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Après Goma : Kabila consulte à Bukavu

Beaucoup d’interrogations sur l’initiative de Joseph Kabila alors qu’on ne le voit nullement dans les contacts du Qatar et ceux des USA. Indésirable à Kinshasa, l’ancien chef de l’Etat a choisi de poser ses valises à l’Est de la RDC. Cette présence a eu à indisposer la classe politique essentiellement, les groupes politiques et autres personnalités qui avaient rejoint Corneille Nangaa à l’AFC.

Joseph Kabila a fait, en début de semaine en cours, une apparition inattendue à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, lundi, après un séjour prolongé à Goma. Deux villes aujourd’hui sous contrôle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, dont Kinshasa l’accuse ouvertement de complicité. Dans un climat de guerre larvée à l’Est, cette arrivée, tenue secrète jusqu’au dernier moment, relance le débat sur le rôle exact que joue l’ex-président dans la crise.

Alors que ses immunités sénatoriales ont été levées en mai, et qu’il est sous la menace de poursuites pour intelligence avec une puissance étrangère, Kabila semble choisir une posture de médiateur de proximité. À Bukavu, comme il l’a déjà fait à Goma, il prévoit de consulter notables, chefs religieux et représentants de la société civile. Son entourage évoque une volonté de paix et d’écoute, mais la démarche divise, notamment dans les rangs du pouvoir central qui y voit un double jeu.

En misant sur un ancrage local dans les zones occupées, Joseph Kabila apparaît en marge des négociations officielles pilotées depuis Washington entre Kinshasa et Kigali, avec le soutien du Qatar et des États-Unis. Pourtant, son positionnement coïncide avec une dynamique régionale où les acteurs non institutionnels, notamment les leaders religieux et coutumiers, commencent à peser davantage sur la scène diplomatique congolaise.

Si ses partisans saluent un homme « à l’écoute du peuple », nombre d’observateurs redoutent que cette présence serve plutôt à légitimer une forme de statu quo imposé par les armes. Depuis janvier, l’AFC/M23 contrôle une portion significative du Nord et du Sud-Kivu, et la situation humanitaire s’aggrave de jour en jour. Kabila choisit-il son camp ou tente-t-il de redevenir incontournable dans un paysage politique en pleine recomposition ?

Ce qui est certain, c’est que son retour intervient dans un timing troublant. À quelques jours de la reprise officielle des pourparlers internationaux, et alors que la CENCO et l’ECC proposent un dialogue national, Joseph Kabila se place à nouveau au centre du jeu. Il soutient ces initiatives religieuses, qui pourraient court-circuiter l’approche plus formelle portée par Tshisekedi.

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A deux jours du rendez-vous de Washington : Paul Kagame réapparaît aux côtés de Obasanjo au Rwanda

La signature des accords de Washington est annoncée pour le vendredi 27 juin prochain au niveau des ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Cette étape intervient après le travail des experts de deux pays et avant la signature par Tshisekedi et Kagame en présence de Trump.

Cependant, l’incertitude qui planait sur la présence de Paul Kagame pour finaliser ces accords de la capitale américaine a été balayée mardi 24 juin par la réapparition publique de l’homme fort de Kigali aux côtés de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. De nombreuses spéculations ont embrasé la toile ces derniers mois autour de la santé et de l’absence prolongée de la scène publique du président rwandais alors qu’il se prépare sur la scène internationale des évènements majeurs dont les accords de Washington.

Les réseaux sociaux et certains médias avaient relayé des rumeurs alarmantes faisant état d’une maladie grave, voire du décès du chef de l’État. Ces spéculations ont désormais été balayées par la diffusion d’images de la rencontre entre Paul Kagame et Olusegun Obasanjo, où le président rwandais est apparu souriant et engagé dans des échanges diplomatiques.

Au cœur de leur entretien figurait notamment, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, région en proie à des tensions persistantes et à une recrudescence des violences armées. En tant que médiateur reconnu sur la scène africaine, Olusegun Obasanjo joue un rôle actif dans la recherche de solutions durables aux conflits dans la région des Grands Lacs.

La présence de l’ex-président nigérian à Kigali souligne l’importance d’un dialogue régional renforcé pour la paix, tandis que la réapparition de Paul Kagame vient rassurer les partisans du régime et calmer les inquiétudes sur la stabilité politique au Rwanda.

Le gouvernement rwandais n’avait jusqu’à présent, pas commenté les rumeurs ayant circulé, mais la diffusion des images de cette rencontre semble être une réponse implicite visant à rétablir la confiance et à démontrer la continuité du leadership au sommet de l’État.

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PDL-145T au Kasaï : Des centres de santé et écoles remis aux communautés de Luebo centre et Mukuadianga

Soulagement et joie étaient palpable à MUKUADIANGA, localité Bena Meta, située à 23 km de Luebo centre, à la remise officielle du centre de santé Kalonji Kampuka construit et équipé à travers le PDL – 145T. Mukuadianga n’est plus en marge. Il devient un modèle de transformation locale réussie, porté par une volonté politique forte et un partenariat technique engagé. La structure sanitaire, construite selon les standards internationaux, bénéficiera aux habitants de plus de 11 villages de la zone de santé de Luebo, aire de santé de Lumpembe.

La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim et l’Ingénieur Sourya Kapuku, Représentant du PNUD, a rassemblé autorités provinciales, coutumières, enseignants, élèves, leaders communautaires ainsi que toute la communauté de 10 villages environnants. Tous ont salué un tournant majeur pour la population locale. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’un bâtiment : c’est un acte fort pour l’équité territoriale. Il offre désormais à la population un accès de proximité à des soins de qualité, et vient répondre à des besoins prioritaires longtemps rappelés par les populations », a déclaré le Vice-Gouverneur, représentant le Gouverneur.

Des applaudissements nourris ont accompagné la remise symbolique des clés, suivie d’une visite guidée du bâtiment. L’Infirmier Titulaire, Monsieur François Bajikila Mbuyi, a exprimé sa satisfaction dans un discours poignant : « Merci au Chef de l’État pour ce programme PDL qui change nos vies. C’est la première fois, depuis le départ des Belges, qu’un village accueil, une aussi belle construction en matériaux durable. Merci au PNUD, pour son accompagnement et son suivi. Nous promettons d’en prendre soin en bon père de famille, afin qu’il profite à toutes les générations, promettant l’implication de la communauté dans l’entretien et la maintenance de l’ouvrage ».

Cette remise fait partie d’un vaste ensemble d'infrastructures livrées dans le cadre du PDL-145T, destiné à impulser un développement inclusif et équitable dans tous les territoires de la RDC.

Venus assistés à   la remise symbolique de l’école primaire moderne Dilala2, les habitants, très émus, promettent d’assurer la gestion et la protection de leur école, infrastructure qui représente un tournant majeur pour l’éducation dans leur communauté. Cette infrastructure scolaire flambant neuve marque une avancée significative dans l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité dans les zones rurales longtemps marginalisées.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Gouverneur ad intérim, Monsieur Bokele Djoy Djoley, de l’Administrateur du Territoire, des représentants du programme PDL-145T du PNUD, des chefs coutumiers, des enseignants, des élèves et d’une population locale venue en grand nombre pour l’occasion. Dans son discours, le gouverneur a salué cette action concrète en faveur de l’éducation : « Cette école, n’est pas qu’un simple bâtiment. C’est un espoir pour nos enfants, une promesse d’un avenir meilleur, et une réponse au droit fondamental à l’éducation ».

L’école comprend 6 salles de classe, un bureau pour la direction, des latrines séparées pour filles et garçons, et trois citernes. Actuellement, elle accueille 320 élèves dont 178 filles.

Pour Joel Bakabibamba, directeur de l’école « la remise de notre école matérialise notre rêve. Nous promettons d’en prendre soin et d’enseigner à nos élèves le maintien de notre belle école». Pour la population, cette école est plus qu’un bâtiment : elle est le symbole d’un Congo qui se relève et qui investit dans son avenir. Le Directeur de l’école, ému, a salué « l’œuvre grandiose ». Actuellement, l’école compte 448 élèves dont 202 filles, je sais qu’en septembre, ce chiffre sera doublé, voire triplé car tous les enfants du village aspirent y étudier maintenant. Une élève de 6ᵉ année a remercié le Chef de l’État « pour sa vision à travers le programme PDL - 145T qui change nos vies ». Trois autres écoles primaires dont l’EP Ditekemena 1, Tshitembi et Elamej ont été remises.

Notons qu’avec l’acquisition de 4 écoles primaire et 2 centres de santé dans le territoire de Luebo, le PDL-145T répond aux besoins prioritaires de populations à travers une meilleure équité territoriale et un développement équilibré dans les 145 territoires du pays.

Le PNUD a rappelé que 69 infrastructures sont prévues pour le Kasaï dans le cadre du PDL-145T, dont 41 écoles, 23 centres de santé et 5 bâtiments administratifs. Sur les 34 infrastructures démarrées, 10 sont achevées, 16 en finition et le reste en cours à divers stades d’exécution. Pour les 35 infrastructures nouvellement financées, les contrats sont signés et quatre nouvelles entreprises se déploient déjà pour le démarrage effectif des travaux sur le terrain.

PDL-145T au Kasaï : Des centres de santé et écoles remis aux communautés de Luebo centre et Mukuadianga
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Renforcement des capacités des FARDC, Kitona : une forte équipe d’officiers militaires formés sur la protection des enfants

 Dans son rôle principal de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo et celui de défendre la nation, c’est dans cette optique que la base militaire de Kitona située dans la ville de Muanda, dans la province du Kongo Central, a servi de cadre à une formation d’une cinquantaine d’officiers des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), du 17 au 19 juin 2025. Cette formation de trois jours a mis l’accent particulier sur « la protection de l’enfant ».

Pendant ces trois jours, l’instruction était basée sur le respect du standard opérationnel de l’évaluation d’âge visé à prévenir l’enrôlement et l’utilisation des enfants, surtout mineurs dans l’armée sur toute l’étendue du pays.

En outre, cette formation s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action signé entre le Gouvernement congolais et les Nations Unies.

D’après les planificateurs, cette formation avait pour but de « mettre fin aux infractions graves des droits de l’enfant » dans un contexte de combat armé, précisément « le meurtre, blessures, violences sexuelles, enlèvements ainsi que les attaques contre les écoles, les hôpitaux et le refus d’accès à l’assistance militaire».

«Beaucoup de progrès ont été réalisés et nous espérons que dans les jours à venir, les FARDC seront également délitées pour les violences sexuelles», a indiqué Emmanuel Nongera, officier de protection de l’enfant à la MONUSCO.

Les Forces Armées de la RDC sont responsables de la surveillance et de la défense des frontières terrestres, lacustres, maritimes et fluviales. Elles interviennent pour faire face aux menaces intérieures ou extérieures y compris les groupes armés et les troupes civils.

Ce renforcement des capacités est le résultat d’une franche collaboration entre la MONUSCO (section protection d’enfant), les FARDC, l’UNICEF et l’institut Daller.

Il est important de souligner que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont une armée républicaine, apolitique et soumise à l’autorité civile. Elles sont au service de la nation et ont pour mission de garantir la paix et la sécurité de tous les citoyens congolais.

Hardi Moyo

Renforcement des capacités des FARDC, Kitona : une forte équipe d’officiers militaires formés sur la protection des enfants
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Scandale procedurale devant la Cour Constitutionnelle et devant le conseil d’état (Depuis leur installation à ce jour)

(Admission inconstitutionnelle et illégale des représentants de la CEI ou CENI sans qualité et robes professionnelles)

 

  1. Introduction

En vertu de l’article122 tiret 7, la représentation en justice c’est-à-dire devant les Cours, Tribunaux ou devant des institutions publiques ou privées est réglementée par la loi du barreau en vigueur ; il y a d’une part des Avocats en trois catégories (stagiaires, inscrits au tableau et Avocats au barreau près la Cour Suprême de Justice).

Partie à un procès de contestation électorale devant la Cour Constitutionnelle ou devant le Conseil d’Etat, la CEI ou CENI, par la main de NGOY MULUNDA, NAANGA et KADIMA devaient choisir un Avocat au tableau du barreau près la Cour Suprême de Justice pour les contentieux électoraux.

  1. Quels textes appliquer à toutes les parties au procès électoral

Il y a la Constitution, la loi du barreau, et la procédure devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’Etat ainsi que la loi électorale.

En lisant l’alinéa 7 de l’article 122 de la Constitution, la représentation en justice est une exclusivité de la loi du barreau.

  • Loi du barreau

La loi électorale a un autre objet : organisation des élections et fixation des organes et la procédure des contestations où la CENI intervenant comme institution chargée d’organiser les élections à tous les niveaux de juridiction en décrivant les organes de la CENI.

Elle ne se mêle pas aux règles de représentation des parties ; celles-ci sont fixées par la loi du barreau qui, aux articles 4 et 111, a prévu la seule catégorie d’Avocats qui peut représenter les parties devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil de l’Etat.

En lisant ladite loi électorale, on remarque qu’elle ne parle que d’ « un avocat » et pas de « tout avocat ».

Les règles de représentation dont parle l’article 119 de la loi organique devant la Cour Constitutionnelle n’est autres que celles qui figurent dans la loi du barreau ; en l’espèce, ces règles sont constituées par les seuls articles 103 à 111 de la loi du barreau où l’avocat à la Cour, des défenseurs judiciaires et les parties elles-mêmes sont exclues.

C’est pourquoi il y a les dispositions transitoires.

  1. Conclusion

Depuis LUAMBA à KAMULETA, devant la Cour Constitutionnelle d’une part et d’autre part depuis VUNDUAWE à Madame NSENSELE devant le Conseil d’Etat, seules hautes juridictions électorales, la RDC vit la catastrophe procédurale.

Tous ces juges constitutionnels et hauts magistrats  du Conseil d’Etat ont refusé d’appliquer l’article 111 de la loi du barreau.

Ils ont été des parjures pour n’avoir pas appliqué la loi du barreau, visée pourtant aussi par leurs serments.

KALALA MUENA MPALA

  • Avec nationalité, qualité, robe et mandat professionnels conformes aux articles 4 al. 4, 7, 71 et 73 de la loi du barreau, 2, 3, 5 du Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice.
  • Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
  • Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
Scandale procedurale devant la Cour Constitutionnelle et devant le conseil d’état (Depuis leur installation à ce jour)
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Exécution de 17 civils par la coalition RDF/AFC/M23, RDC : les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance

Dans un communiqué officiel des FARDC publié hier, lundi 23 juin 2025, et signé par le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les forces loyalistes portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale de l’exécution sommaire de 17 civils par la coalition RDF/AFC/M23 le dimanche 22 juin 2025 aux environs de 18h30 au village de Munzinzi, en chefferie de Ngweshe, dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu. Dans ce communiqué, il est fait mention de plusieurs maisons qui ont également été incendiées et la population civile terrorisée puis obligée de se réfugier dans les positions militaires les plus proches. La population est accusée de collaborer avec les Forces Armées et les Wazalendo par l’ennemi après l’échec et des pertes énormes subis dans ses tentatives d’attaques contre les positions des forces loyalistes.

Ainsi, les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance.

La Pros.

Exécution de 17 civils par la coalition RDF/AFC/M23, RDC : les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance
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Plan : Guylain Nyembo à l’écoute des membres de RENFHORT-RDC

Dans une ambiance conviviale mais engagée, une centaine de jeunes leaders congolais ont participé à un dîner d’échanges inédit organisé par le Réseau National des Femmes et Hommes Renouvelés pour la Transformation de la RDC (RENFHORT-RDC), sous le thème : «Jeunesse & Gouvernance : Construire, ensemble, l’avenir».

L’événement, tenu au Chapiteau La Marquise dans la commune de la Gombe, a réuni des décideurs publics, des acteurs du développement et de jeunes acteurs du changement pour un dialogue franc et structuré sur les grands enjeux de gouvernance, de planification et de participation citoyenne.

Une jeunesse au cœur du débat public

A l’heure où la République Démocratique du Congo s’engage dans des réformes de fond à travers des outils comme le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), RENFHORT-RDC entend repositionner la jeunesse comme actrice à part entière de la transformation nationale.

«Cette rencontre n’est pas une simple formalité : elle est un acte de foi en la jeunesse congolaise, un moment de vérité où les institutions et les décideurs publics tendent l’oreille à cette force vive, souvent sollicitée, mais trop rarement écoutée…Nous sommes rassemblés ici parce que nous croyons que le développement ne se décrète pas : il se construit ensemble, avec et par toutes les composantes de la Nation, au premier rang desquelles figure la jeunesse», a rappelé Prisca Manyala, Présidente de RENFHORT-RDC.

Un échange direct avec le Vice-Premier Ministre du Plan

Point d’orgue de la soirée, un échange interactif entre les jeunes participants et le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, SEM Guylain Nyembo. Celui-ci a salué l’initiative et encouragé les jeunes à s’approprier les outils de planification pour mieux contribuer à la réussite des réformes en cours. « Nous avons voulu que les jeunes comprennent la trajectoire que suit le pays et savoir comment ils peuvent s’impliquer » 

Objectifs clairs, ambitions partagées

Parmi les objectifs affichés de cette rencontre : Renforcer l’appropriation citoyenne des politiques publiques par les jeunes ; Vulgariser les mécanismes de planification et les programmes à impact territorial ; Favoriser un dialogue structuré entre les jeunes et les institutions ; Recueillir des propositions concrètes pour une gouvernance plus inclusive.

RENFHORT-RDC : un catalyseur de transformation

Avec cette initiative, RENFHORT-RDC confirme son positionnement comme un acteur structurant du dialogue intergénérationnel. En portant la voix d’une jeunesse trop souvent reléguée à la marge, le Réseau agit comme un trait d’union entre les aspirations citoyennes et les exigences institutionnelles de modernisation de l’État. « RENFHORT-RDC est une organisation des jeunes qui se concentre à aider les jeunes à accéder aux postes de prise de décision…dans ce cadre nous initions un nombre de programmes que nous appelons la Rencontre des Étoiles, et s’en était une aujourd’hui avec la participation du Vice-Premier Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement », a précisé Prisca Manyala

Le succès de cette rencontre démontre une chose : la gouvernance participative n’est plus une option, mais une exigence. Pour répondre aux défis d’un développement équitable et durable, l’État congolais doit désormais co-construire avec sa jeunesse. Et RENFHORT-RDC entend bien y veiller.

Cellcom, le titre est de La Pros.

Plan : Guylain Nyembo à l’écoute des membres de RENFHORT-RDC
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Tout pays qui doute de la nationalité des siens est sans avenir !

(Par Omer Nsongo die Lema)

Même dans nos familles, la remise en cause des liens de parenté est un facteur de déstabilisation avéré !

La prestation de Jean-Pierre Bemba du 9 juin 2025 sur Top Congo Fm est, on le sait, à la base d'une bataille féroce mettant jusqu'à ce jour aux prises dans les réseaux sociaux pro et anti Kabila, de même que pro et anti Katumbi, au sujet de la nationalité de ces deux acteurs politiques. Les pro et les anti mettent en ligne des vidéos et des audios favorables à leurs Causes respectives. Si l'opinion de l'homme de la rue peut se comprendre, celle, par contre, des scientifiques (professeurs d'université) étonne et gêne. Depuis 25 ans que Joseph Kabila est au-devant de la scène politique, aucun scientifique n'a entrepris jusque-là des recherches indépendantes pour savoir qui il est réellement, n'étant quand même pas sorti de la cuisse de Jupiter. Par contre, mû par le mercantilisme, il revendique des recherches sponsorisées avec, bien entendu, espèces sonnantes et trébuchantes ! Depuis presqu'autant d'années, c'est pareil pour Moïse Katumbi. Si bien qu'on en vient à se demander si Eco Umberto ne s'était pas adressé particulièrement aux Congolais à propos des réseaux sociaux. De cet outil de communication, il disait : "Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel"...

L'arbre qui cache la forêt

Si un pays, 65 ans après l'indépendance, en est encore à débattre de la nationalité de ses ressortissants, c'est la preuve qu'il a un gros problème. Il est plutôt virtuel que réel. Car un pays vrai se définit d'abord par sa superficie, ensuite par sa démographie.

En 149 ans d'existence (de l'Association Internationale Africaine en 1876 à la République Démocratique du Congo en 2025 en passant par l'État Indépendant du Congo, le Congo-Belge, le Congo-Belge Rwanda-Urundi, la République du Congo, la République Démocratique du Congo et la République du Zaïre), ce pays devrait avoir des frontières certifiées ! Cela n'est pas le cas. Pourtant, les autorités le savent mais préfèrent laisser les choses en l'état alors que sous d'autres cieux, les différends frontaliers sont portés à la connaissance de la Cour internationale de justice. Preuve qu'on tient à l'intégrité territoriale.

S'agissant de la nationalité, le double cas Joseph Kabila et Moïse Katumbi a tout de l'arbre qui cache la forêt.

Qui, la veille du 30 juin 2025, peut se vanter d'être réellement congolais sur base d'une carte d'identité nationale, en dehors du Président de la République Félix Tshisekedi et de quelques membres des corps constitués qui la détiennent depuis deux ans ? Personne !

À ce sujet, le scandale premier est que l'État dit Congolais n'a aucune base scientifique pour déterminer le nombre de ses habitants en 2023, par exemple.

Boîte de pandore ? Ouvrons-la !

À partir du cas Kabila-Katumbi, s'il y a lieu d'ouvrir la boîte de Pandore, ouvrons-la en interpellant tous les "Jean-Pierre Bemba" qui se découvrent la vocation de remettre en cause la nationalité congolaise des acteurs politiques qui sont des enfants du pays lorsqu'ils sont du même camp et cessent de les devenir lorsqu'ils s'en  séparent.

De prime abord, la Constitution qui régit la société congolaise dispose à l'alinéa 1 de l'article 10 que «La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre». Il n'est prévu nulle part une exception dans le genre d'un moratoire.

Or, il nous a été dit, ici, qu'il fallait rapidement résoudre la question de double nationalité pour laquelle un moratoire avait même été adopté en 2007. Dix-huit ans après (2025), rien n'est fait dans ce sens.

Moralité : tous les détenteurs de la double nationalité, gouvernants et gouvernés, sont des étrangers aux yeux de la Constitution. Ils font de l'usurpation. De un.

De deux, il nous a été dit, ici, que le pays manquait de sérieux du fait de ne pouvoir délivrer une carte d'identité nationale à ses citoyens, la dernière remontant à 1984, encore qu'elle était sans garantie d'authenticité. Un feutre, une ouate imbibée d'alcool et une agrafeuse suffisaient pour la faire passer par des dizaines de porteurs !

Comme relevé ci-dessus, en dehors du chef de l'Etat et de quelques membres des corps constitués, personne d'autre ne détient la carte d'identité nationale. Aucune loi ne consacre pourtant la carte d'électeur comme carte d'identité nationale. D'ailleurs, les nouveaux adultes congolais âgés de 18 ans la veille du 65ème anniversaire de l'indépendance n'ont aucun document les reconnaissant  Congolais à part entière.

Fait gravissime : l'ONIP (Office national d'identification de la population) est devenu muet comme une carpe !

Curieusement, l'Etat réserve la priorité à la délivrance du passeport biométrique (réservé  principalement à ceux qui se rendent à l'étranger ou en reviennent) et au permis de conduire (réservé exclusivement aux conducteurs de véhicule), comme si les rentrées financières l'emporteraient sur la preuve d'appartenance au pays ; la carte d’identité n'étant pas génératrice de recettes!

Encore deux ans et six mois, le régime actuel pourrait s'en aller sans avoir résolu le problème.

Au contraire, on a sur les bras la question embarrassante des orphelins des militaires que la loi ne reconnaît pas puisque issus des mariages illégaux contractés par leurs parents. La confirmation a été faite en direct sur la Rtnc dans l'émission Briefing, sans que les animateurs ne réalisent l'impact de démotivation et de démoralisation sur des soldats au front se trouvant dans ce cas.

Ces enfants ne sont pas seuls dans cette situation. Ils font partie des millions d'enfants nés dans des mêmes conditions et qui, pour être reconnus Congolais, vont devoir passer par la procédure du jugement supplétif pour obtenir le certificat de la nationalité congolaise. Coût de ce document : près d’USD 150 !

De l'eau au moulin des pros-balkanisation

Ainsi, en RAC (République des Agendas Cachés), on banalise cette affaire de nationalité et on fait braquer l'attention de l'opinion sur le statut d'étrangers et d'apatrides des autres, cela en appui à une certaine Cause politique.

On s'y livre tout en sachant que la politique d'exclusion dans le contexte actuel apporte de l'eau au moulin des pros-balkanisation. Car les exclus de la nationalité qui vont refuser l'apatridie n'auront pour alternative que la "sécession".

Qu'on ne le perde pas de vue : avec ses 9 voisins, la RDC a des territoires frontaliers avec chacun de ces pays, c’est-à-dire des populations transfrontières. Certaines communautés ont même des familles se trouvant de part et d'autre de la frontière. Leur contester la nationalité congolaise parce qu'appartenant à une province ou à un territoire proche d'un Etat voisin, c'est cela aussi, apporté de l'eau au moulin des pros-balkanisation.

Juste un rappel à ceux qui l'oublient ou ne le savent pas : dans sa configuration coloniale au 30 juin 1960, le Congo avait six provinces  toutes frontalières avec des Etats voisins, c'est-à-dire susceptibles d'avoir des communautés présentes de part et d'autre du tracé frontalier. On a là des "Kabila et des Katumbi" potentiels pour les 50 ou 100 ans à venir.

Venir à bout du pays et de son peuple par l'usure

A ceux qui se rouent des coups avec pour uppercuts des vidéos et pour jabs des audios avérés ou mensongers de réaliser leur participation à une opération suicidaire.

Car, la veille du rendez-vous de Washington (27 juin) et même de la célébration des 65 ans d'indépendance (30 juin), débattre avec autant de légèreté de la question hautement sensible de la nationalité, comme on est en train de le faire, doit avoir d'autres motivations que celles jetées en pâture à la consommation publique.

Tout le monde le sait : dans la situation sécuritaire actuelle, l'État congolais, qui n'est déjà militairement pas en mesure de repousser une agression, ni de mater une rébellion, encore moins d'écraser une mutinerie, sera totalement désarmé, tétanisé, anéanti en cas de sécession !

La naïveté serait de compter sur le soutien de l'Onu et l'Occident (Otan en tête).

Dans l'administration américaine, ils sont légion, les "géostratèges" promoteurs de la thèse selon laquelle la RDC est trop grande pour être bien gouvernée. Depuis les années 1990 coïncidant avec la fin de la Guerre froide, ils sont dans le schéma de venir à bout du pays et de son peuple par l'usure. La contestation de la nationalité pourrait s'expliquer dans cette optique. De même que d'autres initiatives apparemment "souverainistes", mais en réalité discriminatoires...

Tout pays qui doute de la nationalité des siens est sans avenir !
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