Chose promise, chose due, la SNEL SA a déployé ses équipes à Mayidi et au poste haute tension d'Inkisi qui sont à l'œuvre pour l'électrification de cette partie du pays, acte qui vient clouer définitivement les mauvaises langues. Des personnes mal intentionnées qui, jadis, parlaient de l'abandon de matériel dans ces localités.
Ces travaux, initialement confiés à un entrepreneur sélectionné par l'Agence Nationale d'Electrification et des Services Energétiques en Milieux Rural et Périurbain (ANSER), sont désormais menés en régie par la SNEL SA, assurant ainsi une réalisation rapide et efficace du projet.
« La SNEL SA rassure les populations de Ngeba et Lemfu du tirage des lignes et de l'implantation des réseaux de distribution dans les meilleurs délais », a déclaré la société dans un communiqué.
Ce démarrage des travaux est accueilli avec un immense soulagement par les habitants de Mayidi, Ngeba et Lemfu, qui pourront enfin profiter des avantages d'une électricité fiable et accessible.
La SNEL SA, fidèle à sa mission de service public, réitère son engagement à fournir l'énergie nécessaire au développement du pays, conformément aux objectifs du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi et au programme du Gouvernement.
L'Office des Routes, Jeanneau Kikangala vient de mettre en Service le Pont Kabangu qui, pourtant, avait récemment cédé alors qu’il était déjà à la phase de finition de ses travaux. Il s’agit-là d’une réalisation qui marque une avancée significative dans l'amélioration des infrastructures routières de la région, facilitant ainsi la mobilité des échanges commerciaux pour la population de cette partie du pays. Situé sur la rivière Nko à Bulungu au PK 80, ce Pont Kabangu mesure 42,70 m de longueur et 4, 20 m de largeur.
Un pari est donc gagné pour le Directeur Général de l’Office des Routes dans l’exécution de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
L'association des anciens élèves de la KOICA, AMIKO en sigle, en République Démocratique du Congo, a organisé, le samedi 24 août 2024, une journée spéciale d'art et de plaisir pour les enfants encadrés au sein de l'orphelinat « Le Cri de l'Orphelin du Congo ». Cette activité faisait suite au succès de la visite du Musée National effectuée, depuis l’année précédente.
Accompagnée par l'ambassadeur de Corée, Son Excellence Monsieur Jeong Hong Geun, le Directeur pays de la KOICA, Monsieur Choi Yon Jae, et le Président d'AMIKO, Monsieur Léon Abedi Tshenegwa, la délégation a passé un après-midi de qualité à interagir avec ces enfants orphelins.
La KOICA, Agence coréenne de coopération internationale qui a ouvert ses bureaux de représentation à Kinshasa en 2009 est l’agence d’aide publique au développement du gouvernement coréen et intervient dans quelques secteurs prioritaires notamment la gouvernance, l’agriculture, la santé, l’environnement, ainsi que la culture et parlant de ce secteur, le Musée National de la RDC sur le boulevard triomphal reste l’un des plus grands projets réalisés en Afrique central. La KOICA intervient aussi dans le renforcement des capacités. Le Programme de bourses KOICA, CIAT, qui se traduit par amélioration des capacités et progrès pour demain est un programme de coopération où les décideurs politiques, les fonctionnaires et les experts des pays en développement sont invités à une formation technique et à un partage de connaissances en Corée. Et c’est dans ce cadre qu’est né l’AMIKO, amis de la KOICA qui regroupe tous les anciens candidats ayant participé à une formation en Corée.
« Le Cri de l'Orphelin du Congo » est une ONG locale dédiée à fournir des soins et un soutien aux orphelins vulnérables. Fondée en 2002, l'organisation offre une gamme de services, notamment un abri, une éducation, un soutien psychosocial et a pour but d’assurer une prise en charge totale (orphelinat) et partielle (familles d’accueil) des orphelins et des enfants vulnérables
La journée a commencé par un mot de bienvenue de la part du secrétaire général académique de l’Académie des beaux-arts Monsieur benjamin Kuyena Muzita qui a tenu à assurer aux enfants que l’académie sera disponible pour les accueillir et accompagner leur sens artistique. L’Ambassadeur, quant a lui a tenu a rappeler que CIAT qui est la plateforme des formations de la KOICA, comme son acronyme qui signifie « graine ou semence » en langue coréenne l’indique, le CIAT espère répandre des graines d'espoir dans les pays partenaires et que les enfants qu’il avait devant lui était une multitude de semences pour le futur de la RDC.
Une séance de peinture animée au rendez-vous
Guidés par des artistes expérimentés, les enfants ont créé de magnifiques natures mortes en utilisant des fruits comme sujets. Puis, ils ont appris le mélange des couleurs, les techniques de pinceau et l'importance de l'observation. La deuxième activité a initié les enfants à l'art de la céramique. Sous la direction d'instructeurs qualifiés, ils ont façonné des cylindres uniques décorés de motifs colorés.
Une échappée bien nécessaire aux défis quotidiens
Ces activités pratiques ont, non seulement, favorisé la créativité et les compétences artistiques mais également, offert une échappée bien nécessaire aux défis quotidiens. Les rires et l'enthousiasme des enfants ont rempli l'académie, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Après les ateliers d'art, la délégation a visité l'Académie des Beaux-Arts et partagé un délicieux repas avec les enfants. En signe d'appréciation, chaque enfant a reçu un présent pour la rentrée scolaire.
Cet événement émouvant a été un témoignage du pouvoir de l'art pour apporter joie et espoir aux jeunes vies. En offrant à ces orphelins une expérience mémorable, AMIKO, KOICA et l'Ambassade de Corée ont démontré leur engagement à améliorer le bien-être des communautés vulnérables en RDC.
Zhang Bowen, le Directeur Général de Huawei, Miguel Kashal Katemb, le DG de l’ARSP
*Il s’agit d’un autre grand pas de géant que vient de réaliser l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé avec son directeur général Miguel Kashal Katemb dans le cadre de la facilitation des congolais pour l’obtention des marchés de prestation des services conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cette fois-ci, c’est le secteur des télécommunications qui a été visé par le Directeur Général de l’ARSP qui vient de faciliter l’accès aux marchés à cinq sous-traitants congolais à des marchés de différentes sortes.
Il s’est agi de contrats entre :
1. Wide Solution Technologies and Diversity S.A.S.U. et HUAWEI TECHNOLOGIES (R.D.C.) S.A.R.L.
2. EBEMBO LIKAYI MULTI-SERVICES S.A.R.L. et HUAWEI TECHNOLOGIES (R.D.C.) S.A.R.L.
3. HAYATCOM RDC SARLU et HUAWEI TECHNOLOGIES (R.D.C.) S.A.R.L.
4. AFRO-EGYPT ENGINEERING S.A.R.L et HUAWEI TECHNOLOGIES (R.D.C.) S.A.R.L.
5. HOPE WORK SOLUTION SARLU et HUAWEI TECHNOLOGIES (R.D.C.) S.A.R.L.
Installé depuis 1987 en Chine, Huawei technology est une grande firme multinationale qui fournit des solutions innovantes dans le secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication à travers le monde. Il s’agit d’un fournisseur global qui travaille avec 45 parmi les 50 plus importants opérateurs téléphoniques au monde.
Voulant à tout prix observer la législation congolaise, la filiale Huawei technologie RDC opte pour le respect des activités de sous-traitance et se distingue également en terme de qualité de service.
" C'est avec honneur que je prends la parole aujourd'hui à l'occasion de cette cérémonie de la signature de contrat entre Huawei technologie et les sociétés de droit congolais éligible à la sous traitance en présence de l'autorité de l'Arsp, et celà conformément à la loi sur la sous traitance dans le secteur privé en RDC, nous matérialisons notre engagement à contribuer activement au développement d'une chaîne de valeur locale selon la vision du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi", a déclaré notamment, M. Zhang Bowen le Directeur Général de Huawei
L’essentiel de cette cérémonie a porté sur la signature du contrat programme entre, d'une part, un groupe des 5 sous-traitants éligibles au marché du secteur de Telecom et la société principale Huawei technology RDC, d’autre part.
Les entreprises sous-traitantes sélectionnées pour cette cérémonie œuvrant dans le domaine de Télécommunication et de la nouvelle technologie de l'information et de la communication qui aujourd'hui ont saisi cette opportunité grâce à la volonté politique du Chef de l'État et matérialisée par le Dg de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé .
Outre le Dg Miguel Kashal, plusieurs cadres de l’ARSP, collaborateurs directs de la Direction Générale, ont pris part à la cérémonie pour s'assurer minutieusement dans leur rôle de régulateur de la conformité des dits contrats à la législation congolaise sur la sous-traitance dans le secteur privé en étroite ligne avec la vision de la création d’une vraie classe moyenne via l'entrepreneuriat prôné par le président de la république
" Ceux qui signent ces contrats aujourd'hui ce sont des congolais ensemble avec les expatriés, nous venons de voir le cas d'Afro Egypte qui était une société non éligible et qui était sanctionné par l'ARSP parce qu'elle n'était pas éligible, et il n'y a pas longtemps vous avez vu qu'ils se sont associés aux congolais et aujourd'hui ils ont bénéficié de l'accompagnement de l'Arsp en signant un contrat en tant que société éligible. C’est une grande responsabilité et le pays attend de vous cette mission de faire fonctionner les sociétés principales pour que demain vous puissiez également être des sociétés principales, mais c'est en étant une société sous-traitante de qualité irréprochable que vous allez finir par être des sociétés principales. » a affirmé, dans son mot de circonstance, Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l’ARSP.
« Je m'adresse aux autres sous-traitants qui se plaignent. Notre conseil d'administration a instauré le système de publication obligatoire des appels d'offres, afin que chaque congolais y compris même ceux de la diaspora puisse avoir l'information des marchés sur la sous-traitance. Ceux-là qui ont signé les contrats aujourd'hui l'ont fait à travers les appels d'offres. Nous incitons tous les entrepreneurs de prendre au sérieux les appels d'offres, chacun a sa part, celle de Dieu, de l'homme, de l'État et aussi la part de la population, de l'ARSP ainsi que des entrepreneurs . A notre niveau, nous prenons les appels d'offres et on vous les disponibilise. Chose qui n'a pas existé depuis 64 ans dans ce pays, les contrats ou les appels d'offres se faisaient en dessous de la table, grace au soutien et à la vision du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, le chandelier qui était en dessous du lit, nous l'avons mis au-dessus de la table ", a-t-il ajouté.
Au total, les cinq entrepreneurs qui ont signé les contrats avec la société Huawei sont tous satisfaits par ce partenariat obtenu grâce à l’ARSP, selon leurs propres témoignages.
Cette cérémonie a créé de la satisfaction chez tous les entrepreneurs qui n’ont pas manqué de placer un mot
" Un tel événement depuis l'existence de l'Arsp ont l'a jamais vécu dans notre secteur, Huawei a fait preuve qu'elle est une entreprise principale qui se veut respectueuse par rapport à la loi sur la sous-traitance et surtout sur son applicabilité, ce qui est déjà bon et nous attendons que les autres sociétés principales puisse emboîter le même pas , si il faut parler aujourd'hui des grands secteurs qui produisent beaucoup de revenus, il y a aussi le secteur de télécommunication en dehors des secteurs miniers, pétroliers et brassicole, la vision du Chef de l'État est en train de se concrétiser, comme l'a dit le Dg de l'Arsp", a déclaré, pour sa part, l’entrepreneur PEPEL LUBO suivi de HAMED EL MORSI qui, lui, a remercié le Chef de l’Etat congolais pour les efforts fournis.
"Je remercie le Chef de l'Etat ainsi que les organisateurs de cette cérémonie, nous nous sommes décidés à travailler pour le développement de la RDC et de la création de l'emploi et nous accompagnons la vision du Chef de l'Etat ", a-t-il précisé.
De son côté, Tharcisse Kongolo dit avoir découvert les missions de l’ARSP grâce au dynamisme du DG Miguel Kashal :
"Je ne connaissais pas vraiment l'Arsp, c'est par l'avènement du Dg Miguel que j'ai su ce que c'est l'Arsp, c'est vrai que beaucoup de gens ne prennent pas conscience, mais les choses évoluent, je suis content et satisfait car cette cérémonie marque un début important, les sous-traitants congolais n'étaient pas vraiment considérés et il y avait beaucoup plus des étrangers et maintenant on voit que les congolais sont maintenant-là, je remercie le Chef de l'Etat et qu'il continue dans cette vision de booster la classe moyenne congolaise afin que notre pays puisse avancer"
Il sied de noter que de plus en plus les entreprises à capitaux majoritairement congolais se retrouvent aujourd'hui dans la chaîne de valeur des activités des multinationales tous secteurs économiques installés à travers le pays, à la suite de l'évaluation de la mission de contrôle efficace effectuée par les inspecteurs de l'Arsp à Kinshasa et dans d'autres provinces du pays.
Il faut rappeler que cette cérémonie intervient après les cérémonies mémorables organisées dans la province du Lualaba au sein des entreprises Kamoa et Metalkol à l’initiative du DG de l'ARSP.
Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a réuni le vendredi 23 août 2024, dans la salle des réunions de l’Immeuble « Le Cinquantenaire », les chefs de Départements de son office pour scruter le fonctionnement du Département de la Normalisation.
L’Office Congolais de Contrôle est un Etablissement public à caractère technique et Scientifique. Il regorge en son sein plusieurs départements, voire plusieurs créneaux.
Parmi ces créneaux, il y a la normalisation. Après avoir boosté les autres créneaux, le Directeur Général a décidé de se pencher sur ce département. C’est ainsi que le N°1 de l’office, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a réuni les départementaux afin de réfléchir sur les remèdes à administrer à ce département pour son décollage. L’heure n’était pas aux discours mais plutôt à la réflexion. Le Dr Etienne Tshimanga a dans son speech, donner quelques recommandations avant d’interpeller les agents et cadres au travail. Le comportement humain a un impact sur le fonctionnement des services. Le Chef de département Normalisation, Mme Feza Matata a quant à elle, introduit son message par remercier le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur Général, pour l’opportunité qui lui a été donnée pour parler de son département.
Mme Feza Matata a, par ailleurs, circonscrit son département, son fonctionnement et surtout son importance sur le plan national qu’international.
L’OCC est un organisme de conformité. Quand on parle conformité, on voit directement les normes. La norme est l’élément capital qui donne un laisser-passer aux produits.
Aujourd’hui, dans ce monde de libre échange, le département de Normalisation a un rôle important à jouer. D’où, cet appel du Dr Etienne Tshimanga Mutombo.
En visionnaire averti, le Directeur Général voit déjà le rôle que jouera l’OCC étant qu’organisme de la conformité dans ces échanges et également dans le cadre de la certification des produits.
Les professionnels de la culture nommés au sein des institutions publiques en République Démocratique du Congo seront honorés au cours d’un concert d’opéra prévu vendredi à l’espace culturel ‘‘Byboland’’ dans la commune de la Gombe, au centre de Kinshasa, apprend-t-on des organisateurs.
« En collaboration avec les collectifs des artistes et des culturels du Congo, nous organisons ce 23 août 2024 à l’espace ‘‘Byboland’’ une grande soirée de musique opéra baroque pour célébrer la nomination des collègues qui ont été élevés dans différents postes des responsabilités dans nos institutions de la république. Ce sera un concert spécial pour honorer les amis qui ont eu des postes ministériels au gouvernement», confirme l’artiste Clovis Makabu, initiateur du projet.
Et d’ajouter : « Ce n’est pas tout le jour qu’on peut réunir le public pour un spectacle d’opéra à Kinshasa. Nous avons pensé à ce genre de musique pour rendre hommage et exprimer notre gratitude au chef de l’Etat qui a pensé cette fois-ci de placer les artistes et acteurs de la culture à la tête de leur secteur étatique. Nous sommes des professionnels des arts, on ne peut que lui dire merci à travers nos précieuses œuvres et autres créations artistiques ».
Au-delà de son rôle dans l’organisation de cette activité, Clovis Makabu a révélé qu’il fait également partie des artistes retenus pour animer la scène lors de la soirée. « Je suis aussi programmé pour prester en tant que pratiquant et professionnels d’opéra. Nous allons partager la scène avec Amelya France qui est une chanteuse soprano qui évolue à Kolwezi, ville et chef-lieu de la province du Lualaba. On aura également Jacques Tshimankinda, l’invité de la soirée », dévoile-t-il.
Et de conclure : «« C’est un concert inéditouvertégalement aux amoureux d’opéra, une musique réservée aux personnes sélectes. Nous comptons sur la présence du public pour soutenir ce projet qui vise, d’une part aussi, à promouvoir l’opéra dans notre pays ».
Opéra, un théâtre musical fondé sur le vocal dans la scène
Il sied de retenir que l’opéra est une forme de musique qui intervient dans l’art dramatique (théâtre ou comédie), où le message de chaque acteur dans son rôle est chanté sur scène. La voix reste un instrument naturel principal prépondérant et incontournable dans l’opéra.
Dans la musique classique moderne, elle est définie comme une œuvre musicale et théâtrale pour un orchestre et des chanteurs. L'opéra est l’une des formes de l'art lyrique du théâtre musical dont la pièce est chantée par des interprètes possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique ou parfois de chambre. Le répertoire d’opéra peut être tiré aussi d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs et d'intermèdes. Tandis que le baroque se caractérise, du point de vue musical, par un style expressif destiné à représenter les passions humaines.
Innocent NDAYIZIGIYE, jeune journaliste burundais à l'Agence Burundaise de Presse (ABP), et ses amis, interprètent ensemble leur chanson originale intitulée « Chanson amitié sino-africaine ». Cette chanson incorpore des éléments tels que les tambours du Burundi et des images du Musée National du Burundi, célébrant l'amitié sino-africaine à travers des formes locales distinctives. Apprécions-la ensemble !
A l’occasion de la Journée internationale de la mode, célébrée le 21 août de chaque année, des opérateurs du secteur congolais de la mode ont pris d’assaut, mercredi, le cabinet du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine à Kinshasa. Dans un communiqué de presse, la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a rendu hommage à la sape, une institution culturelle intemporelle qui, bien au-delà des vêtements, continue d’affirmer l'identité congolaise et de raconter l’histoire d’un peuple à travers l'élégance, le style, et l'art de vivre.
« La sapologie a été fièrement défendue et portée par des figures emblématiques telles que Papa Wemba, Stervos Niarcos, et King Kester Emeneya, qui ont contribué à transcender les frontières et à faire rayonner la culture congolaise bien au-delà de ses origines », indique-t-elle.
Cette célébration de l’art vestimentaire a été marquée par un défilé de mode improvisé au ministère de la culture au cours duquel la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo, a elle-même, défilé aussi avec quelques mannequins professionnels habillés par les modélistes et stylistes congolais. Ce geste constitue une expression de soutien et de promotion pour les créations de la mode en RDC.
Stylistes, sapeurs et mannequins professionnels ont marqué leur présence à la cour du cabinet du ministère de la Culture qui a été transformée en une passerelle pour exhiber leur savoir-faire au travers d’un défilé de mode.
Le styliste-sapeur congolais Kaditoza a fait son show en présentant une tenue qu’il a personnellement conçue et cousue. Cette tenue, faite de plusieurs pièces et assortie d’une cravate-gilet, a la particularité de se transformer en sac.
Un plaidoyer des acteurs de la mode à l’autorité de tutelle !
Au-delà de la fête, les opérateurs du secteur de la mode en RDC ont profité de l’occasion pour soumettre un mémorandum à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine. Ce mémo est un plaidoyer en faveur de la création d’une industrie textile en RDC, selon Cherry Essam, styliste-modéliste et représentant des acteurs de la mode congolaise signataires dudit mémorandum.
« Dans ce mémo, nous demandons à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine d’être notre porte-étendard, notre voix auprès du gouvernement pour la création d’une industrie de la mode au pays. Nous avons besoin d’une industrie textile au Congo, d’une chaîne de montage au pays pour nous permettre de bien servir la population congolaise. Cette industrie va réduire le taux de chômage », rapporte-t-il.
Et d’expliquer : « Le secteur de la mode est l’un des poumons économiques. Il suffit juste d’arriver à bien faire les choses. On parle souvent de consommons congolais mais comment on peut arriver à faire consommer aux Congolais nos produits si on n’a pas une industrie capable de proposer aux Congolais ce que nous savons faire».
Cherry Essam a, en outre, fait savoir que les acteurs de la mode sont repartis rassurés de « l’accompagnement » de la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo.
«Nous avons aussi sollicité l’accompagnement du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine à chaque fois que nous avons des activités. La ministre a rassuré de nous accompagner. Elle a dit qu’elle est disponible pour nous», dit-il.
Cherry Essame a conclu en signifiant que la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a dit aux acteurs de la mode qu’ils « ne doivent juste pas parler, mais qu’ils doivent aussi amener des projets concrets. De cette manière, le gouvernement peut nous aider ».
Dans la maison du père, il y a plusieurs places et chacun y trouvera un refuge. Dieu est juste, il veut le bonheur de tous.
Ainsi, en appelant chacun à travailler dans sa moisson pour un même salaire, il se montre bon berger, juste et sensible à la misère humaine.
Pour cela, il invite chacun à la fraternité et à se savoir esclave d'un seul Maître. Personne n'a donc le droit de récriminer contre son frère. Tous sont héritiers de la vie éternelle au même niveau et c'est Dieu qui fait grâce à qui il veut quand il veut et où il veut.
Evitons donc le regard mauvais face à la justice de Dieu qui Seul est le Roi et Seigneur.
Evitons de gouverner avec violence et dureté. Comme Dieu, devenons les bons bergers et réjouissons-nous du bonheur de nos frères et sœurs.
Entrons donc dans la pensée de Dieu, soyons des humbles serviteurs capables d'accepter la volonté de notre Maître qui Seul est le Bon Berger. Par l'amour vrai, cherchons le bien de nos frères et sœurs dans la Lumière et dans la Vérité.
C’est précisément à Fatima, une Paroisse catholique située dans la commune de la Gombe, qu’a été lancé samedi 10 août dernier le Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et d’Eleveurs du Congo. avec pour objectif : la prise en considération du travail des agriculteurs, pêcheurs et éleveurs. Ce Rassemblement lance un cri d’alarme au gouvernement Suminwa pour renforcer le budget du ministère de l’Agriculture et mettre fin à la spoliation de l’espace pour permettre aux agriculteurs pécheurs et éleveurs à promouvoir la culture locale.
Le Président du Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs du Congo, Pierre Bukasa, souligne que le budget qu’on accorde au ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage est faible. Cela date de l’époque du Président Mobutu qui, d’ailleurs, à son époque, accordait quand même un peu d’importance à ce ministère, contrairement à ces jours. Ce ministère semble ignorer le travail qui est le sien.
Par ailleurs, le Président Bukasa s’attarde sur les raisons qui l’ont poussé à transformer une association à un parti politique et affirme que certain dirigeant, par manque d’écoute, semble jeter dans les oubliettes le sort des agriculteurs qui, sans eux, le pays ne peut pas marcher. Le cas d’inflation que les congolais vivent en ce moment en est une illustration. L’économie congolaise est extravertie, la production locale est faible, l’Etat congolais n’est pas en mesure de produire, alors que nous avons tous les moyens pour rendre notre économie stable.
En outre, en ce qui concerne le problème de spoliation, le Président Pierre Bukasa, n’a pas tari d’éloges à dévoiler dans la salle que les agriculteurs, pécheurs et éleveurs sont victimes de spoliation de la part des autorités congolaises. Cette situation ne permet pas à la population congolaise de s’auto suffire du point de vue alimentaire. La plupart de milieux réservés uniquement pour faire les champs ou l’élevage sont occupés par ceux qui recherchent des intérêts partisans», a- t-il dit devant la presse.
Le Rassemblement des Agricultures et Pêcheurs étant un parti de l’Union Sacrée de la Nation, demande aux autorités de veiller aux respects et aux droits des Eleveurs, Pêcheurs, et Agriculteurs, car aucun pays du monde ne s’est développé sans l’économie locale ; nous devons promouvoir notre agriculture et pousser les autorités congolaises à accorder de l’importance à notre propre culture, a-t-il conclu.
Plus souvent, le péché nous éloigne du Seigneur et nous rend esclaves. Mais, puisque nous sommes le peuple de Dieu et à cause de l'honneur de son saint Nom, Dieu vient nous sauver et nous rétablir encore en sa présence. Oui, c'est lui qui cherche les convives à ses Noces. Quand les premiers invités se ferment, il envoie chercher d'autres mais, avant de nous approcher de son festin, il nous veut purs et irréprochables, revêtus de l'habit de Noces. Il faut donc avoir un cœur nouveau et un esprit nouveau, pur de tout péché. Nul ne peut s'approcher de Dieu sans être purifié et sans avoir un cœur brisé. Le salut de Dieu est universel mais à chacun de se conformer pour être jugé digne. Puisse Dieu glorifier son saint nom, nous sauver et nous rendre digne de son royaume en versant sur nous une eau pure afin de devenir purs de tout péché pour mériter son salut en sa présence dans la Lumière et dans la Vérité.
Une messe d’action de grâce a été célébrée, samedi 17 août dernier à la résidence familiale du regretté Dominique Bonoka, par le vicaire de la paroisse Saint Antoine de Padoue, M. l’abbé Aimé-Vincent Mabanza. C’était pour commémorer le 40ème jour de son décès. Policier de son vivant, il a eu à occuper plusieurs postes de commandement dans la Police nationale congolaise.
L’officiant du jour, a, au cours de cette célébration eucharistique, appelé les participants à la repentance avant d’insister sur l’amour entre tous les enfants de l’illustre disparu. Il leur a exhorté à rester unis comme l’a souhaité leur géniteur de son vivant. Il a, par ailleurs, invité les orphelins à honorer la mémoire de leur papa aujourd’hui qu’il n’est plus avec eux et de faire abstraction des biens leur légués. Mais, qu’ils cherchent, chacun en ce qui le concerne, à faire mieux que leur papa.
Aux frères et sœurs biologiques de l’illustre disparu, l’abbé vicaire leur a demandé d’accompagner les orphelins dans leurs projets. Et de stigmatiser que plusieurs enfants se retrouvent dans la rue à cause des parents qui se sont contentés de s’approprier l’héritage des orphelins. Une messe qui a permis de panser la plaie causée par la disparition de Papa Dominique Bonoka.
L’un des enfants a, dans son mot de réconfort, remercié leur papa pour tout ce qu’il a fait pour eux, surtout pour deux choses : la prière et les études. Aujourd’hui, leur géniteur n’est plus en vie mais ils savent qu’ils ont Dieu et leurs études pour assurer leur avenir. Pour la veuve, les orphelins lui ont demandé : « 40 jours après, cessons de pleurer car Papa doit être en paix dans l’au-delà. Il a combattu le bon combat. Maman, ne te fatigue pas, reste la femme courageuse que tu as toujours été et continuons ensemble le chemin. Fini le deuil ».
Pour sa part, le vicaire a demandé à la veuve d’aider les enfants à demeurer dans la parole de Dieu. C’est en cela qu’ils pourront surmonter leur anxiété. Et de lui exhorter de développer une vie spirituelle, physique et morale pleine afin d’exploiter les valeurs morales indispensables pour leur intégration dans la société. «Restez unis comme les Apôtres de Jésus après sa mort», a conclu le célébrant de la messe.
La Fédération nationale des personnes vivant avec handicap du Congo, FENAPHACO, a organisé mardi 20 août 2024, à la Paroisse Sainte-Anne dans la Gombe, une messe d’action de grâce et d’hommage aux PVH victimes des violences des groupes armés dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Préoccupée par le non-respect de la Résolution 24/75 des Nations Unies pour la protection des personnes vivant avec handicap dans les zones de guerre, la FENAPHACO est montée au créneau. Maître Pindu-di-Lusanga, coordonnateur de cette structure de défense des droits des personnes à mobilité réduite, a plaidé pour l’application de cet accord qui constitue une mesure humanitaire capitale. Egalement, il a indiqué suivre de près la situation des PVH qui se trouvent dans les territoires occupés par les forces négatives du M23.
‘’Nous avons organisé cette messe en hommage aux PVH tués violemment, aux PVH en difficulté dans les zones des conflits armés, sur dans l’est de la RDC. Il y a quatre mois, j’ai visité le camp de déplacés à Goma pour voir comment ils vivent. Nous sommes en contact avec le coordonnateur de la FENAPHACO dans les zones qui sont occupées par le M23, qui font part des difficultés que vivent les PVH et on constate que personne ne parle cela. Que ça soit dans les différents rapports des Nations Unies publiés, ceux du gouvernement et même des ONG internationales, personne ne fait mention des violations des droits de personnes vivant avec handicap.
C’est ainsi que nous avons haussé le ton et demandé qu’une attention soutenue leur soit accordée. Mais également, appeler au respect de la Résolution 24/75 des Nations Unies, portant sur la protection spéciale des PVH dans les zones de conflits armés, dont la RDC est signataire’’, a fait savoir Maître Pindu, représentant national de la FENAPHACO.
Par ailleurs, à cette occasion, il a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation et de collecte des fonds afin de soutenir cette catégorie des personnes à travers des actions humanitaires. Cette campagne lancée à Kinshasa, va petit à petit se rependre dans toutes les provinces du pays, pour ainsi atteindre un public beaucoup plus large, et cela, dans le but d’aider un maximum des gens en difficultés. Concrètement, les fonds qui seront collectés de cette campagne seront destinés à la couverture alimentaire, sanitaire mais aussi, à la scolarisation des enfants handicapés.
En outre, l’Abbé Hubert Katawa, Curé de la Paroisse Sainte-Anne, a salué cette initiative d’aide aux personnes vivant avec handicap. Selon lui, elles sont les premières à payer les frais des violences qu’elles n’ont pas désirées, mais faute d’une capacité très limitée à se mouvoir, elles deviennent une cible facile pour les assaillants. Consterné par les souffrances que connaissent les congolais suite à la situation sécuritaire, l’Abbé Katawa a prié le Seigneur pour que ces victimes aient la paix qu’elles n’ont pas pu avoir sur terre.