Le Président de la République s'adresse, aujourd'hui mardi 31 décembre, à la nation, dans le cadre de son adresse traditionnelle du Nouvel an. Pour la première depuis son second quinquennat et après avoir bouclé sa mission d'itinérance de 7 jours dans l'espace Grand Kasaï, le Chef de l'Etat va brosser le tableau de son nouveau mandat à la Magistrature suprême une année après.
En réalité, c'est le 20 janvier prochain que Félix Tshisekedi aura totalisé un an, jour pour jour, pour son deuxième mandat. Tshisekedi qui a lancé l'idée de la modification de la Constitution doit en définir les contours dans la commission multisectorielle qui sera mise place en début de cette année 2025.
Lors de sa mission d'itinérance, il a affirmé que c'est la voix du peuple qui guidera ses actes. Ainsi, il reviendra au souverain primaire de trancher sur l’éventualité du changement ou de la révision de la constitution.
Tshisekedi a renvoyé la balle dans le camp de la population pour se prononcer sur la question de la modification constitutionnelle en démontrant les limites de l’actuelle loi fondamentale. Il estime qu’elle ne favorise pas une gestion optimale du pays.
Aussi, pour l'essentiel, l'adresse du Chef de l'Etat a été esquissée lors de ses itinérances à travers le pays. Après s'être imprégné du Congo profond, Félix Tshisekedi s'est fait une idée après avoir inauguré certains chantiers achevés, inspecté les chantiers en cours d'exécution tout en lançant d'autres.
Le Président Tshisekedi va revenir, en cette nouvelle circonstance, sur la réalisation de tous les engagements notamment, l'effectivité de la gratuité de la maternité, santé universelle et de l'enseignement de base, accès à l'eau potable pour tous, finissage des travaux du PDL 145T…
A propos de l'agression de l'Est de la RDC, la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo et les Wazalendo qui enchaînent des succès sur le terrain, ne va pas manquer d'être évoqué par le Chef l'Etat après l'échec des pourparlers de Luanda.
Un meilleur coaching dans la nomination des officiers dans l’armée pour avoir placé des personnes capables de renverser la tendance sur le terrain, la peur a désormais changé de camp. Il ne va pas manqué d’appeler les jeunes à se faire enrôler dans l'armée pour défendre le pays contre l'ennemi.
Ce sera l'occasion de réitérer à haute et intelligible voix qu'il ne va pas négocier avec les terroristes du M23 avant de dénoncer, sans doute, le silence de certains Congolais devant les succès des forces loyalistes sur les agresseurs.
En attendant, le Chef de l'Etat a regagné Kinshasa hier lundi 30 décembre après sa mission d'itinérance dans l'espace Grand Kasaï entamée depuis le 24 décembre dernier.
Compact énergétique de la RDC, c'est ce programme dont la mise en œuvre prévoit un accès à l'électricité autour de 60% en RDC d'ici 2030. Sous la houlette du ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité. Toutes les parties prenantes ont été associées à la réflexion en l’occurrence, la Société nationale d'électricité. La SNEL-ESSA qui a signé un contrat de performance avec le Gouvernement congolais, est au cœur de la manœuvre et son contrat de performance élaboré par les copyrights a balisé le chemin.
Alex Nkoussou, secrétaire exécutif du COPIREP, rappelle l'avantage du contrat de performance SNEL-Gouvernement. Les conditions de succès dépendent de chaque partie qui doit respecter ses engagements. Il y a des engagements conjoints entre l'État et la SNEL, il y a des engagements de l'État, il y a des engagements de la SNEL.
Et l'autre condition de succès qui se trouve dans le contrat, c'est la présence d'un mécanisme de contrôle, de suivi et d'évaluation. Le tout doit se poursuivre jusqu’à l’échéance. A une échéance bien déterminée, il faudra évaluer qui a été fait et ce qui n’a pas été fait avant d’en déterminer les causes avant d’apporter la réponse adéquate. Donc, l'auditeur qui a mission de contrôle, aura aussi une fonction de conseil.
Tous les autres acteurs, publics et privés travailleront de concert selon les priorités à définir par la tutelle. Ces travaux voulus par les bailleurs de fonds ont le mérite de définir des objectifs communs et le consensus autour d'un modus operandi.
Suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Fonds Social de la RD. Congo a, officiellement, démarré le Projet Cantines Communautaires, samedi 28 décembre 2024. Appuyé à hauteur de 30 millions de dollars par BGFIBANK, ce programme ambitieux est destiné à soulager les populations à faible revenu en mettant à leur disposition, à prix social, des produits de première nécessité tels que le maïs, le riz, l’huile de palme. La cérémonie du lancement s’est tenue sous une atmosphère chaleureuse au Salon Congo de Pullman Hôtel de Kinshasa, situé à la Gombe, en présence de nombreuses personnalités dont des Députés nationaux. Le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, empêché par d’autres urgences liées à ses prérogatives, a été représenté, à l’évènement, par son Directeur de cabinet, qui a donné le go de cette grande campagne.
Premier à prendre la parole, le Coordonnateur du Fonds Social de la RDC, Philippe Ngwala, a expliqué, dans son intervention, le bien-fondé de la bataille enclenchée par son institution. Il a assuré, avec fermeté, que les stratégies sont, déjà, mises en place pour mettre fin, cette fois-ci, à l’insécurité alimentaire qui n’a que trop duré. Selon lui, en effet, le Président Félix Tshisekedi, visionnaire du projet relatif aux cantines communautaires, attache une grande importance, durant ce second mandat à la tête du pays, à l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais, conformément à ses six engagements prioritaires annoncés, solennellement, le 20 janvier 2024, au moment de son investiture.
Projet à impact social visible
‘’Pourquoi un tel projet ? C’est la première question que l’on peut se poser. La réponse est claire. Le Chef de l’Etat a pris des engagements vis-à-vis de sa population. L’un de ses engagements les plus pressants, c’est l’amélioration du pouvoir d’achat de la population congolaise. Qui dit pouvoir d’achat dit la capacité qu’on a de pouvoir acquérir, sur le marché, des biens et des services, la quantité et la qualité qu’on veut avec la monnaie dont on dispose. Il se fait que pour le marché des biens et des services, un des éléments les plus importants, c’est les produits de première nécessité. Parmi les produits de première nécessité que les congolais ont l’habitude de consommer, nous avons le maïs, le riz, l’huile de palme et tous les autres. Ce qui se passe c’est que la situation, aujourd’hui, est difficile… Les études récentes qui ont été menées, de 2023 à 2024, disent que 74% de la population congolaise est composée des personnes à faible revenu qui vivent en deçà du seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, on estime à 41 millions de congolais qui sont dans une insécurité alimentaire chronique et sévère. Le Chef de l’Etat a pris à bras-le-corps cette situation. Cela veut dire qu’il faut intervenir urgemment’’, a expliqué le responsable du Fonds Social de la RDC.
Vers la fin de l’insécurité alimentaire en RD. Congo
Le Coordonnateur Philippe Ngwala a, en outre, rappelé les efforts déployés par le Fonds Social de la RDC, sous son leadership, et a mis en lumière la nécessité d’intensifier des initiatives innovantes pour répondre aux besoins les plus pressants des populations. Il a précisé que le Fonds Social de la RDC, avec l’accompagnement du Ministère de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a pris la mesure de procéder par deux approches pour réussir son pari. Il s’agit de l’importation et de la production au niveau local.
‘’Nous faisons face à une problématique de l’insécurité alimentaire, mais également de la souveraineté alimentaire… Si nous devons construire notre souveraineté alimentaire, il faut une approche qui couple deux aspects. Il y a l’urgence, qui voudrait que l’on donne à manger à la population dans les conditions requises. C’est-à-dire, au prix normal d’acquisition. Ce prix doit être social. (…), nous allons importer des produits dans un circuit que nous avons étudié, un circuit favorable qui nous permet de démontrer qu’il s’agit d’un système d’approvisionnement qui est responsable et qui répond aux normes. C’est pour cette raison que nous avons voyagé et cherché des partenariats stratégiques pour mettre en place les circuits de distribution. Il consiste à identifier, à trouver de véritables fournisseurs à des prix réels et de mettre en place un couloir de distribution qui nous permet de contrôler le système de bout en bout de manière à nous assurer que notre population accède à ces biens à un prix social’’, a-t-il complété, dans son intervention du jour, devant l’assistance.
Tous derrière le projet cantines communautaires
Le Coordonnateur Ngwala a également tenu à appeler la population à saisir cette campagne pour s’approvisionner en produits de première nécessité à moindre coût, témoignant de l’engagement du Fonds Social à tout mettre en œuvre pour accélérer la transformation agricole en République démocratique du Congo.
‘’Selon nos calculs, nous avons trouvé qu’aujourd’hui, avec le système de distribution qu’on met en place, la population peut accéder à ces produits dans une moyenne de 20 à 30% moins cher par rapport aux prix qui nous sont présentés aujourd’hui. (…), nous n’allons pas nous limiter à l’importation parce que la facture est très élevée. On va également faire de la production locale. C’est pour cette raison qu’en plus des cantines communautaires, nous avons un programme de transformation de l’agriculture. Le Chef de l’Etat en a parlé, dans son discours devant les élus du peuple… En mélangeant une approche mixte d’urgence et de consolidation, nous nous trouvons devant un fait où les cantines communautaires seront approvisionnées avec des produits importés, en même temps on va produire localement. On va faire du ramassage également des produits qui sont disponibles à l’intérieur du pays pour approvisionner de grands centres de consommation. Au fur et à mesure, nous allons faire ce qu’on appelle la substitution de la production locale à l’importation. C’est cela le modèle économique que nous avons mis en place’’, a souligné Philippe Ngwala, dans son exposé. D’après lui, plus de 80 sites seront ouverts à Kinshasa pour recevoir les congolais et d’autres dispositions seront annoncées pour les compatriotes vivant en provinces.
Pour sa part, le Directeur Général de la BGFIBANK a vivement encouragé le Fonds Social de la RDC et a souligné l’engagement de son institution à accompagner les initiatives visant le bien-être des populations. Dernier intervenant, le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a rendu hommage au Président Tshisekedi pour sa vision claire d’améliorer le quotidien des congolais. Il est pleinement convaincu que cette campagne de vente des produits de première nécessité à prix social va répondre à l’urgence de combattre, en RDC, l’insécurité alimentaire, pour le bonheur de tous.
Suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Fonds Social de la RD. Congo a, officiellement, démarré le Projet Cantines Communautaires, samedi 28 décembre 2024. Appuyé à hauteur de 30 millions de dollars par BGFIBANK, ce programme ambitieux est destiné à soulager les populations à faible revenu en mettant à leur disposition, à prix social, des produits de première nécessité tels que le maïs, le riz, l’huile de palme. La cérémonie du lancement s’est tenue sous une atmosphère chaleureuse au Salon Congo de Pullman Hôtel de Kinshasa, situé à la Gombe, en présence de nombreuses personnalités dont des Députés nationaux. Le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, empêché par d’autres urgences liées à ses prérogatives, a été représenté, à l’évènement, par son Directeur de cabinet, qui a donné le go de cette grande campagne.
Premier à prendre la parole, le Coordonnateur du Fonds Social de la RDC, Philippe Ngwala, a expliqué, dans son intervention, le bien-fondé de la bataille enclenchée par son institution. Il a assuré, avec fermeté, que les stratégies sont, déjà, mises en place pour mettre fin, cette fois-ci, à l’insécurité alimentaire qui n’a que trop duré. Selon lui, en effet, le Président Félix Tshisekedi, visionnaire du projet relatif aux cantines communautaires, attache une grande importance, durant ce second mandat à la tête du pays, à l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais, conformément à ses six engagements prioritaires annoncés, solennellement, le 20 janvier 2024, au moment de son investiture.
Projet à impact social visible
‘’Pourquoi un tel projet ? C’est la première question que l’on peut se poser. La réponse est claire. Le Chef de l’Etat a pris des engagements vis-à-vis de sa population. L’un de ses engagements les plus pressants, c’est l’amélioration du pouvoir d’achat de la population congolaise. Qui dit pouvoir d’achat dit la capacité qu’on a de pouvoir acquérir, sur le marché, des biens et des services, la quantité et la qualité qu’on veut avec la monnaie dont on dispose. Il se fait que pour le marché des biens et des services, un des éléments les plus importants, c’est les produits de première nécessité. Parmi les produits de première nécessité que les congolais ont l’habitude de consommer, nous avons le maïs, le riz, l’huile de palme et tous les autres. Ce qui se passe c’est que la situation, aujourd’hui, est difficile… Les études récentes qui ont été menées, de 2023 à 2024, disent que 74% de la population congolaise est composée des personnes à faible revenu qui vivent en deçà du seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, on estime à 41 millions de congolais qui sont dans une insécurité alimentaire chronique et sévère. Le Chef de l’Etat a pris à bras-le-corps cette situation. Cela veut dire qu’il faut intervenir urgemment’’, a expliqué le responsable du Fonds Social de la RDC.
Vers la fin de l’insécurité alimentaire en RD. Congo
Le Coordonnateur Philippe Ngwala a, en outre, rappelé les efforts déployés par le Fonds Social de la RDC, sous son leadership, et a mis en lumière la nécessité d’intensifier des initiatives innovantes pour répondre aux besoins les plus pressants des populations. Il a précisé que le Fonds Social de la RDC, avec l’accompagnement du Ministère de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a pris la mesure de procéder par deux approches pour réussir son pari. Il s’agit de l’importation et de la production au niveau local.
‘’Nous faisons face à une problématique de l’insécurité alimentaire, mais également de la souveraineté alimentaire… Si nous devons construire notre souveraineté alimentaire, il faut une approche qui couple deux aspects. Il y a l’urgence, qui voudrait que l’on donne à manger à la population dans les conditions requises. C’est-à-dire, au prix normal d’acquisition. Ce prix doit être social. (…), nous allons importer des produits dans un circuit que nous avons étudié, un circuit favorable qui nous permet de démontrer qu’il s’agit d’un système d’approvisionnement qui est responsable et qui répond aux normes. C’est pour cette raison que nous avons voyagé et cherché des partenariats stratégiques pour mettre en place les circuits de distribution. Il consiste à identifier, à trouver de véritables fournisseurs à des prix réels et de mettre en place un couloir de distribution qui nous permet de contrôler le système de bout en bout de manière à nous assurer que notre population accède à ces biens à un prix social’’, a-t-il complété, dans son intervention du jour, devant l’assistance.
Tous derrière le projet cantines communautaires
Le Coordonnateur Ngwala a également tenu à appeler la population à saisir cette campagne pour s’approvisionner en produits de première nécessité à moindre coût, témoignant de l’engagement du Fonds Social à tout mettre en œuvre pour accélérer la transformation agricole en République démocratique du Congo.
‘’Selon nos calculs, nous avons trouvé qu’aujourd’hui, avec le système de distribution qu’on met en place, la population peut accéder à ces produits dans une moyenne de 20 à 30% moins cher par rapport aux prix qui nous sont présentés aujourd’hui. (…), nous n’allons pas nous limiter à l’importation parce que la facture est très élevée. On va également faire de la production locale. C’est pour cette raison qu’en plus des cantines communautaires, nous avons un programme de transformation de l’agriculture. Le Chef de l’Etat en a parlé, dans son discours devant les élus du peuple… En mélangeant une approche mixte d’urgence et de consolidation, nous nous trouvons devant un fait où les cantines communautaires seront approvisionnées avec des produits importés, en même temps on va produire localement. On va faire du ramassage également des produits qui sont disponibles à l’intérieur du pays pour approvisionner de grands centres de consommation. Au fur et à mesure, nous allons faire ce qu’on appelle la substitution de la production locale à l’importation. C’est cela le modèle économique que nous avons mis en place’’, a souligné Philippe Ngwala, dans son exposé. D’après lui, plus de 80 sites seront ouverts à Kinshasa pour recevoir les congolais et d’autres dispositions seront annoncées pour les compatriotes vivant en provinces.
Pour sa part, le Directeur Général de la BGFIBANK a vivement encouragé le Fonds Social de la RDC et a souligné l’engagement de son institution à accompagner les initiatives visant le bien-être des populations. Dernier intervenant, le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a rendu hommage au Président Tshisekedi pour sa vision claire d’améliorer le quotidien des congolais. Il est pleinement convaincu que cette campagne de vente des produits de première nécessité à prix social va répondre à l’urgence de combattre, en RDC, l’insécurité alimentaire, pour le bonheur de tous.
Le parti politique CRD du Patriarche Christophe Mboso continue à mobiliser en faveur du changement de la Constitution, réforme appelée de tous les vœux par le Président de la République Félix Tshisekedi.
Samedi 28 décembre, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel MBEMBA KABUYA, a échangé avec les étudiants de toute la RDC au salon rouge du ministère des Affaires étrangères.
Leurs échanges ont tourné autour du banditisme urbain, de l'insécurité et de la réforme institutionnelle.
Intervenant en premier, le Coordonnateur des étudiants de la RDC a souligné que la réforme des institutions est une urgence au même titre que la sécurité.
"Si la question de la sécurité est urgente, il est tout aussi important de souligner que la réforme institutionnelle est la clé pour garantir un avenir meilleur et prospère de notre pays. Les institutions de la République Démocratique du Congo doivent être réformées pour leur efficacité, leur indépendance et leur transparence", a souligné MUNEZA Levis, Président du Rassemblement des Étudiants du Congo (REC). Circonscrivant l'activité du jour, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a indiqué ce qui suit : "Je viens d’échanger avec les rassemblements de tous les étudiants de la RDC et aussi les étudiants de la ville de Kinshasa sur trois sujets qui sont d’actualité, à savoir le banditisme urbain, l'insécurité en général et la question de la réforme constitutionnelle.
Pour le banditisme urbain, je les ai appelés à participer aux efforts du Gouvernement dans l’encadrement de la jeunesse désœuvrée de notre pays et de notre ville. Concernant la sécurité en général en Kinshasa et en RDC, j'ai demandé aux étudiants de mettre aussi la main à la pâte en redoublant de vigilance parce que nous avons un pays qui est envié et donc il faudrait que les étudiants restent éveillés parce que nous n'avons que ce pays comme héritage et nous devons le protéger", a dit le Vice-Ministre Samuel MBEMBA KABUYA avant d'ajouter :
"S’agissant de la réforme constitutionnelle, j'ai échangé avec les étudiants pour leur montrer que le débat que nous avons actuellement est un débat sur la révision constitutionnelle ou le changement de la Constitution, mais c’est un débat qui a déjà atteint le niveau de ce que j’appelle consensus différé, parce que nous sommes en présence de la même question, des mêmes acteurs même s’ils ont changé de rôle. Hier, ils étaient au pouvoir, aujourd’hui à l’opposition. Hier, ils étaient à l’opposition et aujourd’hui au pouvoir, mais à des moments différents. Chacun a démontré l’importance du changement ou de la révision de la Constitution. Donc à vrai dire, il n'y a pas débat sur la nécessité de changer la Constitution. Il appartient donc à la commission qui sera mise en place l’année prochaine de travailler et de soumettre les résultats des travaux à qui de droit", a-t-il conclu. Il sied de signaler que le Patriarche Christophe Mboso et Me Samuel MBEMBA KABUYA sont parmi les rares personnalités politiques du régime qui soutiennent ouvertement la campagne sur la réforme constitutionnelle avec des actions sur le terrain.
En marge de la Session extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine prévue du 9 au 11 janvier 2025 à Kampala, la Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO) et le Forum des Personnes Handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, par le truchement de Maître Patrick Pindu di-Lusanga, respectivement Coordonnateur et Directeur Exécutif de ces organisations, appellent à la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées. Ce Fonds aura mission de promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap dans le continent africain, pour mettre fin aux préjugés dont elles sont victimes.
Dans la lettre une adressée au président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat, Maître Patrick Pindu di-Lusanga a appelé l’organisation des pays africains à inscrire le projet de création d’un Fonds spécial pour les PVH, au programme des sujets à aborder lors de ce sommet, ce en plus des discussions prévues sur les différents processus de paix et sécurité en cours dans plusieurs parties du continent où sévissent des conflits armés.
‘’La Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO), à travers son Coordonnateur Maître Patrick Pindu di-Lusanga, mais aussi le Forum des personnes handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, à travers son Directeur Exécutif, demandent aux Chefs d’Etat et de gouvernement, de créer fonds africains pour les handicapés, ceci va permettre à la mise en œuvre adéquate du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique, ainsi que la Loi type africaine sur le handicap’’, peut-on retrouver dans cette lettre.
Ayant constaté les conditions précaires dans lesquelles vivent les PVH, la FENAPHACO et le FOPHAC, appellent à la solidarité entre les Etats membres de l’UA et les différentes organisations régionales, pour mettre fin à cette fracture sociale, en vue d’offrir une perspective de vie meilleure à toutes les personnes à mobilité réduite, dispersées dans les quatre coins du continent noir.
‘’On a constaté que les PVH vivent dans des conditions très difficiles. Ces personnes sont stigmatisées, discriminées, et sont mises à l’écart dans la plupart des politiques et programmes initiés par l’Union Africaine, dans les différentes sous-régions, telles la CEEAC, la CEDEAO, la SADC, l’EAC. On constate que ces organisations ne prennent pas en compte la question des personnes vivant avec handicap.
A l’occasion de ce sommet, la FENAPHACO et le FOPHAC, ont adressé une lettre au Président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat pour leur demander de créer le Fonds Africain pour les Personnes Handicapées. Que les différents Etats cotisent avec l’appui des partenaires au développement de l’UA, afin de financer les différents projets des PVH, pour leur éducation, santé, problèmes de mobilité, bref, leur développement’’, a déclaré Me Patrick Pindu di-Lusanga.
Par ailleurs, il préconise qu’à sa création, ce fonds soit dirigé par une personne vivant avec handicap, que les gestionnaires soient également des personnes dans la même situation, pour permettre que les PVH se retrouvent à travers celui-ci.
Ce Fonds pourra également aider notamment, dans les processus de réadaptation des personnes handicapées en fournissant des équipements ; dans la sensibilisation de la communauté africaine sur le contenu du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique.
Alors que la campagne pour une révision constitutionnelle bat son plein en République Démocratique du Congo, le prix Nobel de la paix, le gynécologue Denis Mukwege, a brisé le silence à propos des réformes constitutionnelles proposées par le Président Félix Tshisekedi. Le mercredi 25 décembre 2024, à l’occasion de la célébration de la Noël, il a exprimé ses inquiétudes face à une initiative qu’il juge ‘’suspecte, inopportune et dangereuse’’.
Pour Denis Mukwege, il est inconcevable d’envisager une révision constitutionnelle dans un contexte où le pays est confronté à des défis sécuritaires majeurs. Il estime que cette démarche pourrait compromettre davantage l’intégrité territoriale et aggraver les tensions sociales.
‘’Il est paradoxal que, dans un moment où l’intégrité territoriale de notre pays est gravement menacée, le Président de la République choisisse de proposer une révision constitutionnelle. Cette initiative est non seulement suspecte mais également inopportune et dangereuse’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, les désaccords provoqués par un tel projet, dans un climat déjà marqué par des crises intérieures et régionales, pourraient fragiliser encore davantage la cohésion nationale. Il pointe également du doigt les séquelles laissées par la crise de légitimité qui a suivi les élections controversées de décembre 2023.
Pour le prix Nobel de la paix, les priorités des Congolais devraient se concentrer sur la sécurité et la consolidation de la démocratie.
‘’La mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus durer. Comment accepter autant de morts, de blessés et de misère dans une telle indifférence ? Nous ne devons pas permettre que l’ambition de pérenniser le pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette en péril la vie de nos concitoyens et l’avenir même de notre Nation. Une telle tentative constituerait un recul majeur pour notre démocratie, fruit des luttes acharnées de plusieurs générations’’, a-t-il ajouté.
Entretemps, la position de Félix Tshisekedi sur le sujet semble ferme.
‘’Personne ne changera mon avis à ce sujet’’, avait-il affirmé lors d’un séjour à Lubumbashi.
Toutefois, Mukwege considère qu’un changement de la Constitution serait une trahison des idéaux portés par les leaders africains qui ont milité pour la démocratisation du continent.
Il rappelle que plusieurs figures emblématiques de l’Afrique moderne, telles que Nelson Mandela, Julius Nyerere ou Léopold Sédar Senghor, ont su quitter le pouvoir de leur propre gré, laissant derrière eux des pays stables et des Nations fortes.
‘’Cette tentative serait une honte pour l’Afrique. Nelson Mandela, l’un des plus grands leaders de notre continent, est entré dans l’histoire mondiale après un seul mandat présidentiel. Cette initiative serait une profanation de la mémoire de nos héros africains, qui ont montré que l’alternance est possible sans discorde’’, a martelé Mukwege.
En appelant le régime à s’inspirer de ces exemples historiques, il insiste sur la nécessité de préserver les acquis démocratiques et de prioriser la stabilité du pays. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle 2023, l’heure est à la sauvegarde de l’intégrité territoriale et à la consolidation de la démocratie, et non à des initiatives susceptibles de replonger le pays dans le chaos.
Affaires Foncières : Acacia Bandubola exige la prise en compte des priorités du Gouvernement
La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a présidé la réunion du comité de pilotage du programme d'appui à la mise en œuvre de la réforme foncière. Une activité qui s’est déroulée dans son cabinet de travail localisé dans la commune de la Gombe, le mardi 24 décembre 2024.
Dans son mot de bienvenue, la patronne des Affaires Foncières a exprimé ses sincères remerciements à tous les partenaires, notamment CAFI, FONAREDD et ONU Habitat qui ont intégré le pilier foncier parmi les financés, ainsi qu'à l'ONU habitat pour son rôle d'agence de gestion des financements.
Elle a ajouté que, suivant la lettre de la Première Ministre Judith Suminwa, les priorités de son Ministère s'inscrivent dans le cadre des objectifs stratégiques du programme gouvernemental. Et ces priorités se déclinent en trois axes majeurs :
1. L'amélioration de la gouvernance foncière ;
2. L'informatisation et la création de banques de données ;
3. L'élaboration et la mise à jour des plans cadastraux.
La Ministre d'Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a souligné l'importance d'intégrer les priorités suivantes dans le programme :
- Équipement et construction des bureaux pour les circonscriptions foncières ;
- Renforcement des capacités du personnel de l'administration foncière ;
- Mise en place du Système d'Information Foncière (SIF), notamment par la numérisation du cadastre ;
- Revue des concessions et occupations foncières, pour une gestion plus équitable et transparente ;
- Vulgarisation des décisions gouvernementales, des lois et textes réglementaires en vigueur dans le secteur foncier ;
- Élaboration d'un Plan foncier national et d'un Atlas foncier.
Appuyé par les partenaires (CAFI, FONARRED, ONU Habitat), des avancées notables ont été enregistrées grâce au travail de la CONAREF selon la patronne des Affaires Foncières :
1. L'élaboration d'une politique foncière nationale ;
2. La mise en œuvre du système d'alerte précoce pour prévenir les conflits fonciers ;
3. Le guide méthodologique pour la promotion de dialogues multi-acteurs et la réalisation de cartes participatives pour identifier les facteurs de conflits ;
4. L'établissement de protocole d'engagement pour réduire les tracasseries administratives et améliorer la relation entre l'administration et les usagers ; etc.
La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a demandé au comité de pilotage de prendre les mesures nécessaires pour intégrer toutes ces priorités dans les plans d'action à partir du PTBA 2025. Elle a envisagé un avenant à cet égard.
Dans sa conclusion, la patronne des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo a réaffirmé sa détermination et celle de son ministère à collaborer avec tous les acteurs impliqués pour bâtir une administration foncière moderne et performante au service de la nation.
Le secrétaire général aux affaires foncières, M. Gérard Mugangu, le secrétaire exécutif du FONARRED et le Directeur-pays de l'ONU habitat qui ont pris part à cette réunion ont martelé sur quelques lignes importantes de ses assises.
Le Ministère des affaires foncières, sous la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous l'impulsion de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, s'engage à accélérer le processus d'adoption du décret sur la revue légale. Cette étape clé permettra de garantir l'équité foncière, en prenant en compte les besoins des catégories les plus vulnérables notamment, les femmes, les jeunes et les communautés locales.
Lors du briefing spécial du mardi 24 décembre à Kananga, organisé en marge de l’itinérance du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’espace Grand Kasaï, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, ont abordé la problématique cruciale de l’électricité dans la province du Kasaï Central. Deux projets majeurs, la construction de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende, sont au cœur des solutions envisagées pour répondre aux besoins énergétiques de la région.
Relance des travaux de la centrale de Grand Katende
Le Ministre Teddy Lwamba a fait le point sur la relance des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Grand Katende. Ce projet, essentiel pour l’approvisionnement en électricité de l’espace Kasaï, sera réalisé en trois phases. La première phase, prévue pour durer 24 mois, permettra de produire 16 mégawatts et de mettre en place une partie des réseaux de transport et de distribution nécessaires pour desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu.
Il a souligné que des contrôles rigoureux sont effectués par le Gouvernement central pour assurer l’avancement du projet. Il a également précisé que les phases 2 et 3, qui vont ajouter respectivement 32 et 16 mégawatts, seront financées par les recettes générées par l’exploitation des 16 mégawatts de la première phase. Cette stratégie inclut un délai de grâce de deux ans accordé par les bailleurs de fonds, permettant ainsi de garantir le service de la dette.
En plus de la centrale de Katende, le Ministre des Ressources Hydrauliques a annoncé le début imminent des travaux de la Chute Mbombo, situé à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Les études pour ce projet sont terminées et seront remises à l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en Milieu Rural et Périurbain (ANSER) en janvier 2025. Le financement étant déjà disponible, les travaux débuteront en février 2025.
‘’La chute Mbombo est située à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Je vous annonce que les études pour le barrage de Mbombo sont terminées, on va donner à l’Anser ces études en janvier et le financement est disponible, les travaux vont débuter au mois de février 2025’’, a rassuré le patron de l’énergie.
Ces projets hydroélectriques sont cruciaux pour le développement économique et social du Kasaï Central. L’accès à une source d’énergie fiable et durable est essentiel pour améliorer la qualité de vie des habitants et stimuler les activités économiques locales. La production d’électricité permettra non seulement de répondre aux besoins domestiques, mais aussi de soutenir les industries locales, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance économique.
Les projets de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende représentent des avancées significatives vers un avenir énergétique plus stable et prospère pour la région. Avec le début des travaux prévu pour janvier et février 2025, les habitants du Kasaï Central peuvent espérer une amélioration notable de leur accès à l’électricité dans les années à venir.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, va animer une matinée scientifique ce vendredi 27 décembre de 2025 à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi, dans la Province du Kasaï Oriental. Cette rencontre avec les étudiants de l’ISP Mbuji-Mayi va s’articuler principalement sur la problématique de l’aménagement du territoire de cette partie pays.
Après le campus-tour organisé à Kinshasa, respectivement à l’Université Protestante au Congo (UPC), l’Université Catholique du Congo (UCC) site de Mont-Ngafula, et à l’Université Révérend Kim dans la commune de Lingwala, c’est au tour de l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi de bénéficier de ces notions sur l’aménagement du territoire, un secteur crucial pour le développement durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Ce sera également l’occasion de sensibiliser le public sur les enjeux de l’aménagement du territoire, partager des idées et des solutions innovantes pour mieux gérer l’espace territorial, et promouvoir une approche collaborative entre les institutions gouvernementales, les universitaires et la Société civile.
Cet évènement s’annonce comme une opportunité offerte aux jeunes Kasaïens pour des échanges enrichissants, réunissant des experts et des acteurs locaux autour de questions essentielles pour l’avenir de leur province.
L’intervention du Ministre d’Etat à cette conférence pourrait ouvrir la voie à des initiatives concrètes pour améliorer la gestion des ressources et des infrastructures dans la région.
Le rendez-vous est pris ce 27 décembre à partir de 10 heures pour le début de cette matinée scientifique.
Invité dans l’émission « Face à l’opinion » de la chaîne Congo Buzz TV, le Professeur Noël Tshiani Muadiamvita, Président du Parti politique Force du Changement a commencé par se féliciter de son apport dans la vie quotidienne du pays à travers ses initiatives notamment, la Loi qui porte son nom. Il enrichit, à travers ses analyses autour de la question du changement ou de la révision constitutionnelle, le débat autour de cette question.
Autour de l’épineuse question de la révision ou du changement de la Constitution, Noël Tshiani donne sa posture en faisant le choix du changement complet de la Loi fondamentale du pays.
«Quand je suis revenu des Etats-Unis en 2018, j’avais pris soin de lire la Constitution de la République du premier au dernier article pour comprendre exactement ce qu’elle disait. En faisant cet exercice là, j’avais découvert des monstruosités, des impuretés et des choses très graves pour un pays. Le premier élément que j’avais détecté c’est que notre Constitution était un canal ouvert aux infiltrations étrangères. Et j’ai commencé à dénoncer cela. Je n’avais pas le pouvoir de changer les choses si ce n’est que la dénonciation. Je me suis dit, nous avons besoin d’avoir une loi qui verrouille l’accès à certains postes. Pourquoi ? Parce que tel que la Constitution est formulée aujourd’hui, nous sommes ouverts à toutes les éventualités. N’importe qui peut débarquer au Congo puis quelques années après il est candidat et gagne les élections alors que c’est un étranger. Il va nous vendre aux étrangers, vendre les minerais du Congo et balkaniser la RDC », a déclaré Noël Tshiani.
Quel est l’article qui ouvre la voie aux étrangers ?
Deux articles m’avaient intrigué dans notre Constitution, déclare Noël Tshiani. Il s’agit de l’article 72 qui stipule que pour être candidat Président de la République, il faut être congolais d’origine simplement. Et je me suis posé la question de savoir ce que cela signifiait. Quand j’analyse de très près je découvre que, est congolais d’origine : tout congolais de père et de mère, un congolais de père ou de mère, c’est-à-dire, celui qui a un parent congolais et un parent étranger. J’ai trouvé que cela était une aberration. Un étranger qui vient habiter au Congo avec ses enfants pendant un certain temps peut devenir Président de la République ? J’ai estimé qu’il a fallu rendre les choses beaucoup plus claires. Qu’on reconnaisse que toute cette catégorie de congolais sont nos frères, sont des compatriotes et peuvent tout faire dans notre pays. Sauf que pour des fonctions de souveraineté, des fonctions sensibles, il faut les laisser exclusivement aux congolais d’origine, né des pères et des mères congolais d’origine et mariés, le cas échéant, aux conjoints qui sont aussi congolais d’origine. En ce moment-là on aura enlevé l’élément étranger dans ceux qui pouvaient occuper des fonctions de souveraineté qui sont très limitées, notamment les fonctions de Président de la République, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Sénat, les Hauts Magistrats de la République, les officiers supérieurs de l’armée, de la Police, des services de renseignement, l’agence de migration, la Banque Centrale du Congo, les ministères régaliens ainsi que les ambassadeurs congolais représentant le pays à l’étranger. Tous doivent être des congolais de père et de mère d’origine pour éviter l’élément conflit d’intérêt, mentionne-t-il.
Pour Noël Tshiani, la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale est cruciale et revêt un caractère sacré.
Outre l’article précité, il y a aussi l’article 10 de la Constitution qui dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. Vous ne pouvez donc pas avoir la nationalité congolaise et l’associer à une autre qui est étrangère. Par ce mécanisme là, nous avons perdu 15 millions de nos compatriotes qui sont sortis du pays pour des raisons d’études ou pour aller se débrouiller ailleurs à cause de la misère du Congo. A travers la Loi Tshiani que j’ai proposé l’irrévocabilité de la nationalité congolaise. Ce qui veut dire que vous restez congolais à vie même si vous prenez une deuxième nationalité. Mais, une disposition qui mérite une restriction aux pays limitrophes, particulièrement ceux qui nous font la guerre.
La Loi Tshiani impliquait la révision de ces deux articles cités ci-haut. Bref, j’ai été favorable, dès le départ, à la révision constitutionnelle avant de la relire à nouveau du début à la fin et y trouver encore des éléments incroyables, indique Noël Tshiani.
Avec son équipe, Noël Tshiani a élaboré une proposition des matières révisées. Une vingtaine d’articles jugés impropres à la consommation constitutionnelle. Etant donné le nombre incalculable des matières à réviser j’ai estimé qu’il était envisageable de réécrire la nouvelle Constitution. Par cette prise de position, ce politique manifeste son soutien à cette frange qui parle le même langage au détriment de ceux qui réfutent cette initiative du Chef de l’Etat ou qui soutiennent une simple révision.
Cette Constitution est une bombe à retardement
Le Professeur Noël Tshiani a soulevé la question de la corruption qui, selon lui, gangrène les acteurs politiques congolais. Un système dans lequel on ne peut pas choisir les meilleures personnes qui méritent un poste et cela, à tous les niveaux, dit-il. En lisant article par article nous avons étudié les matières qui nécessitent une révision puis à la fin nous avons élaboré une proposition de Constitution avec les matières révisées.
Le changement de la Constitution peut-il apporter un nouveau souffle dans le social des congolais ?
A cette question, le président du parti Force du Changement donne une réponse affirmative en apportant des précisions adaptées à leur Constitution révisée.
«Dans notre Constitution révisée, nous avons proposé la suppression de certaines institutions budgétivores et inutiles. Nous en avons identifié trois : le Sénat avec ses 108 membres qui coûte à la République à peu près 50 000 USD par Sénateurs le mois ; les Assemblées provinciales avec ses Députés provinciaux dissimilés dans toutes les provinces de la RDC. Un coût exorbitant pour la République ; et enfin le Conseil Economique et Social qui compte 500 conseillers qui coûtent environ 15 000 USD par mois à la République par conseiller. Un total cumulé de plus de 400 millions de dollar pour entretenir toutes ces institutions par an. A cela, si vous multipliez par 5 ans de législature vous aurez 2 milliards de USD. Si nous économisons cette somme importante, nous pouvons l’affecter dans plusieurs autres secteurs de la vie pour accompagner le social du congolais.
L’initiative prise par Noël Tshiani de se préparer en attendant la mise en place, par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, d’une commission en vue d’étudier la question constitue une anticipation afin d’être mieux outillé le moment venu.
Après une longue procession à pieds, hier jeudi 26 décembre 2024, c’est en début de soirée que le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Distinguée première dame Denise Nyakeru, est arrivé au Terrain Bonzola à Mbuji-Mayi, en province du Kasaï Oriental, où une foule en liesse s’était réunie pour suivre son adresse.
Focus sur le PDL-145T
Les six axes prioritaires de son second quinquennat, le Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T), la relance de la Minière de Bakwanga (MIBA) et la question de la réforme constitutionnelle étaient les principaux axes de l'adresse du Président Félix Tshisekedi à la population de Mbuji-Mayi.
Concernant les 6 axes prioritaires de son programme quinquennal (plus d’emplois, plus de sécurité, l’amélioration du pouvoir d’achat, la diversification de l’économie, plus d’accès aux services sociaux de base et plus d’efficacité des services publics), le Chef de l’Etat a réaffirmé sa détermination à les concrétiser au cours de ce mandat.
Le Chef de l’Etat a énuméré quelques projets réalisés et d’autres en cours de réalisation dans le cadre du PDL-145T, notamment des infrastructures scolaires, administratives et sanitaires.
Relance de la MIBA
Il a saisi cette occasion pour annoncer que 50 millions de dollars américains seront prochainement affectés à la relance de la MIBA. « Nous aurons un œil sur l’utilisation de cet argent pour que la société soit réellement relancée », a promis Félix Tshisekedi, lors de son meeting populaire.
En clôture de son grand oral, le Président Félix Tshisekedi a présenté la nécessité de procéder à une réforme constitutionnelle. De nombreuses autres activités sont annoncées à Mbuji-Mayi, deuxième étape de l’itinérance du Chef de l’Etat dans l’espace Grand Kasaï.
Depuis plusieurs semaines, les services de sécurité de la République Démocratique du Congo (RDC) étaient en alerte face à un réseau de contrebande qui introduisait illégalement des conteneurs de marchandises sur le territoire national. Le dimanche 22 décembre, cette vigilance a porté ses fruits avec la saisie d’un déchargement de conteneurs dans un port non autorisé à Maluku, à l’est de la capitale congolaise.
Une opération de grande envergure
Jacquemain Shabani, Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a personnellement supervisé cette opération. La découverte de ce réseau mafieux a mis en lumière les failles dans le contrôle des importations et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité aux frontières. Le port en question, utilisé pour ces activités illégales, a été immédiatement fermé sur instruction du Gouvernement congolais.
“C'est depuis plusieurs semaines que nos services ont été alertés et que nous sommes derrière un réseau de contrebande, qui fait entrer dans notre territoire des conteneurs de vente par des voies illégales. Aujourd'hui, nous avons pu mettre la main sur un déchargement de conteneurs ici à Maluku, dans un port qui n'est pas habilité à effectuer ces genres d'opérations”, a déclaré le chef de la territoriale nationale, suite au démantèlement de ce réseau mafieux.
La contrebande représente une menace sérieuse pour l’économie et la sécurité de la RDC. Elle entraîne des pertes fiscales importantes et favorise l’insécurité financière. En fermant ce port et en démantelant ce réseau, Jacquemain Shabani envoie un message fort : la tolérance zéro envers les activités illégales. Cette action vise non seulement à protéger l’économie nationale, mais aussi, à assurer la sécurité des populations locales.
Lors de cette opération, il a salué le travail des services de sécurité et les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour dénicher et démanteler d’autres réseaux de contrebande. Il a insisté sur l’importance de la vigilance et de la coopération entre les différentes agences pour mettre fin à ces pratiques illégales.
Cette saisie à Maluku est également un appel à la vigilance pour tous les acteurs impliqués dans le commerce et la sécurité. Le VPM de l'Intérieur a souligné la nécessité d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les forces de l’ordre et les citoyens, pour identifier et signaler toute activité suspecte. La protection de l’économie et la sécurité des populations dépendent de cette vigilance collective.
La décision de Jacquemain Shabani de suspendre les activités du port à Maluku marque une étape importante dans la lutte contre la contrebande en RDC. Cette action démontre la détermination du Gouvernement à protéger l’économie nationale et à assurer la sécurité de ses citoyens. En encourageant les services de sécurité à intensifier leurs efforts, Jacquemain Shabani montre la voie vers une RDC plus sûre et plus prospère.