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Réaction de Jacques Djoli après l’accord RDC-Rwanda : L'Assemblée nationale va bientôt procéder à la ratification   

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, a, après la remise de la copie originale de l’accord  au Président de la République, confirmé que l’accord de paix signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda  vendredi 27 juin 2025, va bientôt être ratifié par l’Assemblée nationale. 

Le Rapporteur de la chambre basse du Parlement précise, par ailleurs, qu'aucune disposition n'a été violée dans le processus conduisant à la signature du fameux accord.

"L'article 213 de la Constitution est clair. C'est le Président de la République qui négocie et ratifie les traités et accords internationaux. Si ce sont des traités liés à la paix, au commerce, aux organisations internationales ou règlement des conflits, c'est le Gouvernement qui est au centre. Leur ratification est soumise à l'autorisation préalable de l'Assemblée nationale saisie par le Président de la République."

Répondant aux questions de la Radio Top Congo, le rapporteur du Bureau Kamerhe n'a pas non plus exclu la tenue d'une session extraordinaire au niveau du Parlement. "Il faut laisser les choses se faire dans le temps et dans l'espace."

Faut-il signaler que l'Accord de paix prévoit bel et bien le retrait des troupes rwandaises de la RDC. L’accord a préféré le terme Désengagement à celui de retrait simplement, entendu que le terme « désengagement » est plus globalisant.

Michel Okaso

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La Colombie partage son expertise en justice transitionnelle avec la RDC

 La Ministre des Droits humains, Maître Chantal Chambu Mwavita, a accueilli hier, mercredi 2 juillet 2025, dans son bureau de travail, une délégation colombienne de haut niveau pour un échange d'expériences crucial sur les mécanismes de justice et de réconciliation post-conflit.

Conduite par Madame Paola, une experte colombienne, la mission sud-américaine est venue à Kinshasa avec un objectif de partager les leçons apprises d'un des processus de paix les plus scrutés au monde et, en retour, s'inspirer des approches congolaises. Cette rencontre s'inscrit dans un contexte où la RDC, meurtrie par des décennies de conflits armés, s'engage résolument sur la voie de la justice transitionnelle.

‘’Nous sommes venus pour rencontrer Son Excellence Madame la Ministre des Droits humains dans le but d’échanger sur ce que nous avons déjà fait en matière de justice transitionnelle. Le but est d’apprendre également de ce que font les Congolais dans le cadre de la justice traditionnelle’’, a déclaré la cheffe de la délégation à l'issue de la rencontre.

La Colombie est souvent citée en exemple pour la complexité et l'ambition de son propre système de justice transitionnelle, mis en place après l'accord de paix historique de 2016 avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Ce système complet intègre une Commission de la vérité, une juridiction spéciale pour la paix (JEP) et des programmes de réparation pour les millions de victimes, une expérience riche d'enseignements pour des nations confrontées à des défis similaires.

Cette visite survient à un moment charnière pour la RDC. Le gouvernement congolais a récemment franchi des étapes significatives, notamment avec l'adoption en mai 2025 d'une politique nationale de justice transitionnelle. Des initiatives comme le Fonds National pour les Réparations des Victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes (FONAREV) témoignent de la volonté politique de traduire les promesses en actions concrètes pour les survivants.

Pour la Ministre des Droits humains, Maître Chantal Chambu Mwavita, une avocate et militante reconnue pour son engagement, cette coopération Sud-Sud est une aubaine. Elle représente une opportunité d'enrichir le processus congolais en s'inspirant d'exemples concrets et éprouvés. Il s'agit de ne pas repartir de zéro, mais de construire sur une base solide, tout en adaptant les mécanismes aux réalités spécifiques du Congo.

Un aspect particulièrement novateur de cet échange est l'intérêt mutuel pour la complémentarité entre la justice formelle et les systèmes traditionnels de résolution des conflits. La délégation colombienne a explicitement mentionné son désir d'apprendre des pratiques congolaises, reconnaissant ainsi la valeur des mécanismes de justice communautaires qui, en RDC, jouent depuis longtemps un rôle essentiel dans la réconciliation au niveau local.

Cette rencontre entre Kinshasa et Bogota symbolise une volonté partagée de trouver des solutions durables aux blessures profondes laissées par les conflits. En misant sur l'échange de savoir-faire et la solidarité entre pays du Sud, la RDC et la Colombie affirment leur engagement commun pour la promotion des droits humains, la construction d'une paix durable et l'instauration d'une justice véritablement inclusive.

Nathan Mundele

 

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Cardinal Ambongo : l’exploitation minière doit être au cœur de la justice climatique

Présent à la présentation du document préparatoire en vue de la COP 30 qui se tiendra au Brésil, le 10 novembre 2025, l’archevêque de Kinshasa a réaffirmé la nécessité pour la justice climatique d’intégrer la problématique de l’exploitation démesurée des ressources naturelles, qui, selon lui tend à oublier les conditions des personnes qui vivent sur les terres exploitables, au profit d’une logique de «la rentabilité économique ».

L’archevêque de Kinshasa est parti de l’exemple de son pays, la République Démocratique du Congo, pour mettre en évidence les dérives d’une mise à profit du sous-sol sans mesure et des conséquences éminentes de cette déviation du marché sur les personnes et l’environnement. « Le Congo est un pays, comme nous le savons, très riche, un pays qui est vert sur toute son étendue. Mais le grand problème du Congo, c'est la façon dont ses ressources sont exploitées qui aujourd'hui met en évidence que c’est la rentabilité économique qui est mise en première ligne, oubliant parfois que sur cette terre du Congo, il y a aussi des personnes qui ont des droits », a déclaré le cardinal Ambongo, faisant référence à la situation précaire et injuste des populations congolaises, particulièrement celles dans les zones minières.

Attirer l'attention des compagnies minières sur le respect de la dignité de la personne

Dix ans après la signature de l’Accord de Paris qui, selon le Cardinal Ambongo représentait « le sommet de la prise de conscience de l’humanité sur la question climatique », la mise en œuvre des résolutions prises n’est pas concrétisée, alors que les pays subissent déjà les conséquences du changement climatique. Cette injustice est criante non-seulement dans les pays du sud, qui non-seulement participent le moins à la pollution, mais surtout contribuent à la survie de la planète, par la préservation des très vastes étendues des forêts.

Dans un tel contexte, le Cardinal Ambongo a évoqué l’engagement social de l’Eglise qui consiste à « rappeler et attirer l'attention de tous ceux qui exploitent les ressources naturelles sur les dangers qui guettent la terre et sur le respect de la dignité de la personne humaine ».

En République Démocratique Congo, ce combat est porté par la conférence épiscopale, à travers des instruments mis en place comme la commission épiscopale chargée des ressources naturelles. Cette structure, « a une expérience dans le domaine de monitoring des questions de minerais et leur incidence sur les personnes humaines », a affirmé le cardinal, informant aussi de la création imminente d’un observatoire.

Appel à un sursaut de la conscience de l’humanité à la prochaine COP

Après l’échec de la mise en œuvre des accords de Paris, le Cardinal Ambongo exhorte que la COP 30 qui se tiendra à Belém au Brésil soit saisie comme un « kairos pour aller de l'avant ». Le prélat souhaite « qu'il y ait un sursaut de la conscience de l'humanité sur le risque que nous prenons en gérant les richesses de la terre sans beaucoup de réflexion sur les conséquences qui pourraient advenir ».

C’est en vue à de cette prochaine COP qu’un document préparatoire a été rédigé et présenté mardi 1er juillet au Vatican. « Un appel pour une justice climatique », c’est le titre du texte d’une trentaine de pages, s’inspirant de l’encyclique Laudato Si’ du pape François et de l’appel de Léon XIV à « une profonde conversion vers une écologie intégrale qui soit accompagnée de justice pour les plus vulnérables, premières victimes des bouleversements climatiques ».

Vatican News

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Conduite par Monsieur Bertin Mudimu, DG du FPI, Le Réseau des IFD de la SADC : un catalyseur du développement !

Conduite par le Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi, une délégation du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) vient de prendre part aux réunions semestrielles du Réseau des Institutions de Financement et de Développement (IFD) de la SADC. D'importantes réunions de cette organisation se sont déroulées du 26 au 27 juin 2025 à Gaborone, au Botswana. Un forum avec plusieurs panels qui se sont penchés essentiellement sur les défis économiques régionaux sous le thème principal : "Des mesures audacieuses, un avenir commun : construire le DFRC de demain".

L'objectif est de s'assurer que les IFD restent adaptables et efficaces pour relever les défis du développement au sein de la SADC. Pour favoriser l'alignement des normes dans le secteur du financement du développement, les panélistes ont donné un aperçu des normes prudentielles, des lignes directrices et du système d'évaluation établis par l'Association des Institutions Africaines de Financement de Développement.

Il faut noter que les normes prudentielles jouent un rôle crucial dans l'obtention des notations internationales qui sont essentielles pour accéder aux marchés des capitaux. Elles aident également les IFD à autoévaluer leurs performances dans trois domaines clés dont les lignes directrices en matière de gouvernance, les normes financières prudentielles et les lignes directrices opérationnelles. Le DFRC s'est engagé à faire participer son Réseau chaque année à ce processus.

Par ailleurs, cette plateforme s'est résolue de permettre aux IFD qui ne sont pas impliquées dans les prêts, de proposer d'autres alternatives. Le forum de Gaborone a aussi le mérite d'avoir fait une mise à jour de la stratégie et du budget annuel du DFRC. Cette rencontre a également rendu effective la mise en œuvre des objectifs de développement durable et fait une évaluation des groupes sectoriels y compris la mobilisation des ressources, les PME, les industries, les infrastructures et le renforcement des capacités. Les participants ont relevé la nécessité de faire des IFD des catalyseurs du changement.

Dans son discours d’ouverture, Nchena Mothebe, Secrétaire Permanent Adjoint à l’Energie au ministère des Mines, est revenu sur l’impact des Institutions de Financement et de Développement de la région : Elles ont offert des perspectives précieuses qui ont enrichi les discussions sur l’avenir des IFD. Cette transformation stratégique, a-t-il précisé, vise à combler des lacunes en matière de compétences, à améliorer les pratiques des politiques et à créer un environnement plus favorable aux IFD.

Ces réunions semestrielles ont porté également sur le renforcement des partenariats publics-privés. Elles ont mis l'accent sur l'industrialisation concernant les minéraux essentiels et leur valorisation.

La délégation congolaise a pris une part active à toutes les discussions. Cette participation a permis au FPI d’élargir ses horizons afin de développer son réseautage en faisant la comparaison de ses performances avec d’autres IFD.

Les Secrétaires Permanents aux Mines, les Directeurs Généraux des IFD, les délégués des banques commerciales, les représentants du secteur privé, les fonctionnaires et d'autres partenaires régionaux de développement ont pris part à ces assises.

Il sied de rappeler qu'à travers le FPI, la RDC a adhéré au Réseau des Institutions de Financement et de Développement de la SADC depuis novembre 2024.

(Avec la Cellule de communication du FPI)

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65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC : Fayulu appelle à un dialogue national inclusif entre Congolais

La célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, a été l’occasion pour les différents leaders politiques de prendre position sur certaines questions de l’heure. En toile de fond, l’accord signé entre le Rwanda et la RDC, le 27 juin dernier à Washington.

Le leader de l’Ecide Martin Fayulu a affirmé prendre acte de cet accord avant, néanmoins, d’estimer que cet engagement ne saurait être suffisant sans une véritable dynamique de dialogue national. Et d’éclaircir : “Nous prenons acte de la dynamique positive que [cet accord] peut enclencher” avant de reconnaitre ses limites.

Pour ce challenger de Félix Tshisekedi à la présidentielle, cet accord, bien qu’«imperfectible, représente une opportunité d’apaisement, mais ne saurait remplacer « la volonté résolue d’un peuple à défendre sa terre, à reconstruire ses institutions et à tenir debout.

Pour ce, le commandant du peuple a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de veiller à l’application effective de la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une falsification des responsabilités. Et de renchérir : “La question des FDLR […] ne doit pas être indéfiniment imputée au Congo. […] L’agression que subit la RDC ne peut être maquillée sous l’expression de mesures de défense”, a-t-il soulevé.

Dressant un sombre tableau sécuritaire, Martin Fayulu a énuméré les provinces sous menace. “Plus de 100 localités, y compris des villes majeures comme Goma et Bukavu, sont tombées entre les mains des groupes armés. Le M23 et l’AFC, avec le soutien du Rwanda, terrorisent nos provinces du Kivu. Les ADF sèment l’horreur au Nord-Kivu. L’Ituri connaît l’occupation de certaines zones par l’armée ougandaise. Et dans le Bandundu, aux portes de Kinshasa, la milice Mobondo fait régner la terreur”, a-t-il décrié.

L’opposant a également souligné l’ampleur de la crise humanitaire. “Plus de 25 millions de nos concitoyens ont besoin d’assistance, plus de 2 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë, près de 7 millions de Congolais sont déplacés internes, exilés sur leur propre terre”, a-t-il plaidé. Il a pointé du doigt une « culture du déni et du rejet des responsabilités » au sein de la classe dirigeante.

Dans un ton plus grave, le président de l’ECiDé a évoqué l’article 63 de la Constitution pour rappeler le devoir de chaque citoyen face à l’agression extérieure. “Ce moment exige un sursaut. Il est temps de répondre à l’appel de la patrie, pas à celui des intérêts égoïstes”, a-t-il affirmé.

Souhaitant aller au-delà de la simple dénonciation, il a proposé “l’organisation sans délai d’un dialogue national inclusif entre Congolaises et Congolais, sous la médiation de nos pères spirituels, pour penser nos plaies, dire nos vérités et reconstruire la confiance”. Un processus qu’il veut basé sur « l’État de droit, une armée forte, la cohésion nationale et une gouvernance intègre ».

Enfin, Martin Fayulu a révélé avoir rencontré Félix Tshisekedi le 5 juin dernier et avoir engagé des échanges avec d’autres leaders politiques, exprimant son désir de continuer sur cette voie. “L’heure ne plaît pas aux antagonismes stériles, mais à la réconciliation et à la cohésion nationale”, a-t-il insisté, concluant par un appel vibrant : “Ne trahissons pas notre histoire. Ne trahissons pas notre peuple. Ne trahissons pas l’espérance.”

La Pros.

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République Démocratique du Congo : 65 ans d'indépendance… et après ?

Par Chardin Ngoie, Expert en Transports Routiers, Mobilité Urbaine et Logistique & Criminologue de formation/OPJ CR en attente de prestation de serment et d'habilitation)

30 juin 1960 – 30 juin 2025 : 65 ans de l’accession à la souveraineté nationale et internationale. Un anniversaire qui ne peut passer sous silence, tant il interpelle sur le bilan, le chemin parcouru, les défis toujours présents, et surtout l’avenir de notre chère patrie.

 Un regard sur le passé : l’élan des pères de l’indépendance

 Nos aïeux, avec foi et courage, ont créé un bloc historique, un front commun de leaders patriotes, pour s’imposer à la table ronde de Bruxelles. De cette unité est née la proclamation de l’indépendance le 30 juin 1960, appelée «Lipanda» en Lingala, un mot chargé d’espoir, de dignité et de promesses. Mais que reste-t-il de cet idéal 65 ans après ?

Une Nation en quête de repères

 Aujourd’hui, la RDC semble réduite à l’état d’un enfant de 6,5 ans – dix fois moins que son âge réel – par une immaturité politique chronique et l’enracinement des antivaleurs : corruption, tribalismes, insécurité, absence d’unité d’action, dépendance étrangère dans tous les secteurs stratégiques. Notre peuple, riche de courage mais souvent privé de vision, observe un État affaibli, parfois captif de ses propres contradictions. Mais tout n’est pas perdu. Des pistes de solutions existent. Pour redresser la trajectoire et construire une nation digne des sacrifices de ses pionniers, il est urgent d’adopter des politiques publiques fortes, orientées vers :

 Pistes de solutions et politiques publiques structurante

 1. Refondation de l’État sur des valeurs républicaines : lutter contre la corruption et l’impunité par une justice indépendante et renforcer les institutions de régulation et de contrôle.

2. Planification stratégique du développement : mettre en place un Plan National de Développement à long terme (20-30 ans) basé sur les priorités nationales : agriculture, éducation, santé, infrastructures, industrialisation. Ainsi que créer un cadre de suivi citoyen du budget et de l’action publique.

 3. Réforme de l’éducation et de la formation : instaurer une éducation patriotique et civique dès l’école primaire ainsi qu’encourager les filières techniques, scientifiques et les métiers d’avenir.

4. Maîtrise et valorisation des ressources naturelles : revoir les contrats miniers et forestiers dans une logique de souveraineté économique ainsi que favoriser la transformation locale et la création d’emplois durables.

5. Modernisation des transports et de la mobilité urbaine : développer une politique intégrée de transports routiers, ferroviaires, fluviaux et aériens. Ainsi qu’urbaniser intelligemment nos grandes villes avec une planification territoriale rigoureuse.

 6. Unité nationale et leadership transformateur : promouvoir une élite politique et technocratique éthique et visionnaire. Ainsi que refonder la gouvernance sur le mérite, la compétence et l’amour du Congo.

Conclusion

 La RDC peut renaître. Elle doit renaître. Mais pour cela, elle doit redevenir maîtresse de son destin, retrouver sa voix, s’appuyer sur ses forces intérieures, et mettre fin à sa dépendance externe. Ce 30 juin 2025 n’est pas qu’un jour de mémoire. C’est un appel à la conscience collective, un moment de rupture avec la routine de l’échec et une invitation à chacun de nous – citoyens, décideurs, jeunes, anciens – à redevenir bâtisseurs de la Nation. « L’indépendance ne se fête pas, elle se construit, elle s’entretient, elle se défend.                                                                                                                                

République Démocratique du Congo : 65  ans d'indépendance… et après ?
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Après la saisine de cette juridiction africaine par le Rwanda : La Cour africaine donne raison à la RDC en se déclarant compétente

La République Démocratique du Congo a saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pour l’agression dont elle est victime dans sa partie orientale. D’entrée de jeu, la partie rwandaise a déclaré cette instance judiciaire incompétente. La CADHP a finalement tranché en faveur de la RD Congo en se déclarant compétente pour examiner la plainte déposée contre le Rwanda.

Kinshasa accuse Kigali de décennies d’agression, de massacres et de pillage de ses ressources naturelles. Une information confirmée par le ministère congolais de la Justice et relayée par l’Agence Congolaise de presse (ACP).

Selon Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme en RDC, la Cour a rejeté tous les arguments d’irrecevabilité présentés par le Rwanda. La juridiction panafricaine accorde désormais un délai de 90 jours à Kigali pour soumettre ses conclusions dans cette affaire hautement sensible.

Lors de la première audience tenue à Arusha, en Tanzanie, le 12 février dernier, les avocats rwandais avaient tenté de faire invalider la démarche de Kinshasa en soutenant que les griefs évoqués ne relevaient pas d’un litige juridique entre États. Les représentants de la RDC, quant à eux, avaient vigoureusement défendu la compétence de la Cour, en s’appuyant sur les textes légaux et les faits accumulés au fil des décennies.

Le lendemain, lors de la deuxième audience, la défense rwandaise avait réitéré sa demande de rejet, estimant que la RDC n’avait pas encore épuisé toutes les voies régionales et internationales existantes. Kigali avait même demandé la suspension de la procédure, évoquant une affaire parallèle pendante devant la Cour de justice de l’Afrique de l’Est.

La partie congolaise a maintenu que les accusations portées reposaient sur des preuves concrètes des crimes commis sur son territoire. Les avocats de Kinshasa ont également mis en garde contre le précédent que créerait une décision d’incompétence de la CADHP, soulignant l’importance de la justice panafricaine dans la protection des droits fondamentaux.

La Pros.

 

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