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Etats Généraux de la Justice, RDC : les syndicats des Magistrats déterminés à rétablir toute la vérité !

 Les Magistrats congolais accusent le Rapporteur général des états généraux de la Justice, organisés, du 6 au 16 novembre 2024, à Kinshasa, d’avoir pris l’initiative, sans raison aucune, de ternir leur image.

Ils notent, avec regret, dans la même veine, que les recommandations issues des travaux du Centre financier ne reflètent pas, de bout en bout, les conclusions générales arrêtées sur la base des propositions claires formulées par les participants. Au cours d’une rencontre de restitution de ces états généraux, tenue ce mardi 19 novembre 2024, à Kinshasa, les syndicats des Magistrats ont pris l’engagement d’attaquer en justice Maitre Aimé Kilolo, Rapporteur indexé, pour ‘’faux en écriture’’. Ils promettent de publier le rapport authentique des états généraux de la Justice, dont ils vont, eux-mêmes, transmettre, officiellement, une copie, dans les plus brefs délais, au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux Présidents de deux Chambres du Parlement ainsi qu’au Gouvernement, à travers la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Les Collectifs des Magistrats de la RD. Congo sont, visiblement, déterminés, cette fois-ci, à défendre, sans relâche, leur profession, pour préserver son image de marque et son prestige d’antan. Lors de l’activité de restitution des EGJ, le Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (Synamac), la Justice indépendante (JUSI), le Syndicat Chrétien des Magistrats du Congo (Synchremac) et le Syndicat des Magistrats du Congo (Symco), ont été représentés. Ces structures invitent les congolais à ne pas céder à la manipulation et exhortent tous les magistrats à demeurer unis, pour le bien du pays.

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Affaires forages : François Rubota cloue Nicolas Kazadi pour l’initiative de construire 1340 à la place de 1000 prévus

Le procès sur le projet d'installation de 1000 stations de traitement d'eau à travers la RDC est à sa deuxième audience. Devant les juges de la Cour de cassation, lundi 18 novembre dernier, l'ancien ministre du Développement rural, François Rubota, a cité à charge plusieurs fois Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, comme l'unique gestionnaire de l'aspect financier de ce projet. Il a été question à cet interrogatoire d’apporter toute la lumière sur la prétendue participation à la commission de l’infraction. Dans la réaction de Rubota, il affirme que l’idée de construire 1340 forages au lieu de 1000 prévus au contrat est venue de Nicolas Kazadi.

Le premier prévenu à être interrogé, c’est François Rubota qui, dans ses réponses, affirme avoir trouvé le contrat déjà signé entre le co-contractant et son prédécesseur, lequel contrat était déjà en train d’être exécuté et est en cours d’exécution jusqu’à ce jour.

«Lorsque moi qui vous parle j’ai pris mes fonctions, j’ai cherché à identifier le co-contractant. J’ai trouvé qu’il avait déjà réalisé des travaux en installant des stations d'adduction d’eau potable dans plusieurs quartiers de la périphérie de la ville de Kinshasa. Je suis allé voir ce stock. J’ai trouvé un grand stock dans ses magasins qui sont ici à Kinshasa. J’ai trouvé également qu’il y avait un autre stock au niveau du Kasaï Central, qu’il y avait également un autre stock au niveau du Kasaï Oriental. Et que les travaux avaient déjà commencé dans ces différentes provinces», a-t-il déclaré.

Il a affirmé qu'en plus des réalisations sur terrain et de l'évaluation des stocks des matériels auprès de la société concernée, les demandes de fonds déposées au ministère des Finances étaient motivées par plusieurs urgences notamment le Covid19, mais surtout la prolifération des maladies hydriques suite au manque d'accès à l'eau potable.

«Ce contrat avait un caractère urgent au moment de la Covid-19. Il fallait sauver des vies humaines. Lorsque j'ai parcouru plusieurs provinces, j'ai constaté qu'il n'y a pas d'eau potable. Même ici à Kinshasa. J'ai constaté un taux élevé de morbidité et mortalité dues aux maladies d'origine hydrique. Au vu de ces urgences, je remettais le dossier à qui de droit», a-t-il déclaré.

«Cela était venu à la suite d’une annonce faite par le ministre des Finances, en conseil des ministres. Et il se disait avoir fait profiter à la République 30% du contrat. Et il l’a même dit au cours de son briefing habituel qui était donné à chaque ministre pour s’exprimer au titre du devoir de recevabilité».

Et de préciser : «C’était l’œuvre personnelle au départ de ce qu’il a dit et c’est par la suite que le consortium m’écrira pour ajouter 241 stations».

Pour François Rubota, bien avant ses demandes de fonds, il a trouvé que, contrairement au contrat, Nicolas Kazadi avait déjà prévu un paiement de 375 millions USD à effectuer du coup pour l'exécution de ce projet qui s'étend pourtant sur cinq ans. Il dit s'être opposé à ce paiement en exigeant que ce soit fait de manière échelonnée, tel que le stipule le contrat.

«Même si je faisais les demandes, la Cour devra noter qu'il y avait déjà un paiement prévu pour l'ensemble du contrat, dont 375 millions USD que le ministre des Finances payait déjà sans même me demander. Lorsque j'ai constaté cela, en tant que ministre sectoriel, je me suis dit non. Au regard du contrat,  c'est 1000 stations pour 398 millions USD. À ce stade, payer la totalité de la somme ne me donnait pas la confiance que nous sommes en train de faire une bonne affaire. Je me suis opposé à ce paiement-là. J'ai dit que si paiement devrait avoir lieu, on devrait y aller progressivement », a-t-il indiqué.

La Cour a alors déclaré que l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi pourra être cité au moment opportun. Bien avant, le ministère public a fait la lecture des faits reprochés aux prévenus.

À la question des juges de savoir pourquoi ce contrat est passé de 1000 stations de traitement d'eaux à 1340 stations, l'ancien ministre du Développement rural a affirmé que cela est l'œuvre personnelle de Nicolas Kazadi qui ne l'a pas consulté.

«J'aurais aimé donner la réponse à cette question si le ministre des Finances était ici. Cela était venu à la suite d'une annonce faite par le ministre des Finances en conseil des ministres. Il se disait avoir fait profiter à la République. Il l'a même dit, au cours de son brienfing presse. C'est venu de lui. Pas de moi.

Répondant à la question de savoir pourquoi n'avait-il pas respecté la clause de préfinancement que contenait le contrat qui exigeait au consortium de préfinancer les travaux à ses frais et de se faire rembourser moyennant factures et évaluation sur terrain, François Rubota a encore rejeté la balle sur Nicolas Kazadi

«C'est sur base des stations installées et de différents stocks que je me suis permis de transférer le dossier au niveau du ministère des Finances. J'ai copié le ministère du Budget, le Premier ministre et le président de la République. La décision de payer n'est pas mienne. Si le paiement a eu lieu, c'est la décision du ministre des Finances. Je soumettais à son appréciation la demande. Il avait le temps de l'étudier, de consulter ses experts. Et lorsqu'il prend la décision, il est convaincu de ce qu'il est en train de faire. Il ne paye pas parce que je lui ai demandé. Ma demande n'avait nullement un caractère obligatoire», a-t-il indiqué.

Rappelons  que, devant les juges de la Cour de cassation, François Rubota a signé et persisté que la seule personne sur qui repose la responsabilité de l'aspect financier du projet dit de forages est Nicolas Kazadi. Il soutient qu'il n'avait aucun intérêt personnel le poussant à engager les fonds publics.

«L'aspect financier n'était pas géré par moi. Il était géré par le ministère des Finances. Je n'avais aucun intérêt personnel. Le seul intérêt était celui de protéger la République. Si j'avais un intérêt quelconque, je laisserais passer les 375 millions USD. On parlerait de 398 millions USD qui devaient avoir été payés.  Donc, j'ai agi en tant que patriote, en tant que quelqu'un qui observe le déroulement du contrat en disant oui. Je constate que des stations sont faites. Et là, je pouvais soumettre le dossier à qui de droit», a-t-il souligné.

Jackson Mutamba

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Halte à la gabegie financière , RDC : le CREFDL salue la décision du Gouvernement de créer un Parquet national économique et financier !

Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a exprimé sa satisfaction suite à l’approbation par le Conseil des Ministres du projet de loi organique visant à établir un Parquet national économique et financier. Dans un communiqué publié vendredi 15 novembre 2024, le CREFDL a salué cette décision qui marque un pas en avant important dans la lutte contre la délinquance financière dans le pays.

Cette structure s’est réjouie de la mise en œuvre d’une proposition vieille de plusieurs années, émanant de la Société civile. La création de ce Parquet anti-corruption est perçue comme une réponse attendue aux préoccupations croissantes autour de la gestion des finances publiques. Ce projet de loi propose non seulement la mise en place d’une instance dédiée, mais également l’organisation et le fonctionnement de chambres spéciales pour traiter des affaires économiques et financières.

Pour que cette institution soit véritablement efficace, le CREFDL souligne la nécessité d’accompagner la création d’un programme de renforcement des capacités pour les magistrats. Une formation adéquate sur les questions de gouvernance financière et économique serait donc essentielle pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau Parquet. Par ailleurs, il a jugé indispensable l’allocation d’un budget annuel comparable à celui de l’Inspection Générale des Finances (IGF), d’environ 30 millions de dollars, pour garantir l’indépendance administrative et financière du Parquet.

‘’Pour lutter contre la délinquance économique et financière la plus complexe, le parquet financier devrait être doté d’une véritable indépendance administrative et financière. Des liens entre celui-ci et les organes de contrôle sont à établir clairement pour renforcer son efficacité’’, peut-on lire dans le communiqué.

En attendant le dépôt officiel du projet par le Gouvernement, le CREFDL appelle les parlementaires à agir rapidement pour examiner cette proposition. La lutte contre la délinquance économique et financière nécessite une attention immédiate, car elle représente un obstacle majeur à la bonne gestion des deniers publics en RDC. L’organisation a promis sa collaboration une fois le parquet installé, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans cette lutte.

Il est important de rappeler que la RDC a connu au cours des dernières années, plusieurs cas de mauvaise gestion des ressources publiques. Les organisations de la Société civile, comme le CREFDL, ont régulièrement dénoncé ces pratiques, appelant à des réformes structurelles pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances. L’instauration d’un parquet national économique et financier pourrait représenter un tournant dans cette lutte, en offrant un cadre légal et institutionnel pour combattre les abus et restaurer la confiance du public dans les institutions financières. 

Nathan Mundele

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33ème session ordinaire du Conseil des Ministres d’AfricaRice, Gilbert Kabanda : la RDC valablement représentée à Antananarivo !

 Après sa participation remarquable, tout récemment, aux travaux du Forum Russie-Afrique, le Ministre de la Recherche Scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, est resté au front. Il représente, en effet, la RD. Congo à Antananarivo, Capitale de Madagascar, à la 33ème session ordinaire du Conseil des Ministres d’AfricaRice, dont la clôture intervient, d’ailleurs, ce vendredi 15 novembre 2024.  Le Nigéria, le Sénégal, le Cameroun, le Burkina Faso, le Liberia , la Sierra Leone et  Madagascar, ont pris part à cette rencontre de haut niveau démarrée, solennellement, depuis le mercredi dernier. Il a été question, durant trois jours, pour tous les pays représentés au rendez-vous, de discuter autour de la nécessité de respecter les engagements pris en faveur de l'autosuffisance en riz grâce à la transformation des systèmes agroalimentaires basés sur cette céréale de base.

Lors de son intervention, à la séance plénière du mercredi, le Ministre Congolais de la Recherche Scientifique et Innovation technologique a affirmé que pour transformer les systèmes à base de riz en Afrique et garantir la sécurité alimentaire face au changement climatique, il est nécessaire d'appliquer une approche holistique et intégrée. Gilbert Kabanda Kurhenga pense que cela implique des collaborations multisectorielles, des politiques adaptées, des investissements ciblés et une sensibilisation accrue.  Il est convaincu qu'en agissant de manière concertée, il est possible d'améliorer la résilience des systèmes alimentaires et d'assurer une nutrition adéquate pour les populations africaines.

Parlant de l'investissement dans la recherche et la technologie, Gilbert Kabanda a suggéré de développer des variétés de riz adaptées aux conditions climatiques changeantes telle que la sécheresse ou l'inondation. Selon lui, en effet, cela nécessite, absolument, de nouvelles technologies innovantes telle que l'irrigation goutte-à-goutte et les techniques de culture de conservation. Pour atteindre ces objectifs, il a insisté sur la nécessité d'améliorer les infrastructures rurales par la construction des routes, des entrepôts et des systèmes de stockage qui facilitent l'accès aux marchés et minimiser les pertes après la récolte. Développer des systèmes d'irrigation durables pour sécuriser l'approvisionnement en eau pour les cultures de riz. A cela s'ajoutent des partenariats régionaux qui favorisent la coopération entre les pays africains pour partager les meilleures pratiques et technologies innovantes.

Dans la même dynamique, le Ministre Kabanda a souligné l'urgence de soutenir des initiatives à impact visible telle que la Stratégie africaine de transformation agricole pour coordonner les efforts au niveau continental. Il a préconisé, dans son élan, la formation des agriculteurs par la mise en place des programmes de formation sur les pratiques agricoles durables et résistantes au climat. Selon lui, dans le souci de parvenir à des résultats meilleurs, il importe de privilégier, en même temps, la sensibilisation des consommateurs par la promotion d'une consommation responsable et diversifiée incluant le riz comme élément central d'une alimentation équilibrée.

La Pros.

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Développement du secteur minier, RDC : Vital Kamerhe promet l’accompagnement de l’Assemblée Nationale à Kizito Pakabomba !

La plénière de mercredi 13 novembre 2024 a examiné en dernier lieu, la question orale avec débat adressée au Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, par le Député National Lutala Mutiki Trésor, sur la problématique du secteur minier, sur l’exploitation des ressources et le respect des cahiers des charges par les sociétés dans la Province du Sud-Kivu en général, dans les territoires de Mwenga, Shabunda et Fizi en particulier.

Réagissant aux préoccupations lui présentées, le Ministre des Mines a exposé aux Députés Nationaux, les difficultés rencontrées dans ce secteur, qui est un levier majeur pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Du haut de l’estrade de la Chambre Basse du Parlement, il a énuméré des problèmes tels que la violation de l’ordre établi, la prolifération de l’exploitation illégale par les sociétés étrangères, les intimidations des services de l’administration minière par les forces de l’ordre commis à la protection des carrés et périmètres miniers. Pour lui, ces maux font à ce que le secteur minier local connaisse un développement en dents de scie.

Marqué par toutes ces révélations aux allures invraisemblables, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a plaidé pour le retour de la police des Mines en lieu et place des forces de l’ordre et pour la tenue des états généraux des mines. Parmi ses engagements pris, il a en outre témoigné son soutien au patron des Mines pour le retrait des certificats aux exploitants illégaux.

Après plus de 11 heures de débat général à la suite duquel sont intervenus les membres du gouvernement pour rencontrer les préoccupations des élus nationaux, les auteurs de ces questions quoiqu’insatisfaits ont tous livré des recommandations allant dans le sens de l'amélioration de leurs secteurs respectifs, notamment en ce qui concerne la matière en rapport avec leurs questions soulevées lors de la plénière.

La Pros.

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Coopération numérique RDC - Principauté de Monaco : Augustin Kibassa Maliba signe un protocole d'accord avec Monacosat sur un projet satellitaire

Dans le cadre de la coopération numérique entre la République Démocratique du Congo et la Principauté de Monaco, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a procédé ce mardi 12 novembre 2024 à Monaco, à la signature d'un protocole d'accord avec la société Monacosat. Ce protocole d'accord porte sur la mise en œuvre d'un projet satellitaire. La cérémonie s'est déroulée au siège de Monacosat, en présence d'un Représentant du gouvernement de Monaco.

Le Ministre des PTN et Monacosat ont décidé de travailler en étroite collaboration et de se consulter sur des questions d'intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d'un réseau des télécommunications par satellite par les moyens d'acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat.

Ce, dans le souci d'éliminer la disparité d'accès aux outils numériques dans les zones rurales où difficilement accessibles. Considérant la position géostratégique de la RDC en Afrique centrale, et sa possibilité de générer davantage des valeurs économiques en se positionnant en tant que fournisseur des capacités satellitaires pour ses voisins régionaux, Monacosat n'a pas caché sa satisfaction de voir ce projet se matérialiser pour le développement du pays, en particulier et de l'Afrique, en général.

Ce projet a comme objectifs, réduire la fracture numérique en République démocratique du Congo; accorder la possibilité d'améliorer l'accès aux technologies de l'information et de la communication notamment, dans le domaine de la santé et de l’éducation; numériser les services publics; couvrir les zones rurales. Cette coopération vient pour rattraper le retard d'implémentation du backbone national (estimé à près de 50 mille kilomètres) dû au manque d'attractivité d'investissements.

Prenant la parole, Augustin Kibassa Maliba a promis de tout mettre en œuvre et de travailler comme il se doit pour parvenir au concret. Il a également annoncé la mise en place d'une équipe de travail pour un meilleur suivi et l'aboutissement heureux.

Il s'avère important de souligner que les connexions internet par satellite sont très importantes pour la République démocratique du Congo pour des raisons suivantes:

1. Couverture géographique large:

La RDC est un pays vaste avec une population majoritairement rurale.

La fibre optique et les réseaux terrestres ne couvrent que les zones urbaines denses, laissant la majorité de la population sans accès à Internet.

Les connexions Internet par satellite peuvent combler ce fossé numérique en offrant une couverture à l’échelle nationale, y compris dans les zones rurales et reculées.

2. Amélioration de l’éducation:

L’accès à Internet permet aux étudiants et aux enseignants d’accéder à des ressources éducatives en ligne, de suivre des cours à distance et de se connecter avec des experts du monde entier.

Cela peut améliorer la qualité de l’éducation et offrir des opportunités d’apprentissage à tous, quelle que soit leur situation géographique.

3. Développement économique:

Internet est un outil essentiel pour le développement économique.

Il permet aux entreprises d’accéder à de nouveaux marchés, de promouvoir leurs produits et services et de se connecter avec des clients et des partenaires du monde entier. L’accès à Internet par satellite peut stimuler la croissance économique en #RDC en favorisant l’entrepreneuriat et l’innovation.

4. Amélioration des services de santé:

Internet peut être utilisé pour fournir des services de santé à distance, telles que la téléconsultation et la télémédecine. Cela peut améliorer l’accès aux soins de santé pour les populations rurales et isolées.

5. Accès à l’information et à la communication:

Internet permet aux citoyens de rester informés de l’actualité, de communiquer avec leurs familles et amis et de participer à la vie publique. Cela peut contribuer à la consolidation de la démocratie et à la promotion des droits de l’homme.

César Nkangulu

 

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