Jean-Baptiste Ndeze, Vice-Ministre des Affaires Coutumières, a reçu ce mercredi 4 décembre 2024, à son Cabinet de travail, une délégation de Princes et Princesses.
L'objectif de cette rencontre était de présenter des civilités et d'échanger sur des questions essentielles concernant l'auto prise en charge des Chefs Coutumiers ainsi que sur les projets de développement en leur faveur.
Les discussions ont porté sur l'importance de renforcer l'autonomie des Chefs Coutumiers dans la gestion des affaires locales et sur la nécessité de mettre en place des initiatives pour améliorer leur bien-être et soutenir le développement des communautés qu'ils dirigent.
La rencontre a permis de poser les bases de futures collaborations visant à promouvoir les intérêts des Chefs Coutumiers dans le cadre des projets de développement nationaux.
Ce 5 décembre 2024, la RDC se joint à la Communauté Internationale pour célébrer la Journée Internationale des Volontaires (JIV), un moment de reconnaissance envers les hommes et les femmes qui consacrent leur temps, leur énergie et leurs talents au service des autres. Adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1985, cette journée met en lumière le rôle important du volontariat dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Placée sous le thème de l’Union Africaine, «Ne laisser personne de côté : promouvoir des communautés inclusives grâce au volontariat », la JIV 2024 met un accent particulier sur des enjeux majeurs tels que le handicap, la violence sexiste, la migration irrégulière et l’éducation équitable.
«Le volontariat, reconnu comme la pierre angulaire des sociétés africaines depuis des siècles, continue de démontrer son importance à travers des initiatives traditionnelles et modernes. En RDC, les exemples récents témoignent de cette dynamique. L’appui des volontaires aux déplacés de guerre de l’Est du pays et l’aide apportée aux déplacés de Kwamouth accueillie dans la commune de Maluku par le Secrétariat National du Volontariat (SNV), pour ne citer que ces exemples parmi tant d’autres. Je tiens à féliciter chaleureusement tous les individus et les organisations volontaires pour ces actions exemplaires», a déclaré Guylain Nyembo, VPM du Plan et de Coordination à l’Aide au Développement.
Guylain Nyembo a saisi l’opportunité pour saluer l’engagement des volontaires congolais et les encourager à redoubler d’efforts dans leurs actions.
"Vous êtes les bâtisseurs d’une société plus juste, plus solidaire et plus résiliente. Votre dévouement est une source d’inspiration pour nous tous. Le Gouvernement vous reconnaît comme des acteurs incontournables du développement et de la reconstruction du pays. Je vous encourage à redoubler d’efforts pour faire du volontariat un moteur stratégique dans la réalisation des ODD, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et le Plan National Stratégique de Développement pour notre cher pays."
Le volontariat est plus qu’un geste, c’est une force motrice pour bâtir un avenir inclusif et durable.
Il faut signaler que le discours du VPM Guylain Nyembo a été prononcé par le Secrétaire Général ad intérim du Plan et CAD, John Kukulu.
‘’Les grandes richesses naturelles de notre pays ne sont plus à démontrer, ainsi que leurs contributions à l’échelle locale et planétaire. Cependant, en dépit d’énormes potentiels en massif forestier que regorge la RDC, plus de 60% de la superficie du deuxième massif forestier tropical du monde, le pays tient à maintenir sa position de leadership en tant que porteur principal de la solution naturelle au problème du réchauffement de la planète, en procédant par l’afforestation de plus d’aires et avec divers essences’’. C’est par ces mots que Mme Eve Bazaïba, Ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement Durable, a appelé à la protection de la biodiversité. Ce discours a été prononcé jeudi 5 décembre 2024, à l’occasion de la Journée Nationale de l’arbre, célébrée cette année dans la commune de la N’sele.
Ci-dessous l’intégralité du discours.
Mot de Son Excellence madame la Ministre d’Etat Ministrede l’Environnement et Développement Durable à l’occasionde la Journée Nationalede l’arbre Edition 2024 jeudi, 5 décembre 2024
Monsieur le Bourgmestre de la Commune de N’sele Monsieur le Directeur Général du Fonds Forestier National ; Monsieur le Directeur Général de l’ICCN ; Mesdames et Messieurs le Directeur-Chef de Servicedu MEDD ; Monsieur le Ministre Provincial de l’Environnement, représentant particulier duGouverneur de la Villede Kinshasa ; Distingués Invités en vos titres et qualités respectifs ; Tout protocole observé ; Mesdames et Messieurs. En mon nom propre et au nom de tous les Agents et Cadres du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, je tiens tout d’abord à vous remercier pour avoir rehaussé de votre présence la cérémonie de la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre, édition 2024. Permettez-moi d’exprimer ma gratitude à Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat qui a, dès son accession à la magistrature suprême en 2019, initié le Programme Jardin Scolaire - Un Milliards d’Arbres pour non seulement booster le Défi de Bonn avec au moins 733 097 hectares plantés à travers le pays, mais aussi et surtout montrer l’importance de l’arbre pour le salut de l’humanité. La République Démocratique du Congo, solution naturelle aux multiples problématiques imposées par le changement climatique, ne cesse de poser des jalons naturels dans le cadre de la conservation des forêts et la création des forêts artificiels afin de répondre efficacement aux désastres causés par ledit changement. Les grandes richesses naturelles de notre pays ne sont plus à démontrer, ainsi que leurs contributions à l’échelle locale et planétaire. Cependant, en dépit d’énormes potentiels en massif forestier que regorge la RDC, plus 60% de la superficie du deuxième massif forestier tropical du monde, le pays tient à maintenir sa position de leadership en tant que porteur principal de la solution naturelle au problème du réchauffement de la planète, en procédant par l’afforestation de plus d’aires et avec divers essences. Les impacts négatifs qui en résultent sont nombreux, entre autres le réchauffement climatique, la dégradation des sols et la baisse des rendements de cultures, l’insécurité alimentaire, la pauvreté, etc. Mesdames et Messieurs, Le Gouvernement de la République au travers du Ministère de l’Environnement et Développement Durable que j’ai l’insigne honneur de diriger, commémore le 05 décembre de chaque année la Journée Nationale de l’Arbre, dans le but de sensibiliser l’opinion nationale qu’internationale sur le rôle capital que joue l’arbre. Il sied, en effet, de souligner l’inéluctable apport de l’arbre en matière de services éco systémiques qui, en tant que capital socio-économique, répond à la trilogie des trois piliers du développement durable à savoir : économique, social et environnemental et mobilise des nombreux acteurs et parties prenantes.
Mesdames et Messieurs Je me dois de vous rappeler que le Parc Animalier de la N’sele qui nous accueille aujourd’hui est une réserve naturelle intégrale, anciennement dénommé «Parc Président Mobutu», il faisait jadis la fierté des kinoises et Kinois en particulier et de tous les Congolais en général à travers les multiples services éco systémiques et touristiques qu’il offrait. Nous ne pouvons ignorer les multiples efforts réalisés par le Service de Reboisement et Horticulture à travers différentes célébrations de l’Arbre sur ce même site pour sa sauvegarde et la restauration d’au moins 195 hectares plantés sous financement de l’Etat Congolais à travers le programme 1 Milliard d’Arbres et l’appui des autres partenaires techniques et financiers. Malheureusement, ce patrimoine historique, emblématique et écologique fait l’objet d’une spoliation criminelle et sauvage réduisant près de 90% de sa superficie et de tous les efforts de sa restauration, entrainant par conséquent une destruction méchante de son écosystème forestier et de sa biodiversité ! La Journée Nationale de l’Arbre est l’une des options et approches stratégiques que le Gouvernement Congolais utilise pour la sensibilisation de l’opinion afin de répondre substantiellement aux préoccupations et besoins qui résultent de la dégradation des écosystèmes entrainant le changement climatique. Pour cette année, le thème choisi pour sa célébration, s’intitule : « l’Arbre, le salut de notre planète, plantons-le et gardons-le dans nos milieux de vie ». Je profite de cette occasion pour lancer le Programme National d’Afforestation et de Reboisement, (PRONAR-RDC), conformément à la Décennie Mondiale et Africaine D’Afforestation et Reboisement (DAMAR), afin de poursuivre l’atteinte des objectifs du Défi de Bonn à l’horizon 2030, comme contribution de la RDC-Pays Solution, au maintien de l’équilibre climatique pour la survie planétaire. Pour terminer, j’exprime mes vœux très chaleureux de voir la mentalité d’écocitoyenneté, celui de protéger nos patrimoines écologiques et écosystèmes forestiers et celui d’avoir des gestes responsables en faveur de la l’environnement se développer dans nos actions individuelles et collectives pour garantir la survie planétaire et assurer un développement résilient et durable pour notre communauté. Raison pour laquelle, chaque citoyen a le devoir civique de planter et de protéger l’arbre. Cette disposition est consacrée dans la loi portant Code Forestier en République Démocratique du Congo. C’est donc sur cette note d’espoir Mesdames et Messieurs que je déclare ouverte la cérémonie marquant le lancement de la semaine de l’arbre Edition 2024 et la campagne de plantation d’arbres 2025 en République Démocratique du Congo. Que vive la République Démocratique du Congo. Que vive le patrimoine forestier de notre pays. Je vous remercie.
A l’Union Sacrée de la Nation, l’heure est à la prise de position des membres du présidium sur la controverse autour du changement de la Constitution. Après les avis favorables des leaders tels que Augustin Kabuya pour le compte de l’UDPS, Christophe Mboso de la Convention pour la République et la Démocratique (CRD), ou encore Jean-Michel Sama Lukonde de la Dynamique Agissons et Bâtissons, qui a soutenu l’évaluation de l’actuelle Loi fondamentale, c’est au tour du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de se prononcer. Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Voies de Communication, a exprimé ses idées sur cette question, lors d'une interview mercredi dernier sur les ondes de Top Congo. Il a martelé sur la révision ciblée de la Constitution, pour sortir le pays de la conjoncture.
Il a clairement indiqué que ce qui est prévu et autorisé dans la Constitution actuelle, c'est la révision, et non un changement radical. Il a souligné qu'il voit quatre articles spécifiques qui pourraient être modifiés pour améliorer la gouvernance et la représentation en RDC, notamment, l’article 10 concernant la nationalité congolaise, qu’il a jugé exclusif et qui nécessite une révision ; les articles 13 et 51, qui traitent des droits des minorités, sont, d’après lui, mal définis, et dont une clarification s’impose ; enfin, l’article 198 sur la désignation des gouverneurs et des sénateurs, auquel il a plaidé pour un système d'élection directe.
Jean-Pierre Bemba a également appelé à la confiance envers le Président Félix Tshisekedi, affirmant que ce dernier n'est pas quelqu'un qui cherche à s'accrocher au pouvoir. Il a insisté sur le fait que le Président est raisonnable et ouvert au dialogue sur ces questions constitutionnelles.
‘’Je parle avec le Président de la République. Nous parlons de toutes ces questions. Le fond de sa pensée est ce qu’il a dit. Ce n’est pas quelqu’un qui veut s’accrocher au pouvoir. Faites-lui confiance. Le Président est quelqu’un de raisonnable. Ce n’est pas un insensé’’, a-t-il déclaré.
Le Vice-Premier Ministre a critiqué certains politiciens qui s'opposent à la révision constitutionnelle, les accusant de manipuler la population pour des motivations personnelles.
« De quoi a-t-on peur ? », a-t-il lancé, interrogeant ceux qui sont contre cette révision. Pour lui, il est essentiel de faire évoluer la Constitution pour mieux répondre aux réalités du pays.
Promulgation de la Constitution en 2006
Jean-Pierre Bemba a rappelé son rôle dans la réunification de la RDC entre 2003 et 2006, affirmant que ce processus avait nécessité des concessions et une collaboration entre divers acteurs.
‘’Je me considère comme un des acteurs qui, entre 2003 et 2006, a participé à la réunification de ce pays, des armées et des administrations. A cette époque, il fallait mettre en place une Constitution. Il y a des particularités que nous avons dû accepter et des concessions qui ont été faites’’, a fait savoir l’ancien Vice-Président de la RDC, tout en soulignant que des experts internationaux ont contribué à l'élaboration de la Constitution actuelle, ce qui démontre, selon lui, qu'il ne s'agit pas d'un diktat, mais d'un consensus entre plusieurs parties prenantes.
Enfin, le VPM des Transports a évoqué l'Union Sacrée, la méga plateforme du régime en place. A l’en croire, malgré les tensions internes, il est nécessaire de préserver cette coalition pour le bien de la Nation. ‘’L'Union Sacrée existe, malgré tout’’, a-t-il déclaré, appelant à la solidarité et à la coopération entre les membres. Il a affirmé que la révision constitutionnelle est nécessaire pour avancer et que les craintes exprimées par certains ne sont pas justifiées. Il a encouragé un débat ouvert sur ces questions, en attendant la mise en place d'une commission par le Chef de l’Etat pour examiner les propositions de révision.
Le Vice-Premier Ministre et membre éminent de l’Union sacrée s’est exprimé sur l’opportunité d’une modification de la Constitution congolaise. Il s’est d’abord dit favorable à une révision, avant que son parti n’ouvre la voie à un changement.
Jour 1. Invité de la radio Top Congo FM, mercredi 4 décembre, Jean-Pierre Bemba se dit favorable à une simple « révision » de la Constitution en RDC. « Pour l’instant, on parle de révision. Qui a parlé de changement ? », déclare-t-il en faisant mine d’ignorer le débat en cours sur l’opportunité d’un changement de loi fondamentale. Jean-Pierre Bemba accepterait ainsi de discuter d’une révision au sein d’une commission d’experts qui doit voir le jour au début de l’année 2025.
Il se dit prêt à soutenir une réforme de l’article 10 de la loi fondamentale, qui établit à l’heure actuelle l’exclusion de la double nationalité. Il cite également les articles 13 et 51 sur la protection des minorités, qui, selon lui, n’existent pas en RDC, car il y aurait trop de groupes ethniques (plus de 450) pour définir une minorité ; mais aussi l’article 198 sur la nomination des gouverneurs provinciaux et des sénateurs qui ne sont pas soumis au suffrage direct.
Jour 2. Un communiqué du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, en date du 5 décembre, dit réitérer son « soutien total à l’initiative du président de la République visant à la révision/le changement » de la Constitution. Changement de ton, donc, au MLC, après les propos sans équivoque de Jean-Pierre Bemba la veille. « Après discussions internes, il a été décidé de laisser clairement la porte ouverte aux deux options [révision ou changement] », explique un interlocuteur du MLC.
Le parti de Bemba se rapproche du chemin tracé par Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel. Ce dernier fait activement campagne pour le changement, et en a même fait « une question de vie ou de mort. » Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, n’exclut pas cette option. « Si cela est nécessaire, nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide de lui-même, s’il doit s’arrêter à la révision ou carrément aller au changement de la Constitution », a-t-il récemment déclaré à Lubumbashi.
Le soutien initial de Bemba à une révision plutôt qu’au changement de Constitution n’a pas été apprécié en haut lieu. « On leur a tout donné et ils ne veulent pas suivre la voie tracée par le président de la République. Ils vont voir ! », avait mis en garde une source proche de la présidence à la suite de l’interview de Jean-Pierre Bemba.
« Tshisekedi ne veut pas s’accrocher au pouvoir »
L’actuel ministre des Transports, qui dit parler avec le président de tous ces sujets, s’était pourtant initialement démarqué de Félix Tshisekedi. Il ne reprenait pas à son compte l’argumentaire qui dénonce l’article 217 sur l’abandon d’une partie de la souveraineté pour favoriser la construction de l’unité africaine. Jean-Pierre Bemba prenait également ses distances avec les déclarations du chef de l’État, qui voit dans la Constitution « le fruit d’intelligences venues de l’étranger pour maintenir la RDC dans un état fragile ». « Non, ce n’était pas un diktat [de l’étranger] », avait contredit Jean-Pierre Bemba, qui évoquait simplement l’aide d’experts internationaux.
Un pied dedans, un pied dehors, Jean-Pierre Bemba pensait sûrement faire preuve de bonne volonté en assurant vouloir participer au débat sur la Constitution sans appeler à son changement. « Laissons cette commission être mise en place », appelait-il de ses vœux. Le vice-Premier ministre disait même ne pas voir le risque d’un maintien au pouvoir de Félix Tshisekedi à la faveur d’un changement de Constitution. « Ce n’est pas quelqu’un qui veut s’accrocher au pouvoir », assurait Jean-Pierre Bemba, qui ajoutait : « Je connais sa pensée. »
Celle de Jean-Pierre Bemba sur la Constitution est désormais connue, même si son parti a ensuite rectifié ses propos. Elle rejoint celle de Christophe Mboso et d’Augustin Kabuya au sein du présidium des Six. Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, soutient un examen de la Constitution par la commission d’experts sans se prononcer sur son avenir. Restent Modeste Bahati Lukwebo et Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale, qui n’ont pas encore exprimé leur préférence. Augustin Kabuya prépare une réunion de l’Union sacrée pour harmoniser les prises de position sur le sujet, selon nos informations.
Après la prise de parole de Jean-Pierre Bemba, la pression devrait se déporter sur ces deux membres du présidium, dont les réactions sont attendues. S’ils s’opposaient à la révision, la coalition gouvernementale pourrait en effet voler en éclat. « Nous devons tout faire pour continuer à faire exister l’Union sacrée », a plaidé Jean-Pierre Bemba sur Top Congo FM.
Madame Elysée Chovu, Directeur Général de l’Institut National de la Statistique (INS), a procédé au lancement hier, jeudi 5 décembre 2024, au siège de cet établissement public, situé à la 6ème Rue Limete Industriel, d’un atelier destiné à la validation d’un Avant-projet de loi fixant l’organisation et la règlementation de l’activité statistique en République démocratique du Congo. Cet atelier important, qui se clôture aujourd’hui, a bénéficié d’un appui solide de l’UNFPA et de Paris 21 pour sa tenue effective, à Kinshasa. Il est question, pour les participants aux travaux, venus de différents services de l’Etat et de partenaires techniques de l’INS, de réfléchir intensément et d’engager des échanges approfondis pour baliser la voie à la mise en place d’un Projet de loi statistique de qualité à soumettre au Gouvernement, au Parlement et au Président de la République, Félix Tshisekedi, pour sa promulgation. Le Responsable du Conseil scientifique de l’INS et le Directeur Général Adjoint ont, eux aussi, pris part à l’ouverture des assises.
Dans son intervention, Madame Elysée Chovu a rappelé la nécessité de doter la RDC d’un cadre réglementaire rénové du système statistique national, mettant en lumière son importance pour la mise en place des politiques publiques innovantes et adaptées aux réalités nationales ainsi qu’aux besoins vitaux des populations. Selon elle, en effet, l’Avant-projet de loi qui sera validé et présenté aux dirigeants du pays ‘’prend en compte les principes fondamentaux de la statistique officielle adoptée par la Commission Statistique des Nations Unies et déclinée en principes de bonne pratique dans la Charte Africaine de la Statistique’’.
‘’Mesdames, Messieurs, chers participants, les statistiques officielles sont un élément indispensable dans la société démographique, fournissant au Gouvernement, à l’économie, au public et à l’ensemble de partenaires au développement les données pouvant les aider à comprendre et à prendre des décisions basées sur des faits sur l’économie, la population, la société, l’environnement, etc. En effet, autant un pays comme le nôtre a besoin d’une infrastructure physique, autant il a aussi besoin de disposer d’une infrastructure statistique sur laquelle l’élaboration et le suivi des politiques et programmes de développement sont basés. Une condition essentielle à l’accomplissement de la mesure des statistiques officielles est la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel solide pour le système national afin que son indépendance, son intégrité et sa responsabilité soient garanties et que la qualité et la sécurité des données soient assurées… Sans anticiper sur la présentation qui sera faite dans quelques instants, je voudrais exprimer ma grande satisfaction quant aux résultats atteints par le comité ad hoc de l’INS, mis en place pour élaborer cet Avant-projet de loi statistique de la RDC qui est ici présenté. En effet, il est heureux de constater que l’Avant-projet de loi qui est soumis à notre validation prend en compte les principes fondamentaux de la statistique officielle adoptée par la Commission statistique des Nations Unies et déclinée en principes de bonne pratique dans la Charte Africaine de la Statistique. Par ailleurs, cet Avant-projet de loi qui rénove le cadre réglementaire du système statistique national, délimite de manière précise les contours de celui-ci et les missions de ses différentes composantes’’, a rassuré Elysée Chovu, dans son allocution du jour. Par la même occasion, elle a sollicité un accompagnement renforcé du Gouvernement et des Partenaires au développement en faveur de l’INS pour l’aider à accomplir sa mission.
‘’Mesdames, Messieurs, je voudrais lancer un appel au Gouvernement et aux partenaires au Développement pour l’accroissement de leurs efforts si importants pour le développement de la statistique en RDC. La mise en place d’un fonds pour le développement de la statistique fortement recommandée par le Charte Africaine de la Statistique permettra d’avoir pour l’ensemble du système statistique national, un financement conséquent, pérenne et plus stable… Je vais conclure en exhortant les participants à ne ménager aucun effort et changer les aspects de cet Avant-projet de loi statistique. Nous nous attendons à ce que vous produisiez, à l’issue de cet atelier, un projet de loi statistique conforme aux principes universellement admis et au Droit positif de notre pays en vue de sa présentation diligente au Gouvernement, de son adoption par le Parlement et de sa promulgation par Son Excellence Monsieur le Président de la République démocratique du Congo, Chef de l’Etat’’, a-t-elle indiqué, dans son élan, devant les participants.
Par la même circonstance, au seuil de son intervention, Elysée Chovu a remercié l’UNFPA et Paris 21 pour leur disponibilité démontrée et leur appui conséquent qui ont facilité le travail de l’INS dans le processus de mise en place d’une Loi statistique en RDC.
‘’C’est un réel plaisir pour moi de souhaiter la bienvenue à tous les participants à cet important atelier destiné à la validation de l’Avant-projet de loi fixant l’organisation et la règlementation de l’activité statistique en République démocratique du Congo. Mes premiers mots sont de remerciements que j’adresse à Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement et Son Excellence Monsieur le Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement ainsi qu’aux autres autorités de ce pays qui ont pris l’engagement de développer les statistiques officielles. Je voudrais également remercier vivement Paris 21, qui a accepté de recruter un consultant international qui appuie l’INS dans la finalisation de l’Avant-projet de la Loi statistique. Je remercie ici, particulièrement, l’UNFPA pour son appui technique et financier à l’ensemble des travaux ayant abouti à l’organisation du présent atelier sans lequel cette manifestation n’aurait pu se tenir. Mes remerciements s’adressent aussi aux partenaires au développement qui appuient financièrement l’INS pour l’organisation des activités statistiques et qui ne ménagent aucun effort pour le développement du système statistique de notre pays’’, a-t-elle reconnu, de tout cœur, avant de donner, officiellement, le go des travaux.
Le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives du 69ème anniversaire de la commune de Bandalungwa, ce jeudi 5 décembre 2024 dans la Salle Polyvalente de la Paroisse Catholique Saint Michel. Cet événement parrainé par la voix autorisée du Gouvernement Suminwa a réuni toutes les couches sociales de cette municipalité et plusieurs invités notamment l’Honorable Député National Eric Tshikuma, le Vice-Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Eddy Iyeli Molangi, la Première Vice-présidente de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa accompagnée de plusieurs Députés Provinciaux, mais également du Ministre provincial du Budget, Plan, Emploi et Tourisme, Jésus Noël Sheke wa Domene.
Initiative louable
Lors de sa prise de parole, Patrick Muyaya n’a pas caché son émotion. Il a commencé par féliciter l’Honorable Jared Phanzu pour cette initiative très significative et louable qui est la célébration du 69ème anniversaire de Bandalungwa, la commune qui l’a élu à ses côtés.
« Je voudrais particulièrement remercier l'Honorable Jared Phanzu pour la surprise et pour cette initiative. Je suis le parrain de cette cérémonie, mais un parrain lointain lorsque nous étions pris à travailler aux côtés du Président de la République et de la Première Ministre. Le député Jared Phanzu a pris encore notre combat au niveau provincial », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les habitants et toutes les personnes qui se reconnaissent de cette municipalité de contribuer à son essor et de décourager toutes les pratiques et les initiatives qui ternissent son image. Patrick MUYAYA croit à un développement participatif de sa commune natale en complicité avec les autorités provinciales.
« Nous revenons d’une tournée à l'intérieur du pays avec le Président de la République où nous avons été à un endroit qui s'appelle Mutowa dans le Tanganyika à 20 Km de la ville de Kalemie. Lorsqu'on est arrivé à cet endroit, le Président de la République a été bien évidemment accueilli par le bourgmestre et a inauguré un centre de santé qui ne paraissait pas très grand, mais venu résoudre les problèmes de treize mille personnes », a-t-il révélé.
Et d’ajouter : « A Kinshasa nos communes sont comme des territoires. a Kinshasa les Députés provinciaux sont aux côtés des Bourgmestres et des Conseillers Communaux. D’où, vous êtes la première réponse de l'état. C'est pour cela que je tenais à vous saluer particulièrement. Je suis encore plus heureux de voir que le cadre qui vous accueille, cette belle salle a été construite grâce à un effort collectif des fidèles de la Paroisse Saint Michel. Je crois qu'ici c'est un exemple de ce que nous pouvons produire lorsque nous avons la volonté. Cette sélection d’actions collectives que nous devons réaliser ensemble », a-t-il indiqué.
Pour Patrick Muyaya, le changement de narratif que les congolais veulent voir en République Démocratique du Congo doit commencer par les communes et pour que cela commence les gens doivent se rassembler.
« C'est pour cela que je suis heureux de voir qu'ici dans cette salle nous avons des artistes de haut niveau, nous avons des sportifs de haut niveau, nous avons des intellectuels de haut niveau, nous avons toutes les catégories réunies vieux et jeunes de la commune de Bandal rassemblées dans cette salle pour réfléchir à l'occasion des activités marquants le soixante neuvième anniversaire de notre commune. Ça peut vous paraître simple, mais c'est rare de voir les gens se rassembler pour parler du progrès de leurs communes. Je suis un élu. Je viens d'en parler tout à l'heure que si nous arrivons à être élus c'est parce que nous avons opté pour un développement participatif et lorsque nous circulons à travers le pays avec le Président de la République et la Première Ministre, le souci principal est d'arriver à mobiliser chaque congolais pour qu’il se lève et se mette au service de la patrie, mais ici, nous voulons mobiliser chaque ndalois et chaque ndaloise pour que nous puissions être les partitions de cette commune qui veut être une commune à plusieurs titres exemplaires pour donner un exemple. Moi qui suis de Bandal, aujourd'hui je prends la parole de toute la République Démocratique du Congo, mais c'est parce que le Président de la République a regardé et il a vu qu'à Bandal, on pouvait avoir des ressortissants et on pouvait porter la voix des autres », a-t-il martelé.
Cap vers les 70 ans
Le parrain de ce 69ème anniversaire de Bandalungwa pense qu’il est possible de convier le Chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi au 70 ans prévu le 8 décembre 2025. « Il est temps de gagner le pari, non seulement de soutenir ses actions et les celles de la Première Ministre et faire de lui notre invité d'honneur pour le soixante dixième anniversaire de notre commune si nous arrivions à la faire rayonner. Les Députés provinciaux qui sont dans cette salle vont aussi à leur tour s'inspirer de l'exemple de Bandal pour que leurs communes se développent aussi », a souhaité le Ministre considéré comme l’un des grands notables de Bandalungwa.
Il sied de souligner que plusieurs activités scientifiques, culturelles, sportives et autres sont prévues jusqu'au dimanche 8 décembre prochain dans la soirée pour le bonheur des habitants de Bandalungwa sous la coordination de l’honorable Député Provincial Jared Phanzu soutenu par le Ministre provincial Jésus Noël Sheke.
« Alors que nous entrons dans une nouvelle année d'existence, je nous encourage tous à continuer à rêver grand pour notre meilleur avenir et devenir collectifs. Ensemble, construisons une commune où chacun se sent valorisé et où l'égalité ainsi que la justice sociale sont au cœur de nos actions ; un endroit où l’unité est le maître-mot et où nos descendants pourront réaliser leurs aspirations les plus osées. Ensemble, faisons de notre municipalité un modèle d'harmonie et d'inclusion pour les générations futures. Participons à tous les débats sur les sujets d’actualité et soutenons les initiatives novatrices de toutes nos institutions en commençant par la première d’entre elles à savoir le Président de la République, Chef de l’Etat pour un pays fort assis sur une Constitution forte. Joyeux 69ème anniversaire à notre municipalité », a déclaré Jared Phanzu.
Jean Michel Sama Lukonde, Honorable Président du Sénat, a échangé, hier jeudi 5 décembre 2024, dans son bureau au Palais du Peuple, avec une délégation du Sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (SPT) venue faire un plaidoyer sur la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains. Hamet Saloum Diakhate, Chef de cette délégation, a expliqué d'entrée de jeu que le SPT est un des mécanismes des Nations-unies chargé de la prévention de la torture et autres formes de mauvais traitements.
Il a commencé ses travaux en février 2007. A ce jour, 93 Etats de toutes les régions du Monde ont ratifié et adhéré au protocole facultatif se rapportant à la convention des Nations unies contre la torture (OPCAT). Ce protocole donne au SPT le droit de se rendre dans tous les lieux de privation de liberté de ces Etats et d'examiner le traitement des personnes qui y sont placées.
Au sortir de l'audience, Hamet Saloum Diakhate a souligné que la démarche de la délégation consiste à accompagner le pays à mettre en place le mécanisme de suivi contre la torture sur le plan légal. D'où cette rencontre avec le Président du Sénat par où le projet de loi y relatif devra passer après son adoption au Conseil des Ministres.
« Nous sommes venus pour leur montrer que nous sommes effectivement prêts à les accompagner dans la procédure de la mise en place de ce mécanisme de suivi et de bien collaborer avec les représentants des Nations-unies en ce qui concerne le renforcement des capacités dans la prévention de la torture et autres formes de mauvais traitements », a-t-il dit devant la presse.
Il sied de signaler que le président Sama Lukonde était accompagné dans cette audience par le président de la commission Ad-hoc, l'honorable Lodi, par ailleurs président de la Commission PAJ ainsi que le directeur adjoint de son cabinet, Maître Valéry Mukasa.
Devant la presse, pour ce nouvel exercice de redevabilité, tenu jeudi 5 décembre 2024, en direct de la Radiotélévision Nationale Congolaise, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, et Eve Bazaïba Masudi, Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et Développement durable, ainsi que Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, ont passé au scalpel la toute récente itinérance du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, menée, tour à tour, dans les provinces du Tanganyika, du Haut-Uélé et du Bas-Uélé.
Parlant de l'étape de Kalemie, Chef-lieu du Tanganyika, où le Président de la République a présidé, du 27 au 29 novembre 2024, la 11ème session de la Conférence des Gouverneurs, le Ministre Patrick Muyaya a assuré que le Gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa, attache, profondément, une importance capitale au développement et à la stabilité des provinces, suivant la vision du Garant de la Nation, lui-même.
« Nous voulons nous focaliser sur les grands axes de la restitution du voyage du Président de la République. A Kalemie, c'était la conférence des Gouverneurs, la première depuis les dernières élections, où spécialement, les Présidents des Assemblées provinciales ont été invités. Le souci du Gouvernement, c'est de s'assurer que les provinces sont stables au regard des conflits persistants qui ont été notés dans l'expérience du passé », a affirmé le Ministre Patrick Muyaya.
Selon lui, le déplacement du Chef de l'Etat dans le Congo profond s'explique par le besoin de palper du doigt les réalités vécues par les congolais pour dégager de nouvelles énergies en termes de solutions à apporter. Il a, par la même occasion, rassuré sur la bonne évolution des travaux du PDL 145 Territoires, malgré quelques cas isolés de retard dans la livraison des ouvrages par les agences. Il a confirmé, qu'à ce jour, plus de 850 édifices, écoles, hôpitaux et bâtiments administratifs mêlés, sont sortis de terre grâce à ce programme ambitieux initié par le Chef de l'Etat en faveur des populations.
De son côté, la Ministre d'Etat Eve Bazaiba a salué l'engagement du Président Félix Tshisekedi à poser des actes palpables. Elle a apprécié la ronde effectuée, tout récemment, insistant sur la nécessité pour les Gouverneurs de province de prendre leurs responsabilités pour améliorer les failles.
« Le vrai développement, c'est au niveau de la base. Il n'a pas suffi seulement de parler de PDL 145 territoires. Je souhaiterais que cette impulsion-là soit assurée aussi par les gouverneurs. Il y a des gouverneurs qui ne font que leurs chefs-lieux et viennent à Kinshasa. Si tous les gouverneurs pouvaient suivre ces traces de l'itinérance au niveau de tous les territoires, les administrateurs des territoires font de même au niveau de tous les secteurs et chefferies, les responsables des secteurs et chefferies font de même aux regroupements et les localités, nous pensons que nous allons réussir. Cela crée les émulations dans le sens où quand le Chef de l'Etat se rend dans une province, les autres provinces commencent à se préparer. Tout le monde tient la houe, tout le monde tient la bêche. C'est très important. Il y a des projets qui ont été lancés il y a deux ans ou trois ans, qui ont piétiné. Mais, depuis l'approche de l'itinérance, tous les gouverneurs sont debout. Nous avons vu des aéroports être modernisés. La mobilisation était jusque chez les privés. A Kalemie, nous avons résidé chez les privés. Ils se rivalisent à mettre en place des hôtels, des lieux d'accueil. L'étape d'Isiro a été une étape très importante dans le contexte actuel où le pays est victime, une fois de plus, des barbaries de groupes armés et de terroristes qui sont appuyés par le Rwanda. Les circonstances de l'assassinat de la Bienheureuse Sœur Anuarite d'heureuse mémoire étaient la symbolique importante », a expliqué la Ministre d'Etat en charge de l'Environnement et Développement durable.
Roger Kamba, Ministre de la Santé, a salué, de même, le déplacement du Chef de l'Etat à Kalemie, Buta Isiro, mettant en avant les efforts déployés pour la construction des hôpitaux de proximité en provinces. Selon lui, le Programme de développement de 145 Territoires contribue à doter le pays des infrastructures sanitaires en nombre important pour permettre, justement, une prise en charge de qualité pour les populations.
La Cour de Cassation a convoqué plusieurs témoins au cours de l’audience de lundi 2 décembre 2024, dans l'affaire opposant le Ministère Public aux prévenus François Rubota et Mike Kasenga. Ces derniers sont accusés de détournement de fonds destinés à la construction de forages et à l’installation de lampadaires dans le pays. L’audience a révélé des éléments préoccupants concernant la gestion des fonds alloués à ces projets.
Parmi les témoins entendus, on compte notamment, Muhindo Nzangi, actuel Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural, et Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances qui s’est fait représenter. Alors que tous les témoins étaient présents, Nicolas Kazadi a demandé à être excusé pour des raisons de santé, sollicitant le report de son audition au 9 décembre 2024 par l’intermédiaire de son avocat.
L’audience a mis en lumière des accusations graves de surfacturation. Le Ministre Muhindo Nzangi a déclaré que les montants facturés pour la construction des forages étaient dix fois supérieurs à la normale. "On ne peut pas accepter d'exécuter un contrat qui est facturé dix fois plus cher que la normale. On sait combien payer un forage. On ne peut pas continuer à accepter d'exécuter un tel contrat," a-t-il affirmé, indiquant que cette situation était inacceptable et qu’il était urgent de mettre fin à de telles pratiques.
Et de rajouter : ‘’Je crois qu’il s’agit de la gestion rationnelle de la chose publique. 71 millions de dollars américain pris par un investisseur pour exécuter un travail que jusqu’à présent, les rapports démontrent que le seuil de 4 millions n’a pas été franchi’’.
Les révélations du Ministre d’Etat en charge du Développement Rural ne se sont pas limitées qu'à des considérations financières. Il a également évoqué des lacunes techniques dans l'exécution des projets notamment, la mauvaise qualité de l'eau fournie par les forages. Selon son témoignage, certains forages ont été construits à proximité de fosses septiques, exposant ainsi la population à des risques de contamination. Ces révélations alimentent les inquiétudes quant à l’intégrité et à la sécurité des projets financés par l’État.
En réponse, Mike Kasenga, Directeur Général de l’entreprise "Stever Construct", a fermement nié les accusations portées contre lui. Il a soutenu que son entreprise avait respecté toutes les clauses du contrat concernant le déversement de l’eau. ''Je suis très étonné des propos tenus par le Ministre Muhindo Nzangi qui, lors de son passage dans la province de la Mongala, avait demandé à mon représentant à Lisala de lui faire rapport. Il était prévu 17 sites. 5 sites sont déjà terminés. Les laboratoires ont certifié la qualité de l'eau desservie. Le rapport de l'Office Congolais de Contrôle (OCC) existe. En plus de cela, nous avons une ligne de traitement d'eau qui traite même l'eau la plus nocive'', a-t-il déclaré, tout en soulignant que des laboratoires avaient certifié la qualité de l’eau fournie.
Cette controverse met en lumière un problème plus large de gouvernance et de transparence des fonds publics en RDC. Les témoignages entendus lors de l’audience révèlent un système où les abus et les irrégularités semblent prospérer, au détriment des communautés locales. Le rôle du ministère du Développement rural est également remis en question, notamment en ce qui concerne la supervision et l’évaluation des projets.