Dans un communiqué publié le 15 janvier dernier, le Président de l’Assemblée nationale de la législature passée, l’Honorable Christophe Mboso N’kodia, invite tous les députés provisoirement élus à prendre part à l’ouverture de la session extraordinaire de la nouvelle législature, qui se tiendra au Palais du peuple, le 29 janvier prochain.
Cette séance plénière sera conduite par le Secrétaire Général de l'Assemblée nationale, conformément au règlement intérieur de la chambre basse du parlement.
«Conformément aux dispositions de l’article 114 de la Constitution de notre pays, le Bureau de l’Assemblée Nationale invite tous les Députés nationaux proclamés provisoirement élus, le dimanche 14 janvier 2024, par la commission électorale national indépendante (CENI), à prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028 qui aura lieu au Palais du Peuple, le lundi 29 janvier 2024 à 13 heures précises, sous la présidence du Secrétaire général de l’Assemblée nationale », peut-on lire dans le communiqué de cette institution.
Dans ce communiqué, le speaker de l’Assemblée nationale demande aux autorités tant civiles, militaires que policières de leur faire bénéficier de toutes les facilités nécessaires afin de rejoindre Kinshasa dans les meilleurs délais ».
Il sied de noter que l’article 114 de la Constitution stipule que chaque Chambre du Parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la Commission électorale nationale indépendante en vue de l’installation du Bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté de deux moins âgés ; de la validation des pouvoirs ; de l’élection et de l’installation du Bureau définitif et enfin, de l’élaboration et de l’adoption du Règlement intérieur…la session extraordinaire prend fin à l’épuisement de l’ordre du jour ».
Notons que ces 477 élus nationaux ont été proclamés par la CENI pour cette nouvelle législature, en attendant quelques recours introduits à la justice par les candidats mécontents.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, et Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, ont exprimé leur engagement de travailler pour un retrait pacifique et ordonné des troupes onusiennes du sol congolais, d’ici la fin de l’année en cours. Au cours d’un point de presse tenu samedi 12 janvier à l’immeuble du gouvernement, les deux responsables ont affirmé leur volonté de faire de cet évènement historique, un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies.
Prenant la parole devant les officiels de la MONUSCO et les officiers des FARDC présents dans la salle, le VPM Christophe Lutundula a déclaré clos, le débat sur le retrait de la MONUSCO, en termes d’engagement et de la volonté manifestés par les deux parties. Le chef de la diplomatie congolaise a fait comprendre que le désengagement des forces de la mission des Nations Unies sera séquentiel et se fera dans le calme, sans aucune célérité. ‘’Le retrait a commencé parce que nous sommes à pied d’œuvre pour fixer les modalités pratiques. Il sera civilisé et non précipité’’, a indiqué Christophe Lutundula. Et de poursuivre :’’ Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé des modalités de transfert des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre ensemble en œuvre cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies’’.
Pour sa part, Bintou Keita a remercié le Gouvernement congolais pour avoir accompagné le dialogue sur le désengagement de la MONUSCO et le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir pavé le chemin. La cheffe de la mission de l’ONU en RDC a fait état de 3 phases pour parvenir au désengagement total des troupes. La première consiste au retrait de la force des Nations Unies de la province du Sud-Kivu. Cette phase se terminera à la fin du mois d’avril. Ensuite, va débuter la deuxième phase, où la MONUSCO va quitter le Nord-Kivu, puis la troisième phase par départ de celle-ci de la province de l’Ituri. ‘’On considérera que la MONUSCO en tant que mission sera complètement retirée de la RDC, lorsque nous aurons mis en œuvre la phase 3’’, a déclaré Bintou Keita.
A noter que des évaluations auront lieu à la fin de chaque phase, avant de procéder à la suivante, et seront sanctionnées par des conférences de presse pour rendre compte de l’exécution des phases, tel que demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par ailleurs, la représentante du Secrétaire Générale de l’ONU assure que la MONUSCO fera tout pour veiller à la situation des déplacés internes et appelle par la même occasion tous les groupes armés à déposer les armes.
Arrivée en RDC en 1999, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo aura passé 25 ans sur sol congolais.
Le président de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo (RDC), Paul Nsapu Mukulu, a procédé, ce mercredi, à l'ouverture de la Session plénière de janvier 2024, au siège de cette institution d'appui à la démocratie à Kinshasa.
C'est une session assez particulière compte tenu de l'abondance des matières qui vont y être traitées. Des points à examiner et adopter sont: la mise en place des commissions ad hoc pour l'élaboration d'un plan stratégique (annuel, triennal ou quinquennat); pour l'Examen périodique universel (EPU); pour l'élaboration d'activités annuelles (Janvier -décembre 2023); pour traiter les ressources humaines (problématique de l'effectif du personnel et des agents dits gelés); ainsi que la présentation et examen du rapport financier de l'exercice 2023 et autres.
Pour le président de la CNDH, c'est une session plénière qui s'ouvre dans un contexte marqué par le renouvellement des institutions issues des urnes.
" Pour cette dispensation, la CNDH a tenu à organiser une mission de monitoring des cas des violations des droits de l'homme en période électorale. A ce sujet, nos bureaux de représentation provinciale sont en train de compiler et d'envoyer les rapports à la sous-commission permanente des Droits civils et politiques, pour permettre de rédiger et publier le rapport ponctuel de monitoring et d'observation des cas avérés des violations des droits de l'homme lors des derniers scrutins ", a relevé le président Paul Nsapu dans son mot d'ouverture.
Il a, en outre, rappelé que sur le plan administratif, les travaux de la session de juillet 2023 n'ont pas été achevés suite à plusieurs contraintes internes et qui doivent impérativement se poursuivre pour doter la CNDH-RDC d'un règlement administratif et financier pour sa bonne marche.
L'ouverture de cette session plénière de janvier 2024 a connu également une particularité, ce qu'elle est lancée alors qu'un nouveau rapporteur, Dido Kimbumbu, a pris la place de l'ancien, le commissaire national Dieudonné Kalindye en soins médicaux à l'étranger. Il a donc eu une permutation. L'ancien rapporteur accupera la sous-commission Droits collectifs, à son retour au pays, une fois rétabli.
*Depuis l’arrivée de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), trois élections présidentielles ont eu lieu dans l’espace francophone, notamment à Madagascar, en République démocratique du Congo (RDC) et au Sénégal. Comme il est de coutume dans cette organisation, après la confirmation des résultats par la Haute Cour du pays, le Secrétaire général de la Francophonie adresse ses chaleureuses félicitations au nouveau Président élu.
La nouvelle Secrétaire générale n’a pas dérogé à la tradition, mais l’impression que l’on a à la lecture de communiqués, c’est que la sélectivité et la politique de deux poids, deux mesures l’emportent sur la neutralité.
A Madagascar, le candidat malheureux Marc Ravalomanana n’avait pas attendu le décompte final pour crier à la fraude massive. Il avait même affirmé que « les résultats annoncés par la CENI n’étaient pas fiables […] tous les Malgaches qui sentaient avoir subi une injustice et une violation de leur droit et de leur vote, à se lever et oser défendre leur choix ». Mais après la confirmation par la haute Cour constitutionnelle du pays, l’OIF a émis un communiqué de presse, disponible sur le site Internet de l’Organisation, dans lequel on peut lire : « La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, prenant acte de la proclamation par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) le 8 janvier 2019, des résultats définitifs de l’élection présidentielle à Madagascar, adresse ses vives félicitations à M. Andry Nirina Rajoelina pour sa brillante élection».
Au Sénégal mêmement, les opposants Idrissa Seck et Ousmane Sonko n’avaient pas manqué de crier à la fraude, même s’ils n’avaient pas déposé leur requête pour contester les résultats.
Mais, après la proclamation par le Conseil constitutionnel, un communiqué de presse a été publié par l’OIF, on pouvait lire : « La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, a suivi avec la plus grande attention la proclamation par le Conseil constitutionnel, le 5 mars 2019, des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal. Elle saisit cette occasion pour adresser, en son nom personnel et au nom de l’ensemble de la Francophonie, ses vives et sincères félicitations à S.E. Monsieur Macky Sall pour sa réélection à la présidence de la République du Sénégal ».
En RDC, par contre, deux communiqués ont été émis successivement, le premier, tout juste après la publication des résultats provisoires : « Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, prend note de la publication, le 10 janvier 2019, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des résultats provisoires de l’élection présidentielle ainsi que des provinciales en République démocratique du Congo […] La Secrétaire générale souligne le caractère déterminant de l’élection présidentielle, des législatives nationales et des provinciales en cours pour la paix, la stabilité et le développement de la RDC, et par-delà, de la sous-région […]. Madame Louise Mushikiwabo appelle les acteurs politiques et de la société civile, ainsi que la population à contribuer à maintenir un climat apaisé et à privilégier en toutes circonstances le dialogue et l’intérêt supérieur du peuple congolais dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle… ».
Le deuxième communiqué, à la veille de la confirmation des résultats finaux par la Cour constitutionnelle, on pouvait lire : « Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo. Elle salue à cet égard l’importante initiative africaine qui s’est traduite par la réunion consultative de haut niveau à Addis-Abeba, le 17 janvier 2019, d’une délégation de chefs d’État et de gouvernement et le Président de la Commission de l’Union africaine sur la situation dans ce pays. La Secrétaire générale exprime le soutien de la Francophonie à cette initiative africaine et encourage tous les acteurs congolais à s’inscrire dans cette dynamique visant à contribuer à une issue consensuelle, juste et apaisée du processus électoral en cours ».
Dans un tweet daté du 18 janvier, Mme Mushikiwabo écrit : « La Francophonie soutient fortement les conclusions de la réunion de haut niveau sur la RDC, des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC, de la CIRGL et des pays africains siégeant au Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui s’est tenue hier à Addis-Abeba ».
Mais, depuis la confirmation de la victoire de Félix Tshisekedi par la Cour constitutionnelle, c’est un silence radio du côté de l’OIF, alors que cette élection a été bien accueillie par la population congolaise ainsi que la communauté internationale. Nous avons consulté à maintes reprises le site Internet de l’OIF, pas un seul mot à ce propos.
Espérons qu’à la 106ème session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) prévue le 26 mars prochain à Paris, la représentante personnelle du chef de l’État, l’Ambassadrice Isabel Machik Ruth Tshombe, ne manquera pas de rappeler à la Secrétaire générale que la RDC est le deuxième pays francophone du monde et, Kinshasa sa capitale, la plus grande ville francophone.
De plus, combien les Congolais sont attachés à la langue française et à ce que l’OIF conserve toute sa pertinence en adoptant une posture neutre.
J’espère me tromper, mais en tout cas, je suis de ceux qui pensent que Mme Mushikiwabo ferait mieux d’ôter complètement ses casquettes antérieures et de revêtir pleinement sa nouvelle casquette de Secrétaire générale de la Francophonie, au service de tous les Etats membres.
Elle devrait mettre l’OIF à l’abri de la sélectivité et de la pratique du deux poids, deux mesures, qui risque de saper la confiance du public Francophone à l’égard de l’Organisation.
Le président chinois Xi Jinping a félicité mercredi Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC).
Notant que la RDC et la Chine sont unies par une amitié traditionnelle et constituent des partenaires de coopération stratégique globale, M. Xi a estimé que les relations bilatérales s'étaient développées rapidement ces dernières années avec une coopération pragmatique fructueuse et une amitié traditionnelle qui ne cesse de s'approfondir.
Il a affirmé sa volonté de travailler avec M. Tshisekedi pour approfondir la confiance politique mutuelle, enrichir le partenariat stratégique global de coopération entre les deux pays et favoriser un développement nouveau et plus important de la coopération entre la Chine et la RDC.
A l'occasion de votre prestation de serment et début de votre deuxième mandat, je tenais à vous adresser mes plus chaleureuses félicitations et mes vœux les plus sincères de réussite et de succès.
Je suis convaincu que l'élan du développement pris dans le premier mandat trouvera sa continuité dans ce deuxième mandat.
Monsieur le Président, le peuple congolais reste convaincu que vous continuerez énergiquement à travailler sur le rayonnement international de la République Démocratique du Congo et que, sous votre direction des nouvelles idées capables de relever les grands défis sécuritaires au pays, en général et, en particulier, en sa partie Est, seront prises.
Les attentes du peuple congolais sont grandes, mais je ne doute pas de votre détermination à mener des réformes justes et mesurées dans le respect des valeurs de notre pays et de son ouverture sur le monde.
Monsieur le Président de la République vous pouvez désormais compter à la jeunesse et particulièrement en nous pour le relèvement de tous ces défis.
Je vous prie d'agréer, Monsieur Président, l'expression de ma haute considération.
Ir Olivier Bahane
Doctorant Inbtp, Trésorier National des Jeunes de l'UNC & Coordonnateur Principal de VKL ORIGINAL
Message de félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'occasion de son investiture
Excellence Monsieur le Président,
Au nom du Comité de gestion du Fonds National de Solidarité Contre le Coronavirus (FNSCC) et de tout son personnel, Il nous est très agréable de vous adresser nos vives et chaleureuses félicitations, à l’occasion de votre investiture officielle en qualité de Président de la République démocratique du Congo, chef de l'Etat.
Nous vous renouvelons en cette heureuse circonstance, nos vœux de plein succès dans l'exercice de votre deuxième mandat à la tête de notre beau et cher pays.
Cette victoire que nous faisons nôtre et qui est en fait le don du Très Haut, est le résultat de l’amour du travail que vous avez impulsé dans le cœur des Congolaises et Congolais depuis votre accession au pouvoir en janvier 2019.
Tout au long de votre premier mandat, la population congolaise a observé des grandes réalisations notamment, votre forte implication personnelle dans la sécurisation des Congolais lors de la grande crise sanitaire de Covid-19 qui a frappé le monde, en général et la République Démocratique du Congo, en particulier.
Cette implication a été traduite par la mise en place du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus, structure placée sous votre autorité directe, créée par ordonnance présidentielle n° 20/018 du 6 avril 2020, qui a été l’un des acteurs majeurs dans la riposte à la pandémie dont les effets ont été marqués par un faible taux de contamination et de mortalité.
En votre qualité de visionnaire, nous restons convaincus que le renouvellement de votre mandat que vient de vous offrir le peuple congolais au travers de votre brillante réélection, vous permettra à coup sûr de finaliser votre vision pour un Congo émergeant et résilient à travers un vaste programme de renforcement du système de santé par des investissements innovants dans le contexte de la couverture santé universelle.
Qu'il plaise à l’Eternel, de vous combler de toutes ses bénédictions pour que vous conduisez à bon port la Nation Congolaise que nous voulons tous réellement unie, forte et prospère !
Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin, le candidat débarqué…
Que s’est-il réellement passé à Walikale ? Pourquoi Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin, pourtant mieux élu, a-t-il été écarté en dernière minute de la liste de Députés Nationaux ? Dans une déclaration politique, l’AFDC-A/Walikale, sous la signature de Shamamba Kyanga Etienne, se dit exaspérée par le traitement injuste, inique et injustifié qui a été infligé à son candidat (Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin) dont le nombre de voix, telles que recueillies devant les Bureaux de vote, a démontré qu’il a été le vrai élu et que, par conséquent, la CENI, après la compilation, n’aurait eu d’autre choix que de le proclamer, haut et fort, lors de la publication des résultats provisoires des législatives nationales.
Dans cette même déclaration dont la portée est destinée à Denis Kadima Kazadi, le Président de la CENI, l’AFDC-A/Walikale réclame la réparation urgente de ce préjudice et qu’à défaut, elle s’en remettra à la justice, pour trancher, dans le cadre du contentieux électoral.
Au passage, l’AFDC-A/Walikale relève, par ailleurs, des multiples incohérences et, surtout, des irrégularités attribuées aux manœuvres de certains politiciens opérant depuis Kinshasa, pour déboucher sur la publication des résultats provisoires aujourd’hui mis en cause.
C’est parti pour un second quinquennat à la tête de la RDC. Le train a effectivement quitté la gare pour un périple de tous les enjeux. Les défis restent énormes. Pour la réussite de son second mandat, le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, avec plus de 73%, a mis le cap sur six mesures chirurgicales, qui s’inscrivent, au fait, dans le cadre de son programme, tel que déballé, à l’attention du peuple congolais, tout au long de la campagne électorale. Dans son discours d’investiture, Félix Tshisekedi a, contrairement à ce que d’aucuns pouvaient penser, invité les opposants candidats à la Présidentielle 2023 à tourner leurs regards vers l’avenir du pays. Il a souligné sa détermination à garantir, au nom de la cohésion nationale, la participation de tous et de chacun dans la gouvernance du pays. Ce qui suppose que tous ses adversaires politiques sont tenus au devoir de responsabilité pour l’intérêt supérieur de la Nation.
De la sécurité à l’Education en passant par les infrastructures, il s’est engagé, solennellement, à prêcher par les actes, durant les cinq prochaines années, en vue d’apporter une dose de changement dans le vécu quotidien de ses milliers de compatriotes disséminés à travers l’étendue du territoire national.
« (…), je saisis également cette occasion, pour accomplir mon devoir républicain, celui de saluer mes adversaires qui ont participé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Ne dit-on pas que « plus le combat est dur, plus la victoire est belle ».Vous êtes donc, Mesdames et Messieurs, une composante consubstantielle à l’évènement de ce jour et vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays. En ma qualité de garant de la cohésion nationale, j’y veillerai ; au même titre que j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitution », a-t-il martelé, dans son allocution.
Pour ce quinquennat, voici les priorités du Président de la République. « Ce nouveau quinquennat aura ainsi pour objectif : « Premièrement, de créer plus d’emploi : en accélérant la promotion de l’entreprenariat notamment celui des jeunes, et au moyen d’une approche volontariste inspirée de nos réalités sociétales ;
Deuxièmement, de protéger le pouvoir d’achat des ménages : en stabilisant le niveau de l’inflation et en maîtrisant le taux de change;
Troisièmement, d’assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité de nos populations, de notre territoire, de nos biens ainsi que la préservation de nos intérêts : au moyen d’une restructuration profonde de notre appareil de sécurité et de défense et par la poursuite du renforcement de notre diplomatie ;
Quatrièmement, de poursuivre la diversification de notre économie et d’accroître sa compétitivité : en optant pour la transformation de nos produits agricoles et miniers bruts sur notre sol ;
Cinquièmement, de garantir plus d’accès aux services de base : en veillant à l’extension des programmes tels que ceux de la Couverture Santé Universelle, de la Gratuité de l’Enseignement et du PDL 145T ; et enfin,
De renforcer l’efficacité de nos services publics ».
La Pros.
Discours d’investiture de son excellence monsieur le Président de la République
Stade de Martyrs de la Pentecôte, le 20 janvier 2024
Excellence Monsieur Emmerson MNANGAGWA, Président de la République du Zimbabwe ;
Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo ;
Excellence Monsieur Matamela Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud ;
Excellence Monsieur João Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola ;
Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi ;
Excellence Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;
Excellence Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de la République de Djibouti ;
Excellence Monsieur Brice OLIGUI NGUEMA, Président de la République gabonaise ;
Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie ; Excellence Monsieur Nana AKUFO ADDO, Président de la République du Ghana ; Excellence Monsieur Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée-Bissau ;
Excellence Monsieur William Samoei RUTO, Président de la République du Kenya ;
Excellence Monsieur Lazarus CHAKWERA, Président de la République du Malawi ;
Excellence Monsieur Carlos VILA NOVA, Président de la République démocratique de São Tomé-et-Principe ;
Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; Excellence Monsieur Mahamat Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad ;
Excellence Monsieur Hakainde HICHILEMA, Président de la République de Zambie ;
Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président honoraire de la République du Kenya ;
Excellence Monsieur Hery RAJAONARIMAMPIANINA, Président honoraire de la République de Madagascar ;
Excellence Monsieur Jakaya KIKWETE, Président honoraire de la République Unie de Tanzanie ; Excellence Monsieur Olusegun OBASANJO, Président honoraire de la République Fédérale du Nigéria;
Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;
Honorable Président du Sénat ;
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ; Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation ;
Madame la Première Présidente du Conseil d’Etat ;
Honorables Députés et Sénateurs, Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques et Représentants des Organisations du Système des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs les Présidents des regroupements et partis politiques ; Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales et Confessions religieuses ;
Autorités locales et coutumières ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ; Mes très chers compatriotes,
J’aimerais, en prélude de mon allocution, rendre grâce à Dieu, Maître des temps et des circonstances, Protecteur Suprême de la République Démocratique du Congo, qui a permis notre présence en ce cadre du Stade de Martyrs de la Pentecôte ; lieu symbolique choisi, ce 20ème jour du mois de janvier 2024, pour abriter cette cérémonie solennelle de mon investiture en qualité de Président de la République.
A nos hôtes venus nombreux, je voudrais dire que votre présence à cette cérémonie historique témoigne de votre appréciation de l’immense bond en avant que vient d’effectuer le peuple congolais sur le long chemin vers l’exercice souverain de la démocratie. Bien plus, votre présence en ces lieux, reflète autant l’amitié que le soutien et l’intérêt que vos pays et vous-mêmes portez à la République Démocratique du Congo et à son peuple. Revenant sur cet exercice souverain et démocratique, je voudrais particulièrement exprimer, au nom du peuple congolais et au mien propre, mes sincères remerciements aux Nations Unies à travers sa Mission de stabilisation pour la République Démocratique du Congo, de même que la République arabe d’Egypte ainsi que les républiques voisines du 5 Congo et d’Angola pour l’appui logistique fourni, à la Commission Electorale Nationale Indépendante, dans les dernières semaines précédant la tenue des scrutins.
Je ne pourrais également omettre de saluer et de rendre un hommage appuyé à la mémoire de nos héros, de tous nos compatriotes tombés sur le champ d’honneur, ainsi que celui de toutes les victimes de la barbarie de nos agresseurs pour que vive la République Démocratique du Congo dont nous sommes aujourd’hui bénéficiaires. Par reconnaissance au sacrifice de nos héros et de nos martyrs, je vous prie de vous lever et d’observer un moment de recueillement en leur mémoire...
Je vous remercie. Excellences Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Face à ses responsabilités et devant son Histoire, le Peuple congolais, a posé, le 20 décembre 2023, par l’exercice de son droit de vote, un acte à la triple symbolique. En effet, le 20 décembre, le Peuple congolais a clamé son amour indéfectible pour notre cher et beau pays ; il a réitéré son profond attachement à la Démocratie et aux valeurs républicaines qui le transcendent ; tout comme il a préservé, par cet acte, l’héritage nous légué par nos Pères fondateurs dont le sacrifice consenti pour notre liberté, demeure le socle de notre Loi fondamentale.
Appelé à opérer librement son choix parmi les différentes offres qui lui étaient présentées, le Peuple congolais, souverain primaire, a opté, dans sa plus grande majorité, pour la consolidation des acquis glanés du combat auquel je m’étais solennellement engagé le 24 janvier 2019, lors de ma première investiture ; celui, de : « garantir le mieux-être de chaque citoyen et citoyenne de la République Démocratique du Congo » ; de préserver leur dignité et de restaurer leur fierté d’appartenir, en tout temps et en tout lieu, à notre chère et belle Nation. Le Peuple congolais m’a renouvelé sa confiance, dans la foi et la volonté que se poursuive l’émergence d’un Congo fort, ambitieux, conscient de ses potentialités et avide de progrès ; un Congo plus uni, plus fort et plus prospère.
Mes chers compatriotes, Ce résultat que nous célébrons ce jour a bénéficié de plusieurs apports spécifiques, que je m’en voudrais de ne pas mettre en exergue. Ainsi, je salue chaleureusement ma famille politique et mes compagnons de lutte de l’Union Sacrée de la Nation, structure qui inclut mon parti l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social Je salue tout autant les candidats à l’élection présidentielle qui se sont désistés en ma faveur, les diverses organisations politiques alliées et celles de la Société Civile qui se sont mobilisées autour du projet que je porte pour notre Nation.
Chacun a fait sa part et ma reconnaissance va à vous tous. Je saisis également cette occasion, pour accomplir mon devoir républicain, celui de saluer mes adversaires qui ont participé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Ne dit-on pas que « plus le combat est dur, plus la victoire est belle ».
Vous êtes donc, Mesdames et Messieurs, une composante consubstantielle à l’évènement de ce jour et vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays. En ma qualité de garant de la cohésion nationale, j’y veillerai ; au même titre que j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitution. Mes très chers compatriotes, Je vous ai entendu ! Et saisissant la gravité de cet instant en prenant Dieu ainsi que l’assistance à témoin ; c’est avec un immense honneur, fort de votre plébiscite et revigoré de votre confiance renouvelée, que je consens à relever cet énorme défi dont je viens d’être à nouveau investi ; celui de présider à la destinée de notre pays pour un second mandat.
Chers compatriotes,
J’ai appris à communier avec vous et à mieux vous connaitre dans ce qui vous anime autant que dans ce qui constitue le lot de vos principales attentes et préoccupations. J’ai conscience des attentes que peuvent susciter le chômage, la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes, les femmes ou encore les personnes vivant avec handicap, l’autonomisation et la promotion des femmes dans notre société, de même que l’inclusion et la protection des personnes les plus vulnérables ; tout comme j’ai conscience de vos attentes relatives à l’augmentation du pouvoir d’achat, la stabilité du franc congolais, la création d’une véritable industrie qui pourra concourir à la réduction de la dépendance de notre économie aux importations, notamment celles des biens et des produits de première nécessité.
Au-delà des questions relatives à l’emploi, à la cohésion nationale, à l’économie nationale et à la monnaie ; le renforcement de l’État dans sa capacité à : sécuriser la population et ses biens ; à éradiquer l’activisme terroriste et les groupes armés qui sévissent dans la partie orientale de notre pays ; à protéger avec plus d’efficacité nos frontières ; à assurer la défense ainsi que la sauvegarde des intérêts de notre pays partout où ils sont discutés, sont là autant de sujets qui aujourd’hui nourrissent vos préoccupations.
Ces préoccupations, pour lesquelles des actions visibles ont été réalisées au cours du précédent mandat continueront d’être au centre de l’action gouvernementale sous mon impulsion et au moyen de ma vision. Une vision, mieux une ferme prédisposition pour l’action déclinée à travers les six (6) engagements contenus dans le projet de société que je vous ai présenté au moment de solliciter vos suffrages. Ce nouveau quinquennat aura ainsi pour objectif :
Premièrement, de créer plus d’emploi : en accélérant la promotion de l’entreprenariat notamment celui des jeunes, et au moyen d’une approche volontariste inspirée de nos réalités sociétales ;
Deuxièmement, de protéger le pouvoir d’achat des ménages : en stabilisant le niveau de l’inflation et en maîtrisant le taux de change ;
Troisièmement, d’assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité de nos populations, de notre territoire, de nos biens ainsi que la préservation de nos intérêts : au moyen d’une restructuration profonde de notre appareil de sécurité et de défense et par la poursuite du renforcement de notre diplomatie ;
Quatrièmement, de poursuivre la diversification de notre économie et d’accroître sa compétitivité : en optant pour la transformation de nos produits agricoles et miniers bruts sur notre sol ;
Cinquièmement, de garantir plus d’accès aux services de base : en veillant à l’extension des programmes tels que ceux de la Couverture Santé Universelle, de la Gratuité de l’Enseignement et du PDL 145T ; et enfin,
De renforcer l’efficacité de nos services publics. Ces engagements résument ma détermination à offrir des solutions pragmatiques par la force de la volonté et de la mobilisation des énergies de tous pour la création de plus d’emplois pour les jeunes à la sortie de la formation et pour les personnes en sous-emploi, la maîtrise du coût de la vie, et la garantie de la sécurité des citoyens où qu’ils vivent.
A ces engagements s’ajoute l’épineuse question du désenclavement de nos territoires, dont la solution en termes de financement vient déjà d’être rendue possible, notamment grâce à l’affectation prochaine de fonds issus de l’enveloppe obtenue dans le cadre de la renégociation du projet SICOMINES et qui devrait atteindre un montant global de 7 milliards de dollars américains. A cette question épineuse, se posent-elles aussi celles du développement des chaînes de valeurs agricoles et de l’assainissement de nos villes ; trois défis qui constitueront les trois (3) Initiatives présidentielles prioritaires de ce nouveau mandat.
Mes très chers compatriotes, L’expression de vos suffrages et le renouvellement de votre confiance à mon égard, interviennent dans une période critique de l’Histoire où de nombreux défis pèsent sur notre devenir collectif. D’abord, sur le plan national, les efforts fournis dans la sécurisation de nos concitoyens et dans la sauvegarde de notre intégrité territoriale se retrouvent mis à mal par les velléités obscures de certains Etats voisins, d’acteurs extérieurs ou internationaux avec la complicité lâche de certains des nôtres.
En effet, nonobstant votre vigilance, le sacrifice et la bravoure de nos vaillantes Forces de Sécurité et de Défense, les menaces se veulent résilientes ; et pour beaucoup, alimentées par la trahison de certains congolais qui, sans scrupules et sans la moindre considération humaine et patriotique, s’allient à l’ennemi pour faire couler le sang de leurs propres frères et sœurs congolais.
Toujours sur le plan national, se pose le défi de la sauvegarde de notre cohésion nationale qui ne peut se faire qu’au moyen du renouvellement et de la consolidation de notre « vouloir vivre collectif ». Un « vouloir vivre collectif » où seront bannis les fléaux de la haine, du tribalisme, du clanisme et de toutes les antivaleurs qui aujourd’hui minent le développement de notre pays. Bref, un « vouloir vivre collectif » comme valeur sacrée que nous léguerons entière aux générations futures.
Ensuite, sur le plan international, se dresse le défi de l’intégration régionale et du développement de notre continent pour lequel notre pays, la République Démocratique du Congo a significativement contribué, et fort de son potentiel, se veut aujourd’hui plus qu’hier un acteur incontournable, mieux un catalyseur. Enfin, se pose-t-il le défi du réchauffement climatique pour lequel notre pays se veut être une solution, au regard de ses potentialités naturelles, qui ne sont plus à présenter ; tout comme le défi collectif, de la préservation de notre existence commune face aux idéologies du chaos et à la folie meurtrière qui n’épargnent aucune nation ni aucun pays. Chers compatriotes, Je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend ainsi que toute la portée des attentes légitimes qu’évoque cet ultime mandat, dans l’esprit de chaque Congolaise et de chaque Congolais. J’ai, cependant, la certitude que par votre concours et interpellés par ce devoir patriotique qui consiste à rassembler toutes nos forces et nos intelligences, nous serons capables de combler ces attentes et de relever le défi d’assurer la destinée de notre pays.
Mes très chers compatriotes, Nous y sommes !
Par cette cérémonie solennelle d’investiture, je reprends donc le bâton de commandement que vous m’aviez confié, avec la détermination de maintenir allumé le feu sacré de notre Nation.
A présent, il s’agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère. Il s’agit désormais, pour nous, de rester mobilisés et soudés dans notre lutte contre l’insécurité et la pauvreté, nos seuls et réels ennemis.
Il s’agit à présent, pour la Nation, de croire aujourd’hui plus qu’avant, en notre communauté de destin et d’y travailler de manière beaucoup plus harmonieuse ; tout en veillant à ne pas laisser émerger, ni triompher, et en s’assurant à ce qu’ils soient poursuivis dans leur dernier retranchement et qu’ils subissent la rigueur de la Loi, toutes celles et ceux qui ont choisi ou qui seront tentés d’emprunter la voie de l’ignominie et de la barbarie. Tirant les leçons de l’expérience passée et ayant à l’esprit vos aspirations exprimées, je m’engage à user de tout ce qui est en mon pouvoir pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et pour que les actions nécessaires à l’avancement de notre pays soient promptement prises. C’est à cela que j’engagerai le Gouvernement qui sera formé, une fois la majorité dégagée.
D’ores et déjà, j’appelle tous les animateurs des institutions publiques, à quelque échelon que ce soit, toutes les citoyennes et tous les citoyens à un sens élevé de patriotisme, afin que notre rêve commun à tous, de voir notre Congo dans toute sa splendeur devienne une réalité.
Mes très chers compatriotes, Désormais investi de la charge suprême de la République, je me tiens en ces lieux pour sceller, avec vous, ce nouveau contrat marqué du sceau de vos sacrifices, de vos aspirations, de votre vitalité et de votre clairvoyance.
Aujourd’hui plus que jamais, vous avez démontré à la face du monde, par la force de votre dignité, de votre courage, de votre résilience, de votre vigilance et de la lueur de la flamme patriotique qui jaillit en vous, qu’un Congo transfiguré est né.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;
Honorable Président du Sénat ;
Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ;
Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation ;
Madame la Première Présidente du Conseil d’Etat ;
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques et Représentants des Organisations du Système des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs les Présidents des regroupements et partis politiques ; Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales et Confessions religieuses ; Autorités locales et coutumières ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ;
Mes très chers compatriotes,
Aujourd’hui, une nouvelle ère est née ! Une ère de maturité incarnée par les valeurs républicaines de paix et de justice ; Une ère de progrès, débarrassée de ce qui jadis nous minait ;
Une ère magnifiée par le labeur, l’action juste et consciencieuse des filles et fils de notre Mère-Patrie ; Une ère transcendée par le serment renouvelé de ne jamais trahir le Congo et son peuple, et de propulser plus haut l’étendard de notre chère et belle Nation ;
Enfin, l’ère du renouveau, lancée par un quinquennat que rien ne détournera de sa volonté de réaliser une République Démocratique du Congo, plus unie, plus en sécurité et plus prospère, pour la postérité.
Que vive la démocratie !
Que vive le Peuple Congolais !
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo, son Peuple et tous ceux qui l’ont choisie comme pays de résidence !