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Coopération Chine-Afrique : Des journalistes évoquent la contribution des échanges culturels

 

CGTN Français a donné la parole à des journalistes africains pour parler de la place de la culture dans la coopération entre la Chine et l'Afrique. Au cours des échanges, les participants se sont également prononcés sur les différentes fêtes dans leur pays et leurs traits communs avec le Nouvel An chinois, la Fête du Printemps.

Les cultures du monde, bien diversifiées, partagent des similitudes et s'enrichissent mutuellement. C'est le cas des cultures africaines et de celle chinoise. Bien que distantes géographiquement, la Chine et l'Afrique dialoguent sur le plan culturel.  Les échanges culturels sont un pan important de la coopération sino-africaine. Lors d'une table ronde organisée par CGTN Français, quatre journalistes africains ont fait part de l'importance de la culture dans les échanges entre la Chine et l'Afrique. Il s'agit d'Abel Tavares da Veiga, fondateur et rédacteur en chef du journal, Tela Non de Sao Tomé-et-Principe, Souleymane Diam Sy, journaliste du quotidien Le Soleil au Sénégal, Tanguy Gahie, journaliste à l'Agence Ivoirienne de Presse en Côte d'ivoire (AIP) et Abra Kafui Tsolenyanu, journaliste de l'Agence togolaise de Presse (ATOP).

À propos de l'importance de la culture dans les relations sino-africaines, Abel Tavares da Veiga a déclaré que la culture est l'identité des peuples et permet de savoir d'où l'on vient et où l'on va. Selon lui, les échanges culturels entre la Chine et le continent africain sont essentiels dans la compréhension mutuelle. Aux dires de Tanguy Gahie, les échanges culturels entre la Chine et l'Afrique se manifestent de multiples façons, à travers des festivals culturels, des échanges artistiques, des programmes d'échanges et l'apprentissage des langues chinoises et africaines.

Retrouvailles familiales et convivialité

Les discussions ont également porté sur les fêtes chinoises et africaines. En Afrique tout comme en Chine, il existe plusieurs types de fêtes qui marquent des cycles de vie ou des moments particuliers dans le quotidien des peuples. Souleymane Diam Sy a expliqué que pour les musulmans, la plus grande fête est la Tabaski, ou la fête du mouton. C'est un grand moment de communion et de réjouissance. En Côte d'Ivoire, a expliqué Tanguy Gahie, au-delà des fêtes instituées par le calendrier Grégorien comme le 1er janvier, il y a des fêtes traditionnelles célébrées pour commémorer également une nouvelle saison, selon leurs us et coutumes. Comme la Fête des ignames, elle symbolise la fin de la récolte vivrière abondante. Abra Kafui Tsolenyanu a également fait référence à la fête de Noël et d'autres fêtes communautaires célébrées par certaines ethnies au Togo. 

Toutes ces célébrations, à l'image de la Fête du Printemps de la Chine, riment avec retrouvailles familiales, convivialité, nouvelles résolutions et formulation de vœux de bonheur, de prospérité et de santé. Moments de détente importants, les fêtes, en Afrique comme en Chine, revêtent aussi une dimension spirituelle, culturelle et identitaire.

 

 

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Lancement des opérations d’Air Congo SA, VERITAS : Jean Bosco Badibanga formule une série de recommandations pour la réussite de la compagnie

 

Après le lancement de la nouvelle compagnie nationale aérienne “Air Congo SA” le 17 décembre 2024, le Secrétaire Général et Président ad intérim du parti politique Vent des Révolutionnaires Intègres et Transparents pour une Afrique Solidaire, VERITAS en sigle, Me Jean Bosco Badibanga, a exprimé sa satisfaction pour cette renaissance d’une telle compagnie sur le territoire congolais. Au-delà de la volonté politique du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, et des encouragements portés en sa haute personne, cette famille politique a formulé des recommandations dans sa dernière correspondance adressée au Président de la République le 20 décembre dernier.

Pour VERITAS RDC, “cette relance de la flotte aérienne nationale, loin d’être suffisante pour assurer la desserte des vols à large spectre à travers l’étendue du territoire national, demeure à la fois un outil de référence patriotique pour le transport aérien susceptible de restaurer la fierté nationale, mais aussi, une unité de mesure permettant à l’Etat congolais en tant que pouvoir organisateur, de maintenir la police de fixation des prix des billets de vol et d’autres services en matière d’aviation civile en République Démocratique du Congo”. Une invitation lancée au Ministre de tutelle pour faire de la fixation des prix un monopole exclusif de l’Etat congolais.

Des recommandations préventives

Mais, au-delà de la volonté politique renouvelée du Chef de l’Etat saluée et encouragée par VERITAS RDC à travers cette nouvelle compagnie aérienne nationale mise récemment en service, Me Jean Bosco Badibanga a formulé certaines recommandations au Président de la République, devant concourir préventivement à la rationalisation et à l’optimisation, dit-il, de ce nouvel outil de transport aérien national, de façon à éviter les malfaçons qui ont entrainé la faillite de la compagnie Congo Airways, car, mentionne-t-il, il y a lieu de craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il s’agit de :

-Nommer les gestionnaires honnêtes, nationalistes, responsables et compétents, capables de rentabiliser la flotte aérienne congolaise, de façon à créer dans un futur proche, une industrie aéronautique congolaise, devenant ainsi une des sources prépondérantes de l’économie du pays à l’instar de Kenya Airways et d’Ethiopian Airlines; 

-Encourager le contrôle de gestion financière de la compagnie par son Conseil d’Administration et par l’Inspection Générale des Finances, et veiller à ce que toute tentative d’évasion financière au sein de la compagnie AIR CONGO soit exemplairement sanctionnée ; 

-Veiller au respect des clauses de la joint-venture avec l’Ethiopie, gage de la durabilité et l’équilibre conventionnels et surtout du maintien de la considération due à la RDC par l’Ethiopie ;    

-Améliorer la politique salariale des agents et assurer le paiement régulier, à l’arrivé de l’échéance, des prestataires et des partenaires de la Compagnie ; 

-S’assurer que le Gouvernement de la République travaille durement de sorte qu’avant la fin du présent mandat présidentiel, l’Etat congolais soit propriétaire de sa propre flotte aérienne pouvant compter une vingtaine d’aéronefs avec une large couverture à l’intérieur de la RDC où les compatriotes de plusieurs entités géographiques enclavées, continuent à considérer le voyage par vol comme un luxe.  

Cette série de recommandations vise à promouvoir une bonne gouvernance en vue de l’atteinte des objectifs tels que décrits lors de la signature de la joint-venture RDC – Ethiopie, dont la partie congolaise dispose de 51% des parts sociales.

César Nkangulu

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Kikwit : 21 lauréats lancés sur le marché d’emploi par le Centre de formation Père Joseph Adha

 

Le Centre de formation père Joseph Adha (CLIPA) de la congrégation des pères clarétains basé à Kikwit dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient de décerner des brevets à 21 lauréats qui ont achevé avec succès la formation de trois mois. Parmi ceux-ci, 16 ont suivi l’informatique et cinq autres l’anglais. Il s’agit de la 18ème promotion pour l’anglais et de la 37ème en informatique.

Le supérieur délégué des missionnaires Clarétains de la délégation indépendante du Congo, le Révérend Père Jean-Baptiste Makilandi, en visite canonique dans la province du Kwilu a saisi cette occasion pour remettre les brevets à tous les lauréats précités. C’était au cours d’une messe solennelle dite samedi 21 décembre 2024 devant le CLIPA pour commémorer son dixième anniversaire depuis sa genèse en décembre 2014.

Le Rév. Père Jean-Baptiste Makilandi a encouragé les apprenants pour leur dévouement durant les trois mois de formation.  Il a précisé qu’il n’y a pas de catégories d’étudiants prioritaires à suivre toutes ces formations.

«Tous sont invités à s’adapter à la nouveauté et à la modernité en vue d’avoir l’ambition d’apprendre afin d’être utiles àr la société», a insisté Makilandi dans son speech.

De son côté, le père Ndjoli Bellarmin, co-fondateur du CLIPA, a évoqué l’historique liée à la genèse du centre en 2014 en collaboration avec la famille Uluma.

«C’est aussi une occasion de faire une évaluation des dix ans de CLIPA dans la ville de Kikwit : vérifier les objectifs visés au début de sa création sont en train d’être atteints. Nous voulons aussi à l’occasion de cet anniversaire faire connaitre à travers les activités organisées (excursions, marche de santé, différentes conférences, spots radiophoniques…) le centre des langues et informatique père Joseph Adha aux différentes couches sociales et ses environs, car jusqu’à présent nombreux ignorent non seulement le centre mais aussi l’importance de différentes branches, des enseignements qui sont organisés », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que depuis sa genèse, CLIPA initie les apprenants à l’utilisation de base de l’outil informatique avec l’apprentissage des bureautiques, la maitrise des outils tels que le word, l’excel, le publisher ainsi que l’initiation à l’internet.

Parlant des perspectives d’avenir du Centre, Ndjoli prévoit l’ouverture d’une université avec les facultés abordant les langues et l’informatique actuellement organisées au CLIPA.

Quant à lui, le Directeur de ce centre, le Frère clarétain Baudouin Mwanangulu, a élucidé que ce dixième anniversaire et la remise des brevets marque une décennie des rêves, des défis, des réussites et des progrès constants.

« Il y a dix ans le CLIPA n’était qu’une idée, une vision portée par le couple uluma et le père Robert Ndjoli. L’objectif était clair : encadrer les étudiants et étudiantes, les élèves et les adultes dans l’apprentissage des langues et de l’informatique en les aidant à la prise de conscience et à atteindre l’excellence. Ce qui n’était alors qu’une ambition a pris vie grâce au dévouement, à l’engagement et au travail acharné de nombreuses personnes dont nous ne saurons citer les noms », a-t-il dit.

Il sied de noter que Mwanagulu a organisé plusieurs activités avec les apprenants avant de célébrer ce dixième anniversaire et la remise des brevets. Il s’agit de l’excursion le 18 décembre, suivie de la marche de santé le 19 ainsi que d’une conférence-débat le 20 du même mois.

Cette conférence a gravité autours des sujets ci-après : Nouvelles technologies de l’information et de la communication par le père Michel Mundukutu ; l’Intelligence artificielle animée par le Fr. Mwanangulu.

Ayant obtenu 85%, Kabindu Ngoy, lauréat de la 37ème promotion de l’informatique a reçu un ordinateur portable, don du CLIPA tandis que Kisalu Kapoy de la 18ème promotion de l’Anglais avec 84% a été encouragé par deux brochures d’anglais.

Un autre ordinateur portable a été remis à l’enseignant Ndobo (première promotion du CLIPA) pour son dévouement pendant les dix ans d’activités.

Notons que ce centre a déjà décerné à 1.015 lauréats dont 950 en informatique, 40 en anglais et 25 en français dont 15 Angolais et une Franciscaine.

Macaire Makinisi

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Affaire forages et lampadaires, Rubota-Kasenga : le verdict attendu le 22 janvier 2025 !

Le procès très médiatisé de François Rubota, ancien Ministre du Développement rural, et de l’homme d’affaires Mike Kasenga, touche à sa fin avec un verdict attendu pour le 22 janvier 2025, tel qu’annoncé par la Cour de cassation, au cours de l’audience de ce lundi 23 décembre 2024. Les deux hommes sont accusés de détournement de fonds publics dans le cadre d’un projet de construction de forages et de lampadaires en République démocratique du Congo.

Cette affaire concerne un projet d'installation de 241 forages et de stations mobiles de traitement d'eau à travers le pays, financé pour un montant total de 71.816.829 USD. Cependant, il est allégué que près de 47 millions USD de ces fonds ont été détournés. Les principaux accusés dans cette affaire sont François Rubota, ancien Ministre du Développement rural, et Mike Kasenga, représentant du consortium CVR Construct Cameroun Sarl et Sotrad Water.

Le Ministère public a requis des peines sévères contre les deux prévenus. Mike Kasenga fait face à des accusations de détournement de fonds à hauteur de 46.963.160 USD. Le parquet a demandé une peine de 20 ans de travaux forcés à son encontre, soulignant qu'il aurait détourné une part significative des fonds alloués au projet. En revanche, François Rubota est accusé de complicité, ayant, selon l'accusation, facilité le détournement en autorisant le paiement intégral du contrat à Kasenga, en violation des termes qui stipulaient un préfinancement des travaux par l'entrepreneur. Pour cela, le parquet a requis une peine de 5 ans de travaux forcés contre lui.

En plus des peines de prison, les deux prévenus risquent également des sanctions complémentaires. Mike Kasenga pourrait se voir interdire le droit de vote et l'accès aux fonctions publiques pendant 10 ans, tandis que François Rubota pourrait faire face à une interdiction de 5 ans. De plus, ils pourraient être privés du droit à la libération conditionnelle, ce qui accentue la gravité de la situation.

Les fonds en question étaient destinés à des infrastructures hydrauliques essentielles, qui auraient pu améliorer l'accès à l'eau potable pour de nombreuses communautés en RDC. Selon les informations fournies par le Ministère public, seulement 24.853.669 USD auraient été effectivement utilisés pour les travaux prévus, laissant une grande partie des fonds non justifiée.

Alors que la Cour de cassation se prépare à rendre son verdict le 22 janvier 2025, l'affaire continue d'attirer l'attention sur la nécessité de réformes dans la gestion des fonds publics et la lutte contre la corruption. Les décisions qui seront prises auront des répercussions non seulement sur les accusés, mais aussi sur la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

Nathan Mundele

 

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A huis clos pendant deux heures : Félix Tshisekedi a échangé avec son homologue Evariste Ndayishimiye à Bujumbura

Le Président congolais Félix Tshisekedi et son homologue burundais Evariste Ndayishimiye ont eu, dimanche 22 décembre dernier à Bujumbura, un échange de près de 2 heures sur des questions de coopération bilatérale et de sécurité dans la partie est de la RDC.

Les deux chefs d'Etat ont passé en revue la question de la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, zone en proie à une guerre d'occupation que mène l'armée rwandaise via ses supplétifs du groupe rebelle du M23 depuis plusieurs années.  

D'après la cellule de communication de la présidence de la République, la visite de Félix Tshisekedi à Bujumbura fait partie des efforts diplomatiques qu’il déploie pour promouvoir le développement et la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Les Présidents Tshisekedi et Ndayishimiye ont d’excellentes relations fraternelles et leurs deux pays sont liés par des liens historiques de coopération, indique la cellule de communication.

Samedi 21 décembre, Félix Tshisekedi et Denis Sassou-N'guesso du Congo Brazzaville ont également eu un tête-à-tête à Brazzaville sur notamment la situation sécuritaire dans la sous-région particulièrement dans l’Est de la RDC.

Dans le communiqué final qui a sanctionné cette bipartite de Brazzaville, Denis Sassous Nguesso a salué les efforts que mène de son homologue angolais João Lourenço pour le retour d’une paix durable dans la partie orientale de la RDC.

La Pros.

 

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Après plus de 20 ans d’interruption, ESU : Vital Kamerhe reprend le chemin de l’enseignement

 

Nommé Professeur Associé par Arrêté Ministériel N°134 du 17 février 2024 après la brillante soutenance de sa thèse et l’obtention de son doctorat en Sciences économiques et développement le 29 juin 2023 à Hallenic Américain University d’Athènes en Grèce, c’est à l’Université Protestante du Congo (UPC) que le Professeur Vital Kamerhe, a eu l’honneur, vendredi 20 décembre dernier, d’introduire son tout premier cours dans sa nouvelle casquette de Professeur d’Université.

Accueilli par le Professeur Robert N’kwim Bibi-Bikan, Recteur de l’UPC et présenté aux étudiants par le Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Economiques, le Professeur N’kongo Niumba Léonin, le professeur Vital Kamerhe a introduit le cours d’économie publique qu’il va donner tout au long de cette année académique en L3 économie.

Doté d’une expérience irréprochable dans la politique et dans la gouvernance, le Président de l’Assemblée Nationale a fait une brève introduction autour de la matière qui définit son cours. Ensuite, il a circonscrit cette première séance autour du plan du cours général et de la méthodologie de travail qui va définir le climat d’interaction avec les étudiants tout au long de ces échanges scientifiques. Ces derniers, très intéressés par l’exposé de leur nouveau Professeur et heureux d’avoir en face d’eux une sommité nationale en matière de politique, ont vivement exprimé leurs préoccupations à travers un jeu des questions-réponses.

Satisfait de la hauteur du raisonnement de cette jeunesse, avenir de demain, le Professeur Vital Kamerhe a développé des réponses sensibilisatrices, appelant ses étudiants à joindre à la théorie la conscience et le patriotisme, pour garantir à la République Démocratique du Congo un meilleur lendemain, sous la satisfaction du Prof. N’kongo Niumba Léonin, Vice-Doyen de cette faculté.

‘’C’est un honneur pour l’Université Protestante du Congo d’avoir aujourd’hui le Professeur Vital Kamerhe face à nos étudiants. Nous sommes convaincus que du haut de son expérience politique, il va apporter un enseignement de qualité supérieure à nos étudiants. Nous lui sommes très reconnaissants d’avoir accepté ce cours et de nous avoir donné la primeur pour son retour dans l’enseignement’’, a-t-il déclaré.

Il y a lieu de rappeler que le Speaker de la Chambre basse du Parlement fut assistant à l’Université de Kinshasa et Chargé des cours à l’Institut Pédagogique Nationale (UPN), de 1987 à 1995 avant de réintégrer de nouveau, en 2024, le corps académique de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kinshasa, ce, après sa nomination comme Professeur Associé en février dernier. 

A noter que plusieurs autres universités du pays ont déjà exprimé leur besoin de lui confier certains de leurs cours.

La Pros.

 

 

Après plus de 20 ans d’interruption, ESU : Vital Kamerhe reprend le chemin de l’enseignement
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Forum de la paix et réconciliation pour le développement, Tshopo : Jacquemain Shabani énumère quelques recommandations pour une paix durable

Après l’engagement pris par le Président de la République Félix Tshisekedi, celui de promouvoir la réconciliation et le développement en encourageant le dialogue entre les habitants de la province de la Tshopo, un cadre bien propice a été aménagé à travers un forum dont l’objectif principal était de contribuer à la résolution pacifique des conflits et d'instaurer une paix durable pour favoriser le développement dans la province précitée. Trois jours durant, soit du 17 au 19 décembre 2024, ce forum a obtenu le soutien de divers partenaires, y compris des organisations locales et internationales, telles que le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme, avec l'appui du Gouvernement provincial et de l'Assemblée nationale. Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a clôturé l’événement en toute quiétude et convivialité.

Outre les échanges en plénières, des travaux en commissions ont été initiés dans le but d’identifier les problèmes, d’analyser les causes des conflits et proposer des solutions : Paix et Sécurité, Réconciliation et Gestion des Conflits, Exploitation des Ressources Naturelles, Protection des Intérêts des Communautés.

De ces échanges fructueux en commissions naquit une suite de Recommandations pour la réconciliation, illustrées par la signature d’un accord marquant l'engagement vers une cohabitation fraternelle entre les différentes communautés, en particulier les Lengola et Mbole, telles que restituées dans le rapport final.

  • La commission Paix et Sécurité :

- Traquer et contrôler les groupes armés ;

- Implanter des sous-ciats dans les zones sensibles ;

- Renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité.

  • Commission réconciliation et gestion des conflits

- Faciliter le retour des déplacés ;

- Organiser une cérémonie de réconciliation ;

- Améliorer la reconnaissance des chefs coutumiers.

  • Commission ressources naturelles

- Établir des règles pour la gestion des ressources et interdire la présence étrangère dans certaines zones ;

- Impliquer les communautés locales dans la prise de décision sur les projets miniers.

  • Commission reconstruction et développement

- Améliorer l’accès à l'énergie, réhabiliter les infrastructures, intensifier l'agriculture, et développer les zones économiques ;

- Promouvoir l'entrepreneuriat avec des mécanismes de financement adaptés.

Parmi les résultats obtenus figurent l’engagement des communautés à promouvoir le dialogue et l’accord entre deux provinces pour établir un cadre permanent de concertation.

Pour ce qui est de la prévention des conflits, le Gouvernement annonce une politique de tolérance zéro envers les conflits futurs et met en garde contre les perturbateurs potentiels des résolutions prises lors du Forum.

De ce fait, un mécanisme de dénonciation sera mis en place pour signaler les contrevenants, avec un suivi assuré par le Ministère de l’Intérieur.

La clôture du Forum est marquée par un appel à la cohésion et au respect des décisions, avec une déclaration de détermination pour la paix et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Province de la Tshopo.

Ce discours souligne ainsi l'importance de la paix, de la réconciliation et d'un développement durable pour le bien-être des populations locales.

César Nkangulu

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Chez Kamerhe, une délégation de l'Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Luanda par le Rwanda

Après l'échec du rendez-vous de Luanda entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 décembre dernier, une délégation de l'Union Européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs est venue rencontrer le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le mardi 17 décembre, pour réaffirmer l'engagement de l'Union Européenne sur son soutien dans le processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Au cours de ces échanges avec le Professeur Vital Kamerhe, le Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs a donné la position de l'Union Européenne en rapport avec le rendez-vous manqué de Luanda.

Pour Johau Borgstam, l'Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président Rwandais Paul Kagame qui n'a pas respecté ce grand rendez-vous au moment où le monde entier attendait enfin un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.

"La population congolaise de la région des Grands Lacs, mérite de vivre en paix comme tous les autres congolais. Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol congolais se retirent. Aussi, que le Gouvernement rwandais arrête son soutien au M23 pour que la Paix revienne à l'Est de la RDC", a déclaré Johau Borgstam.

Le Speaker de la chambre basse du Parlement reste optimiste.

Pour le Professeur Vital Kamerhe, ce n'est qu'une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d'autre pour l'aboutissement de ce processus par la signature d'un accord de Paix.

Une fois de plus, le Président de l'Assemblée Nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l'Est de la République Démocratique du Congo face auquel la communauté internationale est indifférente.

"Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en République Démocratique du Congo. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous-région, au niveau africain et surtout avoir un appui au niveau international car la construction de la Paix n'a jamais été facile", a indiqué le Professeur Vital Kamerhe.

Le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe demande à tout le peuple congolais de soutenir les efforts combien louables du Président Angolais Joao Lourenço et du Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la recherche de la Paix en République Démocratique du Congo.

Rappelons que malgré le rendez-vous manqué de Luanda, la RDC garde sur la table de négociation toutes les options qu'elle a proposées initialement.

César Nkangulu

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Devant un jury présidé par le Professeur Jacques Djoli, Unikin : Guy Blaise Kitiki rafle la mention Grande distinction après une défense insigne de son mémoire de DEA/DES

Du haut de ses 25 ans d'expérience, en sa qualité de journaliste reporter et présentateur du journal télévisé, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a observé les dérapages des journalistes non qualifiés, communément appelés "moutons noirs" ou "Tembetembe", qui jettent en pâture le métier noble de journaliste pour des fins dérisoires.

Pour pallier cette situation, l'assistant en Droit, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a abordé cette problématique dans son mémoire de DEA/DES, défendu mardi 17 décembre dernier à l'UNIKIN, intitulé : "L'impératif de l'Ordre professionnel dans l'exercice de la liberté de la presse en Droit positif congolais. Entre la réglementation et la co-régulation". C'était devant un jury composé d'éminents professeurs d'université, dont Jacques Djoli Eseng'ekelI, Président ; Mboko, secrétaire ; Mfipa, membre et Omeonga, promoteur de la thèse.

Dans son exposé des motifs, le récipiendaire a montré la nécessité de créer un cadre professionnel des journalistes, du fait d'un constat observé dans l'exercice de la profession. Les journalistes se comporteraient comme étant dans une profession sans loi, sans organisations, ni encadrements ; et cela, sous l'œil impuissant du CSAC et de l'UNPC. Cette inefficacité de la Corporation dans l'encadrement des médias a suscité la curiosité du récipiendaire à suggérer la création de l'Ordre professionnel pour un encadrement efficient et efficace des professionnels des médias. 

Après avoir écouté religieusement le récipiendaire Guy Blaise Kitiki Kiwaka, les membres du jury ont, par l'entremise du professeur Jacques Djoli eseng'ekeli, dans une décision prise à huis clos, proclamé l'auteur avoir réussi avec la mention Grande distinction.

Signalons qu'avec l'Ordre professionnel, le secteur médiatique congolais sera débarrassé des moutons noirs et de tous ceux-là qui ternissent l'image de ce métier noble de journaliste.

La Pros.

 

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