*’’La publication des résultats de cette étude est, en effet, un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation. Mais, pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes’’, indique le communiqué, ci-dessous, émanant de l’Anapi. ‘’Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus. Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général’’, précise le même communiqué. LPM Communiqué Climat des affaires : l’ANAPI publie les résultats de l’étude qu’elle a commandée sur l’application des réformes dans les 26 provinces du pays La République Démocratique du Congo s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives. Et dans le cadre de ses prérogatives institutionnelles, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Conseiller technique du Gouvernement central et des Gouvernements provinciaux en matière de promotion des investissements et l’amélioration du climat des affaires, a commandé une étude pour évaluer l’effectivité de l’application des réformes initiées par les autorités du pays pour assainir l’environnement des affaires dans les 26 provinces que compte la RDC. L’étude, menée par Target, un Cabinet de sondages et consulting basé à Kinshasa, portait essentiellement sur cinq indicateurs, à savoir : le démarrage d’activité économique, la fiscalité (impôt foncier et impôt sur le revenu locatif), le permis de construire, la mutation immobilière et la qualité d’administration et institution (centré le nombre d’Edit à caractère économique, hormis les Édits budgétaires, pris par les Assemblées provinciales entre 2017 et 2022). L’objectif était d’évaluer l’impact des réformes par rapport aux objectifs visés sur chaque indicateur cité ci-haut, s’assurer du niveau de satisfaction exprimé par les bénéficiaires de ces réformes et enfin, de classer les provinces suivant les critères de performance dans la mise en œuvre des réformes. La collecte des données dans le cadre de cette étude a été organisée du 20 octobre au 19 décembre 2022, essentiellement dans les chefs-lieux des 26 provinces du pays. Lors d’un Atelier organisé le mardi 7 février 2023 au Sultani River Hôtel à Kinshasa, le Cabinet Target a fait la restitution des résultats préliminaires de son étude aux délégués des Services sectoriels et des Provinces, parmi lesquels les Ministres provinciaux du Plan. Les différents délégués ont, à cette occasion, validé les résultats de l’étude. Ainsi, les résultats définitifs de l'étude indiquent un niveau général d’application des réformes encore faible au niveau des provinces, doublé d’une nette disparité entre lesdites provinces s’agissant aussi bien de l’appropriation du processus de mise en œuvre des réformes initié au niveau central que de l’application desdites réformes sur terrain. Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus. Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général. Parmi les principales difficultés identifiées, on peut citer le déficit de communication et de sensibilisation sur les reformes du climat des affaires, la lourdeur administrative, l’absence des édits à caractère économique qui touchent à l’environnement des affaires et la résistance aux réformes par l’administration publique qui se traduit par le non affichage des coûts et procédures des différentes opérations. Ces facteurs entravent la croissance des entreprises et limitent leur capacité à créer des emplois. A titre d’illustration, l’indicateur « démarrage d’activité économique » qui mesure les efforts en termes de réduction des délais, coûts et procédures applicables à la création d’entreprise, les résultats de l’enquête montrent que pour les requérants qui se sont adressés au Guichet unique de création d’entreprise (GUCE), au Tribunat de Commerce et au Tribunal de Grande Instance afin d’obtenir les documents administratifs pour opérer, ont dû passer respectivement en moyenne 41, 40 et 80 jours. Par ailleurs, dans la majorité des Provinces où le GUCE est installé, les créateurs d’entreprises déboursent entre 103$ et 293$ pour toutes les démarches de formalisation de leurs activités ; et en moyenne 289$ pour ceux qui débutent leurs démarches au niveau du TRICOM, et entre 78$ et 775$ pour ceux qui s’adressent au TGI. S’agissant de l’indicateur fiscalité, seuls 11% des personnes interrogées ont connaissance des réformes sur la fiscalité. Mais parlant du sous-indicateur Impôt foncier, 61% des personnes interrogées affirment en avoir connaissance. Pour l’indicateur mutation immobilière, les résultats de l’enquête montrent que la grande majorité des interviewés affiche un niveau de connaissance faible sur le taux des droits de mutation appliqué dans leurs Provinces respectives d’une part, et d’autre part, 77% des répondants déclarent avoir payé directement les frais administratifs pour une opération de mutation immobilière. Et s’agissant de l’indicateur permis de construire, 33% des personnes interrogées estiment avoir une connaissance suffisante des réformes sur le permis de construire. Pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province, et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes. En somme, la publication des résultats de cette étude est un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation. Cellule de Communication ANAPI
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, la CENI a accordé une période de rattrapage de dix jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale. Ci-dessous, le communiqué de presse de la CENI. COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CENI La Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique qu'il s'observe une grande affluence de requérants devant les Centres d'Inscription à la clôture des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs, prévue le 1er avril 2023, dans les 7 provinces et 2 pays de l'Aire Opérationnelle 3 (A03). Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, la CENI accorde, à nouveau, une période de rattrapage de dix (10) jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale. La CENI invite donc toute la population des provinces de l'Aire Opérationnelle 3 à saisir cette opportunité qui leur est offerte et de se rendre massivement dans les Centres d'Inscription de leurs lieux de résidence pour l'identification et l'enrôlement. Les provinces et les pays concernés sont les suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord Kivu, Sud Kivu, Tshopo, el Canada et les Etats- Unis d'Amérique. S'agissant de 2 pays pilotes (Canada et États-Unis d'Amérique), les résidents sont invités à se rendre dans leurs ambassades respectives. La CENI rappelle à l'opinion publique que l'accès aux Centres d'inscription, l'identification et l'enrôlement des électeurs sont totalement gratuits. Fait à Kinshasa, le 30 MARS 2023 Pour le Rapporteur empêché Paul MUHINDO MULEMBERI VAHUMAWA Rapporteur Adjoint
A l’image d’autres nations du monde qui ont su créer des millionnaires locaux avec des financements et exonérations au secteur privé, Patrick Onoya, lobbyiste et expert en investissement, préconise l’implication active de l’Etat congolais dans la facilitation d’un espace de propulsion, lequel, selon lui, facilitera de booster l’économie nationale et de créer plus de millionnaires congolais. Une théorie que le lobbyiste a défendu à l’occasion de la célébration de 10 ans d’existence de la firme BREAKFAST CONNEXION, vendredi 31 mars 2023, après le lancement du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’. Persuadé que c’est l’Etat qui fabrique les millionnaires au niveau national en créant un cadre ou l'environnement qui permet au secteur privé de se développer, le professeur Onoya insiste sur la ‘’financialisation’’ de l’économie dans le secteur privé, gage de la stabilité même de l’économie du pays. Il pense que cela n’est possible que si l’Etat chiffre lui-même sa philosophie de la croissance économique, et qu’il soit non pas pourvoyeur mais incitateur. Il justifie cet argumentaire par la difficulté liée au financement et circuit économique comme le principal ombrage qui dérange les entrepreneurs congolais. « Aujourd’hui, on parle de Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, mais on se rend compte que Dangote est un milliardaire fabriqué par l’Etat Nigérian. De même pour Toni Oloumelou et tant d’autres. Les selfs mad mans existent, mais c’est des cas rares à compter de doigts », a expliqué le lobbyiste, qui suggère que l’Etat congolais se serve du paradigme du Nigéria. Tout en reconnaissant un apport pas de moindre du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’ de l’entreprise BREAKFAST CONNEXION, Onoya signale que ce réseau peut créer jusqu’à plus d’une dizaine de millionnaires congolais, même si cela est insignifiant pour que le pays s’envole et connaisse un vrai développement. « Le secteur privé Propulsion's peut y arriver nécessairement mais ça sera naturellement à petite échelle ; c'est à dire qu'il pourra aider un, deux, trois, cinq dix ou quinze entrepreneurs congolais, mais la vision du développement pour qu'Un pays se développe se conjugue toujours au pluriel c'est-à-dire qu'il faut qu'on arrive à cinq cents, mille, deux milles, trois milles millionnaires, et cela deviendra facile à partir du moment où l'Etat va s'impliquer et va mettre en place des réformes qui conviennent», a indiqué Patrick Onoya. C’est ainsi qu’il a réitéré que ‘’pour qu'il ait beaucoup de ce genre d'initiative telle que Propulsion's, il faut que l'état s'implique’’. Sinon, BREAKFAST CONNEXION est un réseau d’affaires permettant de mettre en relation les entrepreneurs et les autres intervenants du monde des affaires en République démocratique du Congo. Il fait partie des services que dispose de BREAKFAST CONNEXION, entreprise chère à M. Albert Ntoni. Fidel Songo
Une année exactement depuis que la République démocratique du Congo a adhéré à la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). La RDC avait rejoint l'EAC, le 29 mars 2022 tandis que le Président de la République a officiellement signé cette adhésion samedi 8 avril 2022 à Nairobi au Kenya. Cette adhésion au sein de cette communauté est intervenue dans un contexte de grave crise sécuritaire dans la province du Nord-Kivu. Ce bloc de l’EAC est passé de 6 à 7 pays. C’était le retour de la République démocratique du Congo dans le concert des nations en sortant de plus en plus de son isolement diplomatique et commercial. Il sied de rappeler que depuis près de quatre décennies, les plus grandes menaces à la paix en RDC viennent de la frontière avec ses voisins de l’Est. Notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. On a cru qu’en faisant partie de la communauté avec ces pays, cela permettrait d’améliorer et de renforcer les relations mais aussi, de réduire les antagonismes. C’était absurde de s’imaginer dans ce nouveau contexte que des pays d’un même regroupement régional se fassent la guerre ou soutiennent la guerre chez le voisin. Le Président Félix Tshisekedi avait même déclaré : « En adhérant à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est, le peuple congolais ne veut pas seulement se contenter des bénéfices d’un commerce intra-communautaire, mais il aspire d’abord et surtout à entretenir des relations fondées sur la paix et la sécurité de tous. Dans cet ordre d’idées, le peuple congolais renouvelle son engagement légendaire en faveur d’une politique de bon voisinage. Il attend des autres peuples le même engagement pour la paix et la sécurité de tous». L’EAC devient «une communauté plus vaste en taille que l’Europe… Avec des ressources abondantes, une main d’œuvre formée… Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas forts et prospères économiquement », a déclaré le Chef de l’État kenyan Uhuru Kenyatta. La RDC peut désormais compter non seulement sur des relations privilégiées avec les pays membres de cette communauté notamment, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan du Sud et d’autres voisins de sa frontière Est, mais aussi cette adhésion permet à la East African Community de couvrir un espace allant de l’océan indien à l’océan atlantique. Les citoyens congolais bénéficieront désormais d’exemption de visa pour entrer dans les autres pays de la communauté, ainsi que d’autres avantages notamment, dans le domaine des taxes et des droits de douane. Les pays de l’EAC voient en la République démocratique du Congo un énorme marché de 90 millions d’habitants pour écouler leurs produits, et vice-versa. Il faut que la RDC soit un pays qui exporte aussi ses propres produits. Et les potentialités inexploitées sont immenses surtout dans le secteur de l’agroalimentaire, etc. La grosse difficulté de la RDC c’est le manque de bonnes routes pour faciliter la circulation des personnes et des biens. Cette adhésion à l’EAC devait être un rendez-vous du donner et du recevoir, une occasion de renforcer l’intégration régionale, la sécurité commune et les économies des pays membres. Plus jamais d’États qui servent de base arrière à des groupes armés des pays voisins. Mais hélas ! Emma Muntu
Comme promis aux Kimbanguistes lors de la première journée des festivités de leur centenaire le 6 avril 2021 à Nkamba dans la province du Kongo Central, depuis hier, lundi 3 avril, la date du 6 avril de chaque année devient une «Journée fériée et chômée» à travers toute la République démocratique du Congo. Félix Tshisekedi qui avait pris part à cette cérémonie de 100 ans de l’Eglise Kimbanguiste, avait invité le président du Sénat et son homologue de l'Assemblée nationale à s'impliquer avec les députés nationaux et sénateurs, pour que la date du 6 avril devienne une « journée fériée et chômée ». Le Chef de l’État qui était aux côtés du chef spirituel, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani, avait souligné que cette commémoration rappelle non seulement le ministère du prophète Simon Kimbangu, mais aussi les responsabilités individuelles et collectives des martyrs africains et congolais, avant de préciser que le musée et le centre de documentation de Nkamba constituent la mémoire d’une grande personnalité. Sur la liste actualisée de 10 jours fériés, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers l’ordonnance N°23/042 du 30 mars dernier, a fait honneur au prophète Simon Kimbangu au regard de son combat pour la désaliénation spirituelle et politique de la race noire, de manière générale. Cependant, renseigne cette ordonnance, dans le cas où l'un des jours fériés légaux coïncide avec un dimanche, le congé relatif à ce jour est repris le jour précédent. Cette journée du 6 avril de chaque année, du reste fériée, chômée et payée à travers tout le pays, rend hommage au combat du prophète Simon Kimbangu pour la Conscience Africaine. Au total, six mois sur douze sont officiellement fériés en République démocratique du Congo. Janvier reste le plus prolifique avec quatre jours fériés soit le 1er, le 4, le 16 et le 17, suivi de mai avec deux journées : le 1er et le 17. Avril, juin, août et décembre ont chacun une journée fériée. Exception faite aux mois de février, mars, juillet, septembre, octobre et novembre, non encore impactés par des journées fériées. Emma Muntu
Christian Bosembe, Président du CSAC *Dans une correspondance adressée, le 4 avril 2023, au diplomate français avec ampliation au Vice-premier ministre des Affaires étrangères, au ministre de la Communication et Médias et au président du bureau du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), OLPA appelle à une étroite coopération entre autorités congolaises et les services étatiques de France afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando, président du CSAC victime d'atteinte à l'intégrité physique en plein Paris. Ci-dessous, l’intégralité de la correspondance de l'OLPA Kinshasa, le 4 avril 2023 N/Réf 307/CNB04/23 Transmis copie pour information : A son Excellence Monsieur le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères A son Excellence Monsieur le Ministre de la Communication et médias, A Monsieur le Président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC) Tous à Kinshasa/Gombe A son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa/Gombe Excellence, Objet : protestation L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de presse basée à Kinshasa, vient par la présente auprès de votre auguste personnalité protester avec la dernière énergie contre l’agression brutale à Paris (France) de monsieur Christian Bosembe Lokando, président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Pour votre gouverne, ce représentant de l’instance publique de régulation des médias en RDC est en mission officielle dans votre pays (France). Curieusement et contre toute attente, M. Christian Bosembe Lokando a été attaqué, le 1er avril 2023, par une bande des marginaux se réclamant membres de l’opposition politique congolaise en exil communément appelée « combattants » qui l’ont rué plusieurs coups de poing l’accusant de travailler pour le régime de Kinshasa. Aucun assaillant n’a été appréhendé par les forces de police françaises à la grande stupéfaction de l’opinion publique congolaise qui n’arrive pas à comprendre comment les auteurs d’une atteinte à l’intégrité physique (violation de droit humain) peuvent jouir d’une totale impunité dans un pays réputé dans la défense des valeurs démocratiques. Au regard de ce qui précède et tout en condamnant cet acte scandaleux contre un officiel congolais, OLPA vous prie, Excellence, de bien vouloir coopérer franchement avec les autorités congolaises et d’autres services étatiques de votre pays afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando. Veuillez agréer, Excellence, l’expression de notre considération distinguée. Pour le comité exécutif de l’OLPA Chancelle NSINGI BAMENGA Secrétaire exécutive a.i Tribune libre
*Antipas Mbusa Nyamwisi a annoncé hier, mardi 4 avril 2023, le Sommet des Chefs d’Etat de la Sous-Région des Grands Lacs qui se tiendra à Bujumbura, au Burundi, le 6 mai 2023, dans le cadre de mécanisme de suivi de l'accord d'Addis-Abeba. Il l’a dit ainsi en marge d’une audience qu’il a accordée à Henri Rasbrant, l’Ambassadeur Suédois en poste à Kinshasa. La Suède s’engage pour la paix dans l’Est Récit *Il est le Premier Ambassadeur à fouler le Bureau du Ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Le diplomate suédois HENRI Rasbrant accompagné de Cornelia Gardmark, 2ème Secrétaire d’Ambassade, sont venus présenter leurs civilités au ministre patron de l’intégration régionale. Juste après, il a exhorté le Ministre d’Etat à jouer pleinement son rôle dans la résolution de la crise dans l’est du pays qui a déjà causé le déplacement de plus d’un million des personnes dont les femmes et les enfants. Il a, ensuite, confirmé à Antipas Mbusa Nyamwisi qu’il partage le même souci en ce qui concerne la guerre dans l’est du pays d’où la Suède prône le dialogue pour atténuer l’impact de la guerre sur la population. HENRI RASBRANT a encouragé, par ailleurs, le Ministre d'Etat à user de toute son influence pour ramener tous les groupes armés locaux dans le Programme de désarmement, Démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation. Le Ministre d’Etat a, au cours de cet entretien, rappelé toutes les initiatives prises par la RDC pour mettre fin à l'instabilité qui règne dans sa partie Est. Il s'agit notamment, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les accords de Nairobi et de Luanda. Mbusa-Tshisekedi : même vision, même combat… Pour sa part, Mbusa Nyamwisi a rassuré son hôte de sa détermination, suivant la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et ses prérogatives de rechercher la paix dans la partie orientale du pays. Les souffrances infligées à la population de l’Est ont trop duré, a-t-il déclaré, avant d’inviter tous les partenaires de la République à s’engager réellement et sincèrement pour que la paix revienne. En route pour Bujumbura L’occasion était, pour le Ministre d’Etat, d’annoncer le sommet des Chefs d’Etat de la Sous-Région des Grands Lacs qui se tiendra à Bujumbura, au Burundi, le 6 mai 2023, dans le cadre de mécanisme de suivi de l'accord d'Addis-Abeba. LPM
*Le Forum des Intellectuels Congolais à l’Etranger, FICE en sigle, condamne l'agression du Président du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la communication, M. Christian Bosembe à Paris en mission officielle par un groupe de personnes identifiées, selon la vidéo comme membres du “Bataillon Front Populaire - Nouvelle Energie”. Pour le FICE, ‘’cette agression est aussi une occasion, pour le gouvernement congolais, de doter les ambassades des moyens qui permettent l’accueil des officiels en mission de service et d’instruire les autorités congolaises de recourir aux services des Représentations Diplomatiques de la RDC à l’étranger pour leur séjour’’. ‘’Grâce à sa crédibilité, sa situation juridique légale dans différents pays, le FICE travaille toujours en étroite collaboration avec les services compétents pour assurer la sécurité de ses hôtes des secteurs public, privé et de la société civile. Les personnalités de ces secteurs peuvent compter sur notre collaboration, notre patriotisme et notre professionnalisme si elles ont besoin de notre assistance parce que “nous sommes la diaspora de l’excellence”, réaffirme, dans une lettre ouverte, depuis les Etats-Unis d’Amérique, M. Joël Ngoie Nshisso, Professeur et Docteur de son état et qui, en même temps, est le Président International de ce Forum des Intellectuels Congolais à l’étranger. Lettre ouverte Le FICE condamne l'agression Mr. Christian Bosembe à Paris Le FICE condamne l'agression du président du Conseil de l'audiovisuel et de la communication M. Christian Bosembe à Paris en mission officielle par un groupe de personnes identifiées selon la vidéo comme membres du “Bataillon Front Populaire - Nouvelle Energie”. Selon la vidéo qui circule dans les médias sociaux sur cette attaque, le FICE regrette la violence extrême imposée à M. Christian Bosembe, sans égard à sa vie et à ses libertés individuelles. La diaspora congolaise dans son ensemble est, pourtant, pacifique, courtoise et respectueuse des autorités et personnalités congolaises en mission officielle ou en visite privée à travers le monde. A cet effet, FICE déconseille une généralisation abusive de la diaspora congolaise dont la majorité n’approuve pas les actes inciviques tels que cette agression. Le FICE demande aux autorités congolaises et consulaires de travailler avec les services de l’ordre de la France pour retrouver les coupables afin qu’ils répondent de leurs actes selon la justice de ce pays. Il désapprouve, d’autre part, la tendance à la vengeance et la culpabilisation de la victime exprimée par certains compatriotes dans leurs propos sur cette affaire. Grâce à sa crédibilité, sa situation juridique légale dans différents pays, le FICE travaille toujours en étroite collaboration avec les services compétents pour assurer la sécurité de ses hôtes des secteurs public, privé et de la société civile. Les personnalités de ces secteurs peuvent compter sur notre collaboration, notre patriotisme et notre professionnalisme si elles ont besoin de notre assistance parce que “nous sommes la diaspora de l’excellence”. Cette agression est aussi une occasion, pour le gouvernement congolais, de doter les ambassades des moyens qui permettent l’accueil des officiels en mission de service et d’instruire les autorités congolaises de recourir aux services des Représentations Diplomatiques de la RDC à l’étranger pour leur séjour. Prof. Dr. Ngoie Joël Nshisso Président International https://www.ficeclub.com +1-704-910-7185 CC : -Ministre de la Communication -Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication
C’est une nouvelle page d’histoire que Patrick Muyaya Katembwe entend écrire du haut de ses fonctions de Ministre de la Communication et médias. Après l’organisation réussie des états généraux dans son secteur, en janvier 2022, il vient d’obtenir de l’Assemblée nationale la ratification de l’Ordonnance-loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout support de communication en République démocratique du Congo. Une première après près de 27 ans. Patrick Muyaya vient donc là de planter le décor de l’amélioration du contenu de la presse. Devant les élus nationaux, hier mardi 4 avril 2023, le Porte-parole du Gouvernement a relevé que son initiative s’appuie sur l’axe 8 du programme du Gouvernement qui vise notamment, l’amélioration de l’image du pays, ainsi que sur le secteur 1 de la vision du Président de la République consacrée à la bonne gouvernance. «Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo. Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : «Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays», et conformément à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO", consacrée dans le Secteur 1 : « Bonne gouvernance »", a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias », a déclaré l’homme du changement de narratif. L’homme n’a boudé aucun plaisir pour insister sur l’importance de sa démarche à l’attention de la représentation nationale. « Pour arriver à cette ordonnance-loi, nous avons eu à organiser les Etats Généraux de la communication et médias en janvier 2022 avec la participation de tous les représentants des organisations professionnelles aux fins de poser un diagnostic sérieux sur le secteur de la Communication et Médias notamment, sur l’actualisation de la loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de la presse. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c'est parce qu'il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien, entre autres, les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d'informations en ligne qui, avec l'évolution technologique, avance avec une rapidité remarquable. (…), Honorable Président, plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Il y a lieu de signaler que nombre des radios communautaires ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi autant que les médias en ligne. Nous ne devons donc pas retarder l'application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l'autorité de l'Etat partout à travers la République », a poursuivi Patrick Muyaya. Notons que la loi MUYAYA tire sa substance dans l'article 24 de la Constitution de République Démocratique du Congo et elle comprend 141 articles articulés autour de cinq titres dont : Titre 1 : des dispositions générales Titre 2 : des catégories des entreprises de presse Titre 3 : du droit du public à l’information Titre 4 : des sanctions Titre 5 : des dispositions transitoires et finales La Pros.
Sans plus tarder, après le réaménagement de l’ancienne équipe, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, invite le Gouvernement Sama II au travail. Lors de la quatre-vingt douzième réunion du conseil des ministres tenue en présentiel, sur les hauteurs de la Cité de l’Union Africaine, il a orienté l’action gouvernementale vers une série de défis à relever, à savoir : la sécurité ; l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais ; la réussite du Programme de Développement Local de 145 territoires ; du sport ; de la santé et des élections. Pour le Président Félix Tshisekedi, l’heure est venue de marquer l’histoire, au-delà des prouesses déjà réalisées. «Notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles», a-t-il insisté. «Le Président de la République a terminé la réunion du Conseil des Ministres en exhortant les membres du Gouvernement à rester concentrés sur les attentes de la population qui tournent principalement autour de la sécurité, de l’amélioration du pouvoir d’achat, de la réussite du Programme de Développement Local de nos 145 territoires, du sport, de la santé et des élections », peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres, tel que lu par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, sur les antennes de la Télévision nationale. COMPTE RENDU DE LA QUATRE-VINGT-DOUZIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES Vendredi 31 mars 2023 Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la quatre-vingt-douzième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 31 mars 2023, la première depuis le remaniement opéré le 23 mars 2023. Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir : I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; II. Présentation des Membres du Gouvernement à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; III. Points d’information ; IV. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres. I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté principalement sur les grandes missions et ses attentes pour ce Gouvernement remanié. Il a centré son message autour de « l’observance des principes régissant le fonctionnement du Gouvernement comme gage de la rationalisation de l’action gouvernementale ». Le Président de la République a tout d’abord adressé ses vives félicitations aux membres du Gouvernement en leur qualité, selon le cas, nouvellement octroyée ou renouvelée à la même fonction ou à la tête d’un nouveau portefeuille. Il a également félicité et remercié tout autant les membres sortants pour l’engagement affiché tout au long de l’exercice de leurs fonctions, et leur a demandé, au vu de l’expertise et des expériences qu’ils ont pu accumuler, de rester disponibles pour la Nation. Rappelant qu’au vu du contexte qui est le nôtre, le Président de la République a estimé que se voir porter à cette noble fonction ne devrait pas constituer qu’un privilège mais demeurer avant toute chose une lourde responsabilité qu’il revient d’assumer, dès lors que chaque membre du Gouvernement doit se considérer au service de l’intérêt général et non le contraire. Pris comme un sacerdoce, ceci appelle à l’adoption d’une attitude, d’une perception et d’un mode d’action tout particuliers. Parlant de ce remaniement qui arrive dans un contexte dominé par de fortes attentes exprimées par nos concitoyens, essentiellement sur les questions sécuritaires et socioéconomiques, le Président de la République a chargé le Gouvernement d’œuvrer de concert pour rendre la stabilité du cadre macroéconomique plus solide visant prioritairement la préservation du pouvoir d’achat par la valorisation de notre monnaie. A ce sujet, il a rappelé les trois instruments essentiels qui constituent la« bréviaire » et sur lesquels se fonde l’essentielle de l’action gouvernementale. Il s’agit notamment du Programme d’Actions du Gouvernement qui doit être intériorisé par chacun comme une boussole et qui définit les assignations attendues des Ministres. Il est question d’assurer la continuité de son exécution par une meilleure priorisation des actions à impact réel et visible au regard des attentes de la population. Etant donné que la qualité de membre du Gouvernement, confère aux Ministres le statut d’Agents publics de l’Etat, le Président de la République a précisé que ce statut les astreint donc à un sens élevé d’éthique, d’abnégation et d’honneur, à travers le Décret-loi n° 017/2002 du 3 octobre 2002 portant Code de conduite de l’Agent public de l’Etat. Il a insisté sur l’observance stricte de quatre principes directeurs essentiels devant conduire l’action de chaque membre du Gouvernement : - La solidarité gouvernementale qui veut que chaque membre assume chaque décision du Gouvernement et en soit tenu solidaire ; - Le secret des délibérations qui proscrit toute divulgation des délibérations du Conseil des Ministres ; - La subordination hiérarchique qui oblige chacun à se référer aux instructions hiérarchiques qu’il reçoit du Premier Ministre ou du Président de la République, Chef de l’Etat. Car, le Gouvernement constitue un corps institutionnel à disposition verticale avec une hiérarchisation et une préséance. - La collégialité qui renvoie à un esprit d’équipe et de collaboration, interdisant aux membres d’engager individuellement le Gouvernement sans se référer à la Hiérarchie et, en dehors des décisions régulièrement délibérées en Conseil des Ministres. De manière plus large, elle implique aussi l’esprit de collaboration institutionnelle afin d’imprimer à l’action gouvernementale une inclusivité. Et elle doit s’étendre aux autres Institutions notamment les services de la Présidence de la République, du Parlement et du Pouvoir Judiciaire. Le Premier Ministre a été encouragé à favoriser la cohésion dans l’action et à faciliter une meilleure impulsion présidentielle de l’action gouvernementale. Au-delà de ces principes cardinaux qui expriment aussi des valeurs républicaines, le Président de la République a souligné que des efforts doivent être déployés par chacun afin de contribuer à l’affermissement de la cohésion nationale notamment par le respect d’un équilibre géographique optimal au seinde son cabinet ministériel ainsi qu’à la promotion des candidatures des jeuneset des femmes, sans oublier une parfaite collaboration avec les administrations respectives des Ministères. Il a conclu sa communication en précisant que tout ceci a pour objectif ultime de parvenir à l’efficacité de chacun dans le rendement professionnel, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers, l’activisme dans les travaux des Commissions pour les réformes envisagées, avec évaluation permanente par le Premier Ministre pour la requalification, dans le cadre du devoir républicain de redevabilité par la soumission au contrôle tant administratif que judiciaire. II. PRESENTATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT Avant de faire la présentation des membres du Gouvernement, le Premier Ministre a remercié le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’avoir, tout d’abord, renouvelé sa confiance en sa modeste personne, en lui confiant, une fois de plus, la direction et la coordination de notre Gouvernement, conformément à la Constitution de la République. Il a, par la même occasion, réaffirmé son engagement plus que jamais renouvelé à continuer à lui rester fidèle et à participer activement à la matérialisation de sa vision, pour le bénéfice et le bien-être de nos populations. Le Premier Ministre a rassuré que tous les progrès accomplis jusqu’à présent, grâce au leadership du Président de la République, doivent se poursuivre et s’intensifier jusqu’à atteindre tous les objectifs. Revenant à la présentation, il a indiqué que le remaniement de ce Gouvernement a vu 46 de ses membres être maintenus, dont 10 permutés et 36 non-permutés, tandis que 6 d’entre eux sont sortis et 12 nouveaux membres ont fait leur entrée. Aux membres du Gouvernement reconduits, le Premier Ministre a adressé tous ses encouragements à plus d’abnégation et d’engagement dans l’exercice de leurs fonctions, tout en les remerciant de chaque action accomplie. A ceux qui intègrent l’équipe gouvernementale, il a tenu à leur présenter toutes ses vives félicitations tout en leur demandant de bien vouloir s’imprégner profondément du Programme d’Actions du Gouvernement. « Je les engage surtout à plus de cohésion, de solidarité et de responsabilité gouvernementales pour la réussite du premier mandat de Son Excellence Monsieur le Président de la République », a-t-il déclaré après les avoir tous présentés au Président de la République. Le Premier Ministre a aussi salué le dévouement et le patriotisme dont ont fait montre les membres du Gouvernement sortant. Pour terminer, il a attiré l’attention du Gouvernement sur les enjeux de ce second souffle qui sont de taille. A lui d’insister : « Nous devons les réussir, surtout en cette année électorale, année du bilan. Pour imprimer la marque de ce second souffle, j’annonce qu’un séminaire gouvernemental sera organisé dans les tout prochains jours. Il vise à renforcer la déontologie gouvernementale, mais aussi et surtout, à définir les nouveaux rôles, dans le cadre de l’unité de commandement. C’est dans l’unité, la cohésion, la responsabilité et la discipline que résident nos succès !» Fin de citation. III. POINTS D’INFORMATION III.1. Etat et administration du territoire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, l’état et l’administration du territoire, qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l'Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaises, dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Pendant la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population est resté dominé par : - Les réactions et commentaires de l'opinion, sur l'interview accordée au Magazine Britannique « The Times » par le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo; - Les réactions et commentaires de l'opinion, globalement positifs, sur la publication du Gouvernement Sama Lukonde II. Dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur est revenu sur la situation politique dans certaines provinces notamment le Kwango, Ituri et le Sud-Kivu. Le Conseil a pris acte de ce Rapport. III.2. Situation sécuritaire En complément au rapport du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, concernant la sécurité du territoire national, le Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, a indiqué que la situation sécuritaire à l’Est du pays est caractérisée par : - La poursuite des attaques des RDF dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo ; - La recrudescence de l’activisme des terroristes ADF+MTM dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa ; - L’intensification des affrontements intercommunautaires dans les territoires de Djugu et de Mahagi. A l’Ouest, la situation reste marquée par les conflits intercommunautaires Teke-Yaka dans l’espace ex/ Bandundu et dans la commune rurale de Maluku, en dépit des efforts fournis par la délégation des Chefs coutumiers. En outre, consécutivement au plan de redéploiement de la force régionale de l’EAC (EACRF) adopté à Nairobi le 09 février 2023, les différentes forces de l’EAC prennent progressivement position dans les différents lieux indiqués par ledit plan. Il sied de souligner cependant que la prise des positions des forces de l’EAC est en butte à certaines résistances de la part du RDF/M23. Trois (03) militaires de l’armée rwandaise ont été neutralisés dont le colonel Jacques Bitaba, Commandant RDF dans le Rutshuru-Centre. Le Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait part au Conseil du bilan des patrouilles de combat menées du 25 au 29 mars 2023 par les forces conjointes FARDC-UPDF contre les terroristes ADF/MTM au confluent des rivières Lusilube et Nzelube, secteur Ruwenzori. Il s’agit de : - La neutralisation de 25 terroristes ADF dont 03 de leurs principaux leaders, à savoir : Issa Seka (de nationalité ougandaise) ; Abou Yassin (de nationalité burundaise) et Kitshotara (de nationalité kenyane) ; - La récupération des 04 armes AK47, d’un important lot de munitions, d’effets militaires ainsi que de 11 Corans ; - La mort d’un militaire UPDF combattant aux côtés des FARDC. Le Conseil a pris acte de ce rapport. III.3. Situation sanitaire dans le pays Prenant la parole, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a centré son intervention sur trois (03) points. Il a fait le point sur la situation actuelle du déploiement de couverture sanitaire universelle. A ce sujet, il rassuré que l’Ordonnance-loi N° 23/066 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la loi N° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la santé publique a été transmise au Parlement pour ratification. Pour ce qui est de la gratuité des accouchements et soins aux nouveau-nés, des discussions sont en cours avec le Ministère des Finances en vue de son financement et d'une mise en place rapide. Toutefois, le Programme de Développement du Système de Santé (PDSS), appuyé par la Banque Mondiale, a déjà commandé des kits d'accouchements afin d'équiper 2.190 formations sanitaires à travers le pays, pour une valeur de 20 millions de dollars américains. En dernier lieu, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a passé en revue la situation épidémiologique du pays notamment celle du choléra, de la Covid-19 et du MonkeyPox. Celle-ci reste globalement stable. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information. III.4. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services Invitée à prendre la parole, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays. Il en ressort que le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien. Quoique l’inflation importée influe sur les produits alimentaires et non alcoolisés, l’économie nationale reste résiliente. Pour ancrer les anticipations sur la volatilité de l’inflation et du taux de change, le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale du Congo a procédé au resserrement du taux directeur de 8,25% à 9%. Le taux de croissance économique est estimé à 8% en 2023, sous l’impulsion du secteur minier. Au 24 mars 2023 : - le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,3% contre 0,4% une semaine auparavant. - Sur le marché de change, le Franc Congolais a enregistré une variation quasi nulle à l’indicatif par rapport à sa valeur de la semaine précédente, la parité étant de 2.036,95 CDF pour un dollar américain. Sur le segment parallèle, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,05% d’une semaine à l’autre, situant le taux moyen à 2.314,38 CDF pour un dollar américain. Dans un contexte où l’économie mondiale est caractérisée par l’accélération de l’inflation, le ralentissement de la croissance pour la plupart des économies avancées, le durcissement des politiques monétaires avec des restrictions sur les conditions d’endettement ainsi que la persistance du conflit armé en Ukraine, les autorités habilitées ont, au niveau national, veillé à la poursuite de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire. Le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information. III.5. Réforme de la collecte des recettes des contraventions routières Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le projet de réforme de la collecte des contraventions routières en République Démocratique du Congo. Partant d’un état des lieux rigoureux, il a été constaté que le système de recouvrement actuel de ces contraventions est peu performant, insuffisamment dissuasif, peu contraignant et confronté à des difficultés structurelles dont la perception manuelle et l’absence d’un mécanisme automatique de contrôle. L’analyse des recettes des contraventions routières de ces six dernières années indique que la barre de 400.000 USD par année n’a jamais été atteinte et les taux de mobilisation desdites recettes par rapport à leurs prévisions annuelles respectives varient entre 5,75% en 2022 et 19,31% en 2017. Pour collecter les recettes, la DGRAD a affecté les agents dans tous les postes de la Police de la circulation routière à travers le pays, qui effectuent les ordonnancements de la recette à travers la note de perception afin que les contrevenants paient à travers le circuit bancaire. Malgré cela, l’absence des dispositifs bancaires permettant des paiements spontanés par les contrevenants constitue une pesanteur à la mobilisation de ces recettes. Le Ministre des Finances a rassuré que la réforme de la collecte des contraventions routières initiée s’appuiera sur deux réformes en cours : la réforme de l’immatriculation des véhicules qui arrive à sa phase finale et celle de l’introduction des paiements des recettes par les canaux digitaux (téléphone, carte bancaire, banque en ligne, distributeurs automatique des monnaies, …) Il a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé pour un partenariat public privé, compte tenu de l’innovation technologique à introduire. Le Ministre des Finances a conclu son propos en précisant que cette réforme permettra également d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information. IV. APPROBATION D’UN RELEVE DES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES Le Conseil des Ministres a adopté le relevé des décisions prises lors de sa 91ème réunion tenue le vendredi 17 mars 2023. Priorité au peuple ! Le Président de la République a terminé la réunion du Conseil des Ministres en exhortant les membres du Gouvernement à rester concentrés sur les attentes de la population qui tournent principalement autour de la sécurité, de l’amélioration du pouvoir d’achat, de la réussite du Programme de Développement Local de nos 145 territoires, du sport, de la santé et des élections. « Notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles », a conclu le Président de la République. Commencée à 12h50’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h18’. Patrick MUYAYA KATEMBWE Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement