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Est de la RDC : en visite à Kinshasa et Kigali, Jean-Noël Barrot demande le ‘‘retrait des troupes rwandaises’’

En République Démocratique du Congo, la pression diplomatique s’accentue. Cela alors que les combats se poursuivent dans l’est du pays, opposant l’armée congolaise avec ses alliés d'une part, au groupe armé du M23 appuyé par les forces rwandaises, de l'autre. Après une visite à Kinshasa jeudi 30 et une rencontre avec le Président Congolais Félix Tshisekedi, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a rencontré le Rwandais Paul Kagame à Kigali vendredi 31 janvier.

Il n’y a pas eu de déclaration du Ministre français à l’issue de la rencontre à Kinshasa. Mais depuis Paris, on précise que la démarche diplomatique française s'inscrit « en soutien aux processus de Luanda et de Nairobi ».

Au cours de la discussion qui a duré une heure entre le président Félix Tshisekedi et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, la France a voulu réitérer sa position : Paris condamne l’offensive du M23 et des forces rwandaises. Le M23 doit se retirer des territoires dont il a pris le contrôle, et les forces rwandaises doivent quitter « instamment » le territoire congolais, avait déjà dit le chef de la diplomatie, rapporte notre envoyée spéciale à Kinshasa, Alexandra Brangeon.

Selon les services du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot s’est rendu ensuite à Kigali, où il a rencontré le président Paul Kagame. Comme à Kinshasa avec Félix Tshisekedi, il n'a fait aucune déclaration, aucun commentaire à l'issue de la rencontre avec Paul Kagame. La diplomatie française a sobrement commenté que « cet échange s'inscrit en plein soutien des processus de médiation régionaux de Luanda et Nairobi ».

Mais avant cette visite, les services du ministre français des Affaires étrangères, cités par l'Agence France-Presse, avaient annoncé que Jean-Noël Barrot demanderait à Paul Kagame « le retrait des troupes rwandaises » de l'est de la République démocratique du Congo.

Paris dit suivre « l’offensive du M23 avec l'appui des forces rwandaises » qui « se poursuit dans le Sud-Kivu »

Avec cette visite, Paris souhaite rappeler que la France est un allié stratégique de la RDC, a ajouté une source diplomatique française. Ainsi, Paris déploie tout son arsenal diplomatique pour trouver une solution à la crise dans l’est du pays.

Car pendant ces entretiens, le Palais de l'Élysée dit suivre « avec une extrême attention, une extrême préoccupation (...) l’offensive du M23 avec l'appui des forces rwandaises », d'abord sur Goma et « qui se poursuit plus au Sud, dans le Sud-Kivu » (sic).

Le président français Emmanuel Macron, multiplie les échanges téléphoniques. Jeudi soir, il s’est entretenu à nouveau avec le président congolais Félix Tshisekedi, alors qu’« il reste aussi en lien avec le président Kagame », assure-t-on à l’Élysée. Le président français avait aussi déjà parlé à ses homologues du Kenya, de l'Afrique du Sud et du Congo-Brazzaville. Il a depuis également appelé l'Angolais João Lourenço, le Burundais Evariste Ndayishimiye et l'Ougandais Yowéri Museveni.

L'Élysée assure qu'il y a « un consensus général sur la nécessité de parvenir à faire cesser les hostilités ». Soit un « préalable à la reprise du dialogue ».

En ce qui concerne les instances internationales, comme l’Union européenne et les Nations unies, l'Élysée affirme qu'il y a « une convergence pour hausser le ton et les pressions sur à la fois le M23, le Rwanda et aussi les acteurs congolais qui sont dans une logique de prise du pouvoir ». « On a vu plusieurs prises de paroles récentes dans cette logique-là et nous ne pouvons pas l'accepter », dit l'Élysée.

« La RDC attend un peu plus d’actions »

Coté congolais, on se dit satisfait de cet échange. Dans un communiqué, la présidence rappelle que la France est membre du Conseil de sécurité de l’ONU, avec droit de veto, qui a apporté un soutien important à la RDC lors des deux dernières réunions urgentes de cet organe.

Mais « la RDC attend un peu plus d’actions », précise le communiqué. Selon une source présidentielle congolaise, Kinshasa attend beaucoup de la France, notamment que Paris fasse pression pour obtenir des sanctions onusiennes contre Kigali, à défaut d’obtenir le retrait des troupes rwandaise de RDC.

Dans un entretien à notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi, la porte-parole de la présidence congolaise Tina Salama a résumé que « Ce que nous voulons maintenant, que ce soit de la part de la France ou d’autres pays amis, ou d’autres organisations internationales, ce sont des actions, et par des actions, nous entendons des sanctions ».

« Ce que nous voulons maintenant (…), ce sont des actions, et par des actions, nous entendons des sanctions », résume Tina Salama, porte-parole de la présidence congolaise

Tiré de RFI

Est de la RDC : en visite à Kinshasa et Kigali, Jean-Noël Barrot demande le ‘‘retrait des troupes rwandaises’’
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RDC-Rwanda : la SADC condamne l’attaque contre ses troupes et les FARDC

 A l’initiative du Président de la République du Zimbabwe et Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC), les Chefs d'Etat et de Gouvernement de cette institution sous-régionale se sont réunis en Sommet extraordinaire, à Harare, en République du Zimbabwe, ce 31 janvier 2025, afin d'examiner la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC). Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé en visioconférence à ce sommet.

Après plusieurs heures de discussions à huis-clos, le Sommet a publié un communiqué dans lequel les dirigeants de l’Afrique Australe reconnaissent que les forces armées du Rwanda occupent la ville de Goma

‘’Des informations récentes sur la situation sécuritaire régnant dans l'Est de la République Démocratique du Congo ont été communiquées au Sommet, qui a pris note avec inquiétude, des récentes attaques menées par le groupe armé M23 et les Forces armées du Rwanda (RDF) contre les Forces armées de la République

Démocratique du Congo (FARDC), la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) et la population civile dans diverses zones de la province du Nord-Kivu’’, indique ce communiqué en son point 4.

Le même communiqué poursuit au point 7 : ‘’le Sommet a condamné avec la plus grande fermeté les attaques menées contre les troupes de la SAMIDRC par le M23 et les Forces armées du Rwanda (RDF) opérant dans l'est de la République Démocratique du Congo, car ces actions violent le cessez-le-feu conclu dans le cadre du processus de Luanda le 30 juillet 2024 et compromettent la paix et la sécurité de ce pays et de la région de la SADC’’.

Au cours de cette Session, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a présenté la situation de la province de Goma envahie par les troupes rwandaises du RDF causant une détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire ainsi que la violation des droits humains, à la suite des massacres de nombreux innocents, et la profanation des corps sans vie au risque d’épidémie.

Il a demandé le renforcement de la SAMIDRC et a plaidé pour l’obtention du retrait des troupes rwandaises du territoire congolais afin de mettre en place un plan de contingence.

Les Chefs d’Etat de la SADC ont exprimé leur solidarité envers le peuple congolais et préconisé la tenue immédiate d’un sommet SADC-EAC afin de réfléchir sur la manière de trouver une solution efficace à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

La Pros.

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Situation sécuritaire et humanitaire à Goma, Félix Tshisekedi échange avec les élus du Nord et du Sud-Kivu

Reçus par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, jeudi dernier à la Cité de l’Union Africaine, les Députés nationaux et Sénateurs des provinces du Nord et du Sud-Kivu ont échangé sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la ville de Goma, présentement envahie par les troupes de l’armée rwandaise (RDF).

‘’La situation dans la ville de Goma est dramatique’’, ont-ils dit au Président de la République, décrivant la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut actuellement dans cette partie de la RDC.

Ils ont déploré les conditions dans lesquelles vivent les habitants de Goma, où l’eau et l’électricité avaient été coupées depuis plusieurs jours, et de surcroît, ils ne peuvent pas s’approvisionner en nourriture.

‘’Serein, le Président Tshisekedi se dit préoccupé par la situation de nos compatriotes ; il travaille avec la Monusco et les organisations humanitaires pour assister nos frères’’, a fait savoir le député national Safari Nganizi Jacques, président du caucus des élus du Nord-Kivu.

Les parlementaires du Nord et Sud Kivu disent avoir réfléchi avec le Chef de l’Etat sur le moyen de recouvrer l’intégrité et la souveraineté territoriales de la RDC.

Ils ont affirmé leur soutien au Président de la République pour toutes les démarches politiques, diplomatiques et militaires entreprises.

‘’Le Chef de l’Etat nous a affirmé que le processus diplomatique évolue très bien. Il espère que la Communauté Internationale va entendre la voix de la RDC et va exiger au Rwanda le retrait de ses troupes’’, a déclaré l'honorable Safari Nganizi.

La Pros.

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Lutte contre la corruption : Constant Mutamba jette son dévolu sur Ferdinand Kitengie et Falonne Bile

Dans le cadre de la lutte  contre la corruption, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a procédé, depuis le 24 janvier 2024, à la nomination d’une nouvelle équipe à la tête de la Cellule de Lutte contre la Corruption. Il s'agit de Ferdinand Kitengie Mpeji de la Société civile, désigné Coordonnateur, et Falonne Bile Van, nommée Coordonnatrice adjointe.

Ces nominations marquent une étape décisive dans la vision du Ministre d’État, qui entend faire de la lutte contre la corruption un levier essentiel pour la restauration de la bonne gouvernance et de l’État de droit. Constant Mutamba, connu pour son engagement réformateur, mise sur cette nouvelle équipe pour insuffler une dynamique plus rigoureuse dans le combat contre les pratiques frauduleuses qui gangrènent les institutions publiques.

Le choix de Ferdinand Kitengie à la tête de cette cellule stratégique témoigne de la volonté du Ministre d’État de confier cette mission à personne pétrie d’une expertise reconnue dans la gestion des affaires publiques. Il aura la lourde tâche de coordonner les actions de lutte contre la corruption, de veiller au respect des principes de transparence et d’intégrité, et de proposer des stratégies adaptées à la réalité du terrain.

À ses côtés, Falonne Bile Van, en tant que Coordonnatrice adjointe, viendra renforcer l’exécution des missions assignées à cette cellule. Son rôle consistera notamment à assurer une exécution efficace des directives ministérielles et à superviser les différentes initiatives de prévention et de répression des actes de corruption.

Une équipe pour une action plus incisive

En plus de ces deux figures de proue, le Ministre de la Justice a nommé plusieurs chargés d’études, parmi lesquels Mwanza wa Mwanza Dolly, Mbuku Mbemba Reagan, Tshilewu Kabemba Tshianyi Binder, Bewa Vala Patrick, Ntumba Kabashadi Brigitte, Kanku Nsanga Adolphe, Kunong Kalamb Rose, Kasali Tchomba Théophile et Mwendabali Feruzi Henry. Cette équipe aura pour mission d’analyser les différents cas de corruption et de proposer des solutions innovantes pour les éradiquer.

Le volet administratif, quant à lui, sera assuré par Mulanga Tshiyoyo Isabelle (secrétaire administratif), ainsi que Lunkamba Lunkamba Bénédicte et Ngamba Kapesa Gloria (Agents administratifs).

Avec ces nominations, Constant Mutamba envoie un message fort pour la lutte contre la corruption comme priorité absolue. En plaçant Ferdinand Kitengie et Falonne Bile à des postes stratégiques, il entend doter cette cellule de profils compétents et engagés pour mener un combat efficace contre ce fléau.

Jackson Mutamba

 

Lutte contre la corruption : Constant Mutamba jette son dévolu sur Ferdinand Kitengie et Falonne Bile
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Dans un meeting sur la place de la Poste à Kisangani , Jean-Pierre Bemba : ‘‘Le Chef de l’Etat m’envoie pour vous dire qu’il ne va pas laisser le pays être envahi par l’ennemi’’

Lors d’un meeting populaire organisé ce lundi 3 février à l’esplanade de la Poste à Kisangani, Jean-Pierre Bemba a fermement réaffirmé son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soulignant l’engagement du pays à vaincre les ennemis et à défendre l’intégrité territoriale. L’espoir est encore là, les congolais finiront par retrouver la paix tant recherchée.

Prenant la parole devant une foule enthousiaste,  Bemba a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation, et a mis en avant l’importance de l’unité et de la détermination dans le cadre du conflit actuel.

« Si nous venons aujourd’hui avec Eve Bazaïba, je suis très heureux de voir une forte mobilisation. Je vous assure que nous allons vaincre cette guerre», a-t-il déclaré.

Selon l’Agence Congolaise de Presse (ACP), l’ancien vice-président a rappelé le rôle joué par la population dans l’élection du Président de la République actuelle.

«Le Président de la République est là par la volonté de la population. Nous avons vu comment la population l’a élu massivement», a-t-il renchéri.

Jean-Pierre Bemba a également exprimé son soutien aux FARDC, qui, selon lui, font face à une menace venant de l’armée rwandaise.

«Je voudrais donner le message de soutien à nos FARDC qui défendent notre intégrité territoriale. J’ai été à la défense. Nous sommes en train de combattre contre l’armée rwandaise. Je suis en train de soutenir le Chef de l’État parce qu’il est en train de mettre les moyens pour mettre dans de bonnes conditions l’armée », a-t-il expliqué.

Dans un message direct à la population de la région, le leader du MLC a aussi transmis un appel du Président de la République.

Le Chef de l’État m’envoie pour vous dire qu’il ne va pas laisser le pays être envahi par l’ennemi. Le Président veut à ce que les jeunes à partir de 18 ans de la Tshopo, Bas-Uélé et Haut-Uélé s’enrôlent dans l’armée. Soyez prêts », a ajouté Jean-Pierre Bemba.

« L’objectif de ce meeting populaire est de mobiliser à ce que la grande orientale donne 100.000 jeunes enrôlés dans l’armée afin de défendre l’intégrité territoriale. Nous allons boucher toutes les entrées et nous allons libérer les territoires occupés par les ennemis », a-t-il renchéri.

Pour la mobilisation des jeunes afin de renforcer les rangs de l’armée, une priorité pour le Gouvernement, Jean-Pierre Bemba a ainsi marqué son soutien indéfectible.

Jackson Mutamba

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Situation sécuritaire à l'Est de la RDC , OCC : Dr. Etienne Tshimanga adresse un message de soutien à Félix Tshisekedi

 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Office Congolais de Contrôle

KINSHASA/GOMBE

Le Directeur Général

 

Kinshasa, le

 

MESSAGE DE SOUTIEN AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT FACE A LA SITUATION SECURITAIRE A L'EST DU PAYS

La Direction Générale de l'Office Congolais de Contrôle informe tout le personnel qu'elle suit avec une attention particulière l'évolution de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo ; particulièrement à l'Est de notre Pays.

Elle exprime son plein soutien à son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui, dans son message à la Nation, a réaffirmé sa ferme détermination à reconquérir tous les territoires occupés par le Rwanda et ses supplétifs du M23, responsables de la terreur et des souffrances infligées aux familles congolaises.

Dans ce contexte, la Direction Générale adresse ses pensées les plus solidaires aux Cadres et Agents de l'Office Congolais de Contrôle se trouvant dans les zones affectées par le conflit et les invite à la plus grande vigilance.

Elle demande également à toutes les entités ayant accueilli ou devant accueillir des Cadres et Agents ayant fui les zones de conflit de les signaler au Département Administratif et de prendre les mesures appropriées, dans les limites du raisonnable, pour leur apporter soutien et assistance jusqu'à la normalisation de la situation.

Restons tous unis derrière le Chef de l'Etat, Commandant Suprême de nos Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, nos courageuses FARDC et les patriotes Wazalendo, pour un Congo uni, fort et prospère.

La Délégation Syndicale Nationale est invitée à mettre à profit sa proximité avec la base pour promouvoir un climat de paix, de sérénité sociale et de dialogue constructif avec l'Employeur, en conformité avec les dispositions des textes réglementaires et de la Convention Collective.

Dans ces moments difficiles, il est plus que jamais nécessaire de

rester unis et solidaires. La stabilité et la paix de notre pays sont l'affaire de tous. Chacun, à son niveau, peut contribuer à la préservation de notre unité nationale.

Salutations patriotiques.

 

Fait à Kinshasa, le 30 JAN. 2025

Dr. Etienne TSHIMANGA MUTOMBO

 

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