Chérubin Okende (Photos d’archives)
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo (Photo d’archives)
*’’Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion, ni interférence intempestive. Car, la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité à faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente’’, écrit, dans un message profond, André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état et en tant l’une des personnalités politiques congolaises mieux connues pour ses analyses acérées, sa verve oratoire, sa capacité à traverser les âges, depuis sa tendre enfance jusqu’à ce jour, et, surtout, sa ferveur transcendantale dans la recherche effrénée de la consolidation de la démocratie pluraliste et de la transformation inexorable des mentalités en vue du développement en RD. Congo.
En chrétien pratiquant, tout en présentant ses adieux, il recommande à Chérubin Okende Senga, là où il est maintenant de saisir son destin divin.
’’De là où tu te trouves, nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre. Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre’’, soutient-il, dans ce même message.
’’Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue, les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !’’, conclut-il, tout en rappelant ici, tout au long de son message, le mystère du pardon divin qui, lui, ne devrait donc pas, normalement, empêcher à César, quelques soient les raisons et les circonstances, de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.
Marcel Ngoyi
Le destin divin de Chérubin
Lorsque j’ai appris la nouvelle de l’odieux assassinat du Député Chérubin Okende, chrétien pratiquant, je me suis retourné vers Dieu pour l’interpeller ainsi : Seigneur, pourquoi, comme pour le fils d’Abraham voué au sacrifice, vous n’avez pas suspendu la main de l’Assassin au moment du sacrifice suprême ?
Cette apostrophe raisonna dans mon fort intérieur comme une interpellation personnelle de ma foi chrétienne face à l’absurdité de cet acte.
Alors j’entendis une voix intérieure qui me parlait : jusqu’à quand comprendras-tu que la gloire divine passe par la passion sur terre ? – telle est ma souveraine volonté.
Mais, Seigneur, alors dois-je pardonner ou me venger ?
Se venger n’est-ce pas la réaction du faible, inspiré par le Malin pour détruire le monde, tandis que pardonner est la caractéristique d’un être fort et d’une foi inébranlée au Seigneur pour la construction harmonieuse du monde.
Seule cette foi est capable de nous amener pour accéder à la vertu divine du pardon.
Me vint alors la double image du Pape Jean-Paul II en conversation avec son assassin dans sa cellule et sortant de la prison sans celui-ci.
Le pardon divin ne devrait donc pas empêcher à César de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.
De là où tu te trouves, nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre.
Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre.
Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion et interférence intempestive. Car, la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité à faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente.
Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue, les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !
Fait à Kinshasa, le 25/07/2023
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo
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Cité dans une ‘‘Affaire des biens mal acquis’’, Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président du Congo-Brazzaville serait jugé en France pour détournement des capitaux.
La justice française l’accuse de blanchiments et détournement des capitaux grâce à des sociétés écrans basées en France.
Il s’agirait de deux hôtels particuliers à Paris et Neuilly-sur-Seine dont le dernier comprend un salon de coiffure, un salon de massage, 7 chambres et 5 salles de bain qui couteraient 10 millions d’euros mais aussi des logements de luxe au nom des sociétés congolaises, des sommes que la justice française l’accuse d’avoir poché du Trésor public du Congo-Brazzaville.
Le lien entre Denis Christel et ces sociétés écrans a été établi grâce à un document signé de sa main au nom de ces sociétés. Il s’agirait des ordres de virement équivalents à 800.000 euros pour la décoration d’un logement à Paris et l’assurance pour un jet privé.
Pour sa part, l’avocat de l’accusé, Jean-Jacques Neuer, traite ce procès de « politique ». «La France par le biais de sa justice s’érige en moraliste. Elle agit comme si elle disait que ces pays n’étaient ni souverains, ni capables de se juger eux-mêmes», dit-il.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le fils du président brazzavillois fasse l’objet de telles accusations.
En effet, en 2014, l’ONG britannique «Global Witness» l’avait accusé de détournements de 50 millions USD par des sociétés écrans basées en Chypre.
Déborah Nitu
Invité par le parquet près la Cour de cassation ce jeudi 20 juillet 2023, Justin Bitakwira Bihona Hayi est ressorti libre après plusieurs heures d’audition. Se confiant à la presse présente sur les lieux, il s’est caché derrière le livre du polémiste franco-camerounais Charles Onana intitulé ‘‘Holocauste au Congo’’ dont il s’est dit simple commentateur. Avant de donner à l’inspecteur de police judiciaire et au procureur général qui l’ont reçu deux semaines pour lire le livre avant toute prochaine audience. Comme attendu, le mobile de l’invitation était relatif à ses propos tenus sur le plateau de l’émission ‘‘Bosolo na politik’’ contre les congolais Tutsi qu’il a qualifiés globalement de ‘‘race méchante’’ et de ‘‘criminels nés’’. Le Collectif contre le racisme et les discours de haine s’offusque contre cette sortie médiatique de M. Bitakwira qui se croit permis de donner des instructions à la justice avec arrogance.
Plus important : M. Bitakwira ne peut pas se cacher derrière le livre de M. Onana pour justifier ses propos haineux. L’homme est coutumier du fait. En septembre 2021, dans un audio largement partagé dans les réseaux sociaux, M. Bitakwira avait tenu ces propos :
- «C’est moi Bitakwira Bihona Hayi Justin, je parle depuis Kinshasa. Je suis en train de suivre tout ce qui se passe chez nous. D’ailleurs je viens de là récemment. La guerre que nous menons contre les Tutsi prend une vitesse supérieure. Et vous devez savoir que ce combat est en train d’affaiblir ces gens que nos grand-pères et nos pères ont accueillis comme rwandais, étudiant et logeant dans nos familles ». (…)
- « Tout jeune mufuliro doit s'engager dans une guerre contre les Banyamulenge et celui qui s'abstiendra sera traité comme un ennemi et va subir un sort tragique ».
Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme avait condamné ces propos.
Le 9 décembre 2022, M. Bitakwira a été sanctionné par l’Union européenne pour les raisons ci-après :
1. Avoir, de manière répétée, incité à la violence et encouragé
la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés ;
2. Ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires ;
3. M. Justin Bitakwira est donc responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence.
M. Bitakwira saisit toute occasion, lorsqu’il se trouve face à des auditoires ignorants, pour semer la haine contre les Tutsi en usant de mensonges et manipulations de toutes sortes. Cela a encore été le cas le samedi 1er juillet lors d’une conférence organisée à l’académie des beaux-arts pour la présentation du livre Holocauste au Congo. M. Bitakwira a tenu ces propos :
«Savez-vous que Museveni est né au Rwanda, à Butare ? Museveni, il est né à Butare, c’est un Tutsi du Rwanda, mais président en Ouganda. Tu as déjà vu la morphologie de Ruto ? Tu as déjà bien regardé ? Regardes bien. Quand vous entendez parler de l’empire Hima, c’est ça ! Ils peuvent s’appeler Ruto, Kagame, Museveni, c’est entre eux. Vous connaissez bien l’Afrique de l’Ouest ? Sais-tu que la majorité des présidents ouest-africains, tous, en majorité sont Peuls ? Les Peuls sont les Tutsi d’Afrique de l’Ouest ».
Ces propos, qui relèvent d’une paranoïa anti-Tutsi mortifère, démontrent, si besoin en était encore, l’ignorance de leur auteur, mais aussi sa volonté de manipuler les esprits faibles. En effet, M. Yoweri Kaguta Museveni est un citoyen ougandais né dans la ville de Ntungamo, chef-lieu du district éponyme, en Ouganda. Il appartient à la communauté de Banyankole, et doit son nom (‘‘Seven’’, sept en Anglais) au septième bataillon d’une armée coloniale britannique dénommée King’s African Rifles, dont les soldats étaient recrutés dans les colonies et protectorats de la couronne. Quant au président kenyan actuel William Ruto, il est d’ethnie Kalendjin, une population qui tire ses lointaines origines du Soudan actuel, et connue pour les performances sportives de ses ressortissants en athlétisme où, depuis les années 1980, ils ont remporté plus de 40% des médailles aux jeux olympiques et aux championnats mondiaux d’athlétisme dans les course de fond et demi-fond.
Enfin, les allégations sur les Peuls sont également un tissu de mensonges. En effet, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, les Peuls vivent dans les pays ci-après d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est : Nigeria, Niger, Cameroun, Mali, Sénégal, Mauritanie, Guinée, Tchad, Gambie, Burkina Faso, Bénin, Guinée Bissau, Sierra Leone, Ghana, Côte d’Ivoire, Togo et Soudan.
Or, les présidents de ces différents pays appartiennent aux groupes ethniques suivantes : Nigeria : Bola Tinubu (Yoruba), Niger : Mohamed Bazoum (Arabe), Cameroun : Paul Biya (Fang), Mali : Assimi Goïta (Minianka), Sénégal : Macky Sall (Toucouleur-Peul), Mauritanie : Mohamed El Ould Ghazaouani (Arabe), Guinée : Mamady Doumbouya (Malinké), Tchad : Mahamat Idris Deby (Zaghawa), Gambie : Adama Barrow (Malinké), Burkina Faso : Ibrahim Traoré (Bwaba), Bénin : Patrice Talon (Houéda), Guinée Bissau : Umaro Sissoko Embalo (Peul), Sierra Leone : Julius Maada Bio (Mende), Ghana : Nana Akuffo Ado (Akwamu), Côte d’ivoire : Alassane Ouattara (Malinké), Togo : Faure Gnassingbé (Kabyè), Soudan : Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan (Arabe).
Sur les 17 pays, seuls deux, le Sénégal et la Guinée Bissau, sont dirigés par des personnes d’origine peule, démocratiquement élues par ailleurs. C’est sur base de ce genre de mensonges que M. Bitakwira base sa propagande haineuse contre les Tutsi-Banyamulenge.
Compte tenu de ce qui précède, le Collectif contre le racisme et les discours de haine réitère son appel à la justice pour poursuivre le traitement du cas Bitakwira pour incitation à la haine ethnique jusqu’au procès qui devrait servir d’exemple à tous ceux qui embouchent les trompettes de la haine.
Fait à Kinshasa, le 22 juillet 2023
Pour le Collectif contre le racisme et les discours de haine
Belhar MBUYI, journaliste
Thomas GAMAKOLO, avocat.
A l’occasion du 96e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de libération chinoise, l’Ambassadeur de la Chine en RDC, M. Zhao Bin, ainsi que le Colonel supérieur Ma Fei, attaché de défense de l’ambassade de Chine en RDC, ont organisé une réception devant des convives de tout bord pour non seulement célébrer cet heureux événement, mais également l’amitié sino-congolaise.
Prenant la parole devant ses convives, entre autres, le Vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, ainsi que les représentants d’autres ambassades, Ma FEI a insisté sur la position de la Chine face aux défis actuels auxquels le monde fait face. «A l’heure actuelle, le monde connait des changements profonds et complexes. La Chine a la volonté nationale inébranlable et le choix stratégique de poursuivre la voie du développement pacifique. S’attacher à une politique de défense nationale active et défensive, construire une défense nationale consolidée et une armée forte qui soient à la hauteur du statut international de la Chine et compatible avec sa sécurité nationale et ses intérêts de développement, voilà des taches stratégiques de la modernisation de l’armée chinoise. Nous préconisons et poursuivons une vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et, sur la base du respect mutuel et de la coopération gagnant-gagnant, menons une coopération pragmatique avec les armées des autres pays du monde pour faire face, ensemble, aux multiples menaces et défis en matière de sécurité», a-t-il précisé.
En outre, il a déclaré que le développement de la Chine permettra à son armée de déployer davantage d’efforts dans sa participation aux opérations internationales de maintien de paix et d’aide humanitaire.
«La Chine assumera davantage de responsabilités et d’obligations internationales dans la mesure de ses capacités, fournira plus de produits publiques de sécurité et apportera une plus grande contribution au maintien de la paix mondiale er de promotion du développement commun», a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, mis en exergue le souhait de la Chine de coopérer davantage avec la RDC notamment, son armée pour soutenir «Les efforts du pays visant à sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale et à améliorer sa défense nationale ».
A la suite du premier interlocuteur, l’ambassadeur de la Chine en RDC s’est attelé sur le positionnement de la Chine en tant qu’acteur pour la résolution pacifique des conflits dans le monde. «L’année dernière Xi Jinping a solennellement avancé l’initiative pour la Sécurité mondiale qui est en effet une nouvelle vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et qui s’oppose fermement à la mentalité de la guerre froide, à l’unilatéralisme et à la politique des blocs. Cette initiative prône l’esprit de solidarité pour s’adapter à l’évolution de l’échiquier international à travers des changements profonds et valorise la philosophie de bénéfice mutuel pour répondre aux défis sécuritaires complexes. L’objectif de cette initiative, c’est de s’attaquer aux origines des conflits internationaux, de perfectionner la gouvernance sécuritaire mondiale et de promouvoir les efforts conjoints de la communauté internationale visant à injecter davantage de stabilité et de sureté à notre époque changeante et instable , en vue d’une paix et d’un développement durables dans le monde ».
Par ailleurs, il a insité sur le fait que la politique de défense de la Chines est de nature défensive car la Chine « a toujours suivi la voie du développement pacifique ».
Pour finir, il a exprimé la volonté ferme de son pays à soutenir les efforts de paix en RDC : «la Chine est disposée à soutenir les efforts de la RDC pour rétablir la paix et la sécurité dans tout son territoire et à écrire conjointement un nouveau chapitre dans l’approfondissement de l’amitié sino-congolaise et le maintien de la paix mondiale. »
Déborah Nitu
Discours de S.E.M. ZHAO Bin,
Ambassadeur de Chine en RDC,
à l’occasion du 96e anniversaire de la fondation de l’Armée Populaire de Libération de Chine
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Merci d'être venus à la réception pour le 96e anniversaire de la fondation de l'Armée Populaire de Libération chinoise.
La Chine a depuis toujours suivi la voie du développement pacifique et poursuit une politique de défense nationale de nature défensive. Après 96 ans de développement, l'Armée Populaire de Libération chinoise est devenue une force armée dotée d'un système de direction et de commandement performant, de filières militaires coordonnées et équilibrées et d'armes et d'équipements modernes. Il construit une« Grande Muraille d’Acier »pour défendre la sécurité nationale et les intérêts du peuple, et sert également de force puissante pour sauvegarder la paix régionale et mondiale.
Aujourd'hui, notre monde, notre époque et notre histoire connaissent des changements sans précédent, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis rarement vus dans le passé. Les crises régionales ne cessent de s'enflammer, les conflits et les turbulences sont fréquents, l'unilatéralisme et le protectionnisme ont considérablement augmenté, et les menaces traditionnelles et non traditionnelles pour la sécurité s'entremêlent.
Les déficits en matière de paix, de développement, de sécurité et de gouvernance s’alourdissent et le monde se trouve encore une fois devant un carrefour historique. Oui, notre époque est une époque pleine de défis, mais aussi, je tiens à le souligner, une époque pleine d’espoirs. Nous sommes profondément convaincus que la tendance de la paix, du développement, de la coopération et du bénéfice mutuel est irréversible. La préservation de la paix et de la sécurité internationales et la promotion du développement et de la prospérité mondiales sont l’aspiration commune de tous les pays du monde. L’année dernière, le Président chinois Xi Jinping a solennellement avancé l’Initiative pour la Sécurité mondiale qui est en effet une nouvelle vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et qui s’oppose fermement à la mentalité de la guerre froide, à l’unilatéralisme et à la politique des blocs. Cette Initiative prône l’esprit de solidarité pour s’adapter à l’évolution de l’échiquier international à travers des changements profonds et valorise la philosophie de bénéfice mutuel pour répondre aux défis sécuritaires complexes. L’objectif de cette Initiative, c’est de s’attaquer aux origines des conflicts internationaux, de perfectionner la gouvernance sécuritaire mondiale et de promouvoir les efforts conjoints de la communauté internationale visant à injecter davantage de stabilité et de sûreté à notre époque changeante et instable, en vue d’une paix et d’un développement durables dans le monde.
Il n'y a pas longtemps, le Président Tshisekedi a effectué une visite d'État réussie en Chine. La relation entre les deux armées est un élément important de la coopération globale et d’un partenariat stratégique établi voulu par les deux Chefs d’État entre les deux pays. La Chine est disposée à travailler avec la RDC pour mettre en œuvre ce consensus atteint au niveau des Chefs d'État, approfondir les échanges et la coopération dans divers domaines et enrichir continuellement la connotation de la coopération sino-congolaise. La Chine est disposée à soutenir les efforts de la RDC pour rétablir la paix et la sécurité dans tout son territoire et et à écrire conjointement un nouveau chapitre dans l'approfondissement de l'amitié sino-congolaise et le maintien de la paix mondiale.
Enfin, je profite de cette occasion pour remercier le Colonel Supérieur Ma Fei, mon Attaché Militaire, bientôt rappelé au pays, pour ses contributions exceptionnelles au développement des relations entre les deux armées au cours de ses six années de séjour en RDC. Je lui souhaite tout le meilleur dans son nouveau poste à l’avenir.
Vive l'Armée populaire de libération de Chine!
Vive l'amitié sino-congolaise!
Je vous remercie.
Dr Gilbert Kabanda (Photo d’archives)
*Il a, par la même occasion, procédé à la remise le Code du Portail Numérique au Président du Conseil Scientifique National.
Récit
Et le rêve devient réalité, le Pré-Conclave tel que prévu et programmé prend forme effectivement.
*Ce lundi 24 Juillet, c'était le Jour " J " pour le lancement des travaux du Pré-Conclave en prélude au Conclave lui-même. Pour ce faire, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a dû faire le déplacement du Palais du Peuple.
C'est justement dans la Concession du Parlement que se trouve être érigé le Chapiteau devant abriter les travaux.
D'emblée, Dr Gilbert Kabanda a remis le Code du Portail Numérique au Président du Conseil Scientifique National, synonyme de démarrage d'enregistrement effectif des inventeurs, innovateurs et autres chercheurs.
Pour mémoire, cet outil numérique leur permet désormais et de manière officielle de se faire inscrire.
Et pour le coup, le Ministre Kabanda de la Recherche Scientifique a appris les inscriptions déjà enregistrées dans le Portail chiffrées à 300 d'entre eux.
Pour le Docteur Gilbert Kabanda, l'heure a sonné à travers ce Conclave, un évènement de grande envergure, pour permettre de démontrer à la face du monde l'existence d'énormes potentialités scientifiques dont regorge le Congo. Le numéro un de la Recherche Scientifique face aux membres de la commission d'évaluateurs a rappelé le rôle assigné à ces derniers pour le succès de ces assises.
D'après Dr Gilbert Kabanda, la valorisation de la recherche scientifique à travers ce conclave est le passage obligé pour le développement de la RDC.
Par la même occasion, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, de la manière la plus simple, a visité le chapiteau devant abriter le Conclave.
Il a terminé par un bref échange avec de nombreux inventeurs venus également se faire inscrire au Portail.
Simplice Divine Kalunga Wa Kalunga Kasongo
Cons Com / RSIT
Christian Ndangani
Attaché de Presse
Véritable camouflet pour le Rwanda. Le Royaume de Belgique a refusé d’accréditer Vincent Karega comme nouvel ambassadeur du Rwanda dans son pays. Ce diplomate rwandais fait partie de 11 ambassadeurs et ministres que le président Paul Kagame avait nommés le 24 mars dernier. Aucune raison n’a été rendue publique par la partie belge.
Il sied, cependant, de rappeler que plusieurs organisations de défense des Droits de l’Homme et de promotion de la démocratie, avaient adressé une lettre au ministère belge des Affaires étrangères pour exprimer leurs inquiétudes concernant la désignation de Vincent Karega comme ambassadeur.
Elles ont mis en lumière le passé controversé de ce diplomate en tant qu’ambassadeur en Afrique du Sud et en République Démocratique du Congo, où il avait été accusé de traquer les opposants politiques, les réfugiés rwandais ainsi que l’assassinat de Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda. L’infortuné a été retrouvé mort dans un hôtel à Johannesburg en Janvier 2014.
Vincent Karega avait passé huit ans en fonction à Pretoria. Une période marquée par des expulsions croisées de diplomates en 2014, les autorités sud-africaines accusant des émissaires rwandais d’être impliqués dans des attaques sur son sol contre des opposants au régime du président Paul Kagame.
Cet ancien ambassadeur rwandais en RDC a été expulsé du pays de Lumumba en 2022 suite aux tensions diplomatiques dues à l’insécurité qui secoue l’Est de la RD Congo. Cette insécurité créée par le M23 soutenu par Kigali, a déterré la hache de la haine entre les deux voisins et les a poussés à s’accuser mutuellement et à se regarder en chiens de faïence.
Emma Muntu
Me Marc Ekila, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, a procédé, samedi dernier à Kinshasa, au lancement de l'atelier national sur le désenclavement et le développement des territoires de la RD Congo. Ces travaux interviennent pour faciliter l'évolution des infrastructures de transports qui, contrairement aux attentes de tous, n'a pas suivi le rythme de croissance démographique du pays dont le nombre d'habitants est passé d'environ 15 millions dans les années 60 à environ 100 millions à ce jour.
D’emblée, le ministre Marc Ekila a sollicité à l'assistance d’observer une minute de silence en mémoire de Chérubin Okende, ex-ministre des Transports, avant de circonscrire le cadre de ces assises dont les travaux proprement dits ont débuté le lundi 24 juillet et iront jusqu’à vendredi 28 du même mois.
Prennent part à ces assises, les présidents généraux, présidents et coordonnateurs des structures du secteur, des professeurs et chercheurs spécialistes des transports, des directeurs chefs de services de l'Administration des transports et des chefs de divisions provinciales des transports.
«Ces assises tombent à point nommé dans la mesure où, à l'occasion de sa prise de parole à la 103ème réunion du Conseil des ministres, la plus haute autorité du pays a insisté sur la rationalisation des actions gouvernementales pour le deuxième semestre de l'année 2023. En effet, rappelant sa communication faite au cours de la 92ème réunion du Conseil des ministres, le chef de l'État a indiqué qu'il avait demandé à chaque membre du gouvernement, d'une part, d'intérioriser le programme d'actions du gouvernement comme une boussole et, d'autre part, de prioriser les actions à impact réel sur la vie de la population», a précisé le ministre, qui dit attendre de ces assises, une carte nationale de désenclavement multimodal issue de l'agrégation harmonieuse des priorités provinciales en matière de transport intégré.
«À travers ces assises, il me paraît urgent d'actualiser tous les plans de transports existants et d'y intégrer cette dimension de désenclavement. S'agissant de la politique nationale, il sied de noter qu'elle préconise (i) la route comme colonne vertébrale du désenclavement, (ii) le chemin de fer en tant que clé de voûte de l'essor de l'économie, (iii) la sécurité aérienne et la sûreté de l'aviation au titre de gage de la normalisation du transport aérien, (iv) une offre portuaire pertinente comme appui à la chaîne logistique, (v) l'inter - connectivité multimodale comme cheville ouvrière du transport urbain et (vi) les corridors de désenclavement en qualité d'atouts d'accès au commerce international », a-t-il déclaré.
S’adressant aux parties prenantes à ces assises, le ministre Ekila a enchainé qu’il «attends donc qu'à l'issue de vos travaux, vous produisiez, au-delà de ce que j'ai relevé précédemment, une carte nationale de désenclavement multimodal issue de l'agrégation harmonieuse des priorités provinciales en matière de transport intégré. Un effort d'évaluation des coûts des options retenues serait, par ailleurs, vivement apprécié».
Il sied de rappeler que lors du lancement de ces assises, le Ministre d’Etat, ministre du Développement Rural, François Rubota avait épinglé des avantages des routes et desserte agricole en République démocratique du Congo.
Jules Ntambwe
Coïncidence malheureuse de calendrier avec l’ouverture samedi 28 juillet de 9èmes jeux de la francophonie à Kinshasa et le deuxième sommet Russie-Afrique qui se tient le jeudi 27 au vendredi 28 juillet prochain. Le président de la République ne fera plus le déplacement de Saint-Pétersbourg, ville russe située à 635 km au Nord-Ouest de Moscou, qui accueille les 27 et 28 juillet 2023, le 2e sommet Russie-Afrique.
Félix Tshisekedi se fera représenter par le Vice-premier ministre, ministre en charge de la Défense, Jean-Pierre Bemba. Selon Tina Salama, porte-parole du chef de l’Etat, c’est indépendamment de sa volonté qu’il ne participera pas à ce sommet qui vise à favoriser une coopération et des partenariats mutuellement bénéfiques entre la Russie et le continent africain.
«Pour des raisons indépendantes de sa volonté, le Président Tshisekedi n’a malheureusement pas pu effectuer le déplacement de l’Ukraine et de la Russie où se tient le sommet Russie-Afrique. Il se fait représenter par son Vice-Premier ministre de la Défense, M. Jean-Pierre Bemba», a-t-elle annoncé.
Le deuxième sommet Russie-Afrique devrait examiner quatre déclarations et un plan d’action triennal. Plusieurs chefs d’État africains y sont attendus. Les propositions porteront sur le renforcement de la coopération entre la Russie et les États africains dans les domaines de la politique, de la sécurité, du commerce, de la science, de l’informatique, de l’aide humanitaire, de l’éducation, de la culture, des sports, de la jeunesse et de l’environnement.
Selon la présidence sud-africaine, les déclarations visent également à renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme, la prévention d’une course aux armements dans l’espace et la sécurité de l’information.
Les événements parallèles programmés comprendront une exposition pour présenter les opportunités d’investissement en Russie et en Afrique, un espace d’innovation pour démontrer les nouvelles technologies et une zone de développement commercial et de partenariat social pour la mise en réseau entre les chefs d’entreprises mondiales, les responsables gouvernementaux, les entreprises et les médias.
L’arrière-plan du sommet offrira également l’occasion aux chefs d’État africains qui font partie de la mission de paix des dirigeants africains de poursuivre les pourparlers avec le président Poutine sur les mesures de confiance qui créeront des conditions propices à une voie vers la paix entre la Russie et l’Ukraine.
Emma Muntu
*Des sources officielles renseignent que leurs échanges ont duré plus d’une heure. Cependant, rien n’a, cependant, filtré de cet entretien entre Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, et la Diplomate Lucy Tamlyn, Ambassadeur des Etats-Unis en RDC. Cette dernière était, pourtant, reçue en audience, hier mardi 25 juillet 2023, par son hôte, en son cabinet de travail. Doit-on imaginer l’affaire OkendeGate aurait-elle été au menu des discussions ?
« A l'issue de l’entretien qui à huis clos, la Cheffe de la mission diplomatique du pays de l'oncle Sam a décliné toute interview avec la presse », renseigne une source officielle, au sortir de la Diplomate américaine.
Néanmoins, il est prévisible que l’affaire Chérubin Okende, Opposant congolais assassiné dans des circonstances mystérieuses, soit l’objet de leur entretien. Pour rappel, c’est dans la matinée du jeudi 13 juillet que le corps sans vie du Porte-parole d’Ensemble pour la République, fut retrouvé gisant à bord de son véhiculé et criblé des balles.
Dans leur réplique qui, doit-on souligner, remonte à une alerte lancée la veille de cet événement effroyable, le camp de Moïse Katumbi dénonce l’enlèvement d’un des leurs dans les installations de la Cour Constitutionnelle.
Ce dernier venu répondre, aux dernières nouvelles, à une invitation d’un des Juges de cette Haute juridiction sur la déclaration de son patrimoine au terme de ses fonctions de Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement au Gouvernement Sama Lukonde I.
Serait-ce, pour la Diplomate américaine, l’occasion de s’enquérir davantage sur les circonstances de cette disparition décriée, au jour même de la réplique, par les ténors de la Cour Constitutionnelle dans ses installations ?
Pour l’instant, nul ne le sait si ce ne sont que les parties prenantes à cet entretien à huis clos.
Expertise d’enquête
Dans le but de garantir l’indépendance de l’enquête sur l’ignoble assassinat de l’ancien Ministre des Transports, Voies et Communication, le Député national Chérubin Okende, le Gouvernement de la République démocratique du Congo a sollicité des Etats-Unis d’Amérique, de la Belgique, de la France et de l’Afrique du Sud, l’envoi des experts pour apporter leur expertise.
D’après une source diplomatique consultée par l’Agence congolaise de presse, c’est par le truchement du Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumière, Peter Kazadi, que le Gouvernement congolais a entrepris cette démarche.
La Pros.
Le siège de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa
*Les Députés provinciaux de Kinshasa perdent tout contrôle du sens du travail parlementaire. A travers une déclaration à la presse, le jeudi 20 juillet 2023, les Députés provinciaux de Kinshasa ont dénoncé ce qu'ils qualifient de manœuvre politico-tribale activée par Godé Mpoy, Président déchu de l'Assemblée provinciale, plaidant pour sa réhabilitation lui accordée, au final, par un verdict rendu par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Il y a lieu de rappeler que depuis son éviction de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, le Speaker de l'Assemblée provinciale a introduit deux recours judicaires, tant devant la Cour d'appel de Kinshasa que devant la Cour constitutionnelle.
Il est étonnant de constater que les Députés provinciaux ignorent superbement qu'une personne victime d'une décision qu'elle estime injuste à ses yeux a le droit de former un recours devant une autre instance, même judicaire, pour faire valoir ses prétentions. Doit-on rappeler à ces Députés-là que le droit au recours est un droit constitutionnellement garanti ?
En faisant une telle déclaration et en mettant en avant le pouvoir judiciaire, avec un ton qui s'apparente à une incrimination dudit pouvoir sur la réhabilitation du président déchu de l'Assemblée provinciale, est-ce un chantage ou une intimidation contre le troisième pouvoir constitué de la République ?
Selon la Constitution de la République, le pouvoir judiciaire est indépendant et ne peut recevoir d’injonctions, ni du pouvoir législatif, ni du pouvoir exécutif.
En d'autres termes, le pouvoir judicaire est exempt à toute influence qui peut même s'exprimer au travers d’une déclaration politique aux allures de pression politique.
D’où alors provient l'idée de faire une déclaration politique avec une forte dose de chantage contre le pouvoir judiciaire ? En effet, dans leur déclaration, les Députés provinciaux semblent mettre en avant que le fait de que, réhabiliter Godé Mpoy aura des conséquences néfastes.
De quelles conséquences néfastes ont-ils voulu faire au moment où la justice est déjà saisie, n'est-ce pas là un chantage sans précédent et une menace à peine voilée contre le pouvoir judiciaire ?
Si eux, qui sont du pouvoir législatif, estiment avoir correctement fait leur travail, il sied qu'ils laissent aussi à un autre pouvoir le droit de procéder au contrôle de l'œuvre des députés provinciaux. Il s'agit là d'une manœuvre démocratique constitutionnellement organisée.
Faut-il encore rappeler aux honorables députés provinciaux que dans une démocratie moderne, tous les actes du pouvoir tant exécutif que législatif sont censés passer par le filtre de contrôle de validité, à la lumière de la Constitution qui limite les pouvoirs des dirigeants, consacre la séparation des pouvoirs et reconnait les droites libertés publiques aux citoyens ?
Enfin, les députés provinciaux de manière peu hasardeuse accusent Godé Mpoyi de tirer la fibre politico-tribale. Ce qui est très grave. Ont-ils l'intention d'opposer les tribus dans la ville de Kinshasa ? De quelle tribu font-t-ils allusion ? Veulent-ils opposer les forces politiques à l'approche des élections ? Ils pensent à quelle force politique ?
Dans tous les cas, à la veille des élections dans notre pays, nous connaissons ce que les messages de haine peuvent avoir comme conséquence dans l'opinion, surtout s'il provient des acteurs politiques, de surcroit des institutions. La ville de Kinshasa étant une ville cosmopolite, il est très dangereux de faire des déclarations incendiaires aux conséquences incalculables pour une ville avec une forte concentration de la population.
De même, il est dangereux d'exposer les institutions en mettant en avant les appartenances tribales de ses acteurs. Quel intérêt ont-ils de mettre en évidence les appartenances tribales des acteurs tant du pouvoir exécutif que du pouvoir judicaire ? Ont-ils l'intention de saper les efforts du Chef de l'Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI qui combat ces telles pratiques et qui est aussi membre d'une certaine tribu et d'une famille politique bien identifiée ?
Les Députés Provinciaux de Kinshasa sont-ils prêts à assumer les conséquences, en cas de dérapage du fait d'une telle déclaration ?
S'ils estiment avoir agi en âme et conscience pour déchoir le président Godé Mpoy, pourquoi ne pas attendre l'issue des procédures judiciaires et rester tranquilles ? Se reprochent-ils de quelque chose ? Ont-ils des comptes à rendre à quelqu'un au point de faire des déclarations politiques ? Est-ce le travail d'un député de faire une déclaration politique, aux apparences d'une attaque ciblée, après avoir agi dans les limites de son pouvoir ?
Autant des questions qui laissent voir que les Députés Provinciaux de la Ville de Kinshasa sont en train de se plaindre et de perdre tout contrôle du sens du travail parlementaire. S'accusent-ils, eux-mêmes, devant l’opinion ?
BML/CP