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Cap vers l’impunité, Kinshasa : lancement d’un colloque international sur la médecine légale

Sous le leadership de la primature, l’Université de Kinshasa, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, le Bureau des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, organise un colloque international sur la médecine légale en RDC du 17 au 19 Juillet 2023 à Kinshasa. Ces assises dont le thème est : «Enjeux et défis de la Médecine légale en République Démocratique du Congo», ont pour objectif principal la mise en place d’une stratégie nationale pour le développement et le renforcement de capacités nationales en médecine légale dans le but de lutter contre l’impunité en RDC.

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Des enlèvements précoces à Kinshasa !

Des enlèvements précoces et faits de mains d’hommes, avant celui promis par Jésus, ne cessent, ces derniers temps, de se multiplier, comme à la vitesse de croisière, à travers les rues de la ville de Kinshasa. Parmi les derniers en date, il y a celui qui vient de faire baigner dans son sang innocent le corps du regretté Honorable et Ministre Honoraire, Chérubin Okende Senga.

Des enlèvements précoces à Kinshasa !
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Assassinat de Chérubin Okende, Claudel Lubaya appelle le Gouvernement à prendre ses responsabilités

Dans une lettre ouverte publiée sur son compte twitter, le député national Claudel Lubaya a appelé le gouvernement à poser des actes forts et concrets pouvant rassurer l’opinion publique au-delà des paroles et indignations suite à l’assassinat du ministre honoraire des Transports et voies de communication. Selon lui, les paroles de l’exécutif ne rassurent pas car elles ne sont suivies d’aucune mesure. « Cinq jours après ce lâche assassinat de notre compatriote, aucune commission d’enquête n’ait été formellement constituée, aucune mesure conservatoire sur le plan administratif n’ait été préventivement prise à l’encontre de ceux qui, par leurs positions, ont la charge de veiller sur notre sécurité, aucun médecin légiste n’ait encore été désigné alors qu’un haut magistrat a affirmé, au cours d’un point de presse, dans une précipitation inexplicable et avec une certitude enjouée, que Cherubin Okende aurait été tué par balle », décrit l’élu du peuple dans sa correspondance.

Datée du 17 juillet, cette lettre a été un exutoire pour le député national Claudel Lubaya. Se basant sur le compte-rendu de la dernière réunion du Conseil des Ministres, il décrit l’absence d’actions pouvant mener à l’identification et l’emprisonnement des responsables de cet assassinat. Selon lui, l’opinion attend du Chef de l’État qu’il assume sa responsabilité politique de garant constitutionnel du fonctionnement harmonieux des institutions en opérant des choix drastiques tels que la démission ou la suspension de toutes les personnes impliquées ou soupçonnées de manière directe ou indirecte dans la chaine de commandement tant politique, judiciaire et sécuritaire ayant conduit, par action, par omission ou par négligence, à l’assassinat de Cherubin Okende.
«Au-delà des déclarations officielles et de la visite du premier ministre dans la famille du défunt, le gouvernement a l’obligation de rassurer en démontrant par les actes, sa volonté de faire toute la lumière sur cette sombre affaire qui accable les institutions de la République. (…)
Les mesures conservatoires instamment attendues sont une exigence morale qu’impose la gravité de la situation et rien n’autorise le Gouvernement à y déroger. Il est astreint, pour ce faire, au devoir constitutionnel d’exemplarité en vue de créer les conditions d’intégrité et d’impartialité aux fins de rendre l’enquête plausible. Sans cela, l’exécutif national va sans cesse continuer à perdre sa crédibilité. (…). La rigueur et l’impartialité dans la mise en œuvre de la réaction du gouvernement sur cette affaire sont les deux options qui s’imposent pour conjurer le sort, afin que plus jamais, il n’y ait d’autres Okende. C’est à cette injonction seule que l’exécutif national pourra lever le doute sur sa volonté de faire éclater la vérité sur cette tragédie.»
Il a également appelé le gouvernement à rompre avec la vieille habitude de procrastination et abandon des dossiers jusqu’à leur oubli : « La famille de Chérubin Okende, tout comme l’opinion publique, attend impatiemment du Gouvernement, des gestes forts en rupture avec les pratiques de procrastination bien connues de tous, qui consistent à reporter jusqu'à l'oubli et à miser sur l'incrédulité éventuelle des Congolais de moins en moins exigeants, et tirer ainsi d’affaire les coupables présumés. »
Pour l’honorable Claudel André, ce drame qui était évitable est révélateur de la faillite de l’État et, met à nu la démission devenue endémique du gouvernement dans ses missions régaliennes de sécurisation des citoyens.
Déborah Nitu

Assassinat de Chérubin Okende, Claudel Lubaya appelle le Gouvernement à prendre ses responsabilités
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Chérubin Okende : L’Evêque de Tshumbe condamne et exige les enquêtes indépendantes

“Rachel ne veut pas être consolée”: Message à l’Occasion de l’Assassinat de l’Honorable Chérubin OKENDE SENGA.
“C’est Rachd qui pleure ses enfants, elle ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus” or 31, 15).
Chers frères et sœurs dans le Christ,
Notre province du Sankuru vient de perdre l’un de ses dignes fils, en la personne de l’Honorable Chérubin OKENDE SENGA. Je voudrais commencer par présenter mes condoléances les plus chrétiennes à la famille biologique de l’Honorable Chérubin, à tous nos frères et sœurs du Sankuru et à tous ceux qui sont affectés par la disparition brutale de notre frère Chérubin.
Tout en dénonçant et condamnant ce lâche assassinat et stigmatisant l’ubiquité de la violence dans notre pays, je voudrais, chers frères et sœurs, vous témoigner de ma proximité paternelle en ce temps difficile pour tout notre peuple.
L’Honorable Chérubin Okende qui vient de nous être brutalement arraché était non seulement un fils du Sankuru et un représentant du peuple Congolais, mais aussi un Chrétien Catholique engagé dans la pratique de sa foi.
Cet assassinat nous montre que les Caïns de notre pays n’ont pas encore désarmé et la voix du sang d’Abel continue à crier vers le ciel (cf. Gen 4, 10). La jalousie, la cupidité et toutes sortes des rivalités continuent à pousser des frères à mettre fin à la vie de leurs frères. Rachel ne peut donc se taire, car ses enfants ne sont plus!
Les lamentations et pleurs qui remplissent notre pays en ce moment sont non seulement l’expression de la douleur qui envahit nos cœurs, mais surtout une façon pour nous de dire “NON” à toute forme de violence. Comme Rachel, nous ne pouvons pas nous contenter d’une consolation facile et des discours creux, qui n’amènent aucun changement. Nous ne pouvons pas êtes consolés aussi longtemps que le sang d’Abel continue à crier vers le ciel.
Que l’assassinat de l’Honorable Chérubin nous offre l’occasion de nous remettre en question, chacun en cc qui le concerne, pour que la violence ct l’indifférence envers la souffrance de nos frères et sœurs (cf. Gen 4, 9) ne puissent plus guider nos vies.
Nous avons l’obligation de veiller les uns sur les autres et de travailler et prier pour que la paix et la justice règnent dans notre pays.
Que la Sainte Vierge Marie, Notre Dame de l’Assomption, la Patronne de notre diocèse, intercède pour nous, afin que le Seigneur élève nos cœurs et les remplissent de l’amour du prochain.
Fait à Tshumbe, le 14juillet 2023

Chérubin Okende : L’Evêque de Tshumbe condamne et exige les enquêtes indépendantes
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RDC : Dénis Mukwege préconise un Front pour la défense de la démocratie et la paix

‘‘Je condamne avec fermeté ce crime crapuleux et demande l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet assassinat et rendre justice’’, a réagi à chaud le Docteur Denis Mukwege à la suite de l’Assassinat de l’Honorable Okende Senga Cherubin, dans un communiqué dont une copie volante est parvenue à La Prospérité dont voici l’intégralité.
COMMUNIQUE
SUR L’ASSASSINAT DE L’HONORABLE Chérubin Okende Senga.
L’heure est très grave.
C’est avec une vive consternation que j’ai appris l’enlèvement suivi de l’assassinat à Kinshasa de l’honorable chérubin OKENDE SENGA, députe national et ministre honoraire.
Ce crime odieux vient être commis à l’approche des élections générales dans un contexte de répression de l’opposition politique, de rétrécissement dangereux des libertés et de terreur que nous avons, à plusieurs reprises dénoncés.
Je condamne avec fermeté ce crime crapuleux et demande l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet assassinat et rendre justice.
Je présente mes condoléances les plus attristées à la famille de l’honorable chérubin Okende et exprime ma solidarité avec le parti politique «Ensemble pour la République» dont il était le porte-parole.
J’invite toutes les forces vives de notre nation, mouvements citoyens associations, organisations professionnelles, confessions religieuses et partis politiques à une concertation en toute urgence pour donner une réponse commune forte, appropriée et durable à ces graves violations des droits humains et défendre la démocratie et la paix dans notre pays.
Mobilisons-nous pour sauver notre Nation en péril.
Fait à Bukavu, le 13/07/2023
Dr Denis Mukwege

RDC : Dénis Mukwege préconise un Front pour la défense de la démocratie et la paix
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Le monde choqué par l’assassinat de l’Opposant Chérubin Okende

Ce crime tue la démocratie et décrédibilise la cour constitutionnelle. Ce crime et tant d'autres compromettent la tenue des élections et même l’organisation des jeux de la francophonie en RDC. La CASE appelle à l'ouverture des assises de stabilisation du processus démocratique en république démocratique du Congo.
1. La Communauté internationale a été choquée par la brutalité et l’horreur qui ont caractérisés l’assassinat atroce de l’opposant congolais CHERUBIN OKENDE SENGA, tué par balles le jeudi 13 juillet 2023 et dont le corps sans vie a été retrouvé abandonné dans son propre véhicule sur le boulevard Poids Lourds de Kinshasa.
2. La CASE condamne ce crime inqualifiable et regrette que ceci coïncide très curieusement avec l’invitation de la victime à la Cour Constitutionnelle où elle (la victime) et son véhicule auraient été appréhendés par un commando lourdement armé.
3. Les installations de la Cour Constitutionnelle étant situées dans une zone hautement sécurisée de la ville de Kinshasa, pareil acte ne saurait y être perpétré par n’importe qui. La CASE estime que la Cour Constitutionnelle est responsable de tout acte, fait ou geste qui se manifesterait dans son enceinte. Etant LA PLUS HAUTE JURIDICTION du pays, un cas d’enlèvement d'une personnalité de ce rang dans son rayon administratif, sur le périmètre même de sa concession, est questionnable et enquêtable.
4. Ce crime intervient au moment où la République Démocratique du Congo connaît une diarrhée sécuritaire qui n’épargne aucun citoyen. La police ne rassure plus ; les services de sécurité semblent supplantés par réseaux fictifs; l’armée est paralysée par des milices armées créés par le parti présidentiel dans le but de neutraliser toute possibilité de respiration démocratique. Depuis son avènement au pouvoir, le Président de la République n’a jamais condamné, ni les FORCES DU PROGRÈS de l’UDPS, ni le PHÉNOMÈNE DE KIDNAPPING dans la ville de Kinshasa, ni les autres dérives autoritaires du parti présidentiel.
5. L’insécurité en RDC semble être un fait planifié et coordonné pour ne viser qu’à brimer le petit peuple et les opposants. Des individus publiquement identifiés prennent le loisir autorisé de narguer le peuple, menacer des opposants, insulter tout le monde et même célébrer la souffrance d’une partie de la population sans que le gouvernement, le parti présidentiel ou l’Union Sacrée ne disent mot.
A travers des vidéos sur la toile, des individus s’identifiant à l’UDPS vont jusqu’à promettre d’écraser toute personne qui n’adhère pas à la pensée unique, celle prônée par le Président FÉLIX TSHISEKEDI.
6. L’on assiste désormais aux méthodes les plus fortes d’absolutisme et de tyrannie. La CASE regrette que pareil climat se soit glorifié sous le règne du précieux disciple de l’opposant millénaire, ÉTIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA (Paix à son âme).
7. L’acharnement et la fixation visibles sur l’opposant MOÏSE KATUMBI CHAPWE inquiètent le Peuple Congolais et préoccupent toutes les forces vives de la Nation. Outre les nombreuses restrictions lui opposées, le porte-parole de son parti vient d’être assassiné; son Conseiller Spécial emprisonné à N’dolo et ses deux communicateurs nationaux, l’un emprisonné à Makala et l’autre en clandestinité. Ces faits méritent d’être imputés à un plan de déstabilisation du candidat Président de la République pour l’isoler du processus électoral.
8. Toutes ces tribulations ne suffisent pas. Certains citoyens mal intentionnés (toujours les mêmes) se sont permis d’intenter une action en justice contre quelques sommités de l’EGLISE CATHOLIQUE de la RDC: Fridolin Cardinal AMBONGO BESUNGU, Archevêque de Kinshasa; Monseigneur FULGENCE MUTEBA MUGALU, Archevêque de Lubumbashi; Monseigneur Donation NSHOLE, Porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Abbé Blaise KANDA, prêtre du Diocèse de MBUJI-MAYI, sont ciblés par des noyaux tentaculaires du parti présidentiel pour tenter d’empêcher à l’EGLISE de jouer son rôle.
9. La CASE constate que tous ces faits n’attristent nullement les tenants du pouvoir en dépit du boycott général de la CENI par le Peuple Congolais et l’ensemble des Partis politiques du pays. En effet, à 24 heures de la fin du délai de dépôt des candidatures, les deux tendances (Majorité et Opposition) n’ont pas répondu à l’appel. Ceci est signe de maturité qui confirme que LE PROCESSUS ELECTORAL EST MALADE.
10. La CASE invite une fois de plus le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ÉTAT, Monsieur FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO à mettre un peu d’eau dans son vin et à revenir aux meilleurs sentiments en convoquant sans attendre DES ASSISES DE STABILISATION DU PROCESSUS DÉMOCRATIQUE en République Démocratique du Congo.
A cet effet, la CASE lui recommande de recourir aux mêmes mécanismes existants pour juguler la crise.
11. LES ASSISES DE STABILISATION DU PROCESSUS DÉMOCRATIQUE devraient permettre de : i) Evaluer la situation politique et sécuritaire ; ii) Evaluer la gouvernance électorale ; iii) Sceller la réconciliation nationale déjà mise à mal ; iv) Conclure une TRANSITION PACIFIQUE EN VUE DE L’ORGANISATION D'ÉLECTIONS INCLUSIVES ET CRÉDIBLES.
Fait à Chicago (Etats Unis d’Amérique), le 14 juillet 2023
POUR LA COMMISSION AFRICAINE POUR LA SUPERVISION DES ELECTIONS (CASE)
SIMARO MBAYO NGONGO
PRESIDENT -Expert, Analyste et Consultant international des élections -Consultant de Human Rights et Observateur international

 

Le monde choqué par l’assassinat de l’Opposant Chérubin Okende
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