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Escalade des conflits armés, Nord-Kivu : Bruno Lemarquis condamne la dégradation de la situation humanitaire

Le Coordonnateur humanitaire et Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis, a exprimé, dans un communiqué publié le 10 janvier 2025, son profond désarroi face à la dégradation continue de la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu. Cette déclaration fait suite à une escalade alarmante des violences et des déplacements de populations dans cette région déjà fragilisée par des conflits prolongés.

Depuis le début de l'année 2025, plus de 100 000 personnes ont été déplacées dans le territoire de Masisi, en raison des affrontements persistants entre le Mouvement du 23 mars (M23) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ce chiffre s'ajoute à un total déjà préoccupant de plus de 2,8 millions de personnes en situation de déplacement dans le Nord-Kivu, représentant plus d'un tiers de la population de la province. Les femmes et les enfants sont particulièrement touchés par cette crise, étant souvent les premières victimes des conflits.

La situation est exacerbée par la résurgence d'autres groupes armés, tels que les Forces démocratiques alliées (ADF) et le groupe CODECO, qui ont intensifié leurs activités dans la région. Cette violence a non seulement entraîné une augmentation du nombre de victimes civiles, mais a également ciblé les personnes vivant dans les sites de déplacés, violant ainsi le caractère civil de ces refuges. Les attaques répétées contre les civils et les infrastructures humanitaires soulignent l'urgence d'une intervention pour protéger les populations vulnérables.

Le personnel humanitaire n'est pas épargné par cette violence. En 2024, neuf travailleurs humanitaires ont été tués, et plus de 400 incidents ont été recensés, visant directement les acteurs humanitaires et leurs opérations en RDC. Ces chiffres alarmants mettent en lumière les dangers auxquels sont confrontés ceux qui tentent d'apporter une aide essentielle aux populations touchées par le conflit.

Dans son communiqué, M. Lemarquis a fermement condamné les violences perpétrées contre les civils et les travailleurs humanitaires. Il a rappelé que, en aucune circonstance, ni les civils, ni les infrastructures civiles critiques ne doivent être prises pour cible. Il a également appelé toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et les droits humains, tout en exhortant les parties prenantes, y compris celles ayant une influence sur les belligérants, à œuvrer pour une désescalade immédiate des hostilités

La situation humanitaire dans le Nord-Kivu est critique et nécessite une attention urgente de la communauté internationale. Les appels de Bruno Lemarquis soulignent l'importance de protéger les civils et de garantir un accès humanitaire sûr et sans entrave. Alors que la violence continue de ravager cette province riche en ressources naturelles, il est impératif que des mesures soient prises pour mettre fin aux hostilités et soutenir les millions de personnes qui souffrent des conséquences de ce conflit prolongé.

Nathan Mundele

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Agression rwandaise sous couvert du M23, RDC : les Nations Unies exigent la cessation immédiate des hostilités dans l’Est !

‘’L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs’’, indique, dans un communiqué de l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région de Grands Lacs, Huang Xia, publié mardi 7 janvier 2025.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES POUR LA RÉGION DES GRANDS LACS

L'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, M. Huang Xia, exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des forces armées de la RDC (FARDC) et le Mouvement du 23 Mars (M23).

Il condamne fermement l'escalade des tensions, l'expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles.

L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

L'Envoyé spécial s'engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire général de l'ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l'Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n'ont que trop duré.

L'Envoyé spécial réaffirme par ailleurs l'engagement des Nations Unies à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la région, les autres Garants de l'Accord- cadre, à savoir l'Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ainsi que les partenaires internationaux afin de mener à son terme le processus de revitalisation de l'Accord-cadre d'Addis Abeba et de parvenir à une mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires.

A cet effet, il appelle à l'organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l'Accord-cadre, afin que les Chefs d'Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l'Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d'action de revitalisation de l'Accord-cadre en vue de s'attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs.

Nairobi, le 7 janvier 2025

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Des FARDC formés par les Casques bleus de la MONUSCO, Ituri : les Forces de couverture initiées aux techniques du combat

La coopération militaire entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO évoluent sensiblement dans la province de l’Ituri, province sous état de siège et en proie à l’agression rwandaise sous couvert du M23. 400 militaires des FARDC ont été formés par cette Mission Onusienne aux techniques de combat, au respect des droits de l’Homme et aux règles d’engagement.

Face à une guerre asymétrique, les techniques de combat constituent une règle adéquate pour s’adapter aux réalités du terrain en vue d’une victoire contre l’agression injuste que subit la RDC dans sa partie orientale.

« Ces hommes sont formés pour s’adapter aux réalités du terrain, vu que nous sommes dans une guerre asymétrique. Il faut les préparer à affronter toutes les éventualités », déclare le Lieutenant Général Johnny Luboya N’kashama, Gouverneur militaire de la province de l’Ituri.

Selon le Gouverneur militaire, des forces spéciales ont été formées deux semaines avant. Et, à ce jour, ce sont les forces de couverture qui apprennent les techniques de combat, les règles de conduite, le respect des droits de l’homme et les règles d’engagement.

Le Lieutenant Général Johnny Luboya se dit satisfait de la collaboration entre les FARDC et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO et, exprime ainsi sa joie sur les fruits de cette coopération déjà remarquable sur terrain.

« Je suis donc l’homme le plus heureux de voir comment nous collaborons très bien avec la MONUSCO. Nous avons déjà formé deux régiments et deux unités de forces spéciales. C’est un bon renforcement. Vous pouvez être assurés qu’avec cette formation, j’en suis sûr, ils se comporteront bien sur le terrain », affirme-t-il.

César Nkangulu

Des FARDC formés par les Casques bleus de la MONUSCO, Ituri : les Forces de couverture initiées aux techniques du combat
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Reprise des affrontements entre FARDC et le M23, RDC : Huang Xia condamne l’escalade des tensions

La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo prend de plus en plus une tournure assez préoccupante dans le chef de l’opinion publique. Alors qu’à l’interne, la société civile ainsi que la classe politique au pouvoir et celle à l’opposition fustigent la violation de l’intégrité territoriale congolais, au niveau régional, c’est l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Huang Xia qui exprime, dans un communiqué de presse publié le 7 janvier dernier à partir de Nairobi, sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des FARDC et le M23.

Huang Xia condamne l’escalade des tensions, l’expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles des localités sous occupations de ce mouvement terroriste bénéficiant du soutien du Rwanda.

L’Envoyé spécial exhorte, par ailleurs, les parties prenantes dans ce processus de privilégier le dialogue pour une paix durable dans la région.

« L’Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s’abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2023, y compris la violation de l’intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés », a-t-il exhorté.

Il rappelle ensuite aux détracteurs que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

Pour accélérer une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC, « Huang Xia s’engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire Général de l’ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n’ont que trop duré.

La mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires demeure le cheval de bataille des Nations Unies qui entendent travailler en étroite collaboration avec les Gouvernements de la région et les autres garants de l’Accord-cadre.

Huang Xia « appelle à l’organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre, afin que les Chefs d’Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l’Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d’action de revitalisation de l’Accord-cadre en vue de s’attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs », déclare-t-il.

César Nkangulu

Reprise des affrontements entre FARDC et le M23, RDC : Huang Xia condamne l’escalade des tensions
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L'employeur étant en sursis, RDC : Ephraïm Akwakwa rappelle que le SMIG ajusté entre en vigueur le 1er février 2025

La réaction du Ministre de Travail et de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa, accusé d'avoir signé un arrêté irrégulier n’a pas tardé. ‘‘Comme Ministre, je n'ai pas fixé de SMIG. J'ai procédé à son ajustement. Ça fait 6 ans qu'il était fixé à 7.075 FC équivalent à 5 dollars’’. Des syndicalistes avaient accusé Ephraïm Akwakwa d'avoir, sans qualité ni compétence, revu à la hausse le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

«Il faut faire une distinction entre la fixation et l'ajustement du SMIG. La fixation du SMIG est faite à l'issue du Conseil national du travail présidé par le Ministre du Travail et officialisé par un décret du Premier ministre, contresigné par le Ministre de tutelle. Ici, on peut décider soit de partir, comme en RDC, de l'équivalent de 5 à 10 dollars et même le baisser à 4 de dollars», explique-t-il.

Ainsi, «Il ne s'agit nullement de la fixation d'un nouveau SMIG, auquel cas un décret de la Première ministre aurait été nécessaire», argumente le Ministre Akwakwa.

Et de poursuivre : «Pour ce qui est de l'arrêté d'ajustement du SMIG pris le 31 décembre 2024, la compétence du Ministre du Travail découle de l'article 93 du 18 février 2006 (le Ministre est responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental dans son ministère sous la direction et la coordination du Premier ministre ».

Mesure concertée

En outre, Ephraïm Akwakwa fait savoir qu'il s'agit d'une « mesure concertée. Au ministère du Travail, avant toute décision, il a concertation de la tripartite (travailleur, employeur et l’Etat). Cette fois encore, la commission tripartite de suivi de l'application du SMIG s'est réunie dans mon cabinet. Nous avons clôturé les travaux le 29 novembre et signé un rapport avec toutes les parties impliquées. Nous avons, à cette occasion, estimé que le SMIG actuel ne pouvait pas résoudre le problème social des travailleurs. Toutefois, il revenait au Ministre du Travail et de l'Emploi de procéder à la formalisation de ce contrat entre les parties. Le Ministre (que je suis) a signé un arrêté parce qu'il statue par voie d'arrêté. Ce que j'ai fait, c'est rendre officiel le contrat signé entre les 3 parties». 

A la question de savoir si à chaque nouvelle dépréciation de la devise locale (le franc congolais), il y aura un réajustement du salaire minimum ? le Ministre répond : «C'est possible. Nous le faisons aujourd'hui parce que la monnaie nationale s'est dépréciée».

Mauvaise foi

A propos des opérateurs économiques qui parlent d'une annonce précipitée, le Ministre dénonce leur mauvaise foi. ‘‘Nous avons des preuves (de la rencontre tripartite impliquant notamment, le ban employeur). Les documents sont là ».

Quid de la trésorerie des entreprises publiques et privées ?

Ephraïm Akwakwa se veut formel : «Ça ne va pas bousculer (la trésorerie des entreprises privées). Il est question de justice distributive. Nous avons (simplement) rendu aux travailleurs leur droit», clame-t-il.

Non prévue dans la loi de finances 2025, ladite augmentation ne risque-t-elle pas de contrarier la caisse des entreprises publiques ?

«Les sociétés comme SNEL, Régideso sont certes des entreprises publiques, mais régies par le droit privé. Elles fonctionnent comme des sociétés privées. Et donc, le SMIG s'applique notamment aux sociétés commerciales publiques, mais aussi aux sociétés privées.

La loi ou les actes réglementaires sont impersonnels. Je n'ai pas ajusté le SMIG sur base d'une quelconque entreprise. L'acte réglementaire posé doit s'appliquer à tous », tranche à nouveau Ephraïm Akwakwa, tout en indiquant que les entreprises récalcitrantes se verront opposer au code du travail.

«On a créé l'inspection du travail pour faire la police de l'application du code du travail et autres actes réglementaires en matière du travail. Une décision populiste, je n'en ai pas besoin. Tout ceci entre dans le cadre du programme du Gouvernement. Je n'ai fait qu'appliquer le programme du gouvernement. Je ne le fais pas de façon isolée», assure-t-il.

C'est le 1er février 2025 que le SMIG ajusté (14 500 Fc) entre en vigueur. Les employeurs ont un sursis d'un mois, prévient le ministre.

Et de marteler : «Nous devons comprendre que l'Etat c'est la superpuissance. Il est au-dessus de toutes les organisations. Quand donc il prend une disposition, elle doit être appliquée. Aussi, dois-je vous le rappeler, tout ceci est fait conformément au vœu du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui veut que nous améliorions, chacun dans son secteur, les conditions de vie des Congolais. L'ajustement du SMIG de la catégorie des masses laborieuses en est un aspect».

Jackson Mutamba

L'employeur étant en sursis, RDC : Ephraïm Akwakwa rappelle que le SMIG ajusté entre en vigueur le 1er février 2025
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