N’étant pas abrogé par l’article 119 de la loi organique d’Octobre 2013, le Titre I de 1982 est resté d’application devant la Cour Constitutionnelle.
A ce titre n’est programmé que, sans procuration spéciale en mains (art. 107) l’Avocat au Barreau près la Cour Suprême de Justice, son cabinet, sa signature et sa qualité authentique tirées des articles 4, 106 et 111 de la loi du barreau de 1979.
Sont donc, à l’exclusion de la loi organique, applicables : la loi du barreau de 1979 et le Titre I de 1982.
A toutes ces dispositions, toujours applicables (2, 3, 5 et 15), ne figure que « avocat à la Cour Suprême de Justice » excluant les avocats près La Cour d’Appel et toute autre qualité qui rend irrecevable la requête ou le mémoire en réponse et invalide la comparution surtout si la robe, à son épitoge, ne figure pas les couleurs de léopard.
Les requêtes sont donc irrecevables si « avocat à la Cour d’Appel et avocat au Conseil d’Etat ou avocat au barreau près la Cour de Céans » y figurent.
L’avocat doit donc être éconduit du prétoire s’il ne porte pas la qualité répétée du Titre I de 1982 même s’il dit « avocat au barreau près la Cour de céans ».
Devant la Cour constitutionnelle, en Octobre 2013 jusqu’à ce jour, le même Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice est d’application à l’exclusion de la procédure de 2013 en vertu des articles 109 et 119 d’Octobre 2013 lesquelles deux dispositions prévoient respectivement ceci : (…) règles ordinaires de représentation (…) » et « (…) sont abrogés les Titres (…) ».
Cet article 119 de la loi organique d’Octobre 2013 ne l’a pas abrogé.
Ce Titre I est donc maintenu grâce aussi à l’article 221 de la Constitution.
Devant le Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation, le Titre I de la procédure de 1982 n’est pas abrogé par l’article 407 de la loi organique de 2016. Tant que ce Titre I de 1982 ne porte pas une disposition contraire à l’article 405 al. 2 de la loi organique de 2016, il reste seul applicable à propos de la représentation des parties en justice laquelle doit être conforme à l’article 111 de la loi de 1979 du barreau en ses termes ci-après « (…) devant toutes les juridictions de la République ».
A l’article 5 le législateur parle de « toutes les juridictions ». Il s’agit des Tribunaux de Grande Instance et ceux de Paix du ressort d’une seule Cour d’Appel.
L’article 111, il s’agit de toutes les Cours d’Appel de la RDC.
Tant que ce Titre I n’est pas contraire à une des dispositions de la loi organique d’Octobre 2016 à son article 405 al. 2, il reste donc seul maintenu c’est-à-dire seul encore applicable devant le Conseil d’Etat pour que cet avocat de cassation continue à règner.
Devant la Cour de Cassation, l’article 91 n’a pas abrogé le Titre I de 1982.
Grâce à ce maintien, l’article 90 l’a programmé sans procuration.
De tout ce qui précède, nous renvoyons tous les juristes en 1959 et 1960 aux dispositions transitoires en ces termes ci-après :
En 1959 (140):
« Les règles antérieures relatives à la procédure pénale « restent d’application pour toutes les affaires dont les « Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis au « moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».
En 1960 (art. 200):
« Les règles antérieures relatives à la procédure civile « restent présent d’application pour toutes les affaires « dont les Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis « au moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».
C’est ce Titre I de 1982 qui est antérieur à toutes les actuelles lois organiques de 2013 et 2016.
Appliquer les dispositions des lois organiques, c’est violer les dispositions générales du Titre I de 1982 (art. 2, 3, 5 et 15) dont l’application actuelle est préservée devant toutes les actuelles hautes juridictions spécialisées. On peut valablement extrapoler notre conclusion devant la CCJA : les avocats à la Cour Suprême de Justice.
Me KALALA MUENA MPALA
Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
«Aucun autre Avocat que celui du Barreau près la Cour Suprême de Justice n’a le pouvoir d’introduire une requête devant le Conseil d’Etat en toutes ses procédures. Il s’agit là d’un pouvoir exclusif réservé aux Avocats, près la Cour Suprême de Justice ».
Dans une émission télévisée, de la Radiotélévision Nationale Congolaise, RTNC en sigle, Monsieur Freddy Mulumba, l'ex-Directeur Général de ladite Télévision, m'avait posé une question délicate et sensible relative à l'Eglise ; il s'agissait de savoir si l'Eglise catholique est un sujet politique ou bien apolitique. En effet, l'Eglise catholique est accusée, à tort ou à raison, de s'immiscer dans la vie politique de la RD. Congo. A en croire certains analystes politiques, depuis les années 1960, où le Peuple congolais a accédé à l'indépendance, les instances ecclésiastiques font preuve d'une immixtion exagérée dans les questions politiques du Pays. L'Eglise catholique doit-elle prendre distance de la vie politique ? Lorsqu'elle se tait, on l'accuse d'être inféodée au pouvoir de ceux qui dirigent le pays et de ne pas s'occuper ou de ne pas défendre la cause des opprimés, des pauvres et des sans voix. En revanche, lorsqu'elle se prononce sur les questions politiques de la Nation congolaise, elle est accusée d'ingérence et d'immixtion dans la politique du pays. Pour rappel, la Conférence Episcopale de la République Démocratique du Congo, depuis le temps du feu Cardinal Malula en passant par le Cardinal, Etsou, Monsengwo jusqu'à l'actuel Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Ambongo, a toujours eu et entretenu un rapport dialectique avec l'Etat congolais. D'une part, l'Eglise joue bien son rôle prophétique, d'autre part, il s'agit purement et simplement d'une politisation de l'Eglise ; car, celle-ci devrait être au milieu du village ou neutre vis-à-vis de la vie politique. Pourtant, il est difficile d'être neutre. Selon le Pape Pie XI, la politique est la plus haute forme de la charité, en ce sens qu'elle s'occupe de l'épanouissement personnel et collectif des citoyens. Elle met au centre la personne humaine et son bien-être intégral dans la société. Cette expression de Pie XI, a été reprise par ses successeurs, notamment les Papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Et donc, l'Eglise, qui prêche la Charité, doit-elle être absente là où ladite charité est exercée ? D'après moi, il faut d'abord lever l'équivoque quand on parle de l'Eglise. La question qu'il faut se poser, est celle de savoir : qu'est-ce que l’Eglise ? L’Eglise, ce n'est pas le Pape ni encore moins l'ensemble des Evêques, des prêtres, des religieux et religieuses ou des personnes consacrées à travers le monde de manière générale et en République Démocratique du Congo de manière particulière. L'Eglise est une communauté des croyants ou des baptisés, c'est-à-dire, ceux qui ont écouté la bonne nouvelle de Jésus-Christ, et par conséquent, ont adhéré à cette dernière, en constituant une communauté de foi et de prière, composée des femmes et des hommes, y compris des enfants, concrets, en chair et en os, qui vivent dans une Nation bien déterminée. Donc, l'Eglise catholique est une communauté des baptisés, qui comprend en son sein des Laïcs, des Diacres, des Prêtres, des Religieux et Religieuses, des Evêques, des Cardinaux. A la tête de toutes ces catégories susmentionnées se trouve l'Evêque du Diocèse de Rome, le Pape. Ceci étant, il sied de noter que dans l'Eglise catholique, seuls les Laïcs sont habilités à faire la politique d'une manière active ; en ce sens qu'ils peuvent librement adhérer au parti politique de leur choix et y exercer, en tant que citoyens, des fonctions hautement politiques. Seuls, les Laïcs peuvent aspirer à devenir des Députés nationaux ou provinciaux, des Sénateurs, des Ministres, des Mandataires passifs et actifs dans des Entreprises du portefeuille de l'Etat, des Juges et des Magistrats dans des tribunaux et parquets. Par contre, les Evêques, les Prêtres, les Religieux et Religieuses, il leur est interdit de mener la politique active et d'appartenir à des partis politiques. Mais, comme citoyens, ils ne sont pas neutres ou passifs quand il s’agit, par exemple, de voter : ils peuvent voter la gauche ou la droite, si on est en Europe, les démocrates ou les républicains, si on est aux Etats-Unis ; l’UDPS ou le PPRD, le PALU ou l'ENSEMBLE pour ne citer que ceux-là, si on est en République Démocratique du Congo. Mais, officiellement, c'est-à-dire, dans un discours public, un Evêque ou un Prêtre ne peut pas faire la campagne électorale pour soutenir tel ou tel parti politique au détriment de l'autre. Les Prélats, moyennant la Parole de Dieu, ils éduquent leurs fidèles à la maturité humaine et spirituelle afin d'avoir une conscience morale imprégnée de valeurs évangéliques capables de les aider à choisir en connaissance de cause leurs dirigeants ou gouvernants. Si les partis politiques ou les gouvernants lèvent des options politiques qui heurteraient la foi et la morale chrétienne catholique, les Evêques et les Prêtres doivent appeler leurs fidèles à ne pas trahir les principes évangéliques. Cela relève de leurs devoir et droits non négociables : défendre la foi et la morale catholiques. Les Constitutions de tous les Pays démocratiques reconnaissent aux citoyens la liberté et la tolérance religieuses. Eu égard à tout ce qui précède, il est évident que l'Eglise catholique n'est pas totalement apolitique. Car, ses fidèles notamment, les Laïcs, sont appelés à être engagés activement dans la vie politique. Par ailleurs, comme l'Eglise s'occupe du salut ou mieux de la libération holistique de la personne, de même la vraie politique promeut le bien-être des femmes et des hommes d'une contrée bien déterminée. En ce sens, elle est la plus haute forme de la charité, qui se traduit concrètement par la solidarité et l'hospitalité entre les êtres humains. Les Evêques et les Prêtres sont et doivent rester des Pasteurs, des Pères spirituels qui prient pour les gouvernants et les accompagnent dans leur noble mission de promouvoir la dignité de toutes les personnes humaines, surtout celles les plus vulnérables. Il y a des moments où le pouvoir aveugle ceux qui l'exercent, l'Eglise catholique, consciente de sa vocation prophétique, peut, et doit, interpeller les gouvernants en leur indiquant avec charité la voie qui mène à l'épanouissement individuel et collectif de tous les citoyens. Les dirigeants eux aussi sont priés d'écouter attentivement les alertes ou les interpellations de l'Eglise, en vue d'une collaboration fructueuse et honnête. De cette collaboration, découlera une société harmonieuse, où la personne humaine est, et sera, au centre des toutes les actions politiques. Il est donc question que chaque instance reste à sa place, et joue bien son rôle afin d'avoir en République Démocratique du Congo des citoyens capables d'éviter des conflits stériles et qui se penchent sur les questions vitales axées sur le redressement du centre de gravité de tous les congolais, toutes tendances confondues. Il est donc, temps d'abandonner la culture de dénigrement, des insultes et de méfiance réciproque, afin de construire ensemble une société où il fait beau vivre. Que l'Eglise catholique du Congo fasse tout pour former un laïcat responsable, c'est-à-dire, des vrais chrétiens, bien convertis, qui puissent participer au changement et à l'élaboration des bonnes lois, en vue de l'éclosion des institutions justes.
Le Prophète Paul Joseph Mukungubila y a pris une part active
Ce Sommet Alliance Afrique dont "l'objectif principal est de rassembler les Africains dans une célébration de notre culture, de notre Histoire et de notre excellence exceptionnelle, en tant que peuple" organise cette année, du 23 au 24 juin 2023 à Pretoria, une grande Conférence qui attire des rois et des reines, des participants de tout acabit, de tous domaines et statuts confondus, ainsi que des organisations diverses de tout le continent africain et d'au-delà des limites continentales ! Et cette année, le Sommet Alliance Afrique a jeté son dévolu sur Le Prophète de l'Éternel, l'Homme d'État Congolais, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph qui participe à cette grande Conférence avec toutes ses qualités et titres royaux ! Pour votre gouverne, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité en tant que Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO ; Fils de KISAÂLA-MUKULU; descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE. Les BENA-MBAO d'où est issu Sa Majesté Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO et dont il est Grand Chef constituent une des royautés antiques LUBA du KATANGA. Ils sont aussi appelés les BAPEMBA, c'est-à-dire ceux qui habitent les terres entourées des eaux. Les BAPEMBA sont des BALUBAS purs qui sont les descendants de ILUNGA MBIDI KILUWE. Donc, c’est à ce titre de Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO, descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE, que Sa Majesté MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité afin d'apporter aussi sa contribution pour la restauration de l'image des pouvoirs ancestraux, des royautés africaines afin de remettre l'Afrique sur les rails et dans sa robe royale d’antan !
Nous fêtons aujourd'hui les 5 ans d'existence du MDW. Depuis une demi-décennie chaque samedi nous mettons un petit reflet sur la place publique pour participer à la transformation de notre pays. Nous sommes conscients que cette participation est très faible malgré sa régularité. Après cinq ans d'observation de la vie congolaise, notre constat est qu'il y a des congolais extrêmement consciencieux et "individuellement" "socialement performants", mais collectivement, les congolais sont incapables d'organiser leur pays. Les individus sont conscients des valeurs véhiculées par la culture africaine et congolaise, mais une fois qu'ils ont des responsabilités politiques, le mensonge, la tromperie et le vol des biens communs deviennent des habitudes fréquentes et communément acceptées. La solution est de revenir aux comportements que notre culture encourage : l'honnêteté et le respect du commun. Il me semble que la course effrénée à l'argent dans laquelle se livrent les politiciens congolais est incompatible avec ces valeurs culturelles. Par conséquent, pour que le changement se produise, la majorité silencieuse doit se soulever contre la petite minorité de voleurs, de menteurs et d'escrocs qui parcourent la politique congolaise. Le silence dans ce cas est une complicité condamnable. Le Congo est un paradis transformé en enfer par la volonté d'une petite minorité reconnue comme possédant le monopole de la violence légitime. Il faut absolument remettre en question ce monopole jusqu'à ce que les conditions d'une république soient réunies et que le sens du collectif soit compris. Notre pays est riche non seulement de minerais, de bois ou d'eau, mais surtout d'une incroyable diversité humaine. Le Mot du week-end du 23 juin 2018 écrit depuis les montagnes de Pennsylvanie : La diversité comme richesse
Je propose de garder cette rubrique en permanence pour alimenter nos réflexions et nos actions. Les objections et les commentaires sont les bienvenus. Pour ce week-end, je voudrais aborder la question de la diversité, qui peut sembler être un frein, mais qui est en réalité un atout. L'idée m'est venue des discussions animées et en tête-à-tête, parfois difficiles, que nous avons eues au cours de la semaine dernière. Nous avons une communauté de destin mais nous apportons aussi des talents très divers pour enrichir la communauté. Il y en a qui sont très bons dans le domaine de la finance, d'autres dans le domaine du droit, d'autres dans le reportage journalistique, d'autres dans la gestion de la ville, dans la politique, d'autres dans les projets de développement, et d'autres dans le concret ou l’aspect pratique des choses et des autres dans la réflexion philosophique, etc... Nous avons une mosaïque de talents qui nous enrichit en tant que communauté. Cependant, ces talents ne sont pas exclusifs, il existe des personnes qui peuvent combiner plusieurs de ces talents en elles-mêmes. Le travail d'une communauté est de mettre en musique tous ces talents pour que tout fonctionne pour le bien de tous. Ma formation m'amène souvent à poser des questions sur les causes profondes de ce qui apparaît. C'est ce que j'appelle la généalogie. Ce qui est important pour moi, ce n'est pas l'événement lui-même, mais ce qui a rendu cet événement possible. Je pense donc que c'est mon rôle dans notre communauté de poser ce genre de questions. Chacun de nous contribue à sa manière et selon ses talents au bon fonctionnement de la communauté. Pour plus d'efficacité, il serait bon que chacun d'entre nous découvre par lui-même son domaine de prédilection où il pourrait maximiser sa contribution à la communauté. Une auto-évaluation nous aiderait à mieux nous connaître afin de mieux contribuer à notre vie commune. La diversité est une richesse pour la communauté. La communauté profite de la diversité. Si elle n'est pas correctement contrôlée, elle peut dégénérer en conflits ou affrontements entre les membres d'une même communauté. Les différences peuvent conduire à des malentendus et à des batailles, mais elles peuvent aussi être une riche source de diversité. La diversité doit d'abord être vue comme une opportunité pour notre communauté, et pour qu'elle soit vue comme une opportunité, chaque individu doit reconnaître ses propres talents et comment ils peuvent être combinés avec les talents des autres membres de la communauté. Ce n'est qu'alors que la diversité deviendra une force plutôt qu'une source de conflit. Reconnaissons et utilisons au maximum nos propres capacités afin de promouvoir le Congo !
Les guerres civiles constituent aujourd’hui la forme la plus fréquente et la plus meurtrière des conflits armés. La majorité de ces conflits sont ethniques dans le sens où ils opposent des belligérants issus de groupes ethniques distincts. Bita Inana passe en revue la littérature qui évoquent les causes des conflits ethniques Teke-Yaka que d’aucuns attribuent par mauvaise foi à Laurent Batumona qui n’est ni la cause, moins un parrain. Bita Inana fournit un aperçu sur les causes et présente quelques faits centraux sur le conflit. Les conflits interethniques opposant les Yakas et les Tekes dans le territoire de Kwamouth, province de Maindombe a ses origines. Ils sont évoqués dans l’historique retracé par un fils du terroir, Bita Inana. C’est quoi la milice mobondo, ses origines ? La milice mobondo tire son cadre conceptuel de la déformation du terme Yaka "bondu" qui veut dire anti-balle, une formule mystique, fétiche que le roi de Bayaka, Sa Majesté Kiamvu Tsimba Nkumbi avait utilisé pour résister aux armes à feu des colons Belges. Ce concept a commencé à être arbitrairement attribué à l'acteur politique de l'espace grand Bandundu proche du Chef de l'État pour le discréditer vis-à-vis de l'opinion publique et réduire son influence électorale sur la scène politique. Les Tekes et les Yakas sont deux tribus qui se partagent le plateau du Kwango, du Maindombe et de Kinshasa depuis des siècles. Ces peuples s'érigent aujourd'hui en opposition à cause de vente des terres aux personnalités politiques et militaires à nationalité douteuse pour certains. Bien que l'incident déclencheur du conflit ait impliqué certains fermiers Yaka et les chefs coutumiers Teke, le conflit de Kwamouth n'a rien à voir avec un conflit tribal et n'a ni cause originelle, ni parrain, à l’occurrence l'allié traditionnel du Président de la République, Laurent BATUMONA qui nourrit les habitants du plateau de Bateke par le truchement de projets communautaires que regorge sa ferme créé depuis 1984. Les Yakas et Tekes sont nés, grandis et cohabitent ensemble comme une binarité parfaite depuis des siècles. Qu’est- ce qui les divise ? Ce qui divise ces peuples, explique Bita Inana, ‘‘c'est la vente des terres aux personnalités à nationalité douteuse et à certains dignitaires de premier rang. ‘’Joseph Kabila, l'ancien Président congolais qui, en dépit de sa ferme de Kingakati, a acquis des Chefs de terres Tekes des étendues énormes de terres. Il les a obtenues avec la bénédiction des notables Tekes dont les chefs de terre Epuma, Nguma, et par le truchement d’un Député Provincial de Kinshasa. Vital Kamerhe a, aussi, acheté plus de 5000 hectares à Mongata non loin de Bukanga Lonzo avec la complicité du chef coutumier Mayala, fils du chef Mongata. Le chef coutumier Mayala est bien la personne qui a été le commissionnaire du gouvernement Matata pour que les terres de Bukanga Lonzo soient bradées en flouant le vrai ayant-droit. Les chefs de terres ont été exclus aux négociations avec les investisseurs du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Coincés par les grands clients, qui exercent la pression de jouir pleinement de leurs espaces achetés, les chefs de terre Teke ont multiplié les stratagèmes dont le plus éloquent est celui de l'augmentation des droits fonciers pour décourager les fermiers locaux à quitter les espaces au profit de nouveaux grands acquéreurs. Les droits fonciers ont consisté à percevoir autant des sacs de cossettes de manioc et de maïs qui dépassent leur récolte car, les villageois cultivent pour la survie. L'aventure commence au village Bokala dans le territoire de Kwamouth, le berceau de la crise tribale où le premier incident s'est produit. Un fermier Yaka est parti de Nkana vers Bokala pour chercher la protection des droits fonciers, d’une part et, de l’autre, pour contester l'augmentation des droits coutumiers exigés par les chefs de terres Teke. Le fermier Yaka sera tabassé à mort par les proches du chef Teke Epuma. Ce fermier Yaka meurt de suite des coups et des blessures. Ce meurtre a provoqué une vigoureuse protestation de peuple Yaka qui a fini par une bagarre au village Bokala dont quatre personnes sont mortes dans le camp des Yakas. Ainsi, débute une longue épopée d'un conflit duquel vont s'inviter d'autres forces obscures, qui vont manipuler les Tekes afin d'orchestrer une chasse non seulement aux bayakas, mais aussi aux autres non originaires installés à Kwamouth depuis des milliers d'années. Pour défendre les terres bradées et venger leurs frères, les Bayaka font recours aux princes de leur roi Imona, fils de Feu Sa Majesté Kiamvu Kumbu et Saddam qui vont exhumer la puissante formule mobondo, laquelle avait permis aux Yaka de résister aux armes à feu des colons Belges. Il faut noter qu’à l'époque coloniale, les chefs coutumiers avaient initié les jeunes Yakas aux fétiches mobondo afin de les rendre invulnérables aux attaques des ennemis et aussi pour protéger leurs terres. Les vrais mobondo sont interdits de violer, de voler, de piller ou verser du sang de leurs frères, de peur d'être atteint par les balles ou flèches de l'ennemi. Pour le cas de Kwamouth, il faut savoir que les jeunes ont été également initiés pour se battre, non seulement contre les chefs de terres Teke ayant trahi le pays par la vente de tout un groupement au Raïs Kabila, mais aussi aux militaires ou policiers qu’ils rencontrent sur leur chemin. Les vrais mobondo veulent mettre un terme au règne des chefs coutumiers vendeurs des vastes étendues de terres de leurs ancêtres, aux personnalités douteuses au détriment des communautés locales qui sont dépouillés de leur héritage foncier. La descente de Laurent Batumona dans le grand Bandundu pour annoncer l'arrivée du Président de la République n'avait rien à voir avec les évènements malheureux perpétrés par les miliciens mobondo à Mongata et Batsiongo. En effet, le vendredi 12 mai 2023 était la date où la population de la ville de Kenge attendait Laurent Batumona qui devrait tenir un meeting importante sur le social du grand Bandundu. Ce meeting a été reporté au samedi 13 mai 2023 à cause de l'escalade des miliciens mobondo. Cette escalade avait comme but de bloquer le passage de Mayala qui était dans le collimateur des mobondos. C’est ce qui a été à la base des affrontements entre miliciens et forces loyalistes. Mayala était poursuivi par des mobondos pour avoir facilité encore le déplacement de plus de 500 bovins avec leurs éleveurs banyamulenge de Mongata vers Bukanga Lonzo. Un parc agro-industriel qui n'a rien servi ni aux communautés locales, ni au pays. Informé par ses proches, le fils du Chef Teke Mongata s'est enfui à Takunji dans le secteur de Fatundu (Kwango), secteur d'origine de sa mère, pour enfin tenter d'échapper aux mobondos qui le poursuivaient. Selon certains témoignages des voyageurs de la RN 1 venus de Kenge. Mayala, vendeur des terres a alerté certains dignitaires qui sont ses clients pour réprimer les mobondos et assurer sa protection. Les gens ont mal interprété la coïncidence avec le meeting du MSC de Laurent Batumona dans le Grand Bandundu notamment, à Kenge, Kikwit et Masimanimba pour présenter Félix Tshisekedi comme l’unique candidat à l’élection présidentielle. D’autres politiques étaient passés également par cette route dont la Ministre près du Président de la République. Les forces loyalistes envoyées sur terrain n'avaient pas pu privilégier la voie diplomatique déjà enclenchée par le Chef de l'État. Au niveau de Batsiongo tout comme à Mongata, la montée de la tension était due au refus du colonel envoyé depuis Kenge de laisser passer les combattants mobondo poursuivre leur ligne afin de retrouver le fugitif Mayala. Obéissant aux ordres hiérarchiques, le vaillant officier a entamé les tirs provoquant la colère des mobondos, sortant la force mystique ayant fait périr sept soldats et deux civils’’. Laurent Batumona ni de loin, ni de près impliqué Au regard de ce qui précède, indique M. Inana, ‘‘la réalité est que Laurent Batumona n’est ni de loin, ni de près impliqué dans douloureuse affaire mobondo. Il gêne les intérêts des aigris qui se déguisent en Tshisekediste. C'est bien lui qui paie le loyer du siège des FPAU, la création de trois regroupements politiques n'est pas l'antitshisekedi comme pensent ses détracteurs. Laurent Batumona est un Député Provincial élu sur la liste UDPS. Haut cadre du RASSOP qui a engendré les FPAU après débauchage de plusieurs cadres par Kabila. Il est le cofondateur des FPAU. La création de trois regroupements politiques a pour objectifs de : maximiser les chances de rafler autant de sièges en vue d'accorder une majorité parlementaire à Félix Tshisekedi’’. La Pros.
Le diplomate vénézuélien Alex SAAB enlevé au Cap-Vert et actuellement emprisonné aux USA *Le Gouvernement bolivarien du Venezuela a organisé, du 13 au 15 juin 2023 dernier à Caracas, trois journées de solidarité avec le diplomate vénézuélien Alex SAAB, actuellement en prison aux Etats-Unis d’Amérique après avoir été enlevé en juin 2020 aux iles de Cap-Vert en Afrique. A cette occasion, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a publié une déclaration de soutien dont la teneur suit : ‘’De la République Démocratique du Congo, Patrie du Libérateur Patrice-Emery LUMUMBA, nous exprimons notre soutien et notre solidarité indéfectibles au Peuple héroïque du Venezuela, à son Gouvernement Bolivarien et aux proches du Diplomate vénézuélien Alex Saab, illégalement emprisonné par l’immoral impérialisme étasunien. Trois ans se sont écoulés depuis la séquestration honteuse d'un digne fils du Venezuela qui accomplissait sa mission diplomatique dans des terres lointaines également solidaires, à la recherche de solutions pour canaliser la nourriture et le carburant, destinées à résoudre l'impact criminel des mesures coercitives et illégales imposées par les Etats-Unis et ses acolytes vassaux contre la République Bolivarienne du Venezuela. Sa détention est contraire au Droit International, à la Charte Fondamentale des Nations Unies et à la Convention de Vienne sur les Relations Internationales. Avec le Peuple Congolais, nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle du Vaillant Combattant de la démocratie, Monsieur Alex SAAB. Nous dénonçons également la violation flagrante de ses élémentaires droits humains et citoyens, par les États-Unis d'Amérique, qui, avec ses pratiques fascistes habituelles, en plus de la condition aberrante de séquestration imposée, ne lui permet pas de bénéficier des soins médicaux adéquats, ni des visites de ses proches, ni du respect de ses droits humains fondamentaux. Assez avec les abus des Etats-Unis contre les peuples du monde ! Assez avec l’injustice ! Nous exigeons la libération pure et simple d'Alex Saab’’. Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023 POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES, LE PRESIDENT NATIONAL Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI Sénateur honoraire Faut-il rappeler que cet enlèvement au Cap-Vert suivi de l’emprisonnement du diplomate Alex Saab est une grave violation de la Convention de Genève sur les immunités accordées aux diplomates du monde entier. Quels que soient les griefs portés contre le vénézuélien Alex Saab, le gouvernement américain devrait suivre les procédures recommandées en la matière. Ce qui n’est pas le cas ! Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Felly Fwamba Mubalamate, le Coordonnateur National *Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi vient de prendre position par rapport à l'organisation de prochaines élections générales. Pour cette structure d'appui autonome du Parti, le Président de la République devrait veiller à la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Par ailleurs, le Collectif s'oppose à la proposition de voir le Président Tshisekedi Tshilombo se présente comme indépendant ou sous la bannière de l'Union Sacrée de la Nation à la prochaine élection présidentielle. Ci-dessous, le texte intégral dudit communiqué. Communiqué de presse Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi, structure d'appui autonome du Parti, exprime tout son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son inébranlable détermination à organisation les prochaines élections générales dans les délais constitutionnels. Le Collectif tient à rappeler que les élections sont, à travers le monde, une question de souveraineté qui ne peut faire l'objet d'un quelconque marchandage ou des pressions extérieures. Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi s'oppose énergiquement contre la répugnante initiative de voir le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se présenter comme indépendant ou membre de l'Union Sacrée de la Nation à l'élection présidentielle de décembre 2023. Notre structure d'appui autonome du Parti condamne cette proposition qui émane des ennemis de l'UDPS. Par la même occasion, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi encourage le Peuple Congolais, dans un élan de paix, à s'approprier tout le processus électoral afin de faire échec aux démons de la division et à tout ce qui menace notre paix chèrement acquise sans laquelle tout développement est un leurre. Par ailleurs, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi invite enfin les Fondateurs Historiques à accélérer le processus de réunification de l'UDPS Originelle en tenant compte des opérations électorales qui démarrent ce 25 Juin 2023. Fait à Kinshasa, le 22 Juin 2023. Le Coordonnateur National, Felly Fwamba Mubalamate La position du Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi sur la candidature du Président Tshisekedi Tshilombo est largement partagée par la base de l'UDPS. Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Isidore Kwandja, Directeur National des IXès Jeux de la Francophonie Le Développement des Nations africaines, et des pays des vieilles démocraties ne se discute pas seulement qu’autour des pierres précieuses, des minerais mais, également aujourd’hui sur les prouesses de l'invention des téléphones portables et des voitures électriques dans un proche avenir. Mais, bien au contraire, il est d'avis pour les chercheurs et investisseurs que la Culture au sens propre est un catalyseur d'investissement capable de générer des recettes au trésor Public, surtout, attirer les potentiels investisseurs dans le pays afin de réduire le taux de chômage. Après Niamey (Niger) en 2005, Beyrouth (Liban) en 2009, Nice (France) en 2013 et Abidjan (Côte d'Ivoire) en 2017, la République démocratique du Congo est déterminée à offrir des infrastructures qui répondent aux standings internationales pour l'organisation de la 9ème édition des jeux de la Francophonie. 63 Après l'indépendance, Félix Antoine Tshisekedi Président de la République, vient de concrétiser le rêve des pères de l'indépendance, celui de bâtir au cœur de l'Afrique un Congo grand, prospère et beau à vivre. Surtout l'avènement de la 9ème édition des jeux de la Francophonie sur la terre de Patrice Emery Lumumba, est une marque de l'autonomisation des Congolais capable d'offrir la diversité de sa Culture ensemble avec les sportifs des autres pays. La détermination de la volonté politique de Félix Antoine Tshisekedi dans ces jeux de la Francophonie est une opportunité aux jeunes sportifs en particulier de trouver une caisse de résonnance, non seulement de faire valoir les talents artistiques, surtout le rêve du Chef de l'Etat de voir les jeunes Congolais en général émerger et à être dans la prise des décisions dans la Société Pour rappel, depuis 1989 que les jeux de la Francophonie existe. En ce jour, est présidé par Didier Manzengu, Ministre de l'intégration régionale chargé de la Francophonie et Président du comité de pilotage du IXès jeux de la Francophonie.
« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.
Chères lectrices, chers lecteurs, 1. Le développement de toute société humaine est aussi tributaire de l’écrit, qu’il s’agisse de sa production ou de son utilisation. Je pense que c’est pour cette raison que Robert Estivals (1987) montre que l’évolution de la société rend compte de la presse écrite qui accompagne le grand changement du mouvement des idéologies socio-économiques, politiques et philosophiques. Du capitalisme au libéralisme en passant par la naissance et le développement de l’opinion publique ainsi que la démocratisation politique, l’écrit a toujours été au rendez-vous pour la rationalisation des actes et pratiques des citoyennes et citoyens. 2. Ecrire c’est aussi concevoir, penser et imaginer une société idéale, un type de femmes et d’hommes dont cette société a besoin pour son organisation, son fonctionnement harmonieux et son développement. Mabika Kalanda (1965) a eu raison de lier le changement dans le monde social à la créativité de l’Homme. Il postule, à ce sujet : « Tout changement dans le monde social n’est pas essentiellement l’œuvre du hasard, il procèderait également de l’esprit créateur de l’homme ». Ce penseur congolais précise que « l’homme conçoit d’abord, puis matérialise ou objective ses idées ». Ce philosophe africain prévient que « ceux qui s’abstiennent du travail de conception ou le négligent, ne peuvent rien créer de durable. Leur état d’esprit, par contre, favoriserait la confusion et le chaos autour d’eux ». 3. D’emblée, la prévention épistémologique et épistémique humaine de Mabika Kalanda suffit pour justifier l’intérêt que revêt non seulement la production, mais aussi l’utilisation du livre Ma vision politique dans la sphère politologue congolaise, car son auteur est « all in one » pour dire bien les choses avec l’expression anglaise qui se lit littéralement tout en un. L’auteur de ce livre est le Président de la République démocratique du Congo, le Chef de l’Etat, le Garant de la nation, le Chef de l’Exécutif, le Magistrat Suprême, le Commandant suprême des Forces armées congolaises et de la Police Nationale Congolaise... Son livre, qui est en cohérence avec la constitution congolaise, me parait un remède de rationalisation des actes et pratiques des acteurs dans tous les secteurs de la vie nationale où s’étend l’influence de l’auteur partant de ses différents attributs susmentionnés. 4. Dès lors, le fait d’avoir mis par écrit sa vision permet à chaque congolais non seulement d’y accéder, mais aussi de confronter les actes et les pratiques des acteurs tant politiques que sociaux à cette vision. Cette confrontation doit être faite avec beaucoup de sévérité et objectivité à l’endroit de tous ceux qui ont la responsabilité et la gestion de la chose publique à n’importe quel niveau. Car, la plupart d’entre eux disent toujours soutenir la vision du Chef de l’Etat. 5. Vu que la vision du Chef de l’Etat n’a laissé aucun secteur de la vie nationale pour compte, il importe d’interroger cette vision sur ce que son auteur a prescrit au le plan social. Disons que sur ce plan, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (2022 :75) écrit : « Je décrète 2020, Année d’action, l’année du combat contre la pauvreté, l’année de la renaissance, l’année de la paix, l’année de la justice pour tous ». Pour ce faire, l’auteur montre que « la lutte contre le chômage est un immense défi national. Comme je l’ai écrit au point 9 de la 30ème lettre sociale congolaise, la lutte contre le chômage suppose non seulement la création des emplois, mais aussi et surtout la protection de la main d’œuvre déjà employée. 6. Le Président de la République attache le prix à la protection de la main d’œuvre congolaise. Le compte rendu de la 1ère réunion extraordinaire du conseil des ministres du 13 septembre 2019 rend compte, à son point 1.7.3, de l’attachement du Président de la République à la protection de la main d’œuvre en ces termes : « Le Chef de l’Etat a indiqué sa détermination à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux ». Cependant, à la page 88 de ce même livre, il écrit : « Ma détermination est ferme. Mais son succès ne sera au rendez-vous qu’avec l’implication de tous mes compatriotes, au-delà des clivages politiques ». 7. Etant donné que le licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services/RDC est un acte de maltraitance des salariés congolais, la question que pose cette lettre sociale congolaise est : la Ministre du travail entant que la Représentante sectorielle du Chef de l’Exécutif s’est-elle impliquée dans la détermination du Chef de l’Etat à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux ? 8. De cette question principale découlent deux questions secondaires qui sont : - La Ministre du travail était –elle informée du licenciement sans motif valable de deux délégués syndicaux de Catholic Relief Services/RDC ? - Qu’a fait la Ministre du Travail de l’information sur le licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services ? Pour des raisons de temps et d’espace, le matériau de mes réponses à ces questions est constitué des correspondances produites au ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale. Ces correspondances sont consécutives aux différentes lettres adressées à la Ministre du Travail par les victimes de ce licenciement sans motif valable. 9. Aussitôt, la réponse à la première question secondaire est que la ministre du travail a été informée du licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de catholic relief services/RDC par les correspondances individuelles et collectives des victimes. J’en veux pour preuve les lettres, ci-après : - 1) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/UYP/JBL/3209/11/2022 du 30 novembre 2022 destinée au Délégué Syndical Michel M’bula en réaction à son recours adressé à la Ministre du Travail le 08 novembre 2022 ; - 2) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/UYP/JBL/3210/11/2022 du 30 novembre 2022 destinée au Délégué Syndical Christian Notyo en réaction à son recours adressé à la Ministre du Travail le 08 novembre 2022 ; - 3) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/CNM/LKT/RK/3358/01/2023 du 10 janvier 2023 adressée aux délégués syndicaux de Catholic Relief Services en réaction à leur lettre du 19 décembre 2022 ; - 4) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/MKH/LKT/JDO/3475/02/2023 du 17 février 2023 adressée aux délégués syndicaux de Catholic Relief Services en réaction à leur lettre du 30 janvier 2023 adressée au premier ministre ; - 5) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/JJPS/MKH/FL/3565/03/2023 du 10 mars 2023 adressée au délégué syndical Michel M’bula en réaction à son recours du 28 février 2023 adressé à la Ministre du Travail ; - 6) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/JJPS/MKH/FL/3577/03/2023 du 10 mars 2023 adressée au délégué syndical Christian Notyo en réaction à son recours du 28 février 2023 adressé à la Ministre du Travail. 10. De ces six lettres, la réponse à la seconde question secondaire est que la Ministre du Travail n’a pas utilisé l’information mise à sa disposition par les victimes afin de les protéger contre les mesures vexatoires et le licenciement sans motif valable. La preuve est que sur les six lettres susmentionnées, trois lettres sont signées par le Directeur de Cabinet de la Ministre du Travail, deux lettres sont signées par le Directeur de cabinet adjoint de la Ministre du Travail et une lettre est signée par le Conseiller Juridique au Cabinet de la Ministre du Travail. 11. Dois-je rappeler que ces lettres sont une violation grave de l’ordonnance n°20/016 du 27 mars 2020 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement. Cette ordonnance stipule en son article 31 : « Toute correspondance d’un ministère avec l’extérieur doit porter la signature du Ministre titulaire, en son absence ou en cas d’empêchement provisoire, celle du Vice –Ministre du Ministère concerné. Si le Ministère n’a pas de Vice-Ministre, la correspondance porte la signature du Ministre assurant l’intérim (…). ». Or, les victimes sont à l’extérieur du Ministère. Donc les Directeurs de Cabinet titulaire et adjoint ainsi que le Conseiller juridique ne devraient pas signer toutes ces lettres qui n’ont pas été respectées ni par l’Inspection Générale du Travail ni par Catholic Relief Services. 12. Peut-on considérer le fait de laisser les Directeurs de Cabinet et le Conseiller signer les correspondances qui sont allées à l’extérieur du Ministère du travail comme étant un manquement à l’une des obligations de la Ministre du Travail au regard de l’article 37 de l’ordonnance n°20/016, ci-haut, citée ? 13. Par un autre moyen, les indices bibliologiques des lettres susmentionnées montrent que les délégués syndicaux ont écrit sur le recours et la dénonciation. Le premier recours auprès de la Ministre du Travail contre la décision d’autorisation de mutation de ces délégués était fondé sur la violation des articles 2 et 4 l’arrêté ministériel n° 12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 aout 2008 relatif au recours judiciaire contre la décision de l’Inspecteur du Travail en cas de licenciement ou de mutation d’un délégué titulaire et suppléant concernant le débat contradictoire entre les parties et la notification des décisions d’autorisation de mutation que l’Inspecteur du Travail n’avait pas respecté. 14. Le second recours a été introduit auprès de la Ministre du Travail contre les décisions d’autorisation de licenciement de ces délégués était fondé sur la violation des articles 62 de la loi n°16/010 ci-haut citée concernant le motif valable de résiliation d’un contrat de travail à durée indéterminée qui a été violée par l’employeur et 4 de l’arrêté ministériel n° 12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 aout 2008 ci-haut cité concernant la notification de la décision de l’Inspecteur du Travail qui a été aussi violée par l’Inspecteur du Travail. Catholic Relief Services a fondé ce licenciement sur le refus de ces délégués de la mutation qu’il a qualifié de faute lourde. Pourtant ces délégués n’ont jamais été mutés. S’ils étaient mutés, ils perdraient la qualité de délégué syndical au regard de l’article 258 de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016. S’ils avaient perdu la qualité de délégué syndical, Catholic Relief Services ne solliciterait pas l’autorisation de licenciement. Or, Catholic Relief Services a sollicité l’autorisation de licenciement de ces deux délégués. 15. Toutefois, Catholic Relief Services/RDC avait obtenu les décisions d’autorisation de mutation et de licenciement de ces délégués syndicaux auprès des Inspecteurs du Travail sans qu’il payât les droits énoncés par l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 fixe au n°2 au point A.1.b le taux de droits à percevoir pour le licenciement et la mutation d’un délégué syndical et au point B le taux d’amandes transactionnelles pour violations des dispositions légales et règlementaires en matière d’emploi et de travail. 16. Par ailleurs, les dénonciations de ces délégués syndicaux portaient sur les mesures vexatoires dont ils ont été victimes dues à leur qualité de délégué syndical. C’était donc une violation des articles 1er la Convention de l’OIT n°135 et 257 de la loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015 – 2002 portant code du Travail. 17. Dès lors, le moins que l’on puisse dire, eu égard à tout ce qui précède, est que la Ministre du Travail ne s’est pas impliquée à la détermination du Président de la République de ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux. C’est ça la réponse à question principale de cette lettre sociale congolaise. 18. D’un autre côté, alors que le Ministère est une chaine secondaire sectorielle de production des connaissances, l’analyse anthropobibliologique de six correspondances susmentionnées montre que ces dernières accusent, d’un côté, une famine intellectuelle pour reprendre l’expression de Joseph Kizerbo (2002) et, de l’autre, une carence en compétences telles qu’énumérées par Odilon Gamela Nginu (2015) : compétences conceptuelles, compétences techniques, compétences interpersonnelles et l’entregent. Les auteurs de ces lettres n’ont pas pu approfondir l’analyse documentaire des écrits des délégués syndicaux adressés à la Ministre du travail afin d’appréhender le problème de leur licenciement sans motif valable. Ce licenciement s’est différencié des autres licenciements d’autres délégués syndicaux par son fond et sa forme, licenciement que Catholic Relief Services a fait passer, avec accord et bénédiction des Inspecteurs du Travail, pour un licenciement légal. Comment Catholic Relief Services a –t- il a obtenu de la même inspection du travail de Kinshasa et pour les mêmes délégués les décisions de mutation et de licenciement ? 19. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twitter et à l’e-mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la suite. Fait à Kinshasa, le 20 juin 2023 Jean Joseph Ngandu Nkongolo Anthropobibliologue, Formateur Psycho Socio-Professionnel, Spécialiste, Expert et Chercheur en Anthropobibliologie du Travail
Conspuer courageusement un processus électoral préfabriqué est un acte de bravoure historique de la part d’un acteur politique de référence 1. La position hautement responsable du Président MARTIN FAYULU MADIDI de s’abstenir de prendre part à la crucifixion de la démocratie à travers des élections préfabriquées est un acte héroïque de grande portée patriotique. 2. Il ne s’agit nullement de se soustraire du processus mais de se préserver des souillures nauséabondes d’un cycle électoral pris en otage à la manière d’une consécration coutumière d’un despote. 3. La CASE considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale, du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale sur le dévoiement du processus et le risque d’implosion du pays. 4. Tout le folklore électoral développé par les fanatiques du régime du Président FÉLIX TSHISEKEDI à travers une Centrale électorale orientée vers le business, l'enrichissement illicite et les loisirs de colin mayard, ne sert qu’à distraire le peuple dans le but de lui voler ce qui lui reste de plus cher, à savoir : SA VOIX élective pour un VOTE UTILE et DÉCISIVE. 5. Il se trouve malheureusement que des réseaux des gangsters politiques déchaînés de la Majorité présidentielle ont été réduits en simples applaudisseurs du régime, même lorsque celui-ci se fait copieusement contester tant en interne que sur le plan international. L’Union Sacrée s’est érigée en un agglomérat de flatteurs professionnels qui proclament tout haut ce à quoi ils n’accordent aucune conviction. Leur union n’est fondée que sur le partage des fonds du trésor public et des postes de responsabilité, au mépris de la population. Dans un tel climat, les élections passent pour une simple formalité protocolaire de violation grossière de la Constitution et des lois de la République. 6. Il importe donc de tirer le rideau sur ce processus afin de balayer la cour électorale congolaise pour lui débarrasser de tous les excréments pondus sur son parcours et bâtir un environnement stabilisé en faveur d'un processus électoral crédibilisé. 7. C’est à ce titre que la CASE soutient pleinement la proposition numéro 7 de la déclaration du Président Martin FAYULU MADIDI de ce lundi 19 juin 2023 sollicitant l’implication des Présidents des Etats membres de la SADC, à savoir : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mozambique, le Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le Comores. Tout comme l’implication du Président Denis Sassou Ngueso de la République du Congo (Brazzaville), comme en 2016, de manière à "mettre toutes les parties prenantes congolaises ensemble afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral". 8. Cette idée magnifiquement développée est la seule voie de sortie de crise et unique possibilité contextuelle d'endiguement du tripatouillage électoral en cours de mise en œuvre théâtrale en République Démocratique du Congo. 9. Tenter de progresser dans l'entêtement électoral serait politiquement criminel et immoral. 10. La CASE salue tout autant la constance du Front Commun pour le Congo (FCC) qui n'a pas changé d'avis vis-à-vis du processus électoral. Tout en respectant la décision de chaque plateforme politique, la CASE apprécierait que l'Opposition congolaise chemine ensemble dans la lutte contre toute sorte et toute forme de fraude électorale. Fait aux Etats-Unis d’Amérique, le 20 juin 2023 SIMARO M. NGONGO PRESIDENT -Expert, Analyste et Consultant international des élections -Consultant de Human Rights- Observateur International
Prof. Jean-Denis Kasese Qu'on l'aime ou pas, qu'on ne l'aime plus, qu'on l'aime peu, tenant compte des faits observables, de ses points forts et faibles, il faudrait reconnaître, me semble-t-il, en toute objectivité, que le Président Tshisekedi apparaît tous les jours un peu plus comme un fin Stratège politique et électoral. Ses habiletés stratégique, politique et électorale continuent de surprendre nombre d'observateurs, de témoins, de spécialistes et d'acteurs de la vie politique de la République Démocratique du Congo. Que des revirements significatifs en sa faveur, ponctués par des leçons magistrales des stratégies politique et électorale. Après avoir déplacé le centre de gravité du paysage politique où se concentraient toutes les Forces de gravité qui tournaient autour du sénateur à vie, Joseph Kabila, grâce aux tournants politico-historiques majeurs ¹ : - la suspension des propositions de loi Minaku-Sakata - la démission du ministre de la justice, Célestin Tunda ya Kasende - l'asphyxie du Front Commun pour le Congo (FCC) causée par des coups de semonce et de massue lui donnés - le ralliement des transfuges du FCC à l'Union Sacrée de la Nation prônée par le Président Tshisekedi lui-même - l'effritement de l'ancienne fausse majorité parlementaire dominée par le FCC - le ralliement de LAMUKA " Aile Katumbi-Bemba " à l'Union Sacrée de la Nation - la désignation du Sénateur Modeste Bahati Lukwebo comme Informateur afin de requalifier la majorité parlementaire - l'effectivité d'une nouvelle majorité parlementaire en faveur du Président Tshisekedi - la déchéance de la Présidente de la Chambre basse du parlement, l’Honorable Jeanine Mabunda - la destitution du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Sylvestre Ilunga Ilunkamba par l'Assemblée Nationale, entraînant ainsi la chute de son gouvernement - la démission du Président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba ; Aujourd'hui, à six (6) mois de la tenue de l'élection présidentielle et des élections législatives, et en plein mercato électoral, face à une Opposition politique hétéroclite qui semble être décousue et en perte de vitesse ; pourquoi s'étonner dès lors que le Président Tshisekedi ait déjà déplacé le Centre de gravité du paysage électoral national ? Des gymnastiques intellectuelles mises en relief dans la Réflexion soutiennent cette thèse et ont tenté de la démontrer de par la mobilisation d'une analyse scientifique centrée sur une exigence particulière de la recherche scientifique, la Neutralité Axiologique, qui, entrée en lice, a tenté d'éclairer la lanterne des Congolais. La Réflexion met aussi en relief des enseignements scientifiques qu'on peut tirer sur : - la création de l'Union Sacrée de la Nation - et, sa transformation en une Plateforme électorale de soutien pour la réélection du Président de la République MA REFLEXION " La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être. " ² En effet, l'actualité politico-électorale nous renseigne que le Centre de gravité électoral où se concentraient toutes les Forces de pesanteur électorales s'est déplacé. Aujourd'hui, face à une Opposition politique hétéroclite qui a raté successivement ses trois (3) tests grandeur nature en faisant trois (3) flops successifs faute de mobilisation de ses militants, nonobstant les appels tous azimuts leur lancés pour : - la marche de protestation du 13 mai 2023 reportée au 20 mai 2023 ³, dans la Ville-Province de Kinshasa, la Capitale de la République Démocratique du Congo, une Ville-Province qui regorge plus de 17 millions d'habitants ⁴ - le sit-in du 25 mai 2023 ⁵ voulu devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dans la même Ville-Province - des sit-in annoncés et prévus tous les jeudis, voulus toujours devant le siège de la CENI ; Aujourd'hui, face une Opposition politique hétéroclite qui ne sait plus tenir ses promesses car elle semble être dépassée, essoufflée, et en manque de stratégies vu qu'elle avait promis aux Congolais d'organiser des sit-in devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dans la Ville-Province de Kinshasa, et cela, tous les jeudis, à partir du jeudi 25 mai 2023 jusqu'à la satisfaction de ses revendications. Cette promesse s'est autodétruite pour des raisons inavouées, après le premier sit-in du jeudi 25 mai 2023 qui fut d'ailleurs un flop ; Aujourd'hui, face à une Opposition politique hétéroclite, qui semble être décousue et incapable de se choisir un candidat unique ou commun pour l'élection présidentielle, alors que celle-ci, prévue le 20 décembre 2023, est seulement à un tour ⁶ ; Aujourd'hui, face à une Opposition politique qui, au lieu de séduire l'électorat par une vraie offre politique alternative, à travers un projet de société et un programme de gouvernance communs, cohérents et chiffrés, qui pourrait la ressortir comme une véritable alternative au pouvoir dirigeant ; elle apparaît plutôt face à l'opinion publique, comme un mouvement hétéroclite des résistants à la personne du Président Tshisekedi, sans un véritable projet de société et un programme de gouvernance communs, cohérents et chiffrés ; Aujourd'hui, face à une Opposition politique qui apparaît en outre comme un mouvement conflictuel qui semble être désorganisé, désorienté, fissuré et affaibli par ses propres leaders hétéroclites, dont certaines figures de proue ont été ou sont en palabre, et se neutralisent mutuellement. Pour s'en convaincre, le cas de la guerre de tranchée déclarée entre Adolphe Muzito et Martin Fayulu, est éloquent et révélateur ⁷, ainsi que celui du récent divorce entre Fayulu et Katumbi ⁸ ; Sous ces différents angles, à six mois de l'unique tour de l'élection présidentielle et en plein mercato électoral, pourquoi s'étonner du fait que le Président Tshisekedi ait déjà déplacé le Centre de gravité du paysage électoral et se retrouve ainsi sur la voie royale et tout près du Sacre ? Pourquoi s'étonner du fait qu'aujourd'hui, les Forces de pesanteur électorales semblent se concentrer autour de la plateforme électorale Star, celle du pouvoir, et que la majorité des Congolais, à en croire les sondages, s'intéresserait à elle, car elle apparaît comme une machine électorale unie, disciplinée, construite, raffermie, organisée, et décidée à reconduire à la tête du pays, son candidat unique ou commun, en l'occurrence, le Président Tshisekedi. Dans ce même ordre d'idées, pourquoi s'étonner par ailleurs, du fait qu'aujourd'hui, les Forces de gravité électorales semblent être dorénavant concentrées autour : - du mercato électoral phare et dominant, centré sur d'importants transferts ou ralliements en cascade, o combien significatifs et symboliques, de nombre des transfuges, ces superstars politiques parfois de triste mémoire, anciennes figures de proue du Front Commun pour le Congo qui ramènent avec elles, les masses populaires qui gravitent autour d'elles et les soutiennent⁹ - d'autres transfuges, superstars politiques, anciens résistants au pouvoir Tshisekedi, qui par conviction, stratégie ou intérêt entrent dans ce que d'aucuns appellent déjà, " le bon côté de l'Histoire " ¹⁰, la " Dream Team ", c'est-à-dire, l'Union Sacrée de la Nation prônée par le Président Tshisekedi - de la Charte de l'Union Sacrée de la Nation ¹¹ qui mettrait en relief la marche à suivre et ressortirait cette plateforme électorale comme étant une équipe compétitive, disciplinée, organisée et cohérente car elle est appelée à soutenir son candidat unique ou commun, le Président Tshisekedi, pour l'élection présidentielle à un tour prévue le 20 décembre 2023 - de la Sortie officielle de cette plateforme électorale, l'Union Sacrée de la Nation ¹² cette " Dream Team «, désormais aux allures d'un Parti Unifié qui regorge plus de cinq cents (500) ¹³ partis politiques qui semble dominer ainsi le paysage électoral congolais et le mettrait en déséquilibre - des différents sondages, qui à les croire, placent le Président Tshisekedi, loin devant ses concurrents. ¹⁴ Les stratégies électorales mobilisées et mises en application par le Pouvoir Tshisekedi, semblent ainsi donner du fil à retordre à ses détracteurs, et compliquer les calculs électoraux de l'Opposition politique hétéroclite qui semble être en perte de vitesse. En effet, le Président Tshisekedi a ratissé large et ratisse large. C'est pourquoi, l'actualité électorale interne sous le règne Tshisekedi ne cesse d'être abondante, intense et riche en enseignements. Tout compte fait, toutes démonstrations mises en relief ci-dessus retenues, ainsi que la prise en compte des faibles mobilisations des militants de l'Opposition politique hétéroclite, nonobstant des appels tous azimuts leur lancés afin de participer à la marche de protestation du 13 mai 2023 reportée au 20 mai 2023 dans la Ville-Province de Kinshasa, la Capitale de la RD Congo qui regorge plus de 17 millions d'habitants, et au sit-in du 25 mai 2023 organisé aussi dans la même Ville-Province, voulu devant la CENI, et la prise en compte notamment, de la promesse non tenue par l'Opposition politique hétéroclite, d'organiser tous les jeudis, des sit-in devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI ), dans la Ville-Province de Kinshasa, et cela, jusqu'à la satisfaction de ses revendications ; tous ces rendez-vous manqués, devraient, me semble-t-il, tenter de rééquilibrer les forces en présence et en compétition, et peser sur le baromètre électoral car ils furent en réalité, des tests grandeur nature. C'est pourquoi, je pourrais toutefois avancer sans trop de crainte, que la voie royale pour la réélection du Président Tshisekedi semble déjà être bel et bien ouverte car à peu de mois des élections présidentielle et législatives, le décor tant voulu par le pouvoir dirigeant, semble être déjà planté et risquerait de se raffermir lors des inaugurations progressives de nombre d'ouvrages et édifices qu'il a réalisés. Félix est ainsi tout près du sacre. Cela dit, si tel serait le cas, comment le Président Tshisekedi pourrait-il laisser ses empreintes indélébiles en tant que le Président congolais, qui, par sa gouvernance, aurait boosté le développement intégral de son pays ? Loin de la prétention qui ferait de moi, un donneur des leçons, je voudrais seulement en toute humilité, en tant Professeur d'Université, Scientifique et Chercheur, donner quelques pistes de solutions à nombre de problèmes qui secouent différentes sphères de la vie nationale de la RD Congo. I. De la création et de la transformation de l'Union Sacrée de la Nation en une Plateforme électorale I.1. La création et la transformation de l'Union Sacrée de la Nation en une Plateforme électorale sont l'expression des échecs combinés des importations des modèles de gouvernance autres : l'État occidental importé, la Démocratie occidentale importée et le Parlementarisme occidental importé I.1.1. De l'Union Sacrée de la Nation ¹⁵ Si l'Union Sacrée de la Nation en tant qu'un mouvement qui regorge tant d'organisations politiques, semble nous démontrer qu'au-delà des supposés clivages politiques congolais, et des intérêts partisans ; nombre de politiciens congolais auraient compris, peut-être par sursaut patriotique, qu'il serait plus que temps de construire la RD Congo afin de booster son développement intégral ; Si l'Union Sacrée de la Nation devrait être comprise non seulement comme un mouvement regroupant différentes organisations politiques de la RD Congo mais aussi comme un nouvel élan dans lequel adhèrent des citoyennes et citoyens congolais soucieux du développement intégral de leur pays ; Par ailleurs, la mise sur pied de l'Union Sacrée de la Nation et sa transformation en une Plateforme électorale de soutien pour la réélection du Président de la République, me semblent être riches en enseignements. L’Union Sacrée de la Nation serait, à mon sens, bien plus qu'une coalition politique. En réalité, elle aurait bougé des lignes des théories politiques. Pour s'en convaincre : A titre comparatif, s'il est difficile aux étudiants en Science politique dans les démocraties occidentales, de comprendre, si tel était le cas dans leurs différentes configurations politiques : Comment des socialistes, des communistes, des libéraux, des écologistes, des nationalistes, des socio-chrétiens, des unitaristes, des fédéralistes, des confédéralistes ... ayant des idéologies et doctrines politiques différentes, peuvent se mettre d'accord afin de soutenir la candidature d'un seul leader politique aux élections présidentielles, et produire un programme gouvernemental commun en vue d'une gouvernance commune ; Il va de soi qu' il est aussi difficile pour des étudiants congolais en Science politique, de comprendre comment dans le système politique congolais actuel, sous le régime Tshisekedi, qu'un important conglomérat de regroupements ou partis politiques congolais ayant des supposées idéologies et doctrines politiques différentes, dont d'aucuns s'opposaient farouchement au régime Tshisekedi, peuvent se mettre d'accord pour soutenir un candidat commun ou unique, en l'occurrence, le Président Tshisekedi, pour sa réélection à la tête du pays, et sortir dans l'avenir, un programme commun de gouvernement en vue d' une gouvernance commune . Si l'adhésion massive et libre de ces différents regroupements ou partis politiques congolais dans la création et la transformation de l'Union Sacrée de la Nation en une Plateforme électorale, ont déséquilibré et dominé le paysage électoral de la RD Congo en déplaçant son Centre de gravité en faveur du Président Tshisekedi ; Par ailleurs, ces phénomène et constat nous montrent à suffisance les limites des modèles d'État occidental importé, de la Démocratie occidentale importée et du Parlementarisme occidental importé, causées par la non prise en compte de la dimension culturelle congolaise dans la gouvernance de l'État congolais. Il est donc plus que temps, me semble-t-il, pour nous, Professeurs d'universités, Chercheurs et Penseurs congolais, de repenser l'organisation démocratique de notre régime politique et de notre système politique, tout en tenant compte de nos propres réalités, c'est-à-dire de notre dimension culturelle afin de produire notre propre modèle de gouvernance de l'État, un modèle qui se voudra original. I.2. Le Congo est une vieille Démocratie : le Congo peut créer, sous sa forme moderne, son propre modèle démocratique L'histoire politique contemporaine nous renseigne que même dans des démocraties occidentales, certains dirigeants politiques qui avaient gagné des élections, et détenaient le pouvoir, s’étaient comportés en tyrans dans l'exercice de leur pouvoir politique. Pour s'en convaincre, le cas d'Adolf Hitler en Allemagne ¹⁶, en est une belle illustration. C'est pourquoi, à mon sens, la Démocratie ne devrait pas être comprise et considérée, seulement, comme un mode de désignation des animateurs politiques en compétition ; Mais aussi, comme l'exercice du pouvoir politique pour l’intérêt général. Sous ce dernier angle, je peux avancer, sans trop de crainte, que l'Afrique noire précoloniale, et le Congo précolonial, furent effectivement des vraies démocraties. Mieux, l'Afrique noire est une " démocratie culturelle " ¹⁷ ainsi que le Congo, car dans l'Afrique noire précoloniale, et au Congo précolonial, le " sacré " définissait le pouvoir politique et délimitait aussi les modalités de son contrôle. Il était donc, sa propre source de contestation ! ¹⁸ Pour rappel, la plupart des sociétés traditionnelles noires africaines mais aussi congolaises étaient caractérisées par " la sacralité ". C'est ainsi que la conception même du pouvoir politique était imprégnée de " sacré ". La sacralité du pouvoir ressortait ainsi plusieurs facettes ¹⁹ : - elle montrait la distance qui sépare le pouvoir avec la société, - elle présentait le pouvoir comme une puissance de domination, - elle essayait d'associer l'ordre du monde que les dieux ont imposé et ont renforcé par le rituel, et l'ordre de la société défini par les ancêtres du commencement ou les fondateurs de l'État. Ces considérations auraient, ainsi, faussé l'approche que certains observateurs occidentaux, habitués au mode d'analyse occidental de l'exercice du pouvoir, avaient fait de l'exercice du pouvoir traditionnel centré sur la sacralité du pouvoir, mais aussi sur sa concentration dans les mains d'une personne. C’est ce qu'a d'ailleurs souligné avec force Kiflé Selassié Beseat : « Ce qui, dans les traditions politiques et culturelles africaines apparaît souvent à l'observateur mal informé, comme l'acceptation absolue et inconditionnelle de l'autorité n'est jamais si absolue ni si inconditionnelle ». ²⁰ Dans ce même ordre d'idées, Jean Poirier pense que des formes vraiment autocratiques du pouvoir en Afrique Noire, étaient peut-être inexistantes dans les civilisations précoloniales, et seraient constituées, selon lui, à partir de ce qu'il a appelé " accidents récents " comme par exemple, la conquête d'un aventurier, la pénétration ou les invasions par des " groupes musulmans " ou la " reprise en main autoritaire «, mais aussi au fait de colonisation. ²¹ C'est pourquoi M. Alliot a insisté, dans sa contribution sur « L'Acculturation juridique », sur le fait que dans des sociétés à chefferie, le pouvoir du roi ou du souverain ne pouvait exister, ni s'exercer sans tenir compte de plusieurs autorités : religieuses, maîtres de la terre, chefs et groupes militaires, oracles, sociétés secrètes, assemblées populaires, classes d’âges, lignages, associations connues, ... Ces autorités constituent de par " les volontés multiples ", selon lui, des freins pour empêcher l'arbitraire royal. ²² M. Alliot pense aussi que dans les sociétés primitives à pouvoir central, les autorités sont en réalité des « contrepoids au pouvoir ». ²³ Dans sa contribution sur « La Royauté » : « La Royauté et le sacré », « La Royauté et la structure politique » dans le Royaume Kuba, Jan Vansina conforte notre position car il soutient ²⁴ : " [Sa ] personne [...] n'est pas sacrée, le roi ne possède d'autres pouvoirs extranaturels que ceux qu'il acquiert en se servant de charmes ou en pratiquant la sorcellerie " ²⁵ " [...] L'exercice du pouvoir royal est sujet à une série de contrôles. En pratique, il est même contrôlé d'une façon [...] effective [...]." ²⁶ " Les institutions qui limitent le pouvoir royal sont surtout les conseils ishyaaml et ibaam , ainsi que le muyum. Le conseil ishyaaml traite les affaires courantes et , après chacune de ses séances, il fait part au roi de son opinion. Si ce dernier passe outre aux désirs de l'ishyaaml, le conseil peut se réunir en séance secrète nkaam, en dehors de la capitale, et lui reprocher son attitude. " ²⁷ " Le conseil de couronnement, ibaam , n'intervient qu'en cas de crises graves. Il peut convoquer le roi, lui dicter une ligne de conduite et, si celle-ci n'est pas suivie, on pense que le conseil peut ordonner le meurtre du roi ". ²⁸ " Mais la dernière garantie du peuple contre la tyrannie réside dans les charmes nationaux. Ceux-ci sont gardés par le muyum, un dignitaire égal au roi, qui tient sa cour et règne sur un seul village. Le roi ne peut le voir qu'une seule fois pendant sa vie, lors de son intronisation. S'il règne en tyran, les charmes le tueront automatiquement, sans l'intervention du muyum lui-même. Aucun roi ne peut ignorer les limites de son pouvoir. D'ailleurs, lors de son investiture, on lui rappelle par trois fois que la tyrannie mène à la mort." ²⁹ Cela dit, l'apport de l'illustration sur le " Royaume Kuba" vient de détruire des théories soutenues par nombre de théoriciens dont je reconnais la qualité scientifique mais qui sont tombés sous le charme de la thèse comme quoi, la " démocratie " était étrangère de l'Afrique noire précoloniale, et du Congo précolonial. Cette illustration sur le " Royaume Kuba », nous démontre par ailleurs, et cela sans ambiguïté, que le recours que faisaient sans cesse, nombre de Chefs d'État nouveaux d'Afrique noire, et particulièrement le Président Mobutu dans le cas du Congo - Zaïre, de la tradition et de la participation mythique des ancêtres au processus politique était sans doute exploité à d'autres fins : légitimer un pouvoir autocratique et régner en " tyran ". Dans le Royaume Kuba, nonobstant le fait que le roi concentrait beaucoup des pouvoirs entre ses mains, cela n'était pas synonyme d’absolutisme du pouvoir. Le roi ne détenait donc que des pouvoirs que lui conférait " la Constitution " et s'il devait les outrepasser pour " rehausser " le prestige royal, il devait le faire en cachette. En ce sens, son pouvoir était donc contrôlé par les conseils, tels qu’illustrés, ci-avant. Par ailleurs, on pouvait aussi reprocher au roi de ne pas avoir suivi l'opinion du conseil ishyaaml lors des affaires courantes ; il était même prévu qu'on lui dicte sa conduite lors des crises graves. On pouvait même ordonner son meurtre s'il ne s'alignait pas lors de ces crises graves, à la ligne de conduite que lui imposait le conseil ibaam. Ces affirmations nous révèlent en outre que le roi était justiciable, il n'était pas lui-même Dieu, mais le représentait. Il n'était pas donc au-dessus de la loi. S'il se conduisait en " tyran », " les charmes " devaient le tuer sans l'avis du muyum. Donc, son élimination physique était aussi prévue. A la lumière de ce qui précède ; le Scientifique vient ainsi de détruire la thèse selon laquelle l'Afrique noire et le Congo sont une " jeune démocratie «, ainsi que le Congo. Cette thèse a servi notamment à la vente, à la commercialisation, à la consommation, à l’imposition, ... des modèles de gouvernance autres, donc, occidentaux. ³⁰ En somme , c'est donc à travers ces illustrations que nous pouvions saisir où nous en sommes aujourd'hui ; c'est-à-dire que la pénétration européenne et l'implantation du pouvoir colonial en Afrique noire en général et , au Congo en particulier, a eu une conséquence importante au niveau de la conception et de l'exercice du pouvoir traditionnel, car ce dernier, fondé sur " le Sacré " , fut contesté et remis en cause par le colonisateur et le missionnaire, et ainsi le Chef traditionnel ou Coutumier fut, lui aussi , démystifié. C'est ainsi qu'un autre type de pouvoir fut imposé. Celui-ci fut méconnu, nouveau, " moderne" et européen. Par ailleurs, lors de l'indépendance de la RD Congo, donc à la fin de l'époque coloniale, le colonisateur a voulu que les futurs dirigeants congolais puissent fonctionner sur base de la démocratie libérale du type occidental. En ce sens, la conception même du pouvoir et de son exercice devait être tracée, définie par la volonté générale, donc les hommes vivants, et non plus par Dieu ou les ancêtres. Et le Chef nouveau devait désormais être désigné par le peuple à l'issue d'une compétition. C'est-à-dire que le Chef nouveau ne devait plus provenir de la branche de " ancêtre-fondateur " et, son mandat était aussi limité dans le temps et pouvait être renouvelé par son peuple. C'est ainsi que naquit le parlementarisme classique. I.3. De l'exercice du pouvoir dans l’avenir I.3.1. De la composition du prochain gouvernement Si nos décideurs politiques devraient tenir compte de la dimension géopolitique afin de répartir les portefeuilles ministériels ; Si nos décideurs politiques devraient réduire sensiblement la taille du futur gouvernement afin de réduire les dépenses publiques ; Si nos décideurs politiques devraient tenir compte des compétences, des intelligences qui sont dans leurs partis politiques afin de les nommer dans le futur gouvernement ; Si nos décideurs politiques devraient tenir compte de la probité morale et éthique et, du dévouement des futurs membres du gouvernement ; Si nos décideurs politiques devraient prendre en compte le renouvellement de la classe politique à travers ce futur gouvernement ; Toutefois, ces décideurs politiques devraient se souvenir que toutes les compétences et toutes les intelligences que regorge notre pays ne se retrouvent pas seulement dans leurs partis politiques. Et de surcroît, le profil que devraient avoir les membres du futur gouvernement, ne se retrouve pas seulement non plus, dans leurs partis politiques. Loin s'en faut ! Outre les partis politiques, ces compétences et intelligences se retrouvent aussi dans la société congolaise dans sa globalité et dans sa diversité. Ce serait illusoire de croire que le salut des Congolais proviendrait seulement des partis politiques ! La construction d'un pays nécessite la prise en compte de toutes les compétences et de toutes les intelligences dans la répartition des fonctions et postes de commandement ou de responsabilité. Dans ce même registre, la dépolitisation de l’Administration publique congolaise devrait être aussi un élément moteur pour le développement intégral de la RD Congo. « Scientia Vincere Tenebras » (La Science Vaincra les Ténèbres) Prof. Jean-Denis Kasese Otung Abienda Professeur à l'Université Pédagogique Nationale (UPN) Professeur Associé, Chercheur et Collaborateur Scientifique à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) Membre de la Faculté de Philosophie et des Sciences Sociales (ex - Faculté des Sciences Sociales et Politiques / Solvay Brussels School of Economics and Management ) de l'Université Libre de Bruxelles ( ULB ) Membre de l'Institut de Sociologie (IS) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) Membre du Centre d'Études de la Coopération Internationale et du Développement (CECID) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) NOTES ET REFERENCES 1. KASESE OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, « Enfin, le Président Tshisekedi déplace le centre de gravité du paysage politique de la RDC », in WWW.ALAUNERDC.NET, le 30 janvier 2021 2. POINCARÉ, Henri, Fêtes du 75ème anniversaire de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), ULB, le 21 novembre 1909 3. MFUTILA, Josué, Kinshasa : « L’opposition renvoie sa marche au samedi 20 mai », Actu7.cd, le 12 mai 2023 4. ACTUALITÉ. CD, « RDC : avec plus de 16 millions d’habitants, l'offre en termes d'espaces culturels est très pauvre à Kinshasa », le 28 novembre 2021 5. KITSITA, Jephté, « Sit-in de l’opposition devant la CENI : Le Boulevard du 30 juin quadrillé par la Police entre l’arrêt BCDC et la Gare Centrale », in 7SUR7.CD, le 25 mai 2023 6. JEUNE AFRIQUE - AFP, « Élection présidentielle congolaise : le scrutin à un tour définitivement adopté », le 16 janvier 2011 7. RFI, « RDC : du rififi au sein de Lamuka, le courant ne passe plus entre Martin Fayulu et Adolphe Muzito », le 02 avril 2023 8. ACTUALITÉ. CD, « RDC : Ensemble pour la République ne suivra pas Fayulu, Katumbi et son parti présenteront leurs candidats », le 19 juin 2023 9. Plein de leaders ou Figures de proue du FCC ont rejoint l'Union Sacrée de la Nation. On peut citer : Evariste Boshab, Lambert Mende, Jean-Claude Masangu, Alain-André Atundu, Adolphe Lumanu, She Okitundu, Marie-Ange Lukiana, …. 10. MAKOBA, Alain Saveur, « Sortie officielle de l'Union Sacrée : Le parti APP appelle les Congolais à la cohésion et à l’unité pour bâtir « une nation puissante » », in 7SUR7.CD, le 01 mai 2023 11. RADIO OKAPI, « RDC : Signature de la Charte constitutive de l'Union Sacrée de la Nation », le 05 avril 2023 12. RTNC : « RDC : L'Union Sacrée de la Nation au stade des martyrs ce samedi 29 avril pour sa sortie officielle », le 23 avril 2023 13. MEDIACONGO.NET, « Union Sacrée : 500 partis annoncés le 29 avril au Stade des Martyrs », le 23 avril 2023 14. - DIMANYAYI, Christian, « Félix Tshisekedi meilleur candidat à la présidentielle de 2023 (Sondage GSR Congo) », in 7SUR7.CD, le 20 janvier 2023 - SCALI, Domique, « Une firme québécoise est allée jusque dans la brousse pour sonder les électeurs en République démocratique du Congo », in LE JOURNAL DE MONTRÉAL, le 6 mai 2023 - POLITICO, « Présidentielle 2023 : Felix Tshisekedi largement vainqueur devant Fayulu, Katumbi et Bemba (Sondage BERCI) », le 10 août 2022 15. KASESE OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, « Enfin, le Président Tshisekedi déplace le centre de gravité du paysage politique de la RDC », Op. Cit. 16. INGRAO, Christian, « Dossier thématique : 1923-1936 : L'ascension d'Adolf Hitler et du parti nazi », in LUMNI ENSEIGNEMENT, le 23 janvier 2023 17. Pour reprendre l’expression utilisée par Damola Adejumo - Ayibiowu / ADEJUMO-AYIBIOWU, Damola, « La démocratie à l'occidentale en Afrique est juste une manière de renforcer l'idéologie néolibérale » », in OPEN DEMOCRACY - RITIMO, le 15 avril 2020 18. KAMTO, Maurice, Pouvoir et Droit en Afrique noire. Essai sur les fondements du Constitutionnalisme dans des Etats d'Afrique noire francophone, Paris, LGDJ 1987, 545 p. 19. BALANDIER, Georges, Anthropologie politique, Paris, PUF, 1967, pp. 125-126 20. BESEAT, Kiflé Selassié, « Convaincre, Contrôler, ou Contraindre ? Systèmes et mécanismes de contrôle du pouvoir en Afrique », in La problématique de l'État en Afrique Noire, Dakar, 30 novembre au 6 décembre, p.1 21. POIRIER, Jean, « Les formes monocratiques du Pouvoir africain », in ANNALES AFRICAINES, 1966, p.186 22. ALLIOT, M., « L'Acculturation juridique », in POIRIER, Jean, Ethnologie Générale, Paris, " Cujos", 1968, p.1208 23. Ibidem 24. VANSINA, Jan, Le Royaume Kuba, Tervuren, Annales du musée Royal de l'Afrique Centrale, sér. In 80, Sciences humaines, 49, 1964 25. Ibid, p. 98 26. Ibip, p.105 27.Ibidem 28. Ibidem 29. Ibidem 30. Le Congo devrait repenser son régime et son système politiques. Il devra ainsi dégager son propre modèle démocratique, original, en tenant compte de sa propre dimension culturelle.