En marge de la clôture du mois d’octobre, dédié à la lutte contre le cancer du sein, le Ministère de la Santé publique a organisé une marche de soutien aux personnes atteintes du cancer du sein avec comme objectif de sensibiliser la population sur cette maladie et à l’importance du dépistage. Plusieurs officiels ont pris part à cette activité notamment, la Première ministre Judith Suminwa ainsi que quelques autres membres du Gouvernement national.
Prenant la parole à l’occasion, la Cheffe du Gouvernement a martelé sur l’importance de la sensibilisation de cette maladie qui ronge le sein de la femme et peut même entrainer la mort de celle-ci si et seulement si le dépistage n’est pas fait au moment opportun et que la prise en charge n’est pas adéquate. «Il est crucial que les Congolais et Congolaises prennent conscience que le Gouvernement est engagé dans la lutte contre le cancer et souhaite sensibiliser la population au dépistage, à la surveillance et au diagnostic de cette maladie », a-t-elle déclaré.
Le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a également souligné qu’il est nécessaire de développer des structures de soin capables de répondre aux besoins des patients atteints de cancer.
Dans cette optique, il a affirmé que la construction d’un centre de prise en charge du cancer a déjà été lancée, en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Le ministre de tutelle a rassuré que de nombreuses innovations, notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle, seront mises en œuvre pour faciliter le diagnostic du cancer.
Cette marche marque l’engagement du Gouvernement et la volonté collective de faire reculer le cancer du sein et de soutenir les familles touchées.
Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2023, ce qui entraînera immanquablement des hausses de température ces prochaines années, a averti lundi l’agence météorologique des Nations Unies, relevant qu’avec une hausse de plus de 10 % en à peine 20 ans, le dioxyde de carbone (CO2) s’accumule dans l’atmosphère plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre - le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), qui contribuent au réchauffement climatique - ont tous encore augmenté l’année dernière.
D’importantes émissions de CO2 dues aux feux de végétation et une éventuelle réduction de l’absorption du carbone par les forêts se sont ajoutées aux émissions toujours aussi élevées de CO2 provenant des combustibles fossiles et des activités humaines et industrielles pour entraîner une augmentation des émissions.
« Une autre année. Un autre record »
« Une autre année. Un autre record. Cela devrait sonner l’alarme parmi les décideurs. Nous sommes clairement en retard sur l’objectif de l’Accord de Paris » sur le climat de 2015, a déclaré dans un communiqué, Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM. Les pays avaient alors convenu de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et même à 1,5°C si possible.
« Chaque fraction de degré d’augmentation de la température a un impact réel sur nos vies et notre planète », a ajouté Mme Saulo, soulignant que les températures mondiales sur terre et en mer ont été en 2023 « les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850 ».
Le rapport annuel sur les gaz à effet de serre de l’OMM est publié à l’approche de la COP29, le prochain sommet sur le climat de l’ONU du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.
L’analyse des données montre qu’un peu moins de la moitié des émissions de CO2 reste dans l’atmosphère. Un peu plus d’un quart est absorbé par les océans et un peu moins de 30 % par les écosystèmes terrestres – bien que ces chiffres varient considérablement d’une année à l’autre en raison de phénomènes naturels tels qu’El Niño et La Niña.
Le danger des rétroactions climatiques
Pendant les années d’épisode El Niño, les niveaux de gaz à effet de serre ont tendance à augmenter car la plus grande sécheresse de la végétation et les incendies de forêt réduisent l’efficacité des puits de carbone terrestres.
L’OMM alerte donc sur « un cercle vicieux », même si la variabilité naturelle du climat joue un rôle important dans le cycle du carbone. Mais les écosystèmes pourraient très bientôt devenir des sources plus importantes de gaz à effet de serre sous l’effet du changement climatique. Les incendies de forêt pourraient libérer davantage d’émissions de carbone dans l’atmosphère, tandis que l’océan plus chaud absorberait moins de CO2.
Par conséquent, davantage de CO2 pourrait rester dans l’atmosphère et accélérer le réchauffement de la planète. « Ces rétroactions climatiques constituent des préoccupations majeures pour l’humanité », a affirmé pour sa part Ko Barrett, Secrétaire générale adjointe de l’OMM.
La dernière concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années
La dernière fois que la Terre a connu une concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années, lorsque la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer de 10 à 20 mètres plus haut qu’aujourd’hui.
En 2023, les concentrations de CO2 atteignaient 420 parties par million (ppm), celles de méthane de 1.934 parties par milliard (ppb) et celles de protoxyde d’azote de 336 ppb. Soit respectivement 151%, 265% et 125% des niveaux de 1750.
Si le CH4 (méthane) est un puissant gaz à effet de serre qui demeure dans l’atmosphère pendant une dizaine d’années, le CO2 (dioxyde de carbone) est le gaz à effet de serre le plus important dans l’atmosphère à cause des activités humaines, représentant environ 64 % de l’effet de réchauffement sur le climat, principalement en raison de la combustion de combustibles fossiles et de la production de ciment.
Quant au N2O (oxyde nitreux), il est à la fois un puissant gaz à effet de serre et un produit chimique qui appauvrit la couche d’ozone. Il représente environ 6 % du forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre persistants.
Plans d’action climatique nationaux « loin de répondre aux besoins »
Selon Simon Stiell, Secrétaire exécutif d’ONU Climat, « les conclusions du rapport sont dures, mais pas surprenantes : les plans d’action climatique nationaux actuels sont loin de répondre aux besoins pour empêcher le réchauffement planétaire de paralyser toutes les économies et de détruire des milliards de vies et de moyens de subsistance dans tous les pays ».
Il estime que de nouveaux plans nationaux beaucoup plus audacieux peuvent non seulement permettre d’éviter le chaos climatique, mais s’ils sont bien conçus, ils peuvent aussi être porteurs de transformations pour les populations et la prospérité de tous les pays.
Les plans actuels combinés, s’ils sont pleinement mis en œuvre, entraîneraient des émissions de 51,5 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2030 – un niveau inférieur de seulement 2,6% à celui de 2019.
« De nouveaux plans d’action climatique plus audacieux sont essentiels pour stimuler l’investissement, la croissance et les opportunités économiques, la création d’emplois, la réduction de la pollution, l’amélioration de la santé et la réduction des coûts, une énergie propre plus sûre et plus abordable, et bien d’autres avantages », a dit le chef d’ONU Climat.
Il n'est pas exclu qu'il fasse plus confiance aux professeurs d'université troublions, habitués à tronquer des faits historiques au lieu de se fier à leurs collègues réputés avertis et dont certains évoluent dans son pré-carré !
Six ans après s'être défait de la qualité d'homme politique pour revêtir celle d'homme d'État, Félix Tshisekedi ne devrait plus tenir en public des propos susceptibles de le rattraper à la première occasion. A Kisangani le 23 octobre 2024, il abordé une matière sensible : la révision de la Constitution à laquelle il s'opposait sous Joseph Kabila. En déclarant ce texte rédigé à l'étranger et par des étrangers alors que selon RFI, c'était plutôt à Kisangani même, il s'est vraiment tiré une balle dans le pied au motif simple qu'il a deux collaborateurs - et non des moindres car constitutionnalistes de surcroît - qui vraisemblablement en savent plus que lui-même sur la Constitution actuelle : Jean-Louis Esambo et André Mbata. Il aurait dû se renseigner auprès d'eux avant de se prononcer publiquement…
PRODUCTION DE LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION "CONGO BUZZ DE CHRISTIAN BOSEMBE
Professeurs d’université, les deux personnalités exercent des hautes fonctions politiques autour du Chef de l’Etat. Le second, député national Udps, était premier vice-président de l’Assemblée nationale lors de la dernière législature. Dans l'actuelle, il est président de la Commission Politique, Administrative et Juridique (PAJ). En plus, il est secrétaire permanent de la plateforme Union sacrée de la nation (USN).
Le premier est depuis le 1er août 2023 Conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité, c'est-à-dire chef du Conseil national de sécurité. Aux termes de l’article 1er de l’Ordonnance 87-032 du 22 janvier 1987, le CNS « veille spécialement (…) à la centralisation et à l'exploitation efficiente des documents et renseignements émanant des différents services spécialisés ad hoc, en l'occurrence l'Agence nationale de documentation, le service d'action et de renseignements militaires, la garde civile, l'Agence nationale d'immigration», et cela à l'attention exclusive du Chef de l'Etat.
Dans une vidéo remise en circulation après la prestation de Félix Tshisekedi à Kisangani, Pr Jean-Louis Esambo déclare ceci : «Je suis l’un des rares universitaires qui a participé à l’élaboration de la Constitution du début jusqu’à la fin. Donc, je connais les arcanes de cette Constitution, les dessous des cartes. Je connais également les acteurs. Ceci dit, la Constitution est solide». Faisant allusion à la révision de 2011, il affirme que «Si elle n’était pas solide, on aurait changé beaucoup de choses». A propos d’une personnalité universitaire française supposée impliquée dans la rédaction de ce texte et qu’il a rencontrée au Bénin, Jean-Louis Esambo précise : « Elle a menti. Je ne la reconnais pas comme universitaire français qui est venu pendant que nous étions en train de discuter de la Constitution. Je ne le reconnais pas. Lorsque je lui ai dit cette vérité, elle m’a dit qu’elle n’a jamais été à Kinshasa mais qu’elle a eu des informations. C’est comme ça qu’elle a pensé que notre Constitution ressemblait à bien des égards à la Constitution française. Nous n’avons jamais été la petite sœur de la Constitution française ».
Le Pr Jean-Louis Esambo fera plutôt sensation en révélant que la France et la Belgique se sont plutôt inspirées de la Constitution de la RDC dans certains domaines législatif et judiciaire. Il admet que le seul français venu au moment où on préparait la Constitution est Pierre Mazaud. « Il n’a jamais été constitutionnaliste. C’est un privatiste ». Et de conclure : «Les Congolais doivent être fiers d’eux».
C’est ce qui va, du reste, faire dire à son collègue André Mbata : «Nous l’avons toujours dit : aujourd’hui, celle que je tiens dans ma main, c’est la meilleure Constitution de la République Démocratique du Congo depuis son accession à l’indépendance (…). Elle est la meilleure parce qu’elle pose les principaux fondamentaux de l’Etat de droit (…) ; elle protège également d’une façon particulière, plus qu’aucune autre Constitution auparavant, les droits auxquels les Congolaises et les Congolais peuvent exercer dans notre pays».
Ces deux vidéos ont la particularité d'être de «Congo Buzz», chaîne de télévision de Christian Bosembe affiché au départ pro-Tshisekedi, aujourd'hui porté à la tête du CSAC.
STATUT DES GOUVERNEURS DES PROVINCES
A l'analyse des prestations de Jean-Louis Esambo et André Mbata, il se révèle que Félix Tshisekedi pourrait n’avoir pas tenu compte de leurs points de vue avant son discours à Kisangani. Ou alors aurait-il résolu de les contourner.
Pourtant, jusqu'en 2023, il n’y voyait aucun mal. Pour rappel, dans son premier discours sur l'état de la nation le 13 décembre 2019, il avait même préconisé le rétablissement du second tour de la présidentielle. Dans son discours du 6 novembre 2020 clôturant la consultation présidentielle ayant abouti à la création de la plateforme USN via la liquidation de la coalition FCC-CACH, il avait fait sienne la proposition de ce rétablissement.
Évidemment, lorsqu'il a fallu élaborer la nouvelle loi électorale, l'initiative a été oubliée.
Qu'à cela ne tienne !
Dans tous les cas, les rares fois où le Président de la République a parlé de révision de la Constitution, c'était pour le statut des gouverneurs des provinces. Félix Tshisekedi préconisait leur nomination en tant que représentants personnels du Président de la République en provinces. Ce qu'il avait oublié, ce que cette logique devait s'appliquer aussi aux maires, aux bourgmestres, aux chefs des quartiers (chefs des territoires), aux chefs des secteurs, aux chefs des regroupements et aux chefs des localités.
La conséquence logique serait la neutralisation des assemblées délibérantes aux niveaux provincial, urbain, communal, territorial et local, leurs membres cessant d’être élus.
ÇA S'APPELLE... CONSTANTE !
Que s'est-il passé entre l'Udps/Opposition et l'Udps/Pouvoir ? L'intelligence qui caractérisait autrefois cette formation politique à l’époque des Joseph Ngalula, Marcel Lihau et autres Frédéric Kibassa aurait-elle déserté le camp ? Hier, avec leur background avéré, ces animateurs savaient se faire respecter et respecter les adversaires.
Aujourd'hui, on est face à des grincheux prêts à vous envoyer paître avec des raccourcis du genre «rwandais», «étrangers», «ennemis», simplement du fait d'avoir une opinion contraire.
Pourtant, cette affaire de révision de la Constitution est en train de révéler la capacité effrayante de retournement de la veste. Notamment en soutenant aujourd'hui ce qu'on abhorrait hier, et vice-versa, selon l’humeur du leadership vraisemblablement SDF (Sans Direction Fixe).
Comment, du reste, ne pas décontenancer même l'Opposition la plus coriace ?
Résultat : on ne sera pas étonné d'apprendre bientôt une motion de défiance à l'endroit du Pr André Mbata et une pétition pour le licenciement du Pr Jean-Louis Esambo s'il advenait qu'ils ne se dédisent pas des propos tenus à l'époque où le Président de la République n'avait pas l'intention de se dédire lui-même au sujet de la révision ou du changement de la Constitution.
C'est cela, l'Udps.
Du reste, ce n'est pas une première. Son parcours depuis plusieurs décennies est de dire OUI quand il est question de NON et de dire NON quand il est question de dire OUI !
Ça s'appelle ... constante !
PROCHAINEMENT : Révision de la Constitution : tant que Félix Tshisekedi n'aura pas levé l'état de siège, tout débat côté Udps est sans objet !
Omer Nsongo die Lema
@omernsongo
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La situation sécuritaire dans la partie Est de la RD Congo devient de plus en plus inquiétante et préoccupante à l’interne tout comme au niveau des organisations internationales dont la RDC est membre. C’est dans cette optique que le Conseil de sécurité des Nations Unies a manifesté, dans une déclaration rendue publique le vendredi 25 octobre 2024, son désaccord au soutien militaire étranger qui vient en soutien au Mouvement rebelle du 23 Mars (M23) pour continuer à dévaster le territoire national. Il exige, par la même occasion, la cessation de ce soutien et le retrait immédiat de toute partie extérieure du territoire de la RDC.
Après la dernière réunion tenue à Luanda, en Angola, entre les deux Etats en guerre d’agression sous la médiation du Président Angolais, des résolutions auraient été prises pour désamorcer cette bombe qui met en péril des vies humaines dans la partie Est de la RDC.
Des résolutions qui, fort malheureusement, n’ont pas été respectées par la partie agresseur dont le Rwanda sous couvert du M23. Et donc, une violation du cessez-le-feu signé par la RDC et le Rwanda en juillet dernier sous la médiation angolaise ainsi que du processus de retrait progressif des troupes rwandaises en soutient au M23 sur le territoire congolais.
Le Conseil invite les deux pays à s’engager de bonne foi dans le processus et à saisir l’occasion de trouver une solution durable et pacifique au conflit qui perdure dans la région.
Face au retour drastique des hostilités la semaine dernière, le Conseil réitère la condamnation de tous les groupes armés opérant en RDC, y compris le M23, les ADF et les FDLR. Il fustige en plus tout soutien militaire étranger apporté à ces mouvements rebelles opérant en RDC.
Il réaffirme, par ailleurs, son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoire de la RDC ainsi que de tous les Etats de la région.
Kindu a abrité du 14 au 16 octobre 2024 la conférence sur les mines, les infrastructures et l’énergie comme facteurs de développement de la province du Maniema. Plus de 300 personnes ont participé à cette conférence notamment des ministres nationaux et provinciaux, des gouverneurs des provinces minières voisines, des investisseurs nationaux et internationaux, des délégués de la société civile en particulier des coopératives minières artisanales, des experts et hauts cadres des institutions publiques et privées concernés par les secteurs sous analyse, des experts des partenaires techniques et financiers. Le principal objectif visé par la conférence était d’identifier des solutions efficaces et actionnables pour améliorer la gestion et la performance du secteur minier de la province en vue d’accélérer le développement. Les participants ont recommandé à la province d’actualiser la cartographie des données géologiques, minières, énergétiques et infrastructurelles ; d’identifier les goulots d’étranglement (défis et contraintes) mais aussi les opportunités pour le développement du secteur minier du Maniema. Cela devra aboutir à mettre en place des solutions efficaces pour attirer les investisseurs privés nationaux et internationaux dans les secteurs des mines et d’infrastructures énergétiques.
Quatre facteurs parmi d’autres ont été identifiés comme des accélérateurs de développement dudit secteur. Il s’agit notamment de l’accroissement de l’offre énergétique ; l’amélioration de la connectivité physique et numérique ; le renforcement de la gouvernance minière et la meilleure connaissance de réserves ; et l’amélioration de la sécurité dans les zones d’exploitation minière.
Au terme de la conférence, des recommandations de politiques ont été formulées dont les plus saillants sont : Pour le secteur minier, il s’agit entre autres du nettoyage du fichier du Cadastre Minier (CAMI) pour permettre aux vrais investisseurs d’avoir des concessions minières à exploiter et l’élaboration dans les meilleurs délais d’un Plan stratégique et opérationnel de développement du secteur minier de la province.
Les participants ont proposé la création des Zones d’Exploitation minière artisanale en vue de permettre aux propriétaires des permis de recherche et des permis d’exploitation de travailler librement. Ils ont aussi proposé l’identification biométrique de tous les exploitants miniers artisanaux et leur regroupement en sociétés de coopératives minières artisanales structurées et professionnalisées ainsi que la création d’un grand centre de négoce des minerais dans la province.
Pour lutter contre la fraude, les participants ont proposé de renforcer la traçabilité tout en demandant aux pouvoirs publics de contraindre les entreprises minières de respecter leurs cahiers de charge notamment en matière de la responsabilité sociale RSE et de développements des projets de construction des routes. Pour le secteur de l’énergie, il a été relevé le déficit de la fourniture du courant dans la province. Il a été proposé la réhabilitation et le renforcement des capacités installées des centrales de Ambwe, Rutshurukulu et Bélia. L’élaboration dans les meilleurs délais d’un Plan stratégique et opérationnel de développement du secteur énergétique de la province ainsi que l’élaboration d’un projet bancable pour démarrer les études relatives à la recherche sur les réserves pétrolières du Maniema a été remis au retenu.
Construit grâce à l'initiative du Gouvernement provincial, ce bâtiment majestueux illustre non seulement une vision ambitieuse, mais également une volonté manifeste de développement. L'architecture de l'assemblée allie esthétisme et fonctionnalité, créant un espace à la délibération et à la prise de décisions cruciales pour le bien-être des citoyens.
Alors que d'autres provinces continuent de nourrir des rêves d'infrastructures modernes, le Haut-Katanga a su transformer cette aspiration en réalité palpable.
Les matériaux choisis et le design innovant témoignent d'un engagement envers la durabilité et l'identité culturelle, intégrant des éléments locaux qui renforcent l'ancrage de ce bâtiment dans son environnement.
Cette réalisation n'est pas seulement une avancée en matière d'infrastructure; elle représente également un espoir de la région, un encouragement à la participation citoyenne et à la responsabilité gouvernementale.
Pour mettre en avant ce projet, le Haut-Katanga se positionne comme un modèle incitant les autres provinces à se mobiliser et à concrétiser leurs propres visions de progrès.
En somme, l'Assemblée Provinciale du Haut-Katanga est bien plus qu'un simple édifice ; elle incarne l'ambition et la détermination d'une province à se préparer aux défis de demain, illustrant ainsi un avenir prometteur pour ses habitants.
Le Vice-Premier Ministre et Ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au Développement ainsi que le Représentant résident du PNUD ont animé une journée d'Information à l'attention des députés des 9 Provinces confiées au PNUD dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement Local des 145 Territoires (PDL145T). Cette activité avait pour objectif de permettre aux élus du peuple de mieux comprendre et de s’approprier le programme pour assurer un suivi plus efficace de l’exécution des travaux.
Pendant plus de quatre heures, les parlementaires dont 8 présidents des caucus et 2 femmes députés ont reçu les informations sur l’état d’avancement du programme, les défis rencontrés et les leçons à tirer de la mise en œuvre de la première composante du programme. Tout en appréciant la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la qualité des réalisations du PDL 145T, les députés ont partagé les constats faits sur le terrain lors de leurs vacances parlementaires et ceux remontés par la population. Ils ont sollicité des réponses à leurs préoccupations, notamment sur la construction des routes qui selon eux auraient facilité la mise en œuvre du PDL-145T, réduit le temps d’exécution et permis de réduire le coût de construction des infrastructures.
Les députés représentant les 54 territoires d’intervention du PNUD ont félicité le VPM du Plan & CAD et le PNUD d’avoir initié cette rencontre tout en présentant quelques recommandations parmi lesquelles un meilleure implication des élus du peuple pour un meilleur suivi, le convoyage des matériaux en profitant de la saison sèche, l’exploration des sources d’approvisionnement proches et l’utilisation de la main d’œuvre locale. Lors de son intervention, le vice-Premier ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement, SEM. Guylain Nyembo, a mis en avant les objectifs du PDL-145T et l'importance qu’il revêt pour les populations bénéficiaires et le gouvernement. Il a souligné la nécessité pour les agences d’accélérer les travaux afin de finaliser le premier volet et de lancer les composantes restantes afin de « réduire les inégalités spatiales et à transformer les conditions et cadres de vie des populations congolaises vivant dans les territoires ruraux jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base ».
Lors de sa prise de parole, le Coordonnateur du Comité Technique de suivi du Programme, Mr Jean Philippe Mukuaki a rappelé l’historique de l’élaboration et de l’adoption du PDL 145-T, sa vision, son objectif, son coût, son cadre institutionnel, son état d’avancement ainsi que les contraintes majeures rencontrées par le Programme.
Pour Damien Mama, représentant résident du PNUD, les échanges d’aujourd’hui constituent un exercice de redevabilité avec les députés, acteurs importants dans la mise en œuvre du programme. Le PNUD a présenté l’état d’avancement des travaux de construction des infrastructures dans chacune des 9 provinces afin de permettre aux élus de mesurer les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats. Sur l’objectif des 764 infrastructures socio-économiques à réaliser, 631 infrastructures (334 écoles primaires, 245 centres de santé et 52 bâtiments administratifs) sont en cours de construction dans les provinces de Mongala, Tshuapa, Kasaï, Sankuru, Tshopo, Bas-Uele, Maniema, Tanganyika et Sud Kivu, soit un taux d’exécution de plus de 83 %.
Les travaux de 133 infrastructures restantes seront lancés dès la finalisation de la procédure de passation de marché. Le coût global de la partie PNUD du PDL-145T est évalué à 610 690 541 dollars américains (sur un total de 1,66 milliard pour l’ensemble du PDL-145 T), financé sur les ressources du Gouvernement de la RDC. A date, les ressources effectivement reçues du Gouvernement par le PNUD s’élèvent à 187 976 466,27 USD, et concernent exclusivement la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs. Le PNUD a apporté une contribution de 16 626 858,94 USD.
Mr Damien Mama, a informé l’assistance que pour mener à bien le PDL-145T, 25 contrats ont été signés avec 20 entreprises locales pour les travaux de construction. En respect du principe de transparence, les appels d’offres sont consultables sur le site du PNUD. Les liens de publication des offres sont disséminés dans les journaux, le site internet du PNUD et partagés avec les réseaux au niveau national, provincial et international. Il a souligné que le PNUD met un point d’honneur à terminer tout ce qu’il a commencé.
Pour rappel, le PDL-145T est structuré autour de quatre composantes : (1) le développement d’infrastructures socioéconomiques de base (bâtiments administratifs, écoles primaires, centres de santé, pistes rurales, hydraulique et énergie) ; (2) la redynamisation des économies locales à travers le développement des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales ; (3) le renforcement de la gouvernance locale et des capacités des acteurs institutionnels et communautaires ; et (4) la mise en place d’un système d’information géoréférencé. Seule la première composante a été financée à ce jour.
Elle s’est montrée entreprenante pour la relance des activités et la reconstruction de cette entité administrative et politique. Depuis qu’elle assumait l’intérim du Gouverneur de la Province du Lualaba, Fifi Masuka a entrepris, grâce à l’apport des sociétés minières de cette partie du pays, des travaux d’aménagement du territoire tant au niveau des infrastructures routières qu’aéroportuaires.
Plusieurs têtes d’érosions qui ont apparu à travers la ville de Kolwezi sont en train d’être maitrisées afin de la rendre belle.
Cela grâce à l’apport des entreprises tel que TOMA de son partenaire Hussein, celle que les habitants et population de cette partie du pays, ont l’habitude de la surnommer ‘’ Maman Fifi ‘’, elle a construit les ponts et chaussées pour faciliter le transport en Commun dans différents quartiers, notamment à Kamasa.
L’école Mutoshi est déjà reliée avec le quartier Latin, grâce à la construction d’un collecteur qui permet de drainer les eaux des pluies.
D’autres collecteurs venaient d’être construits pour faciliter le passage des eaux.
Par ailleurs, l’entreprise Malta Forest, comme pour son savoir-faire en matière de reconstruction mène des grands travaux dans le même quartier Latin pour l’aménagement du chemin public.
C’est avec les mêmes partenaires du côté de l’aéroport de Kolwezi.
En marge de la deuxième assemblée générale de la conférence des présidents des assemblées législatives africaines (CosPAL) tenue du 26 au 27 octobre 2024 à Accra, au Ghana, le président de l'Assemblée nationale RD Congolaise, le Professeur Vital Kamerhe, a été élu Vice-président de cette organisation interparlementaire.
Dans son serment prêté, le Professeur Vital Kamerhe a déclaré qu’ « il ferait preuve de fidélité et d’allégeance sincères à la conférence des présidents des assemblées législatives de l’Union africaine ; qu’il soutiendrait, préserverait, protégerait et défendrait la constitution, les valeurs et les principes de la conférence des présidents des assemblées législatives de l’Union africaine et qu’il remplirait fidèlement et en toute conscience les devoirs de Vice-président pour la région d’Afrique centrale de la conférence des présidents des assemblées législatives de l’Union africaine ».
Le professeur Vital Kamerhe a aussi lancé un message fort d'appel à l'unité et à la mutualisation des forces des pays d'Afrique pour promouvoir la paix, la sécurité et la coopération pour le développement des pays d'Afrique.
Il y a lieu de noter que le bureau élu de cette structure africaine est ainsi composé d’une présidence et de cinq vice-présidences dont le Ghana, pays hôte à ces assises continentales, a été désigné à l'unanimité au poste de Président de la CosPAL alors que l'Ouganda a été élu au poste de Vice-président pour l'Afrique de l'Est, le Benin Vice-président pour la région d'Afrique de l'Ouest, la RD Congo Vice-président pour la région d’Afrique Centrale et l'Algérie Vice-président pour l'Afrique du Nord. Le poste de vice-président pour l'Afrique australe reste à pouvoir.
Au cours de la séance plénière de ce lundi 28 octobre 2024, présidée par l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, les Sénateurs ont poursuivi l’examen de la mise en place et de la répartition des commissions permanentes aux différents partis et regroupements politiques représentés à la chambre haute. C'était l'unique point à l'ordre du jour de cette plénière.
Il faut noter qu'au total, 10 Commissions et organes ont été mis en place. Au cours de cette séance, des observations pertinentes ont été soulevées notamment, en ce qui concerne les critères de répartition des commissions qui doivent être objectifs et qui doivent tenir compte de la majorité en présence. Selon le Sénateur Lingepo, la répartition devrait être revue pour répondre à ce critérium.
En réplique à ces observations qu'il a par ailleurs prises en considération, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a soutenu le fait que les critères doivent être objectifs et doivent aussi tenir compte des forces politiques ainsi que de la majorité dans les provinces.
Les sénateurs présents à cette plénière ont pris acte de ces observations. À cet effet, 48 heures ont été accordées pour la désignation effective des présidents et des membres de ces commissions ce, en attendant la prochaine plénière prévue pour le vendredi afin de statuer définitivement sur cette question.
Le Réseau des Parlementaires Congolais pour l'Appui à la Vaccination (REPACAV) a approché le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe pour un plaidoyer sur la prise en charge des activités de vaccination en République Démocratique du Congo(RDC). Conduite par l’Honorable MAMBIDI KOLOBORO Jean-Marc, la délégation du REPACAV composée essentiellement de plusieurs experts en santé publique et santé clinique mène ce plaidoyer afin de sensibiliser l'autorité budgétaire à venir en appui au Programme Elargi de Vaccination (PEV) dans l'examen du Projet de loi de Finances 2025. Le PEV se retrouve aujourd'hui face à plusieurs problèmes liés à l'insuffisance du financement des activités liées à la vaccination avec comme conséquence : la dépendance quasi-totale du Pays aux Bailleurs de fonds extérieurs pour financer la vaccination ; la non prise en compte du coût opérationnel pour assurer la distribution et la disponibilité des vaccins et autres intrants au niveau opérationnel dans le budget de l'état ; la non prise en compte des frais de fonctionnement pour assurer la gestion et la maintenance des équipements de la chaîne du froid, des infrastructures et des matériels de transport. Par ce plaidoyer, le REPACAV sollicite une augmentation du budget alloué aux activités de vaccination pour l'exercice 2025. Il sollicite ainsi l'implication de l'Autorité budgétaire pour combler le Gap entre la part financée par le Gouvernement et la part financée par les Bailleurs internationaux. En dehors des difficultés que rencontre le Programme Elargi de Vaccination, le REPACAV signale aussi le désintéressement de la Population à l'intérieur du Pays suite à une crise de confiance. Cette situation contribue aussi au regressement du taux de couverture de la vaccination sur toute l’étendue du pays qui est passé de 44% en 2022 à 38 % en 2024. Le REPACAV en tant que réseau des Parlementaires s'est donné aussi la mission de sensibiliser les communautés à travers une communication de proximité. Le Speaker de la chambre basse du parlement, a donné son accord pour soutenir l'initiative louable de ce réseau. Il a aussitôt saisi la commission ÉCOFIN pour prendre en compte cette demande dans l'examen du projet de loi de Finances 2025. Cellule de communication Assemblée Nationale
Les congolais de la Belgique ont été reçus lundi 21 octobre dernier par la Première Ministre de la République Démocratique du Congo à Bruxelles. Ces retrouvailles ont été une occasion pour ces derniers d’échanger avec la Cheffe du Gouvernement sur des points essentiels sur lesquels ils travailleront durant leur mandat en vue de renforcer la coopération belgo-congolaise bénéfique pour le développement de leur juridiction natale. Jumelage et projets communautaires Un des points forts a été la présentation d’un projet de jumelage entre les communes de Kinshasa et celles de Bruxelles, à l’image de celui-ci réalisé avec la commune de Selembao. Ce type d’initiative vise à établir des relations mutuellement bénéfiques. Ces communes respectives peuvent échanger des idées, des ressources et des bonnes pratiques. Les élus ont souligné l’importance de ce jumelage pour favoriser la coopération et la compréhension entre les cultures. La voix de la RDC au Parlement Belge Les élus belges d’origine congolaise jouent un rôle crucial en portant «La voix de la RDC» au sein du Parlement belge. Ils agissent comme des ambassadeurs, exposant les problématiques qui touchent la RDC et plaidant pour des projets qui soutiennent le développement du pays. Cette représentation est un atout majeur pour la RDC, car elle permet de présenter une image nuancée et positive du pays, loin des stéréotypes souvent véhiculés. Un centre culturel pour l’identité congolaise Lors de cette rencontre, la Première Ministre a également évoqué l’inauguration prochaine d’un centre culturel d’Afrique Centrale en RDC. Ce lieu sera dédié à la promotion des identités culturelles africaines et congolaises, en particulier ; levier important pour les jeunes Congolais de la diaspora en quête de leur identité. Cet espace permettra de célébrer la richesse culturelle de la RDC tout en abordant des questions essentielles concernant les droits des femmes et l’identité nationale. Il va, en outre, mettre en valeur et faire connaitre l’immense patrimoine culturel du pays. Vers de nouveaux horizons Enfin, l’audience a mis l’accent sur les intérêts des différents groupes belges désireux de s’engager avec la RDC. Que ce soit à travers des projets économiques, culturels ou sociaux, cette dynamique d’échange est essentielle pour renforcer les liens entre les deux pays. La Première Ministre encourage les initiatives des élus belges d’origine congolaise pour bâtir ensemble un avenir prometteur. *CELCOM PRIMATURE *
Le vice-Premier ministre en charge de la Défense, Me Guy Kabombo Mudiamvita, s’est rendu, lundi 21 octobre dernier à Likasi, à 120 kilomètres de Lubumbashi, pour inspecter les travaux de construction de l'immeuble industriel de défense d'Afridex. Ce complexe a pour mission de produire des explosifs et autres équipements militaires destinés à renforcer les capacités des forces armées de la RDC. Le lancement de ce projet, le 27 mai dernier, témoigne de la volonté du gouvernement congolais de se doter de moyens modernes pour la défense du territoire national. « Nous aspirons à ce que l’AFRIDEX devienne une grande industrie d’armement en Afrique, capable de soutenir, non seulement les besoins nationaux mais également d’exporter son savoir-faire », a dit le grand amiral Liwanga dans son mot de présentation de l’AFRIDEX au ministre de la Défense. Il a expliqué que l’AFRIDEX produit des explosifs à usages civils et militaires, tout en étendant ses capacités dans la fabrication d’armes à petit et grand calibres, ainsi que des armes de chasse. « Deux nouvelles usines, actuellement en construction, sont sur le point de compléter l’arsenal industriel de l’AFRIDEX et produiront différents types d’armement petit et grand calibres. L’inauguration est prévue pour la fin du premier trimestre de l’année prochaine par le Chef de l’Etat », a-t-il annoncé. Le vice-Premier ministre de la Défense a également visité l’entreprise sino-congolaise spécialisée dans la fabrication d’explosifs civils et qui collabore avec l’AFRIDEX sur le plan technologique et logistique. Guy Kabombo Mwadiamvita a salué cette synergie entre les secteurs public et privé pour répondre aux besoins sécuritaires et industriels du pays. A Likasi, le vice-Premier ministre, ministre de la Défense a visité le camp militaire de Buluo, l’école de génie militaire et le centre d’instruction de Mura. La Pros.