Consécutivement à l’affaissement d’un immeuble survenu ce lundi 18 mars 2024, dans la commune de la Gombe, le Ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, a pris une série de mesures en vue de favoriser le retour à la vie normale et prévenir d’éventuels dégâts. Il a notamment suspendu la circulation sur l’avenue Malemba Nkulu, lieu du drame, et a institué une équipe d’Inspecteurs qualifiés de son Ministère pour établir les responsabilités. Dans une mise au point diffusée hier, lundi 18 mars 2024, le Ministre Pius Muabilu a indiqué que cet immeuble avait été réalisé en violation totale des normes en matière de construction et a demandé, au passage, à quiconque aurait des renseignements sur son propriétaire d’entrer en contact, sans plus tarder, avec les Inspecteurs de l’Urbanisme et Habitat mobilisés pour des mesures qui s’imposent.
CELLULE DE COMMUNICATION
Mise au point
Concerne : Affaissement d'un immeuble sur l'avenue Malemba Nkulu dans la Commune de la Gombe
À la suite du Drame survenu ce Lundi 18 Mars 2024 sur l'avenue Malemba Nkulu, Quartier Socimat dans la Commune de la Gombe non loin de l'hôpital Médecins de nuit, le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat fait la mise au point suivante
Aussitôt alerté, Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, Ministre d'Etat à L'Urbanisme et Habitat, a dépêché sur le lieu du Drame une équipe d'inspecteurs de l'Urbanisme et Habitat pour constater les faits, identifier le propriétaire et établir les responsabilités. Aux premières nouvelles, la construction de l'immeuble décrié est irrégulière car ne respectant pas les normes de construction édictées par le service de l'Urbanisme et Habitat qui octroie le permis de construire. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat rappelle que le 20 septembre 2023, sur ordre de Son Excellence Pius MUABILU, les travaux avaient été suspendus sur ce chantier à cause du non-respect de la Loi portant réglementation de la procédure de délivrance d'autorisation de bâtir et du Décret Numéro 22/21 du 24 Mai 2022 portant création, organisation et fonctionnement d'un établissement public dénommé Guichet Unique de délivrance du permis de construire GUPEC en sigle. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat constate avec regret que malgré cette interdiction formelle, le propriétaire et ses complices ont continué les travaux dans la clandestinité.
Dans le souci de préserver les vies humaines et limiter les dégâts matériels, en attendant l'aboutissement des enquêtes en cours, Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat a pris des dispositions pour isoler cet immeuble et y interdit tout accès jusqu'à nouvel ordre. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat tout en appelant la population au calme, demande par ailleurs à quiconque détiendrait les informations sur le propriétaire de pouvoir collaborer avec les inspecteurs de l'Urbanisme et Habitat qui sont à pieds d'œuvre.
Célé KANANGILA BEYA
Conseiller en charge de communication et questions politiques
*‘’Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘‘udpsienne’ ‘dans le combat politique’’, recommande André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état, Analyste Politique et Leader de la CDR, dans une tribune de réflexion libre. Pour lui, ‘’plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.
Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course. Personne n’a, cependant, pas basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais, ni sur la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire. Visiblement, le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot. Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?’’.
’’A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent’’, soutient-il.
LPM
A bon vin, point d’enseigne
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo)
Depuis la nomination de l’Honorable Augustin Kabuya en qualité d’informateur, plusieurs groupes d’intérêts politiques défilent pour permettre à ce dernier de présenter au Chef de l’Etat une photographie réelle de l’Assemblée Nationale, à savoir, la confirmation du statut majoritaire de l’Union Sacrée de la Nation et l’identification des poids des différents groupes en son sein.
En marge de ce travail déterminant pour la gouvernance du Président TSHISEKEDI pour son deuxième mandat, plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.
Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course.
Personne n’a basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais ou la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire.
Le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot.
Or, à ce stade, on ne peut pas penser que le Président de la République n’a aucune idée sur le futur Premier Ministre et qu’Il se déterminerait en fonction du brouhaha des candidats Premiers Ministres.
L’on ne peut pas, non plus, penser raisonnablement que l’opinion publique ne connaît pas de personnalités à écarter de ce poste parmi les prétendants pour des raisons diverses.
A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent.
Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?
Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘‘udpsienne’’ dans le combat politique.
*Après analyse des pièces et prises de connaissance des correspondances, il existe actuellement un conflit foncier entre ladite Province et un Opérateur économique de nationalité canadienne œuvrant en RD. Congo, en la personne de Monsieur RAHIM DHROLIA au sujet de la Concession portant le numéro cadastral PC 23.126 que ce dernier avait régulièrement acquise et qui était couverte par le Contrat de concession ordinaire Na. D. D8/Co/00405 du 06 octobre 2015 et du Certificat d'enregistrement Vol. 021 Folio 145 du 16 octobre 2015. Ce conflit est né consécutivement au lancement, par le Gouvernement provincial, sur cette concession, des travaux d'intérêt public, en l'occurrence, la construction d'un nouveau terminal de l'Aéroport international de Luano. A ce jour, après plusieurs tractations, par sa Lettre sans référence mais datée du 21 Avril 2020, Monsieur RAIM DHROLIA sollicite à l'Etat Congolais, en guise de compensation, le terrain sus-identifié car, l'estimant de même valeur en vue de réaliser ses projets », selon une correspondance adressée à Pius Muabilu, le Ministre en charge de l’Urbanisme et Habitat, par Molendo Sakombi, le Ministre des Affaires foncières, tous deux membres du Gouvernement de la République, dirigé par le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge.
/CAB/MIN/AFF.FONC/ASWJM1/2020 Transmis copie pour information à :
Monsieur le Président de l'Assemblée Provinciale du Haut-Katanga
Monsieur le Gouverneur de la Province du HautKatanga
Monsieur le Ministre provincial du Haut-Katanga ayant en charge les Affaires Foncières
Monsieur le Conservateur des Titres Immobiliers de la Circonscription Foncière de LubumbashiOuest ,
Monsieur le Chef de Division Cadastre de la
Circonscription Foncière de Lubumbashi-Ouest (Tous) à Lubumbashi
Monsieur le Secrétaire Général au Ministère de
IUrbanisme et Habitat
A Kinshasa/LlNGWALA
Monsieur le Secrétaire Général aux Affaires
Foncières
Objet : Demande de désaffectation d'un terrain du 10 hectares 4 ares 23 centiares situé devant PULLMAN HOTEL KARAVIA, dans la Commune de Lubumbashi Province du Haut-Katanga
Excellence Monsieur le Ministre d'Etat,
Par sa Lettre numéro 10/0000000844/CAB/GP/HAUT-KAT/2020, du 10 juillet 2020, relative à la transmission des documents dossier RAIM DHROLIA et la Province du Haut-Katanga, Monsieur le Gouverneur du Haut-Katanga me saisit pour orientation et compétence relativement à l'Affaire dont le résumé ci-dessous
En effet, après analyse des pièces et prises de connaissance des correspondances, il existe actuellement un conflit foncier entre ladite Province et un Opérateur économique de nationalité canadienne œuvrant dans notre pays, en la personne de Monsieur RAHIM DHROLIA au sujet de la Concession portant le numéro cadastral PC 23.126 que ce dernier avait régulièrement acquise et qui était couverte par le Contrat de concession ordinaire Na. D. D8/Co/00405 du 06 octobre 2015 et du Certificat d'enregistrement Vol. 021 Folio 145 du 16 octobre 2015. Ce conflit est né consécutivement au lancement, par le Gouvernement provincial, sur cette concession, des travaux d'intérêt public, en l'occurrence, la construction d'un nouveau terminal de l'Aéroport international de Luano. A ce jour, après plusieurs tractations, par sa Lettre sans référence mais datée du 21 Avril 2020, Monsieur RAIM DHROLIA sollicite à l'Etat Congolais, en guise de compensation, le terrain sus identifié car, l'estimant de même valeur en vue de réaliser ses projets. Les deux Institutions politiques provinciales ayant marqué leur accord et appelé à l'implication des Services techniques compétents, je viens solliciter, en harmonies avec elles, la désaffectation du terrain repris en marge en vue de créer par la suite, la parcelle de terre qui sera attribuée à cet Opérateur économique.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, l'expression de ma parfaite considération.
Comme dans le poème d’Octave Aubert, un enfant, au bout d’une route, trouva tout à coup deux chemins… fallait-il prendre à gauche, à droite, ou bien rester là jusqu’au soir ? Le mardi 12 mars 2024 tard dans la nuit, la juridiction compétente de connaitre le recours en contentieux électoraux des législatives nationales a rendu ses derniers arrêts. Comme on pouvait s’y attendre les réactions fusent de partout. Les avis des juristes aussi ne se sont pas fait attendre. Les requêtes en rectification d’erreur matérielle sont déposées au greffe de la Cour constitutionnelle (Cc) sans s’atermoiements. Alors qu’on sait que les arrêts de la Cour ne sont susceptibles d’aucun recours mais que, dans un passé récent nous avions vu des recours introduite dans cette juridiction contre les arrêts de la Cc.
Sommes-nous au bout d’une route après la décision de la Cour constitutionnelle ?
Pour trouver le chemin de la légalité de la requête en rectification d’erreur matérielle, la seule lecture de la Constitution ne suffit pas, il convient de joindre à celle-ci deux autres textes, d’abord la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc en son article 93 alinéa 4 : « Ils (les arrêts) ne sont susceptibles d'aucun recours, sauf interprétation ou rectification d'erreur matérielle » en suite la loi du 22 juin 2022 modifiant et complétant la loi électoral en son article 74 quinquies alinéa 5 : « l’erreur matérielle n’a aucune incidence sur le dispositif, sauf en cas d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions ».
On sait que l’action en recours de rectification d’erreur matérielle devant la Cc est formée contre une décision définitive, c’est élémentaire. On sait aussi que la décision rendue par la Cc est auréolé d’effet prévue à l’article 168 alinéa 1 de la Constitution, c’est fondamental : « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers ».
Il ressort de la lecture combinée de différentes dispositions évoquées que les arrêts de la Cc revêtent le caractère de l’irréversibilité et de l’exécution immédiate, ils ne sont pas appelables, point opposables – opposition- ni de tiers opposition encore moins objet de pourvoi en cassation mais seulement de recours en interprétation et de rectification en cas d’erreur matérielle.
S’agissant de la rectification d’erreur matérielle, certains estiment que sur le fondement de l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale, le juge constitutionnel serait fondé de statuer à nouveau, « pour d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions » et qu’en plus les précédents arrêts de la Cour dans laquelle celle-ci statuant sur les actions en rectification d’erreur matérielle de 2019 font objet de précédent jurisprudentiel.
Les deux chemins de l’enfant nous rattrapent, en effet faut-il statuer à nouveau comme le ferait le juge d’appel, quel est l’issu de ce recours à l’aune du principe de l’irréversibilité consacré par l’art 168 al 1 de la Constitution, et enfin quelle suite donnerait le juge du contentieux électoral saisi d’un moyen soulevé par une partie sur fondement de l’article 74 quinquies al 5.
Le chemin à suivre.
Dans un passé récent, saisie quant à ce, la Cour constitutionnelle nous avait donné la portée de ce recours : « Le recours en rectification d’erreur matérielle ne peut avoir pour objet de réformer entièrement un arrêt revêtu de l’autorité de la chose jugée, ni tendre à remettre fondamentalement en cause l’appréciation par la Cour deséléments de preuve soumis à son examen, ni aboutir à un second examen d’une cause déjà jugée par elle[1]. En son temps , la Cour Suprême de Justice considérait à juste titre que l’erreur matérielle dans une décision judiciaire est une inexactitude au niveau du support extérieur que constitue son écriture[2], ainsi entrent au nombre d’erreur matérielles[3], notamment :
L’erreur de transcription d’identité ;
L’erreur sur la date d’introduction d’un recours ;
L’absence de prise en compte d’un mémoire pourtant dûment en registré pendant l’instruction ;
L’omission de donner acte de désistement.
On nous objecterait qu’il existe des précédents jurisprudentiels, où la Cour a rectifié ces arrêts. D’avis avec le professeur Jean-Louis ESAMBO, bien qu’il existe une jurisprudence où le juge électoral a, dans une décision, retenu l’erreur matérielle comme justifiant le recomptage des voix (…) c’est par inadvertance[4]. Mieux écrira-t-il plus tard, c’est par maladresse, inattention[5] Car, devant le juge, le recomptage des voix n’est envisagé que dans la mesure où les bulletins de vote ont été, avec les autres pièces, communiqués à la juridiction compétente. À défaut, le juge peut par une décision avant dire droit, en ordonner la communication. Il s’agit d’une procédure en plein instance.
Le caractère de l’irréversibilité des arrêtes signifie que l’option de revenir à nouveau échappe aux parties, au minister public même dans l’intérêt de la loi et le cas échéant au juge. Les compétences en droit public étant d’attribution, le juge ne saurait saper le fondement de ses propres décisions (art 168 al 1 de la Const), autrement il doit statuer sur tous les autres cas précédents. Par ailleurs, s’il est généralement admis en droit que la rectification d’erreur matérielle n’est point soumise aux règles de procédures contraignantes de délais franc ou non franc, c’est évidement en raison de l’absence d’incident sur le dispositif.
Si tentant qu’il soit besoin de le prouver, le recours fondé sur l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale ne vise point les arrêts de la Cc, à cet effet l’article 74 quinquies al 2 de la Loi électorale reprend in extenso le principe de l’irréversibilité des arrêts de la Cour. Ceci après qu’elle ait posé le droit au recours en son article 74 quinquies alinéa 1 in fine. En outre les élucubrations du renversement du principe ci-haut rappelé cèdent facilement les armes devant le caractère d’exécution immédiate (art 168 al 1 Const, art 94 al 2 loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc) attaché aux des décisions de la Cour.
Une logique jusqu’au-boutiste ne concilie point le caractère d’exécution immédiate et l’attente qu’implique une décision attaquée. Abscons !
Au plan du contentieux constitutionnel, l’emploie du groupe des mots « décision attaquée » par le législateur électoral, s’ils visent les décisions de la Cour, l’article 74 quinquies al 5 tomberait sous le coup d’une interprétation sous réserve ou mieux neutralisante.
« Election des Gouverneurs, Vice-gouverneurs et Sénateurs : Prévenir la corruption et la violation de l’article 198 de la Constitution »
Kinshasa, le 10 mars 2024, Subsidiairement à son communiqué du 08 mars 2024 relatif aux actes de corruption qui émaillent le processus des élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs, l’ACAJ demande aux députés provinciaux d’observer scrupuleusement l’article 198 qui stipule que « Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois à la CENI et aux députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale ».
S’agissant notamment, de l’élection au gouvernorat de Lualaba, l’ACAJ constate que la candidature de Fifi Masuka violerait cette disposition constitutionnelle.
Au regard de ce qui précède, l’ACAJ recommande :
- A la plénière de la CENI d’invalider toutes les listes des candidatures aux gouvernorats ou vice-gouvernorats des provinces qui violent l’article 198 de la Constitution ;
- Aux députés provinciaux de ne pas élire des candidats sur lesquels pèsent des soupçons concordants des détournements des deniers publics ;
- A la population, à poursuivre la dénonciation systématique des actes de corruption sous toutes ses formes ainsi que des violations de la Constitution ; Pour toute information supplémentaire,
Contactez : Me Georges Kapiamba
Président de l’ACAJ
Téléphone : + 243 81 048 8537, 814178272
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) au Royaume Uni a organisé un événement pour honorer les femmes congolaises, coïncidant avec la Journée internationale des droits de la femme. La cérémonie, qui a eu lieu au luxueux Hôtel Dorchester à Londres, a vu la participation d'une centaine de Congolais rassemblés pour célébrer sous le thème "Investir dans la femme : accélérer le rythme".
Un comité de coordination composé de diverses entités représentatives de la communauté congolaise, telles que l'Aumônerie catholique, la Pastorale Congolaise (PACORU), la Dynamique Congolaise (DC-UK), et la Congolese Community (CC-UK), a été formé pour préparer cet événement. Cette collaboration a permis de garantir une célébration qui reflète la diversité et la richesse de la diaspora congolaise au Royaume-Uni.
L'événement s'est déroulé en trois segments distincts. Le premier a mis en avant des panels de cinq femmes influentes, qui ont partagé leurs parcours d'entrepreneuriat et leur impact dans les domaines économique, social et culturel. Des personnalités inspirantes comme Noella Coursaris et Joyce Alexander Furaha ont partagé leurs expériences, enrichissant le dialogue sur l'entrepreneuriat féminin.
Le deuxième segment a été consacré aux hommages rendus aux femmes de la diaspora congolaise qui ont marqué la communauté au Royaume-Uni par leurs contributions notables. Des figures de proue comme Dr Kayembe et Jessica Inaba ont été honorées pour leurs réalisations exceptionnelles, mettant en lumière leur influence et leur rôle de modèle.
Des invités de marque et des témoignages inspirants
La journée a été marquée par la présence de personnalités éminentes telles que Noella Coursaris, top model et Présidente de la Fondation Malaika, Joyce Alexander Furaha, entrepreneure et fondatrice de Ngai Pe, ainsi que des figures académiques et professionnelles qui ont partagé leurs expériences et leurs succès. Des hommages ont été rendus à des femmes qui se sont distinguées dans divers domaines, contribuant ainsi de manière significative à la communauté congolaise au Royaume-Uni.
L'événement a également mis en avant la diversité et la richesse culturelle de la communauté congolaise, avec des discussions sur l'éducation des filles et l'intégration de la communauté congolaise au Royaume-Uni. L'ambassadeur Ndolamb Ngokwey a souligné l'importance de ces modèles féminins pour inspirer les jeunes générations.
Une célébration de l'excellence féminine
Cette célébration a été l'occasion de reconnaître et de valoriser le rôle crucial des femmes dans le développement de la société congolaise. L'engagement de l'ambassade de la RDC au Royaume-Uni à promouvoir l'égalité des sexes et à reconnaître les contributions des femmes au développement du pays a été clairement affirmé lors de cet événement mémorable.
Cet événement, le premier du genre au Royaume-Uni, a été chaleureusement accueilli par les participants, marquant un jalon important dans la lutte pour l'égalité des sexes et la valorisation du rôle des femmes dans la société congolaise. Il témoigne de l'engagement de l'ambassade de la RDC à promouvoir l'inclusion et à reconnaître les contributions des femmes au développement du pays.
Plus de 100 jeunes entrepreneurs ont pris part à la deuxième édition du programme entrepreneurial dénommé : « Mentor Impact » à Kinshasa, capitale de la RDC, la semaine dernière.
Ce programme organisé par la société « BJS Access » a pour objectif de réunir les mentors et les jeunes entrepreneurs pour échanger sur le mentorat pour l’autonomisation des jeunes.
Lors de cette rencontre, les entrepreneurs dits « mentors » soutiennent que l’émergence dans le secteur entrepreneurial nécessite la cherche des connaissances auprès des personnes qui s’y connaissent, ou encore des encadreurs.
Pour eux, cela demande aussi d’avoir une certaine maîtrise de ce qu’on veut, une préparation assidue avant de se rendre auprès du mentor. Parmi ces entrepreneurs mentors figurent Al Kitenge, Eugène Kandolo, Jean-Paul Mangata. Ils sont revenus sur quelques notions au sujet du mentorat dont a besoin l’écosystème entrepreneurial congolais qui, essentiellement, est composé de jeunes.
« C’est bien de voir la virulence des jeunes qui sont assoiffés de savoir en expertise mais également dont les attentes ne sont pas rencontrées dans la vie de tous les jours. Mais c’est très bien aussi de remettre les pendules à l’heure, ça permet de pouvoir rétablir un écosystème d’échange viable », a dit, Al Kitenge.
De son côté, Hatone Mianda, une des panelistes, pense que le format du montorat reste le plus efficace par rapport au transfert des connaissances à travers les livres ou les universités et instituts pour évoluer dans l’entrepreneuriat.
«Le format du mentorat s’avère très efficace parce qu’il est basé sur les expériences vécues du mentor qui transfert au mentor. Et là, c’était un bon exemple où des personnes partagent leurs expériences et leurs attitudes sur base de ce qu’ils ont vécu, non pas ce qu’on voit dans les livres. Le mentorat est le modèle idéal pour nous en RDC, c’est très pragmatique et très efficace », a a-t-elle soutenu.
Outre échange et réseautage, ce forum était aussi une vitrine de la promotion des produits des uns et des autres et certains artistes comédiens et slameurs se sont produits tout au long des échanges.
Ce programme est parti du constat selon lequel dans l’univers entrepreneurial congolais, plusieurs jeunes qui ont des idées, des projets ne savent pas émerger suite au manque des conseils ou mentors. D’où l’importance de cet atelier d’échange.
Plus de 150 prêtres, consacrés et agents pastoraux de 32 paroisses catholiques du diocèse de Kabinda ont pris part active à une session de formation sur la liturgie sacramentelle, les rites et les fondements doctrinaux, dans la salle polyvalente du diocèse, Commune de Kabuelabuela, ville de Kabinda.
En organisant cette formation du jeudi 7 au samedi 9 mars 2024, l’Equipe Diocésaine d’Animation Pastorale, EDAP, a donné aux participants l’occasion de redécouvrir les fondements bibliques et théologiques de la liturgie, la richesse des rituels, de mettre en œuvre et de s’exercer à l’art de célébrer, de partager les expériences. Un véritable moment de prière et de convivialité, a fait observer Mgr le Vicaire Général et Président de l’EDAP, Lambert Kankeza Muteba.
Faisant partie des conférenciers à cette session de formation, et intervenant sur les abus liturgiques en rapport avec l’eucharistie, l’Abbé Sylvain Nkongolo Lupuishi a rappelé aux prêtres qu’ils ne peuvent modifier la liturgie de leur propre initiative, sous peine de rendre le sacrement «invalide». Si la liturgie, concède la note, peut admettre des « adaptations », suivant les cultures où elle se déroule, elle reste cependant « une discipline à respecter ». Les prêtres sont appelés à conserver « les éléments essentiels des sacrements » dans la « pleine fidélité aux rites prescrits », pour assurer leur « validité » et « l’unité » de l’Eglise.
Dans son mot de clôture et mettant en garde les pasteurs de Kabinda contre la « tentation de se sentir propriétaires de l’Eglise » ou contre une « volonté de manipulation », Mgr Félicien Ntambue Kasembe, Evêque de Kabinda, affirme que « modifier la forme d’un sacrement ou sa matière est toujours un acte gravement illicite et mérite une peine exemplaire ».
Par les abus d’avant, pendant la liturgie : posture, ornements liturgiques, les moments de silence à observer pour passer d'une étape à une autre, appel aux prêtres et chrétiens à prier et prononcer certains mots et formules avec intelligence et sagesse, du remplacement du " pain azyme de pur froment" et le vin de raisin "pur et non corrompu, sans mélange de substances étrangères. Aucun prétexte ne peut justifier le recours à d'autres boissons, même dans les villages où le vin n'est ni produit ni traditionnellement consommé". S’arroger le droit de composer, modifier d’autres prières de consécration, ne pas omettre le nom du Pape ou de l’Evêque, joindre la messe à un dîner ordinaire, permettre aux époux de se donner la communion, ne pas distribuer les hosties non consacrées, toute forme de suppléance ou de "simulation" du prêtre est invalide. La communauté n'est pas habilitée à se donner elle-même des ministres ordonnés (prêtres et diacres) ou à déléguer aux laïcs des pouvoirs qui ne sont réservés qu'au prêtre, comme celui de célébrer la messe, de lire l'Évangile et même de prêcher ou de distribuer la communion» précisent dans leurs exposés les Abbés Evariste Mayamba et Sylvain Nkongolo.
L'ordinaire du lieu, a enfin lancé à tous les prêtres le défi de la traduction des livres liturgiques afin d'éviter les acrobaties observées dans la plupart de cas.
Une formation appréciée des participants
De l’avis de Johnny Kasongo, Jeune agent Pastoral, ce genre de formation est louable « au regard de la situation socioreligieuse au diocèse de Kabinda : « vu l’évolution de notre pays, on a besoin de ces bases pour changer les mentalités ». Pour lui, il faut penser à former la génération de demain sur la doctrine sociale.
Quant à Félicienne Mutumpe, Maman catholique, cette session de formation sur la liturgie sacramentelle vient de leur donner des armes nécessaires « pour non seulement former ceux avec qui, ils travaillent, mais aussi d’être capables d’animer pleinement leurs fonctions dans la sainte Eglise ».
Ces participants ont, par ailleurs, pris l’engagement une fois de retour dans leurs paroisses et centres pastoraux, de faire fructifier ces acquis et font remarquer qu’il serait important d’associer plusieurs jeunes catholiques parce que c’est une urgence de notre temps.
Précisons que cette session coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire du martyr, Anuarite Marie Clémentine Nengapeta tel que voulu par la Conférence nationale des Evêques du Congo, CENCO en sigle.
Caritas Congo Asbl a organisé une formation des prestataires des soins et des membres des Equipes-Cadre des Zones de Santé d’Uvira (34 participants au total) et Nundu (35 participants). Animée par le PRONANUT (Programme National de Nutrition) Sud-Kivu, cette session s’est déroulée du 1er au 03 mars 2024 à Uvira. A cette occasion, TPO DRC a aussi aligné 53 prestataires des soins et membres d’ECZS de la Zone de Santé de Fizi afin de leur faire bénéficier de cette formation facilitée par le PRONANUT.
En effet, les modules dispensés ont concerné la mise en place de la Nutrition à Assise Communautaire (NAC), l’organisation de la Consultation Préscolaire Redynamisée (CPSr), l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) et la Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe (PCIMA).
Pour les Organisateurs et les Facilitateurs, toutes ces notions abordées concourent à la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes. Ils se devaient alors d’en faire un rappel ou un briefing à l’intention des prestataires des soins avec lesquels les équipes du projet PMNS-NAC sont appelés à travailler étroitement.
A ces deux catégories, deux membres des Equipes-Cadre des Zones de Santé concernées ont été associés.
Grâce à cette formation, les Organisateurs, les Facilitateurs ainsi que les responsables des Zones de Santé espèrent que toutes les zones d’ombre ont été levées pour la mise en œuvre de la Nutrition à Assise Communautaire dans les Aires de Santé des Zones de Santé concernées. Ainsi, les résultats auxquels attendus devraient témoigner d’un changement positif du point de vue nutritionnel sur fond de la maîtrise des notions apprises, pour les uns et rappelées pour les autres.
Pour rappel, cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme Multisectoriel de Nutrition et Santé, dans sa Composante Nutrition à Assise Communautaire (PMNS-NAC, financé par la Banque Mondiale, à travers l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS). Il est mis en œuvre conjointement par le Groupement Caritas Congo Asbl, TPO/DRC et CHWID, en collaboration avec les Partenaires étatiques (Ministère de la Santé, DPS/PRONANUT et BCZS), les Structures sanitaires, les Organisations non-gouvernementales internationales et locales ainsi que les Relais Communautaires regroupés au sein des Cellules d’Animation Communautaire (CAC). Les 13 Zones de Santé concernées sont Katana, Fizi, Kadutu, Lulingu, Nundu, Shabunda, Uvira, Miti-Murhesa, Minova, Kaniola, Mubumbano, Walungu et Idjwi
Jaynet Kabila, la Présidente de la Fondation Mzee Kabila
*La Présidente de la Fondation Mzee Kabila lance un vibrant appel à la protection de cette œuvre qui, en principe, constitue la mémoire de l’histoire de ce pays. Jaynet Kabila, dans une lettre ayant enflammé la toile, hier, toute la journée, parle d’installations de la Fondation Mzee Kabila qui, selon elle, ont été littéralement vandalisées. Elle promet d’user de toutes les voies légales pour recouvrer les droits dus à la Fondation Mzee Kabila. Mais, de toute urgence, elle en appelle à l’implication de toutes les autorités du pays, en commençant, évidemment, par Félix Tshisekedi, le Président réélu, pour interpeller les services au nom desquels les assaillants disent avoir reçu des ordres pour parvenir à une telle entreprise somme toute répréhensible.
*La délégation d’Harvard Africa Caucus d’Havard Kennedy School poursuit son séjour à Kinshasa. Après avoir échangé avec quelques membres du gouvernement, le lundi 11 mars 2024 au Salon Bleu de l’Hôtel du Gouvernement et au ministère de la Défense Nationale, elle a participé à la journée d’échanges d’expériences scientifiques avec les étudiants et enseignants congolais à l’Université Pédagogique Nationale.
Dans son mot introductif, le ministre de la Communication et Médias a laissé entendre que cette rencontre fait partie des efforts du gouvernement Congolais de standardiser l’enseignement supérieur universitaire.
« Nous avons choisi l’Université Pédagogique Nationale, Madame la Rectrice, non pas seulement parce que vous êtes au centre des efforts que le gouvernement fournit, mais vous incarnez ce que le Président de la République a toujours porté en terme de masculinité positivité. Mais, aussi parce que cette activité rentre dans la symbolique du mois de mars», a souligné le Ministre Muyaya.
Et d'ajouter : « Nous sommes venus aussi ici, parce que mon collègue Ministre Mohindo Nzangi de l’Enseignement Supérieur et Universitaire qui porte la vision du Chef de l’État qui n’est entre autre que la réforme de son secteur dans le fond comme dans la forme. Je vais vous dire qu’il y a un effort qui est en train d’être fait en termes de modernité et qui ira dans toutes les universités du pays pour une mise à niveau et un meilleur encadrement de tous les étudiants congolais. Nous avons voulu que cette journée d’échanges soit un moment de rencontre pour les étudiants congolais qui viendront de plusieurs universités de Kinshasa et vous qui êtes venus d’Havard. Je dis merci à vous étudiants pour vous être mobilisés, aux professeurs et au comité de gestion pour que cette journée soit réussie. Alors il faut profiter de ces échanges parce que vous ne savez pas ce que cela peut produire dans le cadre de votre cursus universitaire », a déclaré, par ailleurs, Patrick Muyaya.
Ravi par cette initiative prise par son collègue de la Communication et Médias, Mohindo Nzangi a succinctement présenté son secteur et les défis auxquels il fait face, mais surtout, les efforts entrepris par le gouvernement sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi.
Il a souligné, en outre, que cette démarche rentre dans les objectifs du programme LMD lancé il y a trois ans en République Démocratique du Congo qui vise à connecter les étudiants congolais entre eux, mais également avec ceux des autres pays du monde. Pour clore son intervention, il a fait un clin d’œil à l’Université Pédagogique Nationale qui forme les enseignants des autres universités et l’Université de Kinshasa, la toute première en République Démocratique du Congo, fondée en 1954.
« L'objectif pour nous est de commencer déjà ce premier système LMD qui est celui de la mobilité des étudiants, de chercheurs et les enseignants. Dès lors que nous, nous sommes alignés au standard international, je crois que ça va être très facile... Aujourd'hui, nous avons beaucoup de sollicitations des étudiants étrangers qui veulent venir en République Démocratique du Congo pour avoir des échanges », a dit Mohindo Nzangi.
«De la même manière que nous avons beaucoup d’étudiants congolais qui veulent aller à l'étranger pour avoir des échanges, nous croyons qu'avec le système LMD que nous avons mis en place, ça va être plus facile pour nous d'avoir d'autres qui viennent et nous qui allons à l'extérieur. Nos remerciements s'adressent au Ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya pour avoir facilité le dialogue avec Harvard. Cela ne s'arrêtera pas là, mais elle continuera », a-t-il poursuivi.
Plusieurs intervenants, étudiants comme professeurs ont loué cette initiative du porte-parole du gouvernement qui ne cesse de multiplier des initiatives pour le rayonnement de la RDC à l’international.
*C’en est donc fini avec l’exécution de l’Arrêté Ministériel n°028/MINESU/CAB.MIN/MNB/RMM/2024 qui, depuis le 5 janvier 2024, portait désignation d’un Directeur Général à l’Institut Supérieur de Développement Rural, ISDR en sigle, à Mbandaka. Ainsi, en a décidé le Conseil d’Etat, siégeant en matière relevant de ses attributions sur les actes d’administration posés par les autorités de tutelle en violation des lois de la République.
Aujourd’hui, plusieurs jours après, alors qu’à un certain moment, ces mêmes Autorités aussi bien académiques que de tutelle sont passées aux actes jusqu’à suspendre le Professeur Giscard Loando Bakombo de ses fonctions, le Conseil d’Etat suspend, désormais, les effets de cet Arrêté-là par une Ordonnance rendue en matière de référé-liberté dont l’acte de Notifitcation a été, du reste, adressé à toutes les parties concernées, y compris le Ministère de l’ESU, pour la tutelle, et le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, agissant au nom de la RD. Congo.
Selon les informations glanées dans les hautes sphères de la justice congolaise, il y a lieu de noter que les documents, ci-dessous, rapportent, par conséquent, toutes les effets y afférents.
D’où, le Prof. Giscard Loando Bakombo ainsi réhabilité, peut reprendre le chemin du travail, conformément aux lois de la République ainsi qu’à la Constitution qui consacre le principe sacro-saint de séparation des pouvoirs en RD. Congo, s’il faut le rappeler à tous.