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Augmentation durable des recettes de l'Etat, RDC : un Protocole d’Accord signé entre la DGRAD et le Secrétariat Général à l’environnement

Dans l’objectif de consolider l’augmentation des recettes de l’Etat, un Protocole d’Accord a été signé mercredi 29 mars 2023, entre le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable, représenté par Benjamin Toirambe Bamoninga et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, «DGRAD», représentée par Jean Parfait Ntabala Murhandikire. Aussi, la DGRAD s'engage à faire parvenir au Ministre des Finances les difficultés rencontrées par le Secrétariat Général, et à mettre à sa disposition, à chaque fois qu'il en exprime le besoin, les imprimés de Valeur et Administratifs nécessaires pour la mobilisation des recettes non fiscales. Pour sa part, le Secrétariat Général s'engage, pour l'exercice 2023, à constater et à liquider les recettes minimales de l'ordre de CDF 175.441.442.548,00, représentant sa quote-part dans les assignations contenues dans la Loi de Finances, pour l'Exercice 2023. Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du protocole d’accord signé entre les deux parties.
PROTOCOLE D'ACCORD ENTRE LE SECRETARIAT GENERAL A L'ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIRECTION GENERALE DES RECETTES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATIONS (DGRAD)
Entre :
Le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable, ci-après dénommé « le Secrétariat Général », représenté par Monsieur Benjamin TOIRAMBE BAMONINGA, d'une part ;
Et :
La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, « la DGRAD », ci-après dénommée « la Direction Générale », représentée par Monsieur Jean Parfait NTABALA MURHANDIKIRE, d'autre part;
IL A ETE PREALABLEMENT EXPOSE:
- Considérant que dans son discours sur l'état de la Nation, prononcé le 10 décembre 2022, le Président de la République a relevé que l'augmentation durable des recettes de l'Etat est « une priorité nationale impérative » ;
- Considérant que le Programme du Gouvernement a fixé à CDF72.000 milliards, l’objectif de mobilisation des ressources internes pour les exercices 2021, 2022 et 2023, en vue de faire de la République Démocratique du Congo un Etat fort, prospère et solidaire, en marche vers son développement ;
- Considérant que les prévisions des Recettes non fiscales fixées à CDF 3.950.108.260.872,00 par la Loi de Finances n°22/071 du 28 décembre 2022 pour l'exercice 2023, constituent les minima à réaliser, dont la quote-part pour le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable représente CDF 175.441.442.548,00 ;
- Considérant le programme économique du Gouvernement conclu avec le Fonds Monétaire International en son objectif visant l'amélioration de la mobilisation des ressources internes ;
- Attendu que l'atteinte de cet objectif devant passer par l'amélioration de la gouvernance ; la poursuite de la réforme de la fiscalité et de l'informatisation des procédures des recettes non fiscales au sein de la DGRAD, requiert un suivi particulier, en termes d'indicateurs de performance, qui devront concourir à l'augmentation durable des recettes ;
- Considérant les dispositions de l'Article 1er du contrat de performance du 13 mars 2023, signé entre le Ministère des Finances et la DGRAD ;
- Considérant la nécessité, pour le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable et la DGRAD, de tout mettre en œuvre pour faire évoluer qualitativement et quantitativement les indicateurs de performance liant le Ministère des Finances à la DGRAD.
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :
Article 1er ;
Le Secrétariat Général S'engage, pour l'exercice 2023, à constater et à liquider les recettes minimales de l'ordre de CDF 175.441.442.548, 00, représentant sa quote-part dans les assignations contenues dans la Loi de Finances, pour l'Exercice 2023;
Article 2 :
La réalisation des recettes, telle que prévue à l'article 1er ci-dessus, s'effectuera conformément aux Lois et Règlements en vigueur en matière des recettes non fiscales.
Article 3 :
Le Secrétariat Général s'engage à informer la DGRAD sur toutes les difficultés susceptibles d'entraver le bon fonctionnement des opérations de taxation, en prenant soin de proposer des pistes de solutions y relatives.
Article 4:
La Direction Générale s'engage à faire parvenir à Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances les difficultés rencontrées par le Secrétariat Général, et à mettre à sa disposition, à chaque fois qu'il en exprime le besoin, les Imprimés de Valeur et Administratifs nécessaires pour la mobilisation des recettes non fiscales.
Article 5:
En cas d'atteinte de ces assignations, les dispositions de l'article 7 du Contrat de Performance 2023, relatives à la prime de plus-value seront d'application
Article 6 :
Le présent protocole, conclu pour l'exercice 2023, entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 28/03/ 2023

Le Directeur Général
Jean Parfait NTABALA MURHANDIKIRE

Benjamin TOIRAMBE BAMONINGA
Le Secrétaire Général

 

 

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Elections 2023, restauration de la paix, social, etc.Gouvernement Sama II : Patrick Muyaya rassure !

C’est un Patrick Muyaya très serein qui a parlé hier, lundi 23 avril 2023, après le réaménagement de l’ancienne équipe gouvernementale, pour fixer l’opinion sur les principales missions du Gouvernement Sama II, tels que définis par le Président de la République. Il s’agit, entre autres, de l’organisation des élections 2023, de la restauration de la paix, de l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du territoire national et de l’amélioration des conditions sociales du peuple congolais. Face à la presse, au cours d’un briefing spécial tenu en direct sur les antennes de la Radiotélévision nationale, comme d’habitude, Patrick Muyaya a affirmé l’engagement et la détermination de la nouvelle équipe des warriors à tout mettre en œuvre pour relever tous ces défis.
S’agissant, par exemple, des élections de décembre, il a indiqué que le Gouvernement n’entend pas lésiner sur ses efforts en vue du respect du délai constitutionnel. Il a rassuré que tous les paquets seront mis à la disposition de la Centrale électorale pour y parvenir. Pour ce qui est de l’insécurité persistante de la partie orientale du pays, en proie principalement à l’agression du Rwanda, qui opère et foule au pied les droits humains sous la couverture du M23, le Ministre Patrick Muyaya a appelé au calme. Car, la situation reste sous contrôle des éléments des FARDC, qui travaillent en étroite collaboration avec la Force régionale, pour barrer la route à tous les plans obscurs des hors-la-loi. A la lumière de ces allégations, cette collaboration entre l’armée nationale et les troupes venues en RDC, dans le cadre des de l’EAC, n’est donc pas à assimiler à une forme de balkanisation. Muyaya a également rassuré que le Premier ministre et l’ensemble de son gouvernement tiennent à poser des actions à impact visible allant dans le sens de doter le pays des infrastructures modernes notamment, dans le secteur des sports et d’améliorer les conditions de vie des populations.
«Le Président de la République a tenu à nous rappeler les missions qui sont les nôtres dans le contexte politique actuel. D’abord, c’est le retour de la paix et de la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, c’est les efforts continus pour la maitrise du cadre macroéconomique, particulièrement la situation des francs congolais. Et donc, de ce point de vue, des orientations précises ont été données… Mais, les autres priorités, c’est aussi la tenue des élections. C’est un engagement que nous avons pris et sur lequel le gouvernement travaille en étroite collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante. On a parlé sports… Tous ces points ont été abordés par le Président de la République qui nous a appelés à l’observance strict des principes directeurs qui doivent conduire chaque membre du gouvernement, à savoir : la solidarité gouvernementale, le respect des secrets de délibération, la subordination hiérarchique et la collégialité... Tous ces principes devraient être particulièrement suivis par chacun des membres du gouvernement pour s’assurer que nous travaillons, que nous donnons des résultats. Le Président de la République a appelé aussi à la subordination hiérarchique parce que le gouvernement est un corps avec une structure institutionnelle verticale… », a rassuré Patrick Muyaya.
Halte à la manipulation !
‘’Le retour de la paix est un des objectifs principaux… La force régionale est une force d’appui aux Forces armées de la République démocratique du Congo. Toutes ces troupes en République démocratique du Congo sont venues à l’invitation du gouvernement congolais dans l’objectif de travailler pour le retour de la paix. Cela ne doit donc pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation d’autant plus que l’objectif recherché, c’est de parvenir à la fin des hostilités. Dans le schéma qui a été convenu, le M23 qui a commencé progressivement à se retirer va laisser de l’espace selon les axes qui ont été prévus notamment, pour le contingent burundais dans le territoire de Masisi, le contingent ougandais qui va se déployer dans le territoire de Rutshuru, Bunagana… le contingent kényan va se déployer dans le territoire de Nyiragongo, Kibati, Kibumba, Rumangabo».
Dans le même ordre, Patrick Muyaya a fait noter que le Gouvernement de la RDC déploie des énergies nouvelles pour l’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Comme pour donner plus du contenu au changement de narratif, leitmotiv du Président Tshisekedi, qui tient à rendre à la RDC sa vocation de s’ouvrir au monde sous son règne.
La Pros.

 

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Loi Tshiani, RDC : Prosper Ndume appelle les Députés et Sénateurs au vote massif et favorable

La proposition de loi Tshiani
Honorables Députés et Sénateurs,
Je vous félicite d'avoir finalement retenu la proposition de loi dite Tshiani pour la session de mars 2023.
Daignez accepter que je vous rappelle que votre disposition est d'une importance capitale pour "la survie" de notre pays qui est en péril et menacé d'émiettement.
La dramatique expérience de celui qui se surnomme à l'ubwenge "Joseph Kabila", à travers son œuvre de destruction systématique du pays en commençant par les infiltrations dans les institutions, l'armée en premier (voir pièces jointes), à laquelle vient s'ajouter la partition de Mwangachuchu, suffit amplement pour justifier l'examen et l'amélioration (réf. pièces jointes) du projet soumis à l'appréciation de votre haute institution, avant son adoption massive.
J'avoue avoir toujours affirmé que l'élite nationale, politique de manière particulière, a évolué pendant très longtemps dans une médiocrité extrême, une lâcheté éhontée.
Cependant, je demeure convaincu qu'il ne s'agit nullement d'une tare générationnelle. Le pays est plutôt confronté aux nombreux accidents de parcours liés surtout à la convoitise de ses immenses ressources naturelles.
Honorables Députés et Sénateurs,
En dépit de la lourde responsabilité qui nous incombe dans la déstabilisation criminelle de notre propre pays, vous êtes appelés instamment à relever le défi majeur en présence.
Comment ?
Le hautement politique projet de loi, auquel s'ajoute si miraculeusement en pleine guerre le décor judiciaire de Mwangachuchu, vous offre la meilleure occasion de lever l'omerta sur tous les secrets de l'impuissance nationale.
Prenez tout votre courage ici et maintenant, pour libérer le pays et honorer la mémoire de la dizaine des millions de nos morts, en brisant toutes les chaînes de l'occupation, le tabou de son symbole en particulier, qui s'appelle mystérieusement "Joseph Kabila".
Je suis hyper triste de vous rappeler que, depuis 20 ans, je suis le seul membre de l'élite congolaise au pays à avoir osé non seulement poser la problématique identitaire de l'homme qui a servi de cheval de Troie rwandais au sommet de l'État pendant 18 ans, mais aussi alerter le monde sur les contours du "génocide congolais" confirmé récemment par Sa Sainteté Pape François à Kinshasa, ainsi que sur les conséquences multidimensionnelles qui en découlent sur le plan national et international.
Il s'avère que nous vivons aujourd'hui et vivrons demain, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, tout ce que j'ai présagé dans mon livre en 5 tomes, intitulé "Le Prix Nobel du génocide Cas de la Rd-Congo" (Edilivre, France, nov. 2017).
Aussi, je vous exhorte à voter massivement la Loi Tshiani pour l'amour et le soutien à votre grand et riche pays si tragiquement convoité, dont vous savez la lourdeur des menaces qui planent sur lui. N'hésitez pas. Ne vous laissez influencer par qui ni quoi que ce soit. Oubliez un peu vos minables petits intérêts individuels.
Car l'Histoire vous en sera douce, tendre, clémente, et les générations futures gré.
Sentiments hautement patriotiques.
Honorable Prosper Ndume Pelé Nzogu
Brazzaville, le 30 mars 2023

Loi Tshiani, RDC : Prosper Ndume appelle les Députés et Sénateurs au vote massif et favorable
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En séjour de travail en France, Cour Constitutionnelle : Dieudonné Kamuleta s’imprègne du fonctionnement du Conseil Constitutionnel français

Le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, poursuit son séjour de travail en Europe. Après Monaco où il a été reçu par le Président du Tribunal Suprême de cette importante Principauté, c'est au tour du Président du Conseil Constitutionnel français, Laurent Fabius, d'échanger avec le Premier d'entre les magistrats congolais, le Président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, Dieudonné Kamuleta qu'accompagnent dans cette mission deux juges de cette haute juridiction, Jean-Pierre Mavungu et François Bokona. La visite de travail avec cet ancien Premier ministre français a démarré par un échange à huis clos entre le Président Fabius et son hôte, le Président Dieudonné Kamuleta en présence de deux juges de la Cour Constitutionnelle de la RDC.
Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont notamment échangé sur les bonnes pratiques et expériences relatives à la justice constitutionnelle et contentieux électoral. Le Président Dieudonné Kamuleta a, à l'occasion, défendu avec brio l'honneur et la dignité de la République Démocratique du Congo. Le choix du Conseil Constitutionnel français ne relève pas du hasard.
Il tient en effet à la forte expérience de cette haute juridiction dans le domaine de la justice constitutionnelle et du contentieux électoral. Il paraît tout à fait légitime que la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo se rapproche de cette haute juridiction française.
Dans son objectif de renforcer le rôle de la Cour Constitutionnelle de la RDC en tant que gardienne juridique de la suprématie de la Constitution, fondement de l'Etat de droit démocratique, le Président Kamuleta a voulu s'enquérir du fonctionnement du Conseil Constitutionnel français dans la réalisation de ses missions traditionnelles.
A tous ces éléments pertinents s'est ajoutée la carrure même du Président Laurent Fabius. Il est l'un des rares hommes d'État français à s'être retrouvé à travers ses différentes fonctions dans les différentes branches du pouvoir : Il a été dans l'Exécutif, le Législatif et à présent dans le Judiciaire. Le Président Fabius représente à lui seul une bibliothèque de la République française et une référence.
Face à lui, le Président Dieudonné Kamuleta n'a pas manqué d'épingler l'épineux problème de la violence dans la partie Est de notre pays, provoquée par la guerre d'agression menée par le Rwanda.
La visite s'est poursuivie par une séance de travail avec les services du Conseil Constitutionnel français sous la supervision du Secrétaire général de cette institution. Il s'agit du service de la documentation et de l'aide à l'instruction.
La Pros.

 

En séjour de travail en France, Cour Constitutionnelle : Dieudonné Kamuleta s’imprègne du fonctionnement du Conseil Constitutionnel français
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Conseil Economique et Social : Peter Kazadi à l’ouverture de la Session

*Le Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, sécurité et Affaires coutumières, Maître Peter Kazadi Kankonde, a représenté valablement le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, empêché, à l'ouverture des travaux de la première Session ordinaire du Conseil Économique et Social (CES) de l'année 2023.
La cérémonie d'ouverture de ces travaux a eu lieu, ce samedi 1er avril 2023, dans la Salle des spectacles du Palais du peuple, dans la Ville-province de Kinshasa.
Résolument engagé à apporter sa pierre à l'édifice dans le redressement de la République démocratique du Congo, le numéro 1 de l'Intérieur a participé à cette importante activité, seulement quelques jours après la prise de ses fonctions.
Dans son mot d'ouverture, le président du CES a d'abord salué la présence très remarquable des hautes autorités de la République, dont notamment le nouveau Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur Maître Peter Kazadi.
« C’est donc avec un immense bonheur que nous nous retrouvons réunis en cette circonstance dans la Salle du Palais du peuple. Et à cette occasion, permettez-moi de vous remercier au nom de tous les membres du Conseil Économique et Social, au nom des membres du Bureau et au mien propre, pour l'honneur que vous ne cessez de me témoigner par votre présence, chaque fois que cela s'avère nécessaire_ », s'est exprimé monsieur Jean-Pierre Kiwakana Kimayala.
Poursuivant son allocution, le président du CES a signifié à l'assistance que la Session ouverte aujourd'hui est essentiellement budgétaire. Cependant, il a précisé que les différents travaux qui y sont prévus, tourneront autour de plusieurs thématiques qui les ont occupés du début du mois de décembre 2022 à fin mars 2023.
Les assises de cette nouvelle Session du CES iront jusqu'au 1er juin 2023.
*Cellule de communication/VPM Intérieur

 

Conseil Economique et Social : Peter Kazadi à l’ouverture de la Session
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Lettre ouverte d’un Promoteur d’une chaîne de Télé à Patrick Muyaya

 Monsieur le ministre,

Pour des raisons que vous comprendrez à la fin de cette lettre, je suis ravi de vous féliciter sincèrement pour votre maintien en tant que ministre de la communication et des médias, et notamment en tant que porte-parole du gouvernement Sama II.
Son Excellence, dans les pays en développement, les médias jouent un rôle crucial pour combler le manque de connaissances et soutenir l'opinion publique. Ils doivent donner aux experts l'opportunité de partager leurs points de vue, expériences et opinions afin de renseigner sur les défis sociaux, politiques et économiques qui imposent au pays.
Comme vous vous en êtes plaint à plusieurs reprises et que vous privilégiez les télévisions et les radios étrangères pour vos importantes interviews, vous et tous les Congolais êtes bien conscients que ce n'est pas le cas en RDC.
La chaîne NBS a pour objectif de réduire l'analphabétisme économique et financier en RDC et d'informer les Congolais sur le monde de la technologie. Sa mission est de promouvoir l'ouverture d'esprit et les ambitions congolaises.
Par ailleurs, je n'ai pas caché à votre prédécesseur, David Jolino Diwampovesa Makelele, tout comme à vous lors de l'audience que vous m'avez accordée il y a deux ans, que la chaîne de télévision est le premier pas vers la mise en œuvre d’un bouquet purement congolais « oye », à contrebalancer dans ce secteur jusque-là complètement contrôlé par des étrangers, ce qui constitue en fait une menace pour la sécurité nationale.
Lorsque vous avez pris vos fonctions dans le premier gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, il était attendu que vous, issu du Parti lumumbiste unifié (en abrégé PALU) et du secteur des médias et de la presse en RDC et doté d'une formation et d'une expérience professionnelle, contribuez à la renaissance du secteur audiovisuel, notamment par une restructuration du Ministère des Médias et de la Communication. On comptait surtout sur l’assainissement de ce secteur ce secteur en brisant les goulots d'étranglement pour les entrepreneurs et investisseurs innovants et honnêtes laissés par vos prédécesseurs.
Après deux ans, comme tous les autres congolais, je suis profondément et tragiquement déçu de mes attentes. Ma déception est amplifiée par le fait que le temps, les efforts et l'argent investis ont été gaspillés et que la situation des deux dernières années est pire que ce que j'ai enduré sous votre prédécesseur.
Il arrivait des moments où je me demandais si tous les efforts fournis pour convaincre mes partenaires pessimistes d'investir en RDC, de rassembler tous les documents nécessaires et obtenir toutes les autorisations pour démarrer une chaîne de télévision en RDC, commencer à payer les frais d'administration, acheter et expédier du matériel et constituer une équipe jeune mais pleine d'espoir chargée de diriger l'entreprise avec toute sa puissance éditoriale était-il suffisant ? C’est en fait plus que suffisant, voir même trop, comme je l'ai appris plus tard.
Cependant, mon péché est de céder aux appels à un « compromis à l'africaine » à chaque fois que j'ai pris des mesures pour revendiquer les droits de la NBS Channel, de la bonne manière et d'une autre manière.
Il y a trois ans, j’avais porté plainte devant la Cour de cassation contre vos prédécesseurs collaborateurs devenus les vôtres, pour avoir perçu des soi-disant redevances de connexion au diffuseur national sans fournir le service. J'ai gelé l'affaire quand quelqu'un que je respecte beaucoup m'a supplié de ne pas le faire en raison de l'état de santé grave du coordinateur de la TNT, ce qui a été confirmé par les officiers qui ont pris sa déposition à ce sujet. En contrepartie, un « compromis à l'africaine » à travers lui, on m'avait promis que la chaîne NBS reviendrait dans ses droits, ce qui n'a pas été le cas.
Puis vient l'essoufflement de deux ans d'attente pour tenir parole, et la brûlure d'avoir envoyé mon matériel à Goma pour tomber dans une impasse, une fois de plus, j'écris un article intitulé « Entrepreneuriat : mon calvaire en RDC » publié sur le site NBSInfos.com le 20 juillet 2022 et repris par d'autres médias.
Suite au grand public qui commençait à capter mon cauchemar, vous avez lancé deux jours plus tard un moratoire de 21 jours sur les distributeurs et les éditeurs de programmes « indociles », tout en déclarant que « la quasi-totalité des éditeurs des programmes répertoriés ne sont pas en règle, tant sur le plan administratif, technique que financier ». Ensuite, vous l'avez prolongé de 14 jours.
Au même moment, j’ai eu un tas d'appels pour arrêter d'exposer le linge sale du ministère contre la promesse que NBS, qui est en conformité avec la loi depuis plus de deux ans, serait la première chaine sur la liste connectée au diffuseur public à la suite du grand nettoyage.
Des mois après la fin du moratoire, le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) crie que la majorité n'a pas respecté la procédure qui oblige les opérateurs à obtenir un accord d'autorisation préalable du Régulateur avant d’être opérationnel dans le secteur audiovisuel de la RDC.
Et donc, son Excellence, force est de constater que rien n'a été fait. Il y a des murmures qu'au lieu de faire le grand ménage, à la manière de votre prédécesseur, on branchait de nouveaux en catimini qui n'avaient pas toute la paperasse, comme l'a fait votre prédécesseur.
Près d'un an après la dernière promesse, bien que l'on ne sache pas pourquoi, les ingrédients et la détermination de l'équipe continuent à sortir des moules. La paranoïa du système en place serait la raison, mais je refuse de le croire car je ne le comprends pas.
C’est pourquoi, son Excellence, comme mes partenaires l'avais anticipé depuis longtemps, j'ai choisi de ne plus patienter ou se contenter de la promesse de mise en œuvre du « compromis à l'africaine ». A la place, j'ai demandé à mes avocats d'engager des poursuites judiciaires.
D'un côté, au tribunal de commerce pour recouvrer mon investissement financier et technique, mais surtout pour réparer ma crédibilité auprès de mon staff et de mes partenaires actuels et potentiels qui étaient déjà mobilisés.
De plus, le tribunal de paix pour éventrer le boa et pour déterminer les responsables de la ruine la crédibilité de la nation dans ce secteur si essentiel à l'économie nationale.
Je suis donc content que vous ayez été reconduit, car en avoir un nouveau aurait pu donner à moi et à mon équipe une fausse excuse pour espérer, encore une fois, que la bonne chose sera faite.
Son Excellence, les échanges et les contrats commerciaux sont fondamentalement ancrés sur la notion de confiance entre les parties concernées. Que dire lorsque l'État, en tant que partie prenante, escroque l'autre partie ? Cela ne peut que renforcer la méfiance des entrepreneurs et des investisseurs envers une nation.
Je dois admettre qu'en tant qu'entrepreneur congolais, à travers les actions des personnes et de leurs équipes qui ont été choisies sous l'ère du président Tshisekedi pour diriger ce ministère qui n'aurait dû être qu'une agence mais qui est bel et bien indispensable à la transformation sociale et économique de la nation, j'ai perdu la foi qu'il puisse remettre le national sur les rails, même s'il reçoit un autre mandat. Et comme nous sommes chacun appelés à jouer notre rôle pour le bien-être de la nation, c’est ainsi que je me suis lancé dans une croisade pour appeler les gens sensés, congolais et étrangers, à s'abstenir d'essayer d'investir en RDC, pour le moment.
Toutes les portes auxquelles j'ai frappé et les réponses tout comme le silence que j'ai eu, de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements « ANAPI » au cercle du président Tshisekedi, indique clairement qu’il est certain qu’un entrepreneur ou investisseur honnête va se retrouver collatéral d’un écosystème de substances hautement toxiques pour le commerce et l'échange.
Je vous prie, Excellence Monsieur le Ministre, d’accepter mes salutations patriotiques.
Jo M. Sekimonyo

 

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Appel à la défense de l’intégrité territoriale d’abord, RDC : André-Alain Atundu encourage Félix Tshisekedi et s’assume !

’Il est donc temps que le Président TSHISEKEDI revête son uniforme de Commandant Suprême et que la toge cède la place aux armes pour ne pas devoir se présenter aux tables des négociations comme à Canossa’’, insiste André-Alain Atundu Liongo, dans une nouvelle Tribune de réflexion libre intitulé : ‘’J’assume’’.

Car, à son avis, ‘’le propre de toute organisation comprenant deux Etats membres qui se battent est de favoriser plutôt le dialogue et l’issue diplomatique. J’assume donc en toute connaissance de cause la proposition de privilégier la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections.
Voilà pourquoi, si la Corée du Nord n’envahit pas la Corée du Sud c’est en raison de la capacité de riposte et de destruction des troupes Sud coréennes.
De même si la Chine n’envahit pas Taiwan, c’est probablement pour les mêmes raisons.
Si l’Algérie ne pousse pas jusqu’à attaquer le Maroc pour la cause du Sahara qu’elle soutient c’est aussi pour les mêmes raisons.
Donc, pour espérer établir une paix durable et crédible à nos frontières, la République Démocratique du Congo doit assumer toutes les conséquences de cette thèse. Sinon, la paix conclue dans des conditions de faiblesse ne serait qu’une période précaire que les agresseurs pourraient briser à leur guise et à tout moment’’.
‘’Dans une de mes dernières tribunes, j’affirmais qu’organiser les élections à n’importe quel prix dans les circonstances actuelles reviendrait à avaliser la balkanisation en cours au Kivu et en progression dans le reste du Pays.
En conséquence, l’intérêt supérieur de la Nation exige de suspendre le processus électoral pendant un certain temps en vue de permettre aux Autorités nationales de consacrer autant que possible les ressources financières de la République pour bouter les agresseurs en dehors du Pays et rétablir une paix durable par la force des Armes, gage de tout dialogue national crédible et constructif’’, rappelle-t-il.
LPM
Tribune
J’assume !
Dans une de mes dernières tribunes, j’affirmais qu’organiser les élections à n’importe quel prix dans les circonstances actuelles reviendrait à avaliser la balkanisation en cours au Kivu et en progression dans le reste du Pays.
En conséquence, l’intérêt supérieur de la Nation exige de suspendre le processus électoral pendant un certain temps en vue de permettre aux Autorités nationales de consacrer autant que possible les ressources financières de la République pour bouter les agresseurs en dehors du Pays et rétablir une paix durable par la force des Armes, gage de tout dialogue national crédible et constructif.
Il se trouve certainement des voix pour compter sur les élections pour rétablir la cohésion nationale face aux agresseurs.
Illusion dangereuse et fatale car seules les élections ne pourront aboutir à ce résultat que tout congolais espère.
Autant qui veut la paix prépare la guerre, autant qui veut rétablir l’intégrité territoriale menacée par les convoitises insatiables des Etats voisins et consorts doit compter d’abord sur la force dissuasive de sa propre armée renforcée éventuellement par l’appui des forces armées des Etats amis dans le cadre d’une coopération bilatérale.
Car, le propre de toute organisation comprenant deux Etats membres qui se battent est de favoriser plutôt le dialogue et l’issue diplomatique.
J’assume donc en toute connaissance de cause la proposition de privilégier la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections.
Si la Corée du Nord n’envahit pas la Corée du Sud c’est en raison de la capacité de riposte et de destruction des troupes Sud coréennes.
De même si la Chine n’envahit pas Taiwan, c’est probablement pour les mêmes raisons.
Si l’Algérie ne pousse pas jusqu’à attaquer le Maroc pour la cause du Sahara qu’elle soutient c’est aussi pour les mêmes raisons.
Donc, pour espérer établir une paix durable et crédible à nos frontières, la République Démocratique du Congo doit assumer toutes les conséquences de cette thèse. Sinon, la paix conclue dans des conditions de faiblesse ne serait qu’une période précaire que les agresseurs pourraient briser à leur guise et à tout moment.
Il est donc temps que le Président TSHISEKEDI revête son uniforme de Commandant Suprême et que la toge cède la place aux armes pour ne pas devoir se présenter aux tables des négociations comme à Canossa.
J’assume !!
Fait à Kinshasa, le 31/03/2023
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Président National de CDR

 

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Dr Roger Kamba dévoile les axes prioritaires de sa mission au ministère de la santé

Le nouveau ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Samuel Roger Kamba Mulamba a pris son bâton de commandement. La cérémonie de remise-reprise entre le nouveau patron du secteur de la Santé et le ministre sortant Jean-Jacques Mbungani a eu lieu, ce mercredi 29 mars 2023, dans la soirée, au cabinet du ministère à l’Immeuble Intelligent à Kinshasa.
Tout s’est déroulé dans une ambiance fraternelle et conviviale en présence des membres du secrétariat du gouvernement de la République ainsi que quelques cadres du parti présidentiel (UDPS).
Cette cérémonie de passation des pouvoirs a été présidée par le Secrétaire général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Yuma Ramazani. Et cela, conformément aux textes légaux de la République.
Aussitôt en fonctions, le Ministre Samuel Roger Kamba a, premièrement, exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir porté le choix sur sa personne afin de diriger ce méga ministère dont la vocation est sociale pour le bien-être des Congolais. Il a également profité de l’occasion pour présenter en quelques lignes sa vision à la tête du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention. Dr Samuel Roger Kamba a signifié que sa politique va s’articuler sur des axes importants, à savoir : la Couverture Santé Universelle et la lutte contre les pandémies et les épidémies en RDC.
Le Dr. Roger Kamba s’est résolument engagé dans la modernisation, réhabilitation et construction des infrastructures sanitaires et aussi au renforcement des structures médicales, à travers le pays. Mettre de l’ordre dans le secteur de l’industrie pharmaceutique et engager des réformes du système de santé congolais constituent également ses défis prioritaires. Sans oublier, la gestion des ressources humaines, l’accès aux soins de qualité pour tous, le renforcement du plateau technique, la digitalisation des données ou informations et la gestion administrative en vue de garantir la paix sociale, l’amélioration des conditions de travail des professionnels de santé (infirmiers et médecins) constituent son cheval de bataille à la tête du Ministre de la Santé dans le cadre de la continuité de l’État.
«Je ne viens pas pour chambouler les choses mais les continuer de manière plus profonde. Je crois que nous avons des capacités énormes dans le secteur de la santé et il faut les valoriser», a souligné le numéro Un de la santé en RDC.
Conscient de tous ces défis, Dr. Samuel Roger Kamba se dit prêt à travailler avec son prédécesseur pour avoir des résultats probants pour l’intérêt de la population.
«La possibilité de continuer à travailler ensemble va être un élément sur lequel vous pouvez juger de ma bonne foi», va-t-il lâché. Toutefois, le ministre Samuel Nkamba fustige tout esprit triomphaliste qui peut régner dans le chef de certaines personnes d’autant plus que la République a besoin de l’unité et de la solidarité pour son développement, quel que soit le secteur.
Au regard de sa rigueur et de son expérience dans le domaine de la santé, la nouvelle autorité sanitaire de la RDC qui a le soutien des Congolais résidants au pays et à l’étranger ne peut que s’attendre à une belle perspective devant lui. Bon vent !
Jordache Diala

 

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Sama Lukonde livre une série d’informations sécuritaires à la Commission Défense de l’Assemblée Nationale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce 30 mars à son cabinet, une réunion de sécurité à laquelle ont pris part le Vice-Premier Ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde ; le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo ; la Ministre d'Etat en charge de la Justice Rose Mutombo, le Ministre des Affaires sociales et Actions humanitaires, ainsi que les officiers supérieurs de la PNC, des FARDC et des responsables des services de sécurité. Il faut noter également la présence des membres de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale.
Selon le Vice-Premier Ministre en charge de l'Intérieur et Sécurité qui a fait le point à la presse, il était question pour le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de présenter à l'assistance un certain nombre d'informations à mettre à la disposition des députés nationaux membres de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale.
«Il s'agit d'une pratique instituée par le Premier Ministre qui consiste à informer la représentation nationale à travers sa Commission Défense et Sécurité. La communication du Premier Ministre a tourné autour d'un certain nombre d'informations qui seront mises à la disposition des élus du peuple, à travers la Commission Défense et Sécurité », a déclaré brièvement le VPM Kazadi Kankonde.
Signalons par ailleurs que c'est une première réunion de Sécurité à laquelle les deux VPM nouvellement nommés et installés ont pris part, cela 24 heures seulement après la cérémonie de remise-reprise avec leurs prédécesseurs.
Peter Ngoyi

 

Sama Lukonde livre une série d’informations sécuritaires à la Commission Défense de l’Assemblée Nationale
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La loi Tshiani et la création d'un bon environnement en RDC

(Par Pierre Raymond Bossale)
Cher Faustin, le débat doit porter sur les « institutions » et la république. Il est bienséant et congru que le débat soit élevé au niveau des INSTITUTIONS et non de l’institution au singulier « la loi TSHIANI ». Savez – vous pourquoi l’ONATRA qui, autrefois, était une entreprise florissante est – elle devenue durant les 18 ans des pouvoirs des oligarques congolais un canard boiteux ? Savez – vous pourquoi la SICOMINE a plus profité de la RDC ? Généralement, l’évidence la plus élémentaire est l’absence des « institutions fortes en RDC » et singulièrement, la confiscation de la souveraineté par un groupe des oligarques congolais au pouvoir tant national que provincial. Que faut – il entendre par « institutions » ?
Pour D North, les institutions sont des « lois conçues pour contraindre positivement des humains et structurer leurs interactions tant politiques, économiques que sociales ». Les « institutions » sont l'ensemble de règles qui organisent des interactions humaines et qui régissent une bonne conduite dans une société humaine. Tout le monde doit les respecter. Ce respect permet l’existence d’un bon environnement pour tous. Page 2 sur 6 Exemple : Le respect des feux de signalisation routière. Rouler alors que le feu est au vert pour permettre aux piétons de traverser est une infraction à la règle « institution » qui exige le paiement d’une amende. Il faut comprendre et admettre que les institutions :
• garantissent les droits de propriété,
• permettent la croissance économique. Elles représentent le moteur essentiel de la croissance. En RDC, l’application stricte des institutions relève de la volonté de celui détenant l’impérium du pouvoir. C’est très essentiel pour que les institutions garantissent les droits de propriété et la croissance économique.
Nous avions entendu le slogan de la carotte et du bâton, un slogan vide. Nous avons aussi entendu le slogan suivant : les portes du centre pénitentiaire de Makala sont ouvertes et des Ministres étaient incarcérés. Le peuple était content que le Ministre voleur soit incarcéré à la prison Makala. Ce respect des lois de la République permet l’existence d’un bon environnement pour tous. Page 3 sur 6 La RDC a des institutions mais qui ne sont pas bonnes. C’est dire que l’existence seulement des institutions est insuffisante pour que celles-ci aient des effets escomptés ; il faut qu’il y ait, en marge de leur existence, la volonté politique des fils du pays dans les deux sphères du pouvoir politique. En liminaire nous avons posé deux questions :
• Savez – vous pourquoi l’ONATRA qui autre fois était une entreprise florissante est – elle devenue durant les 18 ans des pouvoirs des oligarques congolais un canard boiteux ?
• Savez – vous pourquoi la SICOMINE a plus profité de la RDC ? L’ONATRA est devenu un canard boiteux pour cause d’absence d’une bonne institution au singulier comme la loi TSHIANI et ayant la volonté politique de protéger des intérêts de la RDC. Nous soulignons dans le même ordre d’idées que la SICOMINES a plus profité de son contrat avec le gouvernement de la RDC que celle-ci pour cause de l’inexistence des et/ou d’une bonne(s) institution(s) et de la volonté politique préservant des intérêts de la République.
D’aucuns diront que l’ONATRA était déjà un canard boiteux à l’arrivée de l’AFDL ; j’en conviens mais, l’oligarque en chef devrait le Page 4 sur 6 booster mais, en lieu et place de relancer des activités de l’entreprise, l’oligarque en chef et ses vautours l’ont achevé en créant une société concurrente à l’ONATRA.
Celle-ci 1) ignore le monopole dont jouit l’ONATRA,
2) utilise le capital physique de l’ONATRA,
3) ne paye aucun droit en retour à l’ONATRA ou en paie peut,
4) achète cinq locomotives neuves pour faire la concurrence à l’ONATRA. In fine, l’ONATRA est en perte de vitesse et accuse des pertes énormes et ce, jusqu’à ce jour. Outre cela, elle fait concurrence à l’ONATRA, dans sa branche portuaire aussi.
Et dans cette dernière, elle se substitue à l’état congolais, c’est – à – dire, à la DGDA et influence au sein de son port (qui est un port privé) l’évolution de perception de droit de douane. La main d’œuvre de l’ONATRA est frustrée et l’environnement est délétère, asphyxiant, suffocant, … parce que ceux qui devraient protéger des droits de l’ONATRA sont ceux-là même qui y marchent dessus. Le contrôle de l’IGF à l’ONATRA nous révèlera le cannibalisme entrepreneurial dont est victime cette entreprise publique.
Un autre exemple qui encourage l’institutionnalisation de la loi TSHIANI est le démembrement de la Gécamines au profit des individus, des états concurrents (l’exemple de la SICOMINE est très éloquent) et au détriment de la RDC. La RDC n’aurait pas eu FATSHI au sommet de l’Etat d’autres entreprises seraient taillées en morceau au gout de l’oligarchie et de ses amis. D’ailleurs, nos forces armées seraient en difficultés face au RWANDA/M23.
Pour votre gouverne, la loi Tshiani accompagnée de la volonté politique du fils du pays :
1) aurait un impact notable sur l'environnement tant économique que social.
2) protègerait les sphères du pouvoir exécutif tant nationale que provinciale.
3) garantirait à l’état congolais un environnement des affaires qui empêche à un oligarque de bradés la souveraineté de la RDC dans plusieurs aspects, notamment économique, sécuritaire, …
4) serait un Etat de droit protégeant la République.
5) protègerait l'environnement des affaires au profit de la RDC, c'est- à -dire, elle garantirait le droit de propriété, tout en organisant la libéralisation des échanges et la concurrence.
Quelle est cette économie dans laquelle des oligarques du régime au pouvoir non seulement saignent l’économie de leur pays, affament leurs mains d’œuvres mais aussi, favorisent des nations concurrentes au détriment de leur pays ? C’est la preuve de leur appartenance douteuse à la nation congolaise et de la nécessité de recourir à la loi TSHIANI pour verrouiller les deux sphères du pouvoir exécutif, la sphère nationale et celle provinciale.
Un oligarque provincial n’avait – il pas asphyxié tous les entrepreneurs de sa province pour encaisser seul tous les profits de la branche. L’égoïsme de demi – Dakar a rendu méphitique l’environnement mais, la loi TSHIANI le rendrait agréable pour tous les congolais.
Il est temps que la RDC confectionne et dispose des bonnes institutions opposables à tous ! La sanction est aux institutions ce que le sang est dans le corps humain.

 

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