Après 1 mois de grève sèche décrétée dans ce secteur de l’enseignement supérieure et universitaire à travers toute l’étendue du territoire national, les professeurs d’universités trouvent gain de cause à la suite des pourparlers engagés pour ce faire. Un communiqué publié le 3 janvier 2025 et portant la signature du Directeur de Cabinet de la Ministre de l’ESU, Prof. Dr Marie-Thérèse Sombo, en dit long et fixe la période au cours de laquelle le Gouvernement de la République dirigé par Judith Suminwa, Première Ministre, procédera à la couverture totale de la paie complémentaire attendue. La Ministre rassure, par ailleurs, les bénéficiaires que leurs comptes seront crédités sans nul doute par les banques payeuses, lesquelles sont invitées à s’y mettre déjà afin qu’ils soient servis dans un bref délai, et que ceux du Congo profond n’ont aucune crainte à se faire.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué
COMMUNIQUE OFFICIEL N°007/MIN ESU/CAB.MIN/SASM/MMK/JPT/2025 A L’ATTENTION DU PERSONNEL ET DU BAN SYNDICAL DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Dans sa quête effrénée de suivre l’exécution sans faille de l’Addendum au Protocole d’Accords de BIBWA 1, Son Excellence Madame la Ministre de l’ESU, Prof. Dr SOMBO AYANNE SAFI MUKUNA Marie-Thérèse, me charge de vous informer que le Gouvernement de la République procède à la couverture totale de la paie complémentaire attendue et ce, dès la semaine prochaine.
Il est bon de noter que SEM la Ministre suit de près les étapes de l’ensemble de circuit qui part de l’ordre de SEM le Ministre des Finances à la Banque Centrale du Congo, à l’instruction de celle-ci à ses Directions et Agences en Provinces, jusqu’aux banques commerciales payeuses qui doivent créditer les comptes des bénéficiaires.
Pour ce faire, ces banques sont déjà invitées à mettre tout en œuvre pour servir rapidement les bénéficiaires, surtout ceux de l’intérieur du pays.
Par ailleurs, SEM la Ministre de l’ESU remercie les représentants des Corps du Personnel, les Délégués Syndicaux, ainsi que tous les membres concernés par la Commission de Suivi de BIBWA pour leur patience pendant cette période.
Incessamment, les assises de cette Structure seront convoquées en vue du lancement de ces travaux en rapport avec les objectifs lui assignés, dans l’intérêt de notre Sous-Secteur.
Depuis le 1er janvier 2025, le Ghana a officiellement ouvert ses portes à tous les ressortissants africains, leur permettant d’entrer dans le pays sans visa. Cette décision, annoncée il y a quelques semaines par le Président sortant Nana Akufo-Addo, marque une étape importante dans l’intégration régionale et la promotion de la mobilité intra-africaine.
Les raisons de cette Décision
A travers cette décision, le Ghana vise à renforcer l’intégration régionale en facilitant la libre circulation des personnes. Cette initiative s’aligne sur les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui cherche à créer un marché unique pour stimuler le commerce et les investissements.
En supprimant les visas, le Ghana espère attirer davantage de touristes, d’investisseurs et de travailleurs qualifiés. Cette mesure pourrait dynamiser l’économie locale en augmentant les échanges commerciaux et les investissements étrangers.
Cette politique de libre circulation vise également à promouvoir la coopération et les échanges culturels entre les pays africains. En facilitant les voyages, le Ghana espère renforcer les liens culturels et sociaux avec ses voisins.
Les enjeux de cette mesure
L’un des principaux défis sera de garantir la sécurité tout en facilitant la libre circulation. Le Ghana devra renforcer ses capacités de gestion des frontières pour prévenir les activités illégales.
Avec l’augmentation potentielle du nombre de visiteurs, le Ghana devra s’assurer que ses infrastructures, telles que les hôtels et les transports, sont suffisantes pour accueillir les nouveaux arrivants.
L’afflux de travailleurs étrangers pourrait aussi avoir des répercussions sur le marché du travail local. Il sera crucial de mettre en place des politiques pour équilibrer les opportunités pour les citoyens ghanéens et les nouveaux arrivants.
Avantages pour les citoyens Africains
Les citoyens africains pourront profiter de nouvelles opportunités économiques au Ghana, que ce soit pour le commerce, l’emploi ou les investissements. La suppression des visas simplifie les démarches et réduit les coûts de déplacement.
En plus, les étudiants et les professionnels africains auront plus de facilité à participer à des programmes éducatifs et à des échanges culturels au Ghana. Cela pourrait enrichir leurs expériences et leurs compétences.
En outre, de nombreuses familles africaines ayant des membres au Ghana pourront désormais se rendre visite plus facilement, renforçant ainsi les liens familiaux et sociaux.
Cette mesure fait du Ghana le 5ème pays africain, à lever la restriction du visa aux ressortissants du continent noir, après le Bénin, la Gambie, les Seychelles et le Rwanda. A cela s’ajoute des pays tels que le Sénégal, qui applique la réciprocité à ce sujet.
La décision du Ghana d’ouvrir ses frontières sans visa aux ressortissants africains est une initiative prometteuse qui pourrait transformer les dynamiques régionales. Pour les citoyens africains, cette mesure offre une multitude d’opportunités économiques, culturelles et sociales, tout en renforçant les liens entre les nations du continent.
Au camp militaire Colonel Kokolo situé dans la ville-province de Kinshasa a eu lieu la cérémonie de passation de commandement entre les chefs d’état-major généraux sortant et entrant des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, «FARDC» en sigle. Une cérémonie officielle qui a été organisée ce lundi 06 janvier 2025 en présence du Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise Félix Tshisekedi.
Prenant la parole avant la cérémonie proprement dite, l’ancien chef d’état-major général Christian Tshiwewe a présenté ses remerciements au Président de la République et Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, Félix Tshisekedi, pour son élévation à la tête des FARDC et pour sa récente nomination comme son Conseiller militaire. Et, conscient du contexte sécuritaire actuel, il a ainsi invité son successeur, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilanie, à s’investir nettement dans l’exercice de ses fonctions en vue de relever les défis sécuritaires et répondre aux urgences opérationnelles de l’heure.
«C’est ici le lieu de souligner que vous prenez cette fonction de Chef d’état-major général au moment où notre pays est confronté dans sa partie Est à l’agression rwandaise, aux conflits communautaires et à l’activisme des groupes armées locaux et étrangers. Considérant vos capacités et votre leadership indubitable, je suis convaincu que vous déploierez tous vos efforts pour relever les défis sécuritaires et répondre ainsi aux urgences opérationnelles de l’heure », a déclaré le Général Christian Tshiwewe.
Reconnaissant en lui quelques vertus qui l’aideraient à atteindre la mission lui confiée par Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, la collaboration avec la population serait, selon le Général Christian Tshiwewe, un atout majeur qui contribuerait à l’éradication de cette crise sécuritaire qui sévit dans la partie orientale du pays et accélérera ainsi la paix et le développement dont elle aspire.
« Aussi, votre succès dépendra non seulement de votre sens élevé de loyauté, de sacrifice pour la continuité du commandement mais aussi de votre étroite collaboration avec une population qui aspire à la paix et au développement », a-t-il mentionné.
Le nouveau Général d’armée Banza Mwilanie Jules prend officiellement ses fonctions à travers cette passation de commandement au cours de laquelle il a pris, des mains du Commandant Suprême Félix Tshisekedi, l’étendard du drapeau comme symbole de commandement qu’il devrait garder et défendre jusqu’au sacrifice suprême.
Le Nouveau Chef d'état-major des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe, a, officiellement, pris ses fonctions hier lundi 6 janvier 2025. La cérémonie de passation de commande avec son prédécesseur, le Général Christian Tshiwewe Songesha, a été présidée par le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi, au Camp militaire Kokolo, à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités du pays dont la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le Ministre de la Défense nationale et des membres du Gouvernement.
Conformément à la tradition, le Président Félix Tshisekedi a remis, solennellement, au nouveau Chef d'état-major de l'armée l'étendard du pays, prononçant la formule consacrée qui l'invite à faire preuve de patriotisme dans l'exercice de ses fonctions et à travailler, sans relâche, pour la paix et la stabilité du territoire national jusqu'au sacrifice suprême.
Dans sa prise de parole, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambe a souligné son engagement ferme à travailler dans le respect total de la Constitution et des lois de la République. Il a vivement affirmé sa détermination à s'investir en faveur de la paix et la stabilité en RD. Congo, sous la férule du Chef de l'État, jusqu'au sacrifice suprême.
«Moi, le Général Jules Banza Mwilambwe, je jure solennellement devant la nation congolaise et devant le Président de la République, Commandant suprême des Forces armées, de respecter la Constitution, les lois de la République, d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les missions qui me sont confiées, de consacrer toutes mes forces et tout mon savoir-faire à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC devant toutes formes de menaces à caractère militaire, d’invasion ou d’agression et cela jusqu’au sacrifice suprême », a déclaré le nouveau Chef d’État-major, lors de sa prestation de serment.
Avant d’être promu, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe exerçait depuis 2022 comme Chef de la Maison militaire adjoint du Président Félix Tshisekedi, chargé des opérations et des renseignements militaires. Il a également servi comme commandant adjoint de la Garde républicaine, une unité d’élite assurant la protection du Président et des institutions congolaises.
C’est un procès qui restera très riche en enseignement pour tous les gestionnaires des deniers publiques et pour ceux qui ont pour vocation de rechercher les infractions. Car, après la clameur populaire et la passion d’une opinion publique pas toujours mieux informée, le temps était venu pour les magistrats de dire le droit et d’administrer la vraie justice. Et après plus de deux mois d’audiences quasi publics, ceux qui ont suivi de près le procès ont l’impression qu’il n’y avait pas eu suffisamment d’éléments pour étayer les accusations de détournement que les juges de la Cour de cassation devraient retenir contre l’homme d’affaires Mike Kasenga, Administrateur Président du Consortium Stever Construct Cameroun.
Pour les Avocats de Mike Kasenga, les accusations de détournements des deniers publics ne peuvent pas être retenues contre leur client car, il n’est pas un fonctionnaire public. Au contraire, pour Maître Guilain Duga Nsenda, Mike Kasenga est un opérateur économique de bonne foi qui a déjà livré près de 130 stations de pompage et de traitement d’eau dans des zones périurbains et rurales de la RDC et plus de 60 autres sont en pleine construction, soit un financement de plus de 80 millions de dollars américains, nettement supérieur à ce que le Gouvernement lui a déjà payé.
C’est ce qui fait dire à Maître Jeannot Bukoko, un autre avocat ce Stever Construct que le réquisitoire de 20 ans de travaux forcés que le ministère public a requis contre cet opérateur économique est tout simple scandaleux et fantaisiste. Il est convaincu que la Cour, qui a été suffisamment éclairée sur les éléments visibles et sous-jacents de ce dossier, ne suivra pas cette demande du ministère public qui constitue, selon les avocats de la défense, un attentat contre l’amélioration du climat des affaires en RDC.
Plus tranchant encore, le Professeur Raphaël Nyabirungu, avocat de l’ancien Ministre du développement rurale, François Rubota, qui avait fait exécuter ce projet, a exprimé son étonnement que le ministère public s’immisce dans un dossier de marché public dont les 2 parties, à savoir le Gouvernement de la RDC et le groupe Stever Construct Cameroun, n’ont jamais rompu leur partenariat. Aucune partie ne s’est plaint et il y’a jamais eu aucune victime, auquel cas les dispositions de conciliation prévues dans leur protocole d’accord devraient s’appliquer. Pour ce professeur émérite de Droit, le ministère public est venu jouer le trouble-fête dans un marché en pleine exécution et dont le prétendu retard de livraison des stations de pompage et de traitement d’eau, élément central du contrat, ne saurait être imputé à Stever Construct, mais plutôt au Gouvernement qui n’a pas su indiquer à temps les sites de construction des stations d’eau par l’opérateur.
Il est vrai qu’en RDC on aime le sensationnel et beaucoup d’amateurs des réseaux sociaux adorent s’improviser enquêteurs ou spécialistes en tout. Mais à ce haut niveau de pyramide judiciaire et face à l’image publique et extérieure d’un pays qui ambitionne d’attirer plus d’investisseurs pour son développement, pensent les avocats de la défense, il faudrait faire attention aux actions que l’on pose. Le fait qu’aucun Ministre du développement rural ne s’est plaint de la signature et de l’exécution du contrat entre le Gouvernement et Stever Construct Cameroun, le fait qu’aucun ministre des finances n’a jamais dénoncé ce contrat, le fait que le projet a été validé en plein conseil des ministres et le fait qu’aucune couche de la population bénéficiaire de ces ouvrages ne s’est plaint sur la qualité de l’eau fournie par Stever Construct, martèlent la défense des présumés coupables, devraient plutôt amener l’Etat congolais à protéger les rares dignes fils du pays comme Mike Kasenga qui s’efforcent de résister à la domination des étrangers sur les marchés publics en RDC. Faire le autrement, poursuivent-ils, serait contraire à la volonté du Chef de l’Etat qui prêche l’émergence d’une classe moyenne congolaise, si pas des millionnaires nationaux.
Il appartient donc aux juges de Cour de dire le vrai droit le 22 janvier prochain. Dossier à suivre.
Pour parvenir à mettre fin au banditisme urbain, ce phénomène qui n'a que trop duré, perturbant la quiétude des populations, à Kinshasa, tout comme en provinces, le Gouvernement de la République, par le biais des Ministères de l'Intérieur et de la Justice, entend mener, avec fermeté, des initiatives de haute intensité. À travers les opérations Ndobo et Zéro kuluna, démarrées, tout dernièrement, et dont les effets ont été ressentis durant les festivités de fin d'année, il envisage, très rapidement, stopper la récréation afin de rétablir voire imposer l'autorité de l'État. Au cours d'un briefing tenu hier, lundi 6 janvier 2024, Constant Mutamba, Ministre d'Etat chargé de la Justice et Garde des Sceaux, et Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, ont, en effet, lancé un message de confiance, soulignant les avancées déjà accomplies, dans cette lourde bataille, par le Gouvernement de la République, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Selon le Ministre d'Etat Constant Mutamba, à ce jour, plus de 300 délinquants ont été condamnés dans le cadre des initiatives susmentionnées. Mais seulement, 127 d'entre eux ont été transférés vers les prisons de haute sécurité, au Kongo central et à la Mongala, précisément à Angenga.
"Il faut dire que la problématique de l'insécurité a tant endeuillé les congolaises et congolais et que le Magistrat suprême avait plus d'une fois, donné l'instruction au Vice-premier Ministre, Ministre de l'intérieur, au Ministre de la Défense et au Ministre d'Etat à la Justice pour pouvoir envisager des mécanismes pour endiguer ce phénomène. Nous avons donc mis en place une stratégie opérationnelle qui nous permet de lutter efficacement contre ce phénomène de banditisme urbain. Nous avons dû lancer l'opération zéro kuluna aux côtés de l'opération Ndobo. L'opération Ndobo qui se passe à la première phase par le Ministère de l'intérieur qui arrête et met à a disposition de la Justice. En ce moment-là, nous intervenons dans la cadre de l'opération zéro kuluna. En réalité, c'est une seule opération mais qui se passe en deux phases. La première phase, c'est Ndobo et la deuxième phase, c'est zéro kuluna. Ce, sur l'ensemble du pays", a indiqué Constant Mutamba.
Vers des mesures fortes à l'échelle nationale
D'après le Ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, toutes les stratégies envisagées vont s'étendre en provinces.
"Dans un premier temps, nous avons commencé par la ville de Kinshasa. Il faut dire qu'à notre niveau, nous avons pu organiser plus de 11 audiences foraines et plus de 300 kuluna ont été condamnés. C'est dire que ces procès ont été organisés sur la base de l'ordonnance-loi sur la répression des infractions flagrantes pour évidemment permettre de faciliter la célérité des procédures. Tous les droits de justiciables ont été garantis, y compris le droit au doublé degré de juridiction... Il faut dire que de ces 300 condamnés, nous avons jusqu'ici opéré le transfèrement de plus ou moins 127 en trois vagues. La première vague a été transférée à la prison de haute sécurité au Kongo central. Les deux dernières vagues ont été transférées à la prison de haute sécurité d'Angenga, dans la province de la Mongala. Les autres vagues vont être transférées dans les jours qui viennent dans d'autres prisons de haute sécurité", a-t-il ajouté.
Halte à la confusion et à la manipulation
"Il faut dire qu'avec l'implication du Ministère de la Justice, il y a sensiblement baisse de la criminalité urbaine, principalement dans la ville de Kinshasa grâce au travail acharné de nos policiers, militaires ainsi que de nos magistrats civils et militaires. La stratégie que nous avons mise en place était celle de pouvoir déférer tous ces criminels urbains devant les juridictions aussi bien militaires que civiles. Sur la question des juridictions militaires, nous nous appuyons, évidemment, sur les articles 157 et 158 du Code pénal militaire... Concernant les juridictions civiles, nous recourons à l'article 157 du Code pénal ordinaire qui prévoit l'infraction d'association de malfaiteurs. Toutes ces infractions sont punies entre autres de peine de mort, en tout cas pour ce qui concerne l'association de malfaiteurs. Ces juridictions ont travaillé d'arrache-pied et nous ont rendu de très grands services qui ont permis d'éradiquer ou mieux de diminuer sensiblement le taux de criminalité urbaine dans la ville province de Kinshasa. Et ce, à la grande satisfaction de notre population. Nous nous sommes employés à lutter drastiquement contre ce phénomène parce que c'est un phénomène beaucoup plus dangereux que vous ne l'imaginez. Des familles entières sont restées sans pères. Le dernier drame en date est celui de la journaliste Gemima qui travaillait ici à la RTNC. C'est un phénomène qui tient à cœur les kinoises et kinois", a rassuré le Ministère d'Etat Constant Mutamba Tungunga.
Tous contre le banditisme urbain
Constant Mutamba a tenu à attirer l'attention de tous et de chacun sur la responsabilité adoptée par le Gouvernement pour mettre fin à l'incivisme. Il est convaincu que toutes les dispositions sont prises pour que tout se passe dans le respect des droits humains.
"Nous devons nous assumer en tant que peuple à régler les problèmes de notre pays suivant nos réalités. Le phénomène kuluna est un phénomène réel. En Haïti, pour n'avoir pas pris des mesures drastiques, de répression et de dissuasion, on en est arrivé là. Maintenant, c'est des forces de sécurité de l'étranger qui vont pour assurer la sécurité en pleine capitale. Nous n'allons pas accepter, un seul instant, que des règles de l'extérieur soient transposées chez nous sans tenir compte des us et coutumes, des réalités congolaises. Pour moi, je ne pense pas qu'on puisse parler d'avancée ou de recul. Il s'agit d'une mesure que le Gouvernement avait prise pour pouvoir renforcer les mécanismes de sécurisation de notre peuple. Je suis le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Mon rôle, c'est de réprimer. C'est la fermeté. D'autres mesures sont également envisagées. La loi telle qu'appliquée aujourd'hui, nous oblige à les exécuter", a insisté Mutamba. De son côté, le Ministre Patrick Muyaya a mis en exergue la détermination de l'équipe Suminwa à répondre aux attentes des congolais. Il est revenu sur la question de la paix dans l'Est de la RDC, appelant à faire bloc derrière le Chef de l'État Félix Tshisekedi, pour une défense fructueuse du territoire national.
Gestion rigoureuse au rendez-vous. Engagement sans relâche pour des actions à impact visible. Mobilisation totale pour des résultats palpables. Depuis deux ans et demi, en effet, le Commissariat Général à l’Energie Atomique est aligné sur la voie de la bonne gouvernance. Grâce à la clairvoyance du Professeur Steve Muanza Kamunga, une forte dynamique y est instaurée, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, selon plusieurs experts du secteur, qui reconnaissent l’apport déployé par Gilbert Kabanda en sa qualité du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique.
Le Commissariat Général à l’Energie Atomique, cette institution impliquée dans de nombreux domaines sensibles et vitaux de la vie nationale, autrefois dirigée par le savant congolais Malu wa Kalenga, avait, en effet, perdu ses lettres de noblesses. A seulement deux ans et demi d’une gestion rigoureuse axée sur un élan réformateur, le Professeur Steve Muanza Kamunga a su impulser une dynamique de transformation profonde, faisant de cet établissement public un modèle de modernisation et d’innovation.
A travers des initiatives audacieuses et une gestion rigoureuse, le CGEA s'est imposé comme un modèle de modernisation et de progrès, tant sur le plan scientifique, managériale que social. On se demande d’ailleurs comment on a pu laisser à la dérive ce patrimoine stratégique du pays, symbole de sa puissance et de son aura dans le monde. Triste feuilleton d’un échec collectif. Il faut imaginer qu’un centre comme le CGEA qui abrite la machine la plus sensible du pays, le réacteur nucléaire, n’avait pas d’eau, pas de toilettes salubres, ni de système de sécurité moderne d’accès au réacteur ou encore de mécanisme pour protéger le réacteur des orages, nombreux et dangereux pour une installation de ce type. Et il y avait bien pire. Englué dans des montages financiers hasardeux, le CGEA avait plus de passé que d’avenir. On se demande encore comment cela a-t-il pu arriver !
Les avancées remarquables actuelles n’auraient pas été possibles sans le soutien visionnaire de l’actuel Ministre de la Recherche Scientifique, Son Excellence Gilbert Kabanda Kurhenga, dont l’accompagnement stratégique a joué un rôle clé dans la réalisation de ces succès. Il faut saluer aussi, par ailleurs, le ministre précédent, José Mpanda Kabangu, qui avait permis en son temps l’installation du Commissaire Général dans des conditions optimales et avait initié des innovations dont l’actuelle équipe au ministère de la recherche scientifique assure la continuité et l’amélioration.
Un Commissariat Général à l'Energie Atomique en Pleine Renaissance: le Pari Réussi du Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga.
L’un des projets les plus emblématiques du renouveau du CGEA est le redémarrage du réacteur nucléaire de recherche TRICO 2. Cet équipement historique, successeur du premier réacteur nucléaire fonctionnel d’Afrique, était à l’arrêt depuis 20 ans, témoignant de la lente érosion d’un patrimoine scientifique unique. Le Commissaire Général, avec le soutien du Président de la République, a entrepris de redonner vie à ce joyau, symbole de la fierté nationale. Pour ce faire, un plan stratégique rigoureux a été élaboré et soumis au Gouvernement, comprenant des étapes claires et des objectifs chiffrés. Cette initiative illustre la volonté inébranlable de repositionner la RDC comme un acteur clé dans le domaine nucléaire en Afrique.
En parallèle, d’autres projets structurants ont vu le jour. Le CGEA s’est engagé dans la construction de trois infrastructures d’envergure: un Centre de Diagnostic Multidisciplinaire, d’Oncologie et de Radiothérapie, un Centre National de Radiopharmacie et une Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires. Ces projets, soutenus par des collaborations nationales et internationales, promettent de révolutionner les secteurs de la santé et de la formation scientifique en RDC. Ces centres répondront à des besoins cruciaux notamment, dans le traitement du cancer et la formation de la prochaine génération de chercheurs et de techniciens nucléaires. Il est utile de noter la cohérence de ces projets : les radiotraceurs utilisés dans les diagnostics multidisciplinaires sont fabriqués, à proximité immédiate et juste avant, dans ce qu’on appelle une radiopharmacie. On ne peut pas faire mieux en termes de cohérence ! Qui va travailler dans ces deux centres de haute technologie ? Les jeunes gens formés à l’Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires, école créée en collaboration avec l’Université de Kinshasa et qui sera bâtie sur le site même des deux autres bâtiments que sont les centres de radiopharmacie et de radiothérapie. Il faut noter que le CGEA a acquis tous les plans architecturaux de ces bâtiments. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le CGEA a assuré l’organisation réussie de deux colloques internationaux sur le cancer qui ont attiré, au total, plus de 500 participants dont des médecins et des physiciens médicaux locaux et internationaux, renforçant la réputation du CGEA sur la scène mondiale. La présence du ministre de la recherche scientifique, S.E.M. le Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, du ministre de la santé, S.E.M. le Dr Roger Kamba Mulamba, et du coordonnateur de la couverture santé universelle de la présidence, S.E.M. le Dr Polydor Mbongani Kabila, a salué la pertinence de ces assises. Le CGEA, avec l’avènement de Steve Muanza, devient le fer de lance de la lutte contre le cancer en R.D. Congo.
Le site du CGEA, autrefois vétuste, a également bénéficié d’une modernisation significative. Le site est désormais régulièrement assaini, alors que quelques décharges à ciel ouvert s’amoncelaient derrière les bâtiments. Les sanitaires ont été rénovés et un forage réhabilité pour assurer un approvisionnement fiable en eau. Dans une démarche de sécurité, des paratonnerres et des parafoudres ont été installés pour protéger les infrastructures sensibles, notamment le bâtiment du réacteur TRICO 2 et la salle des serveurs informatiques. Ces efforts témoignent d’une attention particulière portée aux conditions de travail des agents et à la protection des équipements critiques.
La gestion du patrimoine immobilier du CGEA, qui avait connu quelques irrégularités, a été remise en ordre grâce à la reconstitution des titres de propriété perdus, notamment pour le parc immobilier de Righini et un terrain stratégique de trois cent quatre-vingt hectares à Menkao. Ce travail de fond renforce non seulement la crédibilité de l’institution, mais aussi sa capacité à se projeter dans l’avenir.
Le Professeur Muanza a également instauré une culture de sécurité rigoureuse au sein du CGEA. Les accès au site sont désormais strictement contrôlés par dispositif de sécurité automatisé avec système de détection des métaux ; des formations spécifiques des agents sur la gestion des risques et la lutte anti-incendie ont été mises en place. Le système d’extinction des incendies du bâtiment du réacteur TRICO 2, qui était en panne depuis plus d’une décennie, a été réparé. Par ailleurs, un projet ambitieux de création de portiques de détection automatiques de la radioactivité aux frontières du pays a été conçu, démontrant l’engagement du CGEA à contribuer à la sécurité nationale et internationale.
L’institution a également pris un virage technologique. Sous la houlette du Commissaire Général, une section informatique a été créée, accompagnée du premier Data Center du CREN-K, inauguré en 2023. Ce centre de données est désormais le cœur névralgique de la gestion numérique du CGEA, qui dispose également d’un nouveau site web, d’un intranet et d’adresses e-mail institutionnelles. Des ordinateurs portables ont été fournis au personnel. Ces avancées marquent une modernisation essentielle, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et transparente.
La formation continue a été un autre pilier central du mandat du Professeur Muanza. Des cours d’informatique et d’anglais ont été dispensés au personnel. Des agents ont été envoyés à l’étranger pour acquérir des compétences de pointe, tandis que des séminaires sur la physique nucléaire et ses applications ont été organisés localement. Le CGEA aura formé d’ici trois ans trois nouveaux docteurs en physique subatomique formés dans de grands centres de recherche parmi les plus avancés du monde. Il faut ajouter à cela une dizaine d’agents formés au niveau master ou en diplôme spécial sur les questions nucléaires. Localement, une étape historique a été franchie avec la création d’un master en Physique Subatomique à l’Université de Kinshasa, en partenariat avec des institutions internationales. Rien n’est laissé au hasard, le CGEA prépare méthodiquement la relève scientifique de qualité de la meilleure des manières, essentielle pour soutenir les ambitions du CGEA.
Le CGEA s’est également affirmé sur la scène internationale. La visite du Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), M. Rafael Mariano Grossi, a marqué une étape clé dans le rayonnement de l’institution. Cette visite, première du genre en RDC, qui est pourtant membre de l’AIEA depuis 1961, a permis de renforcer les partenariats internationaux et de positionner le CGEA comme un acteur incontournable dans le domaine nucléaire.
Améliorations Sociales et Salariales
La nouvelle direction a mis en place une politique de valorisation du personnel à Kinshasa et en province, avec une augmentation significative et une harmonisation des primes grâce à une meilleure gestion financière. En reconnaissance de leurs efforts, des vivres sont distribués à la fin de l’année et une prime de fin d’année versée, un geste apprécié par les employés qui a renforcé leur motivation et leur engagement. De l’aveu même des agents, aussi longtemps qu’ils s’en souviennent, c’est du jamais vu au CGEA.
Les problèmes de livraison de voitures, laissés en suspens par les équipes précédentes, sont quasiment résolus. Désormais, les agents disposent, grâce au CGEA, de véhicules individuels nécessaires pour mener à bien leurs missions, améliorant ainsi leur efficacité opérationnelle. Des bus de transport collectifs ainsi que des véhicules de travail pour l’antenne et les postes en province, ont été achetés neufs en 2023. Et pour ceux qui disposent de leurs propres véhicules, le Commissaire Général a instruit d’améliorer le remboursement des frais de carburant sous forme d’indemnités kilométriques dont le montant sont loin de ce qui était donné autrefois.
Enfin, une gestion financière rigoureuse a permis de rationaliser les dépenses. Ces gains financiers ont été réinvestis dans des projets ambitieux et dans l’amélioration des conditions de travail des agents. Il faut citer la prime KAMPA de l’Etat qui améliore sensiblement les revenus des agents, prime attendue depuis des lustres et finalement obtenue grâce aux efforts du Commissaire Général, le Prof. Dr. Steve Muanza.
En seulement deux ans et demi, le Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga a démontré qu’avec une vision claire et un leadership déterminé, il est possible de transformer une institution en difficulté en un modèle d’excellence. Le CGEA est aujourd’hui un acteur clé du développement scientifique et technologique en RDC, prêt à relever les défis de demain et à inspirer d’autres institutions à travers le continent.
Demain, lorsque l'Aréna de Kinshasa va ouvrir ses portes au public, le Boulevard Triomphal aménagé initialement "sous Laurent-Désiré Kabila" sera la symbolique de ce que le leadership congolais peut faire de positif quand il le veut...
L'UN A PLANTÉ, L'AUTRE A ARROSÉ
Ainsi, sur cette artère, on a le Palais du Peuple et le stade des Martyrs érigés sous Mobutu ; le Musée National, l'Immeuble de la Territoriale, l'Ecole pilote des infirmiers et le prolongement du même boulevard construit sur le tronçon Kasa-Vubu et Libération sous Joseph Kabila ; le Centre culturel africain (dont les études de faisabilité et le financement avaient été bouclés sous Joseph Kabila) avant que la pose de la première pierre et l'inauguration se fassent sous Félix Tshisekedi.
Autre symbolique : les sauts-de-mouton. Ils ont été érigés sous Félix Tshisekedi avec toutefois cette singularité : tous ont été aménagés sur des artères réaménagées et modernisées sous Joseph Kabila.
Il en est de même des rocades de Kinshasa dont les travaux de la bretelle Ouest (Mbudi-aéroport de Ndjili) avancent à pas de géant.
Pour rappel, à l'origine, il y a le contrat sino-congolais signé sous Joseph Kabila et renégocié sous Félix Tshisekedi.
Un acteur politique sage avait déclaré à son époque : ce ne sont pas les routes du Pouvoir, ni de l'Opposition. Ce sont les routes des Congolais.
Autre symbolique également : la Grande Roue de Kinshasa implantée sous Félix Tshisekedi Place du 30 Juin réaménagée et modernisée devant la Gare centrale de Kinshasa sous Joseph Kabila.
Sans blasphémer, on peut dire : l'un a planté, l'autre a arrosé ; mais finalement, c’est le Congo qui gagne.
Notons que ces réalisations concernent Kinshasa. En provinces, il y en a davantage.
IL N'A RIEN FAIT
De ce qui précède, la leçon à tirer est que le pays se bâtit pierre après pierre (d'où le proverbe "Paris ne s'est pas fait en un jour"). Ce qui se bâtit l'est d'abord pour la communauté nationale.
C'est de cette façon qu'il faut circonscrire la notion de la continuité de l'Etat que le législateur a bien fait de placer parmi les prérogatives du Président de la République, Chef de l'État, dans l'article 69 de la Constitution.
Seulement voilà : le Congo est confronté depuis des décennies à un problème appelé "ingratitude". Problème devenu toute une culture.
En effet, Joseph Kasa-Vubu une fois parti en 1965, le discours véhiculé a été celui de déclarer après lui : "Il n'a rien fait". Mobutu Sese Seko parti en 1997, ce discours lui a été appliqué : "Il n'a rien fait". Laurent-Désiré Kabila parti en 2001, on a entendu dire : "Il n'a rien fait". Joseph Kabila parti en 2018, le discours véhiculé est celui de déclarer :"Il n'a rien fait".
Preuve que lorsque Félix Tshisekedi partira en 2028, ce discours lui sera aussi balancé.
Paradoxalement, parmi ceux qui propagent le message du genre, nombreux ont leurs bureaux de travail dans l'un ou l'autre des immeubles érigés sous l'un ou l'autre des prédécesseurs de Félix Tshisekedi. En plus, pour circuler dans la ville de Kinshasa, ils utilisent des artères réaménagées, construites ou modernisées par les mêmes prédécesseurs de Félix Tshisekedi. Ils sont nombreux, enfants de leurs propres parents ayant fait carrière sous Kasa-Vubu ou Mobutu, à avoir fait des études sous ces mêmes personnalités. Demain, ils vont encore se montrer ingrats à l'égard de Félix Tshisekedi.
Et ainsi de suite.
Notons en passant que ce discours d'ingratitude est l'œuvre des gens âgés autour de 75 ans, de 50 ans et même de 25 ans, bien portants, certains roulant même carrosse, chaque jour écumant supermarchés, boutiques de mode, salons de beauté, boîtes de nuit, et souvent entre deux avions quand ils sont en missions de service !
Comment ont-ils fait, à l'une ou l'autre de ces tranches d'âges, pour survivre si Kasa-Vubu, Mobutu, L-D. Kabila et Joseph Kabila n'ont vraiment rien fait pour ce pays ?
Et comment rassurer Félix Tshisekedi de faire du bien au pays parce que condamné déjà à subir le même sort ?
DESCENTE EN ENFER
Soyons d'accord : un pays ne peut pas se développer avec la culture d'ingratitude, surtout quand on est encore dans le contexte d'un pouvoir identifié à une province, à une ethnie, à une tribu.
C'est est l'œuvre de ceux qui continuent de croire au mythe "Homme Seul", de pratiquer sans gêne le "culte de la personnalité", dérive contre laquelle un certain Étienne Tshisekedi s'était opposé à un certain maréchal Mobutu, et avec lui un parti politique prit la dénomination "Udps".
Le problème est qu'à force de croire dans ce mythe, même l'homme seul se détourne consciemment ou inconsciemment de sa vocation.
Le danger pour lui est de finir par se croire dans une mission messianique. Et si dans sa cour il a un fou du roi qui parvient à convaincre les collaborateurs proches qu'ils sont, eux aussi, des Pierre et Paul comme pour Jésus-Christ, des Abou Bakr As-Siddiq et Omar ibn al-Khattab comme pour Mahomet ou un Maudgalyāyana comme pour Bouddha, c'est la descente en enfer assurée.
Ces gens-là croient le chef non seulement inamovible, mais en plus immortel, perdant de vue qu'en démocratie, ça ne colle pas, ça ne marche pas à cause du principe intangible : "limitation des mandats".
Que faire alors ?
C'est simple pour le chef : savoir partir à temps en posant pendant son mandat des actes positifs. Avoir, en plus, le courage de se débarrasser de ceux de sa cour à croire que mandat et carrière, c'est du pareil au même !
Le mandat, c'est pour 4 ans renouvelables une fois (comme aux États-Unis), 5 ans renouvelables une fois (comme en France et en RDC), sept ans renouvelables à l'infini (comme au Rwanda de Paul Kagame).
C'est une race dangereuse en ce qu'elle banalise le positif des prédécesseurs desquels elle ne retient que des ratés, sans tenir compte du contexte dans lequel ces derniers se sont produits.
Cette race dissuade même le chef de se rapprocher de ceux qui ont l'expérience et l'expertise qu'elle n'a pas, elle, alors que le background détenu par les "anciens" peut aider à la résolution des problèmes auxquels le pays fait face. On leur prive du devoir de réparation. Devoir à quoi ces "anciens" se disponibilisent pourtant.
L'APPEL À LA RAISON, AU RESSAISISSEMENT
En majorité, ils sont devenus des "istes" par opportunisme. Ils n'ont jamais battu véritablement le pavé. Ni à l'intérieur, ni à l'extérieur du pays pour conquérir le Pouvoir. Cependant, ils sont très actifs pour l'exercer et hyperactifs pour le conserver le plus longtemps possible, même par des voies détournées.
La vérité avec cette engeance, c'est que le chef peut venir pour servir (mandat) mais elle vient, elle, pour se servir (carrière).
Pour cette première livraison de "BALISES", l'appel lancé ce samedi 4 janvier rappelant un certain 4 janvier 1959 (voici 66 ans), est celui du ressaisissement, de l'introspection !
Ce jour-là, mal préparée, la population kinoise avait usé du devoir d'ingratitude à sa façon, s'en prenant aux Belges ayant bâti le Congo avec pour cri de guerre : "Ils n'ont rien fait". Parmi les victimes : des enseignants, des médecins, des agronomes, des commerçants qui aimaient vraiment les Congolais.
Retenons particulièrement ceci : source de malédictions, l'ingratitude ne paye pas !
Puisse, en cette année 2025, le Congo devenir le pays des semeurs de la gratitude qui génère la paix, et non des semeurs de l'ingratitude qui génère la frustration, le trouble.
Bons conseilleurs, ces derniers n'ont jamais été, ils ne sont jamais et ils ne seront jamais de bons payeurs...
Omer Nsongo die Lema
@omernsongo
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Gestion rigoureuse au rendez-vous. Engagement sans relâche pour des actions à impact visible. Mobilisation totale pour des résultats palpables. Depuis deux ans et demi, en effet, le Commissariat Général à l’Energie Atomique est aligné sur la voie de la bonne gouvernance. Grâce à la clairvoyance du Professeur Steve Muanza Kamunga, une forte dynamique y est instaurée, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, selon plusieurs experts du secteur, qui reconnaissent l’apport déployé par Gilbert Kabanda en sa qualité du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique.
Le Commissariat Général à l’Energie Atomique, cette institution impliquée dans de nombreux domaines sensibles et vitaux de la vie nationale, autrefois dirigée par le savant congolais Malu wa Kalenga, avait, en effet, perdu ses lettres de noblesses. A seulement deux ans et demi d’une gestion rigoureuse axée sur un élan réformateur, le Professeur Steve Muanza Kamunga a su impulser une dynamique de transformation profonde, faisant de cet établissement public un modèle de modernisation et d’innovation.
A travers des initiatives audacieuses et une gestion rigoureuse, le CGEA s'est imposé comme un modèle de modernisation et de progrès, tant sur le plan scientifique, managériale que social. On se demande d’ailleurs comment on a pu laisser à la dérive ce patrimoine stratégique du pays, symbole de sa puissance et de son aura dans le monde. Triste feuilleton d’un échec collectif. Il faut imaginer qu’un centre comme le CGEA qui abrite la machine la plus sensible du pays, le réacteur nucléaire, n’avait pas d’eau, pas de toilettes salubres, ni de système de sécurité moderne d’accès au réacteur ou encore de mécanisme pour protéger le réacteur des orages, nombreux et dangereux pour une installation de ce type. Et il y avait bien pire. Englué dans des montages financiers hasardeux, le CGEA avait plus de passé que d’avenir. On se demande encore comment cela a-t-il pu arriver !
Les avancées remarquables actuelles n’auraient pas été possibles sans le soutien visionnaire de l’actuel Ministre de la Recherche Scientifique, Son Excellence Gilbert Kabanda Kurhenga, dont l’accompagnement stratégique a joué un rôle clé dans la réalisation de ces succès. Il faut saluer aussi, par ailleurs, le ministre précédent, José Mpanda Kabangu, qui avait permis en son temps l’installation du Commissaire Général dans des conditions optimales et avait initié des innovations dont l’actuelle équipe au ministère de la recherche scientifique assure la continuité et l’amélioration.
Un Commissariat Général à l'Energie Atomique en Pleine Renaissance: le Pari Réussi du Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga.
L’un des projets les plus emblématiques du renouveau du CGEA est le redémarrage du réacteur nucléaire de recherche TRICO 2. Cet équipement historique, successeur du premier réacteur nucléaire fonctionnel d’Afrique, était à l’arrêt depuis 20 ans, témoignant de la lente érosion d’un patrimoine scientifique unique. Le Commissaire Général, avec le soutien du Président de la République, a entrepris de redonner vie à ce joyau, symbole de la fierté nationale. Pour ce faire, un plan stratégique rigoureux a été élaboré et soumis au Gouvernement, comprenant des étapes claires et des objectifs chiffrés. Cette initiative illustre la volonté inébranlable de repositionner la RDC comme un acteur clé dans le domaine nucléaire en Afrique.
En parallèle, d’autres projets structurants ont vu le jour. Le CGEA s’est engagé dans la construction de trois infrastructures d’envergure: un Centre de Diagnostic Multidisciplinaire, d’Oncologie et de Radiothérapie, un Centre National de Radiopharmacie et une Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires. Ces projets, soutenus par des collaborations nationales et internationales, promettent de révolutionner les secteurs de la santé et de la formation scientifique en RDC. Ces centres répondront à des besoins cruciaux notamment, dans le traitement du cancer et la formation de la prochaine génération de chercheurs et de techniciens nucléaires. Il est utile de noter la cohérence de ces projets : les radiotraceurs utilisés dans les diagnostics multidisciplinaires sont fabriqués, à proximité immédiate et juste avant, dans ce qu’on appelle une radiopharmacie. On ne peut pas faire mieux en termes de cohérence ! Qui va travailler dans ces deux centres de haute technologie ? Les jeunes gens formés à l’Ecole Nationale Supérieure de Sciences et Techniques Nucléaires, école créée en collaboration avec l’Université de Kinshasa et qui sera bâtie sur le site même des deux autres bâtiments que sont les centres de radiopharmacie et de radiothérapie. Il faut noter que le CGEA a acquis tous les plans architecturaux de ces bâtiments. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le CGEA a assuré l’organisation réussie de deux colloques internationaux sur le cancer qui ont attiré, au total, plus de 500 participants dont des médecins et des physiciens médicaux locaux et internationaux, renforçant la réputation du CGEA sur la scène mondiale. La présence du ministre de la recherche scientifique, S.E.M. le Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, du ministre de la santé, S.E.M. le Dr Roger Kamba Mulamba, et du coordonnateur de la couverture santé universelle de la présidence, S.E.M. le Dr Polydor Mbongani Kabila, a salué la pertinence de ces assises. Le CGEA, avec l’avènement de Steve Muanza, devient le fer de lance de la lutte contre le cancer en R.D. Congo.
Le site du CGEA, autrefois vétuste, a également bénéficié d’une modernisation significative. Le site est désormais régulièrement assaini, alors que quelques décharges à ciel ouvert s’amoncelaient derrière les bâtiments. Les sanitaires ont été rénovés et un forage réhabilité pour assurer un approvisionnement fiable en eau. Dans une démarche de sécurité, des paratonnerres et des parafoudres ont été installés pour protéger les infrastructures sensibles, notamment le bâtiment du réacteur TRICO 2 et la salle des serveurs informatiques. Ces efforts témoignent d’une attention particulière portée aux conditions de travail des agents et à la protection des équipements critiques.
La gestion du patrimoine immobilier du CGEA, qui avait connu quelques irrégularités, a été remise en ordre grâce à la reconstitution des titres de propriété perdus, notamment pour le parc immobilier de Righini et un terrain stratégique de trois cent quatre-vingt hectares à Menkao. Ce travail de fond renforce non seulement la crédibilité de l’institution, mais aussi sa capacité à se projeter dans l’avenir.
Le Professeur Muanza a également instauré une culture de sécurité rigoureuse au sein du CGEA. Les accès au site sont désormais strictement contrôlés par dispositif de sécurité automatisé avec système de détection des métaux ; des formations spécifiques des agents sur la gestion des risques et la lutte anti-incendie ont été mises en place. Le système d’extinction des incendies du bâtiment du réacteur TRICO 2, qui était en panne depuis plus d’une décennie, a été réparé. Par ailleurs, un projet ambitieux de création de portiques de détection automatiques de la radioactivité aux frontières du pays a été conçu, démontrant l’engagement du CGEA à contribuer à la sécurité nationale et internationale.
L’institution a également pris un virage technologique. Sous la houlette du Commissaire Général, une section informatique a été créée, accompagnée du premier Data Center du CREN-K, inauguré en 2023. Ce centre de données est désormais le cœur névralgique de la gestion numérique du CGEA, qui dispose également d’un nouveau site web, d’un intranet et d’adresses e-mail institutionnelles. Des ordinateurs portables ont été fournis au personnel. Ces avancées marquent une modernisation essentielle, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et transparente.
La formation continue a été un autre pilier central du mandat du Professeur Muanza. Des cours d’informatique et d’anglais ont été dispensés au personnel. Des agents ont été envoyés à l’étranger pour acquérir des compétences de pointe, tandis que des séminaires sur la physique nucléaire et ses applications ont été organisés localement. Le CGEA aura formé d’ici trois ans trois nouveaux docteurs en physique subatomique formés dans de grands centres de recherche parmi les plus avancés du monde. Il faut ajouter à cela une dizaine d’agents formés au niveau master ou en diplôme spécial sur les questions nucléaires. Localement, une étape historique a été franchie avec la création d’un master en Physique Subatomique à l’Université de Kinshasa, en partenariat avec des institutions internationales. Rien n’est laissé au hasard, le CGEA prépare méthodiquement la relève scientifique de qualité de la meilleure des manières, essentielle pour soutenir les ambitions du CGEA.
Le CGEA s’est également affirmé sur la scène internationale. La visite du Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), M. Rafael Mariano Grossi, a marqué une étape clé dans le rayonnement de l’institution. Cette visite, première du genre en RDC, qui est pourtant membre de l’AIEA depuis 1961, a permis de renforcer les partenariats internationaux et de positionner le CGEA comme un acteur incontournable dans le domaine nucléaire.
Améliorations Sociales et Salariales
La nouvelle direction a mis en place une politique de valorisation du personnel à Kinshasa et en province, avec une augmentation significative et une harmonisation des primes grâce à une meilleure gestion financière. En reconnaissance de leurs efforts, des vivres sont distribués à la fin de l’année et une prime de fin d’année versée, un geste apprécié par les employés qui a renforcé leur motivation et leur engagement. De l’aveu même des agents, aussi longtemps qu’ils s’en souviennent, c’est du jamais vu au CGEA.
Les problèmes de livraison de voitures, laissés en suspens par les équipes précédentes, sont quasiment résolus. Désormais, les agents disposent, grâce au CGEA, de véhicules individuels nécessaires pour mener à bien leurs missions, améliorant ainsi leur efficacité opérationnelle. Des bus de transport collectifs ainsi que des véhicules de travail pour l’antenne et les postes en province, ont été achetés neufs en 2023. Et pour ceux qui disposent de leurs propres véhicules, le Commissaire Général a instruit d’améliorer le remboursement des frais de carburant sous forme d’indemnités kilométriques dont le montant sont loin de ce qui était donné autrefois.
Enfin, une gestion financière rigoureuse a permis de rationaliser les dépenses. Ces gains financiers ont été réinvestis dans des projets ambitieux et dans l’amélioration des conditions de travail des agents. Il faut citer la prime KAMPA de l’Etat qui améliore sensiblement les revenus des agents, prime attendue depuis des lustres et finalement obtenue grâce aux efforts du Commissaire Général, le Prof. Dr. Steve Muanza.
En seulement deux ans et demi, le Professeur Docteur Steve Muanza Kamunga a démontré qu’avec une vision claire et un leadership déterminé, il est possible de transformer une institution en difficulté en un modèle d’excellence. Le CGEA est aujourd’hui un acteur clé du développement scientifique et technologique en RDC, prêt à relever les défis de demain et à inspirer d’autres institutions à travers le continent.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, a démarré la nouvelle année par une offensive diplomatique remarquable, en effectuant, dimanche 5 janvier 2025, une visite de travail à Doha, au Qatar.
Après un accueil chaleureux lui réservé à l’aéroport, le Chef de l’Etat s’est entretenu, quelques heures plus tard, en tête-à-tête, avec l’Emir qatari, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani. Cette rencontre de haut niveau a, en effet, offert l’occasion à Félix Tshisekedi de présenter à son hôte les opportunités d’affaires qu’offre la RD. Congo, mettant en avant les atouts majeurs à capitaliser pour des investissements rentables.
Le Président Tshisekedi et Son Altesse Cheikh Tamim ont également exploré les possibilités de stimuler davantage les liens de coopération qui existent entre la RDC et le Qatar pour assurer des perspectives fortes. Un autre point important abordé, c’est la problématique de la paix et de la stabilité dans le monde.
‘’Les relations entre nos deux Etats sont récentes et il est impératif de les entretenir. Les relations entre la République démocratique du Congo et le Qatar sont très importantes et appréciées des deux côtés’’, a explicité, de vive voix, l’Ambassadrice de la RDC au Qatar, Valérie Lusamba, présente, en première ligne, du côté de la délégation congolaise.
Sans repos, ni répit, le Président Félix Tshisekedi a, après sa rencontre avec l’Emir qatari, échangé avec le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense du Qatar. Vu la sensibilité des sujets évoqués, lors de cette séance d’envergure, aucune déclaration n’a été faite, ni du côté congolais ni du côté qatari. Mais, tout porte à croire que la question de la paix dans l’Est de la RDC a largement dominé l’ordre du jour de cette rencontre. Car, le Chef de l’Etat est résolument engagé, cette fois-ci, à mettre fin à l’agression imposée par le Rwanda, sous la couverture du M23, afin de parvenir à rétablir l’ordre et la sécurité, conformément à ses engagements annoncés, lors de son investiture, le 20 janvier 2024, tout comme dans son adresse, dernièrement, sur l’état de la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, dans le cadre de son second quinquennat à la tête de la République Démocratique du Congo.