Le Vice-premier ministre en charge de la 3 nationale et anciens combattants, Kabombo Muadiamvita, a reçu, hier jeudi 23 janvier, son homologue Sud-Africaine, Angie Motshekga, qui a entamé une visite officielle en République démocratique du Congo. Cette audience s'est déroulée dans le cadre du renouvellement du mandat de la MONUSCO dont est membre le contingent de la Brigade d’intervention rapide (BIR), faisant partie des Forces de Défense Nationale Sud-africaines (SANDF).
Au regard de la mutualisation des efforts face à l’insécurité dans la partie Est du pays, ces forces agissent pour le compte de la MONUSCO à Beni, au Nord-Kivu, dans la traque des rebelles ADF. C'est depuis décembre 2023 que plus de 2.000 soldats sud-africains sont déployés dans l’Est de la RDC dans le cadre de Force de la SADC.
Les échanges entre les deux personnalités s’inscrivent dans l’esprit de consolidation de la coopération bilatérale entre la RDC et l’Afrique du Sud en matière de défense. Selon la Vice-primature, Guy Kabombo Muadiamvita et Angie Motshekga ont eu une séance de travail à huis clos à laquelle ont pris part le chef d’état-major général des FARDC, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe et le chef de la SANDF, le général Rudzani Maphwanya.
La visite de la ministre sud-africaine de la défense va la conduire principalement dans la ville de Beni dans l’objectif d’échanger avec la BIR/SANDF sur des mesures à prendre face à leur agissements sur terrain et le strict respect des accords de coopération bilatérale en matière de défense.
L’officiel sud-africain qui doit quitter la RDC samedi. « L’engagement du ministre contribuera aux efforts en cours pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité en RDC », explique le communiqué du ministère sud-africain de la Défense.
A moins de trois semaines de l'ouverture du procès entre la RDC et le Rwanda à la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP), la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), via son président Paul Nsapu, s'est proposé d'apporter des preuves des crimes perpétrés par le Rwanda dans la partie Est de la RDC.
Cette annonce a été faite à l'issue de l'audience que le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel Mbemba Kabuya, a accordée à Paul Nsapu ce mercredi 22 janvier 2025.
Devant la presse, le président de la CNDH a souligné l'importance de l'accompagnement de son institution pour l'aboutissement heureux du procès et a appelé à la condamnation du Rwanda.
"Comme vous le savez, et comme l'opinion publique le sait, dans un peu moins de 25 jours se tiendra à Arusha le procès opposant la République Démocratique du Congo (RDC) au Rwanda, un pays qui agresse la RDC depuis près de 30 ans.
C’est dans ce contexte que, dans le cadre de la collaboration entre la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et le Gouvernement, à travers le ministère de la Justice, Son Excellence le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel Mbemba, m’a fait l’honneur de me recevoir. Nous avons échangé sur ce dossier crucial. Ce procès, très attendu par notre peuple et par les victimes des agressions, revêt une importance capitale", a-t-il dit avant d'ajouter : "En tant qu’institution d’appui à la démocratie, opérant sur l’ensemble du territoire national, nous disposons de nombreuses preuves des graves violations des droits de l’homme perpétrées par nos agresseurs, à savoir le Rwanda.
Au cours de notre échange, il est ressorti que nous devons soutenir activement le Gouvernement congolais, l’Etat congolais et la population congolaise. Cela implique de collaborer avec l’ensemble des organisations partenaires avec lesquelles nous travaillons, et qui détiennent également des preuves de ces crimes imprescriptibles", a-t-il poursuivi.
A cette occasion, le Président de la CNDH Paul Nsapu a émis son vœu pour la suite du procès.
"Nous attendons avec espoir que le Rwanda soit condamné pour plus de 30 ans de souffrances infligées à notre pays : les massacres, la destruction de notre système écologique, et la misère imposée à notre peuple", a-t-il conclu.
Il y a lieu de noter que l'ouverture de la première audience de cette affaire est prévue le 12 février à Arusha, en Tanzanie.
L’heure des actes est venue. La marche commence vers une coopération plus directe et renforcée. Tenez ! Mercredi 22 janvier 2025, une délégation tripartite composée de représentants de la République Démocratique du Congo, du Burundi et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUDRDC) s’est, en effet, rendue à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le cadre d'une mission d’échange d’expériences sur le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) dans les territoires d'Ubundu et d'Isangi.
Dans le territoire d'Ubundu, à 23 km de Kisangani, la délégation comprenant notamment, le Directeur de cabinet du VPM du Ministère du Plan & CAD, Prince Leta, l’Ambassadeur du Burundi, @AgricoleMwamba, et le Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais et chef de mission, Frédéric Nimubona, a pu constater les réalisations concrètes du volet 1 du PDL-145T, à travers les nouvelles infrastructures de l’école primaire de Madula.
Impressionné par les ouvrages, Frédéric Nimubona a salué cette initiative qui traduit la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, "un rêve qui est devenu une réalité : "Quand le Directeur de l’école nous a montré l’ancienne école la comparant aux nouveaux bâtiments, c’est le jour et la nuit. Nous comptons reproduire ce modèle chez nous, car c’est à travers l’éducation qu’un pays peut réellement se développer."
Cette mission tripartite, facilitée par le PNUD qui exécute ce programme dans cette province notamment, met en lumière la coopération bilatérale entre la RDC et le Burundi, tout en réaffirmant le rôle du PDL-145T comme levier de transformation des communautés rurales.
Jeudi 23 janvier 2025, la délégation tripartite a poursuivi sa mission dans le territoire d’Isangi, où elle a pu visiter le nouveau bâtiment administratif et deux centres de santé.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication, multiplie les assauts sur le front médiatique. Pour lui, la manipulation ne passera point. Lors de son passage sur TV5Monde, il est, en effet, revenu sur la situation sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC. Il a dénoncé l’agression menée par le Rwanda sous la couverture, mettant en lumière l’impact négatif de la violence que subissent les populations. Par la même occasion, le Porte-parole du Gouvernement a réitéré son appel à la Communauté internationale en vue des mesures drastiques contre Kigali et ses supplétifs pour décourager leur activisme injuste dans l’Est du pays. Parallèlement, le Ministre Patrick Muyaya a souligné la détermination du Président Félix Tshisekedi, en tant que Garant de la Nation, à vaincre, quoi qu’il en soit, l’ennemi. Il a, de ce fait, appelé, vivement, tous les congolais à ne pas céder à la peur, insistant sur une confiance totale aux Forces armées de la République démocratique du Congo qui, a-t-il rassuré, sont résolument déployées pour assurer la protection de l’intégrité du territoire national et de restaurer la paix.
Halte à l’agression rwandaise
‘’Il faut considérer que nous sommes dans une dynamique de guerre. Il y a quelques jours, nous avions l’ascendant, et quelques jours après, la situation est celle qu’elle est. Il faut revenir pour dire qu’il y a une détermination claire au niveau du Président de la République, du Gouvernement de la République et de nos militaires. D’ailleurs, je profite pour saluer leur vaillance et leur ferveur pour assurer la défense de l’intégrité territoriale. Nous sommes engagés en cela et on ne se dérobera point de notre devoir. La montée de ce que fait l’armée rwandaise, c’est juste une stratégie pour nous contraindre de discuter avec les pantins du M23 qui, en réalité, n’ont aucun agenda parce qu’on a évité la paix que tout le monde a souhaité dans le cadre du processus de Luanda où tout avait été convenu, y compris dans le processus de Nairobi, porté par le Président honoraire du Kenya Uhurru Kenyatta… La question, ici, c’est que c’est une guerre de pillage et que les aventures qui continuent chez le Président rwandais c’est de s’assurer de garder la main sur nos ressources de cette partie de la RDC.
Pas de dialogue avec le M23
A en croire le Ministre Patrick Muyaya, la RDC n’engagera aucun dialogue avec le M23, groupe rebelle sponsorisé par Paul Kagame, Président du Rwanda. Il a rappelé que le cadre indiqué pour régler le conflit entre Kinshasa et Kigali reste le Processus de Luanda avec le Président Joao Lourenço.
‘’C’est évident que ce dialogue n’aura pas lieu. La question ce n’est pas comment y arriver. La question c’est qu’il y a un plan autour du médiateur angolais Joao Lourenço où, les parties en conflit, le Gouvernement rwandais et notre Gouvernement, ont convenu autour d’un plan où on devrait faire la neutralisation et le retrait de ce qu’ils appellent mesures de défense… Tous ceux qui se retrouvent autour de la constellation du M23 n’ont pas d’agenda, en dehors de l’agenda du Rwanda. Ici, nous sommes dans une dynamique où nous voulons finir avec cette répétitivité des crises que nous connaissons depuis 30 ans’’, a-t-il insisté.
Mobilisation à l’échelle internationale
‘’Il est important que la Communauté internationale se mobilise. Nous apprécions la mobilisation pour nous appuyer dans la gestion des populations déplacées. Nous saluons aussi les condamnations répétitives du Rwanda. Mais, aujourd’hui, il y a un besoin d’aller de manière un peu plus ferme. Le Conseil de sécurité devrait se saisir du sujet pour sanctionner le Rwanda, prendre des mesures de coercition pour permettre, de débloquer le Processus de Luanda, porté par la Communauté internationale. D’autre part, il y a un besoin de nous assurer que nous restaurons la sécurité, nos populations retournent dans leurs zones d’origine… Nous sommes dans la posture de défense. Il y a eu, au mois d’avril dernier, des bombes qui sont tombées dans des camps de déplacés. Ça continue d’ailleurs. L’idée c’est de semer la terreur en plein milieu de nos populations. Notre armée est dans une posture de défense de l’intégrité territoriale… Ici, le coupable c’est le Rwanda qui amène ses troupes, ses matériels sur un territoire qui n’est pas le sien. C’est reconnu mondialement. Aujourd’hui, au nom du respect du droit international, la Communauté internationale est appelée à agir de manière plus efficace. Quoi qu’il en soit, nous sommes déterminés autour du Président de la République, de notre armée et de notre population résistante et résiliente pour nous assurer que nous avons protégé chaque centimètre de notre territoire national ’’, a déclaré, plus loin, dans son intervention, Patrick Muyaya.
La médisance n’a pas payé. Il n’y a eu ni preuve ni vérification de l’information. Le président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Laurent Batumona, est sur la voie d’être lavé de tout soupçon par la Justice de la RDC dans l’affaire qui l’opposait à Paul Mopanza Kasongo, promoteur de l’émission ‘’Qui dit vrai, qui dit faux’’, logée dans la chaîne YouTube ‘’RTBA’’. Le ministère public a plaidé à charge contre Mopanza Paul et a requis dans son réquisitoire de jeudi 23 janvier devant le Tripaix de Kinshasa Matete, siégeant en matière pénale, la peine la plus lourde à savoir 12 mois de servitude pénale cumulé d’une amende de 300.000 dollars payable en francs congolais à laquelle s’ajoutent les frais d’instance. Ce réquisitoire se justifie par le fait qu’en cours d’instruction, le prévenu Paul Mopanza, non seulement qu’il a reconnu avoir relayé un fait diffamatoire pour lequel il est poursuivi, mais également, il a reconnu devant le tribunal que le fait grave imputé à Laurent Batumona n’était pas vrai : ‘‘J’ai diffusé pour alerter les autorités du pays et pour me faire connaitre’’, a-t-il déclaré.
Laurent Batumona a été sali du fait des allégations mensongères diffusées par le prévenu Mopanza Paul selon lesquelles c’est Laurent Batumona qui finance la milice Mobondo. ‘‘C’est lui qui a créé cette milice, c’est lui qui a fait venir les rwandais au Plateau de Bateke, c’est lui qui a orchestré le meurtre du Chef coutumier et sa suite’’, avait fomenté Paul Mopanza.
Le Tripaix de Matete a instruit et les parties ont plaidé dans cette affaire. L’instruction a prouvé devant le tribunal que toutes les allégations portées par Paul Mopanza dans ses émissions ne sont que des imputations dommageables. L’accusé a avoué que dans ses descentes d’investigation au plateau de Bateke, les personnes approchées n’ont pas cité le nom de Laurent Batumona dans le meurtre du chef coutumier. Parmi les sources qu’il a consultées, il affirme qu’elles n’ont pas cité Laurent Batumona.
C’est de lui-même, en relayant qu’il a imputé méchamment une Selon un des ses avocats, Laurent Batumona est la personne la plus heureuse parce qu’il est lavé de tout soupçon. A la question lui posé par le tribunal de savoir si Laurent Batumona est le financier principal de Mobondo, l’accusé répond : ‘’Je ne connais pas’’.
Ce dernier n’a apporté aucune preuve sur les faits extrêmement graves imputés à Laurent Batumona, justement pour l’exposer au mépris public. ‘’J’ai relayé ces informations pour alerter les autorités et puis me faire connaitre’’, a-t-il déclaré, devant le tribunal.
La partie défenderesse qui a exploité la pensée de leur client estime que l’infraction de l’imputation dommageable ne pouvait pas être retenue. Elle a plaidé pour les préjudices de 300.000 dollars américains que la partie civile a demandés. C’est dans 48 heures que le Tribunal a demandé que les notes des plaidoiries soient déposées pour permettre au tribunal de décider.
A travers le jugement attendu, ce feuilleton qui a trop duré, tend vers sa fin et que le président Laurent Batumona peut servir son pays sans désemparer jusqu’à la mise en place de la commission qui va statuer sur la révision ou le changement de la Constitution souhaité par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, a présidé, ce mardi 21 janvier 2025, dans la salle des spectacles du Palais du peuple, la cérémonie d'échange des vœux entre les membres du Bureau du Sénat et les cadres, agents et le personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau.
A cette occasion, le Secrétaire Général de la Chambre haute du Parlement, M. Jean MuKuala Bateke, a eu des mots justes pour exprimer, au nom de tout le personnel administratif, ses vœux de nouvel an au président Sama Lukonde et à tous les membres de son Bureau. Il a réitéré la détermination et l'engagement de l'Administration à accompagner le Bureau et lui permettre de mieux remplir sa mission. Il n'a pas non plus manqué de rappeler les multiples préoccupations de l'Administration du Sénat.
Pour sa part, le Président Sama Lukonde a formulé ses vœux de bonheur, de santé et de paix pour la nouvelle année 2025 aux cadres et agents de l'Administration du Sénat, au personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau ainsi qu'à leurs familles respectives.
Tout en prenant acte des préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat, le Président Sama Lukonde et tout son Bureau, se disent conscients du fait que l'Administration constitue le socle des activités parlementaires et que sans une Administration dynamique et permanente, l'efficacité du parlement se retrouve dangereusement compromise. Il a, par ailleurs, annoncé le début des solutions à certaines préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat.
"C'est pourquoi, dès l'installation de notre Bureau, le 15 août 2024, j'ai organisé une série de rencontres à travers les audiences que j'ai organisées et qui ont été achevées par la cérémonie qui nous avait réunis le 11 octobre 2024. Cérémonie suivie de la visite des bureaux pour m'enquérir de vos conditions de travail.
Vous conviendrez avec moi que certaines préoccupations soulevées lors de notre rencontre du 11 octobre 2024, ont trouvé un début des solutions dans la mesure des ressources disponibles, malgré le fait que votre Bureau a pris ses fonctions à la fin d'un exercice budgétaire. Parmi celles-ci, je citerai entre autres, et ça été mentionné tout à l’heure, la mobilité des agents et cadres de l'Administration du Sénat. Et à votre demande, l'autorisation de la mise à disposition de l'Administration par la questure, pour la validation du cadre organique de l'Administration du Sénat. J'ai compris que le processus est engagé et qu'il n'a pas encore abouti", a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.
Au vu des conditions précaires constatées lors de sa visite dans l'Administration, le président du Sénat a fait part à l'assistance, de l'inscription sur le budget d'investissement du Sénat, pour l'exercice 2025, des lignes pour l'extension des bureaux des membres de l'Administration de cette chambre parlementaire.
"Je peux, cependant, vous rassurer que le Bureau du Sénat se fera le devoir de satisfaire toutes les autres préoccupations encore en suspens et celles que vous venez de mentionner tout à l'heure et bien sûr, en tenant compte des ressources qui sont mises à la disposition de notre institution et dans le respect des textes qui nous régissent", a martelé Sama Lukonde.
Plusieurs autres solutions au bénéfice de l'Administration du Sénat sont envisagées. Il s'agit notamment, de la décision relative à la codification et aux modalités de gestion des interventions sociales qui devra être actualisée, le dossier relatif aux primes permanentes, d'encadrement des travaux parlementaires. À ce sujet, le Bureau Sama Lukonde a promis de faire le nécessaire pour son aboutissement heureux.
Il faut noter que la question des retraités du Sénat est aussi prise en compte par le Bureau Sama Lukonde.
"Ce sont nos aînés, ils ont donné leur sueur pour notre institution et nous avons le devoir de ne pas les oublier. J'ai d'ailleurs offert de recevoir très prochainement leur délégation, à leur demande", a-t-il renchéri.
Pour Sama Lukonde, il est indispensable que les responsables de l'Administration et ceux du Syndicat s'investissent davantage dans la tâche de conscientisation du personnel pour un travail efficace et bien fait au niveau de la chambre haute du Parlement. Pour immortaliser cette cérémonie, un cadeau a été offert au président du Sénat par les membres de l'Administration.
Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, a présidé, ce mardi 21 janvier 2025, dans la salle des spectacles du Palais du peuple, la cérémonie d'échange des vœux entre les membres du Bureau du Sénat et les cadres, agents et le personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau.
A cette occasion, le Secrétaire Général de la Chambre haute du Parlement, M. Jean MuKuala Bateke, a eu des mots justes pour exprimer, au nom de tout le personnel administratif, ses vœux de nouvel an au président Sama Lukonde et à tous les membres de son Bureau. Il a réitéré la détermination et l'engagement de l'Administration à accompagner le Bureau et lui permettre de mieux remplir sa mission. Il n'a pas non plus manqué de rappeler les multiples préoccupations de l'Administration du Sénat.
Pour sa part, le Président Sama Lukonde a formulé ses vœux de bonheur, de santé et de paix pour la nouvelle année 2025 aux cadres et agents de l'Administration du Sénat, au personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau ainsi qu'à leurs familles respectives.
Tout en prenant acte des préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat, le Président Sama Lukonde et tout son Bureau, se disent conscients du fait que l'Administration constitue le socle des activités parlementaires et que sans une Administration dynamique et permanente, l'efficacité du parlement se retrouve dangereusement compromise. Il a, par ailleurs, annoncé le début des solutions à certaines préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat.
"C'est pourquoi, dès l'installation de notre Bureau, le 15 août 2024, j'ai organisé une série de rencontres à travers les audiences que j'ai organisées et qui ont été achevées par la cérémonie qui nous avait réunis le 11 octobre 2024. Cérémonie suivie de la visite des bureaux pour m'enquérir de vos conditions de travail.
Vous conviendrez avec moi que certaines préoccupations soulevées lors de notre rencontre du 11 octobre 2024, ont trouvé un début des solutions dans la mesure des ressources disponibles, malgré le fait que votre Bureau a pris ses fonctions à la fin d'un exercice budgétaire. Parmi celles-ci, je citerai entre autres, et ça été mentionné tout à l’heure, la mobilité des agents et cadres de l'Administration du Sénat. Et à votre demande, l'autorisation de la mise à disposition de l'Administration par la questure, pour la validation du cadre organique de l'Administration du Sénat. J'ai compris que le processus est engagé et qu'il n'a pas encore abouti", a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.
Au vu des conditions précaires constatées lors de sa visite dans l'Administration, le président du Sénat a fait part à l'assistance, de l'inscription sur le budget d'investissement du Sénat, pour l'exercice 2025, des lignes pour l'extension des bureaux des membres de l'Administration de cette chambre parlementaire.
"Je peux, cependant, vous rassurer que le Bureau du Sénat se fera le devoir de satisfaire toutes les autres préoccupations encore en suspens et celles que vous venez de mentionner tout à l'heure et bien sûr, en tenant compte des ressources qui sont mises à la disposition de notre institution et dans le respect des textes qui nous régissent", a martelé Sama Lukonde.
Plusieurs autres solutions au bénéfice de l'Administration du Sénat sont envisagées. Il s'agit notamment, de la décision relative à la codification et aux modalités de gestion des interventions sociales qui devra être actualisée, le dossier relatif aux primes permanentes, d'encadrement des travaux parlementaires. À ce sujet, le Bureau Sama Lukonde a promis de faire le nécessaire pour son aboutissement heureux.
Il faut noter que la question des retraités du Sénat est aussi prise en compte par le Bureau Sama Lukonde.
"Ce sont nos aînés, ils ont donné leur sueur pour notre institution et nous avons le devoir de ne pas les oublier. J'ai d'ailleurs offert de recevoir très prochainement leur délégation, à leur demande", a-t-il renchéri.
Pour Sama Lukonde, il est indispensable que les responsables de l'Administration et ceux du Syndicat s'investissent davantage dans la tâche de conscientisation du personnel pour un travail efficace et bien fait au niveau de la chambre haute du Parlement. Pour immortaliser cette cérémonie, un cadeau a été offert au président du Sénat par les membres de l'Administration.
Les FARDC annoncent, dans un communiqué du mardi 21 janvier, que les combats se poursuivent sur terrain et que l’ennemi continue d’enregistrer des pertes considérables. Le Général Ekenge, porte-parole de l’armée informe également que les agresseurs ont fait une percée sur Bweremana au Nord-Kivu et à Minova au Sud Kivu.
La population est appelée au calme et surtout à ne pas céder à la panique et la désinformation. Et de préciser: « Toutes les dispositions sont mises en œuvre pour barrer la route à l’agresseur et ramener la paix dans la partie orientale de notre pays », conclu ce communiqué.
En attendant, le Lieutenant-général Pacifique Masunzu, commandant de la 3ème zone de défense des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a entamé depuis lundi dernier une mission stratégique à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Selon le major Nestor Mavudisa, porte-parole de la 3ème zone de défense, cette visite vise à évaluer les conditions opérationnelles des troupes et à élaborer de nouvelles stratégies pour contrer les avancées du M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda selon les autorités congolaises.
«Le commandant de la 3ème zone de défense des FARDC est ici pour la première fois depuis sa nomination. Il s’agit d’une mission d’inspection et de commandement. Comme vous le savez, notre pays subit une agression de la part du Rwanda via ses supplétifs du M23. Ce déplacement vise à définir les moyens et stratégies pour défaire l’ennemi», a-t-il précisé.
Le Lieutenant-général Masunzu, lors de sa prise de fonction il y a quelques semaines, avait exhorté les officiers à la discipline, à l’union et au patriotisme. Il avait insisté sur le fait que l’amour pour la patrie et la cohésion des forces armées étaient des éléments essentiels pour vaincre les ennemis du pays.
«Si nous sommes unis et faisons preuve de patriotisme, nous viendrons à bout de l’ennemi. Nous avons l’obligation d’avoir l’amour envers notre patrie», avait-il déclaré.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, depuis Paris, en France, présente la RDC comme un pays qui s’affirme dans une dynamique de résilience et de progrès, une terre d’opportunités multiples.
A l’occasion du Forum international dénommé ‘’Investir en RDC’’, tenu ce mardi 21 janvier 2025, à l’hôtel Renaissance, il a, en effet, passé en revue, durant son intervention, en tant que panéliste, les principales avancées réalisées, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, dans la gouvernance publique, démontrant les efforts accomplis par l’Exécutif central, chapeauté par Judith Suminwa, Première Ministre, pour améliorer le climat des affaires et les atouts dont dispose la RDC en termes d’opportunités diverses pouvant favoriser des investissements bénéfiques.
Ce forum a été placé sous le haut patronage du Président Félix Tshisekedi et porté par l’initiative de Tony Parker, légende de la NBA.
Outre un cocktail dînatoire, la soirée a été enrichie par un panel animé par des personnalités et autorités congolaises. Ces dernières ont apporté des éclairages sur les perspectives économiques de la RDC pour favoriser des échanges constructifs avec les investisseurs présents.
"Nous avons commencé ce qu'on appelle un véritable changement de narratif, un changement de narratif qui suppose une appropriation de la narration de notre propre histoire", a révélé le Porte-parole du Gouvernement. Dans la foulée, il a souligné le dynamisme de la jeunesse en RDC, un facteur essentiel pour produire des résultats palpables. Le Ministre Patrick Muyaya a également vanté les richesses que regorge le pays pour assurer la transition énergétique.
"Nous avons la solution aujourd'hui au problème du monde, au problème climatique avec notre forêt. Nous avons la solution au problème de la transition énergétique, avec notre cobalt et notre lithium. Vous savez, en République démocratique du Congo, on a par exemple besoin de construire des logements pour 100 millions d'habitants. On a besoin de construire 50 000 kilomètres de route. Ça veut dire qu'il y a tout peut être en chantier. Nous avons une population jeune qui représente pour nous les véritables outils, ou permettez l'expression, le véritable point d'ancrage que nous pouvons utiliser pour justement permettre à ceux qui viendront investir, d'être formés, mais aussi d'avoir une main d'œuvre qualifiée'', a complété Patrick Muyaya. Il a fini son intervention par encourager les potentiels investisseurs à capitaliser les bienfaits que présente la RDC pour accroître leurs affaires.
"Ceux qui viendront investir 10 dollars en République démocratique du Congo aujourd'hui, pourront gagner 100 dans 5 ans", a indiqué le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, devant les participants aux discussions.
Une rencontre entre sport, affaires et opportunités
Organisée en marge du NBA Paris Game 2025, qui se tiendra à l’Accor Arena de Paris les 23 et 25 janvier 2025, cette soirée a bénéficié de l’effervescence d’un événement sportif international où s’affronteront les équipes des San Antonio Spurs (dont la star montante française Victor Wembanyana, d’origine congolaise) et des Indiana Pacers. Ce contexte exceptionnel, attirant l’élite du basketball et des personnalités influentes, renforcera la visibilité des opportunités économiques de la RDC. Cela promet d’être une rencontre inoubliable entre sport, affaires et opportunités.
Tony Parker et Félix Tshisekedi
Cet événement réunira des invités triés sur le volet : décideurs congolais, chefs d’entreprise actifs en RDC, et investisseurs de renom ; représentera une occasion stratégique pour les partenaires présents de se positionner comme des acteurs clés du développement économique du Congo, tout en affirmant leur rôle de choix pour les investisseurs et décideurs présents.
Ancien basketteur international et l’un des plus grands joueurs européens de l’histoire de la NBA, Tony Parker a marqué ses 18 saisons avec les San Antonio Spurs. Au cours de sa carrière, il a remporté quatre championnats NBA (2003, 2005, 2007, 2014) et a été élu MVP des Finales en 2007, devenant le premier joueur européen à recevoir cette distinction.
Depuis sa retraite en 2019, Parker continue d’exercer une influence majeure dans le domaine du sport en tant que propriétaire de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne en France. Par ailleurs, il est activement engagé dans des initiatives d’affaires et des projets philanthropiques, notamment en Afrique, où il soutient l’éducation et le développement du sport, notamment avec son entité “Infinity Nine Group”.
Tony Parker, légende des San Antonio Spurs et ambassadeur du NBA Paris Game, fort de son mandat présidentiel exclusif, incarne par son image de discipline et de performance les valeurs que la République Démocratique du Congo souhaite projeter à l’international : excellence, détermination et vision à long terme.
Après avoir perdu sa place sur la scène internationale pendant plusieurs années, le retour de la République Démocratique du Congo au milieu des grandes nations est sujet de réjouissance pour les congolais. Ainsi, à l’occasion du premier anniversaire du second mandat du Chef de l’Etat à la tête du pays, Médard Kankolongo, président du parti politique ‘’Congo en avant’’, et membre de l’Union Sacrée pour la Nation, ‘’USN’’ en sigle, réitère son soutien au Président la République Félix Tshisekedi pour son combat acharné à remettre le pays sur la scène internationale. ‘’Aujourd'hui, le Président Félix Tshisekedi nous a rendus notre dignité que nous avons longtemps perdue sur la scène internationale’’, déclare cet homme politique. Les efforts engagés dans cette lutte ne laissent indifférent les membres de sa famille politique qui soutiennent les mérites du Chef de l’Etat pour son combat pour la pacification du pays, précisément dans sa partie Est, pour une paix soutenue et durable. Il le fortifie de ne pas céder à la pression extérieure. Médard Kankolongo s’octroie ainsi le droit de rappeler les résultats, estimés positifs, nés de la diplomatie Tshisekediste. ‘’Avec l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, notre pays est reconnu sur la scène internationale. Nous lui demandons de ne pas céder ; car, c'est lui seul qui se bat pour l'intégrité territoriale de notre pays", déclare-t-il. Par ailleurs, ce membre de l’Union Sacrée pour la Nation salue quelques réalisations déjà inscrites par Félix Tshisekedi, Président de la République, depuis sa prise de pouvoir à la tête du pays. «Nous avons la gratuité de l'enseignement de base et de la maternité, les infrastructures, ... », rappelle-t-il. Alors que le camp de l’opposition ne voit en Félix Tshisekedi aucune chance pour le rétablissement de la paix dans le pays, le développement, la réduction du taux de chômage et favoriser l’entrepreunariat par la création de la classe moyenne, la majorité, quant à elle, réalise que son accession à la Magistrature Suprême serait un choix optimal opéré par le peuple congolais pour redorer l’image du pays pour l’intérêt de son peuple. «Le peuple a bien fait de choisir Félix Antoine Tshisekedi qui continue de travailler pour le peuple », clame Médard Kankolongo. César Nkangulu