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Inauguration du CCAAC à Kinshasa, Yolande Elebe : ‘‘Ce projet offre à nos artistes un espace adapté, moderne et inspirant…’’

La Ministre de la CAP, Yolande Elebe

L’histoire retiendra que Félix Tshisekedi est un président qui écoute les artistes de son pays. Après avoir placé Yolande Elebe Ma Ndembo, une professionnelle des arts à la tête du ministère de la culture, arts et patrimoine, le Chef de l’Etat vient de doter à la République Démocratique du Congo, une gigantesque infrastructure culturelle afin de promouvoir et améliorer les conditions professionnelles des créateurs des œuvres de l’esprit. Un espace pour l’expression des arts et de la culture dans toute sa diversité.

Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAAC) a été inauguré  officiellement avec fracas le samedi 14 décembre 2024 par le Président congolais après 54 mois de travaux intenses. Une date symbolique qui marque également le 3ème anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Cette cérémonie grandiose honore le monde culturel et constitue un motif de fierté pour la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines qui, à cette occasion, a  exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, à la Première ministre, ainsi au partenaire chinois, au nom de tous les acteurs de son secteur.

Dans son speech, Yolande Elebe a également évoqué d’autres  attentes du monde  culturel et a surtout appelé les professionnels des arts et de la culture  à s’approprier de ce bijou qui leur est dédié.

«Ce centre devient le carrefour où se tissent les arts, la sauvegarde du patrimoine, l’essor des industries culturelles et créatives et l’un des piliers de la diplomatie culturelle, un enjeu fondamental pour notre pays.  A tous nos artistes et notre jeunesse, je vous invite à vous approprier cet espace qui vous est dédié.», a-t-elle déclaré. 

Et d’ajouter : « La vie de notre culture est entre vos mains. Soyez audacieux, soyez créatifs surtout n'hésitez pas de faire attendre vos voix et porter le plaidoyer de la situation dans l’est de notre pays ».

 Pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, la RDC redevient le cœur du continent africain avec la construction de ce point de bifurcation culturelle, à travers cette imposante infrastructure qui vient de se matérialiser. 

 « Ce projet offre au peuple congolais, à nos artistes, à nos créateurs et à notre jeunesse, un espace adapté, moderne et inspirant où ils pourront s’épanouir, innover et exprimer librement leur talent. Un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays devenir un carrefour artistique et culturel, un espace de dialogue entre les cultures du Congo et de l’Afrique centrale et d’ailleurs", a indiqué Yolande Elebe.

Et de poursuivre : « Il est également un espace d’échange entre les cultures ; un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité ». 

Infrastructure imposante pour promouvoir les arts et la culture

La Ministre de la culture  est revenue sur l’importance de ce temple de la création pour les opérateurs sans oublier son caractère éducatif et promotionnel des talents.

« La réalisation de ce Centre culturel et des arts est une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles », a-t-elle souligné.

Et de renchérir : « Ce centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes, un foyer des diffusions et une vitrine ».

La gardienne du patrimoine artistique et culturel congolais est d’autant plus satisfaite du CCAC qu’il se conforme à l’un des piliers de son plan d’actions au ministère de la CAP, à savoir le développement des infrastructures culturelles.

Par ailleurs, Yolande Elebe a appelé à faire de ce nouveau centre culturel, un « symbole du vrai panafricanisme, du rayonnement de notre culture ».

Évidemment, le CCAPAC s’affirme comme un hub incontournable de créativité et d’innovation, dédié à la promotion et à la valorisation des industries culturelles et créatives (ICCs) en RDC et dans toute la sous-région de l’Afrique centrale.

Fruit de la coopération sino-congolaise, le CCAC a été entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 100 millions de dollars américains. Il est érigé sur un terrain vaste de 93.900m2 mis à disposition par le gouvernement congolais. Ce qui a poussé la ministre Elebe de considérer le CCAC comme « preuve de la relation solide » entre la RDC et la Chine.

Jordache Diala

 

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Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs

 

De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.

A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.

A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.

A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui  a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage  dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place,  Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités. 

En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.

Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.

Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et  d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.

Pius Romain Rolland

Depuis le parc des Kundelungu

Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs
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Africa Cyber Trust 2024 : Ali El Azzouzi décline les enjeux de la cyber-résilience pour le développement de l’Afrique

 

A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.

D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.

Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.

‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.

Lutte contre la cybercriminalité

Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.

Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.

‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.

Contribution de l’Etat congolais

Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.

‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.

Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.

En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.

‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.

Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.

La Pros.

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Bientôt disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, Gospel : Rosny Kayiba annonce la sortie officielle de son premier album ‘’Loyembo ya motema’’

 

La servante de Dieu, Rosny Kayina, a annoncé la sortie officielle de son album intitulé ‘’Loyembo ya motema’’ en français ‘’chant du cœur’’. Elle a préféré annoncé son album avec un résumé de la parole rendant gloire à Dieu : ‘’Cette fois-ci, un seul chant ne suffit plus car, mon cœur déborde des chants pour lui. Des chants d’amour, de joie et d’intimité’’.

L’œuvre spirituelle de la chanteuse gospel, Rosny, doit être disponible dès le vendredi 20 décembre de cette année sur toutes les plateformes de téléchargement. ‘’ J’ai décidé d’offrir à l’Eternel cette œuvre intitulée Loyembo ya motema (le chant de mon cœur), mon tout premier album qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales dès le 20 décembre 2024’’, a dit la chanteuse compositrice.

Ensuite, elle explique les contenus de cette œuvre en disant que ce sont des textes qui expriment sa reconnaissance envers Dieu. ‘’Je vous l’ai présenté comme mon meilleur ami,  car, c’est réellement ce qu’il est pour moi. Chaque fois que j’ai crié « Nazo bondela yo », il n’est jamais resté indifférent et m’a aimé d’un amour face auquel je ne pouvais que l’aimer en retour’’, a renchéri Rosny Kayiba.

Il y a lieu de mentionner que Rosny Kayiba est une auteure-compositrice interprète d’origine de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Elle est passionnée des chants depuis son jeune âge. A l’âge de 5 ans, elle commence à chanter au sein de la chorale de son église à Kinshasa. A 8 ans, Rosny Kayiba prend conscience du talent et aussi de la grâce que le Seigneur a mis en elle.

En 2011, elle part au Pays-Bas afin de poursuivre ses études de gestion financière d’entreprise. Elle continue de chanter dans son église et choisit de consacrer sa voix au service du Seigneur.

En 2016, Rosny Kayiba sort son premier single ‘’Matondo’’, une version en lingala de la chanson ‘’Imela’’ de Nathaniel Bassey feat Enitan Adaba. Ce titre lui permet de se faire connaitre dans le monde de la musique gospel.

Trois ans plus tard, elle chante ‘’Mon meilleur ami’’. Une chanson aux paroles fortes, où elle partage les moments de détresse de sa vie, des moments où elle a su trouver en Jésus son meilleur soutien, son meilleur ami.

Marlène Ngalula

 

 

Bientôt disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, Gospel : Rosny Kayiba annonce la sortie officielle de son premier album ‘’Loyembo ya motema’’
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