Depuis l’annonce de la reprise des travaux de construction de l’Arena de Kinshasa, plusieurs voix s'élèvent et les réactions tombent de partout pour déplorer un mode opératoire qui a consisté, dernièrement, à accuser à tout prix Nicolas Kazadi d’initier des projets fallacieux, dans le seul objectif d'empêcher sa reconduction à la tête du Ministère des Finances.
C'est à travers une édition spéciale de nos confrères de Top Congo FM diffusée sur leurs chaînes YouTube que les congolais, en général, et les kinois, en particulier, ont appris la nouvelle de la reprise des travaux du chantier de construction de leur Arena, plus de 6 mois après l'arrêt dû à un rapport de l’Inspection Générale des Finances aujourd'hui remis en cause après cette reprise.
Accompagné de Guy Loando et Jules Alingete, respectivement Ministre de l'Aménagement du Territoire et Chef de service de l'Inspection Générale des Finances, le Ministre des finances Doudou Fwamba effectuait une visite du chantier pour se rendre compte de l'effectivité de la reprise des travaux aux côtés de l'homme d'affaires Thuran Mildon de la société Milvest qui construit l’Arena de Kinshasa.
Complot contre Nicolas Kazadi
Cette reprise n'a pas manqué de faire réagir l'opinion qui a révélé des similitudes avec d'autres dossiers dans lesquels l’ancien Ministre des Finances avait été cité et pour lesquels on tenait à tout prix à le faire condamner en justice après l’avoir fait condamner dans l'opinion à travers des campagnes médiatiques de diabolisation à coup de plusieurs centaines de milliers de dollars.
Comme pour les forages et lampadaires, Nicolas Kazadi a été accusé de surfacturation alors qu'aucun élément technique n'a su établir une quelconque surfacturation et tout le monde sera convaincu de cela plus tard sans cependant aucun effort de rétablir l'honneur de Nicolas Kazadi qui a protégé les intérêts de la République dans tous ces dossiers et évité des catastrophes financières, notamment sur le projet Arena où il a fait économiser plus de 50 millions de surfacturation à l’État congolais, ce qui certainement lui a créé des ennemis.
Comme pour les forages et lampadaires, on a fait croire à l'opinion que Nicolas Kazadi avait payé indûment ces projets pour faciliter le détournement de ces fonds dont il a été l’auteur et le bénéficiaire. Pourtant, tout a été fait dans les normes et les matériaux pour tous ces projets sont arrivés à Matadi et ont été bloqués par Jules Alingete. Pour l’Arena par exemple, Milvest a préfinancé plus de 65 millions USD sur les 104 millions USD du coût total du projet et vu 1300 de ses conteneurs être bloqués par l’IGF pendant plusieurs mois.
Les mêmes qui ont traîné dans la boue le nom de cette entreprise de renommée internationale dans le seul objectif de salir Nicolas Kazadi dans l'opinion et le démolir, politiquement parlant, viennent annoncer la reprise des travaux sans qu'aucune anomalie n'ait été relevée après plusieurs mois d'arrêt et de campagnes médiatiques.
Pendant ce temps, ce n'est pas que l'image de la cible Nicolas Kazadi qui a été ternie, mais surtout celle du pays en ce qui concerne le sérieux avec lequel les autorités sont censées gérer les investisseurs et les soucis de transparence s'ils sont relevés.
L’histoire retiendra que Félix Tshisekedi est un président qui écoute les artistes de son pays. Après avoir placé Yolande Elebe Ma Ndembo, une professionnelle des arts à la tête du ministère de la culture, arts et patrimoine, le Chef de l’Etat vient de doter à la République Démocratique du Congo, une gigantesque infrastructure culturelle afin de promouvoir et améliorer les conditions professionnelles des créateurs des œuvres de l’esprit. Un espace pour l’expression des arts et de la culture dans toute sa diversité.
Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAAC) a été inauguré officiellement avec fracas le samedi 14 décembre 2024 par le Président congolais après 54 mois de travaux intenses. Une date symbolique qui marque également le 3ème anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Cette cérémonie grandiose honore le monde culturel et constitue un motif de fierté pour la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines qui, à cette occasion, a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, à la Première ministre, ainsi au partenaire chinois, au nom de tous les acteurs de son secteur.
Dans son speech, Yolande Elebe a également évoqué d’autres attentes du monde culturel et a surtout appelé les professionnels des arts et de la culture à s’approprier de ce bijou qui leur est dédié.
«Ce centre devient le carrefour où se tissent les arts, la sauvegarde du patrimoine, l’essor des industries culturelles et créatives et l’un des piliers de la diplomatie culturelle, un enjeu fondamental pour notre pays. A tous nos artistes et notre jeunesse, je vous invite à vous approprier cet espace qui vous est dédié.», a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « La vie de notre culture est entre vos mains. Soyez audacieux, soyez créatifs surtout n'hésitez pas de faire attendre vos voix et porter le plaidoyer de la situation dans l’est de notre pays ».
Pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, la RDC redevient le cœur du continent africain avec la construction de ce point de bifurcation culturelle, à travers cette imposante infrastructure qui vient de se matérialiser.
« Ce projet offre au peuple congolais, à nos artistes, à nos créateurs et à notre jeunesse, un espace adapté, moderne et inspirant où ils pourront s’épanouir, innover et exprimer librement leur talent. Un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays devenir un carrefour artistique et culturel, un espace de dialogue entre les cultures du Congo et de l’Afrique centrale et d’ailleurs", a indiqué Yolande Elebe.
Et de poursuivre : « Il est également un espace d’échange entre les cultures ; un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité ».
Infrastructure imposante pour promouvoir les arts et la culture
La Ministre de la culture est revenue sur l’importance de ce temple de la création pour les opérateurs sans oublier son caractère éducatif et promotionnel des talents.
« La réalisation de ce Centre culturel et des arts est une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles », a-t-elle souligné.
Et de renchérir : « Ce centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes, un foyer des diffusions et une vitrine ».
La gardienne du patrimoine artistique et culturel congolais est d’autant plus satisfaite du CCAC qu’il se conforme à l’un des piliers de son plan d’actions au ministère de la CAP, à savoir le développement des infrastructures culturelles.
Par ailleurs, Yolande Elebe a appelé à faire de ce nouveau centre culturel, un « symbole du vrai panafricanisme, du rayonnement de notre culture ».
Évidemment, le CCAPAC s’affirme comme un hub incontournable de créativité et d’innovation, dédié à la promotion et à la valorisation des industries culturelles et créatives (ICCs) en RDC et dans toute la sous-région de l’Afrique centrale.
Fruit de la coopération sino-congolaise, le CCAC a été entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 100 millions de dollars américains. Il est érigé sur un terrain vaste de 93.900m2 mis à disposition par le gouvernement congolais. Ce qui a poussé la ministre Elebe de considérer le CCAC comme « preuve de la relation solide » entre la RDC et la Chine.
Le discours du Président de la République, Félix Tshisekedi, sur l’état de la Nation, prononcé devant les Députés et Sénateurs réunis en Congrès, a été suivi en direct, dans des bonnes conditions, dans la province du Haut-Katanga.
Cette performance, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre la Direction Provinciale de la Société Nationale d’Electricité et celle de la Radiotélévision Nationale Congolaise de cette province. Cette entente est également un témoignage de l’importance de l’énergie électrique pour le succès des grandes initiatives nationales.
Le Directeur provincial de la RTNC Haut-Katanga, Christophe Lokangu Lilewu, a orchestré avec brio cette retransmission. Avec le soutien de ses équipes techniques et audiovisuelles, il a assuré un relais sans interruption depuis Kinshasa. Grâce à cette coordination impeccable, les auditeurs et téléspectateurs de la province ont pu suivre en intégralité le discours du Chef de l’Etat, un moment clé pour la vie politique et sociale du pays.
Une prouesse rendue possible par la SNEL
La réussite de cette retransmission repose également sur la contribution essentielle de la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Dans un contexte où la stabilité énergétique est cruciale pour des événements d’envergure, le Directeur provincial de la RTNC a tenu à saluer l’implication de son collègue Jean-Marie Mutombo Ngoie, qui a œuvré pour maintenir une alimentation électrique stable tout au long de cette retransmission.
La stabilité de l’électricité garantie par les équipes de la SNEL, a permis non seulement une diffusion sans interruption, mais également le travail des rédactions locales. L’ensemble de l’équipe rédactionnelle de la RTNC Haut-Katanga, ainsi que d’autres médias provinciaux, ont pu produire des analyses approfondies et des émissions spéciales sur le discours présidentiel, enrichissant ainsi le débat public.
L’importance de l’énergie dans la vie nationale
Cet épisode illustre le rôle important que joue la SNEL dans le quotidien des Congolais. Une alimentation électrique stable est non seulement essentielle pour les ménages et les entreprises, mais elle constitue également un pilier pour les grandes étapes de la vie démocratique du pays, telles que la retransmission de ce discours présidentiel.
Ces synergies montrent qu’avec une planification rigoureuse et un engagement collectif, des résultats remarquables peuvent être atteints.
Un modèle à suivre pour l’avenir
La SNEL et la RTNC Haut-Katanga viennent de prouver que même face à des défis complexes, le professionnalisme et la détermination restent les clés du succès.
Dans son allocution, prononcée, avec fierté, lors de la cérémonie solennelle d’inauguration du Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, à Kinshasa, M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, a exprimé sa satisfaction sur la qualité de l’ouvrage offert aux congolais, soulignant son importance capitale pour le renforcement des liens entre les peuples. Selon le Diplomate Zhao Bin, la Chine est disposée à mener des initiatives précieuses pour accompagner les dirigeants de la RDC à réaliser les missions leur dévolues, suivant l’esprit des engagements pris par le Président Xi Jiping, dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac).
‘’La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise. En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise’’, a indiqué Zhao Bin, dans son discours. Par la même occasion, il a eu à donner des précisions majeures sur l’édifice d’en face du Palais du peuple. Il est, en effet, convaincu que ce beau centre va booster la perception du monde sur les infrastructures en RD. Congo.
‘’En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays. Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs’’, a soutenu, haut et fort, l’Ambassadeur Zhao Bin, Bwato moko pour les intimes.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M. l'Ambassadeur de Chine Zhao Bin lors de la Cérémonie d'Inauguration du Projet du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa
Excellence Monsieur le Président de la République,
Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Très Honorable Président du Sénat,
Excellence Madame la Première Ministre,
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres d’Etat et les Ministres,
Mesdames et Messieurs, chers amis :
L’honneur m’échoit d’assister aujourd’hui à l’inauguration du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa réalisé avec l’aide chinoise sans contre-partie. L'achèvement des travaux ajoute non seulement un bâtiment emblématique à la belle ville de Kinshasa, mais pose aussi un jalon dans les relations sino-congolaises. À cette occasion, au nom du gouvernement chinois, je tiens à exprimer mes chaleureuses félicitations à toutes les parties prenantes de nos deux pays à la construction de ce projet, et surtout ma profonde gratitude à Votre Excellence, Monsieur le Président de la République pour l’attention particulière et le ferme soutien que vous l’avez bien voulu apporter tout au long de sa mise en œuvre. Il y a 5 ans, c’était vous qui avez personnellement posé sa première pierre ; Aujourd’hui, alors que vous ouvrez votre deuxième mandat de magistrature suprême de la RDC, vous procédez à son inauguration officielle, en lui donnant un nouvel éclat.
En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays.
Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs.
La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; Le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise.
En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers amis,
Lors du récent sommet du Forum de Beijing sur la coopération sino-africaine, les dirigeants chinois et africains ont, à travers discussion, mis à niveau, les relations sino-africaines dans la nouvelle ère, ouvert de nouvelles perspectives pour la construction d'une communauté d’avenir partagé et tracé une nouvelle feuille de route pour la coopération entre la Chine et les pays africains. Le président chinois XI Jinping y a annoncé qu'au cours des trois prochaines années, la Chine serait disposée à mener « Dix Actions de Partenariat » avec les pays africains pour promouvoir conjointement le processus de modernisation de la Chine et de l'Afrique. Les mesures à prendre à cette fin couvrent un large éventail de domaines tels que la politique, l'économie, le commerce, les transports, la finance, la sécurité, la santé, la culture, l'éducation et le bien-être de la population. Excellence Monsieur le Président, sur votre instruction, la RDC a créé une task force pour renforcer la synergie avec la Chine dans la mise en œuvre de ces mesures, ce qui démontre une fois de plus l'importance que vous attachez à la coopération mutuellement bénéfique entre nos deux pays. L'Ambassade de Chine en RDC a déjà eu le premier dialogue avec l’équipe congolaise et je m’engage à ce que mon Ambassade continuera à maintenir une communication étroite avec la partie congolaise pour l’aider à tirer davantage de profit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine.
Avant de terminer, je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux différents départements gouvernementaux congolais, en particulier au Ministère des Infrastructures et Travaux Publics pour leur soutien accordé en vue d’assurer le bon achèvement de ce projet.
De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.
A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.
A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.
A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place, Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités.
En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.
Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.
Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.
A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.
D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.
Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.
‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.
Lutte contre la cybercriminalité
Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.
Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.
‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.
Contribution de l’Etat congolais
Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.
‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.
Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.
En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.
‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.
Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.
La Société Nationale d’Electricité, SNEL SA continue, sans relâche, sa campagne d’assainissement du réseau électrique dans la ville province de Kinshasa lancée il y a quelques semaines. Des résultats escomptés s’observent dans certains coins et recoins des 24 communes.
C’est dans ce cadre que les équipes de la Direction de Distribution de Kinshasa, DDK, ont procédé, le mercredi 4 décembre à la Sécurisation de l’alimentation du Centre Lindonge par l’implantation de la liaison de secours entre les cabines Yolo Médicale et Centre Lindonge d’une longueur de 1120m.
Cette sécurisation permettra à tout ce quartier où se situe le Centre catholique Lindonge, résidence officielle de l’Archevêque de Kinshasa de bénéficier de la stabilité en fourniture d’électricité.
Réduire les poches noires
Les équipes de la SNEL déployées dans plusieurs quartiers à problème ont réussi à normaliser la fourniture d’électricité.
C’est le cas, ce même mercredi de la remise de plusieurs lignes, notamment : le départ de 20 KV à Kabinda avec les 2 tronçons entre les cabines Celtel Tabora et Yorgueh, ainsi que entre Hôtel Béatrice et Picasso ; le départ 20 KV vers l’Ambassade de France, tronçon déshumidifié entre les cabines Kalonji et Élite Résidence ; le départ de l’Ambassade de France avec la mise sous tension du tronçon réparé entre la cabine Estagri et le poste Hôtel des monnaies, Centre Financier ; le départ poste ciné Belle Vue- Kingabwa ; le départ Virunga - Righini 2. La Direction Kin Sud confirme une nouvelle liaison qui vient mettre fin au délestage observé au Boulevard Université – Ngaba 18.
Avec autant d’efforts fournis ses différentes équipe, la SNEL, en étroite collaboration avec les autorités, vise à soulager, tant soit peu, sa clientèle surtout en cette fin d’année.
La finale de la 3ᵉ édition de la Course des Tracteurs s’est déroulée le 8 décembre 2024 au stade Kasa-Vubu à Tshela, dans le Kongo Central. Organisé par le Groupe Blattner Elwyn Agri (GBE), cet événement a célébré les compétences des chauffeurs agricoles, mettant particulièrement en avant la participation des femmes. Jolie Lompela Boyoo, de la Compagnie des Plantations de Ndeke, a remporté la catégorie féminine avec un temps de 3 minutes 38 secondes, soulignant l’importance de l’implication féminine dans le développement agricole en RDC. Du côté masculin, Nubea Wasido, représentant la Société de Cultures de Binga, a établi un record avec un temps de 2 minutes 31 secondes, attribuant son succès à son expérience de conducteur depuis l’âge de 17 ans.
Un levier pour le développement agricole
Lancée en 2022 par Cédric Thaunay, PCA de GBE Agri, la Course des Tracteurs vise à promouvoir l’excellence professionnelle parmi les chauffeurs des sociétés agricoles. Cet événement national valorise non seulement les conducteurs, mais également le rôle central de l’agriculture dans le développement du pays. Constant Kouadio, Directeur général de la SCAM, a souligné que cette compétition stimule la compétitivité et encourage la participation féminine dans un secteur traditionnellement masculin.
L’événement a également servi de plateforme pour promouvoir les projets agricoles du GBE, notamment la création d’entreprises vivrières et l’augmentation de la production grâce à une nouvelle usine inaugurée à Tshela. La Course des Tracteurs est perçue comme un vecteur d’émancipation féminine ; la cheffe de bureau adjointe Genre, Famille et Enfant a salué l’initiative, affirmant que voir des femmes exceller dans ce domaine est un honneur.
Grâce au soutien de divers sponsors tels que GBE Agri, DRC (Développement Rural au Congo), PALMELIT, PALMCO, CASE, Congo Motors, INDIGO, SAVANA, HIFI-FILTER, PR Congo, ORION.COM, CONTIAG, AUTOORIGINAL, JOSKIN et BRACONGO, cet événement devient progressivement un rendez-vous incontournable du calendrier agricole. En plus de la compétition, il met en avant les contributions sociales du GBE : construction de centres de santé et d’écoles ainsi que soutien aux planteurs indépendants.
Il convient de rappeler que GBE Agri, qui possède sept divisions agricoles à travers plusieurs provinces du pays, réaffirme ainsi sa vision : développer l’agriculture en RDC grâce à l’innovation, la formation et la valorisation des ressources humaines.
A Tshela, cette course a été une véritable fête où tous les participants ont reçu des cadeaux grâce aux sponsors. Après ses éditions précédentes à Binga et Basankusu, cet événement continue à motiver les agriculteurs pour le développement de l’agriculture nationale. GBE Agri s’engage ainsi à former et à engager les chauffeurs dans ses sociétés agricoles pour contribuer au développement du pays par l’agriculture.
La République Démocratique du Congo (RDC) accueille depuis hier, mardi 10 décembre, l’événement phare sur la cybersécurité en Afrique : Africa Cyber Trust 2024.
Cet événement, organisé par One Africa Forums en partenariat avec Dataprotect, réuni les acteurs clés du secteur financier, des régulateurs, des experts en cybersécurité, et des décideurs politiques pour discuter des défis et opportunités liés à la cyber-résilience en Afrique.
Un changement de paradigme : de la souveraineté numérique à la résilience
Sous le thème visionnaire de « Les voies de la cyber-résilience », ce rendez-vous stratégique mettra en lumière les efforts déployés par la RDC pour bâtir une nation sûre et capable de contrer les menaces numériques. Une keynote d’ouverture examinera la Stratégie Nationale de Cybersécurité à l’horizon 2025, un jalon majeur dans la transformation numérique du pays.
Panels et thématiques d’envergure
La journée de ce mardi a été rythmée par des discussions et des analyses approfondies autour de thématiques essentielles pour bâtir une cyber-résilience en République Démocratique du Congo et au-delà.
Le premier thème s’attaque à un enjeu pressant : la cybercriminalité dans le secteur bancaire. Alors que la RDC s’engage dans une transformation numérique ambitieuse, les menaces qui pèsent sur le système financier deviennent de plus en plus complexes. Le deuxième axe thématique aborde la question cruciale des réglementations en cyber-sécurité. Dans un monde où les attaques informatiques deviennent de plus en plus sophistiquées, l’absence de cadres réglementaires solides peut s’avérer désastreuse. Enfin, un troisième échange se concentrera sur le défi plus global de la construction de systèmes résilients face aux cyberattaques. Alors que les menaces numériques évoluent, la RDC aspire à développer des talents locaux capables de relever ces défis.
Les participants à ces panels, issus d’horizons variés, s’efforceront d’apporter des réponses concrètes et innovantes, tout en s’alignant sur les priorités nationales et régionales. Chaque session sera une occasion unique de poser les bases d’un écosystème numérique sûr, inclusif et dynamique en RDC.
Africa Cyber Trust 2024 vise à transformer la cybersécurité en un levier essentiel de gouvernance et de développement durable. Cet événement, réservé aux professionnels du secteur financier et aux administrations publiques, est un moment crucial pour construire une Afrique plus résiliente et connectée.
Informations pratiques :
Date : 10 décembre 2024- Lieu : Kinshasa, RDC- Contact : Ousmane Thiam Responsable Programme (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
La servante de Dieu, Rosny Kayina, a annoncé la sortie officielle de son album intitulé ‘’Loyembo ya motema’’ en français ‘’chant du cœur’’. Elle a préféré annoncé son album avec un résumé de la parole rendant gloire à Dieu : ‘’Cette fois-ci, un seul chant ne suffit plus car, mon cœur déborde des chants pour lui. Des chants d’amour, de joie et d’intimité’’.
L’œuvre spirituelle de la chanteuse gospel, Rosny, doit être disponible dès le vendredi 20 décembre de cette année sur toutes les plateformes de téléchargement. ‘’ J’ai décidé d’offrir à l’Eternel cette œuvre intitulée Loyembo ya motema (le chant de mon cœur), mon tout premier album qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales dès le 20 décembre 2024’’, a dit la chanteuse compositrice.
Ensuite, elle explique les contenus de cette œuvre en disant que ce sont des textes qui expriment sa reconnaissance envers Dieu. ‘’Je vous l’ai présenté comme mon meilleur ami, car, c’est réellement ce qu’il est pour moi. Chaque fois que j’ai crié « Nazo bondela yo », il n’est jamais resté indifférent et m’a aimé d’un amour face auquel je ne pouvais que l’aimer en retour’’, a renchéri Rosny Kayiba.
Il y a lieu de mentionner que Rosny Kayiba est une auteure-compositrice interprète d’origine de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Elle est passionnée des chants depuis son jeune âge. A l’âge de 5 ans, elle commence à chanter au sein de la chorale de son église à Kinshasa. A 8 ans, Rosny Kayiba prend conscience du talent et aussi de la grâce que le Seigneur a mis en elle.
En 2011, elle part au Pays-Bas afin de poursuivre ses études de gestion financière d’entreprise. Elle continue de chanter dans son église et choisit de consacrer sa voix au service du Seigneur.
En 2016, Rosny Kayiba sort son premier single ‘’Matondo’’, une version en lingala de la chanson ‘’Imela’’ de Nathaniel Bassey feat Enitan Adaba. Ce titre lui permet de se faire connaitre dans le monde de la musique gospel.
Trois ans plus tard, elle chante ‘’Mon meilleur ami’’. Une chanson aux paroles fortes, où elle partage les moments de détresse de sa vie, des moments où elle a su trouver en Jésus son meilleur soutien, son meilleur ami.