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Sous la houlette du ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité : Compact énergétique de la RDC parie sur 60% pour un accès à l'électricité d'ici 2030

Compact énergétique de la RDC, c'est ce programme dont la mise en œuvre prévoit un accès à l'électricité autour de 60% en RDC d'ici 2030. Sous la houlette du ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité. Toutes les parties prenantes ont été associées à la réflexion en l’occurrence, la Société nationale d'électricité. La SNEL-ESSA qui a signé un contrat de performance avec le Gouvernement congolais, est au cœur de la manœuvre et son contrat de performance élaboré par les copyrights a balisé le chemin.

Alex Nkoussou, secrétaire exécutif du COPIREP, rappelle l'avantage du contrat de performance SNEL-Gouvernement. Les conditions de succès dépendent de chaque partie qui doit respecter ses engagements. Il y a des engagements conjoints entre l'État et la SNEL, il y a des engagements de l'État, il y a des engagements de la SNEL.

Et l'autre condition de succès qui se trouve dans le contrat, c'est la présence d'un mécanisme de contrôle, de suivi et d'évaluation. Le  tout doit se poursuivre jusqu’à l’échéance. A une échéance bien déterminée, il faudra évaluer qui a été fait et ce qui n’a pas été fait avant d’en déterminer les causes avant d’apporter la réponse adéquate. Donc, l'auditeur qui a mission de contrôle, aura aussi une fonction de conseil.

Tous les autres acteurs, publics et privés travailleront de concert selon les priorités à définir par la tutelle. Ces travaux voulus par les bailleurs de fonds ont le mérite de définir des objectifs communs et le consensus autour d'un modus operandi.

La Pros.

 

 

 

Sous la houlette du ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité : Compact énergétique de la RDC parie sur 60% pour un accès à l'électricité d'ici 2030
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Suivant la vision de Félix Tshisekedi, Cantines Communautaires : le Fonds Social de la RDC démarre un grand projet pour nourrir les populations à faible revenu !

Suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Fonds Social de la RD. Congo a, officiellement, démarré le Projet Cantines Communautaires, samedi 28 décembre 2024. Appuyé à hauteur de 30 millions de dollars par BGFIBANK, ce programme ambitieux est destiné à soulager les populations à faible revenu en mettant à leur disposition, à prix social, des produits de première nécessité tels que le maïs, le riz, l’huile de palme. La cérémonie du lancement s’est tenue sous une atmosphère chaleureuse au Salon Congo de Pullman Hôtel de Kinshasa, situé à la Gombe, en présence de nombreuses personnalités dont des Députés nationaux. Le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, empêché par d’autres urgences liées à ses prérogatives, a été représenté, à l’évènement, par son Directeur de cabinet, qui a donné le go de cette grande campagne.

Premier à prendre la parole, le Coordonnateur du Fonds Social de la RDC, Philippe Ngwala, a expliqué, dans son intervention, le bien-fondé de la bataille enclenchée par son institution. Il a assuré, avec fermeté, que les stratégies sont, déjà, mises en place pour mettre fin, cette fois-ci, à l’insécurité alimentaire qui n’a que trop duré. Selon lui, en effet, le Président Félix Tshisekedi, visionnaire du projet relatif aux cantines communautaires, attache une grande importance, durant ce second mandat à la tête du pays, à l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais, conformément à ses six engagements prioritaires annoncés, solennellement, le 20 janvier 2024, au moment de son investiture.

Projet à impact social visible

‘’Pourquoi un tel projet ? C’est la première question que l’on peut se poser. La réponse est claire. Le Chef de l’Etat a pris des engagements vis-à-vis de sa population. L’un de ses engagements les plus pressants, c’est l’amélioration du pouvoir d’achat de la population congolaise. Qui dit pouvoir d’achat dit la capacité qu’on a de pouvoir acquérir, sur le marché, des biens et des services, la quantité et la qualité qu’on veut avec la monnaie dont on dispose. Il se fait que pour le marché des biens et des services, un des éléments les plus importants, c’est les produits de première nécessité. Parmi les produits de première nécessité que les congolais ont l’habitude de consommer, nous avons le maïs, le riz, l’huile de palme et tous les autres. Ce qui se passe c’est que la situation, aujourd’hui, est difficile… Les études récentes qui ont été menées, de 2023 à 2024, disent que 74% de la population congolaise est composée des personnes à faible revenu qui vivent en deçà du seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, on estime à 41 millions de congolais qui sont dans une insécurité alimentaire chronique et sévère. Le Chef de l’Etat a pris à bras-le-corps cette situation. Cela veut dire qu’il faut intervenir urgemment’’, a expliqué le responsable du Fonds Social de la RDC.

Vers la fin de l’insécurité alimentaire en RD. Congo

Le Coordonnateur Philippe Ngwala a, en outre, rappelé les efforts déployés par le Fonds Social de la RDC, sous son leadership, et a mis en lumière la nécessité d’intensifier des initiatives innovantes pour répondre aux besoins les plus pressants des populations. Il a précisé que le Fonds Social de la RDC, avec l’accompagnement du Ministère de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a pris la mesure de procéder par deux approches pour réussir son pari. Il s’agit de l’importation et de la production au niveau local.

‘’Nous faisons face à une problématique de l’insécurité alimentaire, mais également de la souveraineté alimentaire… Si nous devons construire notre souveraineté alimentaire, il faut une approche qui couple deux aspects. Il y a l’urgence, qui voudrait que l’on donne à manger à la population dans les conditions requises. C’est-à-dire, au prix normal d’acquisition. Ce prix doit être social. (…), nous allons importer des produits dans un circuit que nous avons étudié, un circuit favorable qui nous permet de démontrer qu’il s’agit d’un système d’approvisionnement qui est responsable et qui répond aux normes. C’est pour cette raison que nous avons voyagé et cherché des partenariats stratégiques pour mettre en place les circuits de distribution. Il consiste à identifier, à trouver de véritables fournisseurs à des prix réels et de mettre en place un couloir de distribution qui nous permet de contrôler le système de bout en bout de manière à nous assurer que notre population accède à ces biens à un prix social’’, a-t-il complété, dans son intervention du jour, devant l’assistance.

Tous derrière le projet cantines communautaires

Le Coordonnateur Ngwala a également tenu à appeler la population à saisir cette campagne pour s’approvisionner en produits de première nécessité à moindre coût, témoignant de l’engagement du Fonds Social à tout mettre en œuvre pour accélérer la transformation agricole en République démocratique du Congo.

‘’Selon nos calculs, nous avons trouvé qu’aujourd’hui, avec le système de distribution qu’on met en place, la population peut accéder à ces produits dans une moyenne de 20 à 30% moins cher par rapport aux prix qui nous sont présentés aujourd’hui. (…), nous n’allons pas nous limiter à l’importation parce que la facture est très élevée. On va également faire de la production locale. C’est pour cette raison qu’en plus des cantines communautaires, nous avons un programme de transformation de l’agriculture. Le Chef de l’Etat en a parlé, dans son discours devant les élus du peuple… En mélangeant une approche mixte d’urgence et de consolidation, nous nous trouvons devant un fait où les cantines communautaires seront approvisionnées avec des produits importés, en même temps on va produire localement. On va faire du ramassage également des produits qui sont disponibles à l’intérieur du pays pour approvisionner de grands centres de consommation. Au fur et à mesure, nous allons faire ce qu’on appelle la substitution de la production locale à l’importation. C’est cela le modèle économique que nous avons mis en place’’, a souligné Philippe Ngwala, dans son exposé. D’après lui, plus de 80 sites seront ouverts à Kinshasa pour recevoir les congolais et d’autres dispositions seront annoncées pour les compatriotes vivant en provinces.

Pour sa part, le Directeur Général de la BGFIBANK a vivement encouragé le Fonds Social de la RDC et a souligné l’engagement de son institution à accompagner les initiatives visant le bien-être des populations. Dernier intervenant, le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a rendu hommage au Président Tshisekedi pour sa vision claire d’améliorer le quotidien des congolais. Il est pleinement convaincu que cette campagne de vente des produits de première nécessité à prix social va répondre à l’urgence de combattre, en RDC, l’insécurité alimentaire, pour le bonheur de tous.

La Pros.

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Suivant la vision de Félix Tshisekedi, Cantines Communautaires : le Fonds Social de la RDC démarre un grand projet pour nourrir les populations à faible revenu !

Suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Fonds Social de la RD. Congo a, officiellement, démarré le Projet Cantines Communautaires, samedi 28 décembre 2024. Appuyé à hauteur de 30 millions de dollars par BGFIBANK, ce programme ambitieux est destiné à soulager les populations à faible revenu en mettant à leur disposition, à prix social, des produits de première nécessité tels que le maïs, le riz, l’huile de palme. La cérémonie du lancement s’est tenue sous une atmosphère chaleureuse au Salon Congo de Pullman Hôtel de Kinshasa, situé à la Gombe, en présence de nombreuses personnalités dont des Députés nationaux. Le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, empêché par d’autres urgences liées à ses prérogatives, a été représenté, à l’évènement, par son Directeur de cabinet, qui a donné le go de cette grande campagne.

Premier à prendre la parole, le Coordonnateur du Fonds Social de la RDC, Philippe Ngwala, a expliqué, dans son intervention, le bien-fondé de la bataille enclenchée par son institution. Il a assuré, avec fermeté, que les stratégies sont, déjà, mises en place pour mettre fin, cette fois-ci, à l’insécurité alimentaire qui n’a que trop duré. Selon lui, en effet, le Président Félix Tshisekedi, visionnaire du projet relatif aux cantines communautaires, attache une grande importance, durant ce second mandat à la tête du pays, à l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais, conformément à ses six engagements prioritaires annoncés, solennellement, le 20 janvier 2024, au moment de son investiture.

Projet à impact social visible

‘’Pourquoi un tel projet ? C’est la première question que l’on peut se poser. La réponse est claire. Le Chef de l’Etat a pris des engagements vis-à-vis de sa population. L’un de ses engagements les plus pressants, c’est l’amélioration du pouvoir d’achat de la population congolaise. Qui dit pouvoir d’achat dit la capacité qu’on a de pouvoir acquérir, sur le marché, des biens et des services, la quantité et la qualité qu’on veut avec la monnaie dont on dispose. Il se fait que pour le marché des biens et des services, un des éléments les plus importants, c’est les produits de première nécessité. Parmi les produits de première nécessité que les congolais ont l’habitude de consommer, nous avons le maïs, le riz, l’huile de palme et tous les autres. Ce qui se passe c’est que la situation, aujourd’hui, est difficile… Les études récentes qui ont été menées, de 2023 à 2024, disent que 74% de la population congolaise est composée des personnes à faible revenu qui vivent en deçà du seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, on estime à 41 millions de congolais qui sont dans une insécurité alimentaire chronique et sévère. Le Chef de l’Etat a pris à bras-le-corps cette situation. Cela veut dire qu’il faut intervenir urgemment’’, a expliqué le responsable du Fonds Social de la RDC.

Vers la fin de l’insécurité alimentaire en RD. Congo

Le Coordonnateur Philippe Ngwala a, en outre, rappelé les efforts déployés par le Fonds Social de la RDC, sous son leadership, et a mis en lumière la nécessité d’intensifier des initiatives innovantes pour répondre aux besoins les plus pressants des populations. Il a précisé que le Fonds Social de la RDC, avec l’accompagnement du Ministère de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a pris la mesure de procéder par deux approches pour réussir son pari. Il s’agit de l’importation et de la production au niveau local.

‘’Nous faisons face à une problématique de l’insécurité alimentaire, mais également de la souveraineté alimentaire… Si nous devons construire notre souveraineté alimentaire, il faut une approche qui couple deux aspects. Il y a l’urgence, qui voudrait que l’on donne à manger à la population dans les conditions requises. C’est-à-dire, au prix normal d’acquisition. Ce prix doit être social. (…), nous allons importer des produits dans un circuit que nous avons étudié, un circuit favorable qui nous permet de démontrer qu’il s’agit d’un système d’approvisionnement qui est responsable et qui répond aux normes. C’est pour cette raison que nous avons voyagé et cherché des partenariats stratégiques pour mettre en place les circuits de distribution. Il consiste à identifier, à trouver de véritables fournisseurs à des prix réels et de mettre en place un couloir de distribution qui nous permet de contrôler le système de bout en bout de manière à nous assurer que notre population accède à ces biens à un prix social’’, a-t-il complété, dans son intervention du jour, devant l’assistance.

Tous derrière le projet cantines communautaires

Le Coordonnateur Ngwala a également tenu à appeler la population à saisir cette campagne pour s’approvisionner en produits de première nécessité à moindre coût, témoignant de l’engagement du Fonds Social à tout mettre en œuvre pour accélérer la transformation agricole en République démocratique du Congo.

‘’Selon nos calculs, nous avons trouvé qu’aujourd’hui, avec le système de distribution qu’on met en place, la population peut accéder à ces produits dans une moyenne de 20 à 30% moins cher par rapport aux prix qui nous sont présentés aujourd’hui. (…), nous n’allons pas nous limiter à l’importation parce que la facture est très élevée. On va également faire de la production locale. C’est pour cette raison qu’en plus des cantines communautaires, nous avons un programme de transformation de l’agriculture. Le Chef de l’Etat en a parlé, dans son discours devant les élus du peuple… En mélangeant une approche mixte d’urgence et de consolidation, nous nous trouvons devant un fait où les cantines communautaires seront approvisionnées avec des produits importés, en même temps on va produire localement. On va faire du ramassage également des produits qui sont disponibles à l’intérieur du pays pour approvisionner de grands centres de consommation. Au fur et à mesure, nous allons faire ce qu’on appelle la substitution de la production locale à l’importation. C’est cela le modèle économique que nous avons mis en place’’, a souligné Philippe Ngwala, dans son exposé. D’après lui, plus de 80 sites seront ouverts à Kinshasa pour recevoir les congolais et d’autres dispositions seront annoncées pour les compatriotes vivant en provinces.

Pour sa part, le Directeur Général de la BGFIBANK a vivement encouragé le Fonds Social de la RDC et a souligné l’engagement de son institution à accompagner les initiatives visant le bien-être des populations. Dernier intervenant, le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a rendu hommage au Président Tshisekedi pour sa vision claire d’améliorer le quotidien des congolais. Il est pleinement convaincu que cette campagne de vente des produits de première nécessité à prix social va répondre à l’urgence de combattre, en RDC, l’insécurité alimentaire, pour le bonheur de tous.

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FENAPHACO : Patrick Pindu di-Lusanga plaide pour la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées !

 

 

En marge de la Session extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine prévue du 9 au 11 janvier 2025 à Kampala, la Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO) et le Forum des Personnes Handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, par le truchement de Maître Patrick Pindu di-Lusanga, respectivement Coordonnateur et Directeur Exécutif de ces organisations, appellent à la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées. Ce Fonds aura mission de promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap dans le continent africain, pour mettre fin aux préjugés dont elles sont victimes.

Dans la lettre une adressée au président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat, Maître Patrick Pindu di-Lusanga a appelé l’organisation des pays africains à inscrire le projet de création d’un Fonds spécial pour les PVH, au programme des sujets à aborder lors de ce sommet, ce en plus des discussions prévues sur les différents processus de paix et sécurité en cours dans plusieurs parties du continent où sévissent des conflits armés.

‘’La Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO), à travers son Coordonnateur Maître Patrick Pindu di-Lusanga, mais aussi le Forum des personnes handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, à travers son Directeur Exécutif, demandent aux Chefs d’Etat et de gouvernement, de créer fonds africains pour les handicapés, ceci va permettre à la mise en œuvre adéquate du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique, ainsi que la Loi type africaine sur le handicap’’, peut-on retrouver dans cette lettre.

Ayant constaté les conditions précaires dans lesquelles vivent les PVH, la FENAPHACO et le FOPHAC, appellent à la solidarité entre les Etats membres de l’UA et les différentes organisations régionales, pour mettre fin à cette fracture sociale, en vue d’offrir une perspective de vie meilleure à toutes les personnes à mobilité réduite, dispersées dans les quatre coins du continent noir. 

‘’On a constaté que les PVH vivent dans des conditions très difficiles. Ces personnes sont stigmatisées, discriminées, et sont mises à l’écart dans la plupart des politiques et programmes initiés par l’Union Africaine, dans les différentes sous-régions, telles la CEEAC, la CEDEAO, la SADC, l’EAC. On constate que ces organisations ne prennent pas en compte la question des personnes vivant avec handicap.

A l’occasion de ce sommet, la FENAPHACO et le FOPHAC, ont adressé une lettre au Président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat pour leur demander de créer le Fonds Africain pour les Personnes Handicapées. Que les différents Etats cotisent avec l’appui des partenaires au développement de l’UA, afin de financer les différents projets des PVH, pour leur éducation, santé, problèmes de mobilité, bref, leur développement’’, a déclaré Me Patrick Pindu di-Lusanga.

Par ailleurs, il préconise qu’à sa création, ce fonds soit dirigé par une personne vivant avec handicap, que les gestionnaires soient également des personnes dans la même situation, pour permettre que les PVH se retrouvent à travers celui-ci.

Ce Fonds pourra également aider notamment, dans les processus de réadaptation des personnes handicapées en fournissant des équipements ; dans la sensibilisation de la communauté africaine sur le contenu du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Nathan Mundele

FENAPHACO : Patrick Pindu di-Lusanga plaide pour la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées !
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RDC : Denis Mukwege juge la démarche suspecte et inopportune !

Alors que la campagne pour une révision constitutionnelle bat son plein en République Démocratique du Congo, le prix Nobel de la paix, le gynécologue Denis Mukwege, a brisé le silence à propos des réformes constitutionnelles proposées par le Président Félix Tshisekedi. Le mercredi 25 décembre 2024, à l’occasion de la célébration de la Noël, il a exprimé ses inquiétudes face à une initiative qu’il juge ‘’suspecte, inopportune et dangereuse’’.

Pour Denis Mukwege, il est inconcevable d’envisager une révision constitutionnelle dans un contexte où le pays est confronté à des défis sécuritaires majeurs. Il estime que cette démarche pourrait compromettre davantage l’intégrité territoriale et aggraver les tensions sociales.

‘’Il est paradoxal que, dans un moment où l’intégrité territoriale de notre pays est gravement menacée, le Président de la République choisisse de proposer une révision constitutionnelle. Cette initiative est non seulement suspecte mais également inopportune et dangereuse’’, a-t-il déclaré.

Selon lui, les désaccords provoqués par un tel projet, dans un climat déjà marqué par des crises intérieures et régionales, pourraient fragiliser encore davantage la cohésion nationale. Il pointe également du doigt les séquelles laissées par la crise de légitimité qui a suivi les élections controversées de décembre 2023.

Pour le prix Nobel de la paix, les priorités des Congolais devraient se concentrer sur la sécurité et la consolidation de la démocratie.

‘’La mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus durer. Comment accepter autant de morts, de blessés et de misère dans une telle indifférence ? Nous ne devons pas permettre que l’ambition de pérenniser le pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette en péril la vie de nos concitoyens et l’avenir même de notre Nation. Une telle tentative constituerait un recul majeur pour notre démocratie, fruit des luttes acharnées de plusieurs générations’’, a-t-il ajouté.

Entretemps, la position de Félix Tshisekedi sur le sujet semble ferme.

‘’Personne ne changera mon avis à ce sujet’’, avait-il affirmé lors d’un séjour à Lubumbashi.

Toutefois, Mukwege considère qu’un changement de la Constitution serait une trahison des idéaux portés par les leaders africains qui ont milité pour la démocratisation du continent.

Il rappelle que plusieurs figures emblématiques de l’Afrique moderne, telles que Nelson Mandela, Julius Nyerere ou Léopold Sédar Senghor, ont su quitter le pouvoir de leur propre gré, laissant derrière eux des pays stables et des Nations fortes.

‘’Cette tentative serait une honte pour l’Afrique. Nelson Mandela, l’un des plus grands leaders de notre continent, est entré dans l’histoire mondiale après un seul mandat présidentiel. Cette initiative serait une profanation de la mémoire de nos héros africains, qui ont montré que l’alternance est possible sans discorde’’, a martelé Mukwege.

En appelant le régime à s’inspirer de ces exemples historiques, il insiste sur la nécessité de préserver les acquis démocratiques et de prioriser la stabilité du pays. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle 2023, l’heure est à la sauvegarde de l’intégrité territoriale et à la consolidation de la démocratie, et non à des initiatives susceptibles de replonger le pays dans le chaos.

Chimea Samy

RDC : Denis Mukwege juge la démarche suspecte et inopportune !
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Comité de pilotage du programme d'appui à la réforme foncière

Affaires Foncières : Acacia Bandubola exige la prise en compte des priorités du Gouvernement

La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a présidé la réunion du comité de pilotage du programme d'appui à la mise en œuvre de la réforme foncière. Une activité qui s’est déroulée dans son cabinet de travail localisé dans la commune de la Gombe, le mardi 24 décembre 2024.

Dans son mot de bienvenue, la patronne des Affaires Foncières a exprimé ses sincères remerciements à tous les partenaires, notamment CAFI, FONAREDD et ONU Habitat qui ont intégré le pilier foncier parmi les financés, ainsi qu'à l'ONU habitat pour son rôle d'agence de gestion des financements.

Elle a ajouté que, suivant la lettre de la Première Ministre Judith Suminwa, les priorités de son Ministère s'inscrivent dans le cadre des objectifs stratégiques du programme gouvernemental. Et ces priorités se déclinent en trois axes majeurs :

1. L'amélioration de la gouvernance foncière ;

2. L'informatisation et la création de banques de données ;

3. L'élaboration et la mise à jour des plans cadastraux.

La Ministre d'Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a souligné l'importance d'intégrer les priorités suivantes dans le programme :

- Équipement et construction des bureaux pour les circonscriptions foncières ;

- Renforcement des capacités du personnel de l'administration foncière ;

- Mise en place du Système d'Information Foncière (SIF), notamment par la numérisation du cadastre ;

- Revue des concessions et occupations foncières, pour une gestion plus équitable et transparente ;

- Vulgarisation des décisions gouvernementales, des lois et textes réglementaires en vigueur dans le secteur foncier ;

- Élaboration d'un Plan foncier national et d'un Atlas foncier.

Appuyé par les partenaires (CAFI, FONARRED, ONU Habitat), des avancées notables ont été enregistrées grâce au travail de la CONAREF selon la patronne des Affaires Foncières :

1. L'élaboration d'une politique foncière nationale ;

2. La mise en œuvre du système d'alerte précoce pour prévenir les conflits fonciers ;

3. Le guide méthodologique pour la promotion de dialogues multi-acteurs et la réalisation de cartes participatives pour identifier les facteurs de conflits ;

4. L'établissement de protocole d'engagement pour réduire les tracasseries administratives et améliorer la relation entre l'administration et les usagers ; etc.

La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a demandé au comité de pilotage de prendre les mesures nécessaires pour intégrer toutes ces priorités dans les plans d'action à partir du PTBA 2025. Elle a envisagé un avenant à cet égard.

Dans sa conclusion, la patronne des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo a réaffirmé sa détermination et celle de son ministère à collaborer avec tous les acteurs impliqués pour bâtir une administration foncière moderne et performante au service de la nation.

Le secrétaire général aux affaires foncières, M. Gérard Mugangu, le secrétaire exécutif du FONARRED et le Directeur-pays de l'ONU habitat qui ont pris part à cette réunion ont martelé sur quelques lignes importantes de ses assises.

Le Ministère des affaires foncières, sous la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous l'impulsion de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, s'engage à accélérer le processus d'adoption du décret sur la revue légale. Cette étape clé permettra de garantir l'équité foncière, en prenant en compte les besoins des catégories les plus vulnérables notamment, les femmes, les jeunes et les communautés locales.

César Nkangulu

Comité de pilotage du programme d'appui à la réforme foncière
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Centrale hydroélectrique de Grand Katende, Kananga : Teddy Lwamba met les bouchées doubles pour la desserte en électricité

Lors du briefing spécial du mardi 24 décembre à Kananga, organisé en marge de l’itinérance du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’espace Grand Kasaï, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, ont abordé la problématique cruciale de l’électricité dans la province du Kasaï Central. Deux projets majeurs, la construction de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende, sont au cœur des solutions envisagées pour répondre aux besoins énergétiques de la région.

Relance des travaux de la centrale de Grand Katende

Le Ministre Teddy Lwamba a fait le point sur la relance des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Grand Katende. Ce projet, essentiel pour l’approvisionnement en électricité de l’espace Kasaï, sera réalisé en trois phases. La première phase, prévue pour durer 24 mois, permettra de produire 16 mégawatts et de mettre en place une partie des réseaux de transport et de distribution nécessaires pour desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu.

Il a souligné que des contrôles rigoureux sont effectués par le Gouvernement central pour assurer l’avancement du projet. Il a également précisé que les phases 2 et 3, qui vont ajouter respectivement 32 et 16 mégawatts, seront financées par les recettes générées par l’exploitation des 16 mégawatts de la première phase. Cette stratégie inclut un délai de grâce de deux ans accordé par les bailleurs de fonds, permettant ainsi de garantir le service de la dette.

En plus de la centrale de Katende, le Ministre des Ressources Hydrauliques a annoncé le début imminent des travaux de la Chute Mbombo, situé à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Les études pour ce projet sont terminées et seront remises à l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en Milieu Rural et Périurbain (ANSER) en janvier 2025. Le financement étant déjà disponible, les travaux débuteront en février 2025.

‘’La chute Mbombo est située à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Je vous annonce que les études pour le barrage de Mbombo sont terminées, on va donner à l’Anser ces études en janvier et le financement est disponible, les travaux vont débuter au mois de février 2025’’, a rassuré le patron de l’énergie.

Ces projets hydroélectriques sont cruciaux pour le développement économique et social du Kasaï Central. L’accès à une source d’énergie fiable et durable est essentiel pour améliorer la qualité de vie des habitants et stimuler les activités économiques locales. La production d’électricité permettra non seulement de répondre aux besoins domestiques, mais aussi de soutenir les industries locales, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance économique.

Les projets de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende représentent des avancées significatives vers un avenir énergétique plus stable et prospère pour la région. Avec le début des travaux prévu pour janvier et février 2025, les habitants du Kasaï Central peuvent espérer une amélioration notable de leur accès à l’électricité dans les années à venir.

Nathan Mundele

Centrale hydroélectrique de Grand Katende, Kananga : Teddy Lwamba met les bouchées doubles pour la desserte en électricité
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Après sa tournée universitaire à Kinshasa, Kasaï Oriental : Guy Loando annonce une grande matinée scientifique à l’ISP Mbuji-Mayi

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, va animer une matinée scientifique ce vendredi 27 décembre de 2025 à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi, dans la Province du Kasaï Oriental. Cette rencontre avec les étudiants de l’ISP Mbuji-Mayi va s’articuler principalement sur la problématique de l’aménagement du territoire de cette partie pays.

Après le campus-tour organisé à Kinshasa, respectivement à l’Université Protestante au Congo (UPC), l’Université Catholique du Congo (UCC) site de Mont-Ngafula, et à l’Université Révérend Kim dans la commune de Lingwala, c’est au tour de l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi de bénéficier de ces notions sur l’aménagement du territoire, un secteur crucial pour le développement durable et intégral de la République Démocratique du Congo.

Ce sera également l’occasion de sensibiliser le public sur les enjeux de l’aménagement du territoire, partager des idées et des solutions innovantes pour mieux gérer l’espace territorial, et promouvoir une approche collaborative entre les institutions gouvernementales, les universitaires et la Société civile.

Cet évènement s’annonce comme une opportunité offerte aux jeunes Kasaïens pour des échanges enrichissants, réunissant des experts et des acteurs locaux autour de questions essentielles pour l’avenir de leur province.

L’intervention du Ministre d’Etat à cette conférence pourrait ouvrir la voie à des initiatives concrètes pour améliorer la gestion des ressources et des infrastructures dans la région.

Le rendez-vous est pris ce 27 décembre à partir de 10 heures pour le début de cette matinée scientifique.

La Pros.

Après sa tournée universitaire à Kinshasa, Kasaï Oriental : Guy Loando annonce une grande matinée scientifique à l’ISP Mbuji-Mayi
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Entrée illégale des conteneurs , Kinshasa : Jacquemin Shabani neutralise un système de trafic illicite au port de Maluku

Depuis plusieurs semaines, les services de sécurité de la République Démocratique du Congo (RDC) étaient en alerte face à un réseau de contrebande qui introduisait illégalement des conteneurs de marchandises sur le territoire national. Le dimanche 22 décembre, cette vigilance a porté ses fruits avec la saisie d’un déchargement de conteneurs dans un port non autorisé à Maluku, à l’est de la capitale congolaise.

Une opération de grande envergure

Jacquemain Shabani, Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a personnellement supervisé cette opération. La découverte de ce réseau mafieux a mis en lumière les failles dans le contrôle des importations et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité aux frontières. Le port en question, utilisé pour ces activités illégales, a été immédiatement fermé sur instruction du Gouvernement congolais.

“C'est depuis plusieurs semaines que nos services ont été alertés et que nous sommes derrière un réseau de contrebande, qui fait entrer dans notre territoire des conteneurs de vente par des voies illégales. Aujourd'hui, nous avons pu mettre la main sur un déchargement de conteneurs ici à Maluku, dans un port qui n'est pas habilité à effectuer ces genres d'opérations”, a déclaré le chef de la territoriale nationale, suite au démantèlement de ce réseau mafieux.

La contrebande représente une menace sérieuse pour l’économie et la sécurité de la RDC. Elle entraîne des pertes fiscales importantes et favorise l’insécurité financière. En fermant ce port et en démantelant ce réseau, Jacquemain Shabani envoie un message fort : la tolérance zéro envers les activités illégales. Cette action vise non seulement à protéger l’économie nationale, mais aussi, à assurer la sécurité des populations locales.

Lors de cette opération, il a salué le travail des services de sécurité et les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour dénicher et démanteler d’autres réseaux de contrebande. Il a insisté sur l’importance de la vigilance et de la coopération entre les différentes agences pour mettre fin à ces pratiques illégales.

Cette saisie à Maluku est également un appel à la vigilance pour tous les acteurs impliqués dans le commerce et la sécurité. Le VPM de l'Intérieur a souligné la nécessité d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les forces de l’ordre et les citoyens, pour identifier et signaler toute activité suspecte. La protection de l’économie et la sécurité des populations dépendent de cette vigilance collective.

La décision de Jacquemain Shabani de suspendre les activités du port à Maluku marque une étape importante dans la lutte contre la contrebande en RDC. Cette action démontre la détermination du Gouvernement à protéger l’économie nationale et à assurer la sécurité de ses citoyens. En encourageant les services de sécurité à intensifier leurs efforts, Jacquemain Shabani montre la voie vers une RDC plus sûre et plus prospère.

Nathan Mundele

 

Entrée illégale des conteneurs , Kinshasa : Jacquemin Shabani neutralise un système de trafic illicite au port de Maluku
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