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Agression rwandaise dans l'Est de la RDC, Parlement : Sama Lukonde félicite la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour le travail abattu

Mise sur pied mardi 04 février 2024, à l'issue de la plénière inaugurale de la session extraordinaire convoquée dans les deux chambres du Parlement sur demande du Chef de l'Etat, la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat, chargée d'examiner en profondeur la situation sécuritaire au Nord et Sud-Kivu, marquée par l'occupation par l'Armée rwandaise de la ville de Goma et de plusieurs autres territoires des provinces du Nord et Sud-Kivu, a bouclé ses travaux ce mercredi 05 février par la présentation de son rapport général.

Selon Mme le Rapporteur du Sénat, l'honorable Néfertiti Ngudianza, qui a rendu compte du déroulement des travaux, la Commission mixte Assemblée nationale et sénat a éclaté en 5 commissions à savoir : Défense et sécurité, Politique, Administrative et Juridique, Socio-culturelle, Relations Extérieures et Ecofin. Elle s'est réunie le 05 février 2025 courant, dans la salle de Congrès du Palais du peuple, sous la supervision conjointe des rapporteurs de deux chambres, en l'occurrence, l'honorable Jacques Ndjoli pour le compte de l'Assemblée nationale et l'honorable Néfertiti Ngudianza, pour le compte du Sénat.

Néfertiti Ngudianza a fait savoir que les sénateurs de la République, soucieux du bien-être de nos concitoyens de l'Est du pays, ont proposé au Chef de l'État des stratégies portant globalement sur le renforcement de la sécurité de nos frontières et de la protection de notre territoire national, la sauvegarde de notre souveraineté en tant qu'Etat, la sécurisation de nos populations et le renforcement de nos forces de sécurité, la condamnation de nos agresseurs et la sauvegarde de notre indépendance économique.

La Commission mixte a recueilli les éclaircissements de quelques membres du Gouvernement notamment, le Vice-premier Ministre en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, du Vice-Premier Ministre en charge de la Défense et Anciens combattants, du Ministre délégué des affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap, et la Vice-Ministre des Affaires Etrangères.

Chaque sous-commission ayant examiné la situation de l'Est, sous l'angle de ses attributions respectives a produit un rapport dans lequel, elle a proposé des stratégies politiques et diplomatiques de la sortie de crise, a laissé entendre la Rapporteure du Sénat. Notons que ces différents rapports ont été adoptés par chacune de deux chambres, dans un document unique dont la primeur est réservée au Chef de l'État.

Avant de suspendre la plénière qui vient d'épuiser le premier point à l'ordre du jour de cette session extraordinaire, le Président du Sénat, l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde a remercié et félicité les honorables sénateurs membres de la Commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour la qualité du travail réalisé tout en réitérant la condamnation par le Sénat de l'agression rwandaise en RDC sous couvert de ses supplétifs du M23-AFC. 

"Avant de suspendre cette séance, je voudrais, en mon nom propre et au nom du bureau, féliciter sincèrement les membres de la commission mixte paritaire ainsi que tous les Députés et les sénateurs qui ont pris part, pour leur dévouement patriotique, en travaillant sans relâche jusqu'aux heures tardives même matinales de ce jour. Je voudrais rappeler que le Sénat condamne avec la plus grande fermeté la barbarie perpétrée à l'Est du Pays par le Rwanda et ses supplétifs. Je voudrais rappeler la solidarité envers les populations de cette même partie du pays. Je voudrais également mentionner notre adhésion aux affirmations et aux condamnations de la passivité de la Communauté Internationale formulées par son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mais aussi adhérer à cet Appel à la cohésion nationale et à la mobilisation touts azimuts derrière nos Forces armées et Wazalendos qui continuent de se battre sur le terrain. Je vous remercie une fois de plus Honorables Sénateurs pour votre disponibilité pour la patrie et je ne peux que vous demander de continuer à rester autant disponibles chaque fois que cela nous sera demandé", a dit en substances  le Président du sénat qui annonce par ailleurs que le 2ème  point inscrit à l'ordre  de cette session  extraordinaire à savoir, la présentation de deux nouveaux juges de la Cour Constitutionnelle interviendra incessamment selon le programme qui sera rendu public.

La Pros./Cellcom Sénat

 

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Crise sécuritaire dans l’est, RDC : le CSAC invite les médias congolais à faire preuve de patriotisme

Le Bureau du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a publié un communiqué important le weekend dernier suite à la montée des hostilités dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), provoquée par l'agression du Rwanda et de ses supplétifs de l’AFC/M23. Le CSAC a constaté que les médias et les plateformes numériques diffusent des fausses nouvelles alarmantes pour la population, provoquant de l'inquiétude, de la psychose, et démobilisant les militaires engagés au front.

Depuis l'escalade des hostilités dans l'Est du pays, la diffusion de fausses informations est devenue une préoccupation majeure. Ces informations erronées, souvent propagées sans vérification, contribuent à exacerber la situation déjà tendue. Le CSAC souligne l'importance de la responsabilité des médias dans ce contexte de crise, où chaque mot peut avoir des conséquences graves.

Le Bureau du Conseil a lancé un appel aux professionnels des médias et à tous les intervenants dans ce secteur pour qu'ils fassent preuve d'un sens élevé de patriotisme. Les journalistes et les médias sont invités à observer strictement les termes du communiqué officiel n°Csac/002/B/02/2024 du 23/02/2024, qui stipule des directives claires pour garantir une couverture responsable de la situation.

Les directives du CSAC sont les suivantes : s'abstenir de diffuser des informations sur la guerre de l'Est sans se référer aux sources officielles pour éviter la propagation de fausses nouvelles ; interdire toute diffusion des débats relatifs aux opérations militaires sans la présence d'experts militaires. Les discussions sur les opérations militaires doivent être encadrées par des experts pour assurer la précision et l'objectivité des informations partagées. Eviter les émissions à téléphone ouvert sur les opérations militaires, cette mesure vise à prévenir la diffusion de rumeurs et de spéculations qui pourraient nuire aux efforts militaires et à la sécurité nationale ; s'abstenir d'accorder la parole aux terroristes du M23, de l'AFC, qui pourraient utiliser cet espace pour faire l'apologie de la rébellion ; éviter toute forme d'appel à la violence et aux actes de vandalisme, car les médias ont la responsabilité de promouvoir la paix et la cohésion sociale, en évitant toute incitation à la violence ; privilégier les programmes dédiés à la prise de conscience et d'éveil patriotique. Les médias sont encouragés à diffuser des programmes qui sensibilisent la population à l'importance de l'unité nationale et du patriotisme.

Cependant, le CSAC a averti que le non-respect de ces directives entraînera des sanctions sévères, allant jusqu'au retrait du signal des médias fautifs. Cette mesure vise à garantir que les médias jouent leur rôle de manière responsable et constructive pendant cette période de crise.

Le communiqué du CSAC est un appel à la responsabilité et au patriotisme des médias dans la couverture de la crise actuelle en RDC. En respectant ces directives, les journalistes et les médias peuvent contribuer à informer correctement la population, à éviter la propagation de fausses nouvelles et à soutenir les efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.

Nathan Mundele

Crise sécuritaire dans l’est, RDC : le CSAC invite les médias congolais à faire preuve de patriotisme
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Le Ministre de la Communication et Médias dérange. Il se sait ciblé par le Rwanda et ses supplétifs mais il est plus que jamais déterminé à accomplir sa mission patriotique avec courage…

(Par Baker Tshituka, Sociologue)

Les ennemis de la République Démocratique du Congo ne se trompent pas de cibles. Ils savent qui sont dans le dispositif de défense stratégique du pays pour en faire des objets d’une série d’attaques systématiques par leurs instruments de dénigrement médiatique. Depuis qu’il a mis en place des mécanismes de communication efficaces par des réactions rapides et la dénonciation systématique des projets macabres du Rwanda, le Ministre de la Communication fait désormais la Une des papiers dénigrants qui l’attaquent même dans sa vie privée.

Ne pouvant pas le toucher dans son travail de porte-parole du Gouvernement, ils ont décidé d’ouvrir des pages entières des fictions relatives à des sujets impossibles de vérifications factuelles, construits sur des affabulations mensongères mais suffisamment dosés pour créer le doute nécessaire à la brisure de cohésion au sein des équipes engagées sur le front médiatique. C’est désormais sous la ceinture que des terroristes du clavier s’attaquent au porte-parole du Gouvernement en espérant ébranler la détermination du jeune Ministre dont le travail accompli au profit de la Nation dans cette période est crucial.

Ils veulent pousser le Chef de l’Etat à démanteler son dispositif de riposte médiatique en affaiblissant dans l’opinion l’image de ceux qui travaillent au quotidien au renforcement de la cohésion et qui surveillent les actions nocives de l’ennemi. Comme dans l’histoire de l’humanité, il ne manque pas des personnes opportunistes qui estiment que des moments de guerre peuvent constituer des occasions pour leur propre ascension, ils prennent la vague du dénigrement pour espérer prendre la place de celui qu’ils jalousent et qu’ils ne peuvent attaquer sur le plan professionnel.

C’est pourquoi, ils sont si obnubilés par leur propre estomac qu’ils sont prêts à éliminer leur propre leader pourvu qu’il laisse la place pour eux. Ne voulant pas être distrait par l’avalanche des fake news, le porte-parole du Gouvernement reste concentré sur l’accomplissement de ses missions et laisse ses dénigreurs consommer leur propre vomi. Muyaya doit cependant faire attention parce que les ennemis de la paix qui agressent la République Démocratique du Congo lui en veulent par tous les moyens, et préparent plusieurs attaques contre lui et des accusations infondées pour le discréditer, le fragiliser au regard de l’immense travail qu’il fait pour la patrie dans le cadre de la guerre. Face à ce poison rwandais, Muyaya doit renforcer sa sécurité et le Gouvernement sa protection parce qu’il constitue la cible à réduire au silence par tous les moyens.

Ils tiennent à dicter leur volonté au Président Fatshi pour décharger Muyaya de ses fonctions car, il leur donne du fil à retordre et leur a fait trop mal. Les congolais doivent faire attention et rester vigilants pour ne pas fragiliser ce soldat de Tshisekedi sur le front médiatique. Cette guerre et contre le Congo. Protégeons nos compatriotes. 

Le Ministre de la Communication et Médias dérange. Il se sait ciblé par le Rwanda et ses supplétifs mais il est plus que jamais déterminé à accomplir sa mission patriotique avec courage…
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Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus en Tanzanie, le M23 dit instaurer un « cessez-le-feu »

Quelques jours après avoir pris le contrôle de Goma, dans l’est de la RDC, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont annoncé « un cessez-le-feu» unilatéral dès ce 4 février. Les communautés régionales de l’Afrique australe (SADC) et de l’Afrique de l’Est se réunissent en sommet extraordinaire.

Alors que les craintes d’un conflit régional à l’est de la RDC augmentent, un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va être organisé ce samedi 8 février en Tanzanie. La présidence kenyane a annoncé la présence à ce sommet de Dar es Salam des présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame.

Ce sommet avait été réclamé le 31 janvier par les 16 pays membres de la SADC, qui souhaitaient y convier les 8 pays formant l’EAC, y compris le Rwanda, qui en est membre. D’autres chefs de l’État seront également présents selon William Ruto, le président kenyan : Yoweri Museveni pour l’Ouganda, Hassan Cheikh Mohamoud pour la Somalie, Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud, ou encore Samia Suluhu pour la Tanzanie.

Le sommet a été décidé alors que les forces rebelles du M23 continuent d’avancer à l’intérieur du Sud-Kivu, se rapprochant de la capitale provinciale Bukavu, et de la frontière avec le Burundi. « La paix et la sécurité sont des ingrédients essentiels au commerce et à l’investissement dans notre région […] Grâce à notre effort collectif, nous assurerons que la sécurité règne sur notre continent », a insisté William Ruto dans un post sur X, espérant que cette réunion régionale aboutira à une résolution du conflit, ou du moins à un apaisement.

Le M23 déclare un cessez-le-feu imminent

Dans un communiqué publié le 3 février au soir, le groupe armé a assuré n’avoir « aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités ». Il a instauré un « cessez-le-feu » de manière unilatérale, qui commence ce 4 février, « pour des raisons humanitaires ». La semaine dernière, le M23 avait pourtant assuré vouloir « continuer la marche » jusqu’à la capitale congolaise Kinshasa. « Nous réitérons notre engagement à protéger et à défendre la population civile et nos positions », indique le communiqué, relayé par Associated Press.

D’après l’AFP, des informations laissent penser que le M23 se « réorganise avec des renforts et des acheminements d’armes pour sans doute aller au front maintenant que les combats ont pris fin à Goma ». À Bukavu pour le moment, la ville « reste calme », déclare une source locale.

Alors que des militaires sud-africains sont toujours sur le terrain en RDC, présents au sein de la mission de la SADC déployée depuis 2023, dans le Nord-Kivu, Cyril Ramaphosa a encore une fois apporté son soutien « au peuple de RDC ». La participation sud-africaine à cette mission est pourtant très critiquée au niveau national. « La mission prendra fin en fonction de la mise en œuvre de diverses mesures de confiance et lorsque le cessez-le-feu auquel nous avons appelé prendra racine », a rappelé le président sud-africain.

Tiré de Jeune Afrique

Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus en Tanzanie, le M23 dit instaurer un « cessez-le-feu »
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La CENCO et l’ECC à l’heure des actions, Pacte Social pour la Paix : Didier Mumengi nommé au poste de Coordonnateur du Secrétariat technique !

La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) ont annoncé, mercredi 5 février 2025, la nomination de l'écrivain et historien Didier Mumengi au poste de Coordonnateur Général du Secrétariat Technique du Pacte Social pour la Paix.

Cette désignation fait suite à la rencontre importante tenue entre le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les leaders religieux, en date du lundi 03 février dernier à la Cité de l'Union Africaine. Elle survient à un moment particulièrement crucial où la République Démocratique du Congo traverse une crise sécuritaire, humanitaire et socio-économique sans précédent, exacerbée par les affres de la guerre provoquée par le Rwanda et les rebelles du M23.

La RDC a vu trop de sang couler, ses richesses pillées. Il est maintenant temps de repenser l’avenir et poser les bases d'une gouvernance réinventée et remettre la paix au cœur de notre démarche collective. La nomination de l'Honorable Didier Mumengi, un homme de grande expérience, est une lueur d’espoir dans ce contexte difficile. Son rôle sera essentiel pour apporter des solutions concrètes, favoriser la réconciliation et restaurer l’harmonie au sein de notre pays à travers regroupant les experts pour plusieurs thématiques pour l'organisation d'un forum pour le consensus national pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC qui tiendra absolument compte des erreurs du passé.

Dans ce concert où chacun veut montrer ses muscles, la place est à la réconciliation et que l'intérêt général prime. Que ces assises ne donnent guère des béquilles à qui que ce soit. Son mandat à la tête d'un grande équipe d'experts s'inscrit dans une vision claire : la RDC est un patrimoine commun qui doit être défendu, protégé et valorisé. Nous devons tous nous engager fermement dans la lutte contre les inégalités, le recours à la violence et rébellion, l'exploitation illégale des ressources naturelles non aux minerais de sang, non a la balkanisation, tous pour le leadership de la RDC au niveau local, régional et international

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