La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) continue d’agir pour l’amélioration de la fiabilité de son réseau. Ce lundi 13 janvier 2025, des travaux essentiels de remplacement des batteries d’accumulateur des services auxiliaires ont été réalisés à la sous-station Campus. Cette intervention technique s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour garantir la durabilité et la performance des infrastructures électriques en République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, la Direction Régionale de Kinshasa Ouest informe qu’un problème technique a été observé sur le transformateur TFO2 de la cabine UELE, situé dans le quartier Salongo, commune de Kintambo. Cet échauffement a entraîné une perturbation temporaire de la fourniture d’électricité dans une partie du quartier concerné.
Des équipes mobilisées pour un rétablissement rapide
La SNEL rassure sa clientèle que ses équipes techniques sont déjà déployées sur le terrain. Les travaux de réparation et de maintenance sont en cours, avec pour objectif de rétablir l’électricité dans les meilleurs délais.
La SNEL invite les habitants de Kintambo à signaler toute anomalie ou à obtenir des informations complémentaires via les contacts suivants : +243 817005665 et +243 817005673
La SNEL réitère son engagement à fournir une énergie fiable et à rester à l’écoute des préoccupations de sa clientèle.
La Pros./Sphynxrdc.com
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Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, entre au panthéon des écrivains du droit à travers le vernissage de son ouvrage intitulé « Les domaines de la loi et du règlement en droit congolais », déroulé hier mardi 14 janvier 2025, dans la salle des congrès du Palais du Peuple. Cet événement d’envergure scientifique a rassemblé les grandes figures intellectuelles de la République Démocratique du Congo, des personnalités politiques, des étudiants et diverses autres catégories sociales.
Lors de la présentation du livre, le Professeur Sylvain Lumu Mbaya, Juge à la Cour Constitutionnelle, a salué l’œuvre comme une contribution substantielle à la doctrine juridique congolaise. Selon lui, cet ouvrage offre des éclairages indispensables sur une question fondamentale du droit.
« Pour marquer ce merveilleux moment que mon estimé collègue, mon frère et ami Samuel Mbemba Kabuya nous a offert ce jour, je me dois sans désemparer procéder à l'exécution du devoir qui m'a été confié. Elle consiste à la présentation de l'ouvrage dont le vernissage nous rassemble tous à ce jour dans cette prestigieuse salle du Palais du Peuple. L'œuvre est scientifiquement succulente à sa lecture. S'il faut la présenter en termes de chiffres, nous avons là un auteur de qualité, de fidélité et de loyauté. Nous avons également un titre attrayant et captivant: "les domaines de la loi et du règlement en droit congolais". Lorsque vous regardez les parterres de publistes qui ont défilé ici devant et les mettre après moi, ça veut dire que l'ouvrage a rencontré et bénéficié de l'onction de prêtres établis dans les domaines. Le tout fondu dans un style conçu, clair et élégant qui rend sa lecture facile et limpide à 124 pages, 3 chapitres ayant chacun deux sections, ceci étant une manifestation de l'équilibre trouvé dans la présente présentation de cette Ouvrage », a dit le Professeur Sylvain Lumu lors de la présentation de l'ouvrage.
Par ailleurs, le Professeur Jean Louis Esambo, Conseiller Spécial du Chef de l'etat en matière de sécurité et Doyen de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, a enrichi le débat en partageant son analyse de l’œuvre.
3Merci à tous, et à chacun d'être venu à cette cérémonie du vernissage de l'ouvrage, dont l'intitulé est évocateur. Dans ce livre, l'auteur fait une relation ou une collaboration entre les trois pouvoirs de l'Etat. C'est vrai que la Constitution énonce de grands principes sur la gestion de l'État, mais ces principes doivent être coulés en loi. Mais, une loi qui n'est pas suivie des mesures réglementaires est une loi morte. Elle ne vit pas, elle ne respire pas", celle-ci (loi) doit être exécutée par le règlement. Le règlement à son tour occupe le reste du champ que la constitution n’a pas réservé à la loi à travers les décrets autonomes. Un décret peut modifier une loi qui a été adoptée dans une matière que la constitution n’a pas réservé à la loi », a affirmé le Professeur Jean Louis ESAMBO avant de procéder au vernissage proprement dit.
Pour Me Samuel Mbemba Kabuya, l’écriture de ce livre a été motivée par les difficultés rencontrées lors de son passage à l’Assemblée Nationale, en tant que Directeur de Cabinet du Patriarche Christophe Mboso. Ces difficultés concernaient la délimitation des textes relevant de la loi et ceux relevant du règlement. Cet ouvrage vise ainsi à clarifier ces frontières pour une meilleure compréhension et application du droit en RDC.
La cérémonie a été marquée par la présence de personnalités influentes, notamment le deuxième Vice-président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, parrain politique de l’auteur, le Professeur Luzolo Bambi, parrain scientifique, ainsi que le deuxième Vice-Président du Sénat, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo.
La Pros.
Le Port Lacustre International de Kalemie, un Amphithéâtre ou un Etablissement d’utilité Publique. Ce Port Public autrement appelé «Grand Port de Kalemie » a perdu son rôle prépondérant dans l’essor économique de la République Démocratique du Congo, voire son image de marque d’antan à la suite de multiplicité des Services, lesquels se livrent à des taxations illégales qui ne profitent pas au trésor public. D’où, l’origine de la fraude fiscale à laquelle le Gouvernement et l’Entreprise concessionnaire, la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC), enregistre un manque à gagner. Sans oublier les tracasseries multiformes auxquelles les Opérateurs économiques, les marchands, toutes catégories confondues et autres passagers (voyageurs) font face.
Dans le même circuit, s’inscrit la multiplication dans les installations, des agents de différents Services se déguisant en Agent de l’Etat, mais sans affectation préalable, des personnes marchandes, des accompagnateurs des membres des familles en déplacement, des débardeurs non organisés, des sans emplois, des jeunes délinquants, provenant de différents coins de la ville. Tellement que la liste n’est pas exhaustive.
Face à cette situation, Christian Kitungwa Muteba dit Magufuli du Tanganyika a pris une série de mesures en vue de réduire la fraude fiscale et endiguer les tracasseries multiformes au sein de cet Etablissement Public. Facteurs qui contribuent positivement à la hausse de prix des produits importés.
Parmi ces mesures, le Gouverneur de Province a, ipso facto, renvoyé tous les Services non habilités, en application sans faille et immédiate de l’Ordre Opérationnel en rapport avec les 4 Services autorisés à œuvrer aux Ports notamment, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), la Direction Générale de Migration (DGM), l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et le Service d’Hygiène aux Frontières.
Le mardi 31 décembre 2024, au sortir de la réunion hebdomadaire du Conseil de Sécurité Provinciale, la dernière de l’année 2024, le Chef de l’Exécutif Provincial, Son Excellence Kitungwa Muteba Christian, accompagné des membres du Comité Provincial du Conseil de Sécurité, a effectué une visite d’inspection à ce Grand Port où la décision a été prise au vu et au su de tous les travailleurs y œuvrant dont la population de la ville. Voici un extrait de son adresse : « … Nous avons effectué une descente au niveau du Port pour des mesures sécuritaires notamment, mettre à la disposition du Port un hangar d’accueil et à l’arrivée et au départ pour que les Services essaient de bien contrôler les mouvements de nos populations. Par rapport à l’ordre opérationnel, il était temps de mettre l’ordre parce que nous sommes dans le processus de pouvoir mutualiser nos efforts avec la DGDA notamment, par rapport aux taxes du niveau provincial. Intégrer nos taxes au niveau du système pour éviter qu’il n’y est pas des tracasseries, qu’il n’y est pas de pléthore au niveau du Port. Alors, par rapport à l’Ordre Opérationnel, nous avons donné des instructions fermes et ces instructions prennent l’effet dans l’immédiat.
Tous les Services qui ne sont pas repris sur l’Ordre Opérationnel doivent vider le lieu. Donc, dès maintenant, nous devons laisser le Port respiré », a conclu le Chef de l’Exécutif Provincial du Tanganyika.
Cette décision a été saluée par les Opérateurs économiques et accueillie à bras ouverts par la population.
Pour les Opérateurs économiques, cette initiative est perçue comme un pas décisif vers la simplification des procédures et la réduction des coûts liés aux importations. Et de poursuivre : Pour nous, c’est un signal très fort de la part du Gouverneur… ».
Face à cette décision, La Prospérité a dû rencontrer le Point Focal de l’Ordre Opérationnel de ce Port Lacustre International de Kalemie, M. Jean Robert Kazadi Mutenga, Chef de Poste DGM – Port et Président de ladite Structure pour savoir à quand la mise en application de cette décision.
De son côté, ce dernier nous a déclaré que : « L’Ordre Opérationnel est impérieux depuis la haute hiérarchie. La décision n’émane pas du Gouverneur de Province comme d’aucuns peuvent le prétendre. L’Autorité Provinciale n’a fait qu’un rappel à l’ordre auquel différents Services œuvrant illégalement au Port, se retrouvent et mettent en application les ordres de l’Ordre Opérationnel. Il ne s’agit pas seulement des Ports, mais aussi des Aéroports frontaliers du Pays.
A l’issue de cette visite surprise de l’Autorité Provinciale, a-t-il renchéri, j’ai convoqué une réunion d’urgence avec un seul point à l’ordre du jour, celui de statuer sur l’application immédiate desdites instructions ayant entré en vigueur le même jour, alors que les membres de la structure ont l’habitude de se réunir une fois le mois. C’est ainsi que 4 Services apparents et leurs Services non apparents sur 26 qui opéraient en ordre dispersé, c’est-à-dire sans se conformer à l’Ordre Opérationnel, ont été retenus. A savoir, la Direction Générale de Migration (DGM) la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), l’Office Congolais de Contrôle (OCC) e le Service d’Hygiène aux Frontières. Tandis que les autres, ont été renvoyés en application de cette décision et ce, conformément à la Structure (Ordre Opérationnel).
Il s’agit de la Brigade de Contrôle et de Sécurité du Tanganyika (BCSTANG), de la Direction Générale des Recettes du Tanganyika (DGRTANG), de Service du Commerce Extérieur, du Service de l’Environnement, de l’Inspection de la Petite et Moyenne Entreprises Artisanales (IPMEA) du Service de Tourisme, du Service de l’Agriculture, de l’Inspection de Pêche et Elevage, du Service de l’Energie, du Service des Affaires Economiques et du Service des Fonds Forestiers.
Jonas K. BONGHATT
L’essentiel des activités hebdomadaires à la Société nationale d’électricité (Snel) pour la semaine du 06 au 12 janvier 2025, a été marqué par la redéfinition de la fiabilité et la planification de ses activités afin d’améliorer la fourniture de l’énergie électrique à travers la République démocratique du Congo (RDC).
La Société nationale d’électricité (Snel) a inauguré l’année 2025 sous le signe de la redevabilité et du retour à la planification stricte de ses activités.
Lors de la cérémonie d’échanges des vœux à Kinshasa, Fabrice Lusinde, Directeur général a souligné l’accent sur la digitalisation des services à la clientèle, l’amélioration de la gestion des réseaux de distribution et la planification de la production, du transport y compris la maintenance.
A Kinshasa, les équipes de la Snel sont intervenues à l’assainissement des équipements électriques dans plusieurs quartiers de la capitale afin de renforcer la fiabilité et offrir une meilleure desserte pour les ménages.
Le cas de la cabine Bondeko qui est désormais pleinement opérationnelle, offrant une alimentation stable aux quartiers concernés et les infrastructures environnantes.
Après un entretien, les équipes ont également procédé à la remise en service du transformateur 2 du poste de Funa avec uniquement les départs accrochés au jeu de barres 2 : Ikelemba, Ethiopie, Yolo Sud 2, Masimanimba 2, Sadia et Novatex 4.
Au Lualaba, (Sud-est du pays), les équipes de la Snel confrontées à des conditions difficiles, s’efforcent de réparer les dégâts causés par des actes criminels.
Jean Louis Nyingika, directeur provincial, a appelé à des mesures fermes contre le sabotage récurrent des infrastructures électriques.
Avec ACP
Les agents de l’Hôtel de ville de Kinshasa et de la Police Nationale congolaise (PNC), ont procédé à l’évacuation, vendredi 10 janvier 2025, des marchés pirates et à la démolition des étalages qui obstruaient le passage le long des avenues Rwakading, Bokassa et Kasa-vubu dans le grand marché de centre d'affaires, ‘‘Zando’’.
Suite à la dégradation de la voirie urbaine, les vendeurs ont, au mépris de la loi, transformé ces espaces en lieu de négoce. C’est ainsi que tout au long des emprises publiques, ils y ont étalé leurs marchandises. Ces opérations sont menées par l’unité d’assainissement sur instruction du Commandant provincial de la Police de la ville de Kinshasa, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
«Nous avons besoin que notre ville soit revêtue de sa nouvelle robe. Il y avait trop de saleté ici. Merci pour ce travail qui est en train d’être fait », témoigne un passager. Avant d’ajouter : «Même si nous n’avons rien dans nos poches, nous avons besoin de circuler librement».
De son côté, le Général Blaise Kilimbalimba a indiqué que cette mesure s’inscrit dans le cadre de remettre de l’ordre dans toute la capitale de la RDC et, «Pour permettre la circulation des personnes avec leurs biens, aussi la quiétude des agents commis aux travaux de réhabilitation de ces avenues, tel qu’annoncé par le Vice-Gouverneur Eddy Iyeli».
Le Commandant de la Police de Kinshasa a rassuré que des dispositions ont été prises, pour que des vendeurs clandestins ne reviennent plus à ces espaces publics.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation des avenues de Kinshasa, lancée par l'autorité urbaine. Elle a été saluée par plusieurs personnes, malgré les cris de détresse lancés par les femmes commerçantes, victimes de cette opération.
Il y a lieu de rappeler que, le Gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, et son adjoint Eddy Iyeli, ont procédé, mercredi 25 septembre de l’an dernier, au lancement des travaux de construction des avenues phares, les plus utilisées par les citoyens de la ville notamment, Kwilu, Kimwenza et Wangata, ainsi que la réhabilitation de l'avenue Colonel Ebeya. Ceci demande à ce qu’il y ait de l’espace libre pour que le travail se fasse normalement. C’est ainsi que le Gouverneur et le Chef de la police congolaise sont passés à l’action, en délogeant tout celui qui ne vend pas dans un lieu approprié.
Chimea Samy
Sous les ors du Beatrice Hôtel, la Société Nationale d’Electricité (SNEL) a tenu sa traditionnelle cérémonie d’échange de vœux en présence de son Directeur Général, Fabrice Lusinde, des membres du comité de gestion et des cadres. Une occasion de célébrer les réalisations de 2024 et de poser les jalons pour une année 2025 tournée vers la modernisation et la redevabilité, alors que l’entreprise s’apprête à fêter ses 55 ans.
Sous le signe de la gratitude et de l’ambition
Prenant la parole, Fabrice Lusinde a salué les efforts des employés qui, malgré les défis, ont permis de faire de 2024 une année de consolidation.
«Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous nos collaborateurs pour leur engagement indéfectible. Grâce à vous, la SNEL a su maintenir le cap et renforcer ses bases, avec des paiements réguliers des salaires, la régularisation des journaliers et des avancées sociales notables», a-t-il déclaré.
Cette cérémonie a également permis de présenter les priorités de 2025, axées sur trois piliers majeurs : la digitalisation des services, la modernisation des réseaux et une planification rigoureuse pour améliorer la production et le transport de l’électricité.
2024 : Une année de transformation et de réalisations majeures
Sous la direction de Fabrice Lusinde, la SNEL a marqué des progrès remarquables en 2024, entre autres, la digitalisation et le service à la clientèle, la production et la maintenance énergétique, ainsi que le transport et distribution de l’électricité.
Sur le volet de la digitalisation et service à la clientèle, le DG a recensé :
- Le lancement de l’application mobile “SNEL & Moi”, qui a déjà conquis 40 000 utilisateurs, facilitant le suivi des factures et des paiements
- L’installation de 300.000 compteurs communicants, permettant une meilleure gestion de la consommation et des recettes
- A Bukavu, la digitalisation a généré une hausse des recettes de +46%, tout en réduisant les délestages.
Sur la production et maintenance énergétique, il a noté :
- L’augmentation de la capacité énergétique avec des ajouts de 108 MW, notamment grâce à :
- La remise en service du groupe G2 à Nseke (+65 MW).
- La fiabilisation du groupe G23 à Inga 2 (augmentation de 90 MW à 140 MW).
- Les travaux d’installation à Bendera-G3 et Zongo 2-G16.
Enfin, sur le transport et distribution de l’électricité, il a épinglé :
- La modernisation du poste de dispersion d’Inga et mise en service de nouveaux équipements dans les provinces
- L’installation de nouvelles lignes haute tension et électrification des zones rurales :
- A Kinshasa, le quartier Camp Luka bénéficie désormais d’un réseau stable avec 2 000 nouveaux compteurs.
- A Mbuji-Mayi, une desserte électrique 24h/24 a été étendue à Boya, Miabi et Kabeya Kamwanga.
- Des améliorations significatives de la desserte au Kongo Central et dans les provinces de la Tshopo, du Lualaba et du Haut-Katanga.
2025 : l’année de la redevabilité et de la planification
Fabrice Lusinde a annoncé que 2025 sera marquée par une démarche de redevabilité accrue, notamment par une communication renforcée avec les partenaires et le grand public.
«Avec la digitalisation, nous voulons que le slogan “SNEL na Tshombo” devienne une réalité. Nous prévoyons de moderniser les réseaux, d’acquérir des équipements performants et de garantir une desserte fiable dans toutes les provinces », a déclaré le DG Lusinde.
L’année sera également centrée sur la planification stratégique pour répondre aux besoins croissants en énergie du pays, soutenir la réindustrialisation et accompagner la croissance urbaine.
Un avenir prometteur
Alors que la SNEL célèbre ses 55 ans en 2025, elle se positionne comme un acteur clé du développement économique et social en RDC. En combinant innovation, rigueur et proximité avec ses clients, l’entreprise entend relever les défis énergétiques du pays et asseoir sa place de leader dans le secteur.
Pour la SNEL, l’avenir s’éclaire avec ambition, innovation et engagement.
La Pros.
Dans le cadre des activités de la 46ème édition de la Foire Internationale du Congo Kinshasa, plusieurs activités sont au rendez-vous. Il y a notamment, les expositions, exposition vente des produits et services, conférences et rencontres promotionnelles, etc. Ouverte depuis le 21 décembre 2024, la Foire Internationale du Congo Kinshasa a connu un temps fort, samedi 11 janvier 2025, avec l’intervention du Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), le Dr Etienne Tshimanga Mutombo. Ce dernier y a animé une conférence-débat sur le thème : «L’Office Congolais de Contrôle sur son apport dans le Commerce Extérieur et international».
Dans son exposé magistral, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo retrace l’historique de ce grand établissement public à caractère technique et scientifique depuis sa création jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, l’office qu’il dirige totalise 50 ans. Raison pour laquelle, le Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a tenu à présenter cet organisme de conformité dont le rôle n’est plus à démontrer.
Le Dr. Etienne Tshimanga a successivement présenté la cartographie de l’OCC où l’on constate que dans le cadre de la sécurité sanitaire de la population congolaise, et partant de son objet social qui est celui de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en l’occurrence : l’inspection, la certification, les essais ou analyses et la métrologie ; l’office est implanté dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo.
Le Directeur Général Etienne Tshimanga a édifié son auditoire sur les missions de l’OCC notamment, le contrôle de tous les produits fabriqués localement, le contrôle de qualité de toutes les marchandises et produits, à l’importation et à l’exportation au niveau du guichet unique, etc.
Le Dr Etienne Tshimanga a levé l’équivoque sur une situation qui crée la confusion dans l’entendement des communs des mortels. L’Office Congolais de Contrôle n’est pas un service de surveillance de marché. Lorsque le produit contrôlé par l’OCC à l’importation est mis en consommation sur le marché local, l’OCC n’est plus compétent pour agir.
Quant à l’apport de l’OCC dans le commerce, le DG Etienne Tshimanga a indiqué que la RDC étant membre des organisations régionales et internationales, l’OCC contribue en tant qu’organisme de conformité de l’Etat au contrôle de tous les produits fabriqués localement pour en déterminer la conformité, à la certification de la qualité des produits et systèmes de management en se référant aux normes NCD (Norme Congo Démocratique) en apposant la marque de conformité «certifié NCD» sur les produits.
Le Dr Etienne Tshimanga a terminé son exposé en faisant voir à son auditoire, le rôle crucial que joue l’OCC dans le développement socio-Economique et industriel de la RDC.
La Pros.
Grâce Tshiunza annonce que son nouveau livre intitulé : ‘’l’Empire de l’impunité et de la corruption en République Démocratique du Congo’’, est désormais protégé par le code de la propriété intellectuelle. Cette protection garantit les droits d’auteur et encadre toute reproduction ou utilisation de l’œuvre. Publié aux éditions Lys Bleu, ce livre parle des origines et des causes profondes de ces fléaux en RDC.
Poursuivi pour meurtre de 2 chinois chargés des travaux de construction de la RN1, et pour tentative de meurtre d’un 3ème chinois grièvement blessé, le brigadier en chef Mutombo Kanyebesha, alias « Méchant-Méchant », a été appréhendé ce mercredi 08 janvier 2025 par les forces de sécurité.
Le mercredi 1er janvier 2025, l’élément de la police commis à la garde de ces expatriés résidents légalement dans cette partie du territoire congolais dans le cadre du projet sino-congolais a ouvert le feu sur 3 chinois dont 2 ont succombé sur place alors que le 3ème a été conduit d’urgence à l’Hôpital Général de Référence Christ Roi de Mwene-Ditu.
Face à une telle cruauté, l'entreprise chinoise CREC 6, exécutant du projet de construction de la RN1, avait suspendu les travaux de réhabilitation de cette voirie d’intérêt national entre Mwene-Ditu (Lomami) et Kaniama (Haut-Lomami) en exigeant l'arrestation du meurtrier de 2 ingénieurs chinois.
A la suite des événements, la justice militaire, par le biais de l’auditorat militaire de la garnison de Mwene-Ditu, avait lancé un avis de recherche contre le suspect.
L’annonce de son arrestation est une action louable pour les forces de sécurité et de renseignement de la République.
Il sied de rappeler que selon les sources locales, une dispute liée à la distribution de la viande de bœuf pour les festivités du Nouvel An serait la cause principale de ce crime.
César Nkangulu
(Par Chardin Ngoie)
À Kinshasa, la question des tarifs de transports publics et de la gestion des transporteurs urbains fait régulièrement l'objet de discussions animées. Le problème est de taille, car de nombreux citoyens sont confrontés à des chauffeurs malintentionnés qui n'hésitent pas à appliquer des tarifs exorbitants, en dehors des prix officiels, sans qu'aucune régulation efficace ne soit appliquée. Il est impératif d'encourager une prise de conscience collective afin que la population refuse de céder à ces abus et exige le respect des tarifs établis par les autorités compétentes.
Dans cette optique, il est crucial que les structures de la société civile s'engagent activement dans la défense des droits des usagers et des chauffeurs, en promouvant le civisme routier. Les associations de défense des droits des conducteurs et des passagers, ainsi que les autres parties prenantes, doivent jouer un rôle clé dans cette sensibilisation. Les membres de la Commission Tarifaire, en collaboration avec les ministères provinciaux des Transports et de la Mobilité urbaine, ainsi que celui des Finances, devra veiller à la mise en œuvre d'une communication effective autour des tarifs officiels une question de mettre les moyens conséquents.
Il est important de reconnaître les défis logistiques, l'urbanisation en forte rétrogradation qui compliquent la situation : le mauvais état des routes, l'absence de routes secondaires, les embouteillages monstres et les multiples formes de tracasseries routières font partie des obstacles majeurs. De plus, les chauffeurs sont souvent confrontés à des coûts supplémentaires pour l'entretien de leurs véhicules, en raison des prix élevés des pièces de rechange et des lubrifiants de qualité inférieure. La crise et les désordres dans les arrêts et parkings, ainsi que les versements excessifs imposés unilatéralement par les propriétaires de véhicules, contribuent à une situation chaotique.
Récemment, une avancée notable a été réalisée avec la signature par le gouverneur de la ville capitale Kinshasa de l'arrêté n° SC / 0180 / CAB / GVK / BLD / 2024 du 17 décembre 2024, fixant les tarifs des transports en commun et les itinéraires officiels à parcourir sur toute l'étendue de Kinshasa. Cet arrêté est censé assurer un tarif juste et équilibré pour tous les usagers, mais la question demeure : sera-t-il respecté par les acteurs du secteur ? Du côté des chauffeurs TAXIMEN des voix s'élèvent déjà, pointant du doigt une grille tarifaire jugée irréaliste au regard de la situation économique de la ville.
Il est essentiel que le gouvernement provincial investisse dans le secteur des transports et de la mobilité urbaine, notamment par l'acquisition urgente de trains urbains et d'engins roulants adaptés. Cela permettra non seulement de renforcer le respect du prix social, mais aussi d'améliorer la qualité des transports publics à Kinshasa.
Dans cette dynamique, le rôle des autorités et des citoyens est fondamental pour assurer une véritable transformation du secteur des transports en commun et garantir que le prix officiel soit effectivement appliqué, dans l’intérêt de tous. Le respect des normes, l’encouragement de l’auto-détermination des citoyens et l’implication active de la société civile sont la clé pour construire une capitale plus équitable et mieux régulée. Tout compte fait, un appel à la mobilisation générale pour une gestion plus juste et transparente des transports publics à Kinshasa s'impose.