Au camp militaire Colonel Kokolo situé dans la ville-province de Kinshasa a eu lieu la cérémonie de passation de commandement entre les chefs d’état-major généraux sortant et entrant des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, «FARDC» en sigle. Une cérémonie officielle qui a été organisée ce lundi 06 janvier 2025 en présence du Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise Félix Tshisekedi.
Prenant la parole avant la cérémonie proprement dite, l’ancien chef d’état-major général Christian Tshiwewe a présenté ses remerciements au Président de la République et Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, Félix Tshisekedi, pour son élévation à la tête des FARDC et pour sa récente nomination comme son Conseiller militaire. Et, conscient du contexte sécuritaire actuel, il a ainsi invité son successeur, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilanie, à s’investir nettement dans l’exercice de ses fonctions en vue de relever les défis sécuritaires et répondre aux urgences opérationnelles de l’heure.
«C’est ici le lieu de souligner que vous prenez cette fonction de Chef d’état-major général au moment où notre pays est confronté dans sa partie Est à l’agression rwandaise, aux conflits communautaires et à l’activisme des groupes armées locaux et étrangers. Considérant vos capacités et votre leadership indubitable, je suis convaincu que vous déploierez tous vos efforts pour relever les défis sécuritaires et répondre ainsi aux urgences opérationnelles de l’heure », a déclaré le Général Christian Tshiwewe.
Reconnaissant en lui quelques vertus qui l’aideraient à atteindre la mission lui confiée par Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, la collaboration avec la population serait, selon le Général Christian Tshiwewe, un atout majeur qui contribuerait à l’éradication de cette crise sécuritaire qui sévit dans la partie orientale du pays et accélérera ainsi la paix et le développement dont elle aspire.
« Aussi, votre succès dépendra non seulement de votre sens élevé de loyauté, de sacrifice pour la continuité du commandement mais aussi de votre étroite collaboration avec une population qui aspire à la paix et au développement », a-t-il mentionné.
Le nouveau Général d’armée Banza Mwilanie Jules prend officiellement ses fonctions à travers cette passation de commandement au cours de laquelle il a pris, des mains du Commandant Suprême Félix Tshisekedi, l’étendard du drapeau comme symbole de commandement qu’il devrait garder et défendre jusqu’au sacrifice suprême.
Le Nouveau Chef d'état-major des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe, a, officiellement, pris ses fonctions hier lundi 6 janvier 2025. La cérémonie de passation de commande avec son prédécesseur, le Général Christian Tshiwewe Songesha, a été présidée par le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi, au Camp militaire Kokolo, à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités du pays dont la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le Ministre de la Défense nationale et des membres du Gouvernement.
Conformément à la tradition, le Président Félix Tshisekedi a remis, solennellement, au nouveau Chef d'état-major de l'armée l'étendard du pays, prononçant la formule consacrée qui l'invite à faire preuve de patriotisme dans l'exercice de ses fonctions et à travailler, sans relâche, pour la paix et la stabilité du territoire national jusqu'au sacrifice suprême.
Dans sa prise de parole, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambe a souligné son engagement ferme à travailler dans le respect total de la Constitution et des lois de la République. Il a vivement affirmé sa détermination à s'investir en faveur de la paix et la stabilité en RD. Congo, sous la férule du Chef de l'État, jusqu'au sacrifice suprême.
«Moi, le Général Jules Banza Mwilambwe, je jure solennellement devant la nation congolaise et devant le Président de la République, Commandant suprême des Forces armées, de respecter la Constitution, les lois de la République, d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les missions qui me sont confiées, de consacrer toutes mes forces et tout mon savoir-faire à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC devant toutes formes de menaces à caractère militaire, d’invasion ou d’agression et cela jusqu’au sacrifice suprême », a déclaré le nouveau Chef d’État-major, lors de sa prestation de serment.
Avant d’être promu, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe exerçait depuis 2022 comme Chef de la Maison militaire adjoint du Président Félix Tshisekedi, chargé des opérations et des renseignements militaires. Il a également servi comme commandant adjoint de la Garde républicaine, une unité d’élite assurant la protection du Président et des institutions congolaises.
C’est un procès qui restera très riche en enseignement pour tous les gestionnaires des deniers publiques et pour ceux qui ont pour vocation de rechercher les infractions. Car, après la clameur populaire et la passion d’une opinion publique pas toujours mieux informée, le temps était venu pour les magistrats de dire le droit et d’administrer la vraie justice. Et après plus de deux mois d’audiences quasi publics, ceux qui ont suivi de près le procès ont l’impression qu’il n’y avait pas eu suffisamment d’éléments pour étayer les accusations de détournement que les juges de la Cour de cassation devraient retenir contre l’homme d’affaires Mike Kasenga, Administrateur Président du Consortium Stever Construct Cameroun.
Pour les Avocats de Mike Kasenga, les accusations de détournements des deniers publics ne peuvent pas être retenues contre leur client car, il n’est pas un fonctionnaire public. Au contraire, pour Maître Guilain Duga Nsenda, Mike Kasenga est un opérateur économique de bonne foi qui a déjà livré près de 130 stations de pompage et de traitement d’eau dans des zones périurbains et rurales de la RDC et plus de 60 autres sont en pleine construction, soit un financement de plus de 80 millions de dollars américains, nettement supérieur à ce que le Gouvernement lui a déjà payé.
C’est ce qui fait dire à Maître Jeannot Bukoko, un autre avocat ce Stever Construct que le réquisitoire de 20 ans de travaux forcés que le ministère public a requis contre cet opérateur économique est tout simple scandaleux et fantaisiste. Il est convaincu que la Cour, qui a été suffisamment éclairée sur les éléments visibles et sous-jacents de ce dossier, ne suivra pas cette demande du ministère public qui constitue, selon les avocats de la défense, un attentat contre l’amélioration du climat des affaires en RDC.
Plus tranchant encore, le Professeur Raphaël Nyabirungu, avocat de l’ancien Ministre du développement rurale, François Rubota, qui avait fait exécuter ce projet, a exprimé son étonnement que le ministère public s’immisce dans un dossier de marché public dont les 2 parties, à savoir le Gouvernement de la RDC et le groupe Stever Construct Cameroun, n’ont jamais rompu leur partenariat. Aucune partie ne s’est plaint et il y’a jamais eu aucune victime, auquel cas les dispositions de conciliation prévues dans leur protocole d’accord devraient s’appliquer. Pour ce professeur émérite de Droit, le ministère public est venu jouer le trouble-fête dans un marché en pleine exécution et dont le prétendu retard de livraison des stations de pompage et de traitement d’eau, élément central du contrat, ne saurait être imputé à Stever Construct, mais plutôt au Gouvernement qui n’a pas su indiquer à temps les sites de construction des stations d’eau par l’opérateur.
Il est vrai qu’en RDC on aime le sensationnel et beaucoup d’amateurs des réseaux sociaux adorent s’improviser enquêteurs ou spécialistes en tout. Mais à ce haut niveau de pyramide judiciaire et face à l’image publique et extérieure d’un pays qui ambitionne d’attirer plus d’investisseurs pour son développement, pensent les avocats de la défense, il faudrait faire attention aux actions que l’on pose. Le fait qu’aucun Ministre du développement rural ne s’est plaint de la signature et de l’exécution du contrat entre le Gouvernement et Stever Construct Cameroun, le fait qu’aucun ministre des finances n’a jamais dénoncé ce contrat, le fait que le projet a été validé en plein conseil des ministres et le fait qu’aucune couche de la population bénéficiaire de ces ouvrages ne s’est plaint sur la qualité de l’eau fournie par Stever Construct, martèlent la défense des présumés coupables, devraient plutôt amener l’Etat congolais à protéger les rares dignes fils du pays comme Mike Kasenga qui s’efforcent de résister à la domination des étrangers sur les marchés publics en RDC. Faire le autrement, poursuivent-ils, serait contraire à la volonté du Chef de l’Etat qui prêche l’émergence d’une classe moyenne congolaise, si pas des millionnaires nationaux.
Il appartient donc aux juges de Cour de dire le vrai droit le 22 janvier prochain. Dossier à suivre.
Pour parvenir à mettre fin au banditisme urbain, ce phénomène qui n'a que trop duré, perturbant la quiétude des populations, à Kinshasa, tout comme en provinces, le Gouvernement de la République, par le biais des Ministères de l'Intérieur et de la Justice, entend mener, avec fermeté, des initiatives de haute intensité. À travers les opérations Ndobo et Zéro kuluna, démarrées, tout dernièrement, et dont les effets ont été ressentis durant les festivités de fin d'année, il envisage, très rapidement, stopper la récréation afin de rétablir voire imposer l'autorité de l'État. Au cours d'un briefing tenu hier, lundi 6 janvier 2024, Constant Mutamba, Ministre d'Etat chargé de la Justice et Garde des Sceaux, et Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, ont, en effet, lancé un message de confiance, soulignant les avancées déjà accomplies, dans cette lourde bataille, par le Gouvernement de la République, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Selon le Ministre d'Etat Constant Mutamba, à ce jour, plus de 300 délinquants ont été condamnés dans le cadre des initiatives susmentionnées. Mais seulement, 127 d'entre eux ont été transférés vers les prisons de haute sécurité, au Kongo central et à la Mongala, précisément à Angenga.
"Il faut dire que la problématique de l'insécurité a tant endeuillé les congolaises et congolais et que le Magistrat suprême avait plus d'une fois, donné l'instruction au Vice-premier Ministre, Ministre de l'intérieur, au Ministre de la Défense et au Ministre d'Etat à la Justice pour pouvoir envisager des mécanismes pour endiguer ce phénomène. Nous avons donc mis en place une stratégie opérationnelle qui nous permet de lutter efficacement contre ce phénomène de banditisme urbain. Nous avons dû lancer l'opération zéro kuluna aux côtés de l'opération Ndobo. L'opération Ndobo qui se passe à la première phase par le Ministère de l'intérieur qui arrête et met à a disposition de la Justice. En ce moment-là, nous intervenons dans la cadre de l'opération zéro kuluna. En réalité, c'est une seule opération mais qui se passe en deux phases. La première phase, c'est Ndobo et la deuxième phase, c'est zéro kuluna. Ce, sur l'ensemble du pays", a indiqué Constant Mutamba.
Vers des mesures fortes à l'échelle nationale
D'après le Ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, toutes les stratégies envisagées vont s'étendre en provinces.
"Dans un premier temps, nous avons commencé par la ville de Kinshasa. Il faut dire qu'à notre niveau, nous avons pu organiser plus de 11 audiences foraines et plus de 300 kuluna ont été condamnés. C'est dire que ces procès ont été organisés sur la base de l'ordonnance-loi sur la répression des infractions flagrantes pour évidemment permettre de faciliter la célérité des procédures. Tous les droits de justiciables ont été garantis, y compris le droit au doublé degré de juridiction... Il faut dire que de ces 300 condamnés, nous avons jusqu'ici opéré le transfèrement de plus ou moins 127 en trois vagues. La première vague a été transférée à la prison de haute sécurité au Kongo central. Les deux dernières vagues ont été transférées à la prison de haute sécurité d'Angenga, dans la province de la Mongala. Les autres vagues vont être transférées dans les jours qui viennent dans d'autres prisons de haute sécurité", a-t-il ajouté.
Halte à la confusion et à la manipulation
"Il faut dire qu'avec l'implication du Ministère de la Justice, il y a sensiblement baisse de la criminalité urbaine, principalement dans la ville de Kinshasa grâce au travail acharné de nos policiers, militaires ainsi que de nos magistrats civils et militaires. La stratégie que nous avons mise en place était celle de pouvoir déférer tous ces criminels urbains devant les juridictions aussi bien militaires que civiles. Sur la question des juridictions militaires, nous nous appuyons, évidemment, sur les articles 157 et 158 du Code pénal militaire... Concernant les juridictions civiles, nous recourons à l'article 157 du Code pénal ordinaire qui prévoit l'infraction d'association de malfaiteurs. Toutes ces infractions sont punies entre autres de peine de mort, en tout cas pour ce qui concerne l'association de malfaiteurs. Ces juridictions ont travaillé d'arrache-pied et nous ont rendu de très grands services qui ont permis d'éradiquer ou mieux de diminuer sensiblement le taux de criminalité urbaine dans la ville province de Kinshasa. Et ce, à la grande satisfaction de notre population. Nous nous sommes employés à lutter drastiquement contre ce phénomène parce que c'est un phénomène beaucoup plus dangereux que vous ne l'imaginez. Des familles entières sont restées sans pères. Le dernier drame en date est celui de la journaliste Gemima qui travaillait ici à la RTNC. C'est un phénomène qui tient à cœur les kinoises et kinois", a rassuré le Ministère d'Etat Constant Mutamba Tungunga.
Tous contre le banditisme urbain
Constant Mutamba a tenu à attirer l'attention de tous et de chacun sur la responsabilité adoptée par le Gouvernement pour mettre fin à l'incivisme. Il est convaincu que toutes les dispositions sont prises pour que tout se passe dans le respect des droits humains.
"Nous devons nous assumer en tant que peuple à régler les problèmes de notre pays suivant nos réalités. Le phénomène kuluna est un phénomène réel. En Haïti, pour n'avoir pas pris des mesures drastiques, de répression et de dissuasion, on en est arrivé là. Maintenant, c'est des forces de sécurité de l'étranger qui vont pour assurer la sécurité en pleine capitale. Nous n'allons pas accepter, un seul instant, que des règles de l'extérieur soient transposées chez nous sans tenir compte des us et coutumes, des réalités congolaises. Pour moi, je ne pense pas qu'on puisse parler d'avancée ou de recul. Il s'agit d'une mesure que le Gouvernement avait prise pour pouvoir renforcer les mécanismes de sécurisation de notre peuple. Je suis le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Mon rôle, c'est de réprimer. C'est la fermeté. D'autres mesures sont également envisagées. La loi telle qu'appliquée aujourd'hui, nous oblige à les exécuter", a insisté Mutamba. De son côté, le Ministre Patrick Muyaya a mis en exergue la détermination de l'équipe Suminwa à répondre aux attentes des congolais. Il est revenu sur la question de la paix dans l'Est de la RDC, appelant à faire bloc derrière le Chef de l'État Félix Tshisekedi, pour une défense fructueuse du territoire national.
Gestion rigoureuse au rendez-vous. Engagement sans relâche pour des actions à impact visible. Mobilisation totale pour des résultats palpables. Depuis deux ans et demi, en effet, le Commissariat Général à l’Energie Atomique est aligné sur la voie de la bonne gouvernance. Grâce à la clairvoyance du Professeur Steve Muanza Kamunga, une forte dynamique y est instaurée, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, selon plusieurs experts du secteur, qui reconnaissent l’apport déployé par Gilbert Kabanda en sa qualité du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique.
Le Commissariat Général à l’Energie Atomique, cette institution impliquée dans de nombreux domaines sensibles et vitaux de la vie nationale, autrefois dirigée par le savant congolais Malu wa Kalenga, avait, en effet, perdu ses lettres de noblesses. A seulement deux ans et demi d’une gestion rigoureuse axée sur un élan réformateur, le Professeur Steve Muanza Kamunga a su impulser une dynamique de transformation profonde, faisant de cet établissement public un modèle de modernisation et d’innovation.
A travers des initiatives audacieuses et une gestion rigoureuse, le CGEA s'est imposé comme un modèle de modernisation et de progrès, tant sur le plan scientifique, managériale que social. On se demande d’ailleurs comment on a pu laisser à la dérive ce patrimoine stratégique du pays, symbole de sa puissance et de son aura dans le monde. Triste feuilleton d’un échec collectif. Il faut imaginer qu’un centre comme le CGEA qui abrite la machine la plus sensible du pays, le réacteur nucléaire, n’avait pas d’eau, pas de toilettes salubres, ni de système de sécurité moderne d’accès au réacteur ou encore de mécanisme pour protéger le réacteur des orages, nombreux et dangereux pour une installation de ce type. Et il y avait bien pire. Englué dans des montages financiers hasardeux, le CGEA avait plus de passé que d’avenir. On se demande encore comment cela a-t-il pu arriver !
Les avancées remarquables actuelles n’auraient pas été possibles sans le soutien visionnaire de l’actuel Ministre de la Recherche Scientifique, Son Excellence Gilbert Kabanda Kurhenga, dont l’accompagnement stratégique a joué un rôle clé dans la réalisation de ces succès. Il faut saluer aussi, par ailleurs, le ministre précédent, José Mpanda Kabangu, qui avait permis en son temps l’installation du Commissaire Général dans des conditions optimales et avait initié des innovations dont l’actuelle équipe au ministère de la recherche scientifique assure la continuité et l’amélioration.
Un Commissariat Général à l'Energie Atomique en Pleine Renaissance: le Pari Réussi du Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga.
L’un des projets les plus emblématiques du renouveau du CGEA est le redémarrage du réacteur nucléaire de recherche TRICO 2. Cet équipement historique, successeur du premier réacteur nucléaire fonctionnel d’Afrique, était à l’arrêt depuis 20 ans, témoignant de la lente érosion d’un patrimoine scientifique unique. Le Commissaire Général, avec le soutien du Président de la République, a entrepris de redonner vie à ce joyau, symbole de la fierté nationale. Pour ce faire, un plan stratégique rigoureux a été élaboré et soumis au Gouvernement, comprenant des étapes claires et des objectifs chiffrés. Cette initiative illustre la volonté inébranlable de repositionner la RDC comme un acteur clé dans le domaine nucléaire en Afrique.
En parallèle, d’autres projets structurants ont vu le jour. Le CGEA s’est engagé dans la construction de trois infrastructures d’envergure: un Centre de Diagnostic Multidisciplinaire, d’Oncologie et de Radiothérapie, un Centre National de Radiopharmacie et une Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires. Ces projets, soutenus par des collaborations nationales et internationales, promettent de révolutionner les secteurs de la santé et de la formation scientifique en RDC. Ces centres répondront à des besoins cruciaux notamment, dans le traitement du cancer et la formation de la prochaine génération de chercheurs et de techniciens nucléaires. Il est utile de noter la cohérence de ces projets : les radiotraceurs utilisés dans les diagnostics multidisciplinaires sont fabriqués, à proximité immédiate et juste avant, dans ce qu’on appelle une radiopharmacie. On ne peut pas faire mieux en termes de cohérence ! Qui va travailler dans ces deux centres de haute technologie ? Les jeunes gens formés à l’Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires, école créée en collaboration avec l’Université de Kinshasa et qui sera bâtie sur le site même des deux autres bâtiments que sont les centres de radiopharmacie et de radiothérapie. Il faut noter que le CGEA a acquis tous les plans architecturaux de ces bâtiments. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le CGEA a assuré l’organisation réussie de deux colloques internationaux sur le cancer qui ont attiré, au total, plus de 500 participants dont des médecins et des physiciens médicaux locaux et internationaux, renforçant la réputation du CGEA sur la scène mondiale. La présence du ministre de la recherche scientifique, S.E.M. le Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, du ministre de la santé, S.E.M. le Dr Roger Kamba Mulamba, et du coordonnateur de la couverture santé universelle de la présidence, S.E.M. le Dr Polydor Mbongani Kabila, a salué la pertinence de ces assises. Le CGEA, avec l’avènement de Steve Muanza, devient le fer de lance de la lutte contre le cancer en R.D. Congo.
Le site du CGEA, autrefois vétuste, a également bénéficié d’une modernisation significative. Le site est désormais régulièrement assaini, alors que quelques décharges à ciel ouvert s’amoncelaient derrière les bâtiments. Les sanitaires ont été rénovés et un forage réhabilité pour assurer un approvisionnement fiable en eau. Dans une démarche de sécurité, des paratonnerres et des parafoudres ont été installés pour protéger les infrastructures sensibles, notamment le bâtiment du réacteur TRICO 2 et la salle des serveurs informatiques. Ces efforts témoignent d’une attention particulière portée aux conditions de travail des agents et à la protection des équipements critiques.
La gestion du patrimoine immobilier du CGEA, qui avait connu quelques irrégularités, a été remise en ordre grâce à la reconstitution des titres de propriété perdus, notamment pour le parc immobilier de Righini et un terrain stratégique de trois cent quatre-vingt hectares à Menkao. Ce travail de fond renforce non seulement la crédibilité de l’institution, mais aussi sa capacité à se projeter dans l’avenir.
Le Professeur Muanza a également instauré une culture de sécurité rigoureuse au sein du CGEA. Les accès au site sont désormais strictement contrôlés par dispositif de sécurité automatisé avec système de détection des métaux ; des formations spécifiques des agents sur la gestion des risques et la lutte anti-incendie ont été mises en place. Le système d’extinction des incendies du bâtiment du réacteur TRICO 2, qui était en panne depuis plus d’une décennie, a été réparé. Par ailleurs, un projet ambitieux de création de portiques de détection automatiques de la radioactivité aux frontières du pays a été conçu, démontrant l’engagement du CGEA à contribuer à la sécurité nationale et internationale.
L’institution a également pris un virage technologique. Sous la houlette du Commissaire Général, une section informatique a été créée, accompagnée du premier Data Center du CREN-K, inauguré en 2023. Ce centre de données est désormais le cœur névralgique de la gestion numérique du CGEA, qui dispose également d’un nouveau site web, d’un intranet et d’adresses e-mail institutionnelles. Des ordinateurs portables ont été fournis au personnel. Ces avancées marquent une modernisation essentielle, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et transparente.
La formation continue a été un autre pilier central du mandat du Professeur Muanza. Des cours d’informatique et d’anglais ont été dispensés au personnel. Des agents ont été envoyés à l’étranger pour acquérir des compétences de pointe, tandis que des séminaires sur la physique nucléaire et ses applications ont été organisés localement. Le CGEA aura formé d’ici trois ans trois nouveaux docteurs en physique subatomique formés dans de grands centres de recherche parmi les plus avancés du monde. Il faut ajouter à cela une dizaine d’agents formés au niveau master ou en diplôme spécial sur les questions nucléaires. Localement, une étape historique a été franchie avec la création d’un master en Physique Subatomique à l’Université de Kinshasa, en partenariat avec des institutions internationales. Rien n’est laissé au hasard, le CGEA prépare méthodiquement la relève scientifique de qualité de la meilleure des manières, essentielle pour soutenir les ambitions du CGEA.
Le CGEA s’est également affirmé sur la scène internationale. La visite du Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), M. Rafael Mariano Grossi, a marqué une étape clé dans le rayonnement de l’institution. Cette visite, première du genre en RDC, qui est pourtant membre de l’AIEA depuis 1961, a permis de renforcer les partenariats internationaux et de positionner le CGEA comme un acteur incontournable dans le domaine nucléaire.
Améliorations Sociales et Salariales
La nouvelle direction a mis en place une politique de valorisation du personnel à Kinshasa et en province, avec une augmentation significative et une harmonisation des primes grâce à une meilleure gestion financière. En reconnaissance de leurs efforts, des vivres sont distribués à la fin de l’année et une prime de fin d’année versée, un geste apprécié par les employés qui a renforcé leur motivation et leur engagement. De l’aveu même des agents, aussi longtemps qu’ils s’en souviennent, c’est du jamais vu au CGEA.
Les problèmes de livraison de voitures, laissés en suspens par les équipes précédentes, sont quasiment résolus. Désormais, les agents disposent, grâce au CGEA, de véhicules individuels nécessaires pour mener à bien leurs missions, améliorant ainsi leur efficacité opérationnelle. Des bus de transport collectifs ainsi que des véhicules de travail pour l’antenne et les postes en province, ont été achetés neufs en 2023. Et pour ceux qui disposent de leurs propres véhicules, le Commissaire Général a instruit d’améliorer le remboursement des frais de carburant sous forme d’indemnités kilométriques dont le montant sont loin de ce qui était donné autrefois.
Enfin, une gestion financière rigoureuse a permis de rationaliser les dépenses. Ces gains financiers ont été réinvestis dans des projets ambitieux et dans l’amélioration des conditions de travail des agents. Il faut citer la prime KAMPA de l’Etat qui améliore sensiblement les revenus des agents, prime attendue depuis des lustres et finalement obtenue grâce aux efforts du Commissaire Général, le Prof. Dr. Steve Muanza.
En seulement deux ans et demi, le Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga a démontré qu’avec une vision claire et un leadership déterminé, il est possible de transformer une institution en difficulté en un modèle d’excellence. Le CGEA est aujourd’hui un acteur clé du développement scientifique et technologique en RDC, prêt à relever les défis de demain et à inspirer d’autres institutions à travers le continent.
Demain, lorsque l'Aréna de Kinshasa va ouvrir ses portes au public, le Boulevard Triomphal aménagé initialement "sous Laurent-Désiré Kabila" sera la symbolique de ce que le leadership congolais peut faire de positif quand il le veut...
L'UN A PLANTÉ, L'AUTRE A ARROSÉ
Ainsi, sur cette artère, on a le Palais du Peuple et le stade des Martyrs érigés sous Mobutu ; le Musée National, l'Immeuble de la Territoriale, l'Ecole pilote des infirmiers et le prolongement du même boulevard construit sur le tronçon Kasa-Vubu et Libération sous Joseph Kabila ; le Centre culturel africain (dont les études de faisabilité et le financement avaient été bouclés sous Joseph Kabila) avant que la pose de la première pierre et l'inauguration se fassent sous Félix Tshisekedi.
Autre symbolique : les sauts-de-mouton. Ils ont été érigés sous Félix Tshisekedi avec toutefois cette singularité : tous ont été aménagés sur des artères réaménagées et modernisées sous Joseph Kabila.
Il en est de même des rocades de Kinshasa dont les travaux de la bretelle Ouest (Mbudi-aéroport de Ndjili) avancent à pas de géant.
Pour rappel, à l'origine, il y a le contrat sino-congolais signé sous Joseph Kabila et renégocié sous Félix Tshisekedi.
Un acteur politique sage avait déclaré à son époque : ce ne sont pas les routes du Pouvoir, ni de l'Opposition. Ce sont les routes des Congolais.
Autre symbolique également : la Grande Roue de Kinshasa implantée sous Félix Tshisekedi Place du 30 Juin réaménagée et modernisée devant la Gare centrale de Kinshasa sous Joseph Kabila.
Sans blasphémer, on peut dire : l'un a planté, l'autre a arrosé ; mais finalement, c’est le Congo qui gagne.
Notons que ces réalisations concernent Kinshasa. En provinces, il y en a davantage.
IL N'A RIEN FAIT
De ce qui précède, la leçon à tirer est que le pays se bâtit pierre après pierre (d'où le proverbe "Paris ne s'est pas fait en un jour"). Ce qui se bâtit l'est d'abord pour la communauté nationale.
C'est de cette façon qu'il faut circonscrire la notion de la continuité de l'Etat que le législateur a bien fait de placer parmi les prérogatives du Président de la République, Chef de l'État, dans l'article 69 de la Constitution.
Seulement voilà : le Congo est confronté depuis des décennies à un problème appelé "ingratitude". Problème devenu toute une culture.
En effet, Joseph Kasa-Vubu une fois parti en 1965, le discours véhiculé a été celui de déclarer après lui : "Il n'a rien fait". Mobutu Sese Seko parti en 1997, ce discours lui a été appliqué : "Il n'a rien fait". Laurent-Désiré Kabila parti en 2001, on a entendu dire : "Il n'a rien fait". Joseph Kabila parti en 2018, le discours véhiculé est celui de déclarer :"Il n'a rien fait".
Preuve que lorsque Félix Tshisekedi partira en 2028, ce discours lui sera aussi balancé.
Paradoxalement, parmi ceux qui propagent le message du genre, nombreux ont leurs bureaux de travail dans l'un ou l'autre des immeubles érigés sous l'un ou l'autre des prédécesseurs de Félix Tshisekedi. En plus, pour circuler dans la ville de Kinshasa, ils utilisent des artères réaménagées, construites ou modernisées par les mêmes prédécesseurs de Félix Tshisekedi. Ils sont nombreux, enfants de leurs propres parents ayant fait carrière sous Kasa-Vubu ou Mobutu, à avoir fait des études sous ces mêmes personnalités. Demain, ils vont encore se montrer ingrats à l'égard de Félix Tshisekedi.
Et ainsi de suite.
Notons en passant que ce discours d'ingratitude est l'œuvre des gens âgés autour de 75 ans, de 50 ans et même de 25 ans, bien portants, certains roulant même carrosse, chaque jour écumant supermarchés, boutiques de mode, salons de beauté, boîtes de nuit, et souvent entre deux avions quand ils sont en missions de service !
Comment ont-ils fait, à l'une ou l'autre de ces tranches d'âges, pour survivre si Kasa-Vubu, Mobutu, L-D. Kabila et Joseph Kabila n'ont vraiment rien fait pour ce pays ?
Et comment rassurer Félix Tshisekedi de faire du bien au pays parce que condamné déjà à subir le même sort ?
DESCENTE EN ENFER
Soyons d'accord : un pays ne peut pas se développer avec la culture d'ingratitude, surtout quand on est encore dans le contexte d'un pouvoir identifié à une province, à une ethnie, à une tribu.
C'est est l'œuvre de ceux qui continuent de croire au mythe "Homme Seul", de pratiquer sans gêne le "culte de la personnalité", dérive contre laquelle un certain Étienne Tshisekedi s'était opposé à un certain maréchal Mobutu, et avec lui un parti politique prit la dénomination "Udps".
Le problème est qu'à force de croire dans ce mythe, même l'homme seul se détourne consciemment ou inconsciemment de sa vocation.
Le danger pour lui est de finir par se croire dans une mission messianique. Et si dans sa cour il a un fou du roi qui parvient à convaincre les collaborateurs proches qu'ils sont, eux aussi, des Pierre et Paul comme pour Jésus-Christ, des Abou Bakr As-Siddiq et Omar ibn al-Khattab comme pour Mahomet ou un Maudgalyāyana comme pour Bouddha, c'est la descente en enfer assurée.
Ces gens-là croient le chef non seulement inamovible, mais en plus immortel, perdant de vue qu'en démocratie, ça ne colle pas, ça ne marche pas à cause du principe intangible : "limitation des mandats".
Que faire alors ?
C'est simple pour le chef : savoir partir à temps en posant pendant son mandat des actes positifs. Avoir, en plus, le courage de se débarrasser de ceux de sa cour à croire que mandat et carrière, c'est du pareil au même !
Le mandat, c'est pour 4 ans renouvelables une fois (comme aux États-Unis), 5 ans renouvelables une fois (comme en France et en RDC), sept ans renouvelables à l'infini (comme au Rwanda de Paul Kagame).
C'est une race dangereuse en ce qu'elle banalise le positif des prédécesseurs desquels elle ne retient que des ratés, sans tenir compte du contexte dans lequel ces derniers se sont produits.
Cette race dissuade même le chef de se rapprocher de ceux qui ont l'expérience et l'expertise qu'elle n'a pas, elle, alors que le background détenu par les "anciens" peut aider à la résolution des problèmes auxquels le pays fait face. On leur prive du devoir de réparation. Devoir à quoi ces "anciens" se disponibilisent pourtant.
L'APPEL À LA RAISON, AU RESSAISISSEMENT
En majorité, ils sont devenus des "istes" par opportunisme. Ils n'ont jamais battu véritablement le pavé. Ni à l'intérieur, ni à l'extérieur du pays pour conquérir le Pouvoir. Cependant, ils sont très actifs pour l'exercer et hyperactifs pour le conserver le plus longtemps possible, même par des voies détournées.
La vérité avec cette engeance, c'est que le chef peut venir pour servir (mandat) mais elle vient, elle, pour se servir (carrière).
Pour cette première livraison de "BALISES", l'appel lancé ce samedi 4 janvier rappelant un certain 4 janvier 1959 (voici 66 ans), est celui du ressaisissement, de l'introspection !
Ce jour-là, mal préparée, la population kinoise avait usé du devoir d'ingratitude à sa façon, s'en prenant aux Belges ayant bâti le Congo avec pour cri de guerre : "Ils n'ont rien fait". Parmi les victimes : des enseignants, des médecins, des agronomes, des commerçants qui aimaient vraiment les Congolais.
Retenons particulièrement ceci : source de malédictions, l'ingratitude ne paye pas !
Puisse, en cette année 2025, le Congo devenir le pays des semeurs de la gratitude qui génère la paix, et non des semeurs de l'ingratitude qui génère la frustration, le trouble.
Bons conseilleurs, ces derniers n'ont jamais été, ils ne sont jamais et ils ne seront jamais de bons payeurs...
Omer Nsongo die Lema
@omernsongo
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Gestion rigoureuse au rendez-vous. Engagement sans relâche pour des actions à impact visible. Mobilisation totale pour des résultats palpables. Depuis deux ans et demi, en effet, le Commissariat Général à l’Energie Atomique est aligné sur la voie de la bonne gouvernance. Grâce à la clairvoyance du Professeur Steve Muanza Kamunga, une forte dynamique y est instaurée, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, selon plusieurs experts du secteur, qui reconnaissent l’apport déployé par Gilbert Kabanda en sa qualité du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique.
Le Commissariat Général à l’Energie Atomique, cette institution impliquée dans de nombreux domaines sensibles et vitaux de la vie nationale, autrefois dirigée par le savant congolais Malu wa Kalenga, avait, en effet, perdu ses lettres de noblesses. A seulement deux ans et demi d’une gestion rigoureuse axée sur un élan réformateur, le Professeur Steve Muanza Kamunga a su impulser une dynamique de transformation profonde, faisant de cet établissement public un modèle de modernisation et d’innovation.
A travers des initiatives audacieuses et une gestion rigoureuse, le CGEA s'est imposé comme un modèle de modernisation et de progrès, tant sur le plan scientifique, managériale que social. On se demande d’ailleurs comment on a pu laisser à la dérive ce patrimoine stratégique du pays, symbole de sa puissance et de son aura dans le monde. Triste feuilleton d’un échec collectif. Il faut imaginer qu’un centre comme le CGEA qui abrite la machine la plus sensible du pays, le réacteur nucléaire, n’avait pas d’eau, pas de toilettes salubres, ni de système de sécurité moderne d’accès au réacteur ou encore de mécanisme pour protéger le réacteur des orages, nombreux et dangereux pour une installation de ce type. Et il y avait bien pire. Englué dans des montages financiers hasardeux, le CGEA avait plus de passé que d’avenir. On se demande encore comment cela a-t-il pu arriver !
Les avancées remarquables actuelles n’auraient pas été possibles sans le soutien visionnaire de l’actuel Ministre de la Recherche Scientifique, Son Excellence Gilbert Kabanda Kurhenga, dont l’accompagnement stratégique a joué un rôle clé dans la réalisation de ces succès. Il faut saluer aussi, par ailleurs, le ministre précédent, José Mpanda Kabangu, qui avait permis en son temps l’installation du Commissaire Général dans des conditions optimales et avait initié des innovations dont l’actuelle équipe au ministère de la recherche scientifique assure la continuité et l’amélioration.
Un Commissariat Général à l'Energie Atomique en Pleine Renaissance: le Pari Réussi du Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga.
L’un des projets les plus emblématiques du renouveau du CGEA est le redémarrage du réacteur nucléaire de recherche TRICO 2. Cet équipement historique, successeur du premier réacteur nucléaire fonctionnel d’Afrique, était à l’arrêt depuis 20 ans, témoignant de la lente érosion d’un patrimoine scientifique unique. Le Commissaire Général, avec le soutien du Président de la République, a entrepris de redonner vie à ce joyau, symbole de la fierté nationale. Pour ce faire, un plan stratégique rigoureux a été élaboré et soumis au Gouvernement, comprenant des étapes claires et des objectifs chiffrés. Cette initiative illustre la volonté inébranlable de repositionner la RDC comme un acteur clé dans le domaine nucléaire en Afrique.
En parallèle, d’autres projets structurants ont vu le jour. Le CGEA s’est engagé dans la construction de trois infrastructures d’envergure: un Centre de Diagnostic Multidisciplinaire, d’Oncologie et de Radiothérapie, un Centre National de Radiopharmacie et une Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires. Ces projets, soutenus par des collaborations nationales et internationales, promettent de révolutionner les secteurs de la santé et de la formation scientifique en RDC. Ces centres répondront à des besoins cruciaux notamment, dans le traitement du cancer et la formation de la prochaine génération de chercheurs et de techniciens nucléaires. Il est utile de noter la cohérence de ces projets : les radiotraceurs utilisés dans les diagnostics multidisciplinaires sont fabriqués, à proximité immédiate et juste avant, dans ce qu’on appelle une radiopharmacie. On ne peut pas faire mieux en termes de cohérence ! Qui va travailler dans ces deux centres de haute technologie ? Les jeunes gens formés à l’Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires, école créée en collaboration avec l’Université de Kinshasa et qui sera bâtie sur le site même des deux autres bâtiments que sont les centres de radiopharmacie et de radiothérapie. Il faut noter que le CGEA a acquis tous les plans architecturaux de ces bâtiments. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le CGEA a assuré l’organisation réussie de deux colloques internationaux sur le cancer qui ont attiré, au total, plus de 500 participants dont des médecins et des physiciens médicaux locaux et internationaux, renforçant la réputation du CGEA sur la scène mondiale. La présence du ministre de la recherche scientifique, S.E.M. le Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, du ministre de la santé, S.E.M. le Dr Roger Kamba Mulamba, et du coordonnateur de la couverture santé universelle de la présidence, S.E.M. le Dr Polydor Mbongani Kabila, a salué la pertinence de ces assises. Le CGEA, avec l’avènement de Steve Muanza, devient le fer de lance de la lutte contre le cancer en R.D. Congo.
Le site du CGEA, autrefois vétuste, a également bénéficié d’une modernisation significative. Le site est désormais régulièrement assaini, alors que quelques décharges à ciel ouvert s’amoncelaient derrière les bâtiments. Les sanitaires ont été rénovés et un forage réhabilité pour assurer un approvisionnement fiable en eau. Dans une démarche de sécurité, des paratonnerres et des parafoudres ont été installés pour protéger les infrastructures sensibles, notamment le bâtiment du réacteur TRICO 2 et la salle des serveurs informatiques. Ces efforts témoignent d’une attention particulière portée aux conditions de travail des agents et à la protection des équipements critiques.
La gestion du patrimoine immobilier du CGEA, qui avait connu quelques irrégularités, a été remise en ordre grâce à la reconstitution des titres de propriété perdus, notamment pour le parc immobilier de Righini et un terrain stratégique de trois cent quatre-vingt hectares à Menkao. Ce travail de fond renforce non seulement la crédibilité de l’institution, mais aussi sa capacité à se projeter dans l’avenir.
Le Professeur Muanza a également instauré une culture de sécurité rigoureuse au sein du CGEA. Les accès au site sont désormais strictement contrôlés par dispositif de sécurité automatisé avec système de détection des métaux ; des formations spécifiques des agents sur la gestion des risques et la lutte anti-incendie ont été mises en place. Le système d’extinction des incendies du bâtiment du réacteur TRICO 2, qui était en panne depuis plus d’une décennie, a été réparé. Par ailleurs, un projet ambitieux de création de portiques de détection automatiques de la radioactivité aux frontières du pays a été conçu, démontrant l’engagement du CGEA à contribuer à la sécurité nationale et internationale.
L’institution a également pris un virage technologique. Sous la houlette du Commissaire Général, une section informatique a été créée, accompagnée du premier Data Center du CREN-K, inauguré en 2023. Ce centre de données est désormais le cœur névralgique de la gestion numérique du CGEA, qui dispose également d’un nouveau site web, d’un intranet et d’adresses e-mail institutionnelles. Des ordinateurs portables ont été fournis au personnel. Ces avancées marquent une modernisation essentielle, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et transparente.
La formation continue a été un autre pilier central du mandat du Professeur Muanza. Des cours d’informatique et d’anglais ont été dispensés au personnel. Des agents ont été envoyés à l’étranger pour acquérir des compétences de pointe, tandis que des séminaires sur la physique nucléaire et ses applications ont été organisés localement. Le CGEA aura formé d’ici trois ans trois nouveaux docteurs en physique subatomique formés dans de grands centres de recherche parmi les plus avancés du monde. Il faut ajouter à cela une dizaine d’agents formés au niveau master ou en diplôme spécial sur les questions nucléaires. Localement, une étape historique a été franchie avec la création d’un master en Physique Subatomique à l’Université de Kinshasa, en partenariat avec des institutions internationales. Rien n’est laissé au hasard, le CGEA prépare méthodiquement la relève scientifique de qualité de la meilleure des manières, essentielle pour soutenir les ambitions du CGEA.
Le CGEA s’est également affirmé sur la scène internationale. La visite du Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), M. Rafael Mariano Grossi, a marqué une étape clé dans le rayonnement de l’institution. Cette visite, première du genre en RDC, qui est pourtant membre de l’AIEA depuis 1961, a permis de renforcer les partenariats internationaux et de positionner le CGEA comme un acteur incontournable dans le domaine nucléaire.
Améliorations Sociales et Salariales
La nouvelle direction a mis en place une politique de valorisation du personnel à Kinshasa et en province, avec une augmentation significative et une harmonisation des primes grâce à une meilleure gestion financière. En reconnaissance de leurs efforts, des vivres sont distribués à la fin de l’année et une prime de fin d’année versée, un geste apprécié par les employés qui a renforcé leur motivation et leur engagement. De l’aveu même des agents, aussi longtemps qu’ils s’en souviennent, c’est du jamais vu au CGEA.
Les problèmes de livraison de voitures, laissés en suspens par les équipes précédentes, sont quasiment résolus. Désormais, les agents disposent, grâce au CGEA, de véhicules individuels nécessaires pour mener à bien leurs missions, améliorant ainsi leur efficacité opérationnelle. Des bus de transport collectifs ainsi que des véhicules de travail pour l’antenne et les postes en province, ont été achetés neufs en 2023. Et pour ceux qui disposent de leurs propres véhicules, le Commissaire Général a instruit d’améliorer le remboursement des frais de carburant sous forme d’indemnités kilométriques dont le montant sont loin de ce qui était donné autrefois.
Enfin, une gestion financière rigoureuse a permis de rationaliser les dépenses. Ces gains financiers ont été réinvestis dans des projets ambitieux et dans l’amélioration des conditions de travail des agents. Il faut citer la prime KAMPA de l’Etat qui améliore sensiblement les revenus des agents, prime attendue depuis des lustres et finalement obtenue grâce aux efforts du Commissaire Général, le Prof. Dr. Steve Muanza.
En seulement deux ans et demi, le Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga a démontré qu’avec une vision claire et un leadership déterminé, il est possible de transformer une institution en difficulté en un modèle d’excellence. Le CGEA est aujourd’hui un acteur clé du développement scientifique et technologique en RDC, prêt à relever les défis de demain et à inspirer d’autres institutions à travers le continent.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, a démarré la nouvelle année par une offensive diplomatique remarquable, en effectuant, dimanche 5 janvier 2025, une visite de travail à Doha, au Qatar.
Après un accueil chaleureux lui réservé à l’aéroport, le Chef de l’Etat s’est entretenu, quelques heures plus tard, en tête-à-tête, avec l’Emir qatari, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani. Cette rencontre de haut niveau a, en effet, offert l’occasion à Félix Tshisekedi de présenter à son hôte les opportunités d’affaires qu’offre la RD. Congo, mettant en avant les atouts majeurs à capitaliser pour des investissements rentables.
Le Président Tshisekedi et Son Altesse Cheikh Tamim ont également exploré les possibilités de stimuler davantage les liens de coopération qui existent entre la RDC et le Qatar pour assurer des perspectives fortes. Un autre point important abordé, c’est la problématique de la paix et de la stabilité dans le monde.
‘’Les relations entre nos deux Etats sont récentes et il est impératif de les entretenir. Les relations entre la République démocratique du Congo et le Qatar sont très importantes et appréciées des deux côtés’’, a explicité, de vive voix, l’Ambassadrice de la RDC au Qatar, Valérie Lusamba, présente, en première ligne, du côté de la délégation congolaise.
Sans repos, ni répit, le Président Félix Tshisekedi a, après sa rencontre avec l’Emir qatari, échangé avec le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense du Qatar. Vu la sensibilité des sujets évoqués, lors de cette séance d’envergure, aucune déclaration n’a été faite, ni du côté congolais ni du côté qatari. Mais, tout porte à croire que la question de la paix dans l’Est de la RDC a largement dominé l’ordre du jour de cette rencontre. Car, le Chef de l’Etat est résolument engagé, cette fois-ci, à mettre fin à l’agression imposée par le Rwanda, sous la couverture du M23, afin de parvenir à rétablir l’ordre et la sécurité, conformément à ses engagements annoncés, lors de son investiture, le 20 janvier 2024, tout comme dans son adresse, dernièrement, sur l’état de la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, dans le cadre de son second quinquennat à la tête de la République Démocratique du Congo.
La problématique de l’insécurité dans l’est du pays, fait réfléchir beaucoup les dirigeants congolais, qui accusent la Communauté internationale de faire la sourde oreille face aux exactions commises. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, reste le sujet principal de cette insécurité qui ronge la quiétude de la population.
Face à cette situation, les Etats-Unis d’Amérique, par le biais de son Secrétaire d’Etat Antony J. Blinken, qui s’est exprimé à l’issue d’un entretien téléphonique avec le président Félix Tshisekedi au sujet de la crise dans l’Est de la RDC, ont appelé Kigali et ses supplétifs du M23 de quitter le sol congolais et cesser à poser des actes cruels ou de vandalisme, et à la cessation des hostilités et au retrait de leurs positions en RDC.
Cet entêtement de ce pays voisin de la République Démocratique du Congo, excite la colère des Etats-Unis qui ne supportent pas que les congolais soient tués chaque jour par cette guerre qui leur est imposée par le Rwanda et ses alliés du M23.
L'homme d'Etat américain a remercié le Président Tshisekedi pour son engagement dans le processus de Luanda, dirigé par le Président angolais João Lourenço, et pour sa participation aux pourparlers du 15 décembre dernier.
Il a réitéré la position des Etats-Unis, affirmant que le M23 et les forces de défense rwandaises doivent cesser les hostilités et se retirer de leurs positions dans l’Est de la RDC.
Antony J. Blinken a cependant encouragé le Chef de l’Etat congolais à avancer dans les plans visant à neutraliser les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Il s’est félicité de la collaboration entre Félix Tshisekedi et l’ancien président Kenyan, M. Uhuru Kenyatta, qui a proposé ses bons offices pour la médiation avec le M23.
Il y a environ une semaine, le représentant des Etats-Unis d’Amérique au Conseil de sécurité avait fait part de son inquiétude face à l’avancée du M23 dans le Nord-Kivu avec la conquête de nouveaux territoires.
A cette occasion, Washington avait par ailleurs plaidé pour la poursuite du processus de Luanda dans le cadre de la mise en œuvre du Mécanisme de vérification.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé dimanche 29 décembre 2024 à Tshikapa, Chef-lieu de la province du Kasaï, où il a tenu un meeting populaire devant des milliers d'habitants au terrain Missioni. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de son itinérance à travers les provinces de la République démocratique du Congo, et c'était la cinquième étape de son parcours.
A son arrivée, le Chef de l’Etat a exprimé sa gratitude envers les électeurs de la province, déclarant : ‘’Je suis venu ici chez nous au Kasaï, d'abord pour vous remercier d'avoir voté pour moi aux élections de 2023. Et aussi, je vous souhaite les meilleurs vœux de bonheur et de prospérité’’. Il a également rappelé son engagement à revenir pour partager ses projets pour son second mandat.
Félix Tshisekedi a mis l'accent sur l'importance de l'emploi des jeunes, un axe prioritaire de son programme quinquennal. Il a promis de travailler à l'encadrement des jeunes pour leur permettre de trouver du travail et a souligné la nécessité de créer des petites et moyennes entreprises.
‘’J’annonce à la jeunesse du Kasaï que dans les jours à venir, nous allons faire tout pour créer des emplois. Ce n’est pas seulement l'Etat congolais qui doit engager dans la Fonction Publique, vous devez le savoir. Je vais ramener les investisseurs pour l'encadrement de la jeunesse dans les domaines tels que l'entrepreneuriat et les petites et moyennes entreprises", a déclaré Félix Tshisekedi, dimanche, à Tshikapa.
‘’J’aimerais vous rassurer que l'avenir de notre pays est radieux’’, a-t-il poursuivi.
Le Président a également abordé des projets d'infrastructure cruciaux, notamment :
- Construction de routes : Il a mentionné la nécessité de suivre les travaux de construction de la Route nationale N°1 et d'autres routes de desserte agricole.
- Accès à l'eau potable : Félix Tshisekedi a promis de résoudre le problème de l'approvisionnement en eau potable pour les populations locales.
- Electricité : Il a assuré que des solutions seraient trouvées pour améliorer l'accès à l'électricité.
En outre, il a lancé un appel aux jeunes pour qu'ils s'enrôlent massivement dans les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soulignant l'importance de la paix et de la sécurité dans le pays avant de pouvoir attirer des investisseurs.
"Nous allons tout faire pour imposer d'abord la paix dans l'Est de notre pays. C'est pour cela, je demande aux jeunes de s'enrôler massivement dans les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC)’’, a-t-il lancé.
La visite du Premier Citoyen de la République à Tshikapa a été marquée par des promesses d'actions concrètes et un engagement à répondre aux attentes des habitants.
Dans le cadre de la mission d'itinérance du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, dans l'espace Grand Kasaï entamée dans la province du Kasaï Central, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé le mardi 24 décembre 2024 dans la ville de Kananga, un briefing presse avec le Gouverneur de Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu, le Ministre d'Etat, Ministre des ITPR, Alexis Gisaro, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba, le Directeur Général de la Régideso, David Tshilumba et le Coordonnateur du BCECO, Jean Mabi Mulumba.
Prenant la parole en premier, le Gouverneur du Kasaï Central s'est réjoui de cette mission d'itinérance du Chef de l'Etat dont le lancement était initialement prévu le lundi 23 décembre, mais reporté un jour plus tard en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la ville de Kananga. Une arrivée du Chef de l'Etat qui a mobilisé une marée humaine éprise d'un discours rassurant du Garant de la nation, soulignant une amitié particulière entre un Chef et son peuple.
Evoquant la situation générale de sa province notamment, en termes d'infrastructures et de sécurité, Joseph-Moïse Kambulu a souligné une situation sécuritaire relativement calme, même si sur le plan infrastructurel, des gros efforts restent à consentir.
"Les problèmes de la province du Kasaï Central sont bien connus. De manière générale, la situation est relativement calme sur le plan sécuritaire et la situation est bien maîtrisée. En ce qui concerne les infrastructures, il ne faut pas se voiler la face. Ce qui est vrai est que la province du Kasaï central est pratiquement au bas de l'échelle aujourd'hui. Les infrastructures, nous ne pouvons pas en parler, parce qu'il n'y en a pas", a-t-il fait savoir.
Infrastructures au Grand Kasaï, entre difficultés et espoir
Le Ministre d'Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro a reconnu les difficultés infrastructurelles que connait la province du Kasaï Central et particulièrement la ville de Kananga, soulignant la valeur d'un secteur coûteux qui nécessite du temps, des études et une programmation des travaux.
Alexis Gisaro ne se laisse pas abattre par le pessimisme mais croit fort au développement du Kasaï Central en termes d'infrastructures, louant les efforts du Gouvernement congolais. Dans tous les cas, il faut être patient.
"Je suis confiant, même si la situation peut paraître aujourd'hui difficile, mais ce que le Gouvernement est en train de mettre en œuvre actuellement, va changer complètement l'image de cette province dans les deux ans qui arrivent", a-t-il rassuré.
Le Ministre d'Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a, en outre, fait savoir que les études sont déjà achevées dans tous les projets structurants dans l'espace Grand Kasaï notamment, la route Kananga-Kalamba-Mbuji, qui sera ouverte dans 5 à 6 mois et dont le budget de départ, fruit d'un programme sino-congolais, s'élève à à-peu-près 40 millions USD. "Sur l'année 2025, nous aurons 80 millions USD qui seront déboursés sur cette route", a précisé Alexis GISARO.
Desserte en électricité et en eau
La desserte en eau et en électricité est l'une des préoccupations majeures dans la province du Kasaï Central.
C'est pourquoi, le Gouvernement congolais ne ménage aucun effort dans ce sens en misant sur des projets ambitieux.
Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba, a parlé de deux projets qui tiennent à cœur : la Centrale Hydroélectrique de Katende et la chute de Mbombo.
"Il y a des grandes évolutions parce qu'il y a un contrôle assidu au niveau du Gouvernement. Le projet de Katende est un projet qui a pris beaucoup d'années de réalisations, c'est un projet qui a été financé par le Gouvernement indien via Exim Bank mais qui, malheureusement, a connu 8 dernières années d'arrêt. Il a été pris une résolution adoptée en conseil des ministres à ce qu'on puisse financer la centrale du point de vue génie civile, en plus la ligne d'électricité qui va jusqu'à Mbuji-Mayi", a-t-il souligné.
Rappelant les besoins salutaires du Gouvernement qui recourt au Fonds Minier pour les Générations Futures afin de garantir le futur de la population du Grand Kasaï, Teddy Lwamba a promis à la population de Kananga que dans 24 mois, la ville sera couverte par 16 mégawatts.
Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Régideso, David Tshilumba a de prime abord reconnu des difficultés dans la desserte mais a relevé également des avancées significatives et des perspectives gigantesques.
Annonçant l'investissement de 160 millions USD dans le secteur de l'eau à Kananga à partir de mai ou juin 2025, le DG de la Régideso croit en des jours meilleurs dans ce secteur à travers ce projet d'envergure.
"Ce serait le plus grand projet que cette province n'a jamais connu. Il n'y a pas de l'eau sans énergie. Et la ville de Kananga n'a pas d'eau parce qu'elle n'a pas d'énergie.
Nous avons conçu dans ce projet, une centrale hydroélectrique qui sera financée par la Régideso et dédiée à la Régideso", a-t-il annoncé.
Et de poursuivre : Le projet d'hydroélectricité sera également lancé en 2025. Ce projet est de 8,4 mégawatts. Le coût ne va pas dépasser 40 millions USD. Nous allons construire en plus un réservoir d'au-moins 1000 à 2000 mètres cubes par commune dans la ville de Kananga. En plus, nous allons refaire le réseau de distribution de l'eau."
En marge de ce briefing presse, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination, Jean Mabi Mulumba, agence qui valorise les compétences congolaises pour un développement national, est revenu sur les quelques exécutions notamment, dans la voirie urbaine et dans la réhabilitation des bâtiments publics.
Jean Mabi Mulumba a précisé que dans le cadre d'un protocole d'accord signé avec le Gouvernement provincial du Kasaï Central, des avancées ont été réalisées et que le changement de la ville de Kananga est imminent.
A propos des 145 territoires, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination a fait savoir que son agence travaille avec les agences locales d'exécution et les petites et moyennes entreprises pour mener à bien et à terme les travaux.
Dans la suite de la mission d'itinérance du Président de la République Félix Tshisekedi dans l'espace Grand Kasaï, plus exactement dans le Kasaï Oriental, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé jeudi 26 décembre 2024 à Mbuji-Mayi, un briefing presse avec le Gouverneur de la Province du Kasaï Oriental, Jean Paul Mbwebwe Kapo, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba et le Directeur général de la Régideso, David Tshilumba.
Dans son mot introductif, le Gouverneur de la province de Kasaï Oriental a, d'entrée de jeu, loué les efforts du Président de la République Félix Tshisekedi dans le but de contribuer activement au développement de Mbuji-Mayi et de toute la province. Des ouvrages réalisés en l'espace de quelques années, entre autres, une voirie urbaine, la construction d'un aéroport à la volonté manifeste d'investissement d'émergence continu, Jean Paul Mbwebwe Kapo n'a rien laissé au hasard, saluant dans la foulée une réception chaleureuse d'un Chef de l'État mais surtout d'un fils du terroir.
Quoi que le développement au Kasaï Oriental se matérialise, Jean Paul Mbwebwe Kapo a cependant relevé quelques défis auxquels fait face sa province.
"Il y a des défis à relever, entre autres, l'énergie électrique. Nous ne pouvons pas parler de développement sans qu'il y ait de l'énergie stable et industrialisant. Nous avons un problème de routes de desserte agricole (...) Nous ne pouvons pas oublier l'agriculture que nous avons priorisée dans notre programme. Cette agriculture que nous voulons faire, c'est l'agriculture qui sera mécanisée", a-t-il relevé.
Des réalisations palpables dans le secteur de la santé
Dans sa mission d'itinérance au Kasaï Oriental, le Président de la République a inauguré samedi dernier, à Mbuji-Mayi, l'hôpital moderne de la Muya. Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba a, lors de ce briefing presse vanté les mérites d'un investissement sérieux du Chef de l'État à travers un hôpital qui, au-delà d'inclure la mammographie, l'échographie, la radiologie traditionnelle et le scanner de dernière génération, a déjà opéré 120 personnes en l'espace de 72 heures.
"A l'hôpital de la Muya, on a ajouté la mammographie. Quand une maman a un cancer de sein, c'est cet examen qui permet de le dire. Au lieu qu'une maman ait une masse qui finit par se développer, avec la mammographie, on peut finalement diagnostiquer. C'est la première fois que l'État congolais achète une mammographie. Ça c'est le Président de la République qui a décidé d'investir en santé de la meilleure manière possible", a-t-il dit.
Roger Samuel Kamba Mulamba, a dans la foulée, annoncé l'autre grande réalisation dans le secteur, à savoir : la gratuité de la maternité (qui est déjà effective dans douze provinces) dans la province de Kasaï Oriental.
"Le Président de la République a décidé qu'à partir de demain vendredi 27 décembre 2024, dans cette province, que les mamans ne devront plus rien payer lorsqu'elles accouchent. Nous avons déjà disponibilisé tout ce qu'il faut pour ça. Nos équipements sont arrivés et surtout les médicaments sont arrivés. On a prédisposé des médicaments pour trois mois pour prendre en charge toute la grossesse, l'accouchement, que ça soit par césarienne ou par accouchement normal et pour prendre en charge le nouveau-né pendant un mois. Dans la province du Kasaï Oriental, les mamans ne paieront plus du tout dès lors qu'elles sont enceintes."
Vers un développement énergétique
Comme à Kananga, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba, a relevé des projets d'envergure pour développer le secteur énergétique à Mbuji-Mayi et dans toute la province du Kasaï Oriental.
Revenant sur la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi qui a permis de pouvoir changer les conditions de vie d'une partie de la population, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a noté en lettres d'or les projets ambitieux en perspectives au Kasaï Oriental.
"Il y a des projets qui sont en corrélation de la grande région. Il s'agit de la relance de la centrale de Katende qui a l'impact sur la grande zone Kasaï. 24 MG qui seront desservis pour le Kasaï Oriental avec 24 000 abonnés dans pratiquement 24 mois après le lancement. Mais aussi, nous allons lancer un projet potentiel avec les partenaires techniques et financiers qui vont prendre dans la zone Kasaï, ça veut dire qu'il y aura les territoires intégrés de pratiquement 64 MW. Et dans ces 64 MW, il y a 30 MW de solaire qui seront repris dans tous les territoires dans la zone Kasaï Oriental. C'est un projet en cours.
Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Régideso, David Tshilumba a fait pour sa part le point de la situation de desserte en eau à Mbuji-Mayi, soulignant des améliorations.
"La situation de desserte en eau potable de la ville de Mbuji-Mayi particulièrement s'améliore. Il y a encore des coins de la ville où la desserte n'est pas très bonne, mais je dois dire qu'il y a un grand travail qui a été fait par le Chef de l'État", a-t-il dit.
David Tshilumba a, enfin, fait savoir qu'un projet d'envergure dans ce secteur est envisagé et coûtera 100 millions USD.
Une clôture assez inédite de la Session ordinaire de Septembre à l’Assemblée Provinciale du Kongo Central. En lieu et place d’une cérémonie solennelle, le Bureau de cette Chambre délibérante s’est attardée à produire un communiqué signé par l’Honorable Président Papy Mantezolo Diatezua ce 30 décembre 2024, annonçant la clôture de cette Session essentiellement budgétaire.
«Conformément aux articles 58 et 67 alinéa 1er de notre Règlement intérieur et tenant compte de la Plénière du 17 décembre 2024, laquelle a été scellée par un huis clos où, à l’unanimité, avons décidé de clôturer notre session de septembre par un communiqué, la session ordinaire de septembre dite « session budgétaire » prend fin le 30 décembre 2024 inclus», tel que mentionné dans le communiqué.
La fin d’une session ordinaire marque automatiquement le début des vacances parlementaires pour ces élus du peuple, lesquelles vacances leurs ouvrent la voie à un retour, pour chaque Député Provincial, dans sa base naturelle en vue non seulement de s’imprégner des défis énormes qui préoccupent la population pour les rapporter au Bureau à l’ouverture de la prochaine session, mais également pour rendre compte à leurs électeurs du travail abattu tout au long de cette session qui touche à son terme.
«Tout en tenant compte aussi des articles 114 et 115 du même Règlement intérieur qui nous régit, votre Bureau profite de cette occasion pour souhaiter d’excellentes vacances parlementaires à tous les Honorables Députés Provinciaux et aux personnels politico-administratifs de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central», a-t-il ajouté.
Le communiqué annonce également l’ouverture de la prochaine session ordinaire qui est projetée pour le 30 mars 2025.
L’Honorable Président Papy Mantezolo a saisi l’opportunité pour présenter ses souhaits, au nom de tout le Bureau, de bonnes fêtes de fin d’année et de bonne année 2025 à tous les Honorables Députés Provinciaux.