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Kinshasa : l’Abbé Jean-Martin du Diocèse de Butembo-Beni satisfait du déroulement de son stage professionnel au sein de Caritas Congo Asbl

Dans une interview accordée récemment à caritasdev.cd, Mr l’Abbé Jean-Martin Bwambale, offre un aperçu de son stage professionnel au sein de Caritas Congo Asbl.  De la théorie à la pratique, l’Abbé grâce à ce stage, a acquis des compétences professionnelles le projetant dans une vision plus claire de ses perspectives futures.

Keren Lulu : Voudriez-vous vous présenter brièvement ?

Abbé jean-Martin BWAMBALE : Je suis l’Abbé Jean-Martin BWAMBALE KAZI, prêtre du diocèse de Butembo-Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ordonné depuis le 26 janvier 2012 (13ans), j’ai œuvré comme vicaire à la Paroisse Regina Caeli de Lukanga à environs 36km au Sud-Est de la ville de Butembo pendant six (6) mois ; ensuite comme formateur au Petit Séminaire Tumaini Letu de Musienene à 17km au Sud de la ville de Butembo pendant huit (8) ans. A partir de 2020, j’ai entamé des études en Sciences et Techniques de Développement à l’Institut facultaire de Développement (IFAD) de Kinshasa, devenu Université Omnia Omnibus de Kinshasa. J’ai obtenu en 2024, un diplôme de Licence (Ancien système) en Gestion des projets. C’est ainsi, et par ricochet, que je me retrouve à la Caritas Congo Asbl pour un stage professionnel, avant de me lancer dans la vie professionnelle.

Keren Lulu : Combien de temps de stage avez-vous passé au sein de Caritas Congo Asbl et quels en était l’objectif principal ?

Abbé jean-Martin BWAMBALE : J’ai passé six (6) mois de stage professionnel au sein de la Caritas Congo Asbl, dont le deadline a été atteint depuis le 15 janvier 2025.

L’objectif principal de ce stage a été celui d’éprouver les acquis académiques qui sont généralement théoriques, à la pratique professionnelle ; dont l’expertise des différents Project Managers (PM) côtoyés et la mise en situation face aux contraintes et aux variables inhérentes à la gestion des projets, devraient me permettre de perfectionner mes connaissances et compétences de néophyte.

Keren Lulu : Quels sont les Services et Cellules que vous avez parcourus ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : J’ai parcouru tous les services que renferme la Caritas Congo Asbl ; entre autre : le Service de Promotion du Développement (SPD), par lequel j’avais commencé ; le Service de Promotion de la Santé (SPS) ; le Service de Promotion de Solidarité et du Partage (SPSP). J’ai aussi fréquenté les cellules d’appui telles que la Cellule des Finances ; Juridique et Administrative ; Logistique et Informatique ; d’Audit Interne et la Cellule de Passation des Marchés.

Keren Lulu : Quelle est votre impression générale durant votre passage à Caritas ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Mon impression Générale est très Bonne. Il n’est nul doute que la doctrine sociale de l’Eglise s’exprime à travers les œuvres de la Caritas Congo Asbl. J’ai apprécié l’expertise éprouvée des mentors que j’ai côtoyés. J’ai apprécié la discipline et la rigueur intégrale. J’ai aimé le cadre de travail favorable et écologique. Le sens ecclésial et l’éthique chrétienne divulguée à travers des exercices réguliers de piété sont des éléments qui m’ont également touché. J’ai bien aussi apprécié la fraternité et la collégialité qui anime profondément les acteurs de développement intégral qui visent le bien être des plus vulnérables.

Keren Lulu : Quels ont été les points forts de votre stage ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Les points forts de mon stage ont plus été expérimentés lors du travail en équipes de projet. Ce travail consistait à de réponse aux Appels à manifestation d’Intérêt (AMI), la constitution des notes conceptuelles et la soumission des ProDoc (Dossier projet). Il est mêlé à la fois de stress et de concentration sans lesquels la synergie d’idées serait infructueuse et la production d’un travail de qualité serait désuète. Cela a été un cadre de grand apprentissage et de grandes découvertes.

J’ai malheureusement raté des occasions de descentes sur le terrain qui ajouteraient certainement des ingrédients supplémentaires à cette marinade, grâce à la rencontre avec les bénéficiaires et les besoins de réponses propres aux communautés.

Keren Lulu : Quel impact a eu ce stage sur vos compétences personnelles et vos fonctions dans votre Diocèse de Butembo-Beni ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Le stage a eu plus d’impact direct sur mes compétences personnelles et ne pourra en avoir sur mes fonctions diocésaines qu’en différé. En effet, face au tandem « théorie-action » de mes connaissances, je n’étais au début de mon stage que dans un aspect ; celui des théories sur le développement, sur les projets, sur la gestion du cycle de vie d’un projet, sur le mécanisme de financement des projets, sur la gestion des risques, sur le suivi et évaluation des projets, sur le plaidoyer, sur la gestion financière, la gestion des ressources humaines, les audits, la passation des marchés, etc. J’en avais plus des explications que des épreuves. Mais grâce à ce stage, j’en ai palpé du doigt les méandres, ainsi que les politiques ; bien plus les tenants et les aboutissants. J’ai été confronté à des casuistiques dont on attendait nécessairement des réponses. J’ai été de ce fait mis en situation pour être à la fois acteur et témoin, bénéficiaire et demandeur, maitre et apprenant. Il n’y a pas assez de mots pour l’exprimer, je pense !

Je suis convaincu que ma vie professionnelle en sera aussi impactée sans oser décevoir qui que ce soit.

Keren Lulu : Auriez-vous un message particulier à ajouter que nous n'aurions pas abordé durant notre entretien ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : En guise de dernier message, je voudrais par ce biais, réitérer mes remerciements de prime abord à Dieu, maitre des temps et des circonstances ; à mon évêque Mgr Sikuli Paluku Melchisédech pour sa sollicitude paternelle. Mes remerciements s’adressent également à l’Abbé Edouard MAKIMBA, Secrétaire exécutif de la Caritas Congo Asbl pour la faveur accordée de mon stage au sein de la Caritas et à mes différents mentors rencontrés dont les marques resteront gravées de façon indélébiles.

(Avec Caritesdev.cd)

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Agression rwandaise dans l'Est de la RDC, Parlement : Sama Lukonde félicite la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour le travail abattu

Mise sur pied mardi 04 février 2024, à l'issue de la plénière inaugurale de la session extraordinaire convoquée dans les deux chambres du Parlement sur demande du Chef de l'Etat, la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat, chargée d'examiner en profondeur la situation sécuritaire au Nord et Sud-Kivu, marquée par l'occupation par l'Armée rwandaise de la ville de Goma et de plusieurs autres territoires des provinces du Nord et Sud-Kivu, a bouclé ses travaux ce mercredi 05 février par la présentation de son rapport général.

Selon Mme le Rapporteur du Sénat, l'honorable Néfertiti Ngudianza, qui a rendu compte du déroulement des travaux, la Commission mixte Assemblée nationale et sénat a éclaté en 5 commissions à savoir : Défense et sécurité, Politique, Administrative et Juridique, Socio-culturelle, Relations Extérieures et Ecofin. Elle s'est réunie le 05 février 2025 courant, dans la salle de Congrès du Palais du peuple, sous la supervision conjointe des rapporteurs de deux chambres, en l'occurrence, l'honorable Jacques Ndjoli pour le compte de l'Assemblée nationale et l'honorable Néfertiti Ngudianza, pour le compte du Sénat.

Néfertiti Ngudianza a fait savoir que les sénateurs de la République, soucieux du bien-être de nos concitoyens de l'Est du pays, ont proposé au Chef de l'État des stratégies portant globalement sur le renforcement de la sécurité de nos frontières et de la protection de notre territoire national, la sauvegarde de notre souveraineté en tant qu'Etat, la sécurisation de nos populations et le renforcement de nos forces de sécurité, la condamnation de nos agresseurs et la sauvegarde de notre indépendance économique.

La Commission mixte a recueilli les éclaircissements de quelques membres du Gouvernement notamment, le Vice-premier Ministre en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, du Vice-Premier Ministre en charge de la Défense et Anciens combattants, du Ministre délégué des affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap, et la Vice-Ministre des Affaires Etrangères.

Chaque sous-commission ayant examiné la situation de l'Est, sous l'angle de ses attributions respectives a produit un rapport dans lequel, elle a proposé des stratégies politiques et diplomatiques de la sortie de crise, a laissé entendre la Rapporteure du Sénat. Notons que ces différents rapports ont été adoptés par chacune de deux chambres, dans un document unique dont la primeur est réservée au Chef de l'État.

Avant de suspendre la plénière qui vient d'épuiser le premier point à l'ordre du jour de cette session extraordinaire, le Président du Sénat, l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde a remercié et félicité les honorables sénateurs membres de la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour la qualité du travail réalisé tout en réitérant la condamnation par le Sénat de l'agression rwandaise en RDC sous couvert de ses supplétifs du M23-AFC. 

"Avant de suspendre cette séance, je voudrais, en mon nom propre et au nom du bureau, féliciter sincèrement les membres de la commission mixte paritaire ainsi que tous les Députés et les sénateurs qui ont pris part, pour leur dévouement patriotique, en travaillant sans relâche jusqu'aux heures tardives même matinales de ce jour. Je voudrais rappeler que le Sénat condamne avec la plus grande fermeté la barbarie perpétrée à l'Est du Pays par le Rwanda et ses supplétifs. Je voudrais rappeler la solidarité envers les populations de cette même partie du pays. Je voudrais également mentionner notre adhésion aux affirmations et aux condamnations de la passivité de la Communauté Internationale formulées par son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mais aussi adhérer à cet Appel à la cohésion nationale et à la mobilisation touts azimuts derrière nos Forces armées et Wazalendos qui continuent de se battre sur le terrain. Je vous remercie une fois de plus Honorables Sénateurs pour votre disponibilité pour la patrie et je ne peux que vous demander de continuer à rester autant disponibles chaque fois que cela nous sera demandé", a dit en substances  le Président du sénat qui annonce par ailleurs que le 2ème  point inscrit à l'ordre  de cette session  extraordinaire à savoir, la présentation de deux nouveaux juges de la Cour Constitutionnelle interviendra incessamment selon le programme qui sera rendu public.

La Pros./Cellcom Sénat

 

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Crise sécuritaire dans l’est, RDC : le CSAC invite les médias congolais à faire preuve de patriotisme

Le Bureau du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a publié un communiqué important le weekend dernier suite à la montée des hostilités dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), provoquée par l'agression du Rwanda et de ses supplétifs de l’AFC/M23. Le CSAC a constaté que les médias et les plateformes numériques diffusent des fausses nouvelles alarmantes pour la population, provoquant de l'inquiétude, de la psychose, et démobilisant les militaires engagés au front.

Depuis l'escalade des hostilités dans l'Est du pays, la diffusion de fausses informations est devenue une préoccupation majeure. Ces informations erronées, souvent propagées sans vérification, contribuent à exacerber la situation déjà tendue. Le CSAC souligne l'importance de la responsabilité des médias dans ce contexte de crise, où chaque mot peut avoir des conséquences graves.

Le Bureau du Conseil a lancé un appel aux professionnels des médias et à tous les intervenants dans ce secteur pour qu'ils fassent preuve d'un sens élevé de patriotisme. Les journalistes et les médias sont invités à observer strictement les termes du communiqué officiel n°Csac/002/B/02/2024 du 23/02/2024, qui stipule des directives claires pour garantir une couverture responsable de la situation.

Les directives du CSAC sont les suivantes : s'abstenir de diffuser des informations sur la guerre de l'Est sans se référer aux sources officielles pour éviter la propagation de fausses nouvelles ; interdire toute diffusion des débats relatifs aux opérations militaires sans la présence d'experts militaires. Les discussions sur les opérations militaires doivent être encadrées par des experts pour assurer la précision et l'objectivité des informations partagées. Eviter les émissions à téléphone ouvert sur les opérations militaires, cette mesure vise à prévenir la diffusion de rumeurs et de spéculations qui pourraient nuire aux efforts militaires et à la sécurité nationale ; s'abstenir d'accorder la parole aux terroristes du M23, de l'AFC, qui pourraient utiliser cet espace pour faire l'apologie de la rébellion ; éviter toute forme d'appel à la violence et aux actes de vandalisme, car les médias ont la responsabilité de promouvoir la paix et la cohésion sociale, en évitant toute incitation à la violence ; privilégier les programmes dédiés à la prise de conscience et d'éveil patriotique. Les médias sont encouragés à diffuser des programmes qui sensibilisent la population à l'importance de l'unité nationale et du patriotisme.

Cependant, le CSAC a averti que le non-respect de ces directives entraînera des sanctions sévères, allant jusqu'au retrait du signal des médias fautifs. Cette mesure vise à garantir que les médias jouent leur rôle de manière responsable et constructive pendant cette période de crise.

Le communiqué du CSAC est un appel à la responsabilité et au patriotisme des médias dans la couverture de la crise actuelle en RDC. En respectant ces directives, les journalistes et les médias peuvent contribuer à informer correctement la population, à éviter la propagation de fausses nouvelles et à soutenir les efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.

Nathan Mundele

Crise sécuritaire dans l’est, RDC : le CSAC invite les médias congolais à faire preuve de patriotisme
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Le Ministre de la Communication et Médias dérange. Il se sait ciblé par le Rwanda et ses supplétifs mais il est plus que jamais déterminé à accomplir sa mission patriotique avec courage…

(Par Baker Tshituka, Sociologue)

Les ennemis de la République Démocratique du Congo ne se trompent pas de cibles. Ils savent qui sont dans le dispositif de défense stratégique du pays pour en faire des objets d’une série d’attaques systématiques par leurs instruments de dénigrement médiatique. Depuis qu’il a mis en place des mécanismes de communication efficaces par des réactions rapides et la dénonciation systématique des projets macabres du Rwanda, le Ministre de la Communication fait désormais la Une des papiers dénigrants qui l’attaquent même dans sa vie privée.

Ne pouvant pas le toucher dans son travail de porte-parole du Gouvernement, ils ont décidé d’ouvrir des pages entières des fictions relatives à des sujets impossibles de vérifications factuelles, construits sur des affabulations mensongères mais suffisamment dosés pour créer le doute nécessaire à la brisure de cohésion au sein des équipes engagées sur le front médiatique. C’est désormais sous la ceinture que des terroristes du clavier s’attaquent au porte-parole du Gouvernement en espérant ébranler la détermination du jeune Ministre dont le travail accompli au profit de la Nation dans cette période est crucial.

Ils veulent pousser le Chef de l’Etat à démanteler son dispositif de riposte médiatique en affaiblissant dans l’opinion l’image de ceux qui travaillent au quotidien au renforcement de la cohésion et qui surveillent les actions nocives de l’ennemi. Comme dans l’histoire de l’humanité, il ne manque pas des personnes opportunistes qui estiment que des moments de guerre peuvent constituer des occasions pour leur propre ascension, ils prennent la vague du dénigrement pour espérer prendre la place de celui qu’ils jalousent et qu’ils ne peuvent attaquer sur le plan professionnel.

C’est pourquoi, ils sont si obnubilés par leur propre estomac qu’ils sont prêts à éliminer leur propre leader pourvu qu’il laisse la place pour eux. Ne voulant pas être distrait par l’avalanche des fake news, le porte-parole du Gouvernement reste concentré sur l’accomplissement de ses missions et laisse ses dénigreurs consommer leur propre vomi. Muyaya doit cependant faire attention parce que les ennemis de la paix qui agressent la République Démocratique du Congo lui en veulent par tous les moyens, et préparent plusieurs attaques contre lui et des accusations infondées pour le discréditer, le fragiliser au regard de l’immense travail qu’il fait pour la patrie dans le cadre de la guerre. Face à ce poison rwandais, Muyaya doit renforcer sa sécurité et le Gouvernement sa protection parce qu’il constitue la cible à réduire au silence par tous les moyens.

Ils tiennent à dicter leur volonté au Président Fatshi pour décharger Muyaya de ses fonctions car, il leur donne du fil à retordre et leur a fait trop mal. Les congolais doivent faire attention et rester vigilants pour ne pas fragiliser ce soldat de Tshisekedi sur le front médiatique. Cette guerre et contre le Congo. Protégeons nos compatriotes. 

Le Ministre de la Communication et Médias dérange. Il se sait ciblé par le Rwanda et ses supplétifs mais il est plus que jamais déterminé à accomplir sa mission patriotique avec courage…
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Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus en Tanzanie, le M23 dit instaurer un « cessez-le-feu »

Quelques jours après avoir pris le contrôle de Goma, dans l’est de la RDC, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont annoncé « un cessez-le-feu» unilatéral dès ce 4 février. Les communautés régionales de l’Afrique australe (SADC) et de l’Afrique de l’Est se réunissent en sommet extraordinaire.

Alors que les craintes d’un conflit régional à l’est de la RDC augmentent, un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va être organisé ce samedi 8 février en Tanzanie. La présidence kenyane a annoncé la présence à ce sommet de Dar es Salam des présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame.

Ce sommet avait été réclamé le 31 janvier par les 16 pays membres de la SADC, qui souhaitaient y convier les 8 pays formant l’EAC, y compris le Rwanda, qui en est membre. D’autres chefs de l’État seront également présents selon William Ruto, le président kenyan : Yoweri Museveni pour l’Ouganda, Hassan Cheikh Mohamoud pour la Somalie, Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud, ou encore Samia Suluhu pour la Tanzanie.

Le sommet a été décidé alors que les forces rebelles du M23 continuent d’avancer à l’intérieur du Sud-Kivu, se rapprochant de la capitale provinciale Bukavu, et de la frontière avec le Burundi. « La paix et la sécurité sont des ingrédients essentiels au commerce et à l’investissement dans notre région […] Grâce à notre effort collectif, nous assurerons que la sécurité règne sur notre continent », a insisté William Ruto dans un post sur X, espérant que cette réunion régionale aboutira à une résolution du conflit, ou du moins à un apaisement.

Le M23 déclare un cessez-le-feu imminent

Dans un communiqué publié le 3 février au soir, le groupe armé a assuré n’avoir « aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités ». Il a instauré un « cessez-le-feu » de manière unilatérale, qui commence ce 4 février, « pour des raisons humanitaires ». La semaine dernière, le M23 avait pourtant assuré vouloir « continuer la marche » jusqu’à la capitale congolaise Kinshasa. « Nous réitérons notre engagement à protéger et à défendre la population civile et nos positions », indique le communiqué, relayé par Associated Press.

D’après l’AFP, des informations laissent penser que le M23 se « réorganise avec des renforts et des acheminements d’armes pour sans doute aller au front maintenant que les combats ont pris fin à Goma ». À Bukavu pour le moment, la ville « reste calme », déclare une source locale.

Alors que des militaires sud-africains sont toujours sur le terrain en RDC, présents au sein de la mission de la SADC déployée depuis 2023, dans le Nord-Kivu, Cyril Ramaphosa a encore une fois apporté son soutien « au peuple de RDC ». La participation sud-africaine à cette mission est pourtant très critiquée au niveau national. « La mission prendra fin en fonction de la mise en œuvre de diverses mesures de confiance et lorsque le cessez-le-feu auquel nous avons appelé prendra racine », a rappelé le président sud-africain.

Tiré de Jeune Afrique

Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus en Tanzanie, le M23 dit instaurer un « cessez-le-feu »
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La CENCO et l’ECC à l’heure des actions, Pacte Social pour la Paix : Didier Mumengi nommé au poste de Coordonnateur du Secrétariat technique !

La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) ont annoncé, mercredi 5 février 2025, la nomination de l'écrivain et historien Didier Mumengi au poste de Coordonnateur Général du Secrétariat Technique du Pacte Social pour la Paix.

Cette désignation fait suite à la rencontre importante tenue entre le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les leaders religieux, en date du lundi 03 février dernier à la Cité de l'Union Africaine. Elle survient à un moment particulièrement crucial où la République Démocratique du Congo traverse une crise sécuritaire, humanitaire et socio-économique sans précédent, exacerbée par les affres de la guerre provoquée par le Rwanda et les rebelles du M23.

La RDC a vu trop de sang couler, ses richesses pillées. Il est maintenant temps de repenser l’avenir et poser les bases d'une gouvernance réinventée et remettre la paix au cœur de notre démarche collective. La nomination de l'Honorable Didier Mumengi, un homme de grande expérience, est une lueur d’espoir dans ce contexte difficile. Son rôle sera essentiel pour apporter des solutions concrètes, favoriser la réconciliation et restaurer l’harmonie au sein de notre pays à travers regroupant les experts pour plusieurs thématiques pour l'organisation d'un forum pour le consensus national pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC qui tiendra absolument compte des erreurs du passé.

Dans ce concert où chacun veut montrer ses muscles, la place est à la réconciliation et que l'intérêt général prime. Que ces assises ne donnent guère des béquilles à qui que ce soit. Son mandat à la tête d'un grande équipe d'experts s'inscrit dans une vision claire : la RDC est un patrimoine commun qui doit être défendu, protégé et valorisé. Nous devons tous nous engager fermement dans la lutte contre les inégalités, le recours à la violence et rébellion, l'exploitation illégale des ressources naturelles non aux minerais de sang, non a la balkanisation, tous pour le leadership de la RDC au niveau local, régional et international

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Après avoir franchi le cap de 3000 morts à Goma : La CPI lance une demande à la soumission d’informations sur la situation en RDC

Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lance une demande urgente à la coopération et à la soumission d’informations de la part de tous les partenaires sur la situation en République Démocratique du Congo. C’est ce qu’indique un communiqué de la CPI publié ce mercredi 5 février.

«Le Bureau suit les événements actuels de près, y compris la grave escalade de la violence au cours des dernières semaines dans l'est de la RDC, en particulier à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, et dans ses environs. Des sources crédibles indiquent que des milliers de personnes ont été blessées et des centaines tuées à Goma et dans ses environs, y compris des civils et des soldats de maintien de la paix, à la suite de mois d'affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le Mouvement du 23 mars (« M23 ») et leurs alliés », rapporte le communiqué.

La situation actuelle à Goma et dans ses environs entre dans le cadre de l'enquête en cours du Bureau du Procureur. Ce dernier continuera d'enquêter sur les crimes présumés commis par toute personne, quelle que soit son affiliation ou sa nationalité, et ne se limitera pas à des individus, des parties ou des membres de groupes spécifiques, prévient la CPI.

Le Bureau du Procureur de la CPI appelle toutes les parties concernées – victimes et témoins, organisations nationales et internationales, groupes de la société civile, journalistes, autorités nationales, Etats parties et non parties – à partager tout élément de preuve, toute information qu'ils ont recueillie ou qu’ils recueillent, en rapport avec les allégations de crimes internationaux commis par toutes les parties.

En octobre 2024, rappelle le document, le Procureur Karim Khan avait annoncé que le Bureau renouvelait ses efforts d'enquête en RDC, en se concentrant en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome, commis au Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022. Cette enquête ciblée est active et se poursuit avec urgence

La Pros.

 

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Lors d'un entretien téléphonique : Londres réaffirme à Tshisekedi que l'occupation de Goma est inacceptable !

Le Ministre anglais des Affaires étrangères d’Angleterre, David Lammy, annonce avoir eu un entretien téléphonique avec le Président Félix Tshisekedi le dimanche 2 février. Ils ont parlé de l’occupation de la ville de Goma, au Nord-Kivu par les terroristes du M23 et l’armée rwandaise.

David Lammy a réaffirmé l’opposition de son pays à la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda.

«L’occupation de Goma par le M23 et RDF est une violation inacceptable de la souveraineté de la RDC», a-t-il écrit sur son compte Twitter ce mercredi 5 février.

Il dit avoir exprimé la même position aux dirigeants rwandais, kényans et  sud-africains.

«En discutant avec des partenaires de la RDC, du Kenya, du Rwanda et de l’Afrique du Sud la semaine dernière. J'ai souligné l'importance de l’accès humanitaire et l’engagement avec processus de paix mené par les Africains», a ajouté le patron de la diplomatie britannique.

La représentante permanente du Royaume-Uni, Barbara Woodward, avait exprimé la même position le 28 janvier dernier lors d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation sécuritaire au Nord-Kivu, particulièrement le chef-lieu Goma.

La Cheffe de la diplomatie congolaise devant les députés Afrique-EU

Lors de son intervention devant la délégation à la réunion extraordinaire de l’Assemble parlementaire Afrique-UE, mercredi 5 février, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a dénoncé l’inaction de la Communauté Internationale face à l’occupation de Goma par les forces du M23, soutenues par le Rwanda.

Avec des mots forts, elle a exprimé l’indignation de son Gouvernement face au silence des grandes puissances e termes: « Cette intervention se tient alors que, jour après jour, la ville de Goma demeure sous occupation illégale des forces rwandaises et que Kigali n’a toujours pas été sanctionné par ses alliés les plus puissants, dont l’UE. Cela prouve que notre souffrance n’a ni ému le cœur ni éveillé les consciences des décideurs».

L’intervention de la Ministre congolaise au Parlement européen intervient à un moment où la France, l’Allemagne et la Belgique voire le Royaume-Uni commencent timidement à hausser le ton contre Kigali. Cependant, aucune mesure concrète n’a été annoncée pour contraindre le Rwanda à cesser son soutien au M23 et à respecter l’intégrité territoriale de la RDC.

Pour rappel, l'Union européenne et le Rwanda avaient signé le 19 février 2024 un protocole d'accord ayant pour objectif "de renforcer le rôle du Rwanda" dans le développement de "chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques" alors que le pays de Paul Kagame n'en dispose pas. Cet accord a été vivement critiqué par la RDC. L'UE a promis de réévaluer ledit accord.

La Pros.

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