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Elections du 20 décembre 2023/RDC : La CENI innove avec nouvelle façon de localiser son Bureau de vote

 Révolu le temps où les électeurs congolais pouvaient s’affoler au sujet de localiser leurs Bureaux de vote. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), vient d’innover et de faciliter cet exercice aux électeurs. C’est ce que son communiqué de presse N°078/CENI/2023, publié le vendredi 8 décembre par Patricia Nseya, le Rapporteur de cette institution d’appui à la démocratie, dévoile aux électeurs congolais.

Elections du 20 décembre 2023/RDC : La CENI innove avec nouvelle façon de localiser son Bureau de vote
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Lors de la présentation du livre ‘’Balobaki’’ : Le Prof. Ekambo félicite Ange Kasongo !

Jean-Chrétien Ekambo Duasenge, professeur émérite et ancien Recteur de l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC), est intervenu, le vendredi 8 décembre dernier, à l’Institut français de la Gombe, à la cérémonie de la présentation du livre ‘’Balobaki, la démocratie congolaise à l’heure des réseaux sociaux, des fake news et de la manipulation’’, écrit par la journaliste Ange Kasongo.

Dans son intervention, Jean-Chrétien Ekambo a indiqué que l’étude d’Ange Kasongo porte sur un problème de ‘’dire vrai’’ pour la conversation d’échange à travers les réseaux sociaux. Il a, en outre, défini le dire vrai comme étant une question qui date de l’existence de l’homme.

Il a indiqué que lorsque le chercheur sénégalais Cheik Anta Diop était arrivé à l’Université de Louvain en 1981 pour présenter sa thèse la « Radiotrottoir, il n’avait pas d’encadreur. Il a fait savoir que Cheik Anta Diop n’était pas reçu à l’Université de Sorbonne tout simplement car il n’avait pas de jury qui pourrait être constitué pour évaluer sa thèse. « Je connaissais cette histoire, je ne pourrais pas tomber dans ce piège quand je suis arrivé», a-t-il dit.

Revenant un petit peu dans sa thèse, il a indiqué que la rumeur ne pouvait pas prévaloir à la radiotrottoir. Il a également avancé qu’il étudiait la radiotrottoir comme pas un phénomène pathologique, phénomène marginal d’autant plus que dans leur Université, il y avait un professeur qui venait juste cette année de publier un livre sur la « rumeur »... « Avais-je le pouvoir et la capacité pour contredire le maître», s’est-il interrogé ?

Il a dévoilé le secret qui lui a permis de ne pas tomber sur le travail de Cheik Anta Diop car, dit-il, « J’ai su rassembler les cerveaux qui étaient à l’Université pour m’accompagner et accomplir le travail qui était le mieux contrairement à nos habitudes. Il y avait 7 membres du jury de différents domaines ».

Il a fait remarquer que la question de la rumeur est une question éternelle entre le vrai et le faux : « On ne peut avoir une idée ou une solution franchise », a-t-il clarifié. Cependant, il a noté que ce travail a été déjà pris en compte sur le plan scientifique au départ par les philosophes, les psychologues, les politologues…

Cependant, il a félicité l’auteure de cet ouvrage pour avoir réalisé un travail sur l’angle communicologique car, a-t-il expliqué, Ange Kasongo interroge le phénomène à travers la société. Pour ce faire, il a précisé que dans la communication, il y a toujours la présence de deux personnes : «Qui parle ? Et qui écoute ? ». Il a, aussitôt, communiqué que ce travail permet aux scientifiques de dépenser le paradigme  de l’influence au  paradigme des personnes qui sont venues voir, entendre et à prendre, eux-mêmes, leur propre décision.

Il sied de rappeler que dans ce livre, Ange Kasongo ajoute dans son panier deux aspects : «Journalistique et scientifique». C’est une œuvre qui tente de revisiter l’usage et l’appropriation des réseaux sociaux par les Congolais pendant la campagne électorale de 2018 en République Démocratique du Congo et la montée des fake news pendant la période postélectorale.

Objectivant le phénomène dans le pays où la communication numérique a pris une place prépondérante dans l’espace public, le récit entraîne le lecteur dans l’urgence et la complexité de la traque journalistique à l’heure de la désinformation, et des complots politiques inhérents aux séquences électorales.

Hénoc Akano

 

Lors de la présentation du livre ‘’Balobaki’’ : Le Prof. Ekambo félicite Ange Kasongo !
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Processus électoral en RDC , ALERTE-RDC : ‘’ La  Céni  doit dire la vérité au peuple congolais  et au Chef de l’Etat sur l’impossibilité matérielle d’organiser des élections le 20 décembre 2023’’.

 Dans un mémorandum adressé au Président de la Céni, l’Alternative Laïque Engagée pour la Refondation Total de l’Etat, ALERTE-RDC, exige à la Commission  Nationale Indépendante, CENI, de dire la vérité  au peuple congolais souverain dans l’ensemble et au chef  sur l’impossibilité matérielle d’organiser des élections le 20 décembre 2023.

A moins de 10 jours des scrutins prévus le 20 décembre 2023, ALERTE-RDC a affirmé être plus préoccupée que jamais sur l’issue du processus électoral tant attendu par le peuple congolais.

En effet, la structure citoyenne a, dans sa note, assuré avoir constaté que jusqu’à ce jour, des zones d’ombres obscurcissent encore l’espoir d’un aboutissement heureux de ce processus électoral du fait de plusieurs manquements graves constatés dans le cheminement dudit processus.

Et tenant compte des différentes récentes déclarations faites par le Président de la centrale électorale évoquant la persistance des contraintes notamment, logistiques, financières, opérationnelles ainsi que les réalités sur terrain, Alerte-RDC persiste à croire que ‘’ la matérialisation des ambitions même si compréhensibles et légitimes d’organiser coûte que coûte des élections générales couplées dans moins de 10 jours, risquent de plonger le pays dans l’incertitude pour le moins’’.

C’est dans ce contexte que la structure citoyenne des Laïcs œcuménique, mouvements citoyens, organisations de la société civile et leaders d’opinion,  a demandé au Président de la Ceni : ‘’de dire la vérité au peuple congolais et au Président de la République en particulier sur l’impossibilité matérielle d’organiser des élections le 20 décembre 2023 et  de dire au peuple congolais, combien exactement ces élections lui coûtent, et d’en donner tous les détails y afférents’’.

Mais également, ‘’dire la vérité au peuple congolais souverain dans l’ensemble et au Chef de l’Etat singulièrement, sur le risque qu’encourt la Nation en allant aux élections dans les conditions d’incertitude actuelle et d’enclencher par conséquent, les mécanismes légaux pour la suspension du processus avant qu’il ne soit peut-être trop tard’’.

‘’Il n’y a point de honte à revenir au bon sentiment avant qu’il ne soit trop tard’’, a-t-elle rappelé. Car la voix de la sagesse dit, ‘’ Même un train en marche, face à un obstacle s’arrête avant de répartir dès que les conditions s’y prête’’, a conseillé ladite association.

Alerte-RDC a néanmoins salué la détermination légitime du Président de la Ceni, de respecter le délai constitutionnel pour l’organisation des élections.  

Par ailleurs, dans le souci de défendre et de préserver l’intérêt supérieur de la Nation, elle a rassuré se réserver le droit de saisir les instances judiciaires compétentes du pays, si dans 72 heures, le peuple congolais n’est pas éclairé sur les préoccupations avancées.

Pour elle, le Président de la Ceni sera personnellement tenu responsable de tout désagrément pouvant découler de ce processus.

Nelly Somba

 

Processus électoral en RDC , ALERTE-RDC : ‘’ La  Céni  doit dire la vérité au peuple congolais  et au Chef de l’Etat sur l’impossibilité matérielle d’organiser des élections le 20 décembre 2023’’.
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COP28 : Dubaï, capitale mondiale du climat

La ville de Dubaï aux Emirats Arabes Unis abrite depuis le 30 novembre la 28e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique. Un rendez-vous des plus de 180 Etats, signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui, pour la première fois, cherche à établir le bilan de leurs engagements pris depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015 dont l'objectif est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, voire 2°C.

La grande avancée, 30 ans après, c'est l'adoption du Fonds sur «les Pertes et Préjudices»

La  concrétisation du fonds créé lors de la COP27 à Sharm -el sheck, en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays particulièrement vulnérables face aux impacts négatifs dus aux changements climatiques pourtant historiquement moins responsables du dérèglement planétaire.

L’annonce de la mise en œuvre du fonds «Pertes et Dommages» a été suivi par des gestes symbolisant la volonté des pays pollueurs notamment, les Emirats Arabes Unis, pays hôte, les États-Unis d'Amérique etc..., cette fois de passer de simples mots à la réalisation.  Les Etats-Unis d'Amérique disent intervenir avec un apport de 17,5 millions de dollars (16 millions d’euros), le Japon, 10 millions de dollars (9 millions d’euros) qui seront versés. Une goutte d’eau tant les besoins en argent sont criants : les dommages irréversibles causés par les tempêtes, inondations, sécheresses, canicules ou montée du niveau de l’océan pourraient atteindre 580 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour les pays vulnérables.

La dette. Pour la République Démocratique du Congo, Pays -solution grâce à son couvent forestier, son réseau hydraulique, ses minerais stratégiques ainsi sa biodiversité, elle (la RDC) dit s'engager à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins de la RDC, du Brésil et de l'Indonésie revoir à la hausse le prix du crédit carbone.

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