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CENI : Clôture de l'atelier des thématiques des contentieux de candidatures

*Le Premier Vice-Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu ILANGA LEMBOW, accompagné de deux membres de la plénière, Me Fabien BOKO et Mme Adine D'or OMOKOKO, a clôturé à Venus village (Bibwa) à N’Sele, les travaux consacrés à la rédaction des thématiques relatives aux contentieux de candidatures.

CENI : Clôture de l'atelier des thématiques des contentieux de candidatures
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Dépréciation du Franc Congolais : quelles leçons tirer du dernier épisode ? (Tribune du Professeur Daniel Mukoko Samba)

Le 27 juillet 2019, le dollar américain valait 1 615,4 CDF. Le 24 juillet 2023, le même dollar s’est échangé à 2 476 CDF. Sur les cinq dernières années, la monnaie nationale a donc perdu 34,75% de sa valeur par rapport à la devise américaine. Sur la Figure 1, on peut bien voir le renchérissement du dollar américain en CDF, avec deux périodes caractéristiques, la première allant de juillet 2019 à juillet 2020 et la deuxième, d’août 2022 à fin juillet 2023, avec une forte accélération à partir de janvier 2023.

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La phase actuelle de dépréciation accélérée est mieux illustrée dans la Figure 2. La monnaie nationale s’est dépréciée de 16,6% entre le 3 mai et le 24 juillet 2023.

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Cette évolution contraste avec la bonne tenue des réserves officielles de change qui se sont substantiellement accrues depuis la mise en œuvre du programme macroéconomique soutenu par le FMI (Figure 3).

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Les réserves de change représentent désormais entre 9 et 10 semaines d’importations, un niveau record sur les quarante dernières années. Une telle évolution négative de la valeur extérieure de la monnaie nationale ne peut être que le résultat de chocs.
Dans le cas précis, il s’agit de chocs à la fois externes et internes. Chocs externes Comme la plupart des économies du monde, la RDC a subi le double choc de l’appréciation du dollar américain et du choc des termes de l’échange.
Le dollar américain a entamé, à partir de mai 2022, sa plus forte ascension sur toutes les autres monnaies du monde, soit un taux moyen d’appréciation de 12% sur toute l’année (Figure 4).

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Le renchérissement du dollar est consécutif à deux événements :
i) la politique monétaire agressive de la banque centrale américaine qui avait relevé ses taux directeurs avant toutes les autres banques centrales pour contrer l’inflation galopante aux Etats-Unis ;
ii) et le statut de monnaie-refuge dont le dollar jouit depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le relèvement des taux de la Federal Reserve Bank a créé un différentiel des taux d’intérêt en faveur des places américaines.
Au même moment, le réflexe de prudence pousse les investisseurs à préférer les actifs libellés en dollar américain. La demande additionnelle de la devise américaine qui en résulte explique l’appréciation du dollar.

L’appréciation du dollar affecte toute l’économie mondiale. Plus particulièrement, elle a un lien direct avec l’inflation dans les pays dépendant des importations, ce qui est le cas de la RDC pour les produits pétroliers et les produits alimentaires. Selon certaines estimations, lorsque le dollar s’apprécie de 10%, il en découle 1% d’inflation supplémentaire dans les pays importateurs de biens facturés en dollars.
Après avoir atteint la parité avec l’euro (1$=1€), le dollar a certes entamé une phase descendante depuis fin 2022 mais, à cause du décalage dans la transmission du choc de l’année dernière, cet effet se fait encore sentir dans l’économie congolaise. Le choc des termes de l’échange L’invasion russe de l’Ukraine a entraîné l’augmentation des prix du pétrole et des céréales, alors même que l’incertitude causée par la guerre et la mollesse de la reprise dans les grandes économies (notamment la Chine) a causé la chute des prix des métaux (Figure 5).

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Ces deux phénomènes combinés se sont traduits par la détérioration des termes de l’échange. Pour l’économie congolaise, la détérioration des termes de l’échange se traduit par une demande accrue des devises étrangères pour faire face aux importations plus onéreuses, alors que les rentrées des devises étrangères subissent le contrecoup de la baisse des cours du cuivre et du cobalt.

Chocs internes Sur le plan interne, les défis sécuritaires et humanitaires ont fait accroître le niveau des dépenses exceptionnelles qui ont représenté 14% de l’ensemble des dépenses de l’exercice en cours à fin mai 2023. La non stérilisation des liquidités générées par ces dépenses intempestives a fait exploser les avoirs excédentaires des banques commerciales (c’est-à-dire la différence entre les comptes courants des banques et les avoirs mis en réserve obligatoire auprès de la banque centrale).
La Figure 6montre les deux périodes (août 2022 et mars 2023) pendant lesquelles les avoirs excédentaires ont atteint près de 1% du PIB, ce qui se traduit par une augmentation de la monnaie-banque centrale (la base monétaire) qui à son tour exerce des pressions sur le taux de change.

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On peut voir sur la Figure 7 que le marché des changes est resté demandeur (les achats sont supérieurs aux ventes) sur toute la période. Tant que cette situation va perdurer, les seules interventions de la BCC sur le marché des changes ne suffiront pas pour stabiliser le marché.

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Toutes ces évolutions ont eu pour résultat l’accélération de la hausse des prix intérieurs. En glissement annuel, le taux d’inflation a atteint 13,1% en décembre 2022 et 16,9% en mars 2023, alors que la cible fin période est de 12,3%. Les produits dont les prix ont le plus augmenté sont les biens alimentaires, les articles d’habillement, le logement, l’eau et l’énergie, et les transports.
L’alerte du Fonds Monétaire International A la fin du premier trimestre 2023, le FMI avait alerté les pays d’Afrique subsaharienne sur les risques des perturbations des taux de change. Dans sa note d’analyse d’avril, le FMI rappelait que la plupart des monnaies s’étant affaiblies en 2022 par rapport au dollar américain qui est la monnaie de facturation des importations et de la dette extérieure, les pays d’Afrique subsaharienne allaient vivre des pressions sur leurs taux de change.
Notant qu’il serait difficile pour les pays africains de résister à ces pressions, le FMI recommandait de ne pas se limiter aux interventions des banques centrales, mais plutôt d’ajuster les politiques macroéconomiques en tenant compte de la nature des chocs affectant l’économie, de caractéristiques spécifiques au pays, de la position fiscale, et du niveau et de la composition de la dette publique.
Le Cadre d’Action Intégré offre un menu de politiques avec lequel le FMI entend assister les pays africains qui doivent naviguer dans les étroites marges de manœuvre que leur laisse un environnement économique global de plus en plus incertain. Ce cadre recommande quatre priorités aux pays d’Afrique subsaharienne :
1) La lutte contre l’insécurité alimentaire ;
2) L’adaptation aux politiques monétaires restrictives dans les pays développés4 ;
3) La consolidation des finances publiques pour tenir compte du durcissement des conditions de financement ;
4) et la préservation des chances d’une croissance économique durable. Dans ce menu, la RDC apparaît comme un pays qui doit accorder une importance ultime à la sécurité alimentaire car le pays est l’un des plus affectés au monde par ce fléau.
Les biens alimentaires réagissent de manière très élastique aux perturbations du taux de change. Sur les autres piliers, dans le cadre des revues du programme macroéconomique en cours, le FMI a régulièrement conseillé au gouvernement congolais :
- De procéder avec prudence au resserrement monétaire, l’objectif devant être de garder les taux d’intérêt réels sur les titres BCC positifs de manière à faciliter l’absorption des liquidités excédentaires des banques en CDF et ainsi réduire les pressions sur le taux de change.
Le FMI estime que la gestion de la liquidité par le volume et les conditions de rémunération des bons BCC, associée à la politique des réserves obligatoires et à l’accumulation des réserves de change, doit primer sur les interventions de la BCC sur le marché de change.
- De poursuivre une politique budgétaire prudente afin de maintenir le déficit budgétaire intérieur à moins de 1% du PIB (poursuite des efforts de mobilisation des recettes, amélioration de la qualité de la dépense publique de manière à ne pas préjudicier les dépenses d’investissement public et à disposer de marges de manœuvre pour assister les populations défavorisées tout en faisant face aux dépenses sécuritaires)
Le rappel de ces éléments est important parce qu’il permet de comprendre l’attitude des autorités pendant les semaines au cours desquelles les Congolais ont exigé de l’action de leur part pour arrêter la chute du franc congolais. Pour la BCC qui est consciente de sa faible capacité d’intervention et de difficultés d’achat des devises, l’accumulation des réserves domine l’intervention sur le marché des changes.
Il faut d’ailleurs souligner que lors de la quatrième revue du programme, la BCC qui n’avait pas atteint le critère de réalisation quantitatif relatif au plancher sur les variations des réserves internationales nettes de la BCC à fin mars 2023 (contre une cible de 100 millions US$, la réalisation a été de -324 millions US$) a sollicité la révision à la baisse de la cible à fin juin, de 430 à 250 millions US$.
En même temps, la banque centrale a été moins agressive dans sa politique de taux d’intérêt (le taux directeur a été progressivement augmenté, de 7,5 à 8,25% en novembre 2022, de 8,25 à 9% le 22 mars, puis de 9 à 11% le 19 juin 2023).
On peut lire dans le document de la quatrième revue : « La BCC s’est engagée à de nouvelles hausses de son taux directeur et à utiliser des instruments quantitatifs pour gérer la liquidité. Cette approche, conjointement avec des effets de base favorables, devrait ramener l’inflation à l’objectif de 7% d’ici à fin 2024, en l’absence de chocs. ».
Pendant la même période, le gouvernement n’a procédé ni à la révision du budget 2023 pour l’adapter aux conditions réelles d’exécution, ni à mettre en œuvre un véritable plan d’assainissement des dépenses pour tenir compte de l’évolution des recettes (excepté la mesure de suspension du paiement de la dette intérieure prise début février 2023).
Le manque de coordination entre le Trésor et la BCC a laissé éclater les pressions qui ont conduit à la dépréciation accélérée de la monnaie nationale entre juin et juillet 2023. Ce manque de coordination qui n’a pas pu trouver solution au niveau du Premier ministre a nécessité l’intervention du Président de la République qui a convoqué une réunion extraordinaire le 17 juillet 2023, réunion à l’issue de laquelle les mesures suivantes ont été prises :
1) La poursuite, par la Banque Centrale du Congo, des interventions sur le marché de change et la prise par elle de toute autre mesure de politique monétaire requise, notamment en rapport avec le coefficient de réserves obligatoires ;
2) La consolidation de la gestion rigoureuse des finances publiques, en exécutant prioritairement les dépenses publiques essentielles et en réduisant l’effet d’éviction des dépenses exécutées par la procédure d’urgence ;
3) L’interdiction du paiement des dépenses publiques en espèces aux guichets de la Banque Centrale du Congo ;
4) L’encadrement, par le secteur bancaire, des opérations de change effectuées par les bureaux de change, lesquelles opérations doivent être compatibles avec leur capacité réelle ;
5) Le renforcement des mesures de rapatriement de devises et la concertation entre la Banque Centrale du Congo et les opérateurs du secteur minier pour le rachat éventuel d’une quotité de devises ainsi rapatriées ;
6) La retenue immédiate et à la source, par le Trésor Public, de la TVA pour les fournisseurs et prestataires de l’État lors des paiements de leurs factures ;
7) L’encadrement de la taxation d’office des entreprises n’ayant pas fait leurs déclarations fiscales par le Ministre des Finances assisté par l’Inspection Générale des Finances ;
8) et Le paiement de tous les impôts, taxes, redevances et droits dus à l’Etat en Franc Congolais.
Ces mesures peuvent être regroupées en trois catégories :
i) les mesures monétaires classiques qui sont du ressort de la BCC ;
ii) les mesures visant à accroître les recettes publiques et pour lesquelles l’intervention de l’Inspection Générale des Finances a été sollicitée et celles visant à améliorer la qualité des dépenses publiques ;
iii) et les mesures visant à lutter contre les pratiques spéculatives qui sont supposées exacerber la dépréciation du franc. Que peut-on attendre de ces mesures ?
Certes, le 20 juillet 2023, la BCC est intervenue à concurrence de 150 millions US$, un niveau trois fois supérieur à celui de sa précédente intervention au mois de juin. La réaction du marché a été quasi immédiate, mais il est invraisemblable que la BCC maintienne longtemps ce niveau d’intervention. Il n’en résulterait que des difficultés supplémentaires pour réaliser les objectifs lui assignés dans le programme appuyé par le FMI.
Le plus urgent me semble être le rétablissement d’une coordination plus étroite entre les deux pans budgétaire et monétaire de la politique macroéconomique. C’est les dépenses budgétaires accélérées qui ont créé les pics de réserves excédentaires que la banque centrale n’a pas pu éponger. Ainsi, par exemple, en janvier 2023, la BCC n’a pu émettre des bons qu’à concurrence de 14% du niveau des liquidités excédentaires sur le marché. Par ailleurs, le solde négatif du budget en devises du Trésor (Figure 8) est une preuve supplémentaire de cette faible coordination.

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Quelles leçons tirer ? Pour l’opinion, et ce n’est que justice, le taux du dollar en CDF doit baisser. Mais, le plus important, c’est d’y arriver en s’attaquant aux vraies causes et en procédant de la manière la plus judicieuse sans que les arbitrages politiques ne poussent à des mesures de court terme qui mettront à mal la poursuite du programme macroéconomique.
Le plus difficile, en cette période où le Trésor va devoir faire face à de pressantes sollicitations par la CENI et l’armée, est de maintenir une gestion plus prudente des dépenses sans sacrifier les transferts aux provinces et les investissements publics. Sur la base des éléments présentés dans cette note, les leçons suivantes peuvent être tirées.
Leçon 1.- Pour une économie comme la nôtre aussi vulnérables aux chocs des prix extérieurs, il faut toujours anticiper en tenant compte de l’évolution de l’économie mondiale.
A ce sujet, il faut rappeler que le Cadre d’action intégré du FMI suggère aux pays sous-développés qui pratiquent un régime de change flexible de laisser la monnaie nationale se déprécier en cas de choc exogène afin d’absorber les chocs et de susciter la substitution des biens importés par des biens locaux. Cet argument est théoriquement correct mais il est difficilement défendable dans une économie où les pressions sur le taux de change se traduisent immanquablement par l’augmentation des prix des denrées les plus indispensables pour la majorité des ménages.
Dans le cas d’espèce, je voudrais suggérer que les experts congolais ne se limitent pas à observer les cours des matières brutes (cuivre et cobalt), mais qu’ils simulent l’effet de ces évolutions sur le cours de change et sur les termes de l’échange.
Leçon2.- Une meilleure coordination entre la politique budgétaire et la politique
Le cadre pour cet exercice existe. Il s’agit du Comité de Conjoncture Économique présidé par le Premier ministre. Si cette réunion hebdomadaire est préparée avec minutie avec des cibles des politiques bien précises, elle peut produire de bons résultats. La réunion devrait, entre autres choses, examiner régulièrement le niveau et la composition du budget en devises du Trésor, le stock et les conditions de rémunération des bons BCC, le financement du déficit budgétaire courant, l’affectation des recettes exceptionnelles.
Leçon 3- Nécessité d’un vrai programme d’assainissement budgétaire.
Même si la période pré-électorale ne se prête pas bien à des décisions budgétaires courageuses, il faut bien que cette question de la qualité de la dépense soit traitée de manière plus efficace.
Dans tous les cas, des actions vigoureuses sont nécessaires sur les dépenses de fonctionnement des institutions (10% des dépenses à fin mai 2023) et des rémunérations. En ce qui concerne les rémunérations, dans l’immédiat, il est possible de normaliser les rémunérations des agents des établissements publics qui dépendent quasi totalement du Trésor, le report de la budgétisation des rémunérations et des frais de fonctionnement des établissements publics créés en cours d’exercice budgétaire, la rationalisation des primes des agents de la fonction publique, la rationalisation des missions de service.
Leçon 4- Optimiser la gestion de la trésorerie de l’Etat.
Il s’agit d’améliorer les prévisions des recettes et des dépenses et ceci passe par le renforcement de la fonction de pilotage de cet exercice hautement technique.
C’est la raison d’être de la nouvelle Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), un service public placé sous l'autorité directe du Ministre des Finances avec pour missions d’assurer l'exécution des dépenses et de suivre les recettes recouvrées par les administrations financières, de définir la politique financière de l'Etat à travers la gestion de la trésorerie et le suivi de l'endettement du pouvoir central, des provinces, des Entités Territoriales Décentralisées et des organismes auxiliaires, et d’assurer la réglementation, la tenue et la centralisation de la comptabilité et des flux financiers du pouvoir central, des provinces et Entités Territoriales Décentralisées ainsi que des organismes auxiliaires.
Les animateurs de ce service public ayant été nommés par le Président de la République, il est urgent que la DGTCP assure pleinement ses missions, ce qui permettrait enfin de mettre en œuvre l’une des réforme s les plus attendues, le Compte Unique du Trésor (CUT).
La DGTCP et la Direction Générale des Politiques et Programmation Budgétaire (DGPPB) au sein du ministère du Budget sont destinés à devenir les fleurons d’une gestion plus technocratique de l’Etat congolais. Ce n’est que grâce à une gestion technocratique que l’on pourra insuffler dans la gestion de la trésorerie les principes de précaution, d’anticipation, et de rigueur.
La gestion des finances de l’Etat exige aujourd’hui, plus que jamais, une vraie professionnalisation de la gestion de la trésorerie.

Dépréciation du Franc Congolais : quelles leçons tirer du dernier épisode ? (Tribune du Professeur Daniel Mukoko Samba)
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Kim Jong un et la génération des vainqueurs


La Guerre de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans, NDLR) a duré 1.129 jours (dimanche 25/06/1950 04:00 - lundi 27/07/1953 10:00) en laissant d’innombrables douleurs et cicatrices. C’est un conflit le plus acharné du monde depuis la fin de la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale jusqu’ici. On ne sait combien d’hommes avaient disparu pour la Victoire.
Ces derniers de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) avaient;
- mené une vie authentique après la Libération de l’occupation militaire du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
- consacré chaque journée de travail pour la prospérité de leur Pays nouveau
- éprouvé une vie digne d’un être humain, même inimaginable dans leur rêve, pendant 5 ans dans leur Pays libéré par le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) après 20 ans de la Résistance armée.
La vie de cette période-là qu’ils avaient vécue, en tant que maîtres de la terre, des usines et du Pays, servait d’une bonne occasion permettant, à tout le Peuple, de ressentir, vivement, la valeur de la Patrie. Ne pouvant se priver de ce bonheur dont ils jouissaient pendant ces 5 ans, ni laisser leur postérité se réduire en esclavage, ils se sont engagés, sans hésitation, dans la défense de la Patrie, alors que les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) ont déclenché la guerre d’agression contre la RPDC, et se battaient contre l’ennemi au prix de leur sang.
Plus de 25.000 jours écoulés sur le sol de la RPDC que les aînés de la Révolution coréenne avaient défendue au prix de leur vie valent les 5 ans qu’ils avaient gardé dans leur for intérieur.
1. Les cadeaux à l’adresse des Vétérans de Guerre
KIM JONG UN respecte et privilégie la génération des vainqueurs, 1er défenseur de la RPDC, comme le vétéran adoré de la Révolution ayant apporté une contribution mémorable au nom de la Patrie et de la postérité, comme le bienfaiteur et le maître authentique, digne d’être loué et d’exemplaire à suivre par les générations suivantes.
Il vient d’envoyer ses cadeaux significatifs à tous les Vétérans de Guerre du Pays; les cadeaux empreints de son affection leur ont été remis au lendemain (28/07/2023) du 70ème anniversaire de la grande Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie.
Fort touchés des bienfaits de ce grand Homme, les Vétérans lui ont adressé leurs vifs remerciements.
2. Les recommandations de la génération des vainqueurs
Le 27 juillet 2022, KIM JONG UN a honoré de sa présence les festivités du 69ème anniversaire de la grande Victoire pour dire à cette occasion-là: Un temps long de 25.203 jours s’est passé à partir du jour de la naissance du prodige séculaire, mais nous éprouvons un enthousiasme et une fierté sans bornes comme il en a été tous les ans, comme si la Victoire, source de joie et de gloire, était d’hier.
Comme la génération des vainqueurs n’oublie pas la valeur du sol défendu au pris du sang, la valeur de cette Victoire, elle recommande à la postérité : Vous devez défendre la Patrie jusqu’au bout et perpétuer les traditions de la Victoire.

Kim Jong un et la génération des vainqueurs
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IXès Jeux de la Francophonie , RDC : Félix Tshisekedi salue la solidarité des pays francophones face à l’agression rwandaise !

IXès Jeux de la Francophonie , RDC : Félix Tshisekedi salue la solidarité des pays francophones face à l’agression rwandaise !



*Les mots ont été pensés et placés au moment « pile » où Kinshasa, l’une des plus grandes villes francophones au monde, abrite les IXès Jeux de la Francophonie, depuis le vendredi 28 juillet 2023, et héberge une série de délégations en provenance de plusieurs pays francophones sur son territoire. Serein lors de sa prise de parole, dans un Stade de Martyrs plein comme un œuf, le Chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi, a salué la solidarité manifestée par les pays francophones à l’égard de l’agression rwandaise, sous couvert du M23, dans la partie Est de la RD. Congo. « Ces neuvièmes Jeux, sont aussi un symbole fort, en ce qu’ils représentent la solidarité des francophones avec les Congolais, victimes d’une agression injuste à l’Est de notre pays et du pillage massif de nos richesses naturelles par des groupes armés et terroristes de tous bords, avec l’appui des pays voisins », disait-t-il, à cette occasion, devant son homologue Togolais Faure Gnassingbé, des Chefs des Gouvernements d’autres pays, de l’Administratrice Adjointe de l’OIF, Mme Caroline St-Hilaire ainsi que de tant d’autres officiels issus aussi bien des pays francophones que des institutions congolaises.
ALLOCUTION D’OUVERTURE DES IXès JEUX DE LA FRANCOPHONIE PAR SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
(Kinshasa, le 28 juillet 2023)
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Messieurs les Premiers Ministres ;
Madame la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, O.I.F, ici représentée ;
Mesdames et Messieurs les Ministres et Vice-Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Chefs des délégations ;
Mesdames et Messieurs les participants aux IXès Jeux de la Francophonie ;
Chers Jeunes Francophones ;
Distingués Invités, à vos titres et qualités respectifs ;
Au nom du Peuple congolais et au mien propre, je vous salue chaleureusement et vous souhaite la bienvenue à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Mesdames et Messieurs,
Chers Jeunes francophones,
Nous ouvrons, ce vendredi 28 juillet 2023, les 9èmes Jeux de la Francophonie ; évènement qui nous donne encore une fois l’occasion de célébrer cette belle communauté qui nous réunit, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, grâce à la langue française que nous avons en commun ! Aujourd’hui, le Peuple congolais et moi-même sommes fiers et heureux d’accueillir les francophones venus des quatre coins du monde pour célébrer l’amitié, la solidarité et la complémentarité entre les peuples dans la diversité culturelle.
Pour nous Congolais, cette neuvième édition des Jeux de la Francophonie est pleine de symboles forts. D’abord, ces Jeux représentent le symbole, pour les Congolaises et congolais, de la réalité et de la vitalité de la Famille francophone universelle. A travers ces jeux, mes compatriotes, de même que les francophones dans leur acception la plus large, peuvent palper cette réalité et ainsi renforcer leur participation active à la vie de la Francophonie. Symbole fort, ensuite, de notre vouloir vivre collectif et de notre détermination partagée de le léguer aux générations futures pour pérenniser l’œuvre prophétique des pères fondateurs de la Francophonie, j’ai cité, Léopold Sédar Senghor, ancien Président de la République du Sénégal, Diori Amani, ancien Président du Niger, Habib Bourguiba, ancien Président de la Tunisie et le Prince Norodom Sihanouk, ancien Président du Cambodge, visionnaires émérites à qui nous ne cesserons jamais de rendre un vibrant hommage.
En effet, il n’y a pas meilleure assurance-vie pour la Francophonie que l’implication de la jeunesse que nous avons le devoir de préparer à la reprise et à l’entretien du flambeau allumé non seulement, par l’usage châtié de la langue française, mais aussi par les interactions multiples notamment dans les activités sportives et culturelles, vecteurs de l’amitié entre les peuples ainsi que des valeurs cardinales de la Francophonie dont : la démocratie, les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, l’égalité entre hommes et femmes, la diversité culturelle et la solidarité.
Ces neuvièmes Jeux, sont aussi un symbole fort, en ce qu’ils représentent la solidarité des francophones avec les Congolais, victimes d’une agression injuste à l’Est de notre pays et du pillage massif de nos richesses naturelles par des groupes armés et terroristes de tous bords, avec l’appui de pays voisins. Nous exprimons nos remerciements les plus sincères aux pays membres de la Francophonie qui ont bien voulu envoyer leurs athlètes et artistes à prendre part à ces Jeux, acte qui se veut le témoin pour le Peuple congolais, liens entre eux ; mais aussi la possibilité de faire, pendant 10 jours, l’apprentissage de la vie en commun dans la diversité culturelle, exercice qui exige sportivité, c’est-à-dire respect de l’identité d’un chacun, tolérance mutuelle et complémentarité.
Mon vœu le plus ardent est que cette période que nous allons passer ensemble soit mise à profit par nos hôtes pour découvrir les talents de nos athlètes et la richesse du patrimoine culturel congolais avec ses écrivains, ses peintres, ses sculpteurs, ses stylistes, ses artistes musiciens, ses danseurs traditionnels, ses artistes musiciens, ses danseurs traditionnels, son art culinaire et autres produits du génie congolais qui font la beauté de la ville de Kinshasa, vitrine de la République Démocratique du Congo et véritable carrefour de notre diversité culturelle avec nos 450 tribus.
A tous les compétiteurs, Je sais que vous vous êtes bien préparés et que vous nourrissez, chacun d’entre vous, l’ambition légitime de remporter la victoire finale dans votre discipline de prédilection.
Toutefois, je vous rappelle que les Jeux de la Francophonie ne se veulent pas qu’une simple compétition où seule la victoire transcende ; mais plutôt, une grande fête, celle de l’excellence et de l’amitié entre les Peuples et les pays membres. Je vous exhorte donc à la sportivité, à la convivialité, au respect des règles de l’art et à une compétition loyale.
Je déclare ainsi ouverts, les neuvièmes Jeux de la Francophonie.
Bonne chance à tous. Que les meilleurs gagnent.
Vive la Francophonie
Vive l’amitié entre les Peuples de la Communauté francophone universelle.

IXès Jeux de la Francophonie , RDC : Félix Tshisekedi salue la solidarité des pays francophones face à l’agression rwandaise !
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Spectacle de célébration : Kim Jong Un assiste au spectacle avec les missions d’amitié en visite à Pyongyang

A zéro heure du 27 juillet s’est jouée une représentation de célébration en ajoutant à l’allégresse et à l’émotion des gens célébrant comme grandes festivités de la gloire et de la continuation dignes d’être inscrites dans l’histoire de la patrie le 70e anniversaire de la Victoire qui brille comme un symbole de l’héroïsme et de la justice marquant le haut sommet de la victoire sur le trajet de développement de la République populaire démocratique de Corée digne de respect.

Spectacle de célébration : Kim Jong Un assiste au spectacle avec les missions d’amitié en visite à Pyongyang
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Kim Jong Un visite l’Exposition d’armes et d’équipements

A l’occasion du 70e anniversaire de la victoire dans la guerre de Libération de la patrie se déroule l’« Exposition d’armes et d’équipements-2023 » sous les auspices du ministère de la Défense nationale de la RPDC.
Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a visité le 26 juillet l’exposition susmentionnée avec Sergei Shoigu, ministre de la Défense de la Fédération de Russie, et les membres de la délégation militaire.
A son arrivée à l’exposition, Kang Sun Nam, ministre de la Défense nationale de la RPDC, lui a présenté un rapport d’accueil.
Y ont été présents des cadres du Parti et du gouvernement dont Kim Tok Hun, Jo Yong Won, Choe Ryong Hae et Ri Pyong Chol, membres du Présidium du Bureau politique du Comité central du Parti du travail de Corée, des commandants du ministère de la Défense nationale, ceux militaires et politiques des grandes unités interarmes et des unités interarmes de l’Armée populaire de Corée.

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Kim Jong Un a exprimé une fois de plus sa reconnaissance à Sergei Shoigu et à sa suite d’avoir visité Pyongyang avec une amitié militante et un sentiment de fraternité pour féliciter les grands événements de notre Etat et de notre peuple.
De son côté, Sergei Shoigu lui a adressé ses remerciements d’avoir porté sa profonde attention au programme de leur séjour malgré ses multiples occupations et d’avoir réservé un accueil chaleureux en leur offrant des occasions significatives.
Kim Jong Un et Sergei Shoigu ont examiné les nouveaux modèles d’armes et d’équipements.

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Kim Jong Un lui a présenté des équipements techniques et matériel de combat étudiés et développés suivant le programme du développement de la défense nationale défini par le VIIIe Congrès du PTC et dont se dispose récemment l’APC, et a causé avec lui de la tendance et des stratégies du développement d’armes à l’échelle mondiale.
Il a exprimé ses vues sur des questions importantes d’intérêt commun dans la lutte menée pour sauvegarder la souveraineté et les intérêts au développement des deux pays face au dictat et à l’arbitraire des impérialistes et réaliser la justice internationale et la paix.
Il a exprimé encore une fois sa certitude que l’armée et le peuple russes remporteront de grands succès dans leurs efforts donnés pour édifier un Etat puissant.

Kim Jong Un visite l’Exposition d’armes et d’équipements
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L’Afrique courtisée par tout le monde : Vladimir Poutine promet de livrer gratuitement les céréales aux pays africains

L’Afrique est la plus belle fille que le monde entier veut courtiser. De cette guerre entre les grandes puissances, elle se trouve au centre de tous les enjeux. Certains pays n’ont pas hésité de basculer dans le giron russe en proie au conflit avec l’Ukraine. Les occidentaux ont fait le choix de soutenir Kiev dans cette crise contre Moscou en lui livrant armes et munitions en plus de son soutien financier.
C’est là que l’Afrique vient jouer sa partition. Elle est désormais hôte de tous les rendez-vous en l’occurrence : Chine-Afrique, France-Afrique, Usa –Afrique… et tout dernièrement Russie-Afrique qui s’est ouvert jeudi 26 juillet à Saint-Pétersbourg. 17 chefs d’Etat africains ont répondu présents à côté d’une quarantaine de chefs de délégation. Au total 49 délégations prennent part à ce deuxième sommet Russie-Afrique après la rencontre de 2019. Le Kremlin aura gagné son pari de faire déplacer autant d’Africains. De plus en plus, l’image de paria que les Occidentaux exhibent de Vladimir Poutine, semble remise en cause.
Dans son discours d’ouverture, Poutine a fait une promesse surprenante en dissipant l’inquiétude des pays africains sur leur approvisionnement en céréales après l’abandon par Moscou d’un accord qui permettait l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes par la mer Noire. La Russie, dans cette initiative, a commencé par privilégier le premier cercle de ses alliés.
«Dans les mois qui viennent, nous serons en mesure d’assurer des livraisons gratuites de 25.000 à 50.000 tonnes de céréales au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée», a assuré Poutine.
Pour rappel, en juillet 2022, un accord avait été conclu à Istanbul entre Kiev et Moscou pour permettre l’exportation, aussi bien vers l’Afrique que d’autres destinations, des produits céréaliers ukrainiens par la mer Noire. Et ce, en dépit du fait que les ports de l’Ukraine sont bloqués par la Russie.
En un an, cet accord, renouvelé à deux reprises avant son expiration la semaine dernière, avait permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie.
Moscou a refusé de prolonger à nouveau cet accord. A l’en croire, les livraisons de céréales aux pays pauvres ont été insuffisantes. Moscou a également déploré des entraves à ses propres exportations des produits agricoles et d’engrais, non sans « rassurer sur le fait que notre pays est capable de remplacer les céréales ukrainiennes sur une base commerciale et sans frais, d’autant que nous attendons une autre récolte record cette année ».
Et le chef de Kremlin de rassurer : « Nonobstant les sanctions, la Russie poursuivra ses efforts énergiques pour assurer la distribution de céréales, de produits alimentaires, d’engrais et d’autres biens vers l’Afrique […] le réseau des ambassades russes et des missions commerciales en Afrique sera élargi ». Ce sommet Russie-Afrique devra se clôturer vendredi 28 juillet sur une note de satisfaction des délégués africains à l’égard de leur hôte.
Emma Muntu

 

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