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Situation sécuritaire à l'Est, Pourquoi Kinshasa a toujours peur d'interpeller Washington ?

Félix Tshisekedi a tenu sa première conférence de presse le jeudi 22 février 2024 depuis son investiture pour le second mandat constitutionnel. Quoi de plus normal que la question essentielle ait concerné l'expression " à la moindre escarmouche ". Deux déductions à tirer pour l'heure : primo, l'ordre institutionnel n'est pas complet pour déclarer la guerre (pas d'Assemblée nationale avec Bureau définitif, pas de Sénat dont les élections sont reportées à plus tard faute de financement et pas de Gouvernement investi par la chambre basse dès lors que l'informateur nommé avant la Déclaration d'appartenance n'a pas encore rendu son rapport).

Mais, il y a une troisième déduction, et c'est la plus importante : se voulant et étant un homme de paix, il prend en compte les conseils des partenaires bilatéraux (États-Unis, Russie, Grande Bretagne, Chine et France) et multilatéraux (Onu/Monusco, Union africaine, Sadc, Eac etc.). Ainsi, la guerre brandie pendant la campagne et qui a produit les effets escomptés a moins de chance d'avoir lieu...

Retrait du Territoire Congolais

Quand on compare les dernières prises de position de Washington et de Paris, on croirait à un copier-coller.

Effectivement, les deux capitales, fermes à l'égard du M23, davantage à l'égard du Rwanda, donnent injonction à Kigali à retirer du territoire congolais et ses troupes et son arsenal. 

Pour circonscrire ce " copier-coller ", deux dates de référence : 17 et 20 février respectivement pour les États-Unis et pour la France sur les mêmes sujets. 

Tenez !

Sur le retrait du territoire rd-congolais  

Le 17 février 2024, s'adressant au Rwanda et au M23, "Les États-Unis condamnent le soutien du Rwanda au groupe armé M23 et lui demandent de retirer immédiatement tout le personnel de la Force de défense du Rwanda de la RDC et de retirer ses systèmes de missiles sol-air qui menacent la vie des civils, des forces de maintien de la paix des Nations unies et régionales, des acteurs humanitaires et les vols commerciaux dans l’est de la RDC".

Le 20 février 2024, *La France condamne la poursuite des offensives du M23 avec le soutien du Rwanda, et la présence des forces rwandaises sur le territoire congolais. Le M23 doit cesser le combat immédiatement, et se retirer de toutes les zones qu’il occupe, conformément aux décisions prises dans le cadre du processus de Luanda. Nous appelons le Rwanda à cesser tout soutien au M23 et à se retirer du territoire congolais. La France appelle l’ensemble des groupes armés à mettre un terme aux violences". 

Sur le soutien de la RDC aux Fdlr

Le 17 février, les États-Unis utilise le bémol en déclarant : "Nous appelons le gouvernement de la RDC à continuer à soutenir des mesures destinées à favoriser la confiance, notamment en cessant de coopérer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé qualifié de « force négative » par les organismes régionaux et le gouvernement de la RDC, et qui expose la population civile à des risques". 

Le 20 février, la France déclare : "Conformément à leurs engagements, les forces armées de RDC doivent cesser toute collaboration avec les FDLR, mouvement issu des milices ayant commis le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994’’

Et sur la facilitation angolaise 

Le 17 février, sur la facilitation angolaise, les Américains disent : "Nous continuons à appuyer les actions diplomatiques régionales qui favorisent la désescalade et instaurent les conditions d’une paix durable en RDC et nous appelons toutes les parties à participer de manière constructive à la recherche d’une solution négociée’’. 

Le 20 février, "La France réitère son plein soutien aux processus régionaux de médiation pour trouver une solution négociée au conflit".

Un Foyer Juif, pardon tutsi dans les grands lacs

Encouragés pour la consommation populaire, ces processus régionaux ont pour acteurs majeurs deux pays, en l'occurrence l'Angola et le Kenya plus proches, que disons-nous,  trop proches aujourd'hui des États-Unis que de la France. Deux pays bien installés dans les zones d'influence américaine, l'une côte Océan Atlantique, l'autre côté Océan Indien. 

On serait au cœur de la vérité et de la réalité en relevant que Washington a maintenant moins confiance dans Pretoria que dans Luanda et Nairobi pour la gestion des enjeux que représentent la Sadc et la Cae (East african community). 

Conséquence : pour les États-Unis, il faut miser sur l'axe Luanda-Nairobi pour résoudre la crise des Grands-Lacs entre la RDC et le Rwanda. 

Or, la RDC lie l'agression rwandaise au trafic des ressources naturelles congolaises. Et le Rwanda, de son côté, lie son soutien au M23 à la protection de la communauté congolaise tutsi qui, à l'en croire, est victime de discrimination. Prétendre défendre la cause de la Communauté tutsi équivaut à poser le *problème de terre en RDC...

Aussi, entre l'exploitation illicite notamment des minerais, d'une part, et, de l'autre, la protection d'une communauté qualifiée à tort ou à raison de minoritaire, le choix est clair pour les " maîtres du monde ". La balance penche pour celle-ci, surtout quand on brandit le spectre du génocide. 

D'une guerre entre la RDC et le Rwanda, il est évident que la victoire militaire et populaire est du côté congolais. On chantera et on dansera. 

En serait-il cependant de même de la victoire diplomatique ? 

Rien n'est moins sûr. On pourrait se retrouver avec ce que justement Paul Kagame et ses parrains véritables cherchent à obtenir depuis belle lurette : un foyer juif, pardon tutsi dans les Grands Lacs, de façon que le Rwanda n'ait plus de frontière physique directe avec ce qui restera de la RDC. 

En d'autres termes, en réaction à " à la moindre escarmouche " annoncée par Félix Tshisekedi, la finalité sera l'amputation du Congo.

Au regard de ce qui précède, il y a de quoi persister et signer : la solution à la crise des Grands Lacs - dont celle sécuritaire à l'Est de la RDC - n'est ni à Addis-Abeba (Union africaine) ou à Bruxelles (siège de l'Union européenne), ni à Luanda ou à Nairobi, ni même à New York (siège de l'Onu). 

Elle est à Washington, précisément à la Maison-Blanche. 

C'est tout de même surprenant que Kinshasa s'époumone à la chercher ailleurs, pointant le doigt accusateur sur des sous-traitants !

A dire vrai, le Rwanda n'est pas une menace majeure pour qu'on lui fasse une guerre...

Omer Nsongo die Lema

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 Quelle infamie pour l’UE d’avoir signé un protocole d’accord avec le Rwanda  pour coopérer dans le secteur des minerais stratégiques de la RDC

Aujourd’hui les congolais ont la mâchoire à terre à telle enseigne que d’aucuns ne s’attendaient pas voir l’Union européenne signer lundi 19 février un accord d’approvisionnement des minerais de sang qui sont désignés par quatre métaux: l’étain, le tungstène, le tantale et l’or. L’UE vient donc de conclure un protocole d’accord abracadabrantesque, car la loi du parlement européen votée en avril 2017 (règlement UE 2017/821) dont le champ de son application a commencé en 2021 fait diligence sur l’origine des minerais tels que le tungstène, l’or, l’étain, le tantale, minerais issus du Congo en proie à des conflits.

Ce qui révulse les congolais, c’est que l’Union européenne apporte son soutien à un régime criminel, à un pays dont le sol ne regorge pas de matières premières stratégiques. Sur la traçabilité des minerais précieux  il y a actuellement une cartographie claire des zones d’extraction, mais aussi des lieux d’échange, des points de passage aux frontières congolaises. Ce qui vient de se passer le 19 lundi au Rwanda, c’est une violation grave de la part de l’UE de la loi du parlement européen puisqu’il y a des évidences que tout le monde reconnaît : le Rwanda ne produit pas ces minerais stratégiques, mais ce pays participe au crime organisé transnational en renforçant la contrebande par le M23 ou d’autres groupes armés qui exploitent nos métaux précieux et font transiter nos ressources au Rwanda.

En effet, le trafic de minerais stratégiques du Congo par le Rwanda et par surcroît l’UE doit constituer le crime de guerre en lien avec ce conflit armé. Nous recommandons aux autorités congolaises de convoquer le Représentant de l’UE à Kinshasa pour lui faire savoir notre ferme désapprobation et davantage saisir les tribunaux nationaux et internationaux contre les crimes transnationaux organisés sur le pillage de nos minerais stratégiques par le Rwanda et l’UE. La CPI est compétente pour traiter certains trafics sous l’angle de crimes de guerre de pillage. Tous ceux qui participent à l’exploitation ou au commerce de matières premières du sol congolais par l’intermédiaire des groupes rebelles ou du M23 sont des criminels de guerre puisque ce trafic permet l’acquisition de nouvelles armes pour ces groupes, favorise la violence et pérennise l’instabilité à l’est du pays. Que tous ces pilleurs sachent : ils rendront gorge et seront poursuivis par la CPI.

Pour les congolais l’image de l’UE est ternie par cet accord ubuesque et scelle une alliance d’une UE dont le paradigme de sa politique s’enracine sur les droits de l’homme, la préservation de la paix, la prévention des conflits avec  des lilliputiens, des cinglés qui viennent verser le sang d’innocents congolais et causer une forte migration intérieure. En prenant le coup à la mâchoire, nous devons nous congolais nous montrer plus résilients, et dans un élan très patriotique bouter dehors tous ces envahisseurs utilisant des narratifs débridés. C’est le moment de créer des synergies des forces vives de la nation pour produire plus de cohésion nationale. Dans un cas comme dans l’autre, la déstabilisation de notre pays et la violation de notre souveraineté nationale sont la résultante  de la convoitise de nos ressources.

Professeur Florent Gabati

 Quelle infamie pour l’UE d’avoir signé un protocole d’accord avec le Rwanda  pour coopérer dans le secteur des minerais stratégiques de la RDC
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Cardinal Ambongo : massacré, le peuple congolais est abandonné à son triste sort

Le Cardinal Ambongo a célébré ce samedi 24 février une messe pour la paix dans l'Est de la RDC. Le peuple congolais massacré est abandonné à son triste sort, a-t-il déploré, stigmatisant l’indifférence de la communauté internationale. L’archevêque de Kinshasa a aussi fustigé les velléités expansionnistes de certains pays voisins du Congo qui se livrent au pillage systématique des richesses de son sous-sol, en alliance avec des multinationales étrangères.

Sur invitation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui a appelé chaque évêque à organiser une messe pour la paix dans son diocèse, le cardinal Fridolin Ambongo a célébré samedi 24 février une messe «pour implorer la paix en République démocratique du Congo et particulièrement dans la partie Est». Depuis le début du mois de février, les combats se sont intensifiés autour de Goma entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda voisin. 

Dans la cathédrale Notre-Dame du Congo, l’archevêque de Kinshasa était entouré d’une grande foule de fidèles, dont des diplomates des pays étrangers. Dès l’entame de la messe, le cardinal a remercié tous «d’être venus nombreux prier à cette intention, avec l´espoir d´un retour de la paix durable sur le sol congolais».  Il a particulièrement demandé de porter dans les prières le peuple congolais victime des conflits armés, particulièrement les populations meurtries et traumatisées dans l’Est du pays, tout comme celles qui vivent en insécurité dans le territoire de Kwamounth, dans l’Ouest du Congo. Il les a rassurés de la proximité de Dieu et de la sollicitude de l’Eglise, qui se sent aussi touchée et blessée dans ses membres.

Cardinal Ambongo : massacré, le peuple congolais est abandonné à son triste sort
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Bruxelles, plus de 2000 personnes dans la rue contre l’expansionnisme de Kagame

Bruxelles, le 24 février 2024

Plus de 2000 personnes ont marché à Bruxelles durant deux heures de temps le samedi 24 février 2024 du quartier Matonge jusqu’au Rond-point Schuman pour manifester contre l’expansionnisme de Paul Kagamé le Président rwandais et le silence de certains pays face à la catastrophe engendrée à l’Est de la RD Congo.

La plupart des manifestants étaient jeunes et plusieurs d’origine congolaise.

Tant les banderoles que les chants entonnés dénonçaient la guerre de pillage de la RD Congo par le Rwanda sous couvert des pseudo-rebelles du M23 à la solde du régime totalitaire de Kigali.

Malgré ces évidences de barbarie, il est curieux de constater le silence de plusieurs pays occidentaux comme la Belgique, la France, et un peu moins les USA ces derniers temps.

C’est ce sentiment quelque peu de mépris qui révolte les Congolais au point de les décider de marcher si nombreux un week-end, malgré le froid.

Durant trois décennies, le Président Rwandais a nargué le monde entier quant à la situation sécuritaire de l’Est de la RD Congo, n’en faisant qu’à sa tête c’est-à-dire : traverser la frontière Rwanda-RD Congo, y installer le K.O. et en même temps piller les minerais.

Depuis un temps, Paul Kagamé fait l’unanimité des Congolais contre lui à travers le monde. Et les Congolais sensibilisent de plus en plus l’opinion internationale avec leurs différentes manifestations.

Le vent va-t-il bientôt tourner pour l’homme fort de Kigali ? Le concerné s’en rendra-t-il compte à temps ? Très peu de dictateur ont eu la sagesse de faire machine arrière à temps et éviter la chute.

Par Cheik FITA

Bruxelles, plus de 2000 personnes dans la rue contre l’expansionnisme de Kagame
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Plénière inaugurale de la session extraordinaire : Jean Ngoyi déterminé à défendre la population de Tshangu

Jean Ngoyi, élu de la ville de Kinshasa et ancien ministre provincial des Finances, a pris part à la plénière inaugurale de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du 29 janvier dernier,  au Palais du peuple. Au cours de cette plénière, il a réaffirmé sa détermination à défendre la population de Tshangu.

Devant la presse, il a rappelé le sens et la signification de cette session extraordinaire inaugurale. Pour lui, la session extraordinaire inaugurale a permis au Secrétaire général de l’Assemblée nationale à procéder à l’appel nominal, à présenter le bureau provisoire et à procéder à son installation.

De plus, il a mis un accent particulier sur les principales responsabilités de ce Bureau provisoire.

A l’en croire, ledit bureau va s’occuper de la validation de mandat, de l’adoption de Règlement intérieur et enfin de procéder à l’élection du bureau définitif.

En outre, il a remercié toute la population de Tshangu pour lui avoir renouvelé sa confiance. Le Président de la plateforme ‘’Force du nombre’’ a, par ailleurs, indiqué à sa base : « Ça, c’est le temple de la démocratie ! » une façon pour lui de faire comprendre à son fief électoral que sans le peuple, les députés n’existeront pas.

Ainsi, il a juré de continuer à défendre l’intérêt de cette population avant de l’exhorter de lui faire confiance, car, dit-il, « le travail vient de commencer ».

« J’ai dit merci à la population de la Tshangu qui nous a fait confiance. Nous allons faire le travail et la population sera très contente nous. Elle ne sera pas déçue !  Nous serons toujours avec la même population pour défendre notre district qui est la Tshangu », a-t-il déclaré.

Hénoc Akano

Plénière inaugurale de la session extraordinaire : Jean Ngoyi déterminé à défendre la population de Tshangu
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Atelier de formation en Droits numériques, Kinshasa : l’ICDH et Paradigm Initiative confirment le rendez-vous aujourd’hui 

L’Institut Congolais des Droits de l’Homme (ICDH), en collaboration avec Paradigm Initiative, organise, ce vendredi 2 février 2024, à l’Hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe, un atelier de formation portant sur les Droits numériques. ‘’Cette session cible, principalement, 20 participants dont 40% sont issus de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), des instances judiciaires, des organisations de la Société civile, des organes de presse et des universités’’, renseigne, dans sa note conceptuelle, le staff organisateur de l’évènement.

Rendez-vous du savoir !

L’ICDH et Paragigm Initiative se sont fixé quelques objectifs à atteindre au terme de cette activité scientifique. Ils espèrent notamment, renforcer les capacités des participants en matière du monitoring des violations des droits numériques ; évaluer les mécanismes disponibles pour la protection des droits sur Internet et autres droits fondamentaux ; développer des connaissances avancées sur des questions électorales, la cybercriminalité ou la réglementation des contenus des plateformes numériques ; offrir une plate-forme aux nouveaux entrants pour la discussion, le partage d'informations et la mise en réseau sur la défense des droits numériques et l'écosystème Internet.

Quelle est la méthode prévue ?

«La méthode sera participative. Il y aura des exposés mais les participants utiliseront aussi des études de cas, des notes d'orientation et d'autres résultats de recherche pour alimenter les discussions, les présentations et les travaux de groupe au cours de la session.

Les ateliers se dérouleront sur une journée, animés par les experts en droits numériques issus du Barreau, du Ministère du Numérique de la République Démocratique du Congo et de la société civile », relève, en sus, la même note conceptuelle.

Ce qu’il faut savoir de l’ICDH

L’Institut Congolais des Droits de l’homme, ICDH, a un double statut. Il est, d’abord, une ONG de promotion et de défense des droits de l’homme disposant d’une Clinique juridique. Ensuite, l’ICDH est un centre d’études et des recherches sur les droits de l’homme et la gouvernance judiciaire.

Actuellement, l’ICDH est le partenaire de mise en œuvre en République Démocratique du Congo du Projet Greater Internet Freedom (GIF).

Ce projet, financé par l’USAID, vise la promotion et la protection des droits numériques, y compris l’inclusion numérique et l’accès à l’internet en Afrique. Il est piloté au niveau africain par Paradigm Initiative qui, par ailleurs, est une entreprise sociale qui construit des systèmes de soutien basés sur les TIC et défend les droits numériques afin d'améliorer les moyens de subsistance des jeunes africains mal desservis.

Son programme de défense des droits numériques est axé sur le développement de politiques publiques pour la liberté d'Internet en Afrique, avec des bureaux à Abuja-Nigeria, Yaoundé-Cameroun, Nairobi-Kenya, Dakar-Sénégal et Lusaka-Zambie.

Gloire Mfemfere

Atelier de formation en Droits numériques, Kinshasa : l’ICDH et Paradigm Initiative confirment le rendez-vous aujourd’hui 
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RDC : revue annuelle 2023 des activités des Nations Unies

Le Système des Nations Unies a entamé les travaux de la revue 2023 de son Cadre de Coopération avec la République Démocratique du Congo. Ces travaux se tiennent en deux étapes : la première étape, intitulée « pré-Revue », réunit les experts du Gouvernement et ceux des Nations Unies pour identifier et évaluer les progrès réalisés en 2023.

Elle se tient le 31 janvier et le 1er  février 2024 à Kinshasa et sera suivie de la Revue proprement dite, impliquant les responsables politiques (décideurs du Système des Nations Unies, et du Gouvernement), la Société Civile, le Secteur privé et les Partenaires techniques et financiers, afin de s’accorder collectivement sur les progrès accomplis dans le cadre de cette coopération en 2023. En vertu du principe de redevabilité, les Nations Unies, en collaboration avec les institutions étatiques, le secteur privé et la société civile (y compris les structures des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap, etc.), organisent, en début de chaque année, ces assises conjointes afin de faire le point sur les progrès collectifs accomplis et tirer les leçons pouvant être capitalisées pour la nouvelle planification annuelle. Vingt-trois entités du SNU (Agences, Fonds, et Programmes et Institutions spécialisées) ont apporté leur appui aux Institutions et aux populations congolaises dans divers domaines entre autres l’éducation, la santé, la protection des populations vulnérables, la sécurité alimentaire… sous la forme d’appuis directs ou d’appui aux politiques sociales et aux réformes institutionnelles. Au cours de la revue annuelle il s’agit pour les parties prenantes de :

  • Tirer les leçons de la mise en œuvre des plans de travail conjoints en 2023 en analysant les facteurs de succès et d’échec ainsi que les opportunités ayant caractérisé la mise en œuvre du Cadre de coopération en 2023 ;
  • Donner les orientation d’actions pour l’année à venir
  • Analyser les forces et faiblesses de la collaboration inter-agences et la mise en œuvre conjointe à travers des programmes conjoints ainsi que la synergie créée et/ou recherchées entre les différents piliers d’intervention (humanitaire, développement, paix),
  • Analyser la problématique du partenariat et de mobilisation des ressources ;
  • Formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre du cadre de coopération pour les prochaines années. Pour rappel, en fin 2019, le Système des Nations Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement Congolais, un Cadre de Coopération pour le Développement Durable couvrant la période 2020-2024.

Ce cadre constitue la réponse collective du SNU en appui aux priorités nationales inscrites dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et contribue aux efforts de la RDC à réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Il s’articule autour de trois axes, à savoir :

  • Axe 1 : Consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ;
  • Axe 2 : Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles
  • Axe 3 : Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire
RDC : revue annuelle 2023 des activités des Nations Unies
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