« La CENI rassure le public, en général, et les électeurs, en particulier, que toutes les mesures sont prises pour que les opérations de vote continuent sans interruption jusqu’au dernier électeur se trouvant dans les files. Dans les cas exceptionnels où les Bureaux de Vote et de Dépouillement n’ont pas été ouverts, la CENI programme l’ouverture desdits BVD pour la journée de jeudi 21 décembre 2023, de 6h00’ à 17h00’, heures locales, selon les prescrits de la loi en vertu du principe d’égalité des droits dont tous les citoyens devraient indistinctement jouir. Il convient de noter que les BVD ouverts et qui sont opérationnels en ce 20 décembre 2023 ne sont pas concernés par cette mesure. Par conséquent, les électeurs affectés dans ces bureaux ne sont pas permis de participer au vote exceptionnel du 21 décembre 2023 ». Telles sont les assurances données par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dans un communiqué de presse n°083/CENI/2023 signé par son Rapporteur. Ainsi, de 6h00’ à 17h00’, ces bureaux de vote et de dépouillement seront-ils grandement ouverts.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°083/CENI/2023
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) note le retard enregistré dans le déploiement de certains matériels et équipements électoraux qui a, en conséquence, occasionné l’ouverture tardive de quelques Bureaux de Vote et de Dépouillement (BVD).
La CENI rassure le public, en général, et les électeurs, en particulier, que toutes les mesures sont prises pour que les opérations de vote continuent sans interruption jusqu’au dernier électeur se trouvant dans les files.
Dans les cas exceptionnels où les Bureaux de Vote et de Dépouillement n’ont pas été ouverts, la CENI programme l’ouverture desdits BVD pour la journée de jeudi 21 décembre 2023, de 6h00’ à 17h00’, heures locales, selon les prescrits de la loi en vertu du principe d’égalité des droits dont tous les citoyens devraient indistinctement jouir.
Il convient de noter que les BVD ouverts et qui sont opérationnels en ce 20 décembre 2023 ne sont pas concernés par cette mesure. Par conséquent, les électeurs affectés dans ces bureaux ne sont pas permis de participer au vote exceptionnel du 21 décembre 2023.
La CENI remercie le peuple congolais et de manière particulière l’électorat, pour son sens élevé de patriotisme et d’engagement civique tel que démontré en ce jour par une participation massive et ordonnée aux scrutins combinés.
*Le Réseau National des ONG des Droits de l’Homme en RDC, RENADHOC en sigle, est outré par la mise en scène éhontée des enfants sortis des groupes armés et encadrés par l’ONG CAJED (financé par l’UNICEF) dans son Centre de Transit et d’Orientation (CTO) à Goma, dans la Province du Nord-Kivu.
En effet, dans un film produit par Hélico tronc et RTBF dont le RENADHOC a pris connaissance grâce à ses partenaires à l’étranger ; et après l’avoir visionné plus d’une fois et avec une attention soutenue, on y voit des enfants vulnérables et en situation difficile reproduire des scènes de violence et d’horreur, susceptibles d’accentuer et d’aggraver leur traumatisme, et par conséquent, de compromettre leur avenir !
Alors que la mission première (telle que définie dans ses statuts) de l’ONG CAJED (Concert d’Actions pour Jeunes et Enfants Défavorisés), censés les encadrer, est par contre d’accompagner ces enfants sortis des groupes armés et en situation d’extrême vulnérabilité vers leur resocialisation, à travers une prise en charge comprenant des services de protection, l’accès aux services de santé, une éducation, un soutien psychosocial et d’opportunités de réinsertion.
La finalité étant d’aider ces enfants à surmonter leur traumatisme et la violence.
Or, le film, de bout en bout, n’a mis en évidence que des actes de violence et d’horreur, notamment des scènes de guerre, de vol, de bagarres (dans lesquelles d’ailleurs un enfant a même été blessé et a gardé son bandage/pansement jusqu’à la fin du film), d’agression verbale, d’égorgement de bêtes, …, reproduits par des enfants censés pourtant jouir d’une protection spéciale compte tenu de leur situation exceptionnelle.
L’article 39 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant martèle à ce sujet que la réadaptation et la réinsertion de cette catégorie d’enfants devraient se dérouler dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.
Pour le RENADHOC, ce film viole gravement les droits de l’enfant énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, dans la mesure où dans ses dispositions, celle-ci met un accent appuyé sur l’intérêt supérieur des enfants dans toutes les actions et mesures les concernant.
En sus, la Loi N°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant insiste sur le caractère vulnérable de l’enfant et sur la prise en compte de son intérêt supérieur.
Dans son exposé des motifs, il est clairement indiqué que « La condition de l’enfant dans le monde en raison de sa vulnérabilité, de sa dépendance par rapport au milieu, de son manque de maturité physique, intellectuelle et émotionnelle, nécessitant de soins spéciaux et une protection particulière n’a cessé d’interpeller depuis un certain temps la communauté internationale et nationale ».
Et, dans son article 6, il est explicitement mentionné que « L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises à son égard. Par intérêt supérieur de l’enfant, il faut entendre le souci de sauvegarder et de privilégier à tout prix ses droits. Sont pris en considération, avec les besoins moraux, affectifs et physiques de l’enfant, son âge, son état de santé, son milieu familial et les différents aspects relatifs à sa situation ».
Au vu de toutes ces dispositions, le RENADHOC s’interroge sur les motivations réelles et les objectifs visés par ce film ?
A première vue, cette production cinématographique aurait sans nul doute des visées mercantiles, d’autant plus que dans sa conclusion, une invitation est lancée aux personnes désireuses de parrainer un enfant sorti des groupes armés (www.katikabluu.org).
Le RENADHOC condamne ainsi fermement l’exploitation des enfants à des fins lucratives et prie, en conséquence, le gouvernement congolais à se pencher sur le dossier pour que les auteurs et coauteurs de ce film répondent de leurs actes devant la justice.
Car, il est incompréhensible, voire malsain de constater qu’un film produit en République Démocratique du Congo, avec des enfants congolais, ne soit pas diffusé dans le pays, et qu’il soit exclusivement destiné à la consommation extérieure !
Aussi, le RENADHOC ne comprend pas non plus l’indifférence et le silence de l’UNICEF/RDC sur la production et la diffusion dudit film, qui semble jeter un discrédit sur son image et sur son immense action en faveur des enfants congolais.
D’autant que ce film viole visiblement les principes cardinaux qui guident tout le travail de l’UNICEF, résumés dans ce slogan : « Pour chaque enfant, tous ses droits ».
Le RENADHOC note également que dans sa mission de favoriser le plein épanouissement des enfants, l’UNICEF œuvre pour que les droits de l’enfant s’inscrivent dans une éthique sociale et un code de conduite international en faveur des enfants, en vue de les protéger contre la violence, l’exploitation, les abus, la négligence et les pratiques néfastes.
De ce qui précède, le RENADHOC invite instamment l’UNICEF/RDC à prendre de toute urgence des mesures appropriées et correctives pour stopper la diffusion de ce film et sanctionner, le cas échéant, tous les membres de son personnel impliqués dans ce marchandage.
Par ailleurs, le RENADHOC prie le gouvernement congolais, et singulièrement les ministères ayant le bien-être de l’enfant dans leurs attributions, de jouer réellement et efficacement leur rôle pour assurer et garantir la protection sans faille des enfants congolais contre toutes sortes d’abus, et ce, conformément aux prescrits de la Loi portant protection de l’enfant et de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.
A cet effet, le RENADHOC rappelle à la meilleure attention du gouvernement, quelques dispositions pertinentes de la Loi portant protection de l’enfant, notamment :
- Article 72 : L’Etat garantit la protection, l’éducation et les soins nécessaires aux enfants affectés par les conflits armés, les tensions ou troubles civils, spécialement à ceux trouvés et non identifiés par rapport à leur milieu familial.
- Article 73 : L’Etat assure la réadaptation et la réinsertion de l’enfant en situation difficile et/ou exceptionnelle. Le rôle de l’Etat est également réaffirmé dans la Convention relative aux droits de l’enfant :
- Article 3 :
1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.
2. (…)
3. Les Etats parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.
- Article 39 : Les Etats prennent toutes les mesures appropriées pour faciliter la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant victime de toute forme de négligence, d’exploitation ou de sévices, de torture ou de toute autre forme de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou de conflit armé.
Cette réadaptation et cette réinsertion se déroulent dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.
En conclusion, et en ce mois de la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le RENADHOC demeure convaincu que pour l’intérieur supérieur des enfants, des mesures idoines et des décisions conséquentes seront prises dans le meilleur délai par l’Etat congolais et l’UNICEF/RDC pour que les enfants congolais et plus particulièrement ceux qui sont sortis des groupes armés soient mieux encadrés et que leur réadaptation et leur réinsertion dans la société soit une réussite totale, et qu’ils soient protégés contre toute sorte d’abus et d’exploitation de quelque nature que ce soit.
L’avenir du pays et de l’enfant en dépend largement ! Nous restons saisis de la question pour continuer à défendre tous les droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
*Ouverture tardive des bureaux de vote. Problèmes techniques des machines de vote. Détournement de kits électoraux. Bureaux dépourvus de kits électoraux. Influence politique dans certains bureaux de vote. Corruption et achat de votes. Vote sans cartes électorales. Tels sont les sept griefs épinglés par Augustin Matata Ponyo Mapon, leader du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, à la suite des élections tenues hier mercredi 20 décembre 2023 sur l’étendue du territoire national. Anciennement en lice à la Présidentielle 2023, il a renouvelé sa confiance en la victoire de Moïse Katumbi Chapwe, candidat n°3, de qui il a affirmé les premières tendances octroyant un soutien massif.
Concerne : Irrégularités dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023 en RDC
1. C’est avec une profonde préoccupation que je m’adresse à la Nation congolaise à la suite des irrégularités constatées dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023, à travers le pays.
2. En ma qualité de Président du LGD et d’allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je tiens à souligner les obstacles qui ont entravé la bonne marche de ce processus démocratique crucial.
2.1. Ouverture tardive des bureaux de vote : Nous regrettons les retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote, entravant le déroulement fluide des opérations électorales dès les premières heures.
2.2. Problèmes techniques des machines de vote : Les difficultés persistantes avec les dispositifs électroniques de vote ont suscité des inquiétudes légitimes parmi les électeurs et doivent être abordées pour garantir l’équité du scrutin.
2.3. Détournement de kits électoraux : La découverte de kits électoraux appartenant à la CENI entre les mains de simples membres de l’Union Sacrée de la Nation souligne la nécessité de renforcer la sécurité du matériel électoral.
2.4. Bureaux dépourvus de kits électoraux : La présence de bureaux de vote sans kits électoraux constitue un défi majeur et compromet la crédibilité du processus de vote.
2.5. Influence politique dans certains bureaux : Des rapports indiquent que des agents de la CENI ont influencé les choix des électeurs dans certaines régions, ce qui nécessite une enquête approfondie.
2.6. Corruption et achat de votes : Nous condamnons fermement les actes de corruption, tels que le « monnayage » des voix, qui minent l’intégrité du processus électoral.
2.7. Vote sans cartes électorales : La participation de certains électeurs sans cartes électorales valides soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’identification des votants.
3. Malgré ces défis, les premières tendances indiquent un soutien massif en faveur du Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe. Nous saluons le patriotisme des citoyens et remercions nos témoins et superviseurs pour leur dévouement à la préservation de l’intégrité électorale.
4. En tant que Président du LGD et allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je m’engage à rendre disponibles les éléments de preuve en ma possession sur ces incidents et à travailler en collaboration avec les autorités compétentes en vue d’une issue transparente et équitable au processus de vote.
Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, a vivement honoré son droit civique de vote, en se rendant aux urnes hier, mercredi 20 décembre 2023, au centre de vote situé à l’Ecole de Récupération de la Gombe, « ERG » en sigle. Il a été là question d’un grand jour, sur l’ensemble du territoire national, dont la portée est de nature à dessiner la destinée de la nation pour les 5 prochaines années.
En se confiant à la presse, il a souligné la réussite de la tenue des élections, malgré toutes les prédictions et rumeurs qui visaient l’échec de la tenue des scrutins. «Je suis d’abord citoyen congolais. Le vote, c’est un droit mais aussi un devoir civique, c’est ainsi que je suis venu voter. En le faisant, je constate seulement que malgré toutes les rumeurs qu’on entendait, ça s’est fait tellement facilement, et les choses sont fluides », a-t-il déclaré.
A la Cour de jouer !
Il a également profité de l’occasion pour féliciter l’équipe de la CENI qui a fait un travail inouï, avant de déclarer que le pays abordait une nouvelle phase, et que la Cour constitutionnelle a également son morceau à jouer dans la partition. ‘’Ce qui est vrai, est que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de l’histoire de notre pays. La CENI a fait son travail, il reste à ce que la Cour constitutionnelle puisse aussi faire le sien’’, a fait savoir le Président de la Cour constitutionnelle.
Ce sur quoi il a rajouté : ‘’La conviction que nous avons est que tout se fera très bien, dans le respect de la constitution et des lois de notre pays’’, afin de rassurer l’ensemble de la population congolaise sur l’objectivité de la mission de la Cour constitutionnelle dans le processus électoral en cours.
Dieudonné Kamuleta, qui est-il ?
Pour ceux qui en savent peu sur l’homme, Dieudonné Kamuleta Badibanga est licencié en Droit de l’Université de Lubumbashi, en 1989. Il a été successivement nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kamina en 1990 ; Juge au Tribunal de Grande Instance de Kamina en 1993 ; Juge au Tribunal de Grande Instance de Kolwezi en 1996 ; Président du Tribunal de Grande Instance de Lusambo en 1999 ; Conseiller à la Cour d’Appel de Mbandaka en 2006 ; Conseiller à la Cour d’Appel de Lubumbashi en 2009 ; Président de la Cour d’Appel de Matadi en 2013 ; Conseilleur à la Cour de cassation en 2018 et Juge à la Cour constitutionnelle en 2020. Ce, avant d’être élu Président de la Cour constitutionnelle depuis juin 2022 et de présider également le Conseil Supérieur de la Magistrature en RDC.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement de la RDC
*Tout en encourageant la Centrale électorale à prendre des dispositions pour permettre à chaque Congolais d’exercer son droit de vote et à donner des réponses à quelques difficultés rencontrées, le Gouvernement de la RD. Congo félicite le Peuple Congolais pour s’être mobilisé afin de participer aux élections qui se déroulent globalement bien sur toute l’étendue du territoire national.
Bien plus, le Gouvernement de la République salue les efforts et la détermination de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections à la date prévue dans son calendrier. Ainsi, le Gouvernement de la République invite-t-il la population au calme et à ne pas se fier aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux dans l’objectif de perturber le processus électoral en cours.
Le Gouvernement salue la mobilisation massive de l’électorat pour les scrutins combinés du 20 décembre 2023
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo félicite le Peuple Congolais pour s’être mobilisé afin de participer aux élections qui se déroulent globalement bien sur toute l’étendue du territoire national.
Le Gouvernement de la République salue les efforts et la détermination de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections à la date prévue dans son calendrier.
Au regard du retard constaté dans l’ouverture de certains bureaux de vote, le Gouvernement encourage la Centrale électorale à prendre des dispositions pour permettre à chaque Congolais d’exercer son droit de vote et à donner des réponses à quelques difficultés rencontrées.
Le Gouvernement de la République invite la population au calme et à ne pas se fier aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux dans l’objectif de perturber le processus électoral en cours.
Le Gouvernement condamne les actes de vandalisme observés durant la journée et répertoriés à travers le territoire national.
Il invite la Police à redoubler de vigilance et la Justice à poursuivre tous les auteurs de ces actes décriés.
En réponse à la demande faite par le gouvernement de la République démocratique congolais d'un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays, la MONUSCO, le Conseil de sécurité s'est déclaré prêt à décider d'un « retrait progressif, responsable et durable » de cette mission.
Après des semaines de consultations intensives entre le gouvernement et la MONUSCO, la cheffe de la Mission, Bintou Keita, a signé avec le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, un Plan conjoint de désengagement le 21 novembre 2023, qui a été soumis au Conseil de sécurité le 23 novembre.
Bintou Keita était cette semaine à New York pour faire le point notamment devant le Conseil de sécurité de la situation dans le pays. ONU info l'a reçue dans ses studios pour un entretien.
Dans cet entretien, elle revient sur l'appui de la MONUSCO au gouvernement pour préparer les élections générales du 20 décembre 2023, ainsi que sur le plan de désengagement de la mission. Selon elle, les autorités congolaises en signant ce plan ont décidé d'avoir « un modèle de retrait réussi d'une mission de maintien de la paix de l'ONU ».
*Les Kinoises et Kinois venus de différents coins de la capitale ont, samedi 16 décembre 2023, répondu à l’appel du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, pour une journée de prière dénommée « Kinshasa na losambo », en vue de la consécration de la ville de Kinshasa en cette période électorale. L'esplanade du Palais du peuple dans la commune de Lingwala a servi de cadre pour cette activité spirituelle. Plusieurs serviteurs de Dieu de différentes confessions ont pris part à cette cérémonie.
Dans son mot de circonstance, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, en sa qualité de premier citoyen de la ville, a d’abord exprimé son vœu de voir Kinshasa se mettre dans les mains de Dieu, avant de donner le sens de cette journée : « Cette journée est un jour de consécration de la ville de Kinshasa entre les mains de Dieu. A travers cette prière, nous avons imploré la grâce divine pendant cette période électorale. Nous voulons une ville calme et surtout apaisée pendant le scrutin du 20 décembre ». Il a ainsi invité le peuple de Dieu à soutenir le Président de la République par leurs prières et lui donner des voix pour son second mandat.
Les hommes de Dieu présents à cette activité ont d’abord fait la dédicace de la ville ainsi que de toutes les autorités du pays. Puis, ils ont prié pour les prochaines élections, pour qu’il n’y ait pas de troubles et que tout se passe dans la paix.
Les pasteurs des confessions religieuses chrétiennes ont remercié le Seigneur pour l’amour qu’il ne cesse de démontrer au pays.
Tout en appelant à l'unité des Congo, les hommes de Dieu ont remercié le patron de la ville de Kinshasa pour cette initiative combien louable.
Les nombreux chrétiens présents à cette activité spirituelle ont loué et adoré Dieu en vue de le remercier pour la paix et sa grâce dans la ville de Kinshasa.
Noël Tshiani a annoncé son désistement en faveur du candidat n°20, Félix Tshisekedi, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. C’était lors d’une conférence organisée samedi 16 décembre 2023. Il devient, ainsi, le troisième candidat président à se rallier à Félix Tshisekedi, après Joëlle Bile et Patrice Majondo. Pour le candidat malheureux de 2018, Félix Tshisekedi est le candidat qui maîtrise le mieux la politique.
Le candidat n°19 a justifié son choix de rejoindre le président sortant et candidat à sa propre succession, par le fait que leurs programmes présentent de nombreuses similitudes, affirmant n’avoir pas voulu se précipiter pour se prononcer au sujet de son ralliement. ‘’ Je me suis dit qu’il fallait se désister, mais à un moment donné. Si je l’avais fait dès le départ, je n’aurais pas su ce que pensait la population. J’ai pris conscience qu’il faut que nous nous mettions ensemble, qu’on mette de côté nos intérêts privés, pour offrir au peuple congolais les solutions réelles aux défis auxquels il fait face tous les jours ’’, a-t-il déclaré. Et de poursuivre : ‘‘Moi, je suis souverainiste, indépendantiste, je poursuis la même idéologie que Patrice Emery Lumumba. Par conséquent, entre les deux camps, le choix était clair. J’ai choisi le camp de mes frères et sœurs congolais d’origine, qui veulent que le Congo continue à être un pays souverain’’.
Par ailleurs, dans son speech, Noël Tshiani a demandé aux autorités congolaises de suspendre leur participation à l’EAC, de se retirer de cette communauté. Il voudrait que le Kenya soit considéré comme pays ennemi au même titre que le Rwanda. ‘’ Pour que le Kenya permette aux rebelles d’aller là-bas, de circuler librement et de faire une déclaration qui attaque la RDC et qui met en péril la sécurité du peuple congolais, j’estime que le Kenya a perdu la crédibilité en tant que pays partenaire. Nous devons le traiter au même titre qu’un pays ennemi comme le Rwanda’’, a-t-il expliqué.
Le nouvel allié du chef de l’Etat a fait quelques propositions de réformes. Ainsi, il pense que la CENI devrait être un organe au sein du ministère de l’Intérieur au lieu qu’elle soit une institution composée des personnes venues de partout, où tout le monde a un agenda caché. Pour les partis politiques, la délimitation de leur nombre à 3 ou 4, car ne voyant pas la différence existant entre les 900 que compte le pays actuellement. Il a poursuivi, en décriant l’implication de l’église dans la gestion de l’Etat, qui se comporterait comme un parti d’opposition. ‘’
Les professionnels des médias et des jeunes étudiantes en journalisme ayant participé à la journée de réflexion sur les mécanismes de prévention des violences numériques à l'égard des femmes et des jeunes filles ont invité mercredi 13 décembre 2023, l'ensemble de la corporation à s'approprier de la loi portant code Numérique pour une vulgarisation générale des textes pouvant limiter les dégâts des bavures dans les réseaux sociaux.
Les participants ont recommandé au ministère du Numérique de mettre en place des mesures d’application de la loi portant code numérique afin de garantir une meilleure protection; d’amplifier les campagnes de sensibilisation nationale visant à informer le public sur les violences numériques, leurs conséquences et les mesures de prévention ;d’organiser une campagne de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers toute la République et encourager les victimes à dénoncer les abus subis; de mettre en place des points focaux protection contre les violences numériques au niveau de la base, maison communale par exemple, favorisant la dénonciation ;de mettre en place un programme d’éducation numérique.
Aux CSAC, d’amplifier le contrôle des différents médias en ligne afin de prévenir et protéger contre les violences numériques.
Aux professionnels des médias, de promouvoir l’éducation numérique à travers des animations des émissions pour sensibiliser la population à l’utilisation responsable du numérique ;d’organiser des campagnes de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers les médias ;de mettre en place des mécanismes internes de protection et favorisant la dénonciation de toutes formes de répression des violences numériques à l'égard des femmes journalistes de leur organe de presse.
Aux partenaires techniques et financiers, d’appuyer la vulgarisation de la loi portant code numérique; de mettre en place et appuyer les mécanismes de soutien et d'assistance des femmes et jeunes filles victimes de violences numériques.
Ces recommandations ont été formulées à l’issue de la journée de réflexion des professionnels des médias et étudiants en communication organisée par JEMAH Association et ACOFEPE (Association des femmes congolaises) dans le cadre du projet “ Voix et Leadership des Femmes (VLF)” financé par les Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par le Centre Carter.
A l’ère où les nouvelles technologies de l’information sont devenues incontournables et les réseaux sociaux, les violences numériques sont devenues une menace croissante pour les femmes et les jeunes filles. Elles sont souvent victimes de harcèlement, de cyberintimidation, de chantage, de piratage, de vol d'identité et d'autres formes de violence en ligne. Et ce, en raison de leur identité de genre ou de leur statut socioéconomique.
Les violences numériques engendrent des conséquences graves sur la santé mentale, la sécurité et la dignité des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur leur participation à la vie publique et politique.
Or, la loi du 13 mars portant Code Numérique a déjà été promulguée par le président de la République, Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive.
Le Code du numérique entend prévenir et poursuivre les délits numériques tout en protégeant les données personnelles.
L’article 360 de ladite loi dispose que : « Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par les biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique de ou de toute forme de support électronique, est puni d’une servitude pénale de un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs congolais ou de l’une de ses peines seulement ».
C’est sur ordre du Gouvernement congolais, étant donné la détermination de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à conduire le processus électoral jusqu’à son terme, que le Représentant permanent de la RDC, l’Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay, a écrit à José Javier De la Gaaca Lopez Domininguez, Président du Conseil de sécurité des Nations unies, le 12 décembre 2023 à New York.
Dans la lettre y relative N°132.61/RDCONU/AS/873/23, Zénon Mukongo a justifié la démarche congolaise par la conditionnalité de mener à terme ledit processus électoral. ‘’ Pour y parvenir’’, y lit-on, ‘’ elle doit finaliser, dans le délai, l’acheminement du matériel électoral et des équipements électoraux vers les sites à accès difficiles et permettre ainsi l’organisation des élections sur toute l’étendue du territoire national le même jour (20 décembre 2023)’’.
‘’Raison pour laquelle’’ poursuit la lettre, ‘’ tout en remerciant les Nations unies de leur appui au processus électoral dans l’acheminement de matériel électoral dans les provinces de l’Ituri ainsi que du Nord et Sud-Kivu, le Gouvernement saurait gré au Conseil de sécurité de bien vouloir autoriser la Monusco à étendre cet appui logistique dans d’autres provinces de la République démocratique du Congo.
Zénon Mukongo a, par ailleurs, sollicité l’implication du président du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire circuler cette lettre comme document du Conseil de sécurité. ‘’ Je vous saurai gré de bien vouloir faire circuler ladite lettre comme document du Conseil de sécurité’’ lui a-t-il demandé, non sans le prier de croire en l’assurance de sa parfaite considération.