Recteur de l'université canadienne au Congo, président du conseil d'administration-Ceo de 21st Century Business Institute-Ceo de Codem-expert en planification stratégique, Dan Kuba à l’expérience avérée en planification stratégique, structuration des projets de financement, mangement des opérations,… s’identifie dans sa nouvelle casquette d’homme politique sous le label du parti Leadership du développement économique. Il l’a révélé aux notables de Kauka, samedi 15 juillet dernier. 14 projets de développement de la commune de Kalamu sous-tendent son action politique dans cette entité territoriale décentralisée. Homme d’affaires et universitaire, Dan Kuba, après moult hésitations, a été motivé par la prise de position de Tshisekedi dans la guerre de l’Est qui a nommé sans détour, Paul Kagame comme parrain du M23. Consultant pour le compte de Horizon 33, il s’est résolu de créer son propre parti. Il affirme s’engager dans la politique pour le bien-être des autres. Avec sa théorie de « Likasu » (noix de kola), il a expliqué à son auditoire la politique de «Ubuntu » caractérisé par la recherche du bien-être de l’autre. Il a appelé les notables de Kauka à s’approprier les 14 projets de développement pour l’avenir de la jeunesse. Après des recherches fouinées, il s’est rendu compte qu’il n’y pas une réelle volonté politique à la tête de la commune de Kalamu, du reste, amputé d’un conseil municipal responsable. Il a fait savoir que cette commune dispose des ressources importantes qui puissent lui permettre de se doter, entre autres, d’une société de transport qu’on pourra dénommée Trans Kalamu. Dans cette structure de transport, on associera des motos, tricycles… des emplois pour la jeunesse de cette commune. Kalamu Security : pour résorber le chômage de jeunes qui trouveront une occupation plutôt de s’adonner au banditisme urbain dénommé Kuluna. La création d’une école professionnelle pour valoriser dans les milieux des jeunes certains métiers. Kalamu Carrière pour extraction du sable dans rivière Kalamu en vue de la vente avant d’évoquer Kalamu Assainissement pour que la population de cette entité vive dans un environnement sain. Cela passe par la restauration de la police d’hygiène de différents quartiers. Kalamu Alimentation avec la construction d’un complexe commercial au marché Makolo Ngulu. Kalamu Social à l’instar du foyer social et d’une cantine de l’Onatra à Kauka. Pour la distraction, il faut encadrer les jeunes dans des mouvements sportifs du genre judo, basket… Gratuité de l’enseignement à Kalamu par la création des écoles appartenant à la commune. Il s’impose la nécessité de former les formateurs des écoles professionnelles. Immo-Kalamu : création d’une boulangerie pour la commune, une banque pour accorder du crédit, assurances… Les notables de Kauka ont, à cette occasion, renouvelé leur soutien à Dan Kuba pour ces idées novatrices pour la commune de Kalamu. Ils lui ont proposé de demander une messe le repos des âmes de tous les natifs de Kauka. Une marque de reconnaissance. Emma Muntu
« La partie est de la République démocratique du Congo vit des moments très difficiles, parce que la population est confrontée à des situations de non-paix », explique l’abbé Justin Nkonzi, Directeur de la Commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu. Le prêtre congolais décrit la terreur qui pèse sur les populations dans les zones occupées et appelle à une collaboration entre Église et État pour mettre fin aux violences. La situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo reste critique. La population est régulièrement prise pour cible par des groupes armés présents dans ces zones. Dans une interview accordée à Vatican News, Justin Nkonzi, directeur de la Commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu, décrit la gravité de la situation, tout en réitérant l'appel du Pape François à « lever les mains sur ces zones ». Une population traumatisée par la terreur « Quand vous êtes dans une région, dans un territoire, dans une province où une partie de la population vit sans police nationale, sans armée nationale, sans l'exercice des fonctions régaliennes de l'État, et qu'elle voit chaque jour défiler des hommes en uniforme, les uns différents des autres, est-ce que vous pouvez vraiment dire que là il y a la paix?», s'interroge le prêtre. Le père Nkonzi décrit les différentes situations :«au sud, dans le haut plateau il y a des problèmes. La ville de Goma est aussi l’épicentre d'une insécurité récurrente. Dans le nord, à Butemno-Beni, il y a encore beaucoup de préoccupations au niveau de la sécurité». Ces zones, explique-t-il, sont occupées «depuis plus d'un an, par des hommes, identifiés uniquement par leurs tenues, qui disent eux aussi venir apporter la paix». Pour le directeur de la Commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu «les gens vivent dans ce traumatisme permanent», assurant ne souhaiter à «personne, vivre dans une région où la personne est obligée d'adorer ses tortionnaires pour survivre». Malheureusement, poursuit-il, « beaucoup de nos compatriotes sont confrontés à cette situation ».
Des réponses humanitaires à la situation Ces conflits, dont souffre la partie est de la République démocratique du Congo, provoquent des déplacements massifs des populations qui trouvent refuge dans des camps. Selon des explications du directeur de la Commission Diocésaine pour la Justice et la Paix, «il n'y a pas une seule famille qui ne connaît pas cette situation de déplacés». Ces déplacés, explique-t-il, se sont «des gens qui sont obligés de quitter leur propre village, leur terrain, leur champ pour trouver refuge là où il y a un semblant de paix». Parlant des œuvres de solidarité qui les accompagnent, le vicaire de la paroisse Mater Dei de Bukavu affirme qu’il y a une solidarité «organisée par l'église, les organisations internationales, et parfois l'État». Mais en réalité déclare-t-il, «les gens n'ont pas constamment besoin de cette solidarité». La raison est simple: «chacun aimerait travailler de ses propres mains et vivre en paix». Car, pour lui, lorsqu’on contraint «une région à vivre de la solidarité pendant plus de vingt ans, les enfants qui sont nés là-bas ne connaissant rien d'autre que les tueries, les massacres, la fuite, ça crée un traumatisme permanent». Aussi, affirme-t-il, «les opérateurs, au niveau religieux comme au niveau politique, sont fatigués». Retour sur l’appel du Pape «Levez la main sur le Congo» Revenant sur les interpellations du Saint-Père lors de son voyage apostolique en République démocratique du Congo en début d'année, l’Ab Nkonzi préconise comme solution à la situation, l'appel du Pape: «levez la main sur le Congo! levez la main sur la partie est du Congo!». Cet appel «a-t-il été écouté?» s'interroge-t-il. Ces assaillants utilisent une logique de terreur, et «ceux qui acceptent d'être dominés, d'être terrorisés peuvent survivre. Ceux qui essaient de réclamer un minimum de justice sont terrassés, contraints à être déplacés». Pour le prêtre, «si on lève la main, alors là les gens peuvent respirer, il n'y aura pas de déplacés». Il souligne qu'en Afrique, derrière tout ces déplacés, «il y a toujours des minéraux. Les endroits où il n'y a pas de matières premières à prendre, les gens n'ont pas de problème. C'est dans ces zones à forte concentration de minéraux qu'il y a toujours des problèmes». Alors, est-ce qu'il y a un moyen d'organiser une vie normale, où «ceux qui prennent les minéraux le font dans un esprit gagnant-gagnant, dans un esprit où les gens peuvent vivre en paix avec ce que le bon Dieu leur a donné, mais qu'on ne vienne pas vivre comme ça, comme dans une jungle où on est obligé d'égorger des gens à cause des minéraux», plaide-t-il. Le directeur de la Commission Justice et Paix manifeste sa crainte par rapport au futur:«nous avons peur qu'avec le COVID, qui a perturbé l'économie internationale, les gens viennent en RDC pour refaire leurs économies, et empirent la situation». Les contributions de la Commission Justice et Paix pour faire face à la situation La Commission Justice et Paix dans l’archidiocèse de Bukavu mène plusieurs activités pour accompagner la population locale. «Nous avons le regard tourné vers le ciel, car la vraie paix vient de Dieu seul» explique le directeur. C'est pour cela que la prière est promue comme la première arme. Une prière «inclusive qui ne condamne personne, qui n'exclut personne». La Commission Justice et Paix explique travailler «avec toutes les confessions religieuses». Deuxièmement, elle mène «un grand travail de sensibilisation avec les gens». Le but de ce travail est d'expliquer aux gens «qu'il faut des attitudes, des comportements et des paroles qui apportent la paix et non la division». Ensuite, la commission communique sur la situation de la région pour faire connaître au monde le «malheur structurel qui est organisé chez nous». Enfin, «l’exploitation artisanale et minière» est encadrée par des «observatoires de ressources naturelles», mais aussi par des groupes de protection de l'environnement, comme par exemple le Laudato Si. La Commission Justice et Paix de Bukavu a également «des départements de promotion des droits des enfants et des jeunes». L’objectif étant de trouver des moyens d’occuper ces jeunes qui, par manque d’occupation, se lancent dans le marché facile, notamment dans des «carrés miniers, avec des groupes armés qui n'offrent aucune opportunité, mais qui pérennisent une situation de malheur que nous décrions tous». Vatican News
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Magistrat suprême, a officiellement lancé, samedi 15 juillet 2023, la session de formation de nouveaux magistrats civils et militaires nommés le 06 juin dernier à la suite d’un concours de recrutement organisé et supervisé par le Conseil supérieur de la magistrature. Au total, 2500 magistrats sont concernés par cette session d’apprentissage qui va se dérouler dans des différentes instances judiciaires du pays. Dans son mot, le Chef de l’Etat les a conviés au dévouement et à la loyauté aux valeurs républicaines pour permettre à la justice de jouer véritablement son rôle de catalyseur du décollage de la nation congolaise. «Je tiens absolument à la restauration de la discipline, de l’éthique et de l’intégrité au sein de la magistrature et plus particulièrement à redorer l’image de la justice de mon pays, longtemps ternie. Je suis préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de notre appareil judiciaire. Or, pour être efficace, notre appareil judiciaire a besoin, à tous les niveaux, d’animateurs dignes, intègres, bien formés et en nombre suffisant qui doivent être placés dans des conditions de vie décente et des conditions de travail adéquates », a insisté le Président Félix Tshisekedi, qui a appelé, toujours dans son allocution, le Gouvernement de la République à mobiliser les moyens nécessaires pour mettre les nouveaux magistrats en ordre utile d’accomplir leur mission en toute honorabilité. «Conscient que cette œuvre - la justice - ne peut prospérer sans ouvrier - le magistrat – j’engage le Gouvernement de la République à travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, votre organe de gestion, afin de doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline, des juridictions et offices, et aussi pour l’amélioration du traitement des magistrats, les frais de mutations, les primes de brousse et surtout la prise en charge médicale et funéraire. Je suis au courant de la manière dont le magistrat, malade ou décédé, est soigné où inhumé, bien souvent, par la solidarité de ses pairs. Cette situation ne peut plus perdurer. J’insiste, Monsieur le Premier Ministre, en ce que vous veilliez à la réception par le pouvoir judiciaire, des moyens lui dotés dans le budget national. C’est aussi avec ce traitement que nous saurons mesurer ses responsabilités », a-t-il martelé, en présence du Président de la Cour constitutionnelle et de plusieurs personnalités politico-judiciaires du pays. La Pros. ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION DE FORMATION DE 2500 NOUVEAUX MAGISTRATS CIVILS ET MILITAIRES Honorable Président de l’Assemblée nationale, Honorable Président du Sénat, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ; Madame et Messieurs les Membres du Bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature ; Mesdames et Messieurs les Magistrats ; Distingués invités ; En ce jour qui coïncide avec le lancement de la formation initiale de la première promotion de deux mille cinq-cents (2500) nouveaux magistrats civils et militaires du ministère public parmi les cinq mille (5000) attendus, nommés le 6 juin 2023 à la suite du concours de recrutement, j’ai accepté, en ma qualité de magistrat suprême, de prendre la parole afin de m’adresser directement à vous, anciens comme nouveaux venus dans ce corps élitiste ; et à travers vous donc, à l’ensemble de la magistrature congolaise, mieux le Pouvoir judiciaire. Je le fais d’autant plus que, préoccupé personnellement par la bonne marche et l’efficacité de l’appareil judiciaire, j’ai exprimé plus d’une fois depuis mon accession à la magistrature suprême, ma volonté de consolider une justice de qualité pour tous, indépendante, performante, protectrice des droits humains, et essentiellement rassurante. A cet effet, je n’ai cessé d’affirmer, par conviction et dans ma vision de bâtir un état de droit, le rôle primordial assigné et attendu de la justice dans le relèvement et le développement de la Nation, la consolidation de l’État de droit et de notre démocratie. Je ne saurais pas ne pas rappeler les Saintes Ecritures dans le livre de Proverbes au chapitre 14, verset 34, je cite : « La justice élève une nation », fin de citation. Cette prescription demeure l’un des piliers du pacte citoyen qui caractérise la justice comme étant un rempart dont la mission principale est de protéger les personnes, garantir les règles du vivre ensemble, les droits et les devoirs de chacun ainsi que les conditions d’une société apaisée. Bref, sans la justice, il n’y a pas de développement possible. Comme pour dire que l’absence de la justice est une banalisation du mal. Mais un système judiciaire efficace est un moyen de dissuasion et de paix. C’est pleinement conscient de ce rôle attendu dans la construction de notre Etat que je suis régulièrement revenu sur les questions lancinantes de la corruption et de l’impunité des criminels ainsi que sur les autres antivaleurs qui, généralement, accentuent la descente aux enfers de notre pays. Dans ces conditions, la justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est immergée par des pratiques corruptives et autres agissements qui n’inspirent plus confiance, s’invitant de ce fait sur le banc des accusés. C’est dans ce sens que, m’adressant à la Nation à travers ses représentants en décembre 2021, exercice réitéré en décembre 2022 et plus récemment à la suite de la session question-réponse avec nos compatriotes, je fustigeais encore ces maux et annonçais mon engagement à insuffler un nouveau départ à notre justice suivant une stratégie simple : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». A ce sujet, la cérémonie de ce jour qui vise le lancement de la session de formation des nouveaux magistrats nommés concrétise l’un de mes engagements pris, visant à résorber le déficit des effectifs des magistrats au regard de la cartographie judiciaire nationale. A travers ces mots, comprenez une fois pour toute que fort de ma patience, je lance un appel ultime à la renaissance de la justice voulue et attendue de tous, une justice qui assure et rassure, particulièrement en cette période charnière de consolidation de notre jeune et précieuse démocratie. Celle-là même qui, non seulement permet de dire le droit, mais aussi et surtout de nous convaincre tous, justiciers et justiciables que le droit, alors le vrai a été dit. Mesdames et Messieurs les magistrats ; Ce tableau non exhaustif que je viens de dresser devrait sonner en vous comme une interpellation citoyenne et patriotique, mieux une mise en cause du système fonctionnel actuel. Il s’agit bien de l’appel à votre conscience individuelle et collective en tant que magistrats, acteurs majeurs dans la construction d’un Etat de droit voulu par tous. Garant du bon fonctionnement des institutions, j’assume et j’assumerai toujours pleinement ma responsabilité par un recadrage, au besoin, une requalification de l’action de la justice et éviter que par son agir, cette dernière disqualifie les efforts de toute une Nation. Je vous encourage donc à vous engager, à travers votre action, dans cet effort national pour l’avènement d’une justice juste. Cela passe aussi par l’érection de la sanction, positive ou négative sans complaisance, comme l’échelle de valeur ; par l’application rigoureuse des dispositions constitutionnelles et statutaires qui identifient le Conseil supérieur de la Magistrature comme organe exerçant le pouvoir de rétribution promotionnelle et disciplinaire. On ne devrait donc pas admettre que des magistrats, poursuivis disciplinairement ou pénalement, ceux condamnés plus d’une fois à la prise à partie pour des décisions iniques, ceux habituellement en instances judiciaire ou disciplinaire ou notoirement immoraux ; accèdent à des promotions sans affecter la conscience collective. Je tiens absolument à la restauration de la discipline, de l’éthique et de l’intégrité au sein de la magistrature et plus particulièrement à redorer l’image de la justice de mon pays, longtemps ternie. Je suis préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de notre appareil judiciaire. Or, pour être efficace, notre appareil judiciaire a besoin, à tous les niveaux, d’animateurs dignes, intègres, bien formés et en nombre suffisant qui doivent être placés dans des conditions de vie décente et des conditions de travail adéquates. Conscient que cette œuvre - la justice - ne peut prospérer sans ouvrier - le magistrat – j’engage le Gouvernement de la République à travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, votre organe de gestion, afin de doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline, des juridictions et offices, et aussi pour l’amélioration du traitement des magistrats, les frais de mutations, les primes de brousse et surtout la prise en charge médicale et funéraire. Je suis au courant de la manière dont le magistrat, malade ou décédé, est soigné ou inhumé, bien souvent, par la solidarité de ses pairs. Cette situation ne peut plus perdurer. J’insiste, Monsieur le Premier Ministre, en ce que vous veilliez à la réception par le pouvoir judiciaire, des moyens lui dotés dans le budget national. C’est aussi avec ce traitement que nous saurons mesurer ses responsabilités. Mesdames et Messieurs les nouveaux Magistrats, Vous intégrez un corps d’élite qui exerce un sacerdoce selon qu’il est écrit que le magistrat est un serviteur de Dieu pour le bien du peuple. Vous arrivez dans une profession noble qui vous fait l’honneur et le privilège de servir votre Nation, notre Nation. Vous devez avoir en votre conscience votre serment et la loi. Votre recrutement a été nécessité par le besoin impérieux de résorber le déficit dans la mise en œuvre du droit d’accès à la justice. Avec votre arrivé, j’ai insufflé un souffle nouveau permettant à notre justice d’améliorer sa couverture et la qualité du service dans l’administration de la justice. Pour bien faire fonctionner les juridictions et offices, j’invite donc le Conseil Supérieur de la magistrature à travers son Président, lors des affections des magistrats, à veiller à l’équilibre entre les différents ressorts. La justice dans la gestion administrative de la carrière du magistrat appelle le Conseil Supérieur de la Magistrature a plus d’objectivité et de rigueur dans les promotions des magistrats et leurs affectations en faisant respecter la règle de rotation et veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles. Il est inconcevable que dans un corps élitiste, certains magistrats soient considérés comme ne pouvant servir qu’en Ville et d’autres dans les milieux ruraux. Il s’avère indispensable d’affecter suffisamment de magistrats dans l’arrière-pays où la déficience se fait manifestement sentir tout en désengorgeant les grandes villes où il y a pléthore scandaleux et inadmissible de magistrats. Par ailleurs, il est important, pour une action concertée, d’activer régulièrement le cadre de concertation entre le Pouvoir judiciaire et exécutif tel que prévu dans le règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature. Il doit aussi clairement être entendu que les immixtions des personnes non qualifiées à la gestion et à la prise des décisions de la justice par des pratiques de trafics d’influence et autres antivaleurs seront sévèrement sanctionnées. Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur ; Honorable Président de l’Assemblée nationale, Honorable Président du Sénat, Monsieur le Premier Ministre, Madame et Messieurs les membres du Bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature ; Mesdames et Messieurs les Magistrats; Distingués invités ; C’est sur cette note, pleine d’espoir et exprimant le renouvellement de notre pacte républicain qui appelle à la renaissance de la justice que je déclare ouverte la session de formation initiale des nouveaux magistrats, promotion 2023 que je baptise « état de droit ». Que vive la renaissance de la justice en République Démocratique du Congo. Que Dieu vous bénisse. Je vous remercie.
Aux dernières nouvelles, sans changement de dernière minute, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, participera à la cérémonie d’investiture du nouveau bureau du Comité Directeur de la Représentation des Etudiants du Congo (REC), ce jeudi 20 juillet 2023, à Béatrice Hôtel. Dans la foulée, selon des sources, le Chef de l’Etat et les délégués des Universités de toutes les provinces du pays commémoreront le 20ème anniversaire d’existence de cette structure qui se veut placer l’étudiant congolais au centre de ses actions. Pour rappel, c’est au terme des élections déroulées le dimanche 02 juillet dernier, à Kinshasa, qu’un nouveau Président et de nouveaux membres du nouveau bureau de la REC ont été élus. Il s’agit de Mukandayi Mukandayi Maurice, étudiant à l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) qui est élu président avec plus de 90 voix à son actif sur 141 votants, suivi de Prince Wembolenga et Idris Mbiya, élus tous premier et deuxième vice-président de la REC. Ces résultats provisoires ont été dévoilés par le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) de la REC. Les résultats définitifs sont attendus dans les prochains jours par les membres du Conseil des sages, puis s’en suivra la remise et reprise. Notons que Monsieur Mukandayi Maurice remplace à ce poste Christian Kalonji qui était fin mandat. John Ngoyi
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC et Chef de l’Etat, est arrivé samedi 15 juillet 2023, en milieu de nuit, à Nairobi, au Kenya. Ce dernier est venu participer à la cinquième réunion de coordination semestrielle de l'Union Africaine qui était prévue à Nairobi dimanche 16 juillet 2023. La réunion de coordination des Comités Economiques Régionaux (CER) ouverte ce dimanche matin à Nairobi est la 5ème de la série depuis que l'Union Africaine a pris l'option de tenir depuis juillet 2019 des réunions à mi-parcours chaque année. Organisé sous le thème « accélération de la Zone de Libre Echange Africaine (ZLECAF) », ce sommet de Nairobi a connu la participation des Présidents en exercice de 5 Communautés Economiques Régionales (CER) et mécanismes régionaux (MR), notamment les Présidents Abdel Fatah Al Sisi d'Egypte pour le compte de UA/Nepad ; Bola Tunibu pour la CEDEAO; Ali Bongo Ondimba du Gabon pour le compte de la CEEAC; Evariste Ndayishimiye du Burundi représenté par son ministre des affaires étrangères pour le compte de l'EAC et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le compte de la SADC. Le bureau de l'UA a été valablement représenté par son président en exercice Azali Asumani de l'Union des Comores et le sénégalais Macky Sall, le rapporteur du bureau. S'exprimant en premier au cours de la séance inaugurale, le président de la commission de l'UA Moussa Faki Mahamat a salué les efforts réalisés par les états africains pour matérialiser la Zone de Libre Echange Africaine (ZLECAF). Tout en reconnaissant qu'il existe quelques contraintes en vue d'une intégration totale, Moussa Faki a invité les états qui traînent le pied à ratifier les instruments juridiques qui consacrent la libre circulation des biens et des personnes sur le continent africain. Le même appel a été lancé par l'hôte du sommet, Dr William Ruto du Kenya, et le président de l'UA Azali Assoumani. Ce dernier a rappelé les avancées notables de la ZLECAF réalisées au cours de dix derniers mois. Il s'agit entre autre de la création d'un fond d'ajustement, du lancement de l'initiative du commerce guidé et l'officialisation du système africain de paiement et règlement sur le marché financier. Dans un format réduit à huis clos, les Chefs d'Etat et présidents des communautés économiques régionales ont présenté chacun les efforts entrepris en matière d'intégration au sein de chaque bloc sous-régional, les contraintes et défis à relever. Président en exercice de la SADC, une des communautés économiques les plus dynamiques du continent, le Président Félix Tshisekedi a fait part des prouesses réalisées en son sein en matière d'intégration sociale, infrastructurelle, financière, environnementale, politique, institutionnelle ainsi qu'en matière d'intégration commerciale. De l'avis de tous, l'Afrique se doit de réussir la libre circulation de biens et de personnes en vue de son développement nonobstant les écueils d'ordre sécuritaires et conjoncturels. En marge de cette réunion de Nairobi, Félix Tshisekedi a eu quelques rencontres bilatérales avec le Président William Rutho, l'adjointe du Secrétaire général de l'ONU et avec l'envoyé spécial du Président de la République de Corée du sud. Avec le président Kenyan, la rencontre a abordé entre autre l'épineuse question sécuritaire à l'Est de la RDC. Les deux Chefs d'Etat n'ont fait aucun commentaire public à ce sujet. L'entrevue avec l'envoyé spécial du Président de la République de Corée du sud a tourné autour de la tenue prochaine de l'Exposition universelle que ce pays organise dans les mois à venir. La Corée estime que la RDC a un rôle important à jouer à ce rendez-vous international. Quant à la rencontre bilatérale avec Amina Mohammed, elle a abordé des questions portant sur les objectifs pour le développement durable. Peter Ngoyi
La Coalition citoyenne pour le Congo (C.C.C.) est choquée et attristée par le meurtre brutal de l’ancien ministre Chérubin Okende.
Les auteurs de cet acte qui choque la conscience nationale doivent être retrouvés et punis sévèrement conformément à la loi. L’assassinat de l’ex-ministre Okende en dit long sur le climat d’insécurité dans lequel la capitale Kinshasa est plongée depuis des mois.
Face à cette réalité, la C.C.C. exhorte les services de sécurité et la police à poursuivre leurs efforts qui visent à neutraliser les réseaux criminels non seulement dans la ville-province de Kinshasa mais aussi dans d'autres provinces du pays.
La C.C.C. rappelle, en outre, la nécessité d’équiper la ville de Kinshasa d’un système de surveillance de pointe par caméra CCTV. Il est, en outre, de l’intérêt de la nation d’exiger à tous les tenants des édifices qui logent les artères principales privées comme commerciales d’équiper leurs facettes en caméras de surveillance pour contribuer à l’amélioration de la sécurité de la ville-province de Kinshasa.
La C.C.C. invite les organisations de défense des droits de l’Homme à s’activer avec leurs ressources propres afin de prêter main forte à l’enquête pour élucider les contours du meurtre de Chérubin Okende.
Elle s’associe à la nation entière pour présenter ses condoléances à la famille biologique et à la famille politique de l’illustre disparu.
A jour J-11 du début des 9èmes Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réuni, ce lundi 17 juillet 2023 à la Primature, toutes les parties prenantes à la préparation de cet événement historique pour la RDC. Il s'est agi de passer en revue toutes les questions relatives à la réussite de cette compétition. Pour le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a fait le point de cette rencontre devant la presse, des telles rencontres doivent se multiplier pour que chaque question soit suivie en détails pour la réussite de ces jeux. «La RDC est prête !» «Nous sommes exactement à 11 jours de l'organisation des jeux. Donc, vous devez vous habituer à nous voir ici à la Primature au quotidien ou sur le terrain au quotidien avec le Premier Ministre, Chef du gouvernement, comme il l'a fait hier et avant-hier. Parce qu'il est question, pour nous maintenant, de regarder les derniers détails pour voir dans quelle mesure on s'assure que tout a été mis en place pour la bonne organisation de ces jeux. Vous étiez avec nous au stade des martyrs qui est le site principal de l'organisation de la compétition où tout est presque prêt. Il ne reste que de petits travaux de nettoyage, mais globalement, les grosses œuvres ont été déjà construites. Le même constat a été fait au niveau de l'Université de Kinshasa. Il y a toujours des petites retouches qu'il faut faire à gauche et à droite, mais globalement, à 11 jours de l'événement, nous sommes prêts à accueillir toute l'Afrique, à accueillir toute l'Europe, à accueillir toute l'Asie. Donc, tous les pays qui font partie de la grande communauté francophone à Kinshasa pour ces jeux que nous avons placés sous les signes de l'espoir et de la solidarité. Il y a une bonne dizaine de délégations qui sont arrivées. Les dispositions ont été prises pour qu'ils puissent être bien accueillis. Les différents athlètes et tous ceux qui les accompagnent pour qu'ils participent à des jeux que nous voulons historiques dans la capitale de la République Démocratique du Congo qui, je rappelle que, c'est pour la première fois que nous recevons un évènement mondial d'une telle ampleur. Le défi était grand, mais je pense que nous avons pris toutes les dispositions pour que ce défi puisse être relevé au bénéfice, à la fois, des Congolais, mais aussi de tous ceux qui viendront de l'extérieur pour participer à ces jeux », a déclaré Patrick Muyaya Katembwe, devant la presse. Prise en charge des délégations Pour le Directeur des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja Ngembo, les athlètes qui sont déjà à Kinshasa, sont bien logés et sont contents de participer à cette compétition. « Nous avons déjà reçu à peu près 300 athlètes et 100 accompagnateurs qui sont venus du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo-Brazzaville, du Tchad ainsi que du Cameroun. Toutes ces délégations sont accueillies et sont logées à l'Université de Kinshasa. Ils se plaisent aujourd'hui. Ils sont descendus pour voir les sites. Ils étaient au stade Tata Raphaël et au stade des Martyrs. C'est là qu'ils vont commencer à faire leurs entraînements. Nous lançons le message à toutes les autres délégations qui s'apprêtent à venir ici à Kinshasa, que Kinshasa est prêt à les accueillir et que ça sera une fête ici à Kinshasa », a-t-il dit. D'autres précisions apportées par le porte-parole du Gouvernement sont relatives aux questions de la santé et de la sécurité. « Un petit autre complément, c'est de dire qu'il y avait des appréhensions notamment sur la question de la santé. A propos des ambulances, le Premier Ministre nous a dit et comme nous l'avions déjà dit par le passé que les ambulances voulues de type A, sont bel et bien arrivées et qu'il y avait de petits travaux qu'il fallait aménager pour correspondre aux normes techniques. Cela a été fait. Il y a des questions particulièrement sur la sécurité. Je pense que la garde républicaine va se charger de la sécurité de tous les sites qui ont été choisis pour les jeux. Évidemment, la police ne sera pas écartée. Donc, il n'y a aucune question mise de côté, ni qui n'a pas été suivie dans tous les détails. Nous pensons alors avoir pris toutes les dispositions, y compris à la télévision nationale, pour que la couverture des jeux soit un succès sur tous les plans », a-t-il conclu. Le VPM en charge des Affaires étrangères, le Ministre d'Etat à l’Intégration Régionale, le Ministre des Sports ont aussi pris part à cette séance de travail. La Pros.
La ville-province de Kinshasa est une capitale aux multiples défis sécuritaires. Le nouveau commandant de la police ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, a finalement pris ses fonctions lundi 17 juillet, plus de 3 mois après la signature des ordonnances du Président de la République. Cette prise de fonction qui s’est déroulée en présence du Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumière, Peter Kazadi, intervient à quelques jours du début des XIèmes jeux de la francophonie.
Prenant la parole pour cette circonstance, le VPM de l'Intérieur a appelé les chefs de la police promus d’user de professionnalisme surtout pour cette année électorale. Et de rappeler : "Nous sommes dans une année électorale pleine d'émotions et de tension... Vous devez vous organiser pour maintenir l'ordre et la discipline pour que notre société n'en subisse pas le coup". Le nouveau patron de la sécurité et du maintien de l’ordre de la ville de Kinshasa dit prendre la mesure de la responsabilité qui est la sienne et promet des résultats escomptés dans un délai très court. Et d’indiquer: “Nous sommes très conscients de la tâche nous confiée. Nous avons reçu clairement les instructions du VPM de l'intérieur. Nous aurons un plan. Il n'y aura pas d’improvisation. Dans les trois mois qui suivent nous aurons les résultats escomptés”. Le général Blaise Kilimbalimba promet d'user de nouvelles méthodes afin de traquer les malfaiteurs sans vouloir dévoiler concrètement le plan de la police afin de faire face à l'insécurité qui bat son plein à Kinshasa. Il a, par ailleurs, rassuré que les bons citoyens seront à l'aise et non les criminels. "Nous allons d'abord nous contenter des moyens humains, c'est-à-dire, les éléments de la police bien formés pour faire ce travail en attendant que d'autres moyens soient mis à notre disposition", a-t-il renchéri Le général Blaise Kilimbalimba remplace ainsi à ce poste, le général Sylvano Kasongo Kitenge. Ce dernier va désormais assumer d’autres fonctions au sein de la police. Il est nommé commissaire général adjoint de la police chargé de l’administration. Emma Muntu
La Coalition citoyenne pour le Congo PRESIDENCE NATIONALE KINSHASA 13 juillet 2023 LA JUSTICE ELEVE UNE NATION La Coalition citoyenne pour le Congo (C.C.C.) est choquée et attristée par le meurtre brutal de l’ancien ministre Chérubin Okende. Les auteurs de cet acte qui choque la conscience nationale doivent être retrouvés et punis sévèrement conformément à la loi. L’assassinat de l’ex-ministre Okende en dit long sur le climat d’insécurité dans lequel la capitale Kinshasa est plongée depuis des mois. Face à cette réalité, la C.C.C. exhorte les services de sécurité et la police à poursuivre leurs efforts qui visent à neutraliser les réseaux criminels non seulement dans la ville-province de Kinshasa mais aussi dans d'autres provinces du pays. La C.C.C. rappelle, en outre, la nécessité d’équiper la ville de Kinshasa d’un système de surveillance de pointe par caméra CCTV. Il est, en outre, de l’intérêt de la nation d’exiger à tous les tenants des édifices qui logent les artères principales privées comme commerciales d’équiper leurs facettes en caméras de surveillance pour contribuer à l’amélioration de la sécurité de la ville-province de Kinshasa. La C.C.C. invite les organisations de défense des droits de l’Homme à s’activer avec leurs ressources propres afin de prêter main forte à l’enquête pour élucider les contours du meurtre de Chérubin Okende. Elle s’associe à la nation entière pour présenter ses condoléances à la famille biologique et à la famille politique de l’illustre disparu. Richie Lontulungu Président National
*Président de la structure « Avec-Fatshi », un mouvement en soutien aux actions du Président Félix Tshisekedi, Ode Darrel Otepa a dénoncé la récupération politique dont fait preuve les leaders de l’Opposition, l’Eglise Catholique et de la presse dépendante, sur l’affaire de l’assassinat de l’Honorable Chérubin Okende Senga. Dans le communiqué de condoléances, il remet en question l’occasion préméditée un rassemblement inorganisé pour un but de troubler l’ordre public et semer le chaos dans le pays comme prédit. Pour lui, il serait impérieux de laisser la justice à accomplir son travail en toute impartialité sur ce dossier et il recommande à la population congolaise de rester sereine par des discours tendancieux. Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du Communiqué de condoléances de sa structure. PRESIDENCE DU MOUVEMENT « AVEC-FATSHI » COMMUNIQUE DE CONDOLEANCES D’AVEC FATSHI A LA FAMILLE BIOLOGIQUE ET POLITIQUE DE L’HONORABLE CHERUBIN OKENDE, AINSI QU’AU PEUPLE CONGOLAIS (Fait à Kinshasa, le 15 juillet 2023) Nous avons appris dans la matinée du jeudi dernier, avec abattement profond et grande tristesse, la nouvelle du décès de manière tragique et ignoble de l’Honorable Chérubin Okende Senga, qui nous laisse tous désorientés. Toute la Nation est affectée dans son ensemble, car ce crime sordide s’ajoute dans la liste des symptômes des inégalités que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, combat de vive énergie et condamne de force voix. «Avec Fatshi » condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat odieux et encourage cette enquête indépendante initiée par le Gouvernement Congolais afin de porter toute la lumière et plus vite que possible dans cette affaire d’assassinat qui révolte la conscience humaine et par ici, le mouvement de soutenance à Félix Antoine Tshisekedi « Avec-Fatshi » enjoint sa voix en compagnie de celles des autres pour compatir et partager la douleur avec sa famille biologique et ses proches dans cette immense perte de l’Honorable Okende. Sur ce fait, en même temps que nous attendons avec patience de services de l’Etat qui ont habiletés de nous éclairer avec détails sur les causes de l’assassinat crapuleux de l’Honorable Okende qui jusque-là, n’ont pas été révélées au public par nos services compétents. Cependant, il s’observe au travers les réseaux sociaux une dérive démagogique accompagnée d’une culture politique paroissiale de la part de certains acteurs politiques du côté de l’Opposition qui au lieu d’honorer la mémoire du défunt, malheureusement va à l’encontre et porte atteinte à son combat et à son renom. De ce fait, nous Mouvement de soutenance à Félix Tshisekedi dénonce avec véhémence : 1. Une mauvaise manière de l’Opposition qui utilise de précurseur cette mort de l’Honorable Okende pour des raisons politiques abusives et cruelles sans que les services de l’Etat compétents fassent exactement son travail pour élucider les causes profondes de l’assassinat de l’Honorable Okende et traduire les auteurs et commanditaires de cet assassinat devant la justice enfin de subir la rigueur de la loi ; 2. La rue et le camouflage que servent l’Opposition comme moyens d’actions politique et surtout dans ce contexte électoral en incriminant le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi l’assassinat de l’Honorable Okende par des allégations médisantes et fallacieuses qui porte atteinte en son honneur et qui d’ailleurs constituent en droit pénal Congolais, livre II dans sa section III, ce qu’on appelle « Imputation dommageable » qui est punie sévèrement à l’article 74 de ledit code ; 3. La récupération politique de l’assassinat de l’Honorable Chérubin Okende Senga à l’endroit des leaders de l’Opposition, de la société civile, en ce compris l’Eglise Catholique, et de la presse dépendante pour usage imméritée afin d’occasionner un rassemblement inorganisé pour un but de troubler l’ordre public et semer le chaos dans le pays comme prédit. A cet égard, nous le Mouvement de soutenance à Félix Antoine Tshisekedi « Avec Fasthi », exhorte : 4. La justice à faire son travail avec toute impartialité pour procurer la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables; 5. Demande à la population congolaise de rester sereine et ne pas se laisser balloter par des propos diffamatoires des incapables qui utilise cette formule : « On accuse le loup de manger les brebis, tandis que c’est son propre berger qui les vols manger afin de discréditer le loup ». Vive la République ! Vive la Justice ! Ode Darrel Otepa Présidence du Mouvement