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’Promotions sélectives, traitement inégal des employés, …’’OCC : Julien Paluku prend des décisions fortes pour rétablir l’équité !

Face à un malaise social grandissant au sein de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), marquée par des dénonciations syndicales concernant des promotions jugées sélectives et irrégulières, ainsi que des menaces à l’encontre des délégués syndicaux, le Ministère du Commerce Extérieur Julien Paluku a pris des mesures fermes pour préserver la paix sociale. Dans un communiqué officiel publié par ses services de communication, le Ministre du Commerce Extérieur a souligné son engagement en faveur d’une résolution rapide et équitable des tensions. Ces mesures, qui témoignent d’un souci de justice et de dialogue, interviennent après des protestations des organisations syndicales dénonçant un traitement inégal des employés de l’OCC. 

Préoccupées par des décisions litigieuses prises par la direction, les organisations syndicales de l’OCC ont dénoncé ces actes dans une lettre adressée au Ministre de tutelle vendredi dernier. 

Pour atténuer cette grogne syndicale, Julien Paluku a pris des mesures immédiates telles que : la suspension des promotions en grade afin d'éviter toute disparité supplémentaire ; l’exclusion des nouveaux grades dans la paie du mois de mars pour assurer une gestion équitable, l’application immédiate de la résolution du Procès-verbal n°06/2018, une décision qui clarifie les conditions et principes d’avancement en grade ;  et la cessation des actions punitives envers les représentants syndicaux, dans un geste d’apaisement et de respect des droits syndicaux. 

Afin de faire la lumière sur cette affaire, il a également été a annoncé la création d’une Commission mixte composée de 3 représentants du Cabinet du Ministre, 3 du Conseil d’Administration, 3 de la Direction Générale et 5 autres de l’intersyndicale. Cette commission disposera de 14 jours pour proposer des solutions réalistes et équitables concernant les avancements, tout en prenant en compte l’impact financier sur la trésorerie. 

Le Ministre du Commerce Extérieur a réaffirmé son objectif de promouvoir une paix sociale durable dans toutes les institutions sous sa tutelle. En mettant en avant des approches collaboratives, il entend consolider un modèle de gouvernance basé sur l’équité, la transparence et le respect des droits de tous les travailleurs. 

Nathan Mundele

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Des révélations sur la nomination de la PCA a.i Gisèle Kayembe, APROCM : Louis Watum Kabamba accusé de népotisme ! 

Jusqu’où s’étendront la série des dénonciations autour des récentes décisions prises par Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et PME-PMI ? Telle est la préoccupation que se pose des nombreux observateurs suivant de près ce ‘’feuilleton’’ dont des nouvelles révélations ne cessent de fuser. En effet, dans une sortie médiatique, un journaliste et analyse politique a dénoncé, cette fois-ci, outre le profil professionnel contesté de la concernée, le népostime dont aurait fait preuve le Ministre Watum lors de la nomination de Madame Gisèle Kayembe au fonction de Présidente du Conseil d’Administration ad intérim à l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes (APROCM).

Face à la presse locale, cet analyste politique a dévoilé que la PCA Kayembe entretiendrait des liens de famille avec le Ministre sectoriel, précisant ainsi qu’elle serait fille de sa grande sœur et par conséquent sa nièce.

« Je connais le Ministre de l’Industrie Louis Watum Kabamba qui a été DG d’une société minière où il a été chassé pour malversation financière . On a cru qu’il allait changer quand il a été recruté par IVANOE. Arrivé en politique, il organise un népotisme non seulement au sein de son cabinet, mais aussi pour les entreprises sous tutelle. Il prend sa nièce qui était chargée des missions pour la mettre comme PCA d’une structure relevant de la tutelle de son ministère alors que c’est une actrice de théâtre sans expertise », s’est assumé cet analyste politique lors de son intervention.

Et d’ajouter : « Il a enlevé le Professeur Godefroy Kizaba qui était Conseiller du Chef de l’Etat qui l’avait placé à l’ANADEC parce qu’il avait beaucoup écrit sur le secteur de développement des entreprises. Les membres du cabinet du Ministre estiment qu’ils ne se retrouvent pas et qu’ils ne leur donnent pas l’argent ; alors que les fonds de l’ANADEC ne sont pas destinés à distribuer aux membres du cabinet du Ministre de l’Industrie et PME. Ils l’ont accusé faussement d’avoir détourné la somme de 800.000 dollars donnée par l’ARSP alors que cette somme a été utilisée pour acheter les véhicules de l’ANADEC et quelques mobiliers de cet établissement public. Pendant ce temps , les conseillers du ministre et les membres du Conseil d’Administration qui ne proposent aucune initiative pour avancer ce secteur ne cherchent que l’argent qui a été donné par l’ARSP pour le fonctionnement de cet établissement ».

Pour cet analyse, « Louis Watum Kabamba émiète la vision du Chef de l’Etat en prenant des mesures qui relèvent de la mauvaise gestion, tandis que le secteur de l’entrepreneurial devrait créer des millions d’emplois ».

Il sied de rappeler que la suspension précipitée du Directeur Général de l’agence Nationale pour le développement de l’entrepreneuriat du Congo (ANADEC) Godefroy Kizaba et son remplacement programmé par le Ministre de l’Industrie Louis Watum cacherait, pour certains, une ambition démesurée portée par son parti politique « Action des Patriotes pour l’Emergence du Congo » (APEC) pour occuper notamment des postes au sein des services de son Ministère.

« En réalité, cette suspension du DG de l’ANADEC passe mal dans l’opinion congolaise en général et celle du Bandundu en particulier surtout en cette période sensible de crise sécuritaire en RDC au moment où la cohésion nationale est de plus en plus recherchée et surtout les motifs évoqués pour ladite suspension se basent sur des simples accusations de quelques membres du Conseil d’Administration. Et ce, pendant que le Ministre de tutelle Louis Watum Kabamba, déterminé à imposer de manière dictatoriale son rythme de travail aux établissements sous tutelle, vient d’avoir un autre conflit ouvert avec Madame Djena Bassiala Nlandu, Directrice Générale Adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie », renseignent une source proche du dossier.

La Pros.

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Dans les viseurs de Corneille Nangaa et des terroristes du M23, Hervé Mbelu : la tête mise à prix !

Selon des sources concordantes, Jean-Hervé Mbelu Biosha, ancien Administrateur Général de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR), serait dans les viseurs du mouvement terroriste AFC/M23, coordonnée par Corneille Nangaa. En effet, renseignent les mêmes sources, le nom de l’ancien AG de l’ANR a été évoqué au cours d'une réunion secrète tenue récemment par l’ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Motif : venger l’arrestation d’un des puissants financiers du M23 invité, pourtant, par le Coordonnateur de l’AFC en l’an 2023.

« Fort de ses solides relations avec certains proches du régime, Nangaa avait réussi à obtenir la libération de ce financier du M23, qui faisait des vas et viens à travers tous les fronts de ce mouvement rebelle, pour y déposer de l'argent. Cela a laissé une tâche d'huile dans le chef de Nangaa », ont confié certains proches de l'ancien Président de la CENI.

Ceux-ci assurent qu'à défaut d'une élimination physique, le patron de l'AFC tient à une disparition de Mbelu dans les institutions nationales quoi que ce dernier, selon un bon nombre d'observateurs, a encore beaucoup d'atouts à mettre à la disposition de la République.

Ceux-ci ont rappelé comment sous Mbelu les avions de Joseph Kabila, accusé aujourd'hui d'être le parrain de la rébellion menée par Nangaa, ont été placé sous contrôle des services de migration.

« Jean-Hervé Mbelu, tel un prophète, avait bien vu le danger et le mal arrivés au pays. Il y a de quoi aujourd'hui, que le gouvernement puisse prendre toutes les dispositions, pour assurer la protection de ce digne fils de la Nation », préconisent ces sources ayant requis l’anonymat.

Dans l’opinion, estiment des analystes, Jean-Hervé Mbelu s’est taillé la réputation de celui qui, au cours de son règne à l’ANR, a « lutté contre les intouchables » et a « réussi à les écrouer » dans le seul but d’«éviter le pire au pays, sa sécurité et sa sûreté ayant été durement éprouvées, de délivrer le Président Tshisekedi d’une infiltration dangereuse pour la survie de la nation » ainsi que d’apporter « sa contribution à l’avènement d’un Congo nouveau débarrassé des antivaleurs et du clan des intouchables. Malheureusement, il a été incompris par tous ».

La Pros.

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Washington annonce que la Russie et l'Ukraine vont cesser les hostilités en mer Noire

La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par les États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.

Un militaire ukrainien tient une arme antiaérienne en scrutant d'éventuelles cibles, dans la partie nord-ouest de la mer Noire, le 18 décembre 2023.

La Russie et l'Ukraine ont accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", a indiqué mardi 25 mars la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions ces derniers jours avec les Ukrainiens et les Russes en Arabie saoudite.

Kiev s'est engagé dans la foulée à "mettre en œuvre" les annonces de Washington, des "bonnes mesures" selon le président Volodymyr Zelensky.

Les deux pays alliés se sont aussi mis d'accord pour impliquer des pays "tiers" dans la supervision d'une trêve, ce dont s'est aussi félicité le Kremlin.

Les États-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à "soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force".

Zelensky regrette un "affaiblissement des sanctions"

La Russie peut pour sa part compter sur l'appui de la Maison Blanche pour "rétablir l'accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d'engrais, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions", un grief majeur de Moscou après les sanctions radicales imposées à la suite de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine.

Cela constitue un "affaiblissement des sanctions", a regretté Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse. Cette possibilité n'était pas "dans notre agenda, la partie américaine l'a soulevée" lors de négociations à Riyad, a-t-il affirmé.

Le Kremlin a cependant prévenu dans un communiqué que ces accords annoncés par Washington n'entreront en vigueur qu'après la "levée" des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes.

Moscou et Washington vont aussi "élaborer des mesures" pour permettre l'application de la trêve de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Russie et en Ukraine, selon le Kremlin.

Kiev veut des "consultations techniques supplémentaires"

Pendant les pourparlers, les États-Unis ont "répété que le président Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d'autre".

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche.

Il a aussi prévenu que "tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord de cessation des hostilités.

Un accord céréalier en mer Noire avait permis à l'Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.

La Russie, elle-même grande exportatrice de blé et d'engrais, s'en est ensuite retirée unilatéralement, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.

"Intense, pas facile, mais très utile"

La Russie est accusée par Kiev de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front.

L'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, a affirmé que le dialogue avec les Américains lundi avait été "intense, pas facile, mais très utile". "Nous sommes loin d'avoir tout réglé (...) mais il me semble qu'une telle conversation est très opportune", a-t-il estimé.

Une nouvelle réunion entre les équipes ukrainienne et américaine s'est tenue mardi matin à Riyad.

Depuis le début dimanche de ces pourparlers impliquant Washington, Moscou et Kiev, la navette américaine entre les belligérants n'a pas donné lieu à une trêve globale ou un consensus sur un moratoire sur certaines frappes aériennes.

Les combats se poursuivent

Le président américain Donald Trump, à force de pression, avait réussi à obtenir l'accord théorique de Kiev pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.

Mais Vladimir Poutine, tout en prenant soin de ne pas rabrouer son homologue américain, a listé de nombreuses exigences et dit vouloir limiter une trêve aux seules frappes sur les infrastructures énergétiques.

Donald Trump, qui a exercé une pression considérable sur Kiev, s'est jusqu'ici montré indulgent à l'égard de la Russie, même s'il a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions au cours des dernières semaines.

Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré ses lourdes pertes, ne semble pas pressé de conclure un accord, notamment car les forces ukrainiennes contrôlent encore du territoire dans la région russe de Koursk.

Malgré ces discussions, les combats se poursuivent. Lundi, une frappe russe a fait 101 blessés, dont 23 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, selon la mairie de cette ville. Enfin, l'armée russe a annoncé avoir conquis deux localités, dans le Sud et l'Est.

Avec AFP

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RDC : des acteurs du secteur privé s’inquiètent des impacts économiques du conflit dans l’Est

Dans une tribune, plusieurs membres congolais du réseau Makutano, premier réseau d'affaires d'Afrique centrale, alertent sur l'impact du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sur l’économie. Plus de 400 000 personnes ont été déplacées par le conflit dans l'Est, selon l'ONU. La situation sécuritaire reste précaire dans certaines zones, les problématiques d'infrastructures sont récurrentes... Obed Kambala, analyste congolais indépendant, cadre dans une banque actuellement au Nigeria, est l’un des signataires de cette tribune. Il fait part des inquiétudes du secteur privé sur la situation.

Obed Kambala : Il faut noter que c'est difficile de mesurer, avec beaucoup d'exactitude, les impacts puisqu'ils sont de plusieurs dimensions. Ils touchent notamment le secteur financier. Le Nord et le Sud-Kivu représentent plus de 50 % de la microfinance en RDC. Ensemble, ils constituent la troisième région bancaire, après Kinshasa et le Katanga. Le grand Kivu, c'est un grand hub financier, économique. Nous couper de notre troisième hub, évidemment est lourd pour le pays. Il y a aussi le tourisme, les infrastructures de télécoms qui sont souvent endommagées. On a aussi des localités entières qui ont été privées de services Télécom.

RFI : La Banque centrale notait, mi-mars, un gap de trésorerie de 334,5 milliards de francs congolais. Estimez-vous que c’est dû à la situation ?

En partie. Il y a le manque à gagner fiscal et parafiscal. Également, la fuite de capitaux, les investisseurs étant moins intéressés à investir dans des zones de conflit. On a demandé aux fonctionnaires d'arrêter leurs activités jusqu'à nouvel ordre dans l’Est, l’administration a été remplacée. Donc, on ne peut pas mobiliser les fonds. Il y a moins de recettes et l'impossibilité de l'État de mobiliser ses recettes et d'atteindre ses assignations budgétaires. D'autant plus que, le budget doit supporter des efforts supplémentaires de guerre. Évidemment, il y a des entreprises qui payent leurs taxes directement à Kinshasa et sont passées par les représentations fiscales sur place. Mais évidemment, s’il n’y a pas d'activité, il n'y a pas de taxes.

Vous nous parliez des problèmes liés au secteur bancaire. Qu'est-ce que cela a comme effets concrets ?

Il y a déjà la difficulté d'effectuer des transactions parce qu’au départ, il n’y avait qu’un service minimum. Cela entraîne une difficulté des transactions et des sommes qui sont immobilisées. L’accès au liquide est plus difficile. Le fait d'être payé et d'avoir difficilement accès à sa paie, c'est quelque chose. J'ai quelques collègues du secteur bancaire, à Goma, qui m’ont dit de rester à la maison, de ne pas aller au travail, car il y a la menace de destruction des bâtiments des banques, parce que les gens sont frustrés de ne pas avoir accès à leur argent. Voilà un cas parmi tant d'autres.

Comment réagissez-vous à cette situation ?

C’est très alarmant parce que non seulement les vies sont exposées, les activités sont stoppées et une grande partie des ressources de la RDC s’envolent. La majorité des acteurs privés vit dans la peur et se trouve dans une situation extrême. Tout le monde prend ses précautions pour ne pas être identifié comme l'ennemi parce que ceux-ci sont sanctionnés de manière la plus sévère. On espère qu’une solution durable et surtout la paix va ressortir dans un bref délai de la rencontre des deux présidents.

RFI

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Au four et au moulin après les consultations, Paris : Sama Lukonde lance une croisade diplomatique contre l’agression rwandaise en RDC !

 Arrivé à Paris tôt ce matin de mardi 25 mars, à la tête d’une délégation de quelques sénateurs et sénatrices dont les Présidents des commissions Relations extérieures, Christophe Lutundula, et de la Défense, Sécurité et frontières, José Mpanda, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail fructueuse avec son homologue du Sénat français, M. Gérard Larcher. Tenue au Palais du Luxembourg, cette séance de travail a porté sur la situation sécuritaire et humanitaire grave provoquée par la guerre et la violation de l’intégrité territoriale dans l’Est de la RDC par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.

"C'est dans le cadre d'abord de nos relations bilatérales entre la France et la République Démocratique du Congo. C'est une mission qui s'inscrit dans l'accompagnement diplomatique à côté de celle de son Excellence Monsieur le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s'est inscrit, depuis que nous avons cette situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo et cette agression injuste que nous subissons du Rwanda et de ses supplétifs du M23.

Dans le fond de nos échanges, nous sommes revenus sur la question principale de l'insécurité à l'Est de la République démocratique du Congo, mais le suivi que nous sommes venus faire ici, après la résolution 2773 qui a été votée à l'unanimité au Conseil de sécurité avec l'appui de la France, allant dans le sens de la condamnation du Rwanda et ses supplétifs du M23 et de tout ce qui se fait à l'Est de la République Démocratique du Congo", a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde au sortir de l'entretien avec son homologue du Sénat français.

Le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais a, par ailleurs, sollicité l'appui des partenaires à la mise en œuvre des résolutions et sanctions contre le Rwanda. Les deux personnalités ont également tablé sur la coopération bilatérale entre les deux institutions.

"Après ces échanges, nous sommes revenus sur la demande de l'appui que nous devons recevoir de tous nos partenaires pour que nous allions dans la matérialisation des sanctions qui sont édictées. Nous pensons que c'est l'une des voies qui va nous permettre d'arriver à la résolution de ce conflit tel que cela a été dicté par les différentes communautés dont nous faisons partie notamment,  l'Union africaine, la SADC, l'EAC, l'ONU, et même de l'Union européenne qui est venue aussi en appui aux sanctions qui ont été prises. Donc, nous avons longuement échangé sur cela et nous sommes allés au-delà de ces échanges en parlant aussi de la coopération qui doit régner entre nos deux institutions et d'un accord que nous allons formaliser sur les différents sujets. Puisque nous avons beaucoup de similarités et des échanges d'expériences que nous devons avoir entre nos deux institutions", a-t-il ajouté.

Notons que Sama Lukonde était accompagné du président du groupe d’amitié France- Afrique centrale, Guillaume Chevrollier, et son collègue Francis Szpiner, président délégué pour la RDC, dans le cadre des activités de la diplomatie parlementaire et de l’accord de partenariat entre le Sénat français et celui de la RDC.

Avant de procéder à la signature du livre d’or du Sénat français, les deux présidents ont échangé des cadeaux. Le Président du Sénat français a invité son homologue congolais à la plénière du Sénat français où il a été présenté à tous les sénateurs français présents avec des mots justes et reconnaissants aux sages sénateurs français par le speaker de la chambre haute du Parlement français en ces termes : "La RDC connaît une situation humanitaire dramatique, du fait en particulier des tentatives de déstabilisation orchestrées dans l’Est de la RDC par le Rwanda et le M23. Le Sénat français assure le peuple congolais de sa solidarité et de son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté. Notre pays, la France, en particulier, a fait adopter, à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 2773 condamnant les offensives du M23 et AFC. Appelons au cessez-le -feu et au retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire de la RDC. Nous tenons à rappeler avec force: la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables", a déclaré le président du Sénat français, à la plénière du mardi 25 mars 2025 lors de la présentation de Jean-Michel Sama Lukonde.

Le speaker du Sénat français n’a pas cessé de préciser que la RDC était le pays francophone le plus peuplé au monde.

En mission officielle au Sénat français, Jean-Michel Sama Lukonde a, après avoir été présenté à l’hémicycle du Sénat français, effectué la visite des différentes infrastructures de cette haute institution dont l’histoire remonte depuis plusieurs siècles.

La Pros.

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Formation du Gouvernement d’Union nationale, RDC : la Génération Axcellin Ndoole propose la reconduction de Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur

Le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi a récemment annoncé qu'il va procéder à la formation de la prochaine équipe gouvernementale. De nouvelles têtes vont intégrer le Gouvernement d'union nationale, par contre d'autres vont quitter. Dans l'actuel Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa, certains Ministres se sont démarqués par des actions concrètes mais aussi palpables, et d'autres ont brillé fort malheureusement par l'incompétence notoire. Nommé Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, Sénateur élu du Nord-Kivu au compte de l'UDPS Tshisekedi a marqué les esprits de plus d'un Congolais, se classant ainsi parmi le top 3 de meilleurs Ministres de l'équipe Suminwa.

Son sens élevé du patriotisme, sa bonne gestion a fait à ce qu'il soit surnommé le meilleur VPM de l'Intérieur de l'ère Tshisekedi et bénéficie de l'accompagnement de plusieurs structures.

A travers sa cellule de communication, la Génération Axcellin Ndoole invite le chef de l'Etat Félix Tshisekedi dans sa grande discrétion de bien vouloir maintenir Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur vu qu'il a bien assumé les tâches lui attribuées et que la RDC est plus que fier de lui avoir à son poste car dans peu de temps, il a su montrer qu'avec une dose de bonne volonté, on peut faire des miracles.

Selon cette structure, pour un avenir sûr et décentralisé, et pour la poursuite de la vision du Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous souhaitons la reconduction du VPM Jacquemain Shabani Lukoo Bihango à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.

La Génération Axcellin Ndoole n'a pas manqué de montrer quelques réalisations de Jacquemain Shabani Lukoo arrivé au ministère de l'intérieur, il y a de cela moins d'un an.

1. Leadership Efficace

Le leadership du VPM Jacquemain Shabani, axé sur l'efficacité et l'efficience, est un atout majeur pour le ministère. Il a démontré sa capacité à mener des actions concrètes et impactant, ce qui nous incite à croire qu'il est essentiel qu'il demeure à ce poste pour continuer à développer son travail remarquable.

2. Personnalité et d'énormes valeurs

Sa personnalité, ses qualités et ses valeurs sont reconnues et appréciées, comme l'ont souligné les Pères Spirituels de la CENCO et de l’ECC lors de la rencontre du 06/03/2025.

Cette reconnaissance témoigne de son engagement envers la paix et la réconciliation, des valeurs fondamentales pour notre nation.

3. Plusieurs actions concrètes

En moins d'un an, le VPM Jacquemain Shabani a mis en œuvre plusieurs initiatives significatives qui reflètent la matérialisation de la vision du Chef de l'État dans le domaine de la sécurité et de la décentralisation.

Parmi ces actions, nous pouvons citer :

-Prise de Pouvoir (04/07/2024) : Il a affirmé que la Police Nationale Congolaise est non seulement un service de sécurité, mais également un facteur de développement pour la nation.

-Marquage d'armes : Lancement des opérations de marquage des armes en tant que président de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petits Calibres (CNC-ALPC). 

-Respect des Normes : Mise en place des directives strictes pour garantir que les dirigeants territoriaux respectent les lois de la République, notamment en ce qui concerne le nombre de ministres provinciaux.

- Renforcement des Capacités : Remise de 50 bus antiémeutes et 20 motos à la Police Nationale Congolaise pour améliorer ses capacités opérationnelles. 

-Campagne de Sécurité : Lancement de la campagne nationale « Respectons tous la loi et les règles », promouvant la responsabilité citoyenne et la sécurité routière.

-Assainissement du Climat des Affaires : Appel aux gouverneurs pour créer un climat propice à la création d'emplois et à la prospérité économique.

-Lutte contre le Banditisme : Initiation de la campagne « Papa, maman, batela mwana nayo », visant à réduire le banditisme urbain à Kinshasa.

-Atelier d'Investissement : Organisation d’un atelier pour identifier et prioriser les investissements dans les villes affectées par les inondations (04/11/2024). 

-Vulgarisation des Textes : Lancement d'une conférence sur la réforme de la police (20/11/2024) et poursuite du programme d’appui à cette réforme. 

-Évaluation de l’État de Siège : Réalisation d'une évaluation de la situation sécuritaire dans le cadre de l’état de siège.

-Renforcement Logistique : Remise de 63 Jeeps à la Grande Orient, réparties dans les provinces de Tshopo, Ituri, Haut-Uélé et Bas-Uélé.

-Opération Ndobo : Lancement d’une initiative stratégique visant à traquer et neutraliser les Kuluna, avec un renforcement de la mobilisation de la Police Nationale Congolaise.

-Redevabilité : Présentation d'un état des lieux de l’organisation et du service de sécurité devant l’Assemblée Nationale et le Sénat, ainsi qu'une analyse de la situation sécuritaire aux frontières.

-Forum sur la Paix : Organisation d'un forum sur la paix, la réconciliation et le développement de la province de Tshopo.

 -Réhabilitation de l’École de Recrutement de la Police : Démarrage des travaux de réhabilitation de l'École de Recrutement de la Police Kapata à Kisangani " souligne la cellule de communication de la Génération Axcellin Ndoole via un communiqué de presse dont une copie nous est parvenue le samedi 08 mard 2025.

Et d'ajouter : ‘’Étant donné que l'on ne change pas une équipe qui gagne, nous demandons la reconduction de cet homme d'État, un leader exceptionnel qui a su redonner toute son importance à ce ministère vital.

Et ce, en mettant en œuvre la vision du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango a démontré son engagement envers la sécurité, le développement et la décentralisation de notre pays.

Sa continuité à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est essentielle pour garantir la stabilité et le progrès de la République Démocratique du Congo.

Nous croyons fermement que son expérience et sa détermination sont les clés pour relever les défis actuels et futurs, en favorisant un climat de paix et de prospérité pour tous les Congolais.

Ainsi, nous appelons toutes les parties prenantes et la population à soutenir sa reconduction dans le gouvernement d'union nationale, pour le bien de notre nation et le succès de la vision partagée par notre Chef de l'État’’.

Guellord Risasi

Formation du Gouvernement d’Union nationale, RDC : la Génération Axcellin Ndoole propose la reconduction de Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur
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Gouvernement d’union nationale , Raymond Tshibanda : ‘’Ces consultations ne vont jamais régler les crises ’’

Le Front Commun pour le Congo reste catégorique : les consultations lancées en vue de la formation du Gouvernement d’union nationale n’auront aucune incidence positive sur la situation actuelle que traverse RDC. Le camp de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, a exprimé ses regrets dans une déclaration publiée, lundi 24 mars 2025, sur l’ensemble des plateformes numériques.

« Toutes les institutions et tous les animateurs d'institutions issus des élections de décembre 2023, organisées en violation des lois pertinentes et marquées par une fraude d'ampleur inédite, sont illégitimes et que cette illégitimité est une des principales causes de la crise actuelle. Cette illégitimité ne peut donc être ignorée ou exclue des débats, si le véritable objectif des consultations est de régler la crise », a souligné Raymond Tshibanda, coordonnateur du FCC.

Placées sous la conduite du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Désiré-Cashmir Eberande, les consultations politiques ont démarré, lundi 24 mars 2025, avec la réception de la première équipe composée de l'Udps (parti au pouvoir), et du regroupement politique du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde.

Michel Okaso

Gouvernement d’union nationale , Raymond Tshibanda : ‘’Ces consultations ne vont jamais régler les crises ’’
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