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Chronique de Pius Romain Rolland : Quand deux hommes se disputent la RD Congo !

Quand je vois Tshilombo et Kabila, je pense à l'époque de Salomon où deux femmes se sont battues pour s'approprier un enfant vivant. La vérité est que l'une venait de tuer son enfant par inadvertance et voulait s'accaparer de l'enfant de sa copine. Par sagesse, le roi Salomon demanda qu'on lui apporte un couteau, afin de couper l'enfant vivant en deux morceaux. La mère de cet enfant avait dit : « Votre Majesté, laisse l'enfant, je pourrais même le regarder chez ma copine ». Mais, celle dont l'enfant n'était pas le sien clamait haut et fort qu'on tue l'enfant ! Alors, le roi avait compris que l'enfant appartenait à celle qui voulait que l'enfant reste vivant !
Kabila est l'image de la vraie mère de l'enfant, et l’enfant ici est l'image de la RDC. Selon l’Udps, alors dans l'opposition, elle vociférait : « Kabila devrait partir, ... Kabila est Rwandais..., il n'est pas le fils de Mzee LDK..., Olive n'est pas sa femme..., Maman Sifa n'est pas sa mère ...et patati-patata ! ».
Mais, au finish, Kabila dira, pour l'amour du Congo, « Je respecterai la Constitution »..., je cède pacifiquement le pouvoir à Félix et son UDPS, car le Congo était plus que sa personnalité. Il a préféré voir le Congo émerger, même sans lui, car le Congo est sa passion. Hélas ! (...) Celui qui se bombait la poitrine pour le Congo, en se croyant le plus Congolais que Joseph Kabila, a déjà cédé certaines entités du Nord-Kivu aux ennemis de la RDC !
Triste réalité, n'est-ce pas ? Les entités déjà cédées aux agresseurs ce sont notamment, Bunagana, Rutshuru, Rubaya, Masisi et Nyiragongo! La RDC, notre unique Pays, est redevenue Pays pauvre très endettée (PPTE). L''insécurité sociale et économique a meurtri la vie des Congolais au jour le jour !
Au Finish, le peuple qui est l'image de Salomon « Azo ganga, Kabila, zonga na ebonga nayo » ! Car pour le Peuple : « Po Congo ebongo, il faut Kabila azonga. Ne tuons pas le Congo. Le Congo sera sauvé par son peuple dès qu’il se lèvera comme un seul homme pour libérer la patrie du bel immonde qui l’assiège en l’assujettissant comme la femme tueuse du bon enfant qu’est l’UDPS-Union Sacrée, la RDC, un don béni de Dieu légué à nos aïeux et à nos ancêtres ».
Pius Romain Rolland,
La plume recherché

 

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La surenchère électorale autour du programme de développement local des 145 territoires ne convainc pas !

(Par Dr. Professeur Antoine-Roger Lokongo)

*La semaine dernière, je me suis improvisé une retraite d’une journée au Monastère Bénédictin de Mambré, situé au quartier Koweit/Ngombe-Lutendele, Commune de Mont Ngafula, loin de tous les bruits du centre de ville. Dans le même quartier, se trouve la Paroisse Saint Irénée. J’étais choqué de constater que ce quartier demeure totalement enclavé, les infrastructures routières sont complètement ruinées par les érosions ; et par conséquent, les locaux qui y habitent sont absolument isolés et ne peuvent accéder à leurs maisons qu’à pied.
Même les motos ne peuvent plus passer. Cette situation est vécue par beaucoup d’autres Kinois habitant d’autres quartiers et communes populaires de la capitale congolaise et dont les maisons sont menacées par plusieurs têtes d’érosion ; sans oublier les nids de poule sur les principales artères de la ville Kinshasa qui les entrecoupent. Si, la réhabilitation voire le développement des infrastructures dans la capitale du pays qui se trouvent dans un état de délabrement avancé ne constituent pas une priorité pour le gouvernement, combien à plus forte raison dans l’arrière-pays ?
J’en ai fait l’expérience en 2018 lorsque j’ai mené ma campagne comme candidat à députation nationale à Yahuma mon territoire, le plus grand territoire de la Province de la Tshopo. Pour arriver à Yahuma, à bord de la moto bien entendu car les véhicules ne passent plus, il faut passer par le territoire d’Isangi. Traverser la rivière Lokombe dans Territoire d’Isangi pendant la période de la crue c’était périlleuse voire impossible. J’ai dû payer les jeunes locaux, les uns pour transporter ma moto, et les autres pour me transporter moi-même sur leur dos ! Au 21ème siècle, j’ai trouvé ça surréaliste, moi qui, trois ans plutôt, suis rentré de l’étranger! A Yahuma, la dernière fois que les routes, de desserte agricole certes, ont été aménagées c’étaient vers la fin des années 1970 grâce au système de cartonnage. Et les cantonniers étaient matriculés et donc payés par l’Etat. Là, j’étais à l’école primaire. J’espère que mon neveu Paul Gaspard Ngondankoy, qui actuellement occupe la fonction de directeur de cabinet du premier ministre Sama Lukonde partage cette mémoire avec moi car nous avons grandis tous ensemble au village (Mission Catholique Simba). Aujourd’hui, les routes sont devenues comme des pistes d’animaux, les rivières telles que Lonuha, Loohe (dans laquelle nous nagions sur notre chemin de retour de l’école), etc., se sont rebellées, les eaux ont quitté leurs lits et se sont déversées à plus d’un kilomètre là où c’était jadis la route !
Pour paraphraser le compatriote Tongele N. Tongele dans son article publié dans la revue Congo Indépendant du 6 décembre 2021, du scandale géologique, la RDC est devenue scandale mondiale de misère. Présidence de la République, Premier ministre et ministres, sénateurs et députés nationaux, gouverneurs, membres des assemblées et gouvernements provinciaux, gestionnaires des entreprises de l’Etat, quel est le bilan que vous faites dans vos cœurs et dans vos consciences ? C’est vous qui êtes au volant du développement de votre pays pendant que votre pays se ruine, et votre peuple se noie dans le fleuve de misère. C’est facile de dire que « cette misère n’a pas commencé avec nous ».
Mais, qu’est-ce que vous faites concrètement pour faire la différence, pour mobiliser et motiver les populations à arrêter cette descente en enfer par les travaux de leurs mains ? Comment est-ce possible que vous, dirigeants de ce pays, semblez avoir conscience tranquille, dormir tranquillement, abonder dans des verbiages démagogiques et mensongers, pendant que tout le pays se ruine devant vos yeux ? Le peuple souffre de la misère et de la précarité, de l’insécurité et de la dépréciation du franc congolais. Vous voyez des gens autour de vous, dans vos quartiers, villes et cités, vous voyez des gens dans vos villages et provinces d’origine, se noyer dans le fleuve de misère, être égorgés par les pays voisins et les Mbororo comme des animaux pendant que vois festoyez à Kinshasa !
Nous nous demandons si dans ce pays il y a encore des nationalistes de la trempe de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila capables de mettre leurs propres intérêts derrière l’intérêt national suprême.
La politique-commerce et le goût du lucre e du pouvoir (tiré de l’exploitation et du pillage des richesses du pays et de la privatisation du trésor public) n’ont-ils pas pris le dessus sur les consciences des acteurs politiques Congolais ; même s’il faut marcher sur les cadavres de leurs compatriotes ? L’assassinat de Cherubin Okende en dit long !

 

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Ma raison de soutenir le Président Félix Antoine Tshisekedi


(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES & Ambassadeur pour la Paix)

 

 

*Notre pays serait dirigé par un autre Congolais, Patriote, ayant la même volonté exceptionnelle qu'incarne Président Tshisekedi, celle d'arracher le pays de la gueule des loups, des ennemis du Congo, ce Congolais-là aurait aussi bénéficié de mon inconditionnel et véritable soutien. Donc, pour votre gouverne, c'est un soutien patriotique qui n'a rien avoir avec le mashi a mu menu.
Pour ce faire, la grande préoccupation qui demeure consiste à dénoncer le comportement d'une bonne partie des Congolais qui, consciencieusement ou consciencieusement, jouent le jeu des ennemis du Congo qui sont déterminés et œuvrent pour la BALKANISATION du pays.
Alors, de quel Congo pour lequel nous nous battons et parlerons-nous demain ?
Dans le but d'atteindre leur objectif, ces ennemis du Congo utilisent leur arme fatale et destructive, celle de diviser pour mieux régner en opposant les Congolais d'esprit faible, les uns contre les autres, dans le but de les affaiblir, afin de mieux les piller.
Au Congolais, sommes-nous conscients de cette arme destructive qui est constamment et quotidiennement braquée contre nous ?
En tant que Patriote, le bon sens me conduit à me poser quelques questions simples mais profondes.
Jusqu'à quand serions-nous aveuglés pour ne pas nous ressaisir en prenant au sérieux le danger qui nous guette, en tant que filles et fils du Congo ?
Quelle différence y-a-t-il entre le vide et le néant ? Ici, je veux dire :
Quelle différence y-a-t-il entre un Mungala que je considère comme un nez et un Mukongo que je considère comme un œil ?
Quelle différence dis-je y-a-t-il entre un Muswahili qui est une jambe et un Muluba qui est un bras ?
Il est de notre devoir, en tant que Patriote de rappeler à ceux qui font semblant d'être ignorants que : lorsqu’un membre du corps qui est le (Congo) souffre, c'est tout le corps le (Congo) et les Congolais qui souffrent.
Et lorsqu'un membre du corps est à l'honneur, c'est tout le corps (le Congo), c'est-à-dire, tous les Congolais qui sont à l'honneur.
En effet, lorsqu'on cherche l'équilibre, c'est donc l'ensemble des relations qu'il faut observer. Cet ensemble c'est MUNGALA, MUKONGO, MUSWAHILI ET MULUBA. Parce qu'il n'y a que seule, l'Union qui fait la force.
Le Congo ne sera jamais et plus jamais construit dans un climat de haine, d'exclusion et de vengeance. Et les formes devant revêtir les bonnes relations entre toutes les filles et fils du Congo sont à la portée de tous les PATRIOTES qui y souscrivent et pensent en ce sens.
Les Congolais ne gagneront jamais cette guerre qui leur est imposée par les ennemis de la stabilité et du développement durable de notre pays, que si au préalable, ils ne combattent pas le mal à la source, c'est-à-dire, le désordre et la division dans lesquels les ennemis du Congo nous entraînent souvent.
En tant que Patriote, le bon sens me conduit à interpeller la conscience nationale. La période que nous traversons n'est pas favorable ni à la distraction, ni à la division inutile, mais plutôt à, pour ceux qui aiment le Congo uni, de former un bloc, en tant que Patriotes derrière le Président de la République, pour qu'ensemble, nous gagnions la guerre.
Ainsi, pour qu'après la guerre, dans la Paix et la sérénité, nous nous mettions au tour d'une table, entre les filles et fils du grand Congo indivisés, afin de réfléchir sur les stratégies qui consistent à développer notre pays.
Soixante-trois années après l’indépendance, est une durée suffisamment longue, devant permettre une réflexion profonde pour qu'apparaissent les tendances nouvelles.
D’où, quelques questions majeures s'imposent, elles consistent, à savoir :
Comment peut-peut-on rendre la confiance et l'espoir au peuple congolais ?
Comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique, sociale, culturelle, voire spirituelle qu'il traverse pendant cette période de l'histoire menacée.
Voilà les quelques questions auxquelles, seuls, les Congolais de concert avec quelques membres de la communauté internationale devraient trouver des réponses, à la place des nombreuses déclarations et effets d'annonces, réputés à la classe politique congolaise.
Au moment venu, le pays aura besoin du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus. Un projet capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.

 

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Chronique de Alain Foka : Peut-on changer nos constitutions?

“Peut-on changer nos constitutions”? Tel est le titre du nouvel épisode des chroniques de Alain Foka publié il y a quelques jours. Pour ce panafricaniste, cette question doit trouver tout son sens dans l’esprit de chaque Africain des pays subsahariens.
Alain Foka propose dans cet épisode par l’exposé des faits qui se déroulent dans la plupart des pays subsahariens à le veille des élections, une nouvelle manière de diriger.

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Interpellation aux dirigeants et aux têtes pensantes de notre pays !

Chers compatriotes Dirigeants et Têtes pensantes du pays, après analyse des propos du Ministre en charge de la communication de Congo-Brazzaville, nous constatons que notre vaillant compatriote, le professeur Boniface Kabisa, et le Gouvernement ont tiré les vers du nez de notre "frère" d’'en face. Ainsi, il nous a rappelé avec force qu’en politique il n’y a pas de frères ni d'amis ; il n'y a que des INTERETS ! Et pour ses intérêts, le Congo-Brazzaville fait la sourde oreille au cri de «au secours !» de Congo Kinshasa à qui il reproche ses propres turpitudes (à tort et à raison). Il va jusqu'à dire "à l'époque où le Zaïre était gouverné, le gouvernement congolais ne tiendrait pas de pareils propos ! " Que cela veut dire ? Alors, nous pensons que tout comme le Congo-Brazzaville n'est pas une province de la RDC, prouvons que notre pays n’est pas une entité administrative du Congo-Brazzaville, de l’U.E., des États-Unis, du Canada, de la France et tant d'autres pays du monde. Ne tombons plus dans la faiblesse où l'UE a fait convoquer un citoyen congolais par des Institutions de notre pays. Nous saisissons l’opportunité pour féliciter notre frère Bitakwira de ses propos après son entretien avec le CESAC. Plutôt que de nous autoflageller et de nous diviser devant le Rwanda et ses complices, saisissons le fait que notre Chef de l'État a eu le courage de dénoncer à très haute voix la PATERNITE DU PRESIDENT RWANDAIS, PAUL KAGAME SUR LE M23.
Allons de l'avant. Unissons nos intelligences, nos stratégies pour bouter hors de la RDC toutes ces bandes armées qui exploitent nos diverses richesses au détriment de notre souverain primaire.
Que le professeur Boniface Kabisa et le Gouvernement soient félicités et encouragés d’avoir tiré les vers du nez du Ministre Congolais d’en face qui a insulté tous les Congolais tout en reniant ses diatribes.
Faisons-nous respecter. Prenons en compte les reproches de nos frères ouest-africains. Mettons un terme à la culture de BMW (bière, musique and woman). Rappelons-nous le débat de clarification que Me Gérard Kamanda wa Kamanda, Me Nimy Mayidika Ngimbi et Mpinga Kasende étaient allés en Belgique sous le régime Mobutu.
C’est possible aujourd’hui avec des Têtes pensantes patriotes et nationalistes de rééditer cet exploit.
Cessons de nous chamailler et de nous entretuer pour un animal " RDC " dont les étrangers ne nous laissent que des miettes et des os !
Prenons- nous réellement et effectivement en charge, Cessons de trahir !
Kinshasa, ce 26 juillet 2023.
Jean-Marie Ntantu-Mey,
Notable et doyen de la Société Civile,
Acteur et témoin de tous les dialogues.

 

Interpellation aux dirigeants et aux têtes pensantes de notre pays !
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Lu pour vous, Norbert Zongo à propos de l’inconstance de l’homme

Au soir de sa vie, le grand philosophe et Prix Nobel de physique Albert Einstein disait : « De l’homme, je ne dirai plus rien, il est inconstant ». Inconstance, « mue », « métamorphose », l’Homme est changeant, « ondoyant et divers » : un caméléon face à l’arc-en-ciel du Temps. L’Homme peut adorer aujourd’hui ce qu’il a haï hier et vice versa. Voilà ce qu’est l’Homme, voilà ce qu’il peut d’instinct. Mais ce n’est point ce que l’Homme veut ou peut qui nous intéresse. Mais ce qu’il doit. Son combat permanent et cette trace de la frontière entre le Pouvoir et le Devoir. Ne pas faire ce qu’on veut ni ce qu’on peut mais ce qu’on doit. Devoir et non vouloir ou pouvoir. Dans notre pays, où il est question aujourd’hui de morosité, de léthargie, de sommeil et d’achat de consciences, une question s’impose : où sont donc nos lutteurs d’antan qui devaient et qui savaient qu’ils devaient se battre, toujours se battre pour une société de justice et de Paix ? Nous ne parlons pas de syndicalistes de renom qui enflammaient les foules dans les Meetings et qui gagnaient des victoires sans triompher d’eux[1]mêmes. Nous ne parlons pas d’étudiants jadis, tout pétillants de marxisme-léninisme, capables de s’entre-déchirer à cause du rôle de Martov ou Plekhanov dans l’échec des décambristes de 1905, ou de la déviation de Trosky. Nous ne parlons pas de tous ces révolutionnaires spontanés qui voulaient d’instinct changer la Société. Ils n’ont réussi que leur propre changement dans la lutte pour le changement. Cela ne doit pas nous étonner. Mais, il s’agit d’hommes-souches, ces hommes-racines, ces générateurs des luttes et des lutteurs, ces couveuses-de-consciences… ceux qui doivent vaincre le goût du vouloir et du pouvoir et triompher de cet instinct du changement, de la « mue » et de la « métamorphose ». Dans nos sociétés africaines dites traditionnelles par exemple, il a existé ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. Des hommes et des femmes qui ont triomphé de l’instinct du pouvoir et du vouloir pour vivre le devoir pérenne, souffle vital de la société. Ils vivaient immuables. Ils vécurent. Cela signifie que chaque société, pour se pérenniser, a besoin de ce genre d’hommes et de femmes. Alors, où sont donc passés nos hommes[1]souches, ces hommes-racines, nos générateurs de luttes et de lutteurs, nos couveuses-de-conscience ? Nous ne les voyons plus. Nous ne les lisons plus. Nous ne les entendons plus. Sont-ils aussi devenus prisonniers du vouloir et du pouvoir, c’est-à-dire du changement ? « Le combat cesse faute de combattant». A la mort du président Tito, un confrère français, devant sa dépouille, conclut ainsi son commentaire : « Tito est aujourd’hui allongé, mais toujours non-aligné». Au Burkina, nos hommes-racines se sont alignés comme s’ils ne devaient pas s’allonger un jour. La source est entrain de tarir. La racine se dessèche. La souche ne bourgeonne plus. Mais, il est encore temps de penser au devoir pérenne, pour le salut. Ressaisissons-nous ! (L’Indépendant n°65 du 18 octobre 1994)

Lu pour vous,  Norbert Zongo à propos de l’inconstance de l’homme
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Allons au dialogue pour avoir de bonnes élections !

(Par le Prof. Gaston Dyndo Zabondo)


Il y a une tendance machiavélique au sein de la classe politique congolaise qui oppose le dialogue politique aux élections. Personne ne peut nier que la situation pré-électorale dans notre pays est caractérisée par plusieurs conflits: conflit armé à l'Est du pays avec M23, la terreur semée par le phénomène Mobondo dans certaines provinces de l'Ouest; conflit politique couronné par les répressions des manifestations de l'opposition, les arrestations arbitraires et l'assassinat d'un opposant politique; la crise financière qui empêche le Gouvernement de financer à temps et efficacement l'organisation des élections; le processus électoral dont le manque de transparence et d'exclusivité est dénoncé par plusieurs observateurs tant nationaux qu' internationaux. Tout cela montre suffisamment que dans un tel contexte, il sera impossible d'avoir une campagne électorale sécurisée et les élections apaisées. Le danger qui menace notre pays en organisant les élections dans ce contexte de crise généralisée et de conflit est tellement perceptible qu'il ne peut laisser indifférent tout vrai patriote. Ceux qui se préparent à aller aux élections coûte que coûte dans ce climat n'écoutent pas la voix de la raison. Ils ressemblent aux gens qui fourbissent leurs haches, machettes, couteaux et autres armes pour aller s'affronter, en découdrent les uns avec les autres, et après reviendront pour dialoguer, après avoir semé la désolation dans la nation toute entière. Cet instinct animal de vouloir se battre au lieu d'éviter, à travers les discussions, les conséquences de la bagarre, ne devrait pas dominer sur la raison humaine qui nous montre que la voie du dialogue est la seule voie juste à emprunter pour éviter la destruction de la communauté.

Chers compatriotes, nous devons refuser d'être embarqués dans la voie qui sert les intérêts égoïstes de certaines personnes qui veulent profiter de la situation chaotique pour en tirer profit au détriment du bien-être de toute la population.

Le dialogue est la seule voie de résolution des conflits. On ne devrait pas attendre que l'on se batte d'abord, que l'on cause des dégâts qui risquent d'être irréparables, avant de dialoguer. Arrêtons de fonctionner comme des moutons de panurge qui vont quand même tous tomber dans l'abîme bien qu'ils le voient. Le danger que court notre nation est évident. Nous risquons même de ne plus être un nation après les troubles post-électoraux. Est-ce cela que nous voulons? Est-ce que le chef de l'État, garant de la paix et de l'unité nationale, ne voit-il pas ce danger venir? Les leaders de l'Union sacrée, de l'Opposition politique et de la société civile ne voient-Ils pas eux-aussi ce danger venir?

Quant à moi, je ne cesserai de tirer la sonnette d'alarme et d'appeler la population de manifester notre inquiétude d'aller aux élections chaotiques ainsi que notre souhait de voir la classe politique et la société civile dialoguer dans le but d'organiser les élections inclusives, transparentes, justes et apaisées.

Allons au dialogue pour avoir de bonnes élections !
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Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS)

En 70 ans d'intervalle, l'attaque de la caserne de Moncada de Santiago de Cuba n’a pris aucune ride. Elle est toujours vivante, vivace, actuelle.
Autour de l'Éternel Commandant Fidel Alejandro Castro Ruz, bien connu sous le nom de Fidel Castro, une poignée de révolutionnaires Cubains attaqua la caserne de Moncada de Santiago de Cuba en vue de renverser le régime honni du Président Fulgencio Batista, le fantoche des Américains.
Ce fut le 26 Juillet 1953. Une date mémorable, vénérable, historique pour les révolutionnaires du monde entier.
Malgré l'échec des hommes de Fidel Castro suivi plus tard de son exil au Mexique, défaits, arrêtés, jugés et emprisonnés, la révolution naissante cubaine n'avait jamais jeté l'éponge.
Elle est instructive, pédagogique à maints égards.
De cet épisode, il faut retenir cette phrase prémonitoire du Commandant Fidel Castro au cours du procès qui s'en était suivi. Il avait ainsi conclu son plaidoyer : "Peu importe que je sois condamné, l'Histoire m'acquittera".
Oui, le 1er Janvier 1959, soit six ans plus tard, Fidel Castro et ses glorieux Compagnons de lutte entrèrent dans l'histoire avec "H" majuscule.
De Santiago de Cuba à La Havane la capitale, le chemin tortueux suivi était dur, parsemé de nombreuses embûches. Au finish, le but fut atteint : le renversement de la dictature sanguinaire de Fulgencio Batista.
La détermination de célèbres "Barbudos" cubains était restée intacte.
Le mouvement fut réorganisé. Il reçut même l'appui populaire. Et tous les nombreux coups de butoir du pouvoir qui comptait 40 000 hommes appuyés par le parrain américain, assénés à la révolution cubaine, furent des coups d'épée dans l'eau.
La victoire finale fut acquise au prix des sacrifices innommables. Dans la vie, on ne bat jamais l'omelette sans casser des œufs.
La lutte révolutionnaire cubaine fut des émules un peu partout dans le monde.
Mais, pour nous Africains, La Havane devenait La Mecque de la lutte révolutionnaire, indépendantiste et anticolonialiste.
Dans la plupart des maquis des indépendantistes africains, le meilleur modèle fut celui des Révolutionnaires Cubains.
Amilcar Cabral, Augustino Neto, Samora Machel, Robert Mugabe, Sam Mujoma, pour ne citer que ces figures emblématiques, se sont inspirés des méthodes cubaines de lutte révolutionnaire. Les anti-apartheid Sud-Africains bénéficièrent de l'appui inestimable du Commandant Fidel Castro.
Mon pays, la République Démocratique du Congo, chasse gardée jusqu'aujourd'hui des impérialistes, se lança également dans la lutte contre l'impérialisme sous la direction de M'zee Laurent-Désiré Kabila qui accéda au pouvoir en 1997. Celui-ci eut même la visite du Grand Révolutionnaire Ernesto Guevara le Che dans son maquis de Hewa-Bora dans le Kivu montagnard.
Il est à noter que le Lider Maximo, en grand internationaliste, a été d'un secours inestimable pour les progressistes africains.
A titre d'exemple, sans le concours des Camarades Cubains, l'Angola serait inévitablement tombé entre les mains des impérialistes. Sans l'inoubliable apport des Révolutionnaires Cubains aux côtés des militaires angolais dans la célèbre bataille de Cuito Cuinavale en Angola, la Namibie n'aurait pas eu son indépendance dans les circonstances révolutionnaires que nous connaissons.
Dans sa lutte contre la dictature cruelle et féroce du Président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Waza Banga qui a régné de main de fer sur mon pays, la République Démocratique du Congo, il y a lieu de signaler le recours aux méthodes révolutionnaires cubaines par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS.
Les Treize Parlementaires Fondateurs de ce mouvement ayant choisi la non-violence comme moyen de lutte, n'ont pas hésité d'appliquer parfois des principes puisés de l'arsenal révolutionnaire cubain.
Sous la direction de son leader charismatique, Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, l'UDPS a fini par arriver au pouvoir en 2019, 37 ans après sa lutte non-violente héroïque.
Sans peur d'être contredit, l'UDPS qui a bénéficié de l'appui multiforme de la grande famille de gauche, peut se targuer aujourd'hui d'avoir fait la symbiose entre la lutte révolutionnaire armée et la non-violence.

L'attaque de la Cuartel Moncada, entrée dans l'histoire par la grande porte, fait partie de l'histoire cubaine. Et aussi de l'histoire révolutionnaire mondiale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Président National de l'Union des Démocrates Socialistes
(République Démocratique du Congo)

 

Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale
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