Une polémique secoue les églises à Kinshasa sur la bénédiction nuptiale. Certains pasteurs refusent de bénir des mariages où la femme est enceinte, estimant que le couple a enfreint les principes religieux. Une position qui suscite des réactions variées parmi les Kinois.
Pour de nombreux habitants, la priorité devrait être accordée aux coutumes. A cet effet, les rites traditionnels congolais constituent la véritable base du mariage. La dot est l’étape la plus importante de toutes les deux autres cérémonies du mariage.
«Pour moi, le mariage doit d’abord respecter la coutume. On ne peut pas parler du mariage sans cela. Après, on peut envisager le mariage civil et religieux. Si vous n’avez pas beaucoup d’argent, vous pouvez vous limiter au coutumier, et le reste du processus suivra plus tard », affirme madame Annie, l’interviewée.
D’autres critiquent vivement l’attitude des pasteurs qui refusent de bénir un mariage sous prétexte d’une grossesse prénuptiale. Pour Erick Lwamba, cela contredit les principes du pardon prêchés par eux.
«Nous sommes tous des pécheurs. On peut se relever et demander pardon à Dieu. Les pasteurs nous enseignent le pardon. Pourquoi ne peuvent-ils pas bénir un mariage où le couple a déjà exprimé les regrets ? Ils devraient revoir leur position et donner la chance à ceux-là qui vont se présenter avec la grossesse prénuptiale », a déclaré Lwamba.
Un autre pasteur donne son point de vue et explique que ce refus de bénir certains mariages vise à éviter que d’autres ne prennent ce chemin. Il serait mieux d’aller jusqu’à la fin de la procédure ou de la marche pour éviter de tomber dans ce refus.
«Bénir un mariage dans ces circonstances, c’est cautionner la désobéissance. La Bible autorise les relations sexuelles uniquement dans le cadre du mariage», précise-t-il.
Cependant, il dénonce une pratique courante chez certains de ses collègues qui exigent des sommes exorbitantes avant d’accorder la bénédiction nuptiale.
« Ces demandes d’argent surchargent un jeune couple déjà confronté à de nombreux défis financiers. Cela pousse certains à chercher d’autres églises, plus souples sur la question de la grossesse ou de l’argent », conclut-il.
Entre respect des traditions, pardon chrétien et exigences religieuses, le débat sur la bénédiction des mariages en cas de grossesse prénuptiale continue de diviser les églises de Kinshasa.
Une matinée en deuil dans la commune de Mont-Ngafula ce jeudi 28 novembre 2024 sur la RN 1, précisément à l’entrée Matadi-Mayo. Face à un afflux de la population empruntant cette voie urbano-rurale, un camion en provenance du Kongo Central a fini sa course sur des paisibles citoyens faisant donc 7 morts et 7 blessés selon les dernières nouvelles livrées par l’autorité municipale, Plamedi Mbiyavanga.
Interrogé par la Radio Okapi à ce sujet, le Bourgmestre Plamedi Mbiyavanga déclare que la cause de ce drame serait un problème de freinage.
«Un véhicule a connu une panne de frein entre 6h30 et 7 heures et est venu ramasser les paisibles citoyens à l’entrée de l’avenue 3ème République à Matadi Mayo, tuant 7 personnes et blessant 7 autres. Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’Hôpital général de Kinshasa pendant que les blessés sont pris en charge dans un centre de santé de proximité. Le véhicule est venu du Kongo Central», a-t-il déclaré.
Un événement douloureux qui attriste toute la population environnante.
Pour prévenir ce genre de désastre dans sa municipalité, Plamedi Mbiyavanga prend des mesures drastiques en instruisant la Police de Circulation Routière exerçant dans cette partie de la Capitale de veiller sur la distanciation des citoyens sur la chaussée. Celles-là valent aussi pour les citoyens.
«Nous avons instruit les policiers et les PCR, parce que parmi eux se trouve une victime blessée sur la tête, aux citoyens d’être aussi vigilants aux arrêts de bus, être loin de la chaussée pour bien remarquer ce qui se passe dans leur environnement. Aux policiers, d’éviter que les gens passent aussi sur la grande route. Aux propriétaires des véhicules de toujours engager des chauffeurs expérimentés et qui méritent une formation reconnue par la loi», a ainsi martelé l’autorité municipale.
Des instructions qui méritent d’être observées par toutes les parties impliquées dans la circulation sur la voirie urbaine, surtout les grandes artères de la ville.
« Nous sommes fiers d'annoncer que l'Agence Nationale de Promotion des Investissements de la RDC (ANAPI) a remporté le prix de la Meilleure Agence de Promotion des Investissements en Afrique dans la catégorie Contribution au Développement Durable. Ce prix récompense les agences ayant facilité des projets significatifs en matière d’objectifs de développement durable (ODD), tels que définis par les Nations Unies. En effet, sur un total de 2082 projets agréés aux avantages du Code des Investissements contribuant à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, quatre projets ont été sélectionnés par le jury mis en place par le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général ad intérim de l’ANAPI », annonce, dans une note officielle, le Service de Communication de cette entreprise du Portefeuille de l’Etat. Cette reconnaissance mondiale s’est déroulée lors des assises de la 28ème Conférence Internationale sur l’Investissement à Riyad, en Arabie Saoudite, du 25 au 27 novembre 2024.
Le Sacre
Sous le thème « Tirer parti de la transformation digitale et de la croissance durable - Maximiser les opportunités d'investissement », cet événement est une occasion unique de promouvoir les initiatives actuelles et futures des agences de promotion des investissements.
La délégation congolaise est conduite par le Directeur Général de l’ANAPI, le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, accompagné de l’Administrateur du conseil d’administration, Monsieur Médard Kankolongo ; de Monsieur André Lobo Kwete, Conseiller du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, en charge du climat des affaires ; ainsi que du Directeur du Climat des Affaires de l’ANAPI, Monsieur Michel Maswapi Kipundo.
En effet, les différents projets portés par le DG Tshibangu ont été soumis dans les catégories contribution au développement durable et l’excellence dans la facilitation de l’investissement.
En marge de cela, l’ANAPI a été primée dans la catégorie contribution au développement durable pour avoir facilité la réalisation du projet de la société de droit congolais dénommée « RAXIO DATA CENTER DRC SAS », une initiative ambitieuse qui vise à établir un centre de données de classe mondiale de niveau Tier III à Kinshasa. Ce projet répond à la demande croissante pour un stockage de données sécurisé et fiable, tout en soutenant les entreprises locales dans des secteurs clés comme la finance, les télécommunications et les services publics.
« Dans le contexte actuel où l’accent est mis sur la durabilité, ce projet illustre notre engagement envers les objectifs de développement durable, en particulier les Objectifs 8 et 9 ayant respectivement traits sur le travail décent et la croissance économique ainsi que sur l’accès aux technologies de l’information. Le développement de cette infrastructure attire des investissements dans le secteur numérique et favorise l’émergence de startups et de PME, essentielles pour la création d’emplois. C'est un honneur pour nous de contribuer au développement durable en Afrique et de jouer un rôle clé dans l'essor numérique de la RDC », souligne le Service de Communication de l’ANAPI.
Ce jury était constitué des experts de renommée mondiale ci-après :
- James Zhan, Chair, Executive Board of World Investment Conference, WAIPA
- Matthew Stephenson, Head, Investment and Services World Economic Forum
- Dr. Stefan Kratzsch, Sustainable Investments and Responsible Business Unit United Nations Industrial Development Organization
- Githa Roelans, Head, Multilateral Enterprises and Responsible Business Conduct Unit, International Labor Organization
- Escipión J. Oliveira-Gómez, Director, Division of Enterprises Competitiveness and Institutions, International Trade Centre
- Ivan Anton Nimac, Global Lead for Investment Policy and Promotion, Prosperity Vice Presidency, The World Bank
Un Forum Mondial Crucial
Cette conférence, organisée par l’Association Internationale des Agences de Promotion des Investissements (WAIPA) et INVEST SAUDI, rassemble des dirigeants d’agences de promotion des investissements, des chefs d’entreprise, des investisseurs potentiels ainsi que des personnalités politiques et scientifiques. Elle constitue une plateforme essentielle pour discuter des défis économiques et sociaux qui influencent les flux d’investissement à l’échelle mondiale.
Avec la participation de plus de 100 pays, cette 28e édition de la World Investment Conférence met en lumière l’importance croissante de l’investissement durable et de l’innovation technologique dans la facilitation des investissements à l’échelle mondiale.
Profitant de cette opportunité, l’ANAPI vient de mettre à la disposition des participants les opportunités d’investissement qu’offre la RDC dans divers secteurs d’activités notamment dans les secteurs agricole, pêche, élevage, tourisme, mines, énergie et industrie.
Les WAIPA Investment Excellence Awards
En marge de ladite conférence, la première édition des WAIPA Investment Excellence Awards sera lancée. Cet événement vise à récompenser les meilleures agences de promotion des investissements dans trois catégories clés.
Notamment, la contribution au développement durable : Récompense l’agence qui a facilité un projet ayant un impact significatif sur les objectifs de développement durable définis par les Nations Unies.
Ensuite, l’excellence dans la facilitation de l’investissement : Met en avant la qualité et l’efficacité de l’accompagnement fourni par l’agence pour la réalisation de projets
Et enfin, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication : Prime l’agence ayant atteint un niveau élevé de digitalisation dans le soutien aux projets d’investissement.
Les activités hebdomadaires de la Société Nationale d’Electricité S.A (SNEL S.A) pour la semaine du 18 au 24 novembre 2024 mettent en lumière les efforts et la volonté considérables de la société à améliorer la fourniture en énergie électrique de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo ainsi que tous les territoires à travers le pays.
Des travaux d’assainissement
Un nettoyage des infrastructures a été opéré pour renforcer la capacité énergétique de la ville de Kinshasa.
Du Forum Makutano
Lors de sa 10ème édition tenue du 13 au 15 novembre dernier à Kinshasa, Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL a proposé un schéma à trois phases pour le développement du Grand Inga.
Un plan stratégique
Le Conseil d’administration de la SNEL, dans le cadre de sa mission liée à la définition des orientations stratégiques, travaille sur un plan visant notamment l’amélioration de la desserte en électricité, l’amélioration de la gouvernance et de la performance de la société. Le Conseil l’a fait remarquer au cours d’une réunion avec la délégation syndicale de cette entreprise publique. Cette délégation, par le biais de son président, a apprécié les articulations à court, moyen et long terme de ce plan stratégique qui selon lui, seront rendues publiques dans un proche avenir.
De la remise en service
Plus de 30 cabines SNEL ont été remises en service à Gombe après les travaux de la relance du premier tronçon du départ Kabinda.
Quid des interventions variées ?
Le remplacement et la normalisation des réseaux électriques dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa, y compris la sous-station de Kinsuka et le site de l’hôpital Maman Yemo, ont été effectives.
Il s’est agi, à titre illustratif, entre autres des travaux de remplacement du conducteur 30kV coupé sur le portique extérieur de la sous station Kinsuka.
Après reconditionnement, ils ont procédé au remplacement du transformateur 100KVA – 6,6/0, 4kV dans la cabine du site de l’hôpital Maman Yemo.
Les mêmes efforts ont été conjugués au niveau de la commune urbano-rurale de Maluku (nord-est de la ville), par la remise en service de la sous-station cité 2 Maluku ainsi que son départ du feeder 18 après travaux de rééquipement complet de ce dernier par les équipes de la SNEL.
Les postes Haute tension de Liminga et Funa ont repris l’exploitation après les travaux d’intervention au sectionneurs barres 220kv, par les techniciens ainsi que les différentes sous stations Limete, Lemba, UPN, Kingabwa, Masina, Sendwe et CDA.
Ces efforts montrent l’engagement de la SNEL à améliorer le service pour ses abonnés.
A travers son Directeur Général, Dr. Etienne Tshimanga Mutombo, et accompagnée de son adjoint Mme Christelle Muabilu, la Direction Générale de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) a levé le drapeau des travaux de consolidation du plan d’action opérationnel, le jeudi 21 novembre 2024 dans la salle polyvalente de l’Immeuble Cinquantenaire de l’Office Congolais de Contrôle à Kinshasa. Devant un parterre des différents Chefs de Départements, des Directeurs provinciaux ainsi que des Chefs de Division, le Dr Etienne Tshimanga a dans son mot introductif appeler les participants à mettre toutes les énergies au profit de ces travaux afin d’atteindre les objectifs assignés.
Dans son discours, le DG a indiqué à l’assistance que ce plan doit être envisagé avec réalisme, en tirant leçons de l’exercice 2024. Ces travaux ne sont pas seulement consacrés à débattre des contextes et enjeux qui touchent à la survie de l’Office, mais aussi pour sublimer les valeurs de transparence, de responsabilité et de résilience, de surcroît promouvoir la bonne gouvernance dans le cadre du relèvement des défis interne et externe, auxquels notre office fait face. Raison pour laquelle il a prié aux animateurs des Départements centraux ainsi que ceux des entités provinciales, à adopter un nouveau paradigme dans l’élaboration du plan d’actions opérationnel qui part de la base vers le sommet.
Par ailleurs, e Dr Etienne Tshimanga a souligné que la vision managériale du Plan d’Actions Opérationnel 2025, repose sur deux volets. Primo : venir en appui au développement économique industriel du Congo, secundo, assainir la gestion de l’Office. Cette vision s’inscrit dans la logique d’orientation des actions en s’appuyant sur 4 piliers à savoir : le renforcement de la qualité des services pour élever l’OCC en modèle technique et scientifique de performance, la rationalisation de la gestion de l’Office, le renforcement des capacités techniques et logistiques, l’amélioration constante de l’image institutionnelle auprès des parties intéressées.
En gestionnaire avéré, le Dr Etienne Tshimanga a rappelé, à l’assistance les actions que la Direction Générale a entreprises durant neuf mois, pour le développement de l’Office tels que : la modernisation des bureaux dont les travaux se poursuivent, l’acquisition sur fond propre des véhicules d’exploitation, un bâtiment de 2 étages, des équipements des laboratoires, la construction des laboratoires de Kolwezi et la publication du Manuel des procédures.
Notons par ailleurs, que ces travaux se dérouleront en quatre sous-commissions : sous commissions programme d’actions, sous-commission production, sous commissions charges, sous-commissions trésorerie.
Erigé dans l’enceinte de la place Echangeur de Limete à Kinshasa, le mausolée du héros national et père de l’indépendance Patrice-Emery Lumumba a connu des actes de sabotage et de profanation le lundi 18 novembre 2024.Dans un communiqué du Cabinet du Ministre Yolande Elebe, le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine condamne fermement cet acte odieux visant à désacraliser la sépulture du Héros National et premier Premier ministre congolais, Patrice Emery Lumumba, décrit-il ce mardi 19 novembre, sans en préciser les auteurs.
(Par Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL)
La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à un problème récurrent qui affecte gravement le secteur des transports rémunéré des personnes et des biens et la mobilité urbaine et, par conséquent, son développement économique. Ce problème est l'incivisme routier, un fléau qui engendre les désordres, des bouchons et des embouteillages constants, créant des obstacles majeurs à la fluidité du trafic. Ce désordre a des répercussions qui vont bien au-delà de la simple gêne pour les TAXIMEN et autres usagers. Il a des conséquences directes sur plusieurs secteurs de la vie de la capitale, qu'il convient d'analyser.
1. Perturbation de la circulation et des bouchons incessants
Le premier et principal méfait de l'incivisme routier à Kinshasa est la congestion permanente des routes. L'occupation anarchique des voies, le non-respect du code de la route pour une circulation digne, et l'absence de discipline dans les files d'attente créent une véritable paralysie de la circulation. Chaque matin et chaque soir, des millions de Kinois perdent des heures dans les embouteillages, ce qui ralentit considérablement la productivité de la ville.
2. Impact sur l'économie et la productivité
La perte de temps dans les embouteillages a des conséquences économiques directes. Les heures passées dans les bouchons sont des heures non productives pour les TAXIMEN, les travailleurs, les entrepreneurs et les commerçants. Les entreprises locales subissent une baisse de leur rendement, ce qui nuit à la compétitivité de la ville sur le plan national et international.
3. Diminution des recettes fiscales et versements des TAXIMEN
Les embouteillages incessants et l'incivisme routier ont également un impact négatif sur les finances publiques. Les recettes fiscales générées par les véhicules, telsque les taxes et amendes, sont en déclin en raison du manque de contrôles effectifs et du non-respect des normes de circulation. Cette situation prive l'État et les autorités locales de ressources importantes pour financer des infrastructures publiques essentielles avec ces désordres dans la circulation routière les TAXIMEN sont dans l'impossibilité de réaliser l'exploitation normal d'où l'impossibilité de totaliser les versements journaliers.
4. Augmentation des coûts de transport
Les coûts de transport augmentent considérablement à cause des embouteillages une conséquence logique pour cette variation, ce qui affecte les ménages et les entreprises. Les transporteurs et les conducteurs de taxis doivent souvent répercuter ces coûts supplémentaires sur les usagers, rendant le transport plus cher pour la population vivement une politique Sectorielle pour un investissement conséquent dans les secteurs des transports ferroviaires avec le train urbain moderne et routiers avec des bus de qualité pour assurer la sécurité et le confort des KINOISES et KINOIS.
5. Dégradation de l'environnement
Les embouteillages sont responsables de la pollution de l'air, en raison des émissions de gaz d'échappement des véhicules immobilisés. Cette pollution a des effets délétères sur la santé publique, contribuant à l'augmentation des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la mauvaise qualité de l'air.
6. Détérioration des infrastructures routières
Le désordre routier contribue à la dégradation rapide des infrastructures. Les routes sont endommagées par le passage incessant de véhicules, souvent de mauvaise qualité, sur des tronçons mal entretenus. Cela entraîne des coûts de maintenance élevés pour l'État et les collectivités locales une impérieuse nécessité pour la matérialisation de la construction des routes secondaires selon leurs importances.
7. Accidents de circulation fréquents
L'incivisme routier est souvent à l'origine de comportements imprudents, tels que la conduite à vive allure, les dépassements dangereux, et le non-respect des priorités de passage. Ces comportements augmentent le nombre d'accidents de la route, mettant en danger la vie des usagers et engendrant des coûts supplémentaires pour le système de santé, le contrôle technique étant une exigence légale pour les propriétaires des véhicules et autres engins.
8. Affaiblissement du système de transport public et privé
Les embouteillages affectent également le transport public et privé, qui peine à respecter ses horaires. Les bus et minibus, souvent en retard en raison des conditions de circulation, ne sont pas en mesure de transporter efficacement la population. Cela entraîne un mécontentement général et pousse de plus en plus de Kinois à privilégier des solutions de transport à pied pour des longues distances, augmentant la saturation du réseau routier.
9. Instabilité sociale et frustration des citoyens
Le stress généré par le désordre routier, les embouteillages et le manque de visibilité sur la situation du trafic contribue à l’instabilité sociale. La frustration des citoyens face à des conditions de circulation dégradées mène à un sentiment d'insécurité et de mécontentement à l'égard des autorités publiques locales municipales, urbaines, provinciales et nationales.
10. Perte d'attractivité de Kinshasa comme centre d'investissement
Enfin, cette paralysie du trafic a un effet dévastateur sur l’attractivité de Kinshasa en tant que centre d'investissement. Les entreprises étrangères ou locales, en quête de rentabilité, sont dissuadées de s'implanter ou de se développer dans un environnement où la mobilité est une source constante de perturbation.
Conclusion : Agir pour une mobilité durable
Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour éradiquer l'incivisme routier et remettre de l'ordre dans la circulation à Kinshasa. Cela passe par le renforcement des contrôles, la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable, et l'amélioration urgente des infrastructures routières.
L'incivisme routier n'est pas seulement un problème de circulation ; il affecte l'économie, la sécurité, la santé publique et la qualité de vie des habitants. Il est donc du devoir de tous les citoyens, notamment les conducteurs, de participer activement à l’amélioration de la mobilité urbaine, en adoptant des comportements respectueux des règles de la route. Il en va de la prospérité de notre capitale et de notre pays.
Cet article a été rédigé par citoyen Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL).
La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.
Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.
‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.
Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.
Dans son mot, lors d’un atelier portant sur la sécurité et la modération des contenus sur Tik-Tok, mercredi 13 novembre dernier, à Fleuve Congo Hôtel, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a passé un message d’interpellation collective. Il est, totalement, pour un usage responsable des réseaux sociaux en RD. Congo.
Devant les participants, conviés à cet atelier stratégique, il a tapé du poing sur la table, appelant à des actions concertées pour barrer la route à l’immoralité qui, généralement, alimente, sur la toile, la dépravation des mœurs, et conduit les plus jeunes à la dérive.
‘’La croissance rapide des plateformes numériques et de TikTok en particulier, offre des opp ortunités sans précédent d'expression, de créativité et de connexion en particulier pour notre jeunesse. Cependant, elle pose également des défis nouveaux en matière de sécurité en ligne, de protection des données et de lutte contre les contenus inappropriés. En tant qu’autorités publiques, nous avons le devoir de protéger nos concitoyens et de promouvoir des environnements numériques où chacun peut interagir en toute sécurité et de veiller à ce que ces espaces restent sûrs, inclusifs et respectueux’’, a insisté, dans son allocution, le Porte-parole du Gouvernement.
La Pros.
MOT D’OUVERTURE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS LORS DE L’ATELIER SUR LA MODERATION DU CONTENU ET LA SECURITE EN LIGNE SUR TIK TOK
Mesdames et Messieurs,
Je suis honoré de prendre la parole aujourd’hui pour ouvrir cet atelier qui réunit des acteurs essentiels dans le domaine de la sécurité et de la modération des contenus en ligne. Cette rencontre entre notre gouvernement et l'équipe de public policies de TikTok est une opportunité précieuse pour renforcer notre collaboration face aux défis de notre ère numérique et marque un jalon important dans nos efforts communs pour garantir un espace numérique sécurisé et modéré pour tous nos citoyens, en particulier pour les plus jeunes.
La croissance rapide des plateformes numériques et de TikTok en particulier, offre des opportunités sans précédent d'expression, de créativité et de connexion en particulier pour notre jeunesse. Cependant, elle pose également des défis nouveaux en matière de sécurité en ligne, de protection des données et de lutte contre les contenus inappropriés.
En tant qu’autorités publiques, nous avons le devoir de protéger nos concitoyens et de promouvoir des environnements numériques où chacun peut interagir en toute sécurité et de veiller à ce que ces espaces restent sûrs, inclusifs et respectueux.
C’est pourquoi ce type de partenariat entre une institution publique et un géant du web est fondamental.
ll incarne notre volonté commune d’élaborer des réponses adaptées aux réalités d’aujourd’hui. Ensemble, nous avons l'opportunité de mettre en place des solutions solides pour renforcer la modération des contenus et protéger les utilisateurs face aux risques en ligne. En collaborant étroitement avec des acteurs clés de la technologie, comme TikTok, nous pouvons mieux répondre aux besoins de notre société en matière de régulation et de sécurité.
Je tiens donc à exprimer toute notre reconnaissance envers l'équipe de TikTok, pour leur engagement et leur ouverture à collaborer avec le gouvernement de la RDC. J'espère que cet atelier sera une occasion de renforcer notre compréhension mutuelle et de jeter les bases d'un partenariat solide et durable au bénéfice de notre pays.
Je vous souhaite une journée de travail enrichissante et constructive, et je suis convaincu que les échanges de cet atelier contribueront à un avenir numérique meilleur pour la République Démocratique du Congo.