Après l'échec du rendez-vous de Luanda entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 décembre dernier, une délégation de l'Union Européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs est venue rencontrer le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le mardi 17 décembre, pour réaffirmer l'engagement de l'Union Européenne sur son soutien dans le processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Au cours de ces échanges avec le Professeur Vital Kamerhe, le Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs a donné la position de l'Union Européenne en rapport avec le rendez-vous manqué de Luanda.
Pour Johau Borgstam, l'Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président Rwandais Paul Kagame qui n'a pas respecté ce grand rendez-vous au moment où le monde entier attendait enfin un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.
"La population congolaise de la région des Grands Lacs, mérite de vivre en paix comme tous les autres congolais. Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol congolais se retirent. Aussi, que le Gouvernement rwandais arrête son soutien au M23 pour que la Paix revienne à l'Est de la RDC", a déclaré Johau Borgstam.
Le Speaker de la chambre basse du Parlement reste optimiste.
Pour le Professeur Vital Kamerhe, ce n'est qu'une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d'autre pour l'aboutissement de ce processus par la signature d'un accord de Paix.
Une fois de plus, le Président de l'Assemblée Nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l'Est de la République Démocratique du Congo face auquel la communauté internationale est indifférente.
"Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en République Démocratique du Congo. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous-région, au niveau africain et surtout avoir un appui au niveau international car la construction de la Paix n'a jamais été facile", a indiqué le Professeur Vital Kamerhe.
Le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe demande à tout le peuple congolais de soutenir les efforts combien louables du Président Angolais Joao Lourenço et du Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la recherche de la Paix en République Démocratique du Congo.
Rappelons que malgré le rendez-vous manqué de Luanda, la RDC garde sur la table de négociation toutes les options qu'elle a proposées initialement.
Du haut de ses 25 ans d'expérience, en sa qualité de journaliste reporter et présentateur du journal télévisé, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a observé les dérapages des journalistes non qualifiés, communément appelés "moutons noirs" ou "Tembetembe", qui jettent en pâture le métier noble de journaliste pour des fins dérisoires.
Pour pallier cette situation, l'assistant en Droit, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a abordé cette problématique dans son mémoire de DEA/DES, défendu mardi 17 décembre dernier à l'UNIKIN, intitulé : "L'impératif de l'Ordre professionnel dans l'exercice de la liberté de la presse en Droit positif congolais. Entre la réglementation et la co-régulation". C'était devant un jury composé d'éminents professeurs d'université, dont Jacques Djoli Eseng'ekelI, Président ; Mboko, secrétaire ; Mfipa, membre et Omeonga, promoteur de la thèse.
Dans son exposé des motifs, le récipiendaire a montré la nécessité de créer un cadre professionnel des journalistes, du fait d'un constat observé dans l'exercice de la profession. Les journalistes se comporteraient comme étant dans une profession sans loi, sans organisations, ni encadrements ; et cela, sous l'œil impuissant du CSAC et de l'UNPC. Cette inefficacité de la Corporation dans l'encadrement des médias a suscité la curiosité du récipiendaire à suggérer la création de l'Ordre professionnel pour un encadrement efficient et efficace des professionnels des médias.
Après avoir écouté religieusement le récipiendaire Guy Blaise Kitiki Kiwaka, les membres du jury ont, par l'entremise du professeur Jacques Djoli eseng'ekeli, dans une décision prise à huis clos, proclamé l'auteur avoir réussi avec la mention Grande distinction.
Signalons qu'avec l'Ordre professionnel, le secteur médiatique congolais sera débarrassé des moutons noirs et de tous ceux-là qui ternissent l'image de ce métier noble de journaliste.
La Session ordinaire de septembre 2024 a vécu. Le dimanche 15 décembre, le Speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a prononcé son mot de clôture en présence de nombreux Députés nationaux dans un hémicycle archicomble. La veille, lors de la plénière du samedi 14, le Rapporteur du Bureau de la Chambre Basse du Parlement, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, avait procédé à la présentation d’un rapport conformément aux prescrits de l’article 221 du Règlement intérieur de cette institution qui dispose :
« A la fin de chaque session, le Bureau de l’Assemblée nationale présente un rapport détaillé sur les initiatives législatives, de contrôle parlementaire, de contrôle budgétaire et d’exécution des résolutions et recommandations. Ce rapport présente notamment les initiatives prises, leur objet, leurs auteurs, les suites y réservées et les conclusions auxquelles ont abouti celles qui ont été examinées par l’Assemblée plénière. Le rapport est transmis à la Commission suivi et évaluation pour examen approfondi dont les conclusions sont présentées à l’Assemblée plénière. »
C’est une première ! Un tel rapport n’a jamais été présenté au cours des législatures passées. Le Bureau Kamerhe fait donc exception en ce début de législature (Session ordinaire de septembre 2024). Selon le Professeur Djoli, le Bureau a reçu des honorables Députés nationaux 111 initiatives portant, selon le cas, sur la législation ainsi que sur les moyens d’information et de contrôle parlementaire.
De façon plus détaillée, il s’agit de 14 propositions de loi, 39 questions orales, 46 questions écrites, 6 questions d’actualité, 5 auditions par les commissions permanentes, 1 commission d’enquête et 1 interpellation. Il sied de mentionner également la mission d’évaluation de l’état de siège (Nord-Kivu et Ituri) en compagnie de la Première ministre, la mission d’information en Ouganda sous la houlette de l’honorable Lambert Mende, et d’autres missions d’informations dans les provinces de la Tshopo et du Kwango.
Concernant les propositions de loi, ce rapport élaboré par le Rapporteur de l’Assemblée nationale, il convient de rappeler que conformément aux dispositions des articles 130 alinéa 3 de la Constitution et 153 alinéa 4 du Règlement intérieur, les propositions de loi initiées par les Députés nationaux sont transmises au gouvernement pour ses observations éventuelles. Au total, sur les 21propositions de loi déposées par les élus du peuple, 14 ont été jugées recevables. Pour les 7 autres jugées irrecevables, chaque auteur a reçu notification des raisons de l’irrecevabilité de son initiative.
Quant aux questions orales, sur les 18 jugées recevables, 7 ont été examinées en séance plénière, notamment celle du Député national Vincent Andulu adressée au Vice-premier ministre, Ministre du Plan, celle du Député national Rubens Mikindo adressée au Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, et celle du Député national Trésor Lutala adressée au Ministre des Mines.
Par ailleurs, créée à la suite d’une résolution de l’Assemblée plénière, une seule commission d’enquête a été mise sur pied. Le rapport indique qu’il s’agit de la commission d’enquête dirigée par le Député national non-inscrit Matata Ponyo Mapon sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la ville de Kinshasa, capitale de la RDC. Le rapport de cette commission fut présenté le 9 décembre 2024. Celui-ci a été jugé recevable et ses conclusions adoptées.
Enfin, à propos du point relatif à la mise en cause de la responsabilité du Gouvernement, le Rapporteur Jacques Djoli a rappelé ce qui suit : « 58 Députés nationaux ont déposé au Bureau de l’Assemblée nationale, une motion de défiance contre le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics. Elle a été transmise le jour même de son dépôt et de sa réception à son Excellence Madame la Première Ministre avec ampliation au Ministre dont la responsabilité était mise en cause. Reporté plus d’une fois, l’examen de cette motion demeure en cours. »
Tout ceci prouve à suffisance que le Bureau et les Députés nationaux ont travaillé avec assiduité. Les vacances parlementaires sont amplement méritées. Rendez-vous à la Session ordinaire de mars 2025.
Après deux semaines de négociations intenses, la conférence des Nations Unies sur la désertification, la COP16, s’est achevée samedi à Riyad, en Arabie saoudite, avec un jour de retard, sans parvenir à un accord contraignant sur la lutte contre la sécheresse.
Près de 200 pays réunis lors de la 16e Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se sont toutefois engagés à placer la restauration des terres et la résilience face à la sécheresse au cœur des politiques nationales et de la coopération internationale.
Ces efforts sont reconnus comme essentiels pour assurer la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique. Les pays ont également réalisé des progrès significatifs dans les négociations d’un futur régime mondial sur la sécheresse, qu’ils prévoient de finaliser lors de la COP17 en Mongolie en 2026, a souligné le Secrétariat exécutif de la CNULCD dans un communiqué de presse.
Plus de 12 milliards de dollars ont été promis pour combattre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse à travers le monde, notamment dans les pays les plus vulnérables.
Parmi les principales avancées de la COP16 figurent la création d’un Caucus pour les peuples autochtones et d’un Caucus pour les communautés locales, afin de garantir que leurs perspectives et défis uniques soient pleinement représentés ; la poursuite du groupe Science-Politique de la Convention pour renforcer les décisions fondées sur des données scientifiques ; ainsi que la mobilisation du secteur privé dans le cadre de l’initiative Business4Land.
« Notre travail ne s’arrête pas à la clôture de la COP16. Nous devons continuer à répondre à la crise climatique—un appel à l’action pour embrasser l’inclusivité, l’innovation et la résilience. Les jeunes et les peuples autochtones doivent être au centre de ces discussions. Leur sagesse, leurs voix et leur créativité sont indispensables pour construire un avenir durable porteur d’espoir pour les générations futures », a souligné la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, dans une déclaration.
Des solutions à notre portée
Lors de ses remarques de clôture, le Président de la COP16, Abdulrahman Alfadley, ministre saoudien de l’Environnement, de l’eau et de l’agriculture, a déclaré que cette réunion marquait un tournant dans la sensibilisation internationale à l’urgence d’accélérer la restauration des terres et la résilience face à la sécheresse. « Nous espérons que les résultats de cette session marqueront un tournant significatif en renforçant les efforts pour préserver les terres, réduire leur dégradation, développer les capacités pour faire face à la sécheresse et contribuer au bien-être des communautés à travers le monde », a-t-il dit.
Lors de la plénière de clôture de la COP16, le Secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw, a déclaré : « Comme nous l'avons discuté et constaté, les solutions sont à notre portée. Les actions que nous avons entreprises aujourd'hui façonneront non seulement l'avenir de notre planète, mais aussi la vie, les moyens de subsistance et les opportunités de ceux qui en dépendent ».
Il a également souligné un changement important dans l’approche mondiale des questions relatives à la terre et à la sécheresse, mettant en lumière les défis interconnectés avec des enjeux mondiaux plus vastes tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la sécurité alimentaire, les migrations forcées et la stabilité mondiale.
Besoins financiers et engagements
Au cours de la conférence, les participants ont appris que la CNULCD estime qu’au moins 2.600 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées et renforcer la résilience face à la sécheresse. Cela représente un investissement quotidien de 1 milliard de dollars d'ici 2030 pour atteindre les objectifs mondiaux de restauration des terres et lutter contre la désertification et la sécheresse.
De nouveaux engagements ont été annoncés pour des projets à grande échelle de restauration des terres et de préparation à la sécheresse, tels que le Partenariat mondial pour la résilience à la sécheresse de Riyad, qui a attiré 12,15 milliards de dollars pour soutenir 80 des pays les plus vulnérables du monde dans la construction de leur résilience à la sécheresse, dont un engagement de 10 milliards dollars du Groupe de coordination arabe.
Le Grand Mur Vert (GMV), une initiative dirigée par l'Afrique pour restaurer 100 millions d'hectares de terres dégradées, a également mobilisé 11 millions d’euros du gouvernement italien pour la restauration des paysages au Sahel et 3,6 millions d’euos du gouvernement autrichien pour renforcer la coordination et la mise en œuvre de l’initiative dans 22 pays africains.
Une voix plus forte pour les peuples autochtones
Dans une décision historique, les Parties ont demandé la création d’un Caucus pour les peuples autochtones et d’un Caucus pour les communautés locales. L’objectif est de garantir que leurs perspectives et priorités uniques soient adéquatement représentées dans les travaux de la Convention. La déclaration « Terres sacrées », présentée lors du Forum inaugural des peuples autochtones à une COP de la CNULCD, a souligné le rôle des peuples autochtones dans la gestion durable des ressources et a appelé à une plus grande participation à la gouvernance mondiale des terres et de la sécheresse, y compris par la participation aux efforts de restauration des terres.
« Aujourd'hui, l’histoire a été écrite », a déclaré Oliver Tester, représentant des peuples autochtones d’Australie. « Nous sommes impatients de défendre notre engagement à protéger la Terre Mère à travers un Caucus dédié, et de quitter cet espace en ayant confiance que nos voix seront entendues ».
En séjour officiel à Kisangani dans la province de la Tshopo depuis le 16 décembre dernier, Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, a fait ce déplacement afin de procéder à l’inauguration du bâtiment de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics, CNSSAP en sigle. « C’est une activité importante parce qu’elle s’inscrit dans le cadre du redressement de l’administration publique tel que voulu par le Président de la République Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, de par sa vision, laquelle vision est en train d’être implémentée par le Gouvernement sous la coordination de Madame la Première Ministre Judith Suminwa », a indiqué le Ministre de tutelle.
Jean-Pierre Lihau rappelle la responsabilité qui leur incombe en tant que gouvernant et porteur des attributions dans ce secteur en vue du redressement de l’administration publique.
« Redresser, c’est d’abord identifier les agents publics de l’Etat, fluidifier la retraite pour mieux la rajeunir, c’est également faire en sorte que les carrières soient bien gérées. Comme vous le savez, depuis des années, ces carrières étaient bloquées et les agents n’arrivaient plus à avancer en grade. Nous sommes en train d’inverser la tendance et mettre les agents et fonctionnaires de l’Etat dans les conditions humaines et optimales pour pouvoir accomplir leur mission comme il se doit notamment, à travers les conditions environnementales et le cadre du travail. C’est ce que nous allons faire très prochainement. Mais aussi les conditions salariales afin qu’elles soient améliorées. C’est ce que nous sommes en train de faire à travers l’inclusion salariale et la mécanisation des non-payés et les augmentations progressives », mentionne le VPM de la Fonction Publique.
Une nouvelle politique salariale est une nécessité qui s’impose afin de prendre en compte la situation de tous les agents et fonctionnaires de l’Etat en République Démocratique du Congo. L’impulsion est donnée par Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat.
«Le Président de la République a estimé que pour prendre en compte la situation de tout le monde, il fallait mettre en place une nouvelle politique salariale. C’est ce que nous sommes en train d’élaborer actuellement sous la coordination de Madame la Première Ministre avec la collaboration du Ministre du Budget, Aimé Boji et le Ministre des Finances, Doudou Fwamba. Nous rassurons que nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout », rassure Jean-Pierre Lihau, le fonctionnaire national.
Mais, améliorer l’administration publique c’est aussi penser aux retraités. Il existe une vie après la carrière qui est portée par la branche de vieillesse qu’on appelle la retraite. Ces retraités doivent être bien traités par l’Etat jusqu’au grand départ, jusqu’à leur mort. C’est cela la mission de la CNSSAP, a-t-il indiqué.
La duplication de cette caisse à travers tout le territoire national est un aveu du Gouvernement Suminwa et un défi qui devra être relevé par le VPM de tutelle. L’inauguration de ce bâtiment de la CNSSAP de la province de la Tshopo n’en est qu’une démonstration des efforts mis en place par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, sous la coordination de la Première Ministre Judith Suminwa.
«Nous sommes porteurs d’une ambition d’aller étendre cette caisse partout à travers le pays. Aujourd’hui, c’est l’inauguration de la toute première caisse provinciale. C’est un événement qui revêt une symbolique assez importante. Après la Tshopo nous irons à Mbuji- Mayi, puis à Mbandaka et après nous irons vers d’autres Chefs-lieux d’abord dans leur ancienne configuration provinciale et ensuite nous irons vers les nouvelles provinces avant de se déployer sur tout le territoire national», déclare Jean-Pierre Lihau.
Le principe de l’égalité du traitement reste le combat acharné du Ministre de la Fonction Publique afin d’éradiquer les disparités entre les agents et fonctionnaires de l’Etat œuvrant dans les provinces et ceux de la capitale. ‘’Et donc, il est plus qu’urgent de faire en sorte que le principe de l’égalité du traitement soit restauré dans le traitement de l’Etat vis-à-vis des agents et fonctionnaires de l’Etat. C’est ce que nous faisons et c’est ça le symbole caché de cette inauguration’’, a-t-il indiqué à sa descente d’avion à l’aéroport international de Kisangani.
Prenant part, lundi 16 décembre 2024, à l'événement célébrant le dépassement de 2000 tenanciers par Airtel RDC et son partenaire Hélios Towers à Kinshasa, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba a réitéré son engagement à créer un environnement favorable au développement du numérique en République Démocratique du Congo.
Dans son mot, il a félicité la société HT DRC INFRACO SARL « pour ce remarquable accomplissement, celui de mettre ses infrastructures à la disposition des opérateurs de la téléphonie mobile, offrant par là un bel exemple de mutualisation des ressources, que nous appelons de tous nos vœux et deuxièmement la société Airtel CONGO RDC S.A, pour son implication à rendre effectif le développement des TIC par l’extension de la couverture du réseau mobile en République Démocratique du Congo ».
«Nous nous rassemblons donc ce jour afin de célébrer le progrès réalisé jusqu’ici, mais aussi, porter un regard visionnaire vers l’avenir. Le numérique au travers des télécommunications, est indéniablement au cœur de notre quotidien et du développement équilibré de notre société, aussi véritable moteur et levier de notre croissance socio-économique, en parfaite adéquation avec la vision de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, celle je cite : « de faire du Numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social », a déclaré Augustin Kibassa.
D'après lui, «les infrastructures que nous construisons aujourd’hui, comme les tours et les stations de transmission de base que nous mettons en lumière aujourd’hui, sont les fondations d’un Congo numérique prospère, un Congo où chaque citoyen pourra accéder aux services numériques, où les entreprises pourront innover et se développer, et où notre pays pourra jouer un rôle de plus en plus important dans l’économie mondiale».
«En tant que Gouvernement, nous sommes déterminés à créer un environnement favorable au développement du numérique et serein pour un meilleur climat des affaires. Nous travaillons d’arrache-pied pour améliorer le cadre réglementaire, investir dans les infrastructures critiques de télécommunications pour permettre l’inclusion numérique et particulièrement promouvoir les innovations locales et l’entrepreneuriat de notre jeunesse en instituant un cadre propice à la formation et l’acquisition des compétences spécialisées utile au développement du secteur et à l’éclosion des différents produits et services numériques made in RDC», a-t-il expliqué.
Il dit par ailleurs être «convaincu que l’événement d’aujourd’hui est un pas de plus vers l’atteinte de tous ces objectifs ainsi que de notre vision. Je vous encourage tous, opérateurs, fournisseurs des services, équipementiers, développeurs, à poursuivre vos efforts et à travailler main dans la main pour faire de la République Démocratique du Congo un pays leader dans le domaine des télécommunications et du numérique ».
Bien avant l'intervention du Ministre, le Directeur Général d'Airtel Congo RDC S.A a salué le leadership du Ministre Augustin Kibassa Maliba au ministère des télécommunications depuis son arrivée.
«Depuis votre arrivée au ministère, votre leadership a permis d'avoir un climat favorable, les chiffres d'affaire ont doublé, vous avez mis en place un environnement qui nous permet de mieux évoluer. Chaque fois que nous venons avec des problèmes, on a toujours eu des solutions. Je tiens à vous remercier sincèrement», a fait savoir Monsieur Thierry, DG AIRTEL Congo RDC S.A.
Au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Madame Nicole Ntumba Bwatshia a procédé hier, mercredi 18 décembre 2024, à Hilton hôtel, ce beau cadre situé à la Gombe, à Kinshasa, au lancement des 20èmes assises statutaires de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF).
Organisés par la Cour Constitutionnelle de la RDC, ces travaux de haut niveau, dont la clôture va intervenir ce vendredi 20 décembre, sont placées sous le thème : "Bilan de la contribution de la justice dans le renforcement de la démocratie en Afrique francophone". Concrètement, il est question, durant trois jours, pour tous les participants, magistrats de hautes juridictions et professeurs d’universités mêlés, d’engager des échanges riches et de partager leurs expériences en parfaite harmonie avec l’esprit du thème apprêté, pour promouvoir la pratique de la justice au service de la démocratie.
Dans son intervention, le Professeur Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, a insisté sur un travail de fond en vue d’un rendement de qualité au terme des travaux.
"C'est pour moi un réel plaisir de nous voir réunis, ici, à Kinshasa, ville aux traditions d'accueil chaleureux pour débattre et échanger nos expériences, entre juges des hautes juridictions venant de pays en partage usage du français… ‘’La thématique qui fera l'objet de nos échanges durant les 2 jours présente un grand intérêt. En effet, cette thématique nous invite, magistrats des hautes juridictions, professeurs d'universités, professionnels et patriciens du droit, à procéder à une évaluation de nos pratiques afin de bien nous projeter sur l'avenir dans le seul et unique but, le renforcement sans faille de la démocratie dans l'espace AA-HJF", a martelé le Président Dieudonné Kamuleta, dans son intervention du jour.
Les assises regroupent, en effet, plus de 200 participants, dont une majorité de juges provenant des hautes juridictions des pays francophones, un espace qui s'étend de l'Afrique centrale à l'Afrique orientale avec un large corridor sahélien et maghrébin et se prolonge aux États insulaires africains de l'océan indien. "Il y a lieu de constater que l'évolution des États en Afrique francophone est marquée par le passage du droit de la force à la force du droit ... de ce fait, elle confère à la justice le rôle d'instrument de régulation des rapports sociaux et d'arbitrage du jeu démocratique ", a-t-il soutenu, par la suite, devant l’ensemble de participants, très marqués par la pertinence des propos de leur hôte, en RD. Congo.
Ce dimanche 15 décembre 2024, L'Assemblée nationale a tenu son ultime séance plénière de la Session de septembre essentiellement budgétaire. Avant le mot de clôture prononcé par le Président Vital Kamerhe, les Députés nationaux ont suivi religieusement le Rapport de la Commission mixte paritaire chargée d'aplanir les divergences apparues lors du vote du Projet de loi de finances pour l'exercice 2025. Les deux Chambres du Parlement ont examiné et adopté le Projet de loi de finances pour l'exercice 2025 en des termes divergents. Conformément aux dispositions de l'article 135, alinéa 2 de la Constitution, les Bureaux de l'Assemblée Nationale et du Sénat ont mis en place une Commissaire mixte paritaire chargée de proposer un texte unique à adopter par les deux Chambres.
Sous la co-présidence du Député National Guy Mafuta Kabongo et du Sénateur Célestin Vunabandi Kanyamihigo, les membres de ladite Commission ont d'abord procédé à l'identification des divergences. Quelles sont-elles ?
Au niveau des recettes, il se dégage un accroissement des prévu budgétaires de l'ordre de 419 944 842 059 FC portant ainsi le budget du Pouvoir central pour l'exercice 2025, équilibré en recettes et en dépenses, à 51 553 541 670 141 FC contre 51 133 828 082 FC voté par l'Assemblée Nationale.
Au niveau des dépenses, il y l'affectation des recettes additionnelles dégagées aux crédits alloués notamment aux secteurs de la Santé, de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, de la Défense nationale et de la Recherche scientifique.
En dernier lieu, il y a des amendements des articles 17, 78 et 79 du projet de loi de finances pour l'exercice 2025. Face au faible pouvoir d'achat de la population et eu égard au caractère vital de l'eau, cette Commission a opté pour l'application du taux zéro aux droits de consommation pour l'eau minérale de productivité locale dans la loi de finances de l'exercice 2025.
Après examen et sur base des procès-verbaux contresignés par les régies financières, la Commission mixte paritaire a aplani les divergences consistant aux ajustements opérés aux assignations des recettes et des dépenses du budget du Pouvoir central ci-dessous :
1. Les assignations de la DGI sont passés de 16 398 004 840 080 FC à 16 548 010 240 080 FC, soit un accroissement de 150 005 400 000 FC ;
2. Les assignations de la DGDA ont été ajustées en passant de 7 684 077 249 443 FC à 7 769 128 152 714 FC, dégageant ainsi des recettes additionnelles de 85 050 903 272 FC ;
3. Les assignations de la DGRAD passent de 7 713 567 622 488 FC à 7 898 456 161 275 FC, soit un accroissement de 184 888 538 787 FC.
Ainsi donc, les crédits alloués aux secteurs susvisés ont conduit au réajustement des postes budgétaires de la manière suivante :
Rémunérations (dépenses du personnel) : 10 157 496 650 000 FC ;
Biens et services (fonctionnement) : 5 079 509 702 259 FC ;
Transferts et subventions : 5 698 776 095 202 FC.
S'agissant de la quotité de 25℅ sur les dividendes à l'État, la Commission mixte paritaire Assemblée nationale - Sénat a recommandé ce qui suit : d'enjoindre les compagnies minières d'État concernées d'investir au moins 25℅ de leurs revenus bruts financiers dans leurs plans de relance ; d'organiser une mission conjointe Assemblée nationale - Sénat pour contrôler la situation financière de ces entreprises et l'affectation de leurs ressources.
En définitive, toutes les divergences ont été aplanies en date du 14 décembre 2024 et les Députés nationaux ont, après débat, voté en plénière presqu'à l'unanimité ce Projet de loi de finances pour l'exercice 2025.Il ne reste plus que sa promulgation par le Président de la République, Félix Tshisekedi, d'ici le 31 décembre en cours conformément à la Constitution de la République.
Chapeau bas aux deux Chambres mais surtout au Gouvernement Suminwa qui avait déposé ledit Projet dans le délai, le jour même de l'ouverture de la Session budgétaire au Parlement, le lundi 16 septembre 2024. Le Budget 2025 est donc là !
En République Populaire Démocratique de Corée (ou RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance :
Militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier avec son ultime version de l’ICBM nucléaire
Politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sans aucun impôt et avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, etc., sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG et KIM JONG IL, NDLR),
Le Peuple éprouve, toujours, son vif attachement ou aspiration pour KIM JONG IL (16/02/1942 - 17/12/2011), cela malgré l’écoulement du temps.
Dans les années 1990 où le Pays traversait les plus dures épreuves dans son histoire, KIM JONG IL a fait, fort de sa volonté irréductible, la marche forcée d’une extrême intensité pour défendre la dignité et le destin de son Peuple. Sa marche forcée s’était poursuivie malgré la tempête de neige et la chaleur caniculaire. Pendant cette période, son wagon de campagne était, à la fois, le Cabinet de travail et la Résidence.
Il faut considérer le Peuple comme Dieu, décrocher la Lune ou faire fleurir même sur le rocher pour le bonheur du Peuple : telle était sa noble vision à l’égard du Peuple.
Il a jeté de solides bases à l’édification de la Puissance socialiste grâce à son dévouement sans bornes, disant : La joie et le bonheur du Peuple font les miens. Si le Peuple vit à l’aise et qu’il est heureux, je n’ai plus rien à désirer.
C’est pourquoi le Peuple chante du fond de son cœur : Les hauts faits de toute la vie de KIM JONG IL sont aussi vastes que la mer et aussi hauts que le ciel, mais se résument pourtant en amour pour le Peuple.
De nos jours, le prestige de la RPDC est porté à son apogée sous la direction du Maréchal KIM JONG UN, Président d’Etat de la RPDC, successeur irréprochable de KIM JONG IL : ce 17 décembre marque le 13ème anniversaire du décès de KIM JONG IL.
Le Parti Communiste Congolais (PCCo de la République Démocratique du Congo) ose rejoindre ce Peuple héroïque dans la commémoration de la Journée de Mémoire Nationale Suprême de la RPDC, avec sa dignité et sa fierté d’avoir élu (2016) le grand Camarade KIM IL SUNG comme Président honoris causa du PCCo, cela avant sa visite (2018) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR).
(Source) Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)
Secrétaire Général du PCCo
Coordinateur sous régional
Pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR).
Après l’échec de la rencontre tripartite prévue, dimanche 15 décembre 2024 en Angola, entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l’Angola, les réactions fusent de partout. Pour Grace Tshiunza Tantamika, le Rwanda est soutenu par les multinationales européennes et américaines qui tirent leurs ressources du sous-sol de l’Est du Congo. Le Rwanda l’exploite à travers le M23. « Ne pas soutenir le Rwanda, c’est réduire le taux d’intérêt de ces multinationales et chercher la faillite des Etats -Unis et de l’Union-Européenne », a-t-il indiqué.
‘‘La République Démocratique du Congo négocie continuellement avec les États-Unis et quelques pays Européens, au lieu d’envisager aussi les négociations avec les Hommes d’affaires de ces continents, sachant que les États-Unis et l’Union-Européenne écoutent fondamentalement les positions des leurs hommes d’affaires.
La politique internationale obéit au rapport de force et tourne autour des intérêts des États, le plus offrant dans ce conflit entre la RDC et le Rwanda, est vu comme conservateur des intérêts des grandes puissances. C’est le Rwanda qui offre gratuitement les minerais de la RDC aux multinationales américaines et européennes qui est le plus offrant. Le Président américain ne sacrifiera pas les puissants hommes d’affaires de son pays à cause de la RDC. Ce que nous devons comprendre. Toute la politique américaine dans cette affaire vise à conserver ses intérêts en échange d’une paix parfois précaire.
De ce qui précède, le Rwanda est dans une position confortable et se dit dans tous les cas il n’a rien à perdre. Car, il a certains territoires de la RDC sous son contrôle, il pille les minerais qui font vivre son économie, il a ses infiltrés au sein de l’administration politique, judiciaire, militaire en RDC. Sa plus grande perte, c’est de s’engager dans un processus de paix avec la RDC, sans obtenir les garanties de sa survie.
Les rebelles du M-23, c’est une énergie positive et renouvelable du Rwanda, c’est eux qui font vivre la politique et l’économie du Rwanda. C’est pourquoi, le Rwanda veut que la RDC négocie avec les M23 dans les conditions d’une paix précaire. Les négociations entre la RDC vs M23 = mixage et brassage = continuité de l’infiltration = affaiblissement de l’administration congolaise = maintien de l’instabilité de la RDC. Le Rwanda n’ignore pas que ses infiltrés qui étaient venus avec Mzee Laurent-Désiré Kabila, la plupart d’entre eux, sont éligibles à la retraite et qu’il faut à tout prix préparer d’autres qui assureront la continuité de sa politique de l’infiltration pour l’assujettissement de la RDC. Que faire pour sauver la RDC de ces multiples pièges’’, telle l’analyse de Grace Tshiunza Tantamika.