Face à un malaise social grandissant au sein de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), marquée par des dénonciations syndicales concernant des promotions jugées sélectives et irrégulières, ainsi que des menaces à l’encontre des délégués syndicaux, le Ministère du Commerce Extérieur Julien Paluku a pris des mesures fermes pour préserver la paix sociale. Dans un communiqué officiel publié par ses services de communication, le Ministre du Commerce Extérieur a souligné son engagement en faveur d’une résolution rapide et équitable des tensions. Ces mesures, qui témoignent d’un souci de justice et de dialogue, interviennent après des protestations des organisations syndicales dénonçant un traitement inégal des employés de l’OCC.
Préoccupées par des décisions litigieuses prises par la direction, les organisations syndicales de l’OCC ont dénoncé ces actes dans une lettre adressée au Ministre de tutelle vendredi dernier.
Pour atténuer cette grogne syndicale, Julien Paluku a pris des mesures immédiates telles que : la suspension des promotions en grade afin d'éviter toute disparité supplémentaire ; l’exclusion des nouveaux grades dans la paie du mois de mars pour assurer une gestion équitable, l’application immédiate de la résolution du Procès-verbal n°06/2018, une décision qui clarifie les conditions et principes d’avancement en grade ; et la cessation des actions punitives envers les représentants syndicaux, dans un geste d’apaisement et de respect des droits syndicaux.
Afin de faire la lumière sur cette affaire, il a également été a annoncé la création d’une Commission mixte composée de 3 représentants du Cabinet du Ministre, 3 du Conseil d’Administration, 3 de la Direction Générale et 5 autres de l’intersyndicale. Cette commission disposera de 14 jours pour proposer des solutions réalistes et équitables concernant les avancements, tout en prenant en compte l’impact financier sur la trésorerie.
Le Ministre du Commerce Extérieur a réaffirmé son objectif de promouvoir une paix sociale durable dans toutes les institutions sous sa tutelle. En mettant en avant des approches collaboratives, il entend consolider un modèle de gouvernance basé sur l’équité, la transparence et le respect des droits de tous les travailleurs.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé hier, lundi 31 mars 2025, à la journée consacrée à la sensibilisation pour l’appropriation du génocide pour les biens économiques (Génocost) commis en RDC. L’évènement s’est tenu au Centre culturel d’en face du Palais du peuple, à Kinshasa, à l’initiative du Fonds national des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et de victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (Fonarev). Dans son allocution, le Président Félix Tshisekedi a dénoncé les massacres des populations perpétrés en RDC suite à l’exploitation illégale des richesses congolaises. Dans un contexte d’agression persistante menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC, dans l’Est du pays, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’une mobilisation nationale coordonnée pour la reconnaissance internationale du génocide congolais.
Plus jamais les massacres en RDC
Il a réaffirmé haut et fort son engagement à tout mettre en œuvre pour que la justice soit rendue aux victimes de l’insécurité sévissant dans l’Est du territoire congolais. D’après les chiffres avancés par le Président Tshisekedi, plus de 10 millions des populations ont perdu la vie suite aux crimes commis en RDC, en trois décennies. Face à ce tableau sombre, il a annoncé la mise en place, dans les tout prochains jours, d'un groupe interdisciplinaire d'experts chargés d'évaluer de manière rigoureuse les préjudices subis par la République Démocratique du Congo pour permettre de consolider le front judiciaire face aux agresseurs.
‘’Le 2 août 2023, j'ai présidé non sans émotion et chagrin, mais surtout avec détermination et résilience, les premières commémorations nationales du Génocost, journée solennelle dédiée à la mémoire des dizaines de millions de congolaises et congolais victimes au cours de dernières décennies d'actes indescriptibles de barbarie et de cruauté. Ces actes, orchestrés par certaines puissances régionales et leurs complices internes, ont été motivés uniquement par leur obsession à exploiter illégalement et contre nos intérêts, les ressources naturelles de notre pays, à occuper nos terres par la destruction ou la déportation forcée de certaines communautés locales dans le seul but de déstructurer notre identité nationale. Depuis lors, de Kisangani à Kinshasa et sur l'ensemble du territoire national, notre peuple s'est engagé avec détermination dans une démarche mémorielle, répondant ainsi à un devoir sacré de vérité et de justice. A l'approche des troisièmes commémorations prévues le 2 août 2025, il m'est apparu indispensable d'inscrire durablement dans notre mémoire collective en tant que Nation et en tant que peuple, cette tragédie injustement imposée à notre pays dans l'indifférence coupable de la communauté internationale. Dans ce même élan et afin de contribuer activement à l'édification d'une humanité plus civilisée et pacifiée, j'ai confié à la Commission interinstitutionnelle d'aide aux victimes et d'appui aux réformes ainsi qu'au Fonds national des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et de victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (Fonarev), la mission essentielle d'organiser cette réflexion nationale destinée à promouvoir durablement une culture de paix. Cette table ronde, placée sous le thème "engageons-nous à l'appropriation collective du Génocost, à la reconnaissance internationale du génocide commis en République démocratique du Congo et à la promotion de la culture de la paix", nous interpelle tous. Elle intervient dans un contexte critique où notre pays continue à subir une guerre injuste, où le sang de nos frères et sœurs continue de couler et où notre intégrité territoriale demeure menacée’’, a explicité le Chef de l’Etat.
La Communauté internationale interpellée
‘’La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes... Aujourd'hui, nous ne parlons pas uniquement du passé, mais du présent et de l'avenir de notre Nation. La République démocratique du Congo a une histoire riche, mais profondément complexe. Au-delà de son visage le plus connu, celui d'un pays aux ressources naturelles abondantes, se cache une réalité sombre souvent méconnue ou volontairement ignorée. Plus de 10 millions de vies humaines innocentes brutalement fauchées par une violence systématique et cyclique visant des communautés entières. Parmi les exemples les plus tragiquement marquants, figurent les massacres perpétrés à Kasika et à Makobola dans le Sud-Kivu... À ces atrocités s'ajoutent les multiples massacres perpétrés contre les populations civiles innocentes à Kishishe, Bukombo, Mweso ou encore Nyundo... Face à ces crimes atroces, longtemps ignorés ou minimisés par la Communauté internationale, la vérité comment enfin à émerger. Divers rapports détaillés des Nations Unies, incontestables, ont clairement établi la réalité d'innombrables crimes et de violations massives de droits humains et du droit international humanitaire commis depuis 1993 sur le sol congolais. Ces actes atroces perpétrés directement ou indirectement par certains pays voisins, en particulier le Rwanda à travers des forces négatives qu'il crée, forme, arme et soutient, ne laisse plus aucun doute quant à l’existence d’un véritable génocide dans chacun de ces tragiques épisodes. Il est évident que ces massacres s'inscrivent dans une volonté délibérée du Rwanda et des forces négatives qu'il dirige d'anéantir totalement ou en partie des groupes ethniques précis en République démocratique du Congo. Cette détermination est d'autant plus incompréhensible venant d'un pays ayant lui-même subi par le passé les horreurs d'une telle barbarie déshumanisante. Au lieu de perpétrer ces atrocités, en d'autres lieux et d'autres époques, ce pays aurait dû logiquement rejoindre les efforts universels visant à promouvoir la paix, la dignité humaine et l'harmonie entre les peuples. Aujourd'hui, les nations prennent davantage conscience que cette tragédie humaine, sanctionnant certains hauts responsables au sein du gouvernement et du commandement militaire du Rwanda ainsi que des responsables du M23/AFC’’, a déclaré Félix Tshisekedi.
Groupe pluridisciplinaire d’experts attendu
Pour le premier citoyen congolais, le combat pour la liberté et la justice est encore loin d’atteindre ses limites en RDC. Il a poursuivi son allocution par recommander aux congolais l’appropriation du génocost, dans une dynamique plus large devant conduire à sa reconnaissance du point de vue mondial.
‘’Je rappelle toutefois que notre combat pour la vérité et la justice est loin d'être achevé. A cet effet, j'annonce la mise en place imminente d'un groupe interdisciplinaire d'experts chargés d'évaluer de manière rigoureuse et systématique les préjudices subis et les pertes humaines liées aux crimes de masse, notamment ceux relevant spécifiquement du génocide perpétré sur le territoire de la République démocratique du Congo... Cette table ronde doit nous permettre non seulement de témoigner, mais surtout de construire ensemble une stratégie nationale efficace pour obtenir la reconnaissance internationale du génocide commis sur notre sol et pour consolider durablement la paix dans notre pays. La République démocratique du Congo, fidèle aux engagements internationaux pris notamment à travers la Convention sur le génocide et le Statut de Rome, ne ménagera aucun effort pour que justice soit faite, pour que la dignité de nos victimes soit restaurée et pour que l'histoire vraie de notre pays soit enfin écrite par les congolais eux-mêmes. Notre marche vers la vérité et la paix est semé d'embûches politiques, diplomatiques et idéologiques, mais elle est nécessaire et irréversible. Elle est portée par la résilience d'un peuple déterminé à triompher des ténèbres pour bâtir un avenir de paix, de justice et de dignité. Et nous devons tous y travailler. En ouvrant cette table ronde, je nous invite tous à être à la hauteur de cette responsabilité historique’’, a insisté le Président Tshisekedi.
Me Rolly TSHIBANGU, Coordonnateur de l'ASBL "ABS" est venu assister les femmes de sa structure qui clôturaient le mois de la femme ce dimanche 30 Mars au quartier GRAMALIC dans la commune de Ngaliema.
Me Rolly Tshibangu, a, au cours de son allocution devant un parterre de femmes venues de toutes les communes de la ville de kinshasa exhorté les femmes à prier pour le pays mais particulièrement pour le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Me Rolly Tshibangu, a demandé aux femmes réunies au sein de l'ABS à soutenir la vision du Chef de l'Etat et à ne pas se laisser manipuler par des fausses informations.
Me Rolly Tshibangu a remis un lot très important de vivres frais, de pagnes, d'assiettes, marmites ainsi qu'une enveloppe à toutes les femmes présentes lors de la clôture du mois de la femme. "Eduquer une femme, c'est éduquer toute une Nation". Ll'ASBL "ABS" ne cessera jamais de prendre en charge les femmes quelles que soient leurs difficultés.
Jusqu’où s’étendront la série des dénonciations autour des récentes décisions prises par Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et PME-PMI ? Telle est la préoccupation que se pose des nombreux observateurs suivant de près ce ‘’feuilleton’’ dont des nouvelles révélations ne cessent de fuser. En effet, dans une sortie médiatique, un journaliste et analyse politique a dénoncé, cette fois-ci, outre le profil professionnel contesté de la concernée, le népostime dont aurait fait preuve le Ministre Watum lors de la nomination de Madame Gisèle Kayembe au fonction de Présidente du Conseil d’Administration ad intérim à l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes (APROCM).
Face à la presse locale, cet analyste politique a dévoilé que la PCA Kayembe entretiendrait des liens de famille avec le Ministre sectoriel, précisant ainsi qu’elle serait fille de sa grande sœur et par conséquent sa nièce.
« Je connais le Ministre de l’Industrie Louis Watum Kabamba qui a été DG d’une société minière où il a été chassé pour malversation financière . On a cru qu’il allait changer quand il a été recruté par IVANOE. Arrivé en politique, il organise un népotisme non seulement au sein de son cabinet, mais aussi pour les entreprises sous tutelle. Il prend sa nièce qui était chargée des missions pour la mettre comme PCA d’une structure relevant de la tutelle de son ministère alors que c’est une actrice de théâtre sans expertise », s’est assumé cet analyste politique lors de son intervention.
Et d’ajouter : « Il a enlevé le Professeur Godefroy Kizaba qui était Conseiller du Chef de l’Etat qui l’avait placé à l’ANADEC parce qu’il avait beaucoup écrit sur le secteur de développement des entreprises. Les membres du cabinet du Ministre estiment qu’ils ne se retrouvent pas et qu’ils ne leur donnent pas l’argent ; alors que les fonds de l’ANADEC ne sont pas destinés à distribuer aux membres du cabinet du Ministre de l’Industrie et PME. Ils l’ont accusé faussement d’avoir détourné la somme de 800.000 dollars donnée par l’ARSP alors que cette somme a été utilisée pour acheter les véhicules de l’ANADEC et quelques mobiliers de cet établissement public. Pendant ce temps , les conseillers du ministre et les membres du Conseil d’Administration qui ne proposent aucune initiative pour avancer ce secteur ne cherchent que l’argent qui a été donné par l’ARSP pour le fonctionnement de cet établissement ».
Pour cet analyse, « Louis Watum Kabamba émiète la vision du Chef de l’Etat en prenant des mesures qui relèvent de la mauvaise gestion, tandis que le secteur de l’entrepreneurial devrait créer des millions d’emplois ».
Il sied de rappeler que la suspension précipitée du Directeur Général de l’agence Nationale pour le développement de l’entrepreneuriat du Congo (ANADEC) Godefroy Kizaba et son remplacement programmé par le Ministre de l’Industrie Louis Watum cacherait, pour certains, une ambition démesurée portée par son parti politique « Action des Patriotes pour l’Emergence du Congo » (APEC) pour occuper notamment des postes au sein des services de son Ministère.
« En réalité, cette suspension du DG de l’ANADEC passe mal dans l’opinion congolaise en général et celle du Bandundu en particulier surtout en cette période sensible de crise sécuritaire en RDC au moment où la cohésion nationale est de plus en plus recherchée et surtout les motifs évoqués pour ladite suspension se basent sur des simples accusations de quelques membres du Conseil d’Administration. Et ce, pendant que le Ministre de tutelle Louis Watum Kabamba, déterminé à imposer de manière dictatoriale son rythme de travail aux établissements sous tutelle, vient d’avoir un autre conflit ouvert avec Madame Djena Bassiala Nlandu, Directrice Générale Adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie », renseignent une source proche du dossier.
Selon des sources concordantes, Jean-Hervé Mbelu Biosha, ancien Administrateur Général de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR), serait dans les viseurs du mouvement terroriste AFC/M23, coordonnée par Corneille Nangaa. En effet, renseignent les mêmes sources, le nom de l’ancien AG de l’ANR a été évoqué au cours d'une réunion secrète tenue récemment par l’ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Motif : venger l’arrestation d’un des puissants financiers du M23 invité, pourtant, par le Coordonnateur de l’AFC en l’an 2023.
« Fort de ses solides relations avec certains proches du régime, Nangaa avait réussi à obtenir la libération de ce financier du M23, qui faisait des vas et viens à travers tous les fronts de ce mouvement rebelle, pour y déposer de l'argent. Cela a laissé une tâche d'huile dans le chef de Nangaa », ont confié certains proches de l'ancien Président de la CENI.
Ceux-ci assurent qu'à défaut d'une élimination physique, le patron de l'AFC tient à une disparition de Mbelu dans les institutions nationales quoi que ce dernier, selon un bon nombre d'observateurs, a encore beaucoup d'atouts à mettre à la disposition de la République.
Ceux-ci ont rappelé comment sous Mbelu les avions de Joseph Kabila, accusé aujourd'hui d'être le parrain de la rébellion menée par Nangaa, ont été placé sous contrôle des services de migration.
« Jean-Hervé Mbelu, tel un prophète, avait bien vu le danger et le mal arrivés au pays. Il y a de quoi aujourd'hui, que le gouvernement puisse prendre toutes les dispositions, pour assurer la protection de ce digne fils de la Nation », préconisent ces sources ayant requis l’anonymat.
Dans l’opinion, estiment des analystes, Jean-Hervé Mbelu s’est taillé la réputation de celui qui, au cours de son règne à l’ANR, a « lutté contre les intouchables » et a « réussi à les écrouer » dans le seul but d’«éviter le pire au pays, sa sécurité et sa sûreté ayant été durement éprouvées, de délivrer le Président Tshisekedi d’une infiltration dangereuse pour la survie de la nation » ainsi que d’apporter « sa contribution à l’avènement d’un Congo nouveau débarrassé des antivaleurs et du clan des intouchables. Malheureusement, il a été incompris par tous ».
L’Amphithéâtre de Fleuve Congo Hôtel a servi de cadre à la tenue, mercredi 26 mars 2025, d’une grande conférence initiée par la Cour Constitutionnelle en collaboration avec l’Ambassade de Suisse et placée sous le haut patronage du Président Félix Tshisekedi. L’activité s’est déroulée sous le thème : "Démocratie et État de droit".
Deux temps forts ont marqué cette rencontre scientifique de haut niveau notamment, les communications introductives et les exposés des panelistes suivis d'un débat scientifique riche.
Dans son intervention, Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, s'est appesanti sur le "Rôle de la cour constitutionnelle dans l'enracinement d'un État de droit démocratique en RDC". Il a d'abord présenté la Cour constitutionnelle comme garante des droits et libertés fondamentaux ; ensuite comme garante de la séparation des pouvoirs ; et enfin comme garante de la justice électorale. Pour tous ces cas, il s'est appuyé sur la jurisprudence de la Cour constitutionnelle. Est-ce que c'est aujourd'hui qu'il faut apprécier l'apport de la Cour constitutionnelle ? C'est la question de réflexion que Dieudonné Kamuleta a posée à l'assistance. Se référant à un arrêt de la Cour Suprême des États-Unis, il a souligné que si peut-être aujourd'hui nous pouvons ne pas apprécier, à leur juste mesure, les réalisations de la Cour constitutionnelle, c'est peut-être les générations futures qui le feront.
Bien avant, dans une séance inaugurale, François Bokona, Juge à la cour constitutionnelle, a établi un parallélisme entre la Démocratie et l'État de droit. Il a démontré que la démocratie n'est pas forcément le fondement de l'État de droit, mais plutôt l'État de droit qui est fondement de la démocratie.
Quant à Chasper Sarott, l’ambassadeur de Suisse en RDC, il a planché sur la "Démocratie directe et l'État de droit en Suisse". Dans une présentation succincte de son pays, Monsieur Sarott a souligné la particularité de la démocratie dans la Confédération helvétique où c'est le peuple qui choisit à travers les urnes les membres de son parlement, ceux de son exécutif fédéral et ses juges. Notons que dans une approche comparative, le diplomate suisse romand a signalé que son pays n'a pas de Cour constitutionnelle. Cette démocratie directe en Suisse, peut-elle inspirer la RDC ? La question est discutable !
Côté panelistes, quatre au total : le premier, le professeur de droit à l'université protestante au Congo, Kodjo Ndukuma a exposé sur "le juge constitutionnel : protecteur des libertés sous état d'urgence et état de siège dans un État de droit.
Son collègue de l'université pédagogique nationale, Kayamba Tshitshi Ndouba ; il a analysé "les actes non juridictionnels du Juge constitutionnel et l'État de droit". Il a énuméré l'éventail des actes non juridictionnels comme composante de l'oeuvre constitutionnelle en RDC en les opposant aux actes juridictionnels, notamment ceux décisionnels et d'orientation.
À son tour, le professeur Yangonzela de l'université catholique du Congo, s'est penché sur "la part du juge (judiciaire, administratif et constitutionnel) dans la résolution des crises électorales pour un État de droit en RDC".
Quant au professeur Wetshokonda de l'université de Kinshasa, il a abordé une question pertinente, notamment celle de savoir si "les traités internationaux dans la jurisprudence de la Cour constitutionnelle congolaise : norme de référence et/ou source d'interprétation ?". Selon lui, la Cour constitutionnelle ne se réfère pas ou se réfère faiblement aux traîtres internationaux comme source d'interprétation de la Constitution. Il a ouvert un débat qui, parfois nourrit les juristes publicistes internistes ou publicistes internationalistes.
Quatre présentations qui ont suscité un débat enrichissant entre praticiens de droit, scientifiques et autres chercheurs connexes ; le tout résumé avec dextérité par le juge à la Cour constitutionnelle, Sylvain Lumu Mbaya à travers ses mots conclusifs et le rapport général des travaux de cette conférence.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a rehaussé de sa présence la 6ème édition de la Foire des Femmes des Médias, tenue jeudi 27 mars 2025, au Chapiteau du Collège Boboto, commune de la Gombe. Cet évènement mémorable a connu la participation de la présidente de l'association Congolaise de femmes de la presse écrite, ACOFEPE ; le président de la fédération de radios de proximité du Congo ; du représentant d'internews et les femmes de média (radio, Tv, média en ligne et presse écrite).
Cette foire était axée sous le thème : «Femmes et Médias : un levier pour les droits, l'égalité et l'autonomisation des femmes et des filles ». "Nous avons beaucoup de femmes victimes dans la partie Est du pays. Ce thème ne renvoie pas seulement à une réflexion, mais aussi à une marque de soutien non seulement à ces femmes mais aussi aux autres journalistes vivant dans les zones en proie à l'insécurité" a indiqué le ministre.
Mais, au-delà de tout, du premier citoyen aux ministres, tous sont derrière le Président Félix Tshisekedi, le champion de la masculinité positive.
«L'activité d'aujourd'hui, un peu comme de tradition, c'est une foire qu'organise l'ACOFEPE, cette année FRPC et Handicap Zéro, où on célèbre les femmes qui travaillent dans les secteurs de médias. Et pour la thématique de cette année, on veut parler d'égalité, on doit parler d'autonomisation. Il était donc de mon devoir de venir, comme chaque année, honorer cette activité qui permet de mettre en lumière l'action des femmes. Vous savez que nous sommes au pays de la masculinité positive, porté par le Président de la République,
et nous avons un gouvernement dirigé pour la première fois par une femme », a déclaré le ministre de la Communication et Médias.
Et de poursuivre : « Nous sommes dans un pays reconnu internationalement comme le champion de la masculinité positive. Pour la première fois une femme à la tête de la primature, nous ne cesserons jamais de le dire. C'est un signe de notre soutien pour la cause de la femme", a souligné Patrick Muyaya pour expliquer sa présence aux côtés de l'ACOFEPE qui organise chaque année cette foire.
Le ministre a, d'ailleurs, rappelé combien cette foire permet de mesurer l'évolution de médias et le travail des journalistes.
D'après lui, le mois de mars ne devrait pas seulement servir à célébrer les droits de femmes mais aussi à donner la visibilité des actions de femmes du secteur de médias en autre, qui contribuent au développement de la société.
Le ministre a également insisté sur le rôle que chaque citoyen doit jouer en cette période où le pays est agressé. « Nous avons eu l'occasion de revenir, par rapport au contexte de la guerre que nous connaissons, sur la nécessité des femmes, des femmes des médias, de s'immobiliser, notamment à travers la campagne Congolais Telema pour nous aider à lutter contre toutes formes de discours, des discriminations, des discours, des divisions, et tout ce qu'il y a comme fake news qu'on appelle poison rwandais pour nous assurer que nous tous, partout où nous sommes, avec ce que nous avons, nous pouvons contribuer à l'effort collectif pour mettre fin à la guerre », a expliqué le ministre Muyaya.
D’ajouter : « Dans un Congo où on pense qu'on raconte un discours de haine, il n'ya pas un meilleur moyen que de sensibiliser et nous rassurer que tous ces discours de haine sont abolis ».
Par ailleurs, le ministre Muyaya a honoré une femme exceptionnelle pour sa résilience dans la presse et pour son combat en faveurs de PVV. Il s'agit de Mme Gino Rhema, patronne de l'ONG handicap zéro et journaliste à la Radio Top Congo. Une dame qui abat un travail exceptionnel sur terrain et qui le fait avec professionnalisme.
«Il y a des programmes spécifiques qui sont, en tout cas au niveau du gouvernement, dédiés à apporter des appuis dans ces domaines-là.
Et pour ce qui concerne les secteurs de médias, quand vous regardez aujourd'hui la télévision nationale ou la RTNC2, ce sont des médias qui sont dirigés par des femmes, c'est dire la croyance que nous avons en leadership de la femme et la nécessité non plus seulement de les promouvoir, mais de s'assurer qu'elles ont une visibilité qui leur permette de servir de modèle pour toutes ces jeunes femmes qui arrivent dans les marchés de l'emploi », a-t-il conclu.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par les États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Un militaire ukrainien tient une arme antiaérienne en scrutant d'éventuelles cibles, dans la partie nord-ouest de la mer Noire, le 18 décembre 2023.
La Russie et l'Ukraine ont accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", a indiqué mardi 25 mars la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions ces derniers jours avec les Ukrainiens et les Russes en Arabie saoudite.
Kiev s'est engagé dans la foulée à "mettre en œuvre" les annonces de Washington, des "bonnes mesures" selon le président Volodymyr Zelensky.
Les deux pays alliés se sont aussi mis d'accord pour impliquer des pays "tiers" dans la supervision d'une trêve, ce dont s'est aussi félicité le Kremlin.
Les États-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à "soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force".
Zelensky regrette un "affaiblissement des sanctions"
La Russie peut pour sa part compter sur l'appui de la Maison Blanche pour "rétablir l'accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d'engrais, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions", un grief majeur de Moscou après les sanctions radicales imposées à la suite de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine.
Cela constitue un "affaiblissement des sanctions", a regretté Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse. Cette possibilité n'était pas "dans notre agenda, la partie américaine l'a soulevée" lors de négociations à Riyad, a-t-il affirmé.
Le Kremlin a cependant prévenu dans un communiqué que ces accords annoncés par Washington n'entreront en vigueur qu'après la "levée" des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes.
Moscou et Washington vont aussi "élaborer des mesures" pour permettre l'application de la trêve de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Russie et en Ukraine, selon le Kremlin.
Kiev veut des "consultations techniques supplémentaires"
Pendant les pourparlers, les États-Unis ont "répété que le président Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d'autre".
Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche.
Il a aussi prévenu que "tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord de cessation des hostilités.
Un accord céréalier en mer Noire avait permis à l'Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.
La Russie, elle-même grande exportatrice de blé et d'engrais, s'en est ensuite retirée unilatéralement, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.
"Intense, pas facile, mais très utile"
La Russie est accusée par Kiev de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front.
L'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, a affirmé que le dialogue avec les Américains lundi avait été "intense, pas facile, mais très utile". "Nous sommes loin d'avoir tout réglé (...) mais il me semble qu'une telle conversation est très opportune", a-t-il estimé.
Une nouvelle réunion entre les équipes ukrainienne et américaine s'est tenue mardi matin à Riyad.
Depuis le début dimanche de ces pourparlers impliquant Washington, Moscou et Kiev, la navette américaine entre les belligérants n'a pas donné lieu à une trêve globale ou un consensus sur un moratoire sur certaines frappes aériennes.
Les combats se poursuivent
Le président américain Donald Trump, à force de pression, avait réussi à obtenir l'accord théorique de Kiev pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.
Mais Vladimir Poutine, tout en prenant soin de ne pas rabrouer son homologue américain, a listé de nombreuses exigences et dit vouloir limiter une trêve aux seules frappes sur les infrastructures énergétiques.
Donald Trump, qui a exercé une pression considérable sur Kiev, s'est jusqu'ici montré indulgent à l'égard de la Russie, même s'il a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions au cours des dernières semaines.
Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré ses lourdes pertes, ne semble pas pressé de conclure un accord, notamment car les forces ukrainiennes contrôlent encore du territoire dans la région russe de Koursk.
Malgré ces discussions, les combats se poursuivent. Lundi, une frappe russe a fait 101 blessés, dont 23 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, selon la mairie de cette ville. Enfin, l'armée russe a annoncé avoir conquis deux localités, dans le Sud et l'Est.
Dans une tribune, plusieurs membres congolais du réseau Makutano, premier réseau d'affaires d'Afrique centrale, alertent sur l'impact du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sur l’économie. Plus de 400 000 personnes ont été déplacées par le conflit dans l'Est, selon l'ONU. La situation sécuritaire reste précaire dans certaines zones, les problématiques d'infrastructures sont récurrentes... Obed Kambala, analyste congolais indépendant, cadre dans une banque actuellement au Nigeria, est l’un des signataires de cette tribune. Il fait part des inquiétudes du secteur privé sur la situation.
Obed Kambala : Il faut noter que c'est difficile de mesurer, avec beaucoup d'exactitude, les impacts puisqu'ils sont de plusieurs dimensions. Ils touchent notamment le secteur financier. Le Nord et le Sud-Kivu représentent plus de 50 % de la microfinance en RDC. Ensemble, ils constituent la troisième région bancaire, après Kinshasa et le Katanga. Le grand Kivu, c'est un grand hub financier, économique. Nous couper de notre troisième hub, évidemment est lourd pour le pays. Il y a aussi le tourisme, les infrastructures de télécoms qui sont souvent endommagées. On a aussi des localités entières qui ont été privées de services Télécom.
RFI : La Banque centrale notait, mi-mars, un gap de trésorerie de 334,5 milliards de francs congolais. Estimez-vous que c’est dû à la situation ?
En partie. Il y a le manque à gagner fiscal et parafiscal. Également, la fuite de capitaux, les investisseurs étant moins intéressés à investir dans des zones de conflit. On a demandé aux fonctionnaires d'arrêter leurs activités jusqu'à nouvel ordre dans l’Est, l’administration a été remplacée. Donc, on ne peut pas mobiliser les fonds. Il y a moins de recettes et l'impossibilité de l'État de mobiliser ses recettes et d'atteindre ses assignations budgétaires. D'autant plus que, le budget doit supporter des efforts supplémentaires de guerre. Évidemment, il y a des entreprises qui payent leurs taxes directement à Kinshasa et sont passées par les représentations fiscales sur place. Mais évidemment, s’il n’y a pas d'activité, il n'y a pas de taxes.
Vous nous parliez des problèmes liés au secteur bancaire. Qu'est-ce que cela a comme effets concrets ?
Il y a déjà la difficulté d'effectuer des transactions parce qu’au départ, il n’y avait qu’un service minimum. Cela entraîne une difficulté des transactions et des sommes qui sont immobilisées. L’accès au liquide est plus difficile. Le fait d'être payé et d'avoir difficilement accès à sa paie, c'est quelque chose. J'ai quelques collègues du secteur bancaire, à Goma, qui m’ont dit de rester à la maison, de ne pas aller au travail, car il y a la menace de destruction des bâtiments des banques, parce que les gens sont frustrés de ne pas avoir accès à leur argent. Voilà un cas parmi tant d'autres.
Comment réagissez-vous à cette situation ?
C’est très alarmant parce que non seulement les vies sont exposées, les activités sont stoppées et une grande partie des ressources de la RDC s’envolent. La majorité des acteurs privés vit dans la peur et se trouve dans une situation extrême. Tout le monde prend ses précautions pour ne pas être identifié comme l'ennemi parce que ceux-ci sont sanctionnés de manière la plus sévère. On espère qu’une solution durable et surtout la paix va ressortir dans un bref délai de la rencontre des deux présidents.
Arrivé à Paris tôt ce matin de mardi 25 mars, à la tête d’une délégation de quelques sénateurs et sénatrices dont les Présidents des commissions Relations extérieures, Christophe Lutundula, et de la Défense, Sécurité et frontières, José Mpanda, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail fructueuse avec son homologue du Sénat français, M. Gérard Larcher. Tenue au Palais du Luxembourg, cette séance de travail a porté sur la situation sécuritaire et humanitaire grave provoquée par la guerre et la violation de l’intégrité territoriale dans l’Est de la RDC par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.
"C'est dans le cadre d'abord de nos relations bilatérales entre la France et la République Démocratique du Congo. C'est une mission qui s'inscrit dans l'accompagnement diplomatique à côté de celle de son Excellence Monsieur le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s'est inscrit, depuis que nous avons cette situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo et cette agression injuste que nous subissons du Rwanda et de ses supplétifs du M23.
Dans le fond de nos échanges, nous sommes revenus sur la question principale de l'insécurité à l'Est de la République démocratique du Congo, mais le suivi que nous sommes venus faire ici, après la résolution 2773 qui a été votée à l'unanimité au Conseil de sécurité avec l'appui de la France, allant dans le sens de la condamnation du Rwanda et ses supplétifs du M23 et de tout ce qui se fait à l'Est de la République Démocratique du Congo", a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde au sortir de l'entretien avec son homologue du Sénat français.
Le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais a, par ailleurs, sollicité l'appui des partenaires à la mise en œuvre des résolutions et sanctions contre le Rwanda. Les deux personnalités ont également tablé sur la coopération bilatérale entre les deux institutions.
"Après ces échanges, nous sommes revenus sur la demande de l'appui que nous devons recevoir de tous nos partenaires pour que nous allions dans la matérialisation des sanctions qui sont édictées. Nous pensons que c'est l'une des voies qui va nous permettre d'arriver à la résolution de ce conflit tel que cela a été dicté par les différentes communautés dont nous faisons partie notamment, l'Union africaine, la SADC, l'EAC, l'ONU, et même de l'Union européenne qui est venue aussi en appui aux sanctions qui ont été prises. Donc, nous avons longuement échangé sur cela et nous sommes allés au-delà de ces échanges en parlant aussi de la coopération qui doit régner entre nos deux institutions et d'un accord que nous allons formaliser sur les différents sujets. Puisque nous avons beaucoup de similarités et des échanges d'expériences que nous devons avoir entre nos deux institutions", a-t-il ajouté.
Notons que Sama Lukonde était accompagné du président du groupe d’amitié France- Afrique centrale, Guillaume Chevrollier, et son collègue Francis Szpiner, président délégué pour la RDC, dans le cadre des activités de la diplomatie parlementaire et de l’accord de partenariat entre le Sénat français et celui de la RDC.
Avant de procéder à la signature du livre d’or du Sénat français, les deux présidents ont échangé des cadeaux. Le Président du Sénat français a invité son homologue congolais à la plénière du Sénat français où il a été présenté à tous les sénateurs français présents avec des mots justes et reconnaissants aux sages sénateurs français par le speaker de la chambre haute du Parlement français en ces termes : "La RDC connaît une situation humanitaire dramatique, du fait en particulier des tentatives de déstabilisation orchestrées dans l’Est de la RDC par le Rwanda et le M23. Le Sénat français assure le peuple congolais de sa solidarité et de son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté. Notre pays, la France, en particulier, a fait adopter, à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 2773 condamnant les offensives du M23 et AFC. Appelons au cessez-le -feu et au retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire de la RDC. Nous tenons à rappeler avec force: la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables", a déclaré le président du Sénat français, à la plénière du mardi 25 mars 2025 lors de la présentation de Jean-Michel Sama Lukonde.
Le speaker du Sénat français n’a pas cessé de préciser que la RDC était le pays francophone le plus peuplé au monde.
En mission officielle au Sénat français, Jean-Michel Sama Lukonde a, après avoir été présenté à l’hémicycle du Sénat français, effectué la visite des différentes infrastructures de cette haute institution dont l’histoire remonte depuis plusieurs siècles.
‘’L'échec de l'accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa dit Accord de la Saint Sylvestre dont la CENCO avait assuré la mission des bons offices a été en partie attribué à l'irresponsabilité de la classe politique qui a toujours dans son comportement sacrifié l'intérêt général sur l'autel des intérêts particuliers. En effet, la CENCO a toujours été d'avis que « la R.D. Congo a besoin de l'alternance, d'un nouveau leadership et d'une nouvelle classe politique qui placent les intérêts des Congolais au centre de toutes leurs préoccupations politiques » (Discours de clôture des travaux de l'Arrangement particulier portant mesures de mise en œuvre de l'Accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, in Le Potentiel no 6983 du mercredi 29 mars 2017, Kinshasa, p. 3 ; TKIAP, Les Evêques disent non à Joseph KABILA in L'Arbre à News Palabre, nouvelle série édition n o 020 du mardi 3 juillet 2018, pp. 3 et 4). Qu'est-ce qui a changé entretemps pour que l'on puisse croire aveuglément aujourd'hui à la même classe politique ? Non, on ne peut vouloir une chose et son contraire à la fois. Après ce bref rappel historique, permettez-nous, Excellence Monsieur le Président, d'égratigner votre longue et grande expérience politique en rappelant qu'en politique plus que dans tout autre domaine, il faut avoir le « sens de l'anticipation » car comme le disait Henry BECQUE « la décision est l'art d'être cruel à temps ». Dans le contexte qui est le nôtre, et sous réserve des remarques ultérieures, seul le Docteur MUKWEGE, parlant de la crise congolaise a vu juste et rappelle que « la solution à la paix passe par l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba »’’, souligne, avec pertinence, Odéric Nyembo, dans une lettre ouverte adressée, au nom des Tenants de la thèse du vide juridique regroupés au sein de l’Union des Républicains et Alliés, en sigle « UR et ALLIES », Partie prenante aux assises d’Addis-Abeba, à Joao Lourenço, Président de l’Angola.
Les Tenants de la thèse du vide juridique regroupés au sein de l’Union des Républicains et Alliés, en sigle « UR et ALLIES », Partie prenante aux assises d’Addis-Abeba
N/Réf : 003/NYL/2025
Présidence de la République d’Angola à Luanda, c/o Ambassade d’Angola en RDC à Kinshasa/GOMBE.
Excellence Monsieur le Président,
CONCERNE : Reprise sous votre Haute Autorité du processus de LUANDA.
Nous, les Tenants de la thèse vide juridique regroupés au sein de 1'« UR et Alliés » et parties prenantes aux assises hebdomadaire d'Addis-Abeba au siège de l'Union Africaine, avons l'honneur de venir auprès de votre très Haute Autorité vous exprimer notre sincère satisfaction de vous voir ressusciter le processus de Luanda do la médiation vous a été confiée depuis bientôt quelques années par l'Union Africaine.
Notre satisfaction est d'autant plus grande que cette reprise intervient à un moment où, à la suite de l'échec de la Tripartite de Luanda survenu le 15 décembre 2024 et de l'interruption des rencontres hebdomadaires d'Addis-Abeba des parties prenantes au conflit suite à l'arrestation sans motif valable depuis le 5 novembre 2024 jusqu'à ce jour de M. Norbert LUYEYE, notre représentant permanent à ces assises, la crise congolaise revêt de nouvelles dimensions : certaines tragiques et dramatiques provoquant des milliers des morts, d'autres nobles s'investissant, face à ce drame, dans la recherche de la paix à travers un Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en R.D.C. et dans les Grands Lacs », une initiative qui, tout en partageant les mêmes préoccupations sur la nécessité d'un dialogue que l'Accord-Cadre, se construit malheureusement en dehors de tout cadre légal au risque d'obscurcir davantage un ciel congolais déjà, très chargé et brumeux, d'autres encore fusionnant les processus de Nairobi et de Luanda alors que les deux processus ne sont pas de même nature et n'ont ni le même fondement juridique ni la même portée. Toutes ces préoccupations ont été exprimées dans nos lettres références 001/NYL/2025 et 002/NYL/2025 adressées à la CENCO dont copies vous ont été réservées et publiées au journal « La Prospérité » no 6527 du mercredi 19 février 2025 et n°6533 du jeudi 27 février 2025.
Dans un tel contexte de confusion, il nous a paru plus que salutaire et impérieux d'apporter quelques clarifications qui constituent en même temps notre position sur le « dialogue direct » entre la délégation de la République Démocratique du Congo et les responsables de l'AFC/M23 tel qu'annoncé par le communiqué du Palais Présidentiel de Luanda du 12 mars 2025.
Aussi, souffrez, Excellence Monsieur le Président, que nous puissions en liminaire rappeler Boileau qui, en termes lapidaires mais précis enseigne que « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » rejoignant ainsi D.G. LAVROFF qui estime à son tour que « le débat perd de son intérêt et ses chances d’aboutir à une conclusion si les notions et les concepts ne sont pas définis.
Le Pacte social des Eglises Catholique et Protestante a pour finalité l'organisation d'un dialogue. Il en est de même du Communiqué de Luanda qui annonce un « dialogue direct ». Les acteurs politiques et de la société civile, dans leur grande majorité, souhaitent également la tenue d'un dialogue pour une sortie de crise sans effusion de sang.
Autant de voix qui s'élèvent et parlent d'un dialogue sans qu'il soit précisé, tenant compte des textes qui nous régissent, le fondement juridique dudit dialogue et par conséquent sa nature et la portée des décisions issues dudit Forum.
Les Eglises Catholique et Protestante notamment exhortent « tous les acteurs politiques, les forces vives et l'ensemble du peuple Congolais à appuyer activement le processus du dialogue en cours. » (Point 8 du Communiqué n o 001/25 du 13 mars 2025).
Préoccupés par le seul souci de la recherche de la paix, ces deux Eglises ne voudraient pas se poser la question de savoir qui est « Ange » et qui est « Satan » sans se donner la peine de percevoir le danger patent qu'elles risqueraient de faire courir à la nation : vouloir construire une paix « viable et durable » dans une « vision holistique » sans savoir avec qui on la construit (Point 5 du Communiqué précité).
L'échec de l'accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa dit Accord de la Saint Sylvestre dont la CENCO avait assuré la mission des bons offices a été en partie attribué à l'irresponsabilité de la classe politique qui a toujours dans son comportement sacrifié l'intérêt général sur l'autel des intérêts particuliers.
En effet, la CENCO a toujours été d'avis que « la R.D. Congo a besoin de l'alternance, d'un nouveau leadership et d'une nouvelle classe politique qui placent les intérêts des Congolais au centre de toutes leurs préoccupations politiques » (Discours de clôture des travaux de l'Arrangement particulier portant mesures de mise en œuvre de l'Accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, in Le Potentiel no 6983 du mercredi 29 mars 2017, Kinshasa, p. 3 ; TKIAP, Les Evêques disent non à Joseph KABILA in L'Arbre à News Palabre, nouvelle série édition n o 020 du mardi 3 juillet 2018, pp. 3 et 4). Qu'est-ce qui a changé entretemps pour que l'on puisse croire aveuglément aujourd'hui à la même classe politique ? Non, on ne peut vouloir une chose et son contraire à la fois.
Après ce bref rappel historique, permettez-nous, Excellence Monsieur le Président, d'égratigner votre longue et grande expérience politique en rappelant qu'en politique plus que dans tout autre domaine, il faut avoir le « sens de l'anticipation » car comme le disait Henry BECQUE « la décision est l'art d'être cruel à temps ».
Dans le contexte qui est le nôtre, et sous réserve des remarques ultérieures, seul le Docteur MUKWEGE, parlant de la crise congolaise a vu juste et rappelle que « la solution à la paix passe par l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba » (Ouragan, Edition no 233 du vendredi 28 février 2025).
La vérité n'est pas toujours dans la majorité a dit un grand homme politique français.
La Constitution congolaise du 18 février 2006, toujours en vigueur, ne prévoit dans aucune de ses dispositions le dialogue comme mode de résolution des crises politiques en République Démocratique du Congo. La mission de médiation dont vous êtes investi trouve son fondement juridique dans l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d'un « processus politique global ouvert à toutes les parties prenantes en vue de remédier aux causes profondes du conflit » qui débouche sur un dialogue dont l'ordre du jour est prédéterminé par le même Accord-Cadre (Point 5, paragraphe 1er alinéas 1 à 6, et la Résolution 2098, points 4 in fine et 14b). Ce dialogue doit être convoqué par la Communauté internationale qui en désigne en même temps le médiateur.
Conformément aux dispositions de l'article 215 de notre Constitution qui consacre le monisme avec primauté du droit international, les décisions issues de ce dialogue organisé sous l'empire de l'Accord-Cadre ont des effets erga ormes c'est-à-dire elles sont opposables à tous. De ce fait, elles rendent possibles les réformes structurelles des institutions de l'Etat.
Vous avez été, Excellence Monsieur le Président, témoin oculaire du grand travail de qualité réalisé dans ce cadre plus de cinq ans durant aux assises hebdomadaires d'Addis-Abeba au siège de l'Union Africaine sous la supervision de la Communauté internationale. L'Union Sacrée de la Nation représentée par le Président Félix TSHISEKEDI, le FCC représenté par M. Joseph KABILA son Président, LAMUKA représenté par MM. Martin FAYULU et Adolphe MUZITO, le M23 représenté par M. Bertrand BISIMWA, les Tenants de la thèse du vide juridique regroupés au sein de l'« UR et Alliés » représentés par M. Norbert LUYEYE aujourd'hui en détention y ont tous activement pris part.
Le travail de titan réalisé au cours de ces assises organisé pendant plus de cinq ans est fin prêt : les principes de la transition arrêtés, l'organisation et l'exercice du pouvoir pendant la transition actée, la réforme structurelle des institutions de l'Etat réalisée. Restait, ce travail terminé, de procéder à la signature de l'Acte final afin de permettre à la Communauté internationale de convoquer le dialogue dont vous avez été vous-même désigné par la suite Médiateur.
L’homophobie qui a toujours caractérisé la classe politique congolaise n'a jamais permis la signature dudit acte suite à de nombreuses manœuvres dilatoires orchestrées.
Ce blocage voulu et sciemment entretenu a favorisé la recrudescence de la violence et la commission d'autres actes préjudiciables à l'application du travail accompli patiemment au siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba : reprise des hostilités par le M23/AFC, organisation des élections chaotiques, etc.
C'est dans ce contexte qu'est né le processus de Luanda dont la médiation a été confiée à votre haute Autorité. Fondé sur l'Accord-Cadre, il reste un mécanisme mis en place dont l'objectif est de faire cesser les hostilités de manière à rendre possible la convocation du dialogue sous l'empire de l'Accord-Cadre, seule voie aujourd'hui de sortie de crise sans effusion de sang. Oui, la convocation du dialogue sous l'empire de l'Accord-Cadre dont vous avez été, Excellence Monsieur le Président, désigné Médiateur sur décision de la Communauté internationale réunissant ainsi dans votre chef un double statut : Médiateur du processus de Luanda d'une part, Médiateur du dialogue de l'Accord-Cadre d'autre part.
Une fois toutes ces précisions données, permettez-nous Excellence Monsieur le Président, de conclure :
Les « négociations directes » prévues à Luanda entre le M23/AFC et le gouvernement n'inaugurent pas le début d'un dialogue au sens de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba. Il s'agit tout simplement d'une rencontre entre belligérants, c'est-à-dire de la poursuite d'un processus ancien momentanément interrompu avec l'échec de la Tripartite de Luanda survenu le 15 décembre 2024.
Ce processus est destiné à faire cesser les hostilités pour permettre la convocation du dialogue par la Communauté internationale.
Le Médiateur de ce dialogue est connu : il a pour nom Son Excellence Monsieur Joao Lourenço qui s'investira dans cette mission après avoir vidé les litiges nés des accords intervenus entre deux parties belligérantes à savoir les Accords de Goma confirmés par ceux de Kampala, d'une part, le deal entre les rebelles et Félix TSHISEKEDI ayant fait intervenir comme facilitateur l'ancien Président kenyan UHURU KENYATTA, d'autre part.
Fondé sur l'Accord-Cadre, le processus de Luanda, « dialogue direct » reste un mécanisme de facilitation de l'application du travail déjà accompli à Addis-Abeba et prend logiquement le pas sur le processus de Nairobi, un processus de nature tout à fait différente et n'ayant pas le même fondement juridique et la même portée. De ce fait, les deux processus ne peuvent pas être tout simplement fusionnés. Les travaux à réaliser par les facilitateurs désignés du processus de Nairobi devront être remis au Médiateur du processus de Luanda pour une question de coordination, de manière à assurer la complémentarité entre les deux.
La Constitution congolaise du 18 février 2006 ne prévoit dans aucune de ses dispositions le dialogue, encore moins l'organisation d'une conférence internationale, comme mode de sortie de crise en R.D.C.
Le seul dialogue autorisé au jour d'aujourd'hui est ce, grâce à l'application de l'option en faveur du monisme avec primauté du droit international levée par le Constituant congolais et confirmée par les dispositions de l'article 215 de la Constitution, reste le dialogue organisé sous l'empire de l'Accord-Cadre et répondant par conséquent aux conditions imposées par ce dernier instrument juridique quant notamment au choix des parties prenantes audit dialogue.
L'initiative des Eglises Catholique et Protestante reste noble étant donné que l'objectif poursuivi est le même que celui assigné à l'Accord-Cadre : la recherche de la paix en favorisant une sortie de crise sans effusion de sang. Elle comporte cependant une grande faiblesse : elle est née du néant et ne s'inscrit dans aucun cadre juridique susceptible de permettre des réformes structurelles de choc réalisées dans une vision holistique qui soient opposables à tous.
En revanche, le Pacte social des Eglises Catholique et Protestante constitue, selon votre propre formule, un facteur « d'union morale et scientifique » bien indispensable au sein d'une nation. Ce travail reste par conséquent un document à verser au dossier d'Addis-Abeba dont l'application sera assumée par les animateurs des institutions réformées à la suite de la tenue de l'unique dialogue autorisé légalement à organiser sous l'empire de l'Accord-Cadre. Agir autrement reviendrait à répéter les erreurs d'un passé peu reluisant. Souvenons-nous de l'échec de l'Accord de la Saint Sylvestre, une initiative de l'Eglise Catholique caporalisée par le pouvoir d'alors et encouragée par une classe de politiciens homophobes décidés tous d'échapper à la rigueur de l'Accord-Cadre.
Le point de vue du Docteur MUKWEGE plaidant pour une conférence internationale en lieu et place des négociations bilatérales reste une initiative qui ne cadre avec aucun des textes légaux en vigueur : elle est dépourvue de tout fondement juridique. Par ailleurs l'approche du Prix Nobel de la Paix n'apprécie pas à sa juste valeur l'importance de l'élément interne dans la crise congolaise et pèche par le non prise en compte du travail qui est fin prêt réalisé aux assises d'Addis-Abeba et dont les « négociations directes » entre « belligérants » prévues à Luanda ne constituent qu'un prolongement.
La R.D.C. est d'abord et avant tout malade d'elle-même, c'est-à-dire de sa classe politique. Partant de ce constat malheureux, l'approche de l'Accord-Cadre a prévu en priorité une thérapeutique de choc pour ce grand malade en décrétant la réforme structurelle des institutions de l'Etat avant de penser aux aspects externes de la crise. Peut-on s'imaginer que la R.D.C. se présente à une conférence internationale sans avoir préalablement, conformément aux principes arrêtés par l'Accord-Cadre, mis de l'ordre dans sa propre maison ?
Pour les Tenants de la thèse du vide juridique, la rencontre de DOHA KAGAME-TSHISEKEDI ne devrait pas surprendre outre mesure lorsque nous savons que, tout au long des assises hebdomadaires d'Addis-Abeba, le pouvoir de Kinshasa a toujours tenté de négocier, pour sa survie, avec le M23 en dehors de tout cadre légal. Des offres pour le moins surprenantes ont souvent été faites à ce groupe armé.
Sous réserve des évolutions ultérieures, DOHA est, pour nous, à classer parmi des rencontres informelles qui pullulent actuellement à l'instar de l'initiative des Eglises Catholique et Protestante dont le résultat — si résultat positif il y aura — est à verser au processus dont vous avez la responsabilité et qui se déroule dans un cadre légal connu : l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba.
Excellence Monsieur le Président, pour avoir apporté une contribution appréciable aux travaux réalisés aux assises d'Addis-Abeba et fait montre d'une foi inébranlable en l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba depuis le pouvoir KABILA jusqu'à ce jour, M. Norbert LUYEYE, notre représentant permanent auxdites assises, croupit en prison depuis le 5 novembre 2024.
De ce qui précède, les Tenants de la thèse du vide juridique vous assurent, Excellence Monsieur le Président, de leur soutien dans l'accomplissement de votre mission étant donné qu'elle se réalise dans le strict respect des principes arrêtés par l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba.
Le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi a récemment annoncé qu'il va procéder à la formation de la prochaine équipe gouvernementale. De nouvelles têtes vont intégrer le Gouvernement d'union nationale, par contre d'autres vont quitter. Dans l'actuel Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa, certains Ministres se sont démarqués par des actions concrètes mais aussi palpables, et d'autres ont brillé fort malheureusement par l'incompétence notoire. Nommé Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, Sénateur élu du Nord-Kivu au compte de l'UDPS Tshisekedi a marqué les esprits de plus d'un Congolais, se classant ainsi parmi le top 3 de meilleurs Ministres de l'équipe Suminwa.
Son sens élevé du patriotisme, sa bonne gestion a fait à ce qu'il soit surnommé le meilleur VPM de l'Intérieur de l'ère Tshisekedi et bénéficie de l'accompagnement de plusieurs structures.
A travers sa cellule de communication, la Génération Axcellin Ndoole invite le chef de l'Etat Félix Tshisekedi dans sa grande discrétion de bien vouloir maintenir Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur vu qu'il a bien assumé les tâches lui attribuées et que la RDC est plus que fier de lui avoir à son poste car dans peu de temps, il a su montrer qu'avec une dose de bonne volonté, on peut faire des miracles.
Selon cette structure, pour un avenir sûr et décentralisé, et pour la poursuite de la vision du Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous souhaitons la reconduction du VPM Jacquemain Shabani Lukoo Bihango à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.
La Génération Axcellin Ndoole n'a pas manqué de montrer quelques réalisations de Jacquemain Shabani Lukoo arrivé au ministère de l'intérieur, il y a de cela moins d'un an.
1. Leadership Efficace
Le leadership du VPM Jacquemain Shabani, axé sur l'efficacité et l'efficience, est un atout majeur pour le ministère. Il a démontré sa capacité à mener des actions concrètes et impactant, ce qui nous incite à croire qu'il est essentiel qu'il demeure à ce poste pour continuer à développer son travail remarquable.
2. Personnalité et d'énormes valeurs
Sa personnalité, ses qualités et ses valeurs sont reconnues et appréciées, comme l'ont souligné les Pères Spirituels de la CENCO et de l’ECC lors de la rencontre du 06/03/2025.
Cette reconnaissance témoigne de son engagement envers la paix et la réconciliation, des valeurs fondamentales pour notre nation.
3. Plusieurs actions concrètes
En moins d'un an, le VPM Jacquemain Shabani a mis en œuvre plusieurs initiatives significatives qui reflètent la matérialisation de la vision du Chef de l'État dans le domaine de la sécurité et de la décentralisation.
Parmi ces actions, nous pouvons citer :
-Prise de Pouvoir (04/07/2024) : Il a affirmé que la Police Nationale Congolaise est non seulement un service de sécurité, mais également un facteur de développement pour la nation.
-Marquage d'armes : Lancement des opérations de marquage des armes en tant que président de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petits Calibres (CNC-ALPC).
-Respect des Normes : Mise en place des directives strictes pour garantir que les dirigeants territoriaux respectent les lois de la République, notamment en ce qui concerne le nombre de ministres provinciaux.
- Renforcement des Capacités : Remise de 50 bus antiémeutes et 20 motos à la Police Nationale Congolaise pour améliorer ses capacités opérationnelles.
-Campagne de Sécurité : Lancement de la campagne nationale « Respectons tous la loi et les règles », promouvant la responsabilité citoyenne et la sécurité routière.
-Assainissement du Climat des Affaires : Appel aux gouverneurs pour créer un climat propice à la création d'emplois et à la prospérité économique.
-Lutte contre le Banditisme : Initiation de la campagne « Papa, maman, batela mwana nayo », visant à réduire le banditisme urbain à Kinshasa.
-Atelier d'Investissement : Organisation d’un atelier pour identifier et prioriser les investissements dans les villes affectées par les inondations (04/11/2024).
-Vulgarisation des Textes : Lancement d'une conférence sur la réforme de la police (20/11/2024) et poursuite du programme d’appui à cette réforme.
-Évaluation de l’État de Siège : Réalisation d'une évaluation de la situation sécuritaire dans le cadre de l’état de siège.
-Renforcement Logistique : Remise de 63 Jeeps à la Grande Orient, réparties dans les provinces de Tshopo, Ituri, Haut-Uélé et Bas-Uélé.
-Opération Ndobo : Lancement d’une initiative stratégique visant à traquer et neutraliser les Kuluna, avec un renforcement de la mobilisation de la Police Nationale Congolaise.
-Redevabilité : Présentation d'un état des lieux de l’organisation et du service de sécurité devant l’Assemblée Nationale et le Sénat, ainsi qu'une analyse de la situation sécuritaire aux frontières.
-Forum sur la Paix : Organisation d'un forum sur la paix, la réconciliation et le développement de la province de Tshopo.
-Réhabilitation de l’École de Recrutement de la Police : Démarrage des travaux de réhabilitation de l'École de Recrutement de la Police Kapata à Kisangani " souligne la cellule de communication de la Génération Axcellin Ndoole via un communiqué de presse dont une copie nous est parvenue le samedi 08 mard 2025.
Et d'ajouter : ‘’Étant donné que l'on ne change pas une équipe qui gagne, nous demandons la reconduction de cet homme d'État, un leader exceptionnel qui a su redonner toute son importance à ce ministère vital.
Et ce, en mettant en œuvre la vision du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango a démontré son engagement envers la sécurité, le développement et la décentralisation de notre pays.
Sa continuité à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est essentielle pour garantir la stabilité et le progrès de la République Démocratique du Congo.
Nous croyons fermement que son expérience et sa détermination sont les clés pour relever les défis actuels et futurs, en favorisant un climat de paix et de prospérité pour tous les Congolais.
Ainsi, nous appelons toutes les parties prenantes et la population à soutenir sa reconduction dans le gouvernement d'union nationale, pour le bien de notre nation et le succès de la vision partagée par notre Chef de l'État’’.
Le Front Commun pour le Congo reste catégorique : les consultations lancées en vue de la formation du Gouvernement d’union nationale n’auront aucune incidence positive sur la situation actuelle que traverse RDC. Le camp de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, a exprimé ses regrets dans une déclaration publiée, lundi 24 mars 2025, sur l’ensemble des plateformes numériques.
« Toutes les institutions et tous les animateurs d'institutions issus des élections de décembre 2023, organisées en violation des lois pertinentes et marquées par une fraude d'ampleur inédite, sont illégitimes et que cette illégitimité est une des principales causes de la crise actuelle. Cette illégitimité ne peut donc être ignorée ou exclue des débats, si le véritable objectif des consultations est de régler la crise », a souligné Raymond Tshibanda, coordonnateur du FCC.
Placées sous la conduite du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Désiré-Cashmir Eberande, les consultations politiques ont démarré, lundi 24 mars 2025, avec la réception de la première équipe composée de l'Udps (parti au pouvoir), et du regroupement politique du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde.