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Bruno Lemarquis (ONU): «Ce plan de réponse humanitaire vise à apporter assistance à 8.7 millions de personnes» en RDC

 

Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint en République démocratique du Congo, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires. © un.org

En RDC, les combats (entre l'armée congolaise et le M23 que le Rwanda est accusé de soutenir) font rage depuis le début de ce mois de février autour de Saké, à une vingtaine de km seulement de Goma, provoquant un nouvel afflux de déplacés vers les sites déjà surpeuplés de la capitale du Nord Kivu. Un plan de réponse humanitaire pour 2024 a été lancé la semaine dernière. Les besoins de financement sont immenses : 2,6 milliards de dollars. Notre invité ce matin est Bruno Lemarquis, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire.

RFI : Bruno Lemarquis, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans l'Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu ? 

Bruno Lemarquis : On peut la qualifier de dramatique. Il y a eu une aggravation de la situation sécuritaire en 2023, début 2024. Et forcément, ça entraîne une aggravation de la situation humanitaire qui est déjà, elle-même, une des plus graves, une des plus sérieuses au monde, une des plus complexes et elle est une des plus négligées au monde. Il y a un 1,2 million de personnes qui ont été déplacées au Nord-Kivu du fait de cette crise du M23, depuis la résurgence de ce mouvement en 2022.

Un million de personnes. 

C’est 1,2 million avec une seule crise, juste avec cette crise. Au total, en RDC, il y a 6,7 millions de personnes qui sont déplacées internes. C'est absolument gigantesque et je vais vous donner d'autres chiffres, qui sont encore plus effrayants. Pour la province de l’Ituri, 40% de la population de la province de l’Ituri est déplacée interne. Et pour la province du Nord-Kivu, 28% de la population est déplacée interne. Donc ce sont des chiffres qui sont vraiment hors de proportion. 

On parle peu des violences sexuelles, combien de cas ont été signalés en 2023 ? 

Alors en 2023, les cas qui ont été rapportés, mais c'est certainement la pointe de l'iceberg, c'est 110.000 cas de violences sexuelles, violences basées sur le genre, notamment à l'Est et notamment dans les sites de déplacés autour de Goma. 500.000 personnes sont autour de la ville de Goma sur un espace géographique très réduit, dans des conditions de promiscuité vraiment très mauvaises. Il y a énormément de problèmes pour fournir l'aide humanitaire, il y a énormément de défis à ce niveau-là. Et donc dans ces sites-là, en particulier, il y a eu une augmentation exponentielle des cas de violences sexuelles.

Face à tous ces drames, vous avez lancé la semaine dernière un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars. Pour faire quoi ? Pour sauver combien de personnes ? 

Il y a 25 millions de personnes, un peu moins d'un Congolais ou d’une Congolaise sur 4, qui sont en situation d'insécurité alimentaire. C'est le chiffre le plus grand au monde. Ensuite, il y a des personnes qui ont des vulnérabilités multiples et donc ce plan de réponse humanitaire vise à apporter une assistance d'urgence à 8,7 millions de personnes, ce qu'on appelle les personnes ciblées. 

Ça veut dire que la survie de presque 9 millions de personnes dépend aujourd'hui de cette aide humanitaire ? 

Voilà, tout à fait. 

Mais,  l'an dernier, votre appel de fonds n'a été financé qu'à hauteur de 40%, comment l'expliquez-vous ? La lassitude ? L'indifférence ? 

C'est une crise qui dure depuis trente ans avec les mêmes causes. Une des causes principales, c'est l'exploitation des ressources naturelles, c'est le manque de solutions politiques, etc. Donc oui, il y a une crise qui dure depuis 30 ans, c'est la crise humanitaire la plus prolongée au monde. Donc forcément, il y a un peu de lassitude. C'est un mélange de lassitude et aussi de la pression sur les ressources. Et ça s'explique notamment par la multiplication, la multiplicité, des crises dans le monde entier, notamment des crises qui ont beaucoup plus d'attention au niveau géopolitique, au niveau médiatique, au niveau politique, telles que la crise en Ukraine, la crise au Moyen-Orient. Donc il y a vraiment une pression sur les ressources. En RDC, on parle de montants considérables, donc le fait qu'on ait été financé à 40% en 2023, ça veut tout de même dire que près d'un milliard de dollars a été octroyé par les bailleurs de fonds et ils font énormément d'efforts ici. Mais il y a une grosse pression sur les ressources et les besoins sont bien trop élevés.

Donc on fait constamment un plaidoyer pour augmenter ce taux de réponse. 40%, ça veut dire qu’on est obligés de faire des choix. C'est très difficile de faire ces choix – Où est-ce qu'on alloue les ressources ? A  quelle province ? À quelle communauté ? Pour quelle crise ? – tellement il y a de besoins. Moi, je visite de manière assez régulière ces sites de déplacés. Les gens sont fatigués, fatigués, fatigués. Ils veulent la paix, ils veulent la sécurité, ils veulent rentrer chez eux, ils veulent travailler leur terre, les enfants veulent aller à l'école, les adolescents parlent beaucoup de formations professionnelles, ils veulent apprendre des métiers, ils veulent avoir une autre alternative que de rejoindre des groupes armés pour gagner leur vie. 

Et c'est dans ce contexte de montée des tensions que la Monusco va se désengager. Comment vivez-vous les récentes manifestations anti-occidentales ? 

Ces récentes manifestations n'ont pas visé que des chancelleries occidentales, elles ont visé au-delà et ont également touché les Nations unies. C'est un peu une exaspération de ce qui se passe à l'Est qui a entraîné ces mouvements. Le gouvernement a depuis pris des mesures assez fortes pour que la situation soit apaisée à Kinshasa.

Rfi

 

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La Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe fait peau neuve, RDC : Me Clément Kisaka félicite Félix Tshisekedi !

Me Clément Kisaka kia-Ngoyi

Les travaux en cours dévoile déjà, non seulement la beauté qu’elle revêtira, mais aussi, son futur caractère imposant.

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C'est un bon début.

Que cela se fasse, dans le temps, sur toute l'étendue de la RDC.

Bravo Fatshi !

Me Clément Kisaka kia-Ngoyi

Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly

La Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe fait peau neuve, RDC : Me Clément Kisaka félicite Félix Tshisekedi !
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Après 8 mois d’enquête, Le Parquet Général près la Cour de Cassation conclut au suicide de Chérubin Okende

Il a fallu 8 mois pour que finalement le Parquet général près la Cour de Cassation se prononce sur les circonstances ayant entourée la mort de Chérubin Okende. Au cours d’une conférence de presse de ce jeudi 29 février, le Procureur Général près la Cour de Cassation a officiellement annoncé qu'après enquête approfondie, la conclusion du rapport démontre que Feu Chérubin Okende s'est suicidé. Il y a lieu de rappeler que cette enquête a eu à bénéficier de l’apport des experts étrangers et locaux ainsi que l’appui de la MONUSCO et les experts du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme.

Un des experts a présenté en détail le déroulement de l’enquête menée par une équipe d’experts mixtes, comprenant des professionnels sud-africains et congolais, ainsi que d’autres experts internationaux. Les résultats de l’autopsie et les constatations effectuées sur la scène du crime ont conduit à la conclusion que M. Okende s’est suicidé. L’arme utilisée, un pistolet, a été retrouvée à proximité de son corps.

En outre, le PGR a fait savoir que le bureau privé de l’ancien ministre des Transports a été perquisitionné. Il a été révélé la découverte d’une lettre où le Regretté ministre des Transports s’avouait être au bout du rouleau. Difficile d’interpréter la suite étant donné que les pages suivantes ont été arrachées.

Selon les données du téléphone de l’ancien porte-parole du parti de Katumbi, exploitées par les enquêteurs, Chérubin Okende était, le 11 juillet 2023 vers 16 heures, la veille de sa mort, aux environs de l’avenue Sendwe dans la Commune de Kalamu. Une version qui bat en brèche celle de sa présence aux mêmes heures dans les locaux de la Cour Constitutionnelle. Plus tard, le même jour, son téléphone s’est connecté à une antenne relais vers l’aéroport de Ndolo dans la commune de Barumbu.

Vive réaction

Le parti de Moïse Katumbi a vivement contesté cette annonce du PGR, le qualifiant de mensongère et dépourvue de toute base procédurale. Selon Hervé Diakiese, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, seul un rapport d’autopsie pourrait éclaircir véritablement les circonstances de la mort de Chérubin Okende.

“À part les assassins, ni le PGR ni qui que ce soit d’autre n’a vécu les derniers instants de Feu Chérubin Okende. La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d’autopsie peut relater les causes et les circonstances probables de la mort”, a-t-il déclaré.

Assassiné le 13 juillet dernier à Kinshasa, le corps de Chérubin Okende attend toujours pour être inhumé. La famille et son entourage ont pris la décision d’organiser les funérailles de l’ancien ministre des Transports et Voies de communication. Cette décision a été annoncée jeudi 1er février 2024 après une rencontre avec le Procureur général près le tribunal de grande instance de Gombe.

La Pros.

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Secrétariat Général aux PTNTIC : , L’Intersyndicale réclame la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres

 

Par la lettre du 19 février 2024, l'Intersyndicale du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et Communication (PTNTIC) a demandé au Ministre d'Etat, Ministre du  Budget, d'ordonner dès le mois d'avril 2024, la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres du Secrétariat Général aux PTNTIC. Faute d'ordonner l'application du barème du 25 août 2022 qui ne coûte pas les yeux de la tête, souligne l’Intersyndicale dans une déclaration signée par son président le 28 février 2024, les Agents du Ministère des PTNTIC ne tarderont pas de se ranger derrière leurs Organisations Syndicales Représentatives constituées en Intersyndicale, pour faire valoir leurs droits par les actions syndicales de grande envergure, et ce conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en la matière. Ci-après, la déclaration de l’Intersyndicale du Ministère des PTNTIC.

 

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Elections des Gouverneurs, Vice-Gouverneurs et Sénateurs, RDC : un numéro de la Présidence s’impose pour délivrer le carton rouge contre la Corruption des Députés Provinciaux

*Il est urgent de délivrer le carton rouge contre la corruption des Députés provinciaux dans les scrutins de 2024 des Gouverneurs, vice-gouverneurs et Sénateurs : utiliser le numéro vert de la Présidence.

Alors que les dernières élections présidentielle et législatives ont été émaillées par une ampleur des scandales de corruption et fraudes symbolisant profondément le signe d’une déliquescence de la classe politique congolaise par rapport à une norme morale, la dénonciation des députés provinciaux qui reçoivent des cadeaux ou de l’argent de la part de candidats aux postes de gouverneurs , vice-gouverneurs ou sénateurs doit devenir un impératif dans le but de ne pas altérer les résultats des scrutins.

C’est pourquoi, nous estimons que le changement de paradigme électoral par la mise en place d’un numéro Vert par la présidence de la république congolaise pour que le vote ne soit pas commercialisé, voir privatisé demeure un dispositif ad hoc.

Face à la complexité du fléau corruption, quelles stratégies utiliser pour dénoncer les corrupteurs et corrompus ? Quels profils sociaux peuvent être les cibles prioritaires ? Quelles provinces doivent être focus ? Face à ces interrogations, il nous incombe de souligner lorsqu’un candidat décide d’acheter le vote des députés provinciaux plutôt introduire son dossier sans y recourir à des moyens illicites, il fait preuve de mépris à l’égard des règles démocratiques et peut encourir une sanction pénale.

Le seul dénominateur commun de tous ces candidats qui veulent acheter l’élection : ce sont des losers aux bilans piteux et dont les fortunes ont été illégalement amassées notamment via le détournement de fonds publics.

Il y a certainement des provinces qui doivent être les points de mire de surveillance de marchandisation de vote, en l’occurrence, la Ville de Kinshasa, le Kwilu, le Kongo Central. D’aucuns se posent la question de savoir mais comment peut -on dénoncer ces pratiques de corruption quand celles se déroulent sous le radar ?

Dans ce cas, c’est généralement à travers l’augmentation des richesses à l’instar du parc automobile. Si un député provincial se voit octroyer un nouveau véhicule en cette période électorale, cela ne passera pas inaperçu, par exemple. Les services de sécurité ou de renseignements, tels que l’ANR et tant d’autres doivent avoir des informations fiables, relatives aux patrimoines des candidats et députés provinciaux élus, et vérifier davantage les différentes collusions de nature à rétablir une relation négative de corruption. Pour que ce système de dénonciation fonctionne, nous souhaitons que la présidence congolaise envisage d’octroyer au dénonciateur une prime après vérification des preuves ou faits.

In fine, il est important que chaque Député Provincial sache que son vote n’est pas synonyme de vendre sa conscience, le droit de vote est un droit civique qui doit se faire en toute liberté et sans aucune contrainte.

A quoi vous sert-il d’être poursuivi au pénal puisque juridiquement, par votre acte, vous acceptez de l’argent ou un véhicule en accomplissant un vote entrant dans le champ de vos fonctions ?

Aux candidats postulant les fonctions de gouverneurs, Vice-Gouverneurs et Sénateurs, l’épée de Damoclès est au-dessus de vos têtes.

Si vous avez la mémoire courte, la même Cour constitutionnelle qui a rejeté le recours des candidats aux législatives, candidats tricheurs, fraudeurs s’occupera davantage de vous en voulant mordicus acheter le vote. Congolais et congolaises, veuillez dénoncer via le numéro Vert de l’agence anti-corruption de la présidence(Aplc) les Députés provinciaux qui accepteront des avantages matériels ou des sommes importantes en vue de fausser la compétition électorale des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.

Prof.  Florent Gabati

Elections des Gouverneurs, Vice-Gouverneurs et Sénateurs, RDC : un numéro de la Présidence s’impose pour délivrer le carton rouge contre la Corruption des Députés Provinciaux
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"Sans le sous-sol congolais l'Union Européenne serait un lion sans dents !" 

(Par Me Jean Bosco Badibanga, Avocat Congolais)

*Tenez, parmi les 27 Etats membres de l'UE, près de 15 pays ont édifié leur économie, depuis plusieurs dizaines d'années, sur le pillage systématique des richesses minéralogiques de la RDC, essentiellement à l'Est du Congo. Le Rwanda est utilisé accessoirement comme le bourreau visible dans les montagnes du Kivu, mais aussi comme un couloir conventionnel par lequel les minerais teintés du sang des congolais, doivent absolument passer pour être exportés dans plusieurs pays de l'espace Schengen. Fort de son expérience sanguinaire, et de sa capacité avérée à exécuter les ordres de ses maîtres en bon élève, Paul Kagame va s'attirer l'admiration et la protection internationale de tous ses parrains.

Ces derniers iront plus loin jusqu'à proclamer son petit pays, le Rwanda, foncièrement pauvre, premier producteur du coltan en Afrique, une thèse magique que seuls l'Union Européenne et les États-Unis sont capables de défendre. Les gratifications diplomatiques ne tarderont pas : seul le Rwanda sera, pendant plusieurs dizaines d'années, l'interlocuteur principal de l'Europe et de l'occident en ce qui concerne les questions qui touchent les minerais stratégiques dans la région des grands lacs. La RDC aura le malheur, pendant toute cette période, d'être gérée par les dirigeants incapables d'engager la guerre diplomatique et de porter la voix congolaise sur la scène internationale. Sans être un pays francophone, le Rwanda obtiendra de l'Elysée en récompense à son sale boulot, le pouvoir de diriger la francophonie en Afrique. 

Toute honte bue, l'Union Européenne consciente des tueries et pillages qu'elle inflige gratuitement depuis plus de 20 ans aux congolais de l'Est, se comportera toujours comme un sauveur pour les victimes des agressions et d'occupation rwandaises, une politique simulée de pyromane- sapeur-pompier ou de la chicotte- carotte. 

Que fait l'UE concrètement pour atténuer ou blanchir sa responsabilité criminelle dans le cycle infernal de génocide rwandais à l'Est de la RDC ?  

- Elle utilise une petite partie des fonds tirés de la valeur marchande des minerais pillés en RDC pour financer les projets humanitaires principalement dans les zones rouges, 

- Elle finance la société civile congolaise sur les projets d'appui à la démocratie et de protection environnementale ;

- Elle prend audacieusement en charge près de 66% du budget de fonctionnement de l'Union Africaine, l'objectif étant celui de corrompre moralement les dirigeants africains et de les empêcher de réfléchir sur les solutions aux crises politiques et sécuritaires en Afrique. Dans le but d'exercer et de maintenir le contrôle de souveraineté sur l'Afrique, vous les verrez se faire inviter, à tous les sommets de l'UA qui réunissent les Chefs d'États Africains. 

Les congolais ont l'avantage aujourd'hui, de bien identifier ceux qui font semblant de leur venir en aide pendant la journée pour éteindre le feu, tandis qu'ils vendent nuitamment les combustibles aux pyromanes. Les illustrations éloquentes ci-après démontrent à suffisance à quel point plusieurs États de l'UE sont prêts à armer financièrement et militairement le Rwanda contre la République Démocratique du Congo :

- le 19 février 2024 : l'UE et le Rwanda signent un accord de renforcement de coopération dans le trafic des minerais critiques et stratégiques que le Rwanda ne renferme pas dans son sous-sol. C'est notamment, le tantale, l'or et le tungstène ; 

- le 31 janvier 2024 : la Belgique signe un nouveau programme de coopération bilatérale avec le Rwanda qui reçoit un financement de 95 millions d'euros pour développer les projets d'agriculture, d'urbanisation et de santé. Rappelons que le 13 avril 2016, la même Belgique avait suspendu son aide au Rwanda jugé mauvais élève en matière des droits de l’homme ;

- Tandis que le 20 décembre 2022, l'UE menaçait de couper son aide militaire au Rwanda en raison de son soutien au M23, dans un intervalle de deux mois seulement, soit le 10 février 2023, l'UE revient au Rwanda pour lui renouveler une aide humanitaire d'une valeur de 22 millions d'euros en faveurs des réfugiés libyens appelés à être radicalisés et dressés contre les Congolais. 

Visiblement, ces impérialistes barbares sont décidés à maintenir la RDC et l'Afrique dans l'éternel esclavage susceptible de leur frayer une brèche pour déclencher et faire asseoir leur projet du nouvel ordre mondial satanique. 

‘’Avez-vous remarqué que l'Union Européenne est une coquille vide et un lion sans dents si elle doit vivre dépourvue des minerais pillés à l'Est de la RDC’’!

A tous mes frères Congolais et Africains, je vous invite à la résistance populaire, car seule la lutte doit nous libérer de la servitude et de la domination.

Avez-vous observé jusqu'ici que la diplomatie non violente n'a réussi qu'à donner du temps aux bourreaux de s'organiser pour les prochains assauts, et à leurs parrains de multiplier les mécanismes de balkanisation de la RDC. 

"Sans le sous-sol congolais l'Union Européenne serait un lion sans dents !" 
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Les Notables banyamulenge dénoncent le Rwanda  !

‘‘Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer’’, écrivent-elles dans leur lettre référencée N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024 dont voici l’intégralité. 

N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024

Concerne : Indignation, le Rwanda n’a pas mandat de défendre les communautés Banyamulenge et Tutsi de la République Démocratique du Congo.

Nous, Union Internationale de Banyamulenge, réitérons nos sincères remerciements au gouvernement américain pour ses positions de plus en plus claires sur le retrait immédiat des troupes rwandaises, ses supplétifs M23 et par ricochet les RedTabara sur le territoire congolais. Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, les rapports (S/2016/466 du 23 mai 2016) du Groupe des Experts des Nations Unies ont documenté le soutien du régime de Kigali aux groupes armés étrangers à l’Est de la RDC dont spécialement le RedTabara qui a endeuillé la communauté Banyamulenge depuis 2017 jusqu’à nos jours. La communauté traverse une situation humanitaire sans précédent. Le groupe armé étranger RedTabara, groupe armé des Tutsi burundais truffés des forces spéciales du Rwanda, qui est financé par un régime Tutsi de Kigali pour exterminer les Banyamulenges de la RD Congo, ne s’agit-il pas d’un régime pyromane qui veut se prévaloir les intentions des sapeurs-pompiers ? Ce genre de cynisme devrait cesser dans la gestion des intérêts d’Etat.

Nous nous demandons comment un régime sanguinaire peut perpétrer de tels crimes et continuer à vouloir se faire passer pour le protecteur des populations d’un pays voisin comme l’a souligné Son Excellence Monsieur le Président de la RDC Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui nous saluons ses prises positions dans cette question sécuritaire de l’Est du pays vis-à-vis de notre agresseur, le Rwanda. Le 02/06/2021, un activiste des droits humains et un défenseur de la communauté Banyamulenge, Me Bukuru Ntwari wa N., d’heureuse mémoire, a été tué sauvagement à Kigali par le régime du Président Paul Kagame juste parce qu’il dénonçait les crimes que subissaient sa communauté (Banyamulenge) par le RedTabara allié aux mai-mai commandités par Kigali. Plusieurs réunions ont été organisées avec le RedTabara et les mai-mai sous la modération des délégations venues du Rwanda et les preuves irréfutables existent. Le 22/02/2018 au camp de Kiziba/Karongi au Rwanda, la police rwandaise a tiré à bout portant sur 6000 refugiés Banyamulenge et Tutsi du Nord-Kivu avec comme bilan 15 morts, 80 blessés et plus de 77 arrêtés juste pour avoir pacifiquement manifester des revendications aux HCR (haut-commissariat pour les Réfugiés), et pourtant ces camps de réfugiés étaient sous protection des Nations Unies, donc le HCR. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, le Rwanda ne peut pas prétendre protéger une quelconque communauté d’un pays voisin, et encore moins la communauté Banyamulenge qui continue de traverser jusqu’à présent, les affres de la guerre dans leur propre pays. Depuis 2017, plus de 800 personnes tuées atrocement, plus de 400,000 vaches razziées, un sacrilège pour un peuple pasteur, plus 390 villages détruits y compris écoles, infrastructures médicales de bases et églises. Ces guerres, sans fin, entretenues par le régime de Kigali. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nous soutenons et encourageons votre implication dans la résolution de l’agression qui nous a été imposée injustement par le Rwanda. Veuillez agréer Excellence Monsieur le Secrétaire d’état, l’expression de notre haute considération. Pour l’Association Union Internationale de banyamulenge, UIB en Sigle Monsieur Willy S. Kiyana Président

CPI à : - Son Excellence Président des États Unis d’Amérique à Washington, - Son excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies à New York, - Son Excellence Madame le Président de la commission Européenne à Bruxelles, - Son Excellence Président de l’Union Africaine à Addis-Abeba, - Son Excellence Président de la Communauté de l’Afrique de L’Est à Arusha, - Son Excellence Président de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe à Gaborone, - Son Excellence Président de la République Démocratique du Congo à Kinshasa, - Son Excellence Président de le République du Burundi à Bujumbura, - Son Excellence Président de le République d’Afrique du Sud à Pretoria, - Son Excellence Président de le République d’Angola à Luanda, - Son Excellence Président de la République Unie de Tanzanie à Dodoma, - Son Excellence Président de le République du Soudan du Sud à Djouba, - Son Excellence Président de le République du Kenya à Nairobi, - Son Excellence Président de la République d’Ouganda à Kampala, Son Excellence Président de le République du Rwanda à Kigali,

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