Après l'ouverture du Conclave du Génie Scientifique Congolais par le Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce samedi 19 Août 2023, le Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique appelle le public de Kinshasa et d’ailleurs, à visiter chaque jour jusqu'à la clôture au Chapiteau érigé au Palais du Peuple, de nombreuses innovations et inventions made in Congo. Cellule de Communication Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique
A peine ouverte, l’audience du lundi 21 août opposant Matata Ponyo au ministère public dans l’affaire Bukanga Lonzo a été reportée au 4 septembre. Le Procureur Général près la Cour constitutionnelle a pris cette décision car estimant ne pas avoir été valablement saisie au sujet de deux accusés, à savoir : l’ancien Premier ministre Matata Ponyo et l’homme d’affaires CHRISTO Glober, tous deux accusés de détournement de 115.997.106 dollars américains par l’octroi des avantages financiers, la surfacturation, la constitution des sociétés écrans, les détournements de procédures, etc. En outre, le dernier accusé, Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque central du Congo est poursuivi pour détournement de 89 millions de dollars américains destinés à la construction du marché international de Kinshasa en complicité avec Matata Ponyo. L’homme à la cravate rouge, absent de la capitale congolaise, se trouve actuellement dans son fief à Kindu et s’est fait représenté par son avocat Laurent Onyemba. Celui-ci a notamment déclaré à la sortie de la salle d’audience que son client est décidé à collaborer avec la justice et se présentera à l’audience du 4 septembre car, il ne se reproche de rien. Pour rappel, c’est le 20 juin courant que le Procureur général près la Cour constitutionnelle avait adressé un réquisitoire au bureau du Sénat renseignant qu’il aurait de nouveaux éléments sur l’affaire Bukanga Lonzo. Selon lui, de nouveaux éléments provenant du dernier rapport de l’IGF sur la gestion du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo étaient suffisants pour ouvrir une procédure judiciaire. Il renseignait que ce rapport faisait état d’infractions de faux et usage de faux et de détournements à charge de Matata Ponyo. En réponse, Matata Ponyo avait lors d’un point de presse demandé au président du sénat ainsi qu’au Procureur Général près la Cour constitutionnelle de respecter le pays en stoppant cette démarche anticonstitutionnelle: ”Ce duo se remet en place pour une énième violation des lois et règlements de la RDC pour concocter en toute illégalité, en toute fraude, en toute tricherie et irrégularité , le plan pour l’émission d’un nouveau réquisitoire pour solliciter, après avoir stratégiquement mis à l’écart l’assemblée plénière, organe habilité sur la question, les immunités du sénateur Matata.” Quelques jours plus tard, Matata Ponyo avait déposé des plaintes à la Cour de cassation contre le président du sénat Bahati Lukwebo et le Procureur Général près la Cour constitutionnelle. Déborah Nitu
*Où serait passée la grassouillette somme de 115 millions de dollars américains investis dans le projet Bukanga Longo ? Quel en avait été le niveau d’exécution des travaux par Africom, la compagnie Sud-africaine dont M. Christophe Grobler est le Directeur Général ? Quelles sont les responsabilités des décideurs dont celles de Matata Ponyo, lui-même, en tant qu’ancien Premier Ministre et celle de Mutombo Déogratias, l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, en ce qui concerne spécialement, les décaissements ainsi que le suivi et la réalisation de cet important et ambitieux projet visant, à terme échu, l’autosuffisance alimentaire et l’auto-prise en charge des congolais, eux-mêmes, à partir de la base et de leur propre travail en vue d’un développement endogène tant recherché par les sociétaires du régime précédent ? Autant sont des questions qui, jusqu’ici, demeurent sans réponses, depuis l’ouverture du premier et seconde épisode. Procédures ou manœuvres dilatoires ? Pendant que toutes ces vérités sont recherchées et vivement attendues, des questions des procédures judiciaires, à la limite du dilatoire, font entortille cette affaire jusqu’au point de perdre en conjecture tous ceux qui, de bonne foi, pouvaient encore croire en la crédibilité de la démarche. Qu’à cela ne tienne, faut-il penser que cette fois-ci, les choses pourraient repartir sur l’embellie ? Là-dessus également, les romains s’empoigneront davantage. Tantôt, ce sera toujours sur la compétence ou non de la Cour Constitutionnelle à connaître les infractions sur des actes attribués à un Ancien Premier Ministre dans le cadre d’une affaire dont elle s’était déjà dessaisie. Tantôt, ce sera encore cette histoire des identités ainsi que tous ses corolaires en termes de localisation des résidences fluctuantes des personnes visées. Tout en demeurant optimiste, il est souhaitable que, finalement, justice soit faite et que les causes évoquées soient traitées et vidées, pour permettre à toutes les parties prenantes de tirer leur épingle du jeu. Rétropédalage C’est la deuxième fois que cette affaire, longtemps à l’affiche de l’actualité et pompeusement relayée sur la toile, refait surface. Hier, en effet, alors qu’ils n’y étaient même pas, Matata Ponyo et ses coaccusés, par leurs Avocats interposés, ont obtenu le renvoi du procès à la date du 4 septembre 2023. Dieudonné Kamuleta, Juge constitutionnel et, en même temps, Président de Céans, en a décidé ainsi, au regard des arguments avancés par le Collectif des Avocats de la défense de Matata et consorts. Passez à l’essentiel ! Au vice de procédure sur la problématique de l’identification, il fallait y ajouter également des précisions sur les résidences respectives des intéressés. A l’exception de Déogratias Mutombo, ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, lui aussi coaccusé et dont le nom a été correctement orthographié, les identités de deux autres, à savoir, Matata Ponyo et Christopher Grobler auraient, semble-t-il, été viciées. Heureusement que ce n’est qu’une partie remise. Car, le 4 septembre 2023, il y a lieu d’espérer que l’on dépassera quand même cette étape-là, pour passer, enfin, aux choses sérieuses. D’ailleurs, Matata Ponyo, s’il est régulièrement saisi, pourrait, lui-même, se présenter devant la Cour Constitutionnelle, ce jour-là, selon Me Laurent Onyemba, l’un des ses Avocats-Conseils. LPM
*Fini donc, les débats d'école sur la justiciabilité du Sénateur Matata Ponyo. Désormais, le procès Bukanga Lonzo a repris devant la Cour constitutionnelle ce lundi 21 août 2023. Et, à l’audience de ce jour, seuls, les prévenus Christo Grobler, le Sud- africain responsable de la société Africom Comodities et Déogratias Mutombo Mwana Nyembo étaient présents. Le Sénateur Augustin Matata Ponyo, lui, n’y a même pas été aperçu. Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle, en bon technicien de la procédure pénale, a vérifié les actes de signification, selon les règles de l'art. A l'issue de cette vérification, il a conclu que les significations faites aux parties Matata et Grobler étaient irrégulières.
Voilà pourquoi, la cause est renvoyée au 4 septembre 2023 et le Greffe a été chargé de signifier régulièrement les deux parties concernées, à savoir, Matata et Gobler.
Il sied de préciser que la remise est contradictoire à l'égard de M. Déogratias Mutombo, ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, pour qui la saisine était déclarée régulière.
Mais, bien avant de renvoyer l'affaire, la Cour Constitutionnelle a pris soin de procéder à la vérification de l'identité de Monsieur Déogratias Mutombo.
Autre fait, la Cour Constitutionnelle a notamment, demandé à l'Interprète privé de M. Grobler de quitter la salle car, celui dont le nom se trouve dans l'Ordonnance du Président de la Cour Constitutionnelle n’y était pas là, non plus.
De ce fait, l’audience a été suspendue pour permettre à l’Interprète, dûment désigné par la Cour Constitutionnelle, d’entrer dans la salle pour exercer sa mission.
Privilégiant un débat contradictoire, le Président de la Cour a ordonné au Greffier de permettre à toutes les parties d'avoir accès libre au dossier des pièces de l'accusation.
Comparaissant en personne à l'audience de ce lundi 21 août 2023 devant la Cour constitutionnelle, le prévenu Sud-africain Grobler Christo, Gérant de la société ayant gagné le marché du Parc Agricole de Bukanga Lonzo, n'a pas accepté de comparaître volontairement pour couvrir l'irrégularité de sa saisine.
En toute impartialité, la Cour Constitutionnelle le lui a concédé immédiatement et lui a reconnu ce droit.
Le Président de la Cour Constitutionnelle a, formellement, rappelé aux Avocats de ce dernier que la procédure est irrégulière à l'égard du prévenu Grobler Christo, c'est-à-dire, il peut soit rester dans la salle, soit disposer.
Ainsi, au-delà de tout soupçon, comme l’on peut se rendre à l’évidence, M. Dieudonné Kamuleta est resté dans les bornes par les lois et les procédures édictées en la matière et les fait respecter à la loupe.
L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa Yobeluo, a quitté normalement la RDC pour s’exiler au Ghana. Il s’est dit menacé par le régime de Félix Tshisekedi avant de s’estimer se placer dans le viseur du pouvoir après avoir évoqué la présence des FDLR à Kinshasa et Lubumbashi. Un prétexte en vue de mieux se revêtir de cette fameuse casaque d’opposant. Mais, il était sans ignorer que pour de faits aussi gravissimes, la justice aurait besoin qu’il prouve ses allégations.
Le rendez-vous de décembre 2023 pour la tenue des élections législatives et présidentielle en RDC suscite encore des doutes chez certains et une possibilité chez les autres. Si la Commission électorale nationale indépendante, CENI, organe chargé d’organiser ces joutes rassure et maintient la tenue des élections pour fin 2023, il n’en est pas question pour certains politiciens. Les deux sons de cloches laissent à désirer et créent de doute dans le chef de la population.
Le film de Raoul Coutard (1980) - La Légion saute sur Kolwezi - immortalise l'opération de sauvetage de Kolwezi en 1978 en République du Zaïre (aujourd'hui la RDC). MDW souhaite apporter sa petite contribution aux multiples analyses de ce qui se passe actuellement dans une partie de l'Afrique de l'Ouest sur le continent. La Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une organisation régionale créée en 1975, composée de 15 pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
Chassez le naturel, il revient au galop, a-t-on coutume de dire. Le Ministre Provincial de l’Agriculture, Pêche, et Elevage du Tanganyika, Dr Jerry Kabebe Makanta a procédé à l’incinération des filets à mailles prohibées ce vendredi 11 août 2023 au stade BENDA sis au bloc KAMKOLOBONDO dans le quartier KATAKI I, Ville de Kalemie. 70 filets, selon la source officielle, ont été incinérés en présence des officiels, officiers de la Province ainsi que de la population dont les agents de la Division Provinciale de Pêche et Elevage y compris. Les opérations similaires s’étaient déroulées la semaine dernière à MOBA, chef-lieu du territoire portant le même nom. Contacté ce samedi 12 juillet 2023 à 11h47’ à son Cabinet de travail, Dr Jerry Kabebe Makanta a déclaré à « La Prospérité » que l’objectif est d’éradiquer la pêche prohibée au lac Tanganyika dans le cadre de la réglementation. A la question qui concerne les sorts réservés aux propriétaires de ces filets saisis et incinérés, le Ministre s’est exprimé en ces termes : « les responsables desdits filets incinérés ne seront pas poursuivis par la justice et sont libres. La grande punition est la saisie de ces matériels de pêche pour les incinérer devant le public ». Poursuivant notre entretient ayant pris 11 minutes, c’est-à-dire de 11h47 à 11h58, il a dit que la sensibilisation relative à l’interdiction de l’utilisation de ces filets dits maillants, à commence depuis le mois d’août 2022. Et maintenant que les détenteurs de ces filets ne s’y conforment pas, voilà, le moment est venu de passer de la parole à l’acte. La période de sensibilisation est déjà révolue. Nous sommes dans la phase de la mise en application. C’est l’incinération. Pendant que le feu embrasé les filets en plaine journée au stade BENDA à KANKOMBA, le Ministre devait se féliciter à travers ces paroles : « ce n’est que la première phase de cette activité pour l’éradication des filets à mailles prohibées qu’on appelle communément : « BINDEBWE » vont diminuer sur le marché de consommation locale » A en croire les sources indépendantes et proches des détenteurs desdits filets, les filets saisis sont hors d’usage suite à leur état de délabrement, tandis que ceux avec lesquelles la pêche est en vogue sont cachés par les concernés. Les mêmes sources demandent au Ministre de tutelle, à travers La Prospérité, d’être regardant et de s’y impliquer sans tenir compte des rapports lui présentes par ses collaborateurs afin de réussir sa mission régalienne comme le faisait l’ancien Gouverneur de Province, SE M. Zoe KABILA MWANZABALA. Et pour les observateurs indépendants, SE M. Kabebe Makanta Jerry a du pain sur la planche face au statut qu’au cas où ce type de pêche poursuivrait son petit bonhomme de chemin. Et aux pêcheurs parmi les pêcheurs en eau trouble, le moment est venu d’en tirer la leçon, c’est-à-dire, le Tanganyika devenue à ce jour la Province du Tanganyika vient d’ouvrir une nouvelle page par rapport à la pêche illicite avec des filets formellement interdits à la pêche. Aussi, le changement de mentalités contribue au développement tous azimuts d’une entité. Dernièrement, le lac Tanganyika a failli être fermé à la pêche conformément à la Charte signée par les 4 Gouvernements mais, le Gouvernement Congolais parmi les autres gouvernements avec lesquels partage la frontière par le lac Tanganyika, a compris le cri d’alarme lancé par les populations lacustres dont leurs revenus se trouvent dans le lac. Ces types de filets renflouent les marchés locaux en poissons dont leur qualité constitue la bombe à retardement et laquelle les populations lacustres du Tanganyika consomment journellement. Rappelons que M. Jerry Kabebe Makanta est à la tête de ce Ministre depuis le 01 Juillet 2022, date à laquelle il a été nommé par l’Arrêté Provincial N°020/CAB/GOUV-TANG/ 2022 du 01 Juillet 2022 de SE Mme le Gouverneur de la Province du Tanganyika, portant nomination des membres du Gouvernement Provincial du Tanganyika.
«Le fait de livrer ou rendre accessibles à une puissance étrangère, organisation étrangère, à leurs agents de renseignements des documents ou objets ou fichiers dont l’exploitation est de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ; connaissant la détermination des autorités civile et militaire rwandaise et du M23 d’agresser militairement et semer la terreur en RDC, avoir entretenu des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Monsieur Sultani Makenga, chef de la branche militaire du M23, le Général de Brigade Karuretwa Patrick, conseiller principal du Président Paul Kagame, le Général Major Rupi Karusisi, commandant des forces spéciales RDF (…) en vue d’engager les hostilités contre la RDC». Tels sont les propos tenus par l’Auditeur Militaire à la Cour militaire de Ndolo lors de l’audience de l’affaire opposant Salomon Kalonda et le ministère public. Débutée ce jeudi 17 août, il a été question lors de cette audience de présenter les préventions retenues par l’Auditeur de la Cour militaire contre Salomon Kalonda.
Ils sont venus de plusieurs pays dont la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Mali, la Tanzanie et le Niger. Ils prennent part à une formation d'une durée de quatre mois, dans le cadre du Programme 2023 du Centre de presse Chine-Afrique. Il s'agit de professionnels des médias africains, francophones et anglophones mêlés, qui, depuis fin juillet 2023, s'abreuvent à Pékin, capitale de la République populaire de Chine, des enseignements de haut niveau qui leur permettent de se doter de nouvelles capacités dans l'exercice de leur métier. Le boyau de ce programme comprend notamment, des visites guidées sur place à Pékin et dans plusieurs villes, des couvertures médiatiques de grands événements officiels de la Chine ainsi que des conférences sur le développement socioéconomique, la diplomatie, la science, la culture.
Les hôtes du CIPCC aurons ainsi l'occasion de s'imprégner du modèle du développement chinois que chacun tâchera, a priori, de capitaliser pour se rendre, à l'issue du programme, plus utile dans son pays de provenance. Une opportunité qui témoigne de la volonté et de l'engagement de la Chine à maintenir au beau fixe ses relations avec l'Afrique, qu'elle entend accompagner vers de nouveaux horizons. Le Journal La Prospérité parmi les hôtes Ce lundi, le programme prévoit une visite au centre de démonstration des services aux personnes handicapées de Beijing. La journée de mardi sera, elle, marquée par une conférence sur les conditions nationales et formation au journalisme : Gouvernance mondiale de la santé dans une nouvelle ère. Lors de la troisième activité de la semaine, la délégation aura le privilège de découvrir la gravure traditionnelle chinoise, au cours d'une brève cérémonie prévue dans le bâtiment 15 de la résidence diplomatique de Chaoyang, site d'hébergement. Ce n'est pas tout. La journée du 24 août, ce jeudi même, sera ponctuée par une descente au Hall des expositions internationales de Chine. Dernière étape hebdomadaire, ce vendredi 25 août 2023, il est prévu une "conférence sur les conditions nationales et formation au journalisme: Développement des régions minoritaires en Chine – politiques et pratiques" ainsi que l'Assemblée d'été avec CBD Chaoyang. Il faut noter que parmi les journalistes qui participent à cette formation figure un représentant du journal La Prospérité, quotidien d'informations générales paraissant à Kinshasa.