Sept jours viennent d’être ajoutés, à dater de ce dimanche 16 juillet 2023, pour le dépôt des candidatures aux prochaines élections à travers la République. Cette mesure de la CENI qui a constaté moins d’engouement dans les différents BRTC depuis le lancement de l’opération le 20 juin dernier, intervient quelques 5 mois avant la tenue des élections prévues en décembre courant. L’opposition Républicaine qui n’est pas du tout d’accord avec cette prorogation a, à travers un communiqué, appelé toutes les parties prenantes, opposition comme majorité à saisir cette opportunité offerte par la Commission électorale nationale indépendante pour finaliser avec tous les détails.
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Le Collège de Hautes Études de Stratégies et de Défense (CHESD), a organisé, du 13 au 15 juillet 2023 à Kinshasa, le 6ème colloque international sous le thème : «Bassin du Congo et changement climatique». Cette activité a connu la présence du Vice-premier Ministre, Ministre de la défense nationale et ancien combattant, Jean-Pierre Bemba, ainsi que des officiers de l’armée nationale et de plusieurs autres participants.
Il reste pratiquement une dizaine de jours pour que les 9ièmes jeux de la Francophonie, qui se dérouleront à Kinshasa, la capitale, démarrent. A l’occasion d’une messe d’action de grâce célébrée pour honorer la mémoire du Cardinal Laurent Mosengo Pasinya, l’Université chrétienne catholique Don Akam (UCC) a organisé une cérémonie d’ouverture de la campagne d’accompagnement et d’appropriation des jeux de la francophonie, samedi 15 juillet 2023.
Dans son homélie, le père Robert Mongala a souligné que mourir en christ est une meilleure des choses et il a appelé les gens à poser des gestes de bonté. Car, selon lui, ce sont ces gestes qui mènent vers Dieu, ‘’comme a été la vie de Laurent Monsengwo’’. Ainsi, le président du conseil d’administration de l’UCC Don Akam, Alexis Kaluwa, a rendu témoignage de ce qu’il a connu de l’illustre en ces mots : «Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya est une îcone de la vie chrétienne qui nous a laissé beaucoup de valeurs, beaucoup d’actions, il a laissé son mot d’ordre qui est ‘’Kinshasa telema ongenge’’ qui signifie Kinshasa lève-toi, resplendi a la lumière du christ. Le message que le cardinal Laurent Monsengwo nous a laissé est donc de briller et de faire briller et que chacun puisse briller par ses ouvres et par ses actions», a déclaré l’abbé Alexis Kaluwa.
IXès jeux de la Francophonie, YA BISO MOKO !
Après cette messe commémorative, l’Université chrétienne catholique Don akam a procédé a la cérémonie de la campagne d’appropriation et d’accompagne des 9èmes jeux de la Francophonie. Cette campagne était illustrée par des saynètes des étudiants, faculté par faculté dont celle de droit, de l’économie et tant d’autres. L’UCC Don Akam accompagne et sensibilise les jeunes à participer à ces jeux à travers le concours honorifique pour la RDC.
«C’est un évènement majeur qui a été décidé en haut lieu mais nous comme université nous accompagnons cette activité de la Francophonie et nous nous l’approprions. Voilà pourquoi, nous avons organisé cette activité pour lancer un message à la Francophonie, qui est un message de paix. Par les jeux, on développe la paix, la fraternité, la cohésion et voilà pourquoi nous avons approché la direction nationale du IXèmes jeux de la Francophonie pour cet accompagnement à travers l’animation périphérique qui peut permettre que ces jeux soient connus de tous, quelle que soit la commune où l’on se trouve.
Eunice Maleka
La Société Nationale d’Electricité (SNEL S.A) vient de frapper un grand coup à Kolwezi, au cœur de la puissance minière de la RDC dans la province du Lualaba. Ce lundi 17 juillet 2023, en effet, le Directeur Général Fabrice Lusinde a conduit le Ministre des ressources hydrauliques et de l’électricité, Olivier Mwenze, à l’inauguration de la ligne 30 KV du très stratégique poste répartiteur de Samukinda et de la sous station « Tunnel » dans cette ville, capitale mondiale du cobalt. Cette réalisation est d’un impact stratégique et significatif pour cette ville qui éprouve un grand besoin de disponibilité de l’énergie pour faire fonctionner aussi bien l’industrie minière et d’autres, que les ménages.
Sous le leadership de la primature, l’Université de Kinshasa, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, le Bureau des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, organise un colloque international sur la médecine légale en RDC du 17 au 19 Juillet 2023 à Kinshasa. Ces assises dont le thème est : «Enjeux et défis de la Médecine légale en République Démocratique du Congo», ont pour objectif principal la mise en place d’une stratégie nationale pour le développement et le renforcement de capacités nationales en médecine légale dans le but de lutter contre l’impunité en RDC.
Des enlèvements précoces et faits de mains d’hommes, avant celui promis par Jésus, ne cessent, ces derniers temps, de se multiplier, comme à la vitesse de croisière, à travers les rues de la ville de Kinshasa. Parmi les derniers en date, il y a celui qui vient de faire baigner dans son sang innocent le corps du regretté Honorable et Ministre Honoraire, Chérubin Okende Senga.
Dans une lettre ouverte publiée sur son compte twitter, le député national Claudel Lubaya a appelé le gouvernement à poser des actes forts et concrets pouvant rassurer l’opinion publique au-delà des paroles et indignations suite à l’assassinat du ministre honoraire des Transports et voies de communication. Selon lui, les paroles de l’exécutif ne rassurent pas car elles ne sont suivies d’aucune mesure. « Cinq jours après ce lâche assassinat de notre compatriote, aucune commission d’enquête n’ait été formellement constituée, aucune mesure conservatoire sur le plan administratif n’ait été préventivement prise à l’encontre de ceux qui, par leurs positions, ont la charge de veiller sur notre sécurité, aucun médecin légiste n’ait encore été désigné alors qu’un haut magistrat a affirmé, au cours d’un point de presse, dans une précipitation inexplicable et avec une certitude enjouée, que Cherubin Okende aurait été tué par balle », décrit l’élu du peuple dans sa correspondance.
Datée du 17 juillet, cette lettre a été un exutoire pour le député national Claudel Lubaya. Se basant sur le compte-rendu de la dernière réunion du Conseil des Ministres, il décrit l’absence d’actions pouvant mener à l’identification et l’emprisonnement des responsables de cet assassinat. Selon lui, l’opinion attend du Chef de l’État qu’il assume sa responsabilité politique de garant constitutionnel du fonctionnement harmonieux des institutions en opérant des choix drastiques tels que la démission ou la suspension de toutes les personnes impliquées ou soupçonnées de manière directe ou indirecte dans la chaine de commandement tant politique, judiciaire et sécuritaire ayant conduit, par action, par omission ou par négligence, à l’assassinat de Cherubin Okende.
«Au-delà des déclarations officielles et de la visite du premier ministre dans la famille du défunt, le gouvernement a l’obligation de rassurer en démontrant par les actes, sa volonté de faire toute la lumière sur cette sombre affaire qui accable les institutions de la République. (…)
Les mesures conservatoires instamment attendues sont une exigence morale qu’impose la gravité de la situation et rien n’autorise le Gouvernement à y déroger. Il est astreint, pour ce faire, au devoir constitutionnel d’exemplarité en vue de créer les conditions d’intégrité et d’impartialité aux fins de rendre l’enquête plausible. Sans cela, l’exécutif national va sans cesse continuer à perdre sa crédibilité. (…). La rigueur et l’impartialité dans la mise en œuvre de la réaction du gouvernement sur cette affaire sont les deux options qui s’imposent pour conjurer le sort, afin que plus jamais, il n’y ait d’autres Okende. C’est à cette injonction seule que l’exécutif national pourra lever le doute sur sa volonté de faire éclater la vérité sur cette tragédie.»
Il a également appelé le gouvernement à rompre avec la vieille habitude de procrastination et abandon des dossiers jusqu’à leur oubli : « La famille de Chérubin Okende, tout comme l’opinion publique, attend impatiemment du Gouvernement, des gestes forts en rupture avec les pratiques de procrastination bien connues de tous, qui consistent à reporter jusqu'à l'oubli et à miser sur l'incrédulité éventuelle des Congolais de moins en moins exigeants, et tirer ainsi d’affaire les coupables présumés. »
Pour l’honorable Claudel André, ce drame qui était évitable est révélateur de la faillite de l’État et, met à nu la démission devenue endémique du gouvernement dans ses missions régaliennes de sécurisation des citoyens.
Déborah Nitu
Hier, mardi 18 juillet 2023, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a visité deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu. À l’issue de cette visite, le numéro un de la centrale électorale a signifié qu’il n’y aura plus de prorogation concernant les opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour les députés nationaux.
En effet, de Ndjili, en passant par Kalumu, le constat établi est le faible engouement de la part des aspirants à l'élection des députés nationaux, alors que la CENI leur a accordé toutes les facilités. Notamment, à travers le prolongement d'une semaine de la date limite, fixée auparavant au 15 juillet 2023.
*Chérubin Okende Senga, né sur les terres bénies de Kindu, au Maniema, le 5 octobre 1961, a été retrouvé mort, dès les premières heures du jeudi 13 juillet 2023, dans son propre véhicule immobilisé le long de la route des Poids Lourds à Kingabwa, dans la commune de Limete. Aujourd’hui, 19 juillet 2023, à 16H30’, six jours après son ignoble assassinat, le Cardinal Ambongo convie tous les chrétiens à une messe organisée en sa mémoire en la Cathédrale Notre Dame du Congo, à Lingwala. Selon les termes du communiqué de la Chancellerie de l’Archidiocèse, il sera question, à cette occasion, de prier pour le repos éternel de son âme et, surtout, pour la consolation de la famille éplorée.
Face à la surchauffe constatée sur le marché de change, l’Exécutif central, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, décide, désormais, de renforcer le suivi du plan de trésorerie, de limiter toutes les dépenses en ‘’cash’’ auprès de banques et de privilégier le paiement des impôts en francs congolais afin d’amortir sensiblement le choc. Telles sont les mesures palliatives annoncées au cours d’un briefing conjointement animé, lundi 17 juillet 2023, par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et son collègue en charge des Finances, Nicolas Kazadi, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Il ressort de cet exercice de redevabilité que la situation délétère qui caractérise actuellement le marché de change congolais est due, entre autres, à la raréfaction de devise, à la hausse de sa demande, à la tendance économique ainsi qu’à l’accroissement de liquidité.
Le Ministre Nicolas Kazadi a rassuré, cependant, que le Gouvernement, travaille en étroite collaboration, selon les instructions édictées par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour apporter des solutions, avec la Banque centrale qui, dorénavant, va intervenir sur le marché de change, sur l’ensemble du territoire national, pour répondre, le plus vite possible, aux attentes des congolais en termes, entre autres, de l’atténuation des effets pervers consécutifs à la dépréciation du franc congolais. A en croire Nicolas Kazadi, les finances publiques se portent bien en dépit du constat fâcheux précédemment évoqué.
«C’est effectivement pour la deuxième fois, depuis le début de cette année, nous assistons à une surchauffe sur le marché de change qui a une implication assez rapide et directe sur le marché des biens et services. C’est dans ce contexte que le Chef de l’Etat a tenu, tout à l’heure, une réunion de crise avec plusieurs responsables du Gouvernement et du secteur économico-financier pour faire le point sur les mesures en cours d’adoption ou adoptées. Effectivement, il y a surchauffe à un moment où le pays connait une situation de réserve de change inédite, supérieure à 4 milliards de dollars. C’est une situation contradictoire. La hausse des réserves de change devrait se traduire par l’abondance des devises sur le marché, par une stabilité sur le marché de change. On a eu des périodes où les réserves de change étaient beaucoup plus inférieures à cela et il y avait, en même temps, une certaine stabilité. Ce qui se passe c’est que, en même temps que les réserves de change sont accrues, il y a eu une sorte de raréfaction des devises sur le marché de change, constatée en janvier et février et, tout récemment, au début du mois de juillet. Cette rareté de devise peut avoir plusieurs sources. D’abord, c’est la hausse de demande de devise, qui peut être expliquée par plusieurs phénomènes. Le premier des phénomènes, c’est la tendance économique : nous avons beaucoup d’investissements en cours. La deuxième peut être liée à l’accroissement de liquidité en francs congolais… Et donc, nous devons trouver rapidement, dans le cadre de la stabilisation, des mesures pour rééquilibrer tout cela » a-t-il révélé.
Les finances publiques ne sont pas en dérapages
A la lumière de ses allégations, la BCC dispose à ce jour des réserves importantes pouvant lui permettre de passer à la vitesse supérieure pour remettre les pendules à l’heure.
«La bonne nouvelle c’est que les finances publiques de notre pays ne sont pas en situation de dérapage. Nos dépenses publiques sont couvertes par les recettes publiques qui, malheureusement, ne sont pas aussi importantes que prévues mais elles restent importantes. Au-delà des recettes propres, il y a, bien entendu, les obligations du trésor, le bon du trésor et aussi les appuis budgétaires qui, cette année, sont sensiblement, importants. Donc, toutes les dépenses effectuées par le trésor ont une couverture saine, une couverture qui n’est pas supposée être inflationniste… Nous travaillons avec les ressources que nous mobilisons, soit à l’intérieur du pays, soit à l’extérieur. C’est déjà un point positif. (…), la Banque centrale qui, aujourd’hui, dispose des réserves importantes, a commencé à intervenir sur le marché de change. Vous constaterez que depuis la fin de ce week-end, il y a déjà un début de retournement de la situation qui a été permis par les interventions de la Banque centrale », a rassuré Nicolas Kazadi, affirmant, avec force, que ces interventions vont se poursuivre dans les jours qui viennent pour, réellement, rétablir la situation, stopper l’hémorragie et ensuite revenir vers la situation avant cette surchauffe.
La Pros.