Grâce au Professeur Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, le drapeau national était à l’honneur aux travaux du 7ème Congrès des Conférence des Juridictions constitutionnelles (CJCA), tenus la semaine dernière au niveau du Zimbabwe. La RDC a été, en effet, élue Présidente de cette organisation continentale pour un mandat de deux ans. Elle va donc accueillir, par ce sacre, le 8ème Congrès, en 2026, pour marquer son passage à la tête de la CJCA.
Une victoire importante à placer à l’actif du Président Dieudonné Kamuleta, qui ne cesse déployer ses énergies pour vendre, à travers le front judiciaire, une image positive de la République démocratique du Congo à l’échelle mondiale. Lors de mêmes travaux de la CJCA, la RDC a pu signer avec le Royaume du Maroc un Protocole d’accord pour renforcer des liens et les échanges sur le plan de la Justice. Ce qui démontre à suffisance une dynamique visant à répondre aux attentes des congolais, comme le veut si bien le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, du reste, est très déterminé à remettre le pays sur les rails pour son cheminement vers un avenir plus prospère. Il faut dire que l’élection de la RDC a été saluée et appréciée par l’Assemblée Générale de la CJCA, qui a aussi élu, lors de la même session tenue au Zimbabwe, les nouveaux membres du Bureau exécutif pour la période 2024-2026. Le couronnement de la RDC fait d’office du Professeur Dieudonné Kamuleta le premier Président de la CJCA. Lors d’un panel de haut niveau organisé dans le cadre du 7ème Congrès, le Patron de la Haute Cour congolaise a eu à aborder un thème pertinent intitulé comme suit : ‘’La dignité humaine comme source d’interprétation constitutionnelle’’.
Arrivé ce mercredi dans l'après-midi à Entebbe, en Ouganda, pour une visite de travail, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu pendant trois heures, au State House, avec son homologue Yoweri Museveni sur des sujets d’intérêt commun.
«Les discussions très enrichissantes et très prometteuses que nous avons eues ont tourné essentiellement autour du processus de paix, cette paix que nous voulons pour notre région », a déclaré le Chef de l’État congolais à l’issue de cette rencontre. « Je repars avec l’espoir que ce que nous nous sommes dit va se concrétiser. Je compte sur vous, sur votre sagesse, pour que tout ce que nous nous sommes dit se réalise », a-t-il poursuivi.
À ce sujet, le Président Yoweri Museveni a précisé que ces échanges sur la paix ont porté sur « des questions sécuritaires bilatérales entre l’Ouganda et la République Démocratique du Congo (RDC), ainsi que sur la sécurité dans la sous-région ». Il a rajouté que « l’exploitation du pétrole sur le Lac Albert et les infrastructures routières » ont également été évoquées.
Le Chef de l’État ougandais a réitéré, à cette occasion, son engagement de construire les routes Kasindi- Beni-Butembo et, éventuellement, la route Bunagana -Rutshuru -Goma. Réagissant à ces propos, le Président Félix Tshisekedi a dit soutenir cette démarche. « C’est l’une des motivations de notre adhésion à la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), mais malheureusement tout s’est arrêté à cause de l’agression que nous subissons », a-t-il indiqué.
Cette rencontre entre les deux dirigeants intervient deux semaines après la réunion qui a eu lieu à Kinshasa entre les officiers supérieurs des Forces armées de la RDC (FARDC) et des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), pour évaluer les opérations conjointes menées contre les terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF) dans les provinces congolaises du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Après cette visite de travail en Ouganda, le Président Félix Tshisekedi s’est dirigé vers Bujumbura, au Burundi, où il prendra part, ce jeudi, au sommet du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA).
La 2ème édition du Forum sur le climat des affaires en République Démocratique du Congo qui s'est ouverte, lundi 28 octobre dernier, se clôture aujourd’hui, jeudi 31 octobre 2024, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. En présence des Gouverneurs des provinces et de quelques membres du Gouvernement central, le Vice-premier ministre chargé de l'Intérieur et sécurité, Jacquemin Shabani, est intervenu en abordant la question de l'assainissement du climat des affaires : rôle et place des provinces.
Dans son allocution, il a mis, à l’avant-plan, les richesses dont regorgent le sol et le sous-sol de la RDC avant d’évoquer ses ressources halieutiques, sa végétation et son climat très favorable au développement agricole à travers ses 26 provinces.
Le patron de l’intérieur estime qu'au regard de la superficie de la RDC, sa démographie… les provinces représentent un vrai socle du climat des affaires en raison de leur proximité ou leur contact direct avec les entreprises et les populations locales ; la décentralisation des pouvoirs, qui explique le fait que les provinces disposent des attributions et de compétences propres en matière économique. Ce qui leur permet de prendre des initiatives pour améliorer le climat des affaires. Une autre raison avancée par le VPM de l'intérieur est la diversité des contextes.
«Les défis liés au climat des affaires varient d'une province à l'autre. Une approche décentralisée permet de mieux répondre à ces spécificités. Prenant en compte toutes ces raisons, les provinces peuvent jouer un rôle important dans l’assainissement du climat des affaires sous plusieurs facettes dont notamment, l’amélioration des infrastructures, l’investissement dans les routes, l'énergie, les télécommunications et les autres infrastructures de base. Dans la simplification des procédures administratives, les provinces peuvent réduire la bureaucratie et les délais pour l'obtention des permis et autorisations. Dans le renforcement de l'État de droit, en luttant contre la corruption et en appliquant les lois de manière stricte et équitable, les provinces peuvent créer un environnement propice aux investissements.
Dans la promotion de l'investissement local, les provinces peuvent encourager les entreprises locales en leur offrant des facilités et en créant des pôles d'activités économiques. Dans la collaboration avec le secteur privé : un dialogue constructif entre les autorités provinciales et les entreprises permet de construire des solutions adaptées aux besoins de chaque entité décentralisée », a expliqué Jacquemin Shabani.
Néanmoins, reconnaît-il, il existe des circonstances pratiques auxquelles sont butées les provinces, qui réduisent les efforts consentis dans l'optique de l'amélioration du climat des affaires. Il y a, entre autres, le manque de ressources suffisantes en vue d’assurer leurs différentes politiques ; des capacités techniques limitées ; l’insécurité et la guerre à l’Est de la République. C'est ainsi qu'il a affirmé la volonté du Gouvernement national, des provinces et des entités territoriales décentralisées dans leur engagement d’assurer l’effectivité de la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
C'est dans cet élan qu'il a exhorté tous les Gouverneurs des provinces à s’approprier cette question notamment, par la sécurisation des personnes et de leurs biens en général et des investisseurs et leurs investissements en particulier, conformément au deuxième pilier du programme d'action du gouvernement 2024.
Ces assises de la deuxième édition du Forum sur le climat des affaires en RDC sont placées sous le thème : la promotion du climat des affaires en RDC : défis-enjeux-perspectives.
La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté, hier jeudi 31 octobre à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Equilibré tant en recettes qu’en dépenses, ce projet prévoit un budget total de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards USD. Il s’agit d’un budget qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement, aligné sur la vision du Président de la République.
Il vise notamment, à renforcer les infrastructures, améliorer les services publics et stimuler la croissance économique, tout en prenant en compte les défis actuels auxquels fait face la RDC.
Il y a lieu de rappeler que la Première Ministre, en présentant ce projet, espère convaincre les Députés de la nécessité d’adopter des mesures qui favoriseront le développement durable et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Alors que le pays fait face à des enjeux économiques complexes, cette initiative pourrait marquer un tournant dans la gestion des finances publiques et la mise en œuvre de réformes essentielles. Les acteurs politiques et la population attendent avec impatience les détails de ce projet qui pourrait influencer significativement l’avenir économique de la RDC.
Les 14 points clés de Judith Suminwa
1. Accroissement des crédits d’investissement
Les crédits alloués aux investissements connaissent une hausse significative de 18,2% par rapport à 2024. Cette augmentation permet de faire passer leur part dans le budget général de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025, témoignant d’une priorité accordée aux infrastructures et au développement économique.
2. Renforcement du secteur de la sécurité
Le budget alloué au secteur de la sécurité augmente de 25,2%, visant à renforcer les forces armées et de sécurité. Cet investissement est essentiel pour garantir la paix et la stabilité dans le pays.
3. Soutien à l’agriculture, à la pêche et à l’élevage
Le secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage bénéficiera d’un accroissement de 16,4%, faisant passer les crédits de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC en 2025. Cette augmentation vise à soutenir la sécurité alimentaire et à promouvoir le développement rural.
4. Développement rural
Les crédits alloués au développement rural augmentent de 13,7%, renforçant ainsi les initiatives en faveur des zones rurales et de leurs habitants.
5. Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes
Des efforts considérables seront faits pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, avec des crédits spécifiquement alloués à cette fin, afin de stimuler l’emploi et l’innovation.
6. Investissements dans les infrastructures
La loi de finances prévoit la poursuite des investissements dans les infrastructures, financés grâce aux fonds issus de l’avenant au contrat Sino-Congolais, garantissant de nouvelles opportunités de développement.
7. Appuis budgétaires des partenaires
Les appuis budgétaires attendus des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC sont pris en compte, facilitant ainsi le financement de divers projets.
8. Grands projets en cours
La poursuite des grands projets, tels que le PDL-145 territoires et la construction du port en eaux profondes de Banana, est confirmée, promettant des avancées significatives dans l’économie nationale.
9. Connexion Est-Ouest
Les efforts se poursuivent pour relier l’Est à l’Ouest du pays avec la construction de la route nationale RN2 Mbujimayi – Bukavu, essentielle pour le commerce et la mobilité.
10. Modernisation des aéroports
La modernisation et l’équipement des aéroports nationaux, y compris ceux de Mbuji-Mayi, Kavumu, Kolwezi, Kalemie, et d’autres, se poursuivent, améliorant ainsi le transport aérien dans le pays.
11. Gratuité de l’enseignement et couverture santé
La loi de finances maintient la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle, garantissant un accès accru aux services essentiels.
12. Réformes administratives
La loi prévoit la poursuite de la mise à la retraite des agents de carrière des services publics de l’État, accompagnée d’autres réformes nécessaires au sein de l’administration publique.
13. Réformes dans les finances publiques
Des réformes stratégiques dans le domaine des finances publiques et d’autres secteurs de la vie nationale continueront d’être mises en œuvre, visant à améliorer la gestion des ressources.
14. La desserte en eau et en électricité
Ce volet du projet souligne l’engagement du Gouvernement à garantir un accès équitable et fiable aux ressources essentielles pour tous les citoyens notamment, dans les zones rurales et défavorisées.
Des investissements significatifs sont prévus pour moderniser les infrastructures existantes, réduire les pertes de distribution et renforcer les capacités de production d’énergie, tout en intégrant des solutions durables et respectueuses de l’environnement.
La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s'est tenue avec succès dans l'après-midi du 28 octobre à l'Office National des Médias Audiovisuels du Tchad (ONAMA).
Lancé par l'ambassade de Chine au Tchad, le concours a été conjointement organisé par la filiale de China National Petroleum Corporation (CNPC) en Afrique de l'Ouest et l'Institut Confucius de l'Université de N'Djamena au Tchad, dans le but de promouvoir l'amitié, la coopération et la compréhension mutuelle entre la Chine et le Tchad. Ce concours fait partie de « La semaine de la Chine » initiée par l'ambassade de Chine au Tchad.
Les dix candidats viennent de tous les horizons du Tchad, y compris des employés locaux des entreprises et des étudiants. La finale était passionnante, les candidats ont interprété affectueusement des chansons telles que « Ville vide », « Aube », « Père », « Les Chinois » et « Comme souhaité ». Après une compétition acharnée, Ahmad Daoud Badour, employé de CNPC, a finalement remporté le premier prix grâce à sa voix unique et sa délicate interprétation émotionnelle de la chanson « Ville vide ». Abomo Mbina Marie Stella, étudiante en troisième année à l'Institut Confucius de l'Université de N'Djamena, a remporté le deuxième prix par sa belle chanson « Comme souhaité ».
‘‘Le Congo n'est pas à vendre’’ (CNPAV) et Kanyaka Rushwa ont procédé, jeudi 31 octobre dernier, à l’hôtel de Memling dans la commune de Gombe, au lancement officiel de la 2ème édition de Kanyaka et à l’annonce de la publication de sa note d’analyse sur l’accord conclu en 2022 entre la RD. Congo et Dan Gertler. Au cours de ce lancement officiel, deux points étaient au centre des échanges notamment, l’aspect qui parle de la vision du «Congo n’est pas à vendre» ainsi que des initiatives du lancement de la seconde édition de Kanyaka.
Cette structure qui s’appelle ‘‘Congo n’est pas à vendre’’, CNPAV, dirigée par Dirk Shaka, annonce la publication de sa note d’analyse sur l'accord conclu en 2022 entre le Gouvernement congolais et l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, intitulée "Rendre au Congo ce qui est au Congo". Cette initiative a été prise en coalition avec la société civile de lutte contre la corruption. Une note qui reviendra sur un condensé des antécédents de l'homme d'affaires Dan Gertler dans le secteur minier en RD. Congo à partir des années 1990 jusqu'à la signature de l'accord entre son entreprise Ventora et le Gouvernement congolais en 2022. Ce contrat a amené le Congo à payer à M Gertler plus de 180 millions d’euros et lui a permis de garder des actifs lucratifs.
Rappelons que c’est un contrat que la RDC allait, au moment de sa signature, tenir compte de tous les éléments de sa validité, et de tous les accords entre amis : cas de versement de pots-de-vin, des violations de procédures et d’une absence presque totale de redevabilité qui ont caractérisé M. Gertler.
A la lumière des faits présentés dans la note, la coalition CNPAV exige au Gouvernement congolais de renégocier l'accord de 2022 avec M. Gertler dans des termes plus justes pour le pays. Un nouvel accord devrait inclure, entre autres, une restitution sans compensation financière de tous les actifs détenus par M Gertler en RDC, y compris les royalties dans trois projets miniers (Kamoto Copper Company; Mutanda Mining et Metalkol RTR).
Et, la deuxième recommandation est initiée par l’administration des Etats-Unis, de ne pas accorder à M. Gertler la levée des sanctions imposées en 2017. Des conditions devraient être prises en compte après un audit pour déterminer si les actifs de M. Gertler ont été obtenus légalement sinon une restitution gratuite des actifs à la RDC et une restauration de l'espace civique.
En ce qui concerne la deuxième édition Kanyaka Rushwa, qui est un bulletin d’éveil sur la corruption est destinée à lutter contre un éventuel oubli de cas souvent dénoncés sans qu’il ait des poursuites à l’encontre des personnes incriminées. Peut-être, parce que ce sont généralement les décideurs politiques qui sont impliqués. Plusieurs autres aspects ont été abordés, à savoir : la condamnation de Glencore par la justice suisse avant de se demander à quand le réveil de la justice congolaise ?
Pour clore, un appel a été lancé aux autorités congolaises pour le respect du patrimoine public de l'Etat avant d’appeler la justice à arrêter les auteurs de ces infractions pour qu’ils subissent la rigueur de la loi.
La 16ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité a servi de cadre pour une séance de travail entre le CEO de Fauna & Flora International(FFI), M. Kristian Teleki et le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN en sigle, M. Milan Ngangay dans le cadre du partenariat signé pour améliorer les standards de gestion du Parc Maiko en RDC.
En mission à Colombie, précisément dans la ville de Cali où se tient la COP16, Milan Ngangay, en collaboration avec le FFI, a encouragé au cours d’une réunion, l’implication de la main d’œuvre locale dans la lutte pour la conservation de la nature, tout en prenant en compte leurs besoins. Cette initiative est prise dans un contexte humain dans le but d’apporter un leadership plus structuré du parc Maiko situé à cheval entre les provinces de la Tshopo, du Maniema et du Nord-Kivu.
Par ce partenariat, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature entend équiper son personnel local dans la gestion et la sensibilisation du patrimoine forestier.
Cependant, de ces échanges, un plan pluriannuel intégrant la communauté locale a été conçu en parcourant l’inventaire des ressources naturelles, les réalités de formation du personnel ainsi que de manœuvres de sensibilisation.
Débuté le 21 Octobre 2024, la 16ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique se clôture ce 1er novembre 2024 dans la capitale de la Colombie.
Un lancement officiel de la Maiko day interviendra dans les jours qui suivent, a annoncé Milan Ngangay.
Le Professeur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, Rapporteur de l'Assemblée nationale, a reçu en audience, ce mercredi 30 octobre 2024, la Cheffe de la Coopération à l'Ambassade de Suède à Kinshasa. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la numérisation de l'Assemblée Nationale. Car, la digitalisation de la Chambre basse du Parlement relève des attributions du Rapporteur de l'Assemblée nationale.
La Cheffe de la Coopération de l'Ambassade de Suède était accompagnée d'une forte délégation d'experts en Numérique. Au sortir de leurs échanges déroulés à huit clos, la diplomate suédoise, Karlstrom a circonscrit la quintessence de cette rencontre.
‘’Nous avons eu l'opportunité d'échanger avec le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli et son équipe. Nos échanges ont tourné autour de la fonctionnalité de l'Assemblée Nationale dans l'optique de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour augmenter la transparence, la redevabilité. Nous avons également discuté avec l'équipe sur les questions d'archivage, la documentation du débat dans le but de la rendre plus accessible au peuple congolais afin de l'amener à comprendre le travail abattu par les parlementaires, mais aussi par les équipes qui y travaillent’’, a-t-elle indiqué.
A la fin de cette rencontre, les hôtes du Rapporteur de l'Assemblée nationale ont visité quelques compartiments de l'hémicycle du Palais du peuple, dont la reprographie, la salle de plénière de l'Assemblée nationale, le département des archives. Une photo de famille a sanctionné cette cérémonie.
Le Président de la République est arrivé mercredi 30 octobre à Bujumbura, au Burundi, pour participer au 23ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe). Ce sommet, centré sur l'intégration régionale, se tient sous le thème « Accélérons l'intégration régionale par le développement des chaînes de valeur régionales dans les domaines de l'agriculture résiliente au climat, de l'exploitation minière et du tourisme».
Dans son discours, Félix Tshisekedi a relevé l’importance de la paix pour aborder les questions de prospérité sur le continent africain. Et d’affirmer : « Aujourd’hui encore, plusieurs pays de notre région, y compris la RDC, sont confrontés à des défis sécuritaires majeurs, causés par des forces négatives qui continuent de semer la désolation et freinent le développement de nos peuples ».
Felix Tshisekedi a saisi cette opportunité pour évoquer les difficultés persistantes auxquelles font face de nombreux pays africains, entravant ainsi leurs efforts de développement durable avant de réitérer l’engagement indéfectible de la RDC dans un processus de pacification des provinces de l’Est, durement touchées par des conflits armés.
Le Chef de l’État a, en outre, précisé que la République Démocratique du Congo se tient prête à jouer un rôle de premier plan dans la dynamique d'atteinte des objectifs du COMESA. Il a également rassuré que la RDC reste pleinement engagée et déterminée à jouer son rôle au sein du COMESA.
Cependant, il a relevé un préalable de taille pour un développement digne de ce nom en déclarant : «Sans paix, il ne peut y avoir de prospérité durable ».
«La République Démocratique du Congo est toutefois résolument engagée dans un processus de pacification de ses provinces de l’Est touchées par la guerre d’agression qui nous est injustement imposée par le Rwanda», a-t-il déclaré.
Le Président Félix Tshisekedi appelle ainsi à une prise de conscience collective sur l’importance de la paix pour permettre à tous les pays africains de prospérer et d’avancer vers un avenir meilleur.
Il est prévu après la phase officielle que les Chefs d’État et de gouvernement se réunissent à huis clos pour examiner les rapports du Conseil des ministres et du Conseil des opérateurs économiques du COMESA (COC). La réunion inclura également des interventions de responsables d’organisations partenaires telles que la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Commission économique pour l'Afrique. Les discussions devraient porter sur des sujets cruciaux pour la région notamment, le développement de l’agriculture résiliente, l’exploitation minière et les infrastructures dans le contexte d’une intégration économique renforcée.
Par ailleurs, le sommet célébrera le 30ème anniversaire du COMESA, avec une présentation spéciale des drapeaux des pays membres, ainsi qu’une remise de prix notamment, les Prix Médias du COMESA et le prix «Outstanding Real Leather, Stay Different Africa» destiné aux PME créatrices.
Un communiqué final récapitulant les engagements pris par les Chefs d’État et une allocution de remerciements de Sa Majesté le Roi Mswati III d’Eswatini, vice-président de la Conférence du COMESA ont sanctionné la fin des travaux.
Rappelons que le Président sortant, Hakainde Hichilema de Zambie, a prononcé l’allocution d’ouverture avant de remettre les instruments de pouvoir à M. Ndayishimiye.
Accompagné du Professeur Ngokwey, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la RDC au Royaume-Uni, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et à la Francophonie, a clôturé ce mercredi 30 Octobre 2024 une mission de trois jours à Londres. Au cours de cette brève main intense visite, elle a eu de nombreuses rencontres avec les officiels, notamment avec David Lammy, Ministre des Affaires Etrangères, Lord Brown, Ministre en charge de l'Afrique, et avec Mme Tiffany Sadler, la toute nouvelle Envoyée Spéciale pour la Région des Grands Lacs.
Au cours de toutes ces rencontres, la Ministre d’Etat a fait passer des messages clairs sur la politique étrangère de la RDC et les ambitions internationales et régionales de cette politique de repositionnement stratégique; elle a insisté sur la nécessité d’une implication plus décisive et robuste du Royaume-Uni dans la recherche de la paix à l’Est de la RDC, non seulement en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité, mais aussi dans son tout prochain rôle de présidence de ce même Conseil. Les échanges ont été francs et des options pour avancer dans le sens de la paix ont été levées.
Thérèse Kayikwamba Wagner a aussi rencontré des institutions et des personnalités du milieu des affaires, notamment la London Metal Exchange (LME), la plus grande bourse des métaux du monde qui vend entre autres le cuivre congolais.
Mme la Ministre d’Etat a eu une séance de travail avec Monsieur Atam Sandhu, PDG de DMA (Developing Markets Associates), le Cabinet Conseil qui organise avec le Gouvernement Britannique le 3eme Forum Royaume-Uni- Pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le Commerce et les investissements. Ce Forum qui aura lieu du 2 au 5 Décembre 2024 réunira des entreprises des pays francophones africains avec les milieux d’Affaires et les institutions publiques de financement britanniques pour conclure des accords de financement et d’investissements. Une journée spéciale sera dédiée à la RDC.
Au cours de toutes ces rencontres, elle a clarifié que dans sa quête de partenariats et d’investisseurs, la RDC n’a aucune politique d’exclusivité, comme le sous-entendent certaines critiques, mais plutôt une politique de complémentarité. L’essentiel étant de contribuer au développement socio-économique de la RDC et au bien-être de sa population. Pari ailleurs, elle a eu l’insigne honneur d’être l’oratrice principale dans un panel organisé par le célèbre journal Financial Times dans le cadre de son Sommet pour l’Afrique.
Mme la Ministre d’Etat a eu une rencontre très enrichissante avec la Duchesse d’Edimbourgh qui a visité la RDC (Kinshasa et Bukavu, notamment) il y a quelques années et qui soutient l’Hôpital de Panzu en facilitant un partenariat entre Panzu et certaines universités britanniques dans le domaine des techniques chirurgicales pour traiter les cicatrices, souvent sources de stigmatisation.
Une conférence sur les enjeux majeurs de la politique étrangère de la RDC a été tenue par Mme la Ministre d’Etat à Chatham House, le célèbre Institut Royal des Relations Internationales. Dans une salle comble et diffusé en direct sur internet, l’exposé magistral a été suivi d’un débat de très haut niveau sur la guerre à l’Est, sur les minerais stratégiques, sur les chinois dans l’industrie extractive, sur la francophonie, sur le processus de Luanda, sur le corridor de Lobito, etc. Ces échanges ont donné l’occasion à Mme la Ministre d’Etat d’insister sur la diplomatie économique en vue d’accroitre le commerce et les investissements, sur la diplomatie culturelle et le Soft Power de la RDC, sur la diplomatie publique, etc.
S.E. Mme Thérèse Kayikwamba Wagner a eu des rencontres fructueuses avec les fonctionnaires de l’Ambassade, les diplomates et les engagés locaux. Les problèmes auxquels est confrontée l’Ambassade ont été évoquées. Il s’agit, notamment du manque d’un immeuble d’Ambassade digne, adéquat et fonctionnel ; le manque des véhicules, les questions liées aux salaires et aux frais de fonctionnement, etc. Des pistes de solution réalistes et réalisables ont été explorées. Elle a aussi rencontré des membres de la communauté congolaise.
En effet, l'Ambassade a invité une trentaine des congolais de la diaspora représentant diverses catégories professionnelles et groupes d’âge. L’échange a été riche et la conseillère de Mme la Ministre d’Etat en charge de la diaspora, Mme Bosembe, a pu expliquer son rôle et confirmé sa disponibilité à travailler avec les membres de la diaspora.
Pour amplifier les messages transmis aux politiciens, aux milieux d’affaires, et aux intellectuels britanniques en général, Mme la Ministre d’Etat a accordé des interviews à la BBC, à The Economist, à Ecofin TV, etc.
Pour certains, cette visite a été un succès par la clarté des messages transmis, le renouvellement des termes du dialogue pour la coopération entre les deux pays, et les points d’action à suivre de façon stratégique et cohérente.
Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, mercredi dernier, une délégation des sénateurs honoraires de la 3ème législature, venus lui présenter leurs civilités. Ces élus honoraires ont saisi l’occasion pour étaler leurs différentes doléances, y compris celles de leurs assistants parlementaires en vue des solutions idoines.
À l'issue de cette audience, l'ancien Sénateur, Dénis Kambayi, qui a fait office de Porte-parole de la délégation, s'est confié à la presse affirmant que ce dossier est désormais entre les bonnes mains et que la délégation reste sereine pour la suite.
"Sous la conduite de l'honorable Sanguma, notre Président du bureau du Sénat de la 3ème législature, cette délégation sélectionnée des sénateurs a rencontré, ce jour, l'honorable Président du Sénat, Sama Lukonde, pour échanger sur les préoccupations de notre législature. Tout a déjà été dit dans la presse.
Mais aujourd'hui, c'est l'occasion d'abord de lui présenter officiellement nos civilités en tant que Sénateurs sortants et parler des questions qui nous concernent ainsi que de la problématique de nos assistants parlementaires. Voilà les deux questions du jour. Le dossier des Sénateurs sortants de la 3ème législature et leurs assistants. Tout est dans les bonnes mains. Le Président peut se tranquilliser et nous reviendrons dans la même direction dans les jours qui viennent pour échanger sur les questions d'actualités", a indiqué, sereinement, Denis Kambayi.
Suivant les instructions édictées par le Gouvernement, le Vice-ministre de la Justice chargé de Contentieux international, Maître Samuel Mbemba Kabuya, s’investit davantage pour la victoire de la RD. Congo devant le Rwanda sur le front judiciaire. Après avoir mené, courageusement, des plaidoyers sur l’échiquier international notamment, auprès de la Cour pénale internationale (CPI), il a mis le cap, cette semaine, sur l’Afrique du Sud. Il a participé, en effet, ce jeudi 31 octobre 2024, à une conférence organisée par African Legal Aid, où il a eu l’occasion de dénoncer, à haute et intelligible voix, la guerre d’agression imposée à son pays par le pouvoir de Kigali.
Il est revenu sur les dégâts tout aussi matériels qu’humains enregistrés, ces dernières années, soulignant l’impératif de la prise des mesures drastiques en termes des sanctions à prendre contre le Rwanda et ses dirigeants pour le retour d’une paix durable dans la partie orientale de la RD. Congo. Samuel Mbemba a réitéré la position ferme du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à ce sujet.
Il a rappelé que dans la plupart des cas, l’agression est le crime qui précède le génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité. Selon lui, il est donc anormal que la compétence de la CPI dans la poursuite du crime d’agression soit limitée comme cela a été adopté à Kampala en 2010. A l’en croire, la RDC propose que l’amendement de Kampala soit revisité de manière à permettre réellement à la CPI de traiter le crime d’agression sur un même pied d’égalité que le génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité. Le mois de juillet 2025 est le moment décisif où les États africains devront peser de tout leur poids sur cette question.
Les embouteillages dans la ville province de Kinshasa font partie du quotidien de la population kinoise. Les « embouteillages » dans la constitution, les « embouteillages » au gouvernement, les « embouteillages » dans les universités et dans les écoles, dans la fonction publique; la RDC vit au rythme des embouteillages sur tous les plans. Un comédien kinois parlait en termes de « ba cales, obe ba cales » pour dire des obstacles qui empêchent tout développement ou changement.