*‘’Conscient des propos selon lesquels il s’est installé en République Démocratique du Congo depuis près d’un demi-siècle une culture d’antivaleurs et d’immoralité publique qui mine le développement socio- économique de notre Pays, en général, et de nos FARDC, en particulier, nous en ferons notre cheval de bataille. Et bien même de plusieurs autres défis relevés. La tâche est immense au regard des activités en chantier. Autant elle est immense, autant notre humiliation en tant que Nation à ce jour l’est également. L’heure n’est pas au long discours mais, c’est plutôt l’appui de tous que je sollicite ici et maintenant afin que tous ensemble nous assurions l’intégrité territoriale de notre pays, restaurions l’Autorité de l’Etat et essuyions cette humiliation’’, a déclaré Jean-Pierre Bemba Gombo, le tout nouveau VPM à la Défense Nationale, lors de la cérémonie de remise-reprise organisée ce mercredi 29 mars 2023.
République Démocratique du Congo
Mot de son excellence monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre
de la Défense nationale et anciens combattants à la cérémonie de
Remise-reprise
Kinshasa, le 29 mars 2023
- Monsieur le Ministre,
- Madame la Vice-Ministre ;
- Monsieur le Chef d’Etat-Major Général des FARDC ;
- Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des Forces Armées, en vos grades, titres et qualités respectifs,
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, avant toute chose, rendre les hommages les plus déférents à son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC qui a bien voulu placer sa confiance en ma modeste personne en me nommant Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants et qui, par la même occasion, a nommé mon prédécesseur Ministre de la Recherche Scientifique et Innovations Technologiques.
Mes remerciements s’adressent également à son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement à qui je réitère l’assurance de ma haute considération.
Monsieur le Ministre, j’ai suivi avec une attention soutenue vos propos de toute à l’heure et vous en félicite. Je suis conscient que beaucoup d’actions ont été réalisées bien qu’il en reste autant à accomplir pour la montée en puissance de nos Forces Armées. Je sais également que beaucoup de défis restent à relever tels que vous les avez énumérés.
Monsieur le Ministre,
Conscient des propos selon lesquels il s’est installé en République Démocratique du Congo depuis près d’un demi-siècle une culture d’antivaleurs et d’immoralité publique qui mine le développement socio- économique de notre Pays, en général, et de nos FARDC, en particulier, nous en ferons notre cheval de bataille. Et bien même de plusieurs autres défis que vous avez relevés dans votre discours.
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Chef d’Etat-Major Général,
Mesdames et Messieurs,
La tâche est immense au regard des activités en chantier. Autant elle est immense, autant notre humiliation en tant que Nation à ce jour l’est également. L’heure n’est pas au long discours mais c’est plutôt l’appui de tous que je sollicite ici et maintenant afin que tous ensemble nous assurions l’intégrité territoriale de notre pays, restaurions l’Autorité de l’Etat et essuyions cette humiliation.
Que vivent les Forces Armées de la République Démocratique Congo !
Que vive la Défense Nationale !
Que vive la République Démocratique du Congo !
Je vous remercie.
Jean-Pierre Bemba Gombo
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*‘’J’ai effectivement travaillé au côté de Jean Pierre Bemba pendant dix ans avant que je ne prenne la décision de faire mon propre chemin, en créant mon Parti LIBERTÉ et mon regroupement politique LE CENTRE. Cela, pour dire que je connais bien l’homme d’Etat qu’il est. La première chose qu’il faut souligner et nous l’avons dit plus haut c’est qu’il est l’acteur politique les plus outillé en matière militaire car à part le PR05 et JKK aucun autre acteur politique ne peut lui contester cela. C’est un homme avec un sens stratégique impressionnant, une rigueur pointilliste et un sens de l’autorité et du résultat chevillé au corps. Le Président Kabila lui-même, au plus fort de la transition 1+4 lui avait confié, nous nous en souvenons l’offensive contre les forces de Nkunda et Jules Mutebusi en renfort au général Mbuza Mabe, lors de la tentative de prise de Bukavu en 2004. Il n’était pourtant pas en charge des questions sécuritaires puisqu’il était plutôt en charge des questions ECOFIN. C’est vous dire que nous avons la certitude qu’il apportera si on lui en donne les moyens une donne nouvelle dans cette guerre contre le Rwanda. J’en ai la conviction car à plusieurs reprises en des temps non suspects, le Centre s’était déjà prononcé pour cette approche. Je pense donc que dans les circonstances actuelles, le PR05 ne pouvait pas faire un meilleur choix à ce poste. Il faut également noter que peu de congolais auraient imaginé Bemba accepter cette fonction mais il l’a fait et cela démontre un esprit d’abnégation et un patriotisme qui devrait nous interpeler tous en cette période fatidique de la vie de la nation où les énergies et la mobilisation de tous est requise autour de la Défense de la patrie’’, affirme Germain Kambinga Katomba, Président du Parti Politique Liberté et du Regroupement Politique : Le Centre, dans une interview exclusive accordée hier, jeudi 30 mars 2023, à La Prospérité. Décryptage.
Interview
Après la publication du gouvernement Sama II, quelle a été votre impression sur taille et sa composition ?
A quelques mois des élections générales prévues pour cette fin d’années, il est évident que le PR05 se devait de réajuster son gouvernement pour l’adapter aux enjeux qui se présentaient à lui comme chef de l’état et candidat à sa succession. Il fallait d’une part renforcer l’efficacité gestionnaire de son gouvernement pour accélérer les réalisations qui seront de justificatifs devant le peuple de son souhait de continuation, renforcer l’axe politique qui lui permettra de constituer des alliances politiques solides à même de lui garantir une avance stratégique sur ses principaux adversaires et enfin se doter de toutes les énergies à même de l’appuyer dans cette guerre innommable que le Rwanda impose à la RDC par M23 interposé. Lorsque l’on regarde bien la composition de ce gouvernement on peut conclure apriori que ces trois objectifs sont atteint. Tout d’abord en maintenant son Premier Ministre en fonction, il s’assure une continuité efficiente dans la poursuite des projets en cours. Ensuite, en maintenant la jeune garde qu’il s’est constitué il démontre sa volonté d’accompagner leur énergie par un renouvellement de confiance qui les obligera en plus de l’expertise qu’il accumule d’améliorer encore davantage l’efficacité et cela dans l’urgence de leur action, cela dans le but d’offrir un bilan tangible au PR5 pour les élections de 2023. Puis, en y ajoutant des leaders de premier ordre comme Jean Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Antipas Mbusa Nyamwisi, il étoffe l’appareil gouvernemental d’hommes d’expérience ayant par ailleurs pour chacun d’eux une assise politique forte. Ceci rencontre l’objectif électoral évoqué ci-haut. Il sied de noter que s’agissant de Jean Pierre Bemba particulièrement, le PR05 fait le choix judicieux de s’adjoindre une expertise certaine dans le domaine militaire et cela permettra d’avoir un renfort d’efficacité dans ce domaine. Faut-il le rappeler qu’à part le PR05 commandant suprême depuis quatre ans et JKK commandant suprême pendant 18 ans, aucun autre acteur politique n’a autant d’expertise que Bemba dans les questions militaires et avec lui à ses côtés le PR05, peut s’il y a un climat de confiance réel qui se construit entre les deux, avoir un allié qui l’aidera à faire mal et même très mal au Rwanda. Ainsi, l’impératif sécuritaire du remaniement est-il rencontré.
Dans cette nouvelle équipe, l'on a noté le retour en force de Bemba. A votre avis, en tant qu'un des ses anciens collaborateurs, que peut-il bien faire à la défense nationale en ce moment où la RDC est agressée ?
J’ai effectivement travaillé au côté de Jean Pierre Bemba pendant dix ans avant que je ne prenne la décision de faire mon propre chemin, en créant mon Parti LIBERTE et mon regroupement politique LE CENTRE. Cela, pour dire que je connais bien l’homme d’Etat qu’il est. La première chose qu’il faut souligner et nous l’avons dit plus haut c’est qu’il est l’acteur politique les plus outillé en matière militaire car à part le PR05 et JKK aucun autre acteur politique ne peut lui contester cela. C’est un homme avec un sens stratégique impressionnant, une rigueur pointilliste et un sens de l’autorité et du résultat chevillé au corps. Le Président Kabila lui-même, au plus fort de la transition 1+4 lui avait confié, nous nous en souvenons l’offensive contre les forces de Nkunda et Jules Mutebusi en renfort au général Mbuza Mabe, lors de la tentative de prise de Bukavu en 2004.
Il n’était pourtant pas en charge des questions sécuritaires puisqu’il était plutôt en charge des questions ECOFIN. C’est vous dire que nous avons la certitude qu’il apportera si on lui en donne les moyens une donne nouvelle dans cette guerre contre le Rwanda. J’en ai la conviction car à plusieurs reprises en des temps non suspects, Le Centre s’était déjà prononcé pour cette approche. Je pense donc que dans les circonstances actuelles, le PR05 ne pouvait pas faire un meilleur choix à ce poste. Il faut également noter que peu de congolais auraient imaginé Bemba accepter cette fonction mais, il l’a fait et cela démontre un esprit d’abnégation et un patriotisme qui devrait nous interpeler tous en cette période fatidique de la vie de la nation où les énergies et la mobilisation de tous est requise autour de la Défense de la patrie.
Quelles peuvent être, selon vous, les principales priorités d'une telle équipe à quelques mois de la tenue des élections prévues à fin décembre 2023 ?
Faire en sorte que les mots rejoignent les actes de pouvoir. Offrir un bilan tangible au PR05 afin d’inaugurer un débat électoral basé sur le fond et nous éviter le débat ordurier qui semble prendre de l’envol dans l’espace politique congolais en cette période préélectorale.
Que vous inspire l'arrivée de Kamerhe après ses derniers incidents judiciaires connus ?
Il a été blanchi par les cours et tribunaux, il est en pleine possession de ses droits civils et politiques donc il n’y avait aucun obstacle à sa nomination. C’est un grand leader politique et il sera au cœur de l’exécutif d’un apport substantielle pour le renforcement de la vision politique du gouvernement. Une fois qu’on a dit cela, il ne demeure pas moins pertinent de constater qu’il hérite d’un ministère complexe avec peu d’attributions propres et pourtant avec une mission essentielle pour le pays. En effet, la régulation économique et la définition d’une politique économique pro pauvre vont être ses chevaux de bataille et je l’invite à sérier les priorités en tenant compte de l’horizon temporel et des impératifs de résultats concrets qui sont attachés aux attentes énormes que le peuple place en lui.
Le taux de change redevient instable. Les prix flambent. Le social est difficulté. Quelles en sont les causes majeures ? Et que faire pour juguler cette crise socio-économique ?
Il est évident que la situation sociale est déliquescente et la détérioration continue du taux de change n’aide pas à soutenir la stabilité des prix intérieurs et l’inflation qui en découlent crée un climat de défiance du peuple vis à vis des décideurs. Il faut donc rapidement mettre des mesures contracycliques d’ordre économique et financier. Sur le plan économique il faut investir dans le secteur productif et réduire la facture des importations. Il faut casser le système oligopolistique qui biaise le marché de distribution des biens et services en y adjoignant un nouvel acteur qui devra être étatique. Il faut accélérer l’émergence de nombreuses PME congolaises par un accès à des financements bonifiés et avalisés par l’Etat. Il faut financer la guerre, réformer les services de sécurité et créer une économie locale de guerre (tenues militaires, kit alimentaire du soldat …). Il faut sur le plan financier accélérer la migration de notre système vers un système de marché financier afin d’offrir à la RDC un panel plus élargi d’outils de financement de son développement. Il faut réduire les réserves de change au niveau où elles étaient entre 2010-2016 car c’est empiriquement le niveau d’équilibre car durant cette période le franc congolais n’a pas fluctué significativement. Il faut adopter la même politique budgétaire que celle de 2010 à 2016 car elle avait permis au cadre macro-économique d’être stable. Le surplus des réserves de change pourra ainsi à court terme servir aux objectifs d’investissements évoqués plus haut et aussi aux infrastructures ce qui leur confère un gain économique et financier plus élevés que la quasi stérilité qu’elles ont en restant dans nos réserves de change alors que nombreux problèmes handicapent notre pays.
Face au spectre de l'insécurité, les portes du glissement sont visiblement ouvertes. De plus en plus, la classe politique autant que de nombreux diplomates en appellent au dialogue et à la transition. Avez-vous une issue claire à proposer ?
En des temps non suspects, nous avions suggéré un rassemblement de l’élite politique congolaise afin de décider sur la question en privilégiant la prise en charge prioritaire de la guerre, certains ont cru qu’ils étaient plus que LE CENTRE avide de démocratie.
Aujourd’hui, avec plus 400 millions de dollars déjà dépensés par la CENI donc, autant d’argent non affecté à la guerre mais, la problématique n’est plus la même et se risquer à suggérer un glissement serait un exercice complexe d’autant plus que réapparaissent les vieux démons de l’extrémisme avec des propositions anticonstitutionnelles de transition sans Tshisekedi comme à l’époque où nombreux réclamaient une transition sans Kabila, tout en sachant que cela n’était pas possible.
Le risque dans tout cela est de voir à nouveau le pays sombrer dans le chaos et de faire le jeu de l’ennemi. N’oublions pas que la RDC est agressée par le Rwanda et que nos funestes atermoiements politiciens peuvent servir à nos ennemis. En définitive, le Centre pense qu’il faut accompagner le processus électoral de toutes nos forces et c’est seulement face au constat unanime d’impossibilité qu’il faudra aviser.
Propos recueillis par Marcel Ngoyi
Photo prise le 22 décembre 2022 montrant la Maison Blanche à Washington D.C., aux Etats-Unis
"Il serait plus profitable aux Etats-Unis que nos dirigeants consacrent leur attention à consolider et à réparer notre système politique délabré", a indiqué l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable.
Les Etats-Unis co-organiseront cette semaine le deuxième sommet pour la démocratie, un événement qui semble cependant peu susceptible d'accomplir quoi que ce soit d'utile, a rapporté lundi l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable.
"Durant la première année au pouvoir du président américain Joe Biden, le premier sommet pour la démocratie a été un exercice en grande partie inutile, et l'on peut se demander pourquoi l'administration a estimé qu'il valait la peine d'en organiser un deuxième", a-t-il déclaré.
Les controverses qui ont entaché le premier sommet ne manqueront pas d'accompagner à nouveau celui-ci, a indiqué l'institut, ajoutant que l'un des problèmes de ce sommet était que "les participants pourraient avoir à payer un prix politique pour avoir exclu certains Etats de ce qui n'est guère plus qu'un atelier de discussion glorifié".
La rhétorique de "démocratie contre autocratie" de l'administration Biden n'a jamais été très adaptée à la politique étrangère américaine ou aux réalités politiques internationales, a-t-il souligné, affirmant qu'au lieu de diviser rhétoriquement le monde en camps opposés, les Etats-Unis devraient plutôt s'efforcer de "cultiver de meilleures relations avec le plus d'Etats possible, quel que soit leur type de régime".
"Il serait plus profitable aux Etats-Unis que nos dirigeants consacrent leur attention à consolider et à réparer notre système politique délabré. Nous avons besoin d'un gouvernement plus transparent et plus responsable devant le peuple, surtout en matière de politique étrangère", a indiqué le rapport.
"Nos dirigeants prêchent la démocratie au monde entier tout en la négligeant ou en l'affaiblissant à domicile. La meilleure chose que les Etats-Unis puissent faire pour soutenir la cause de la démocratie dans le monde est d'améliorer sa pratique ici", a-t-il ajouté.
Xinhua/Liu Jie
Quelques heures après l’admission de François à l’hôpital, le Bureau de presse du Saint-Siège indique que le Pape restera quelques jours à la polyclinique Gemelli.
Après avoir annoncé l’hospitalisation du Pape François en milieu d’après-midi, la Salle de presse du Saint-Siège a publié un second communiqué peu avant 20h30 mercredi soir pour préciser que le Saint-Père s’était plaint de « difficultés respiratoires » ces derniers jours. Cette situation a donné lieu à une hospitalisation à la polyclinique Agostino Gemelli de Rome pour que des examens médicaux soient effectués.
Ce soir, ces examens ont «révélé une infection respiratoire (infection Covid 19 exclue) qui nécessitera un traitement médical hospitalier approprié pendant quelques jours», précise la communication de la Salle de Presse, qui ajoute que François est «ému par les nombreux messages reçus et exprime sa gratitude pour la proximité et la prière».
Vatican News
Le vendredi 24 mars 2023, les Fardc ont porté « _à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les retraits des certaines localités annoncés avec pompe par la coalition M23/RDF ne constituent en réalité qu’une diversion».
Dans le communiqué qu'elles ont fait parvenir à l'Acp, elles ont relevé le discours contradictoire de cette « coalition» selon lequel « _pendant que la communauté internationale, les organisations régionales et sous-régionales attendent de l’armée rwandaise qui opère en RDC sous couvert du M23, le respect du cessez-le-feu et le retrait de ses supplétifs jusqu’au Mont Sabinyo, comme le prévoient les différents accords des Chefs d’Etats, les M23/RDF s’illustrent par des semblants de retrait».
L'armée gouvernementale a précisé que « _Ces derniers s’illustrent par des communications préalablement rédigées avant chacun de leurs crimes et forfaits, attribuant aux FARDC les massacres des populations dont ils sont auteurs» et relevé que c'est un «modus operandi » visant à distraire l'opinion.
Les FARDC se disent prêtes " à ne pas laisser perdurer cet état de chose dont la population congolaise est victime depuis plusieurs décennies», conclut l'armée.
Il est indiqué de rappeler que ce modus operandi, le M23 l'utilise depuis son apparition *en 2012*. Il consiste à prendre des engagements dont il impute aux autres la responsabilité de la non-tenue.
Pour ce faire, il crée la diversion en affaiblissant le camp adverse.
Exemple concret : la circulation d'un communiqué imputant au pouvoir congolais le non-respect des engagements conclus à Nairobi après avoir été défait en 2013 par les Fardc appuyées, à l'époque, par la Brigade d'intervention de la Monusco constituée exclusivement des troupes africaines (Tanzanie, Malawi et Afrique du Sud), avant d'être aspirée er avalée par la Mission onusienne.
Il y a lieu de relever qu’il n’y a jamais eu de déclaration conjointe signée par les deux parties.
En témoigne Thierry Vircoulon, à l'époque analyste à International Crisis Group.
«Pour commencer, on ne peut pas vraiment appeler cela un accord de paix. L'Ouganda [...], la RDC et le M23 ont tous signé des documents individuels, mais aucun ne peut être appelé accord de paix et aucun ne porte la signature des trois parties impliquées dans le processus de négociation ougandais. Ces documents sont le résultat de la pression constatée par les partenaires internationaux sur le gouvernement congolais. Ce dernier a clairement dit qu'il ne voulait pas signer d''accord de paix' avec le M23, mais en même temps, il était nécessaire de cloner les pourparlers en Ouganda et d'apporter une solution pour le M23».
Ainsi, chacun des protagonistes (Gouvernement et M.23) avait signé séparément des déclarations.
Dans la sienne intitulée « DECLARATION SUR LES ENGAGEMENTS DU MOUVEMENT DU 23 MARS AU TERME DU DIALOGUE DE KAMPALA* » datée du 12 décembre 2013, voici les premiers engagements pris :
A propos de la «FIN DE RÉBELLION» : «Le M23 confirme qu'il renonce à sa rébellion».
A propos de l’« AMNISTIE», il est clairement indiqué : « 2.1. Le M23 convient que pour bénéficier de l'amnistie, chaque membre du M23 devra personnellement s'engager par écrit à s'abstenir de manière permanente d'utiliser des armes ou de participer à un mouvement insurrectionnel pour assurer le succès de quelque revendication que ce soit» et « 2.2. Toute violation de cet engagement rendra automatiquement l'amnistie accordée nulle et non avenue, et privera celui qui aura commis cette violation du droit à toute future amnistie».
A propos de la « *TRANSFORMATION DU M23* », il est également indiqué : « Les membres du M23 se réservent le droit de changer de dénomination et de se constituer en parti politique dans le respect de la Constitution et des lois de la RDC».
Question simple : de 2013 à 2023, combien sont-ils, les responsables militaires ou civils du M23 à avoir renoncé individuellement à la rébellion ? Aucun.
Autre question simple : depuis 2013, pourquoi le M23 tarde-t-il à se transformer en parti politique ? Réponse : ce n’est pas dans son plan.
Il est plutôt facile de le constater : tous ces responsables sont demeurés solidaires, en croyant qu'après Joseph Kabila, un autre devrait venir, et ce fut Félix Tshisekedi.
Jamais deux sans trois, ils sont convaincus qu'après Félix Tshisekedi en 2023 ou en 2028, viendra un autre Président de la République qu'on entraînera dans le même schéma.
Aussi, pendant qu'ils s’emploient à convaincre l'opinion de l'impératif de l'intégration et de la sécurisation de la communauté identitaire comme solution idoine à leurs revendications, ils sont en réalité sur un autre schéma commencé avec l'Afdl en 1996-1997, relancé avec le Rcd en 1998 et rappelé avec le Cndp en 2008 et avec le M23 en 2012 et en 2022 : celui de la balkanisation du pays…
On ne se lassera jamais de le dire !
Omer Nsongo die Lema
In LPDA 184, 28 mars 2023
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 29 Mars 2023, sur autorisation du Président de la République, Chef de l'État, une réunion restreinte du Gouvernement, avec un seul point à l'ordre du jour à savoir, la validation du projet de Loi portant prorogation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, projet soumis par la Ministre d'État, Ministre de la Justice, Rose Mutombo. A en croire le Porte-parole du Gouvernement qui a fait le compte rendu à la presse, ce texte sera soumis à l'Assemblée nationale pour examen. Car, c'est à partir du 2 avril prochain que l'état de siège sera de nouveau prorogé pour une durée de 15 jours.
«Conformément à l'article 48 de l'ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, fixant les modalités de collaboration entre le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Premier Ministre, sur autorisation du Président de la République, a présidé aujourd'hui une réunion restreinte du Gouvernement. C'est comme un muni conseil des ministres, un organe qui peut délibérer suivant l'article que j'ai annoncé sur une matière qui relève de la compétence du Conseil des ministres. Un point était inscrit à l'ordre du jour de la réunion de ce jour. C'est l'examen du Projet de Loi portant prorogation de l'état de siège sur une partie du territoire national. La Ministre d'État, Ministre de la Justice, a proposé la Loi qui a été habilitée et dans les heures qui viennent, elle pourra être envoyée à l'Assemblée nationale pour examen pour permettre de ne pas tomber dans la caducité de délai précédent. Et que les 15 jours de l'état de siège qui doit commencer dans la date prévue par la Loi, puisse commencer à partir du 2 avril prochain », a laissé confié Patrick Muyaya.
Outre la Ministre d'Etat en charge de la Justice et le Ministre de la Communication et Médias, les ministres de l'Aménagement du Territoire, de l'Agriculture, du Transport, de la Recherche scientifique et le Secrétaire Général du Gouvernement, ont pris part à cette réunion restreinte.
John Ngoyi
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s'est entretenu, ce mardi 28 mars 2023 à la Primature, avec une délégation de l'Agence Française de Développement (AFD), délégation conduite par Bruno Aubert, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en RDC.
Au menu de cette entrevue, les acquis de la visite récente du Président Macron en RDC, les engagements de l'Agence Française de Développement, la signature des conventions intervenue notamment, lors du forum économique tenu, il y a près d'un mois, ainsi que le niveau d'exécution de différents projets. Il a été question pour le Chef du Gouvernement et ses hôtes, de faire le point sur tous ces sujets.
Au sortir de l'audience, Bruno Aubert s'est exprimé en ces termes : "nous souhaitions rencontrer le Premier Ministre, trois semaines après la visite du Président Macron, pour faire le point en quelque sorte sur la visite, sur les acquis de la visite, sur les orientations qui en découlent dans le domaine économique et celui de nos actions pour le développement de la RDC. Nos échanges ont porté sur l'ensemble de ces sujets et sur le forum économique. Notamment, les engagements qui ont été pris en ce moment et aussi sur les engagements de l'Agence française de Développement, sur la signature des conventions, qui ont eu lieu en ce moment-là et le niveau d'exécution de nos différents projets. Il était important de rencontrer le Premier Ministre pour tracer les perceptives avec lui, écouter ses orientations", a déclaré l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en RDC.
Pour sa part, Christian Yoka, Directeur de l'Agence française de Développement, a souligné que cette rencontre avec le Chef du Gouvernement était une occasion de parler de l'impact des actions de leur institution aux bénéfices des populations congolaises.
"L'échange avec le Premier Ministre était extrêmement fructueux et constructif. Il vient à point nommé, quelques semaines après le passage du Président Macron. Et c'était pour nous l'occasion d'examiner les conditions d'exécution des programmes en cours en RDC. En particulier c'était pour nous l'occasion de souligner le portefeuille d'activités de l'AFD dans des secteurs extrêmement divers : la formation professionnelle, la santé, l'agriculture et le développement urbain. Je pourrais en citer d'autres. Le point important que nous avons discuté avec le Premier Ministre, c'est véritablement celui de l'impact de nos actions aux bénéfices des populations. Et de ce point de vue-là, je dois dire que j'ai été édifié par le contenu des positions exprimées par le Premier Ministre", a-t-il déclaré.
Peter Ngoyi
C’est toujours le désamour entre Modeste Bahati de l’Alliance des forces démocratiques pour le Congo (AFDC & Alliés) et Steve Mbikayi du Parti travailliste (PT). Alors qu’ils se réclament tous deux de l’Union sacrée, la plateforme politique dirigée par le président du Sénat a réservé une fin de non-recevoir à la demande de réintégration de Steve Mbikayi et son parti dans l’AFDC et Alliés.
La plateforme de Modeste Bahati s’en explique : « (…) il sied de rappeler à votre intention que la Conférence des Présidents des Partis et Personnalités Politiques du Regroupement Politique AFDC-A avait, par sa décision N°011 / AFDC-A /BCPP/ELM/EBD/2019 du 1er septembre 2019, pris acte du retrait délibéré du Parti Travailliste (PT) de notre regroupement politique à la suite de votre ralliement à un groupe dissident ».
Cette décision, poursuit la correspondance de l’AFDC-A à Steve Mbikayi, notariée et déposée au rang des minutes de l’Office Notarial de Lukunga en date du 03 septembre 2019 sous le numéro 64.661, publié au Journal Officiel numéro 19 du 1er octobre 2019, pages 217,218 et 219, « n’a jamais fait l’objet d’une quelconque opposition, annulation ou retrait ».
En 2019, le PT, son parti, avait rallié un regroupement dissident via une décision notariée, publiée au Journal officiel et jamais annulée ni retirée.
Entretemps, Steve Mbikayi qui croyait enterré la hache de guerre après la brouille avec Modeste Bahati, avait en son temps, indiqué que les conflits entre lui et Modeste Bahati font désormais partie du passé avant d’ajouter que toutes les divergences ont été aplanies et les relations sont au beau fixe.
“Le conflit entre moi et l’honorable Bahati appartient au passé. Nous avons fumé le calumet de la paix. Je suis son partenaire au sein de L’AFDC-A. Actuellement, les choses se passent bien à mon avis…”, avait-il déclaré.
La réaction de Mbikayi
Mbikayi réagit en ces termes via son compte Twitter : « En quelle qualité Mr Bahati avait-il envoyé mon nom au chef de l’Etat pour être nommé PCA du FPI, avant d’aller changer le nom en catimini ? Comment peut-on occuper des fonctions importantes et saper sa dignité comme ça ? Même le PR05 ne peut pas le prendre au sérieux» avant d’ajouter : « Bahati doit apprendre à être sérieux. Si réellement, nous ne sommes pas de l’AFDC-A, en quelle qualité continue-t-il à percevoir à la source mes cotisations et celles des députés PT à l’AN ? Pourquoi m’invitait-il aux réunions de l’AFDC-A ? Peut-on être malhonnête à ce point ».
Adèle Kayinda quitte Bahati
Après sa reconduction au gouvernement, la ministre du Portefeuille Adèle Kayindaa annoncé l’adhésion à l’Union sacrée de son propre parti politique Alliance des démocrates chrétiens au Congo (ALDEC).Le mardi 28 mars dernier, lors d’un échange avec les membres de son cabinet, elle a demandé à ses collaborateurs issus de l’AFDC-A de Bahati Lukwebo de rendre leur tablier.
« Tous ceux qui étaient venus au nom du regroupement AFDC-A sont contraints de rendre leur tablier aujourd’hui. Car je me suis adhéré à l’Union sacrée comme ALDEC», a indiqué Adèle Kayinda.
La ministre du portefeuille a, à cette occasion, exprimé son mécontentement suite aux insultes et humiliation subies pendant près d’une année de la part des communicateurs de l’AFDC-A.
Emma Muntu
Le Cardinal Fridolin Ambongo, à la tête d'une délégation de l’archevêché de Kinshasa, a traversé, mardi 28 mars dernier, le fleuve pour rencontrer le chef de l’Etat de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Au menu : la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo après les violences entre les Teke et les Yaka à Kwamouth.
Le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien N’shole, qui faisait partie de cette délégation, a souligné que c'était important de saisir le président du Congo- Brazzaville vu son rôle dans la sous-région pour prévenir l'impact sous-régional que pourrait causer cette crise intercommunautaire.
"Nous avons échangé sur la situation sécuritaire qui concerne aussi le Congo-Brazzaville. Ce qui se passe à Kwamouth a un impact direct. Un chef coutumier a été poursuivi par les assaillants venus de l'autre côté jusqu'ici. Le président Sassou sait que le cardinal a effectué une visite de prospection pour palper du doigt cette situation", a indiqué Mgr N’shole.
Et d'ajouter :" Les pasteurs et les politiciens ont en commun le souci de la population. Sassou est comme un chef de village qui veille sur la sécurité de son village pour que ce qui se passe chez le voisin n'arrive pas chez lui".
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars. C’est le bilan livré par la société civile par rapport aux violences de Kwamouth. Elle précise, de ce fait, que dans le premier groupe, les personnes tuées par les assaillants armés dans les villages tandis que dans le deuxième groupe, les voyageurs disparus lors de l'attaque du 14 mars dernier contre une embarcation à destination de l'Equateur sur le fleuve Congo. Et de préciser que 20 personnes ont été tuées à Kinsele, 11 à Tobakita, 1 à Menkwo et 2 à Fadiaka.
A ceci s'ajoute une centaine de personnes portée disparue après l'attaque d’une embarcation sur le fleuve Congo avec à son bord 220 passagers à destination de l'Equateur. A ce jour, 77 rescapés ont été identifiés dont 22 le même jour de l’attaque puis 55 autres signalés à Maluku quelques jours après.
Plusieurs villages se sont vidés de leurs habitants, notamment Kinsele après l’attaque des assaillants. Les villages Falwo et Mbenzale où des tracts annonçant une attaque imminente ont été jetés et Bisiala sont aussi vidés de leurs populations.
Le regain d'insécurité a été observé en début mars après plusieurs mois d'accalmie. Déjà en 2022, plus de 200 personnes étaient tuées à Kwamouth et plus de 50 au territoire voisin de Bagata affecté.
Les atrocités ont débuté au territoire de Kwamouth en juin 2022 entre les communautés Teke et Yaka. D'abord, il s'est agi comme cause, l'augmentation de la quantité de la redevance coutumière par le chef du village Masiambe de un à cinq sacs, ce qui n'a pas été accepté par les non originaires dont les Yaka qui vont protester par des manifestations.
C'est alors qu'un mouvement de chasse de tous les non-originaires sera déclenché par les Teke. En revanche, un groupe de personnes identifiées comme des Yaka se sont organisés pour déchoir quelques aux autorités coutumières et installer les leurs notamment, aux villages Ngambomi.
Emma Muntu
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a eu une séance de travail avec l'intersyndicale du Réseau National de Télécommunications par Satellite, RENATELSAT en sigle, le lundi 27 mars 2023 dans son cabinet.
Etant toujours à l'écoute des entreprises sous sa tutelle, Patrick Muyaya a, durant plus d'une heure, donné la parole tour à tour au Président de l'intersyndicale Fidèle Ngamaluku pour exposer sur les problèmes qui dérangent ce réseau stratégique pour la République Démocratique du Congo.
‘’Nous, l'intersyndicale du RENATELSAT, étions venus voir le Ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya, dans le cadre du dialogue social sur les problèmes qui rongent notre entreprise, entre autres, les revendications des agents et cadres, le statut juridique, la relance de l'entreprise et la grille barémique, mais aussi les résolutions des états généraux de la communication et des médias liés au RENATELSAT, et le problème de l'ex BPO’’, a dit Fidèle Ngamaluku. Avant de poursuivre : ‘’nos revendications ont été bien reçues par Son Excellence, et il nous a promis des solutions dans un bref délai’’.
Pour arriver à résoudre tous ces problèmes, des réunions tripartites sont prévues dans un futur proche ici à Kinshasa sous la houlette du Ministre de la Communication et Médias.
Il convient de rappeler que le RENATELSAT est une entreprise stratégique dans le secteur audiovisuel et des télécommunications, qui coopère avec la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT).
"Le Ministre nous a rassuré qu'il y a un plan de relance de l'entreprise qui coïncide avec le Projet de 145 Territoires. Nous demandons aux agents de la RENATELSAT de s'apaiser", a déclaré Doss Badibanga, Président de la délégation syndicale de cette entreprise publique.
(Avec la Cellule de Communication du Ministère de la Communication et Médias)