Ça va faire bientôt deux mois, que la coalition AFC-M23 occupe la ville de Goma et quelques entités des provinces du Nord et Sud Kivu, cela avec toutes les conséquences dont les assassinats ciblés, les enlèvements répétitifs, les extorsions des maisons et biens de la population. Le besoin en assistance humanitaire s'élève chaque jour mais trop des défis se font voir pour que la population tant meurtrie reçoive de l'aide au moment où l'aéroport international de Goma avait été endommagé est sous contrôle des terroristes du M23.
L'honorable Charles Sabungo, député national élu de la ville de Goma, ne cesse de faire de son mieux pour que ceux qui se sont réfugiés à Kinshasa et ailleurs aient de quoi mettre sous la dent.
Parmi les 4 élus de la capitale touristique de la RDC, ce jeune parlementaire au-delà de l'assistance qu'il fait régulièrement aux habitants de Goma, vivant actuellement à Kinshasa à cause de cette guerre injuste nous imposée par le Rwanda, frappe à différentes portes pour que tous ceux qui sont affectés directement par les affres et conséquences de la barbarie de Kagame soient assistés.
La situation des déplacés de Goma reste préoccupante. Des milliers de familles, fuyant les conflits dans le Nord-Kivu, se retrouvent dans la capitale de la République Démocratique du Congo. En réponse à cette crise, l’honorable Sebungo a présenté des échantillons des rescapés présents à Kinshasa, soulignant leur détresse et leur besoin urgent d’assistance. Ce geste intervient alors que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a récemment répondu positivement à la requête de l’élu, envoyée en février, pour la même cause.
Le samedi 22 mars 2025, l’élu de Goma a répondu présent à l’invitation du notable Godefroid Mayamba, en participant à une activité organisée par la jeunesse de la commune de Lemba en ville province de Kinshasa.
Ladite activité avait pour objectif de sensibiliser et collecter des fonds pour venir en aide aux rescapés de Goma, qui vivent actuellement dans des conditions précaires à Kinshasa.
Au cours de cette activité, Charles Sebungo a clairement démontré son engagement envers ses électeurs, alors même que les autres députés de Goma semblent, à ce jour, moins impliqués dans la gestion de cette crise.
Cet acte de l’honorable Sebungo fait écho à un appel à la solidarité nationale, incitant les autorités et la population à se mobiliser pour le bien-être de ceux qui ont tout perdu dans ce conflit dévastateur.
A travers cette initiative l'honorable Sabungo insiste sur l’urgence d’une action collective et d’un soutien constant aux déplacés, qui ont besoin de toute la bienveillance et des ressources de la capitale pour se reconstruire.
Au cours de cette même activité, ce parlementaire a profité de cette occasion pour présenter un échantillon de rescapés présents à Kinshasa, témoignant ainsi de la gravité de la situation humanitaire à Goma. Il a souligné l’urgence d’une action collective pour soutenir ces populations vulnérables, qui ont tout perdu dans les récents événements, dont fort malheureusement les dégâts continuent de se faire enregistrer.
L'élu de Goma estime, par ailleurs, qu'il est nécessaire de faire un geste en faveur de cette population meurtrie, chacun selon ses moyens car il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.
A la population restant dans les zones sous occupation de la coalition AFC-M23, Charles Sabungo insiste sur la patience car le chef de l'État Félix Tshisekedi fera tout pour que toutes les localités soient repris par l'armée loyaliste dans le sens la RDC n'a pas encore perdu cette guerre.
Gouvernement d'union nationale ici ; recrutement accéléré des soldats, doublement de la solde et octroi d'une prime de 500 USD pour tout militaire au front là, américanophilie subite ici-là : ça bouge! Reste à savoir pour quels résultats...
Dans la dernière livraison intitulée "Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi face à 3 dialogues incontournables !", il est démontré que le Chef de l'État a le dernier mot par rapport à la tenue ou non de ces fora. Pour rappel, entre 1999 et 2003, il y en a eu au total trois sous différentes appellations : "Accord de Lusaka" entre belligérants ; "Accords de Luanda" respectivement avec le Rwanda et l’Ouganda soutenant les groupes armés congolais et "Accord global et inclusif" issu du Dialogue Intercongolais, source de la Transition 1+4, du brassage et du mixage de l'appareil sécuritaire, source aussi du référendum constitutionnel de 2005 et du processus électoral de 2006. Aujourd'hui, le même décor s'implante. Si on y revient 26 ans après, c'est que tout n'avait pas été dit, ni fait à l'époque. Preuve qu'on n'avait pas fini le boulot !
FAUT-IL ENCORE QU'IL DISPOSE D'UN PLAN B.…
Déduction logique : ne pas finir le boulot aujourd'hui pourrait ramener le pays dans la même situation dans 20 ou 30 ans !
Or, à partir de cette année 2025, le Congo mérite d'être engagé dans la voie d'une paix pérenne et d'un développement durable pour le Centenaire de son Indépendance le 30 juin 2060. Exactement dans 35 ans !
Félix Tshisekedi voudrait-il engager son nom dans ce chantier. Ou plutôt s'y dérober ?
Libre à lui, après le "succès diplomatique" engrangé à Luanda, à Doha et auprès de l'Administration Trump, de miser sur l'échec de l'opposition armée, pardon terroriste, pantin, coquille vide...
Libre à lui de miser sur l’échec de l'opposition politique (ya pete-pete, ya nzala) mais dont certains candidats majeurs à la présidentielle de 2023 avaient été qualifiés de "supplétifs" des étrangers, c'est-à-dire, candidats des...Américains, Européens, Qataris, Saoudiens, Emiratis, Rwandais, Sud-africains, Kenyans, Tchadiens, Angolais, Burundais, Ougandais, Congo-Brazzavillois, Tanzaniens, Russes, Chinois, Turcs, Zambiens, Sudafs, etc. A l'époque, ils n'étaient pas des candidats des Congolais.
Libre à lui de miser sur l'échec de la synergie CENCO-ECC (politiciens en soutane) qui papillonnent à travers le monde pour vendre son Pacte Social "rejeté, paraît-il, par le peuple souverain !
Constatons premièrement que les concertations confiées au Conseiller spécial en matière de sécurité pour la formation du Gouvernement d'union nationale sont ouvertes aussi à la même opposition et à la même Société civile qu'on continue de vilipender comme si l'objectif était ailleurs, de sorte que le dire (appel à la cohésion nationale) soit le contraire du faire (appel à la désunion nationale).
Au sortir de la rencontre avec le Conseiller spécial Eberande, l'incompris Vital Kamehre déclaré ce lundi 24 mars 2025 avoir suggéré à son interlocuteur que "le président, en ce moment, doit faire en sorte qu’on ne puisse pas tolérer que n’importe qui passe à la télé ou dans les réseaux sociaux pour parler en son nom pour énerver cette démarche de cohésion nationale". Et surtout d'ajouter : "il ne faut pas qu'il y ait contradiction entre l'objectif, la pensée du Chef de l'État et les actes qui sont posés sur le terrain par les institutions, par les individus. Il ne faut pas frustrer les gens davantage si nous voulons aller très loin...".
Libre en plus à Félix Tshisekedi de mettre au compte de la vitalité démocratique la crise qui couve au sein de l'Udps et secoue l'Union sacrée de la nation, de même que la crise surgie entre son parti et sa plateforme.
Faut-il encore qu'il dispose d'un Plan B qui lui fasse garder l'initiative politique face à toute éventualité.
LIBRE ALORS AU POUVOIR DE L'ADMETTRE OU PAS
En effet, à 3 ans de la fin de son second et dernier mandat, le Président de la République devrait se demander s’il aura fallu nécessairement la chute de Goma pour admettre l'échec de la montée en puissance des Fardc vantée au cours de ces six dernières années.
Récapitulons les faits pour une bonne compréhension des enjeux : quand il accède à la magistrature suprême en janvier 2019, Félix Tshisekedi déclare avoir trouvé une armée bien structurée.
Peu de temps après, il déplore son infiltration. Peu de temps encore après, il affirme sa montée en puissance (Les Fardc sont mêmes classées parmi les 10 premières d'Afrique).
Mais voilà qu'avec la prise de Goma le 27 janvier 2025, le château des cartes s'écroule.
Depuis, on mobilise des ministres pour accélérer le recrutement des soldats, on annonce le doublement de la solde des militaires et on promet une prime de 500 USD à ceux qui vont au front.
Ainsi, on avoue publiquement qu’avant la prise de Goma, il était possible d'améliorer les conditions de vie des militaires ! En d'autres termes, sans la chute de Goma, on ne se serait préoccupé ni du nouveau recrutement, ni de la majoration de la solde, ni de l'octroi d'une telle prime de guerre avec aucun d'empressement !
Commandant suprême de l'armée nationale, Félix Tshisekedi aurait pu sanctionner tous les ministres de la Défense qui l'auront induit en erreur, singulièrement ceux faisant partie de l'Union sacrée.
A 3 ans de la fin de son mandat, il devrait se demander également s’il aura fallu nécessairement la chute de Goma pour organiser une grande messe de promotion du climat des affaires et se rappeler aux bons souvenirs des Américains ayant privé son pays des nouveaux investissements depuis une quarantaine d'années.
En effet, les derniers investissements au Zaïre (Midema, Goodyear, General Motors, CitiBank) sont de la décennie 1970-1980.
Avec les puissants réseaux à leur service, les États-Unis avaient réussi à faire déclarer le Congo pays à très hauts risques ; persuadant les Européens de leur emboîter le pas.
La nature ayant horreur du vide, Chinois et Indo-Pakistanais occupent aujourd'hui le terrain.
Et voilà que malgré son opération en direction de Washington, Kinshasa s'entend poser comme conditions le rétablissement de la sécurité à l'Est et la restauration d'une paix pérenne en territoire congolais. Ce qui n'est possible qu'au travers des négociations, alias "Dialogues".
A-t-il fallu la chute de Goma pour comprendre que les investissements américains annoncés avec fracas par l'Ambassadeur Mike Hammer et par le lobbyiste Peter Pham entre 2019 et 2022 n'étaient que du vent ?
Libre au Pouvoir de l’admettre ou pas : «Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi fait face désormais à 3 dialogues incontournables !» ;
Libre à lui de savoir prioriser lequel, et de s’y préparer de façon conséquente ou pas.
Au moment où démarrent les consultations politiques, les vérités du genre, il faut bien les étaler sans que cela ne prête à confusion. Au contraire. Car, au final, il va falloir décider.
Le faire avec beaucoup de sagesse maintenant que le retrait de l'Angola de toute médiation impliquant la RDC ne présage rien de bon. Pour preuve, le sommet conjoint EAC-SADC en virtuel prévu pour ce lundi 24 mars 2025 n'a vraisemblablement pas eu lieu. Jusqu'à 19h00, heure Kinshasa, aucune source officielle n'évoque sa tenue ou pas.
Oui, il est temps pour le Chef de l'État d'intérioriser la sentence de l’américain Lee Iacocca : «Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision».
ANNONCE PERSONNELLE : Je me mets en congé jusqu'au 15 avril prochain ; le temps de méditer sur mes 76 ans intervenant ce mercredi 26 mars 2025.
Omer Nsongo die Lema
@omersongo
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Acteur politique de premier plan et figure remarquable de l’indépendance politique du Congo-belge, Joseph Kasa-Vubu, premier Président de la République Démocratique du Congo de 1960-1965, a su marqué son régime par une gestion saine de la Res publica jamais égalée jusqu’à ce jour. Né vers 1917 et décédé le 24 mars 1969, sa mort a été commémorée par l’ensemble des congolais en ce 24 mars 2025, journée marquant le 56ème anniversaire de sa naissance dans l’au-delà.
Mariée à Hortense Ngoma Massunda avec qui ils ont eu 10 enfants, Joseph Kasa-Vubu a su concilier famille et vie politique en vue de donner le meilleur de lui-même pour l’atteinte des objectifs assignés.
Avec une carrière politique avérée, le Président Joseph Kasa-Vubu a gravi des échelons tout au long de son parcours jusqu’à atteindre le sommet du pouvoir public juste avant la proclamation de l’indépendance le 30 juin 1960.
Président de l'ABAKO jusqu'en 1965
C'est à Léopoldville qu'il subit les influences parfois divergentes de divers groupes d'« évolués » congolais et du mouvement de la décolonisation africaine. Avec d'autres intellectuels de langue Kongo, il crée en 1950 une association culturelle : l'Association des Bakongo pour l'unification, la conservation et l'expansion de la langue Kongo, en sigle ABAKO, dont la vision est le renouveau de la culture des Bakongo. Il s'est surtout révélé au grand public national et international en tant que dirigeant et président de l'ABAKO, Association des Bakongo, peuple qui constituait plus de 60 % de la population qui habitait la ville de Léopoldville dans les années 1950.
Secrétaire général de l'ADAPES entre 1946 et 1965
À cette époque coloniale, le prêtre Tata Raphael dirige la congrégation des pères Scheut qui construit plusieurs écoles et des équipements sportifs. Ainsi, plusieurs associations d'anciens élèves sont créées, dont l'association des anciens élèves des pères de Scheut, l'ADAPES, qui constitue le moyen de socialisation en vue d'apporter des solutions appropriées à la concentration de la jeunesse en milieu urbain ainsi qu'un lieu de rencontre de l'élite congolaise. Toutes ces associations sont regroupées dans l'union des intérêts sociaux congolais, l'UNISCO, dirigée par Bolikango proposa le poste de Secrétaire général de l'ADAPES à Joseph Kasa-Vubu à partir de 1946. Lors d'un rassemblement de l'UNISCO en 1947, Joseph Kasa-Vubu, invité à prendre la parole, en profite alors pour faire un exposé sur le « droit du premier occupant ». En effet, grâce à sa formation en Philosophie, Joseph Kasa-Vubu explique à l'assistance l'importance de revendiquer la reconnaissance pour les congolais de leur droit du sol. En effet, cela découle de ces écrits de Jean-Jacques Rousseau : « En général, pour autoriser sur un terrain quelconque le droit de premier occupant, il faut les conditions suivantes : premièrement, que ce terrain ne soit encore habité par personne, secondement, qu'on n'en occupe que la quantité dont on a besoin pour subsister ; en troisième lieu, qu'on en prenne possession, non par une vaine cérémonie, mais par le travail et la culture, seul signe de propriété qui, à défaut de titres juridiques, doive être respecté d'autrui ». Sous le couvert d'un exposé de droit coutumier, KASA-VUBU y développe l'idée que le sol du Congo appartient aux premiers occupants, c'est-à-dire aux Congolais, et donc l'administration belge doit leur rendre l'usage de ce sol. Ce discours très osé et prématurément révolutionnaire fut très mal vu par l'administration. C'était une bombe. Les autres membres de l'Unisco s'en désolidarisèrent. Joseph Kasa-Vubu est donc le premier Congolais à réclamer auprès du colonisateur les droits des premiers occupants en 1947.
Association culturelle au départ, l'ABAKO s'est peu à peu transformée en parti politique vers 1955 en se renommant l'Alliance des Bakongo. Joseph Kasa-Vubu a, au nom de l'ABAKO, réagi au plan Van Bilsen qui demandait que l'élite congolaise soit préparée avant d'accéder à l'indépendance. Ce plan proposait 30 ans pour cette préparation.
En effet, le groupe congolais de la conscience africaine (Malula, Iléo, etc.) répondit au plan Bilsen par un manifeste pour l'approuver tout en demandant l'intégration progressive du peuple congolais dans la gestion de la chose publique avant l'échéance de 30 ans. Par contre, l'ABAKO, à travers son contre-manifeste, voulait l'annulation du plan Bilsen et avait demandé l'indépendance immédiate et sans condition du Congo conduisant à la première crise politique belgo-congolaise. Par cet acte, l'ABAKO était le premier parti-politique à demander l'indépendance du Congo.
En 1958, après une élection largement remportée par l'ABAKO à Léopoldville, il devient le premier bourgmestre noir de la commune de Dendale (aujourd'hui commune de Kasa-Vubu) situé au centre de la ville de Léopoldville (actuellement Kinshasa). Il profite de cette position pour faire un discours revendiquant les libertés fondamentales et s'assigne comme objectif d'obtenir l'indépendance immédiate du pays. Ce qui surprend et scandalise les autorités coloniales Kasa-Vubu a une volonté de fer.
Émeute du 4 Janvier 1959 puis convocation de la Table ronde en Janvier 1960
Le 4 janvier 1959, à la suite de l'interdiction par le pouvoir colonial du rassemblement politique de l'ABAKO devant être donné par Joseph Kasa-Vubu et les autres dirigeants de l'ABAKO, de graves émeutes éclatent à Léopoldville. Selon diverses sources, une confusion s'est installée à la suite des interprétations contradictoires des informations. Au départ, c'est une réunion privée de la section de Kalamu pour rendre compte des consultations qui se sont déroulées à Bruxelles, concernant les revendications de l'indépendance immédiate. Patrice Lumumba avait déjà organisé un meeting, de retour de la conférence d'Accra, pour rendre compte des résolutions des peuples africains d'obtenir l'indépendance et de maintenir une collaboration confiante, fructueuse et durable entre le Congo et la Belgique. Ainsi, la foule s'est rendu dans la cour de l'YMCA, en pensant que la présence de Joseph Kasa-Vubu à cette réunion signifiait qu'une réponse sur l'indépendance était obtenue. Or, une réunion publique nécessite une autorisation. Face à l'hésitation de la foule, un fonctionnaire belge aurait dit que la réunion pouvait se tenir. C'est alors que Joseph Kasa-Vubu est arrivé avec son comité pour faire un bref discours en informant foule d'attendre la déclaration du gouvernement belge prévue le mardi 13 janvier 1959. Il quitte ensuite la place YMCA avec le comité. Face à cette une intervention si courte, la foule pensait que la réunion était finalement interdite. Ainsi, les partisans de l'ABAKO revenant du lieu de l'événement annulé, pour manifester leur colère, s'attaquent aux édifices coloniaux, commerces et magasins appartenant à des Blancs. La foule de mécontents s'agrandit avec des supporters de football sortant du stade Tata Raphaël après la défaite de leur équipe. Il s'est ensuivi un affrontement sanglant avec les forces de l'ordre lourdement armées. Ces émeutes font plusieurs morts et blessés, particulièrement du côté des manifestants.
À la suite de ces graves émeutes, Joseph Kasa-Vubu et les autres dirigeant de l'ABAKO (Daniel Kanza, Gaston Diomi Ndongala, Pindi, etc.) sont recherchés et certains d'entre eux arrêtés, mais à la suite de la pression populaire et politique de plus en plus montante, ils ont été vite libérés. La Belgique a alors ouvert des négociations avec les forces politiques locales, négociations dites de la « Table ronde de Bruxelles », pour une indépendance immédiate.
Lors de la Table ronde de Bruxelles, Joseph Kasa-Vubu en sa qualité de président de ce front commun, s'est particulièrement illustré en demandant la libération immédiate de Patrice Lumumba et sa participation à la Table ronde, menaçant de quitter lui-même la Table ronde. Lumumba était incarcéré à la prison de Stanleyville pour un prétendu détournement des fonds de la société qui l'employait au profit de son parti politique. Grâce à son intervention, Lumumba a été libéré et a rejoint la Table ronde. La Belgique fixe alors la date de l'indépendance pour le 30 Juin 1960. La population apprend la nouvelle par la radio qui diffuse, pour la première fois, la chanson préparée pour la circonstance par le chanteur Kabasele et l'African Jazz « Indépendance cha cha tozui, Kimpwanza cha cha tubakidi... ».
Des hommages dignes en sa mémoire
Pour rendre hommage à ce grand homme d’Etat et père de l’indépendance congolaise, des hommages en sa personne lui ont été rendus à travers la construction de plusieurs ouvrages publics érigés pour saluer sa mémoire. Notamment :
Création de l'université Joseph Kasa-Vubu à Boma en 1999
L'Université Président Joseph Kasa-Vubu se trouve en République Démocratique du Congo, plus précisément à Boma dans la Province du Kongo Central. Elle a été créée en 1999 comme Université œcuménique et communautaire par les églises Catholique, Protestante et Kimbanguiste.
Construction d'un mausolée sur sa tombe à Tshela en 2006
En 2006, le quatrième président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila décide de reconnaître et de revaloriser la mémoire de Joseph Kasa-Vubu en construisant un mausolée sur sa tombe qui se trouve dans le village de Singini, district de Tshela, dans la province du Kongo central. Ce mausolée est réalisé sur environ 400 m2 et présente une forme pyramidale avec, à son entrée, deux coquilles d'escargot percée par une épée. Au niveau de sa surface, ce mausolée prend de la hauteur avant de s'incliner vers la cave où le président Joseph Kasa-Vubu repose pour l'éternité.
Sculpture en bronze de 9 mètres à Boma en 2010
Dans la ville de Boma, lieu de résidence surveillée de Joseph Kasa-Vubu, les Bakongo ont fait construire sur le mont Kisundi un monument représentant le président. C'est un monument de 9 m en bronze réalisé par l'architecte Vuadi Lutete de l'académie des beaux-arts de Kinshasa.
Sculpture en bronze sur la place Kimpwanza en 2010
En 2010, le quatrième président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila décide commander une statue en bronze représentant Joseph Kasa-Vubu. C'est un monument en bronze de 5 tonnes, d'une envergure de 5,45 m de haut, sculpté en Corée du sud, à l'instar de ceux de Mzee Laurent-Désiré Kabila et de Patrice Emery Lumumba, et financé entièrement par le gouvernement provincial de Kinshasa.
Proclamation de sa résidence comme patrimoine culturel national en Mai 2015
Au cours des émeutes du 4 janvier 1959 par les partisans de l'ABAKO, Joseph Kasa-Vubu est arrêté dans sa résidence de l'avenue Inzia dans la commune de Kasa-Vubu (anciennement Dendale), où il était bourgmestre. Pour préserver l'histoire et ne pas oublier ses combats pour l'indépendance de son pays et l'aspiration au bien-être de la population.
Élévation au rang de héros national en Juin 2020
En 2020, Félix Tshisekedi, cinquième président de la république démocratique du Congo, décide d'honorer sa mémoire en l'élevant au rang de Héros national, au même titre que Patrice Lumumba.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris part, le week-end dernier, à Windhoek, à la cérémonie d’investiture de Mme Netumbo Ndemupelila Nandi-Ndaitwah, nouvellement élue Présidente de la République de Namibie.
Cet événement solennel a coïncidé avec la célébration du 35ème anniversaire de l’indépendance du pays.
Plusieurs chefs d’état africains, principalement ceux de la région d’Afrique australe participent à cet événement historique initialement prévu au Stade de l’indépendance mais délocalisé à la dernière minute au Palais présidentiel en raison des intempéries. Par sa présence à cette prestigieuse cérémonie de prise de fonctions de Netumbo Ndemupelia, le Chef de l’Etat a tenu à manifester pleinement un engagement majeur consistant à consolider les bonnes relations amicales existant entre la RDC et la Namibie, mais aussi à construire une dynamique pragmatique de coopération centrée sur les intérêts des peuples de deux pays.
Il convient, cependant, de préciser qu’à sa descente d’avion, vendredi, à 8 heures locales, le Président Tshisekedi a été accueilli par le ministre namibien des transports ainsi que quelques officiels congolais parmi lesquels l’ambassadeur de la RDC en Namibie et une poignée de la communauté congolaise basée dans la capitale namibienne.
Après l'ouverture de la session Ordinaire de Mars 2025, consciente de son rôle face aux urgences de la République, l'Assemblée Nationale n'a pas attendu longtemps pour tenir sa première plénière ce vendredi 21 Mars 2025. Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette séance plénière présidée par le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe. Il s'agissait de l'adoption du projet de calendrier de la Session ordinaire de Mars, ainsi que du vote du Projet de loi portant Prorogation de l'état de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Dans sa communication, le Président de l’Assemblée Nationale est revenu sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), occasionnée par une guerre lui imposée injustement par le Rwanda tapi derrière ses supplétifs du M23/AFC.
Avec des mots tendres et chaleureux, le Professeur Vital Kamerhe a rappelé à la Population du Nord et Sud-Kivu, première victime de cette situation, ainsi qu’aux Forces Combattantes que la République toute entière, derrière le commandant suprême Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, œuvre pour le retour de la paix.
« A mon nom, et aux noms de tous les Élus du Peuple, je tiens à leur exprimer notre profonde compassion et notre soutien plein et entier dans l'épreuve qu'ils traversent. Qu'ils sachent que nous ne les oublions pas, que leurs souffrances sont aussi les nôtres et que la paix sera restaurée sur l'ensemble du Territoire de la République Démocratique du Congo. Gardons également dans nos pensées les plus positives et dans nos prières l'ensemble de nos Forces Combattantes ainsi que notre Commandant suprême, le Président de la République. Qu'ils sachent que nous mesurons pleinement les sacrifices qu'ils consentent chaque jour pour défendre la patrie et préserver son unité », a déclaré le Président de l'Assemblée Nationale.
Après son adoption par la Conférence des Présidents le même Vendredi conformément à l’article 64 alinéa 4 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, le Projet du calendrier de la Session de Mars 2025 a été adopté par l’assemblée plénière.
Ce calendrier comporte deux grandes rubriques, à savoir les matières non législatives, 9 au total, et les matières législatives dont 5 arriérés législatifs ainsi que les nouvelles matières.
S'agissant des Matières non législatives on note :
la validation des pouvoirs des nouveaux élus de Masimanimba et de Yakoma ainsi que les suppléants de ceux ayant opté pour des fonctions autres ;
le rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires ;
le contrôle parlementaire avec des questions écrites, orales et des interpellations ;
l’examen du rapport annuel des activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante ;
l’examen du rapport annuel des activités de la Commission Nationale des droits de l’Homme ;
l’examen du rapport annuel des activités du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication ;
l’examen des résolutions du Conseil Supérieur de la Cour de compte scindé en deux. Le rapport des activités de la Cour de Compte puis les résolutions sur les promotions, mis en retraites et autres nécessitant une Commission spéciale ;
Les rapports des Commissions permanentes, Défense et Sécurité, Relations extérieures ainsi qu’Economique et Financière ayant travaillé pendant les vacances parlementaires.
Dans la rubrique des matières législatives figurent :
les arriérés législatifs entre-autres ;
les Projets de loi pourtant ratification de l’ordonnance loi numéro 24/002 du 22 janvier 2024, portant autorisation de la ratification de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et de la lutte contre le terrorisme ;
la loi relative à l’aménagement du Territoire renvoyée en deuxième lecture par la présidence de la république ;
la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 22069 du 27 Décembre 2022 relative à l’activité et au contrôle des établissements des crédits en RDC ;
la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Nutritionnistes et des diététiciens de la RDC ;
la proposition de loi portant modification du décret du 30 Janvier 1940 portant code pénal congolais spécialement la suppression de peine de servitude pénale et des travaux forcés ;
les nouvelles matières ont été adoptées à l’unanimité par la représentation nationale ;
S'agissant de la prorogation de l'état de siège dans une partie du Pays, dernier point à l'ordre du jour de cette plénière, c'est le Vice-ministre de la Justice et contentieux international, Samuel Mbemba Kabuya qui a, au nom du Gouvernement, présenté ce texte afin de solliciter son vote par la plénière.
Après débat et délibération sous l’œil vigilant du Président de l'Assemblée Nationale au vu de la sensibilité de cette matière sécuritaire, le Projet de loi portant autorisation de l'état de siège dans une partie du Pays a été à la majorité votée par les Députés Nationaux.
Le Ministre de l’Intégration régionale, Me Didier Mazenga Mukanzu séjourne depuis le samedi 22 mars à Antananarivo, capitale du Madagascar accompagné de quelques experts de son cabinet. L’ancien président du Conseil des Ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe(SADC) a animé, ce lundi 24 mars une matinée pédagogique d’information et de partage des expériences congolaises de l’organisation du 42ème Sommet ordinaire de la SADC tenu au mois d’août 2022 à Kinshasa.
Les participants venus de 16 pays membres de la SADC ont loué le sommet de Kinshasa considéré comme le meilleur de tous les sommets organisés depuis la création de cette organisation sous régionale.
Le sommet d’Antananarivo est, particulièrement, organisé à l’intention de hauts fonctionnaires du ministère malgache des Affaires étrangères accueilli par sa collègue malgache Rasata Rafaravavitafika.
C’est en perspective du Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la SADC que la capitale malgache s’apprête à accueillir pour la toute première fois de son histoire, la 45ème session prévue en août prochain pour succéder au Zimbabwe à la présidence tournante de cette grande organisation sous régionale qui compte 16 pays membres.
Au sortir de cette séance de travail et d’échange des expériences en matière d’organisation de ce genre de sommets, Éric Ratsimbazagy, secrétaire général au ministère malgache des Affaires étrangères a remercié le Ministre Didier Mazenga Mukanzu pour sa disponibilité légendaire de répondre, favorablement, à cette sollicitation de son pays, avant d’apprécier les explications détaillées reçues et les expériences du gouvernement congolais à travers le ministre Didier Mazenga.
Les IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa organisés avec succès du 28 juillet et 6 août 2023 dont Didier Mazenga, alors ministre de l’intégration régionale et Francophonie, fût le président du Comité de pilotage.
Un éloge mérité à ce congolais, considéré, désormais, comme un grand diplomate de la carrure de Me Kamanda wa Kamanda, Ramazani Baya et autres. Un vrai facilitateur qui fait preuve d’un leadership éloquent épris d’un esprit d’initiative très remarqué sous Félix Tshisekedi, actuel président de la République de la République Démocratique du Congo.
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années, dit-on.
Le Parlement européen a exprimé de vives préoccupations concernant la situation en République Démocratique du Congo, en particulier l’escalade de la violence dans l’est du pays, où le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, contrôle la ville stratégique de Goma. Dans une résolution adoptée le 13 février, le Parlement européen a demandé à l’Union cycliste internationale (UCI) d’annuler les Championnats du monde de cyclisme 2025, prévus à Kigali en septembre, si le Rwanda ne modifie pas sa position.
Cette demande fait suite aux tensions diplomatiques croissantes entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par le rôle présumé de Kigali dans la violence dans l’est de la RDC. Le maintien de cet événement sportif dans un contexte aussi tendu risquerait de minimiser les graves enjeux humanitaires, y compris les massacres, le pillage des ressources naturelles et la politique du remplacement des populations en RDC.
La diaspora congolaise, ainsi que de nombreux observateurs internationaux, appellent à l’annulation de l’événement, estimant que cela enverrait un message fort contre l’impunité et soutiendrait la paix et la justice dans la région.
Dans un revirement inattendu, le Président angolais, João Lourenço, met fin à son rôle de médiateur du conflit entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, une mission confiée par l’Union Africaine. Ce retrait intervient après plusieurs tentatives de dialogue qui, malgré des avancées ministérielles prometteuses, n’ont pas permis de réunir toutes les parties autour d’un consensus durable.
Un engagement intensif pour la paix
Depuis que l’Union Africaine a attribué au chef de l’État angolais la lourde responsabilité de résoudre le conflit à l’Est de la RDC, l’Angola n’a ménagé aucun effort pour instaurer un climat de paix. Les discussions minutieuses ont mené, en décembre 2024, à un accord majeur : la RDC s’engageait à neutraliser les éléments de la FDLR, tandis que le Rwanda devait procéder au retrait de ses Forces de Défense du territoire congolais, jusqu’aux limites des frontières. Ce double engagement était perçu comme la clé permettant d’ouvrir la voie à un sommet historique, prévu à Luanda le 15 décembre dernier, qui devait sceller la normalisation des relations entre ces deux nations voisines.
Des négociations contrecarrées et des espoirs déçus
Malgré ces avancées, le sommet ne s’est pas tenu en raison de l’absence du Rwanda à la rencontre cruciale. Parallèlement, l’Angola avait également plaidé pour l’ouverture de négociations directes entre le Gouvernement de la RDC et le groupe rebelle M23, une initiative qui visait à approfondir le processus de paix. La première ronde de discussions, prévue à Luanda le 18 mars de cette année, a malheureusement été annulée in extremis, en raison de facteurs externes et inattendus, déstabilisant ainsi l’ensemble du dispositif de médiation.
Un repositionnement stratégique pour l’Afrique
Deux mois seulement après la prise de fonction du nouveau président de l’Union Africaine, l’Angola estime qu’il est temps de se décharger de cette responsabilité spécifique. Ce repositionnement stratégique permettra à João Lourenço et à son pays de se consacrer pleinement aux priorités générales de l’Organisation continentale, notamment en matière de paix et de sécurité, d’infrastructures, de commerce libre, de lutte contre les épidémies, de développement économique et social, et de justice pour les Africains et Afro-descendants.
La présidence angolaise, en étroite concertation avec la Commission de l’Union Africaine, s’attelle désormais à identifier, dans les jours à venir, le Chef d’État apte à reprendre ce rôle de médiateur entre la RDC et le Rwanda. Ce futur relais devra pouvoir compter sur le soutien des pays de la SADC, de la Communauté de l’Afrique de l’Est ainsi que des facilitateurs déjà désignés pour le conflit.
Vers une nouvelle ère de négociations régionales
Le retrait de l’Angola de la médiation marque une étape décisive dans la dynamique des négociations pour la paix en Afrique. S’il ne s’agit pas d’un abandon de l’effort pour résoudre les conflits, c’est plutôt une réorientation des priorités pour mieux répondre aux enjeux multiples qui agitent le continent. Les acteurs régionaux et internationaux restent toutefois mobilisés, espérant que cette transition apportera le souffle nécessaire à une paix durable dans la région.
L'accès à l'électricité en République Démocratique du Congo (RDC) est un droit garanti par la Constitution, spécifiquement en son article 48. Bien que ce droit soit inscrit dans la loi fondamentale, la réalité sur terrain est tout autre. Les congolais sont confrontés à de nombreux défis concernant la production et la distribution de l'électricité, ce qui entrave leur développement socio-économique et leur qualité de vie. Les besoins croissants des citoyens en matière d'énergie demeurent largement insatisfaits, ce qui souligne l'urgence de trouver des solutions efficaces et durables. Dans un effort pour remédier à cette pénurie d'énergie, le Centre Congolais pour le Droit du Développement (CODED), dirigé par Erick Kassongo, a organisé une session d'échange le lundi 24 mars 2025. Cet événement s'est tenu dans la salle Garamba de l’Immeuble de la Territoriale et a rassemblé plusieurs représentants de structures nationales œuvrant dans le secteur de l'électricité. L'objectif principal de cette rencontre était la présentation d’un projet de décret relatif à la promotion et au développement des énergies renouvelables en RDC.
Ce projet de décret vise plusieurs objectifs cruciaux : établir un cadre réglementaire pour promouvoir l'électricité à partir des énergies renouvelables ; définir les modalités et procédures nécessaires à la réalisation des projets d'exploitation des sources d'énergie renouvelables ; élaborer des mesures incitatives pour encourager le développement et la promotion des énergies renouvelables ; promouvoir les moyens de production, de stockage, de distribution et de consommation d'énergies renouvelables tant en milieu urbain que rural ; améliorer l'approvisionnement énergétique par la diversification des sources de production ; faciliter l'accès à des équipements modernes liés aux technologies d'énergie renouvelable ; et renforcer les capacités des services et institutions étatiques chargés de la promotion des énergies renouvelables.
Le projet de décret s'inspire des cadres légaux existants dans d'autres pays qui ont réussi à intégrer les énergies renouvelables dans leur stratégie énergétique. Il se divise en deux titres principaux : les généralités, ainsi que la promotion et le développement des énergies renouvelables, ce dernier étant subdivisé en dix chapitres détaillant les différentes stratégies.
Un des aspects centraux de cette initiative est la stratégie dédiée à l'énergie solaire, qui comprend neuf éléments clés :
1. La stratégie pour le photovoltaïque à grande échelle connecté au réseau.
2. La stratégie pour l'autoproduction et l'autoconsommation.
3. La stratégie de développement du réseau électrique.
4. Le développement de l'énergie solaire et des technologies connexes.
5. Une stratégie visant à encourager les usages productifs de l'énergie.
6. La stratégie pour les mini-réseaux solaires.
7. La stratégie pour des kits solaires autonomes.
8. La stratégie pour le développement des compétences et des possibilités d'emploi dans le secteur.
9. La stratégie pour la fabrication et l'assemblage de produits solaires localement.
Erick Kassongo a souligné l'importance de développer un savoir-faire local dans le secteur des énergies renouvelables.
‘’Beaucoup de pays ont ces potentiels pour ne pas dépendre totalement des exportations en matière de matériel et technique. Cela implique de produire localement tout ce dont nous avons besoin pour les panneaux solaires et leurs accessoires’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, il est crucial de lier le développement économique d’un pays à sa capacité à produire de l'énergie. Le produit intérieur brut (PIB) doit être corrélé à la production énergétique. Lorsqu'un potentiel est identifié dans une région, il est essentiel d'examiner les éléments locaux qui peuvent faciliter la production et la consommation rapide de l'énergie produite.
A l’en croire, les usages productifs doivent être au cœur de la conception des projets énergétiques. Identifier les consommateurs potentiels dès le départ et intégrer ces éléments dans la production énergétique sont des étapes indispensables pour assurer une cohérence entre l'offre et la demande. ‘’Nous avons souvent commis l'erreur de produire beaucoup d'électricité sans penser à ceux qui la consommeront’’, a averti Kassongo.
La République Démocratique du Congo se trouve à un carrefour critique dans sa démarche vers une solution durable à sa crise énergétique. Le projet de décret présenté par le CODED représente une avancée significative vers la promotion des énergies renouvelables, mais sa mise en œuvre nécessitera un engagement constant, une collaboration entre les acteurs concernés, et une attention particulière aux besoins locaux. En intégrant des stratégies efficaces et en favorisant la production locale, la RDC peut non seulement améliorer son accès à l'électricité, mais également stimuler son développement économique et social.
Préoccupée par l’escalade des violences dans les parties sous occupation rwandaise, la Nouvelle Société civile Congolaise (NSCC) a lancé un appel ce samedi 22 mars 2025, à une action urgente pour harmoniser les multiples initiatives de paix dans la sous-région des Grands Lacs. Selon cette structure dirigée par Jonas Tshiombela, face à la prolifération des efforts divergents, tels que ceux de Luanda, Nairobi et le tout récent, le processus de Doha, il est impératif de coordonner ces démarches afin de garantir une paix durable et inclusive. Elle souligne la nécessité d’une conférence rassemblant tous les acteurs concernés, y compris les Etats et la Société civile, pour établir une vision commune et concertée en vue de résoudre les conflits persistants dans la région.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°04/03/2025
Pour diffusion immédiate
POUR UNE PAIX DURABLE DANS LA SOUS-RÉGION DES GRANDS LACS : URGENCE
D’UNE CONFÉRENCE D’HARMONISATION DES INITIATIVES DE PAIX
Kinshasa, 22 mars 2025. Face à la multiplication des initiatives de paix dans la sous-région des Grands Lacs, notamment le processus de Luanda, de Nairobi, de Doha, les efforts de l’ECC-CENCO, de la CIME, de l’Union Africaine et d’autres acteurs ; il devient crucial d’harmoniser ces approches pour garantir une paix durable et inclusive.
La coexistence de plusieurs processus, bien que témoignant d’une volonté de résolution des conflits, risque de fragmenter les efforts et de diluer l’efficacité des solutions. La paix véritable ne saurait être le fruit d’initiatives isolées ou concurrentielles, mais d’une vision commune et concertée. Ainsi, nous appelons à l’organisation urgente d’une Conférence de toutes les initiatives de paix afin de :
Coordonner les efforts pour éviter la dispersion et les contradictions dans les solutions proposées.
Partager la responsabilité entre tous les acteurs impliqués, y compris les États, les organisations sous régionales et internationales, ainsi que la société civile.
Promouvoir un dialogue élargi et inclusif, qui ne se limite pas à un cadre inter congolais, mais qui intègre également des discussions inter rwandaises, inter ougandaises et inter burundaises pour une résolution globale et durable des conflits.
Etablir un cadre de suivi et de mise en œuvre des engagements pris pour garantir leur application effective.
Nous interpellons l’Union Africaine, les Nations Unies, l’UE, la CIRGL, la SADC, la CEEAC et toutes les parties prenantes à soutenir cette démarche essentielle pour l’avenir de la sous-région. L’échec de la coordination des efforts ne ferait que prolonger l’instabilité et la souffrance des populations. Seule une réponse collective et harmonisée permettra de construire une paix véritable et durable. Le moment est venu d’unir nos forces et d’agir avec responsabilité.
Pour toute demande d’information, veuillez contacter
COORDINATION NATIONALE
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