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Agression rwandaise :Voici les 5 Ministres qui ont cédé leurs salaires en soutien aux FARDC

C'est un signal fort au regard de la guerre d'agression que subit la RDC. Même si les autres membres des institutions pourront par la suite leur emboiter les pas, mais on leur reconnaîtra le mérite de penser aux Forces Armées de la République. Ils sont cinq ministres du Gouvernement Suminwa qui ont accepté de se délester de leurs salaires en réponse à l’appel patriotique lancé par le Président Félix Tshisekedi, le 29 janvier dernier, invitant chaque Congolais à contribuer à l’effort de guerre. Un geste fort dans un contexte où l’armée congolaise livre une bataille décisive pour la souveraineté nationale.

Ils s’appellent Noëlla Ayeganagato, Ministre de la Jeunesse ; Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice ; Thérèse Kayikwamba, Ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères ; Doudou Fwamba, Ministre des Finances et Guy Loando, Ministre de l’Aménagement du territoire. Cinq personnalités, une seule cause : la défense du territoire national.

Renoncer à leurs salaires pour soutenir ceux qui, au péril de leur vie, affrontent l’ennemi sur le terrain. Ce sacrifice symbolique traduit une prise de conscience, celle de la guerre que mène la République démocratique du Congo est l’affaire de tous.

La Pros.

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Pertes en vies humaines et déplacement massif des populations,Tshopo : le BCNUDH invite le Gouvernement Congolais à stopper l’hémorragie du conflit communautaire

Deux ans après le début du conflit intercommunautaire dans la Tshopo, la cohabitation reste difficile entre les communautés en conflit, ce qui pourrait constituer un risque majeur pour la stabilité de la province.  

Au moins 303 civils ont été victimes des graves violations et atteintes aux droits de l’homme dans le cadre du conflit intercommunautaire opposant les Mbole et Lengola et leurs alliés respectifs depuis février 2023. Selon les sources gouvernementales et humanitaires, au moins 107,000 personnes ont été déplacées à cause du conflit et vivent dans des conditions très précaires dans trois sites des déplacés dans la ville de Kisangani et dans la commune de Lubunga.

Des missions de monitoring et d’enquêtes du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) dans la province de la Tshopo, ont permis d’établir que des graves violations et atteintes aux droits de l’homme, telles que des exécutions sommaires, des traitements cruels, inhumains et dégradants, des violences sexuelles, des enlèvements et des pillages et destructions systématiques des biens et des villages ont été commises par toutes les parties en conflit.

Au moins 97% des cas documentés par le BCNUDH concernent des victimes d’atteintes commises par des assaillants Mbole ou Lengola et 3% par des acteurs étatiques, en particulier, la Légion Nationale d’Intervention, une unité spéciale de la Police nationale congolaise déployée dans la zone depuis aout 2023. 

Au cours d’une mission d’enquête en août 2024, le BCNUDH a réalisé des entretiens confidentiels avec 100 personnes et a recensé un total de 228 victimes d’atteintes des droits de l'homme commises par des assaillants civils armés appartenant aux communautés Mbole ou Lengola ainsi que leurs alliés.

Parmi ces victimes, 149 personnes ont été tuées et 39 ont été blessées ou soumises à des traitements inhumains et dégradants entraînant des handicaps permanents, tels que la cécité et l'amputation des bras, y compris à l'encontre d'une fillette âgée de huit ans, ainsi que des rituels comprenant l'enlèvement et le traitement inhumain et dégradant d’un bébé de six mois. En outre, des maisons et, parfois des villages entiers, ont été systématiquement pillées et incendiés.

L'équipe a également documenté des cas de violence sexuelle particulièrement violents à l'encontre de quatre femmes, dont des viols collectifs, des viols précédés, accompagnés ou suivis de traitements inhumains et dégradants (d’un meurtre par décapitation, de mariage forcé ou d'esclavage sexuel.

Les suspects des atteintes ont été unanimement identifiés comme étant de jeunes parlant dans la majorité des cas le Mbole/Lingala ou le Swahili/Lengola. Ils détenaient des armes à feu, des machettes, des couteaux et de flèches empoisonnées. Les groupes Mbole en particulier ont atteint un certain niveau d'organisation interne et de chaîne de commandement. 

Le conflit intercommunautaire a pour origine un litige foncier portant sur un désaccord sur la propriété de 4.000 hectares cédés par les autorités provinciales à la société agro-pastorale CAP-Congo dans la commune de Lubunga, ainsi que l’installation d’une administration parallèle dans la commune de Lubuya Beda et des tensions ethniques sous-jacentes.

Suite au plaidoyer du BCNUDH mené auprès des différentes autorités provinciales et nationales, le Bureau note des développements importants dans la recherche d'une solution pacifique au conflit.

Le BCNUDH salue la visite du Chef de l’Etat dans la province de la Tshopo le 23 octobre 2024 et l’organisation du Forum de Paix, Sécurité et Développement lancé par le Vice premier Ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières du 17 au 19 décembre, auquel toutes les communautés en conflit ainsi que le BCNUDH ont été associés. Le BCNUDH reconnait aussi les efforts du FONAREV, qui, depuis le 28 août 2024, apporte un soutien logistique et financier pour l'organisation et le déroulement des audiences foraines en procédure de flagrant délit ainsi qu’un soutien juridique et judiciaire à environ neuf victimes dans le cadre de ce conflit. Le BCNUDH a assuré le monitoring de ces audiences foraines.

Le BCNUDH note également l'annulation des contrats de CAP-Congo en raison des soupçons sérieux d'irrégularités, tout en permettant à la société de poursuivre ses activités, ce qui pourrait contribuer au développement économique de la région et aux réparations pour les victimes.

Dans le cadre de la lutte contre l’impunité, 44 personnes ont été arrêtées, 13 ont été acquittées et 31 condamnées par la justice militaire au premier degré pour terrorisme, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes de guerre. Parmi les condamnés, un agent de la PNC et un militaire des FARDC ont été condamnés à 5 ans de prison, respectivement pour violation de consigne, désertion simple et violation de consigne et terrorisme. Cinq détenus ont été condamnés à la peine de mort pour terrorisme et participation à un mouvement insurrectionnel et les autres ont été condamnés entre 5 à 20 ans de prison. 

En attendant la cérémonie coutumière de réconciliation du 27 janvier 2025 dans la localité d’Osio, le BCNUDH invite le Gouvernement à s'attaquer d'urgence aux causes profondes du conflit, y compris la gouvernance foncière, les questions d'administration parallèle et les tensions ethniques sous-jacentes pour créer les conditions permettant le retour des personnes déplacées en toute sécurité et dignité dans leurs villages d'origine et assurer une cohabitation pacifique entre les communautés.

Les autorités sont encouragées à ouvrir des enquêtes indépendantes sur les conditions d’attribution de la concession agricole ainsi que des atteintes et violations des droits de l’homme commises dans le cadre du conflit intercommunautaire. Dans le cadre de son mandat, le BCNUDH est prêt à soutenir les procédures judiciaires ouvertes et à apporter un soutien aux victimes.

Le BCNUDH invite aussi les acteurs humanitaires à soutenir les autorités provinciales dans la gestion des sites, en répondant d'urgence aux besoins immédiats des personnes déplacées et au secteur privé de veiller à ce que tout achat futur de terres soit effectué avec le consentement libre, préalable et éclairé de toutes les communautés affectées bénéficiant de ces terres.

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Est de la RDC : l'UNICEF lance un appel urgent de 22 millions de dollars pour apporter une aide d'urgence à 282.000 enfants

L'UNICEF est gravement préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo résultant de l'intensification récente du conflit et de l'augmentation du nombre de personnes déplacées. Les violences dans le Nord et le Sud-Kivu ont entraîné le déplacement de 658.000 personnes supplémentaires ces trois derniers mois, parmi lesquelles 282.000 enfants.

« L'intensification des combats à Goma, capitale provinciale du Nord Kivu, a contraint des milliers de personnes à fuir à nouveau, quittant les camps de déplacés pour chercher refuge dans d'autres quartiers de la ville. Ces déplacements répétés témoignent de l'instabilité persistante dans la région.

« La situation à Goma s'est considérablement détériorée, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante », a déclaré Jean-François Basse, Représentant intérimaire de l'UNICEF en RDC. « Les populations civiles, épuisées par les événements traumatisants souffrent de la faim, de la soif et sont épuisés. Les familles privées d'accès à l'eau, à l'électricité et à l'internet, se réfugient où elles le peuvent pour échapper aux violences."

Les principaux risques pour les enfants sont actuellement liés à la santé et à la protection. Les conditions de vie précaires dans les camps, caractérisées par la promiscuité et l'insalubrité, exposent les enfants à un risque élevé de maladies telles que le choléra, la rougeole et la variole. La peur des affrontements et la saturation des structures de santé incitent les parents à hésiter à conduire leurs enfants à l'hôpital.

L'UNICEF a reçu des rapports signalant une hausse alarmante du nombre d'enfants séparés de leur famille ou non accompagnés, les exposant à un risque accru d'enlèvement, de recrutement forcé et de violences sexuelles.

L'UNICEF lance un appel de fonds de 22 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires urgents, notamment en matière d'accès à l'eau potable, d'installations sanitaires adéquates, de médicaments, de fournitures médicales, de traitements pour les enfants souffrant de malnutrition sévère et de services de protection de l'enfant.

« Nous appelons les parties au conflit à mettre un terme aux violences qui exacerbent les souffrances des enfants et aggravent les conditions humanitaires déjà épouvantables », a ajouté M. Basse

A propos de l'UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lianne Gutcher, Chief of Communication, UNICEF DRC, Tel: +243 820 996 405, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Agression rwandaise en RDC, Les Progressistes : Samy Badibanga lance une interpellation à l’ONU !

 Samy Badibanga Ntita, Premier Ministre honoraire, dénonce la guerre qu’impose le Rwanda à la RDC et en condamne toutes les conséquences. Dans un message de soutien aux FARDC, publié, cette semaine, Samy Badibanga, par le truchement de son parti politique, Les Progressistes, demande à l’Organisation des Nations Unies de faire diligence pour prendre des mesures réalistes qui puissent favoriser le retour de la paix. ‘’ Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais. La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère, ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons’’, insiste le parti de Samy Badibanga, en cette période de crise profonde dans l’Est de la RDC où la population de Goma passe des moments difficiles suite à la barbarie de l’armée rwandaise. Ci-après, le texte intégral.

 

MESSAGE DE SOUTIEN AUX FARDC

Nous, membres du regroupement politique Les Progressistes, avons suivi avec beaucoup d'attention la situation qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo et sommes profondément indignés par l'attaque de la ville de Goma perpétrée par l'armée rwandaise.

De ce fait :

1. Dénonçons fermement cet acte de guerre matérialisé par l'attaque de la ville de Goma par le Rwanda.

2. Exprimons notre soutien indéfectible aux FARDC, véritables défenseurs de notre indépendance et de notre dignité nationale.

3. Lançons un appel à l'ensemble de la population congolaise et à toute la classe politique, toute tendance confondue, opposition et majorité, pour soutenir les FARDC, dont le courage et le dévouement face à cette agression extérieure méritent toute notre reconnaissance et notre solidarité.

4. Soutenons également le Chef de l'Etat, Commandant Suprême des FARDC, dans ses efforts pour libérer la ville de Goma et tous les territoires occupés par ces forces négatives, afin de rétablir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national.

5. Demandons à la jeunesse congolaise de se lever pour défendre notre patrie. Il est temps que chaque Congolais, patriote et soucieux de l'avenir de notre pays, s'engage en s'enrôlant dans l'armée républicaine. La guerre que nous menons aujourd'hui n'est pas seulement que celle des FARDC ou d'un régime politique, mais celle de tout un peuple.

6. Appelons l'Organisation des Nations Unies à prendre ses responsabilités et à agir de manière décisive. Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais.

La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons.

Fait à Kinshasa, le 27 janvier 2025

Samy BADIBANGA NTITA

Autorité morale

 

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