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Conclave du génie scientifique congolais, RDC : Félix Tshisekedi assure la promotion de l’expertise nationale et de la recherche scientifique

Sous l’initiative du ministère de la recherche scientifique et innovation, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a procédé au lancement du premier conclave du génie scientifique congolais, le samedi dernier. Ce conclave va jusqu’au 24 août 2023, en vue de promouvoir des inventions et des innovations de chercheurs Scientifiques et Technologiques.
Dans son allocution, le chef de l’Etat a reconnu que c’est un devoir de l’Etat d’assurer la promotion de ceux qui font la fierté du pays notamment, pour la recherche scientifique qu’il considère, néanmoins, comme un outil agissant à la production et au développement des connaissances scientifiques.
«C’est un devoir de l’Etat de promouvoir l’expertise nationale et la recherche scientifique, car si l’on considère que la recherche scientifique est l’outil par excellence qui permet de produire et de développer des connaissances scientifiques en vue de la résolution des problèmes, il ne devrait y avoir ni barrière, ni incompatibilité entre les chercheurs, génies créateurs et les pouvoirs publics. C’est donc à juste titre que je salue ce rapprochement ; et mon souhait est que cette initiative ne tarde pas à être formalisée et pérennisée afin de combler ce profond fossé qui a souvent éloigner l’univers des chercheurs de la dynamique politique de la gouvernance de la chose publique», a déclaré Félix Tshisekedi, qui a du reste félicité tous les chercheurs de la diaspora qui se sont inscrits à ce premier conclave pour présenter leurs travails accomplis.
«De manière particulière, je m’empresse à présenter, à travers ma personne, les chaleureuses félicitations de la Nation toute entière à nos chercheurs de la diaspora qui ont pris inscription à ce Conclave afin d’exposer les fruits de leurs recherches. Il s’agit, entre autres, de Madame MUBENGA Sandrine, Monsieur NGATU NLANDU Roger, Monsieur LAY EKUAKILLE Aimé, Monsieur KABEYA François, Monsieur KABOKO MONGA Jean dont les recherches menées à l’étranger ont produit des résultats qui vont être utilisées dans l’intérêt de leurs compatriotes», a-t-il assuré.
Il a, en outre, demandé au gouvernement de la République d’investir dans la recherche scientifique. «Le gouvernement prendra toutes les dispositions utiles pour que le Fonds National pour la Recherche et l’innovation Technologique, déjà créé, bénéficie des crédits budgétaires à la mesure de l’ambition nationale dans la Loi de finances 2024. Il va sans dire qu’il est urgent pour le Gouvernement d’investir dans la recherche scientifique et de s’appuyer sur les résultats de celle-ci dans le processus de définition des politiques nationales …J’instruis les ministres de la Recherche Scientifique et innovation Technologique et les autres ministres concernés de mettre en place sans tarder, une commission interministérielle de collaboration visant à injecter dans l’industrie nationale, en vue d’une production industrielle, tout produit d’invention ou d’innovation nationale, scientifiquement mis au point et règlementairement agréé par le ministère de la Recherche Scientifique et de l’innovation Technologique» , a conclu le Président de la République.
Eunice Maleka

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FÉLIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ÉTAT, À L’OCCASION DE L’OUVERTURE DU PREMIER CONCLAVE DU GÉNIE SCIENTIFIQUE CONGOLAIS
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des missions Diplomatiques,
Mesdames et Messieurs les Chefs de certaines Institutions de la République, Mesdames et Messieurs du Monde Académique et Scientifique,
Mesdames et Messieurs les Chercheurs,
Distingués invités en vos titres et qualités respectifs.
C’est pour moi un grand honneur de procéder, ce jour, à l’inauguration du Conclave du Génie Scientifique Congolais. Il s’agit ici d’un évènement grandiose, aussi bien par sa symbolique que par la réalité qu’il porte ; et l’importance que je lui accorde est double : d’abord, parce que cet évènement rappelle à l’État son devoir constitutionnel de garantir l’initiative privée et surtout de veiller à la protection et à la promotion de l’expertise nationale. Ensuite, parce que c’est une première dans l’histoire de notre pays, depuis son accession à l’indépendance, de voir la crème de son intelligentsia scientifique réunie autour d’un idéal noble : la prise en mains par l’élite congolaise des fondamentaux de notre indépendance économique par l’invention et l’innovation technologiques, voie royale du développement des nations. Je voudrais ainsi féliciter le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui a pris la mesure de l’action en organisant ce conclave qui sera sans doute une vitrine de l’inventivité du scientifique et du chercheur congolais. En effet, comme je viens de le dire, c’est un devoir pour l’État de promouvoir l’expertise nationale et la recherche scientifique. Car, si l’on considère que la recherche scientifique est l’outil par excellence qui permet de produire et de développer des connaissances scientifiques en vue de la résolution des problèmes, il ne devrait y avoir ni barrière, ni incompatibilité entre les chercheurs, génies créateurs et les pouvoirs publics. C’est donc à juste titre que je salue ce rapprochement ; et mon souhait est que cette initiative ne tarde pas à être formalisée et pérennisée afin de combler ce profond fossé qui a souvent éloigné l’univers des chercheurs de la dynamique politique de la gouvernance de la chose publique. Ceci est paradoxal ! Paradoxal surtout en ces moments de reconstruction nationale et de grands défis tant nationaux que mondiaux, notamment la sécurité, le développement industriel, le changement climatique, la transition énergétique et j’en passe. C’est donc avec une immense joie que je salue chaleureusement les centaines de chercheurs, inventeurs et innovateurs – présents et absents – basés au pays tout comme ceux de la diaspora qui ont pris inscription à ce Conclave afin d’exposer les fruits de leurs recherches. Tous s’emploient à chercher et à trouver des solutions aux problèmes socio-économiques de leur mère patrie. De manière particulière, je m’empresse à présenter, à travers ma personne, les chaleureuses félicitations de la Nation toute entière à nos chercheurs de la diaspora qui ont pris inscription à ce Conclave afin d’exposer les fruits de leurs recherches. Il s’agit entre autres de Madame MUBENGA Sandrine, Monsieur NGATU NLANDU Roger, Monsieur LAY EKUAKILLE Aimé, Monsieur KABEYA François, Monsieur KABOKO MONGA Jean dont les recherches menées à l’étranger ont produit des résultats qui vont être utilisées dans l’intérêt de leurs compatriotes. Je ne saurais ne pas mettre en exergue la brillante participation de la jeunesse congolaise à ce Conclave. En effet, après le beau cadeau offert à la Nation par la jeunesse congolaise dans les domaines sportif et culturel aux 9èmes jeux de la Francophonie, voici, à deux semaines d’intervalle, un deuxième trophée, scientifique et technologique cette fois-ci, dans lequel la jeunesse a rivalisé d’égal à égal avec les aînés. Au nom du Peuple Congolais, je félicite cette jeunesse scientifique qui s’adonne à la recherche, à l’invention et à l’innovation pour la dignité et la prospérité de notre pays. À vous tous aussi, membres du Conseil Scientifique National et membres du jury du Conclave, je vous présente mes très sincères félicitations pour avoir révélé à la Nation ses enfants qui s’adonnent à la création des outils de son autosuffisance économique. Face à l’évidence scientifique des produits de recherche endogène prêts à entrer dans le circuit des biens de consommation, j’instruis le Gouvernement de faire diligence pour que les ministères sectoriels concernés par les innovations et inventions économiquement utilisables prennent sans tarder les dispositions idoines pour leur budgétisation dans la loi des finances 2024.
Dans le même ordre d’idées, les inventions et innovations non encore consommables mais dont la mise au point scientifique est terminée devront bénéficier d’une attention particulière des ministères concernés pour les appuis financiers et autres à même de les booster et de les intégrer, le plus tôt possible, dans l’économie nationale. Il va de soi que devant la nécessité pour notre pays de répondre de manière appropriée aux défis relevés ci-dessus, d’une part, et face à l’émulation de nos compatriotes à donner le meilleur d’eux-mêmes dans les domaines de la recherche et de l’innovation, le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique devra doter l’État, sans tarder, d’une politique de recherche et d’innovation technologique, ainsi que des axes stratégiques de son application. D’ores et déjà, le Gouvernement prendra toutes les dispositions utiles pour que le Fonds National pour la Recherche et l’Innovation Technologique, déjà créé, bénéficie des crédits budgétaires à la mesure de l’ambition nationale dans la Loi des finances 2024. Il va sans dire qu’il est urgent pour le Gouvernement d’investir dans la recherche scientifique et de s’appuyer sur les résultats de celle-ci dans le processus de définition des politiques nationales.
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des missions Diplomatiques,
Mesdames et Messieurs les Chefs de certaines Institutions de la République, Mesdames et Messieurs du Monde Académique et Scientifique,
Mesdames et Messieurs les Chercheurs,
Distingués invités en vos titres et qualités respectifs.
Le combat pour l’introversion progressive de l’économie nationale va être boosté par l’injection des produits finis qui sont présentés au présent conclave et par d’autres en cours de finition dans les laboratoires et chantiers des inventeurs/ innovateurs. Progressivement et sûrement, la République Démocratique du Congo va combler le déficit de compétitivité commerciale avec de nombreux partenaires, particulièrement ceux de la SADC, de la CEEAC, de l’EAC, de la COMESA et de la ZLECAF. À cet effet, j’instruis les ministres de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et les autres ministres concernés de mettre en place sans tarder, une commission interministérielle de collaboration visant à injecter dans l’industrie nationale, en vue d’une production industrielle, tout produit d’invention ou d’innovation nationale, scientifiquement mis au point et règlementairement agréé par le ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique. Je souhaite plein succès aux travaux du Conclave du Génie Scientifique Congolais, que je déclare ouvert. Je vous remercie

Conclave du génie scientifique congolais, RDC : Félix Tshisekedi assure la promotion de l’expertise nationale et de la recherche scientifique
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Les Ressortissants du Grand Bandundu appelés à l’unité

Monseigneur José Moko, évêque du diocèse d’Idiofa a déploré le fait que le Grand Bandundu qui compte plusieurs personnalités de haut rang dans plusieurs domaines ne se développe pas. Au cours de la réunion tenue le mercredi 16 août 2023, José Moko, évêque d’Idiofa, doyen des évêques du Grand Bandundu, vice-président de la CENCO et président de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale, a interpellé l’assistance sur le sous-développement de ce grand espace qui n’arrive pas à aller de l’avant à cause du manque d’unité entre ses filles et filles.

En effet, selon lui, la trahison, l’égoïsme, le manque d’amour, d’unité, de cohésion et de soutien des uns des autres sont des maux qui freinent le développement de cet espace de la RDC.

Organisée par le Forum d’associations pour le renouveau du Grand Bandundu (FAR/Bdd), cette activité a réuni plusieurs personnalités dont Marthe Odio, première présidente u Conseil d’Etat. Son discours, allant dans le même sens que celui de José Moko était basé sur l’appel à l’amour de leur province d’origine et l’unité entre eux, socle du développement de la province. Adoptant le même angle, le député honoraire Jean-Marie Ntantu Mey a, de prime abord, salué la présence des notables soucieux de l’avenir de cette région avant d’appeler à l’unisson pour la construction du Grand Bandundu, déclarant que : «Personne n’a le monopole de développer notre espace tout seul. C’est ensemble, je veux dire à l’unisson que le Grand Bandundu va devenir fort et prospère. Et pour ça nous devons nous aimer les uns les autres.»

Cette rencontre sans connotation politique, dont le but était de renforcer la fraternité entre les ressortissants de cette région a connu la présence de Malembe Tamandiak, Fondateur de l’ISTI-Ifasic, l’historien Isidore Ndaywel, du président de la société civile du Mai-Ndombe et Plateau, Nicolas Banda.

Déborah Nitu

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Après deux semaines des travaux, UNPC : le Comité Scientifique soumet les propositions des réformes à Patrick Muyaya

Après deux semaines d’intenses travaux du Comité Scientifique de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), dont l’ultime objectif était de convenir sur un certain nombre de choses à amender en vue de la restructuration de cette composition, les propositions de réformes sorties de ces assises ont été présentées et remises au Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. C’était au cours d’une cérémonie organisée au Salon Naomie de l’Hôtel Béatrice à Kinshasa-Gombe, hier mardi 22 août 2023.

Des mains propres du président de l’UNPC, le Ministre de la Communication et médias a reçu ces propositions des réformes, contenant pratiquement trois statuts, trois règlements intérieurs, deux manuels de procédure et un code d’éthique et de déontologie professionnelles. De ces travaux, Patrick Muyaya considère néanmoins que le fait pour l’UNPC d’avoir des textes qui la régissent, dans une conformité commode est, sans aucun doute, une initiative qui balise, en tout état de cause, la voie qui mène directement vers le congrès qui s’annonce déjà. 

Ainsi, faisant allusion à plusieurs problèmes auxquels est confrontée la profession de journalisme en RDC, le porte-parole du gouvernement reconnaît, du moins, qu’il y a eu certes des maladies bien identifiées qui dérangeaient, et que ce qui reste, pour le moment, c’est de guérir ces maladies, avec les nouvelles réformes prises. «Il y a un catharsis, un remède qui a été proposé, maintenant, c’est le temps de l’administration du remède, pour que tous ensemble nous puissions concourir à l’avènement d’une nouvelle structure qui aura une mission cruciale, celle d’identifier les journalistes, à travers la carte de presse, mais aussi celle de s’assurer que lorsqu’il y a dérapage dans le secteur de médias, que nous soyons nous-mêmes en mesure de donner des réponses à des préoccupations que cela aura soulevé devant la communauté», a indiqué le Ministre.

Le porte-parole du Gouvernement est revenu sur l’implication du Président la République, qui a du reste fait montre de l’engagement de l’Etat dans l’accompagnement de cet objectif, et la réponse donnée à travers la présentation du rapport du Comité Scientifique qui a réétudié, de manière substantielle, tous les textes de l’UNPC pour proposer la refondation de la structure. «Cela ne peut que nous combler et nous considérons cela comme un peu un dernier acte dans le processus de réforme que nous avons commencé avant les prochaines élections. Au moins, si nous tenons le congrès, nous aurons réussi à refonder et ajuster les bases, alors l’assainissement de tous les secteurs de l’exercice de la liberté de presse en République démocratique du Congo», a ajouté Patrick Muyaya, qui a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des propositions des réformes prises.

«Je suis plus que satisfait parce que la question de l’UNPC est l’une des questions les plus difficiles que j’ai traitées comme ministère, parce qu’au début, il y avait beaucoup plus de frictions, mais je pense que l’esprit que nous avons voulu imprimer a rencontré les besoins ou la préoccupation de tous les journalistes, celle de contribuer à la salubrité médiatique et à l’assainissement du paysage», a-t-il déclaré, tout en insistant sur le fait que la meilleure manière d’honorer l’exercice de la profession de journalisme, c’est de s’assurer du véritable changement de narratif.

La Pros.

Après deux semaines des travaux, UNPC : le Comité Scientifique soumet les propositions des réformes à Patrick Muyaya
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Election présidentielle, RDC : Vital Kamerhe et l’UNC soutiennent Félix Tshisekedi en 2023

L’Union pour la nation congolaise (UNC) que dirige Vital Kamerhe, a annoncé samedi 19 août 2023 à la salle des spectacles Show buzz de Kintambo, son soutien indéfectible à la candidature du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’élection présidentielle de décembre prochain. C'était au cours d’un mini congrès de cette famille politique.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), du Secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Fidèle Babala et les membres des partis politiques alliés à l’UNC.

Ce mini congrès était organisé pour l’installation d’un nouveau bureau définitif du congrès, la nomination des présidents des commissions, le renouvellement du mandat du Président de l’Union pour la nation congolaise.

Cette cérémonie avait débuté par l’appel du bureau d’âge, dont le Président M. Muvumbi, qui était le plus âgé du parti, suivi de deux jeunes de 18 ans, dont une fille et un garçon. Puis, l’hymne national avant celui de l’UNC, qui a été entonné juste avant l’installation du bureau définitif du congrès. Ce bureau était constitué d’un Président, de deux vice-Présidents, de deux Rapporteurs et de deux modérateurs, suivi de sept présidents pour les sept commissions de l’UNC.

« Décision n°001 PNA UNC/2023, du 4 aout 2023 portant convocation du 3ème congrès ordinaire de l’UNC. Le Président national, vu la constitution de la RDC, telle que modifiée à ce jour ; Vu la loi n°04/002 du 15 mars 2004, portant organisation des fonctionnements des partis politiques, spécialement à son article 2 ; Vu l’arrêté ministériel n°111 du 19 juin 2010, portant enregistrement de l’Union pour la Nation Congolaise ; vu les statuts de l’UNC spécialement à ces articles 21 à 26 ; vu le règlement intérieur de l’UNC, spécialement à ces articles 16 à 31 ; considérant l’évolution de la situation politique de notre pays, caractérisée par l’organisation des élections générales, dans le délai constitutionnel. Considérant que pour ce faire, il y a deux adaptés, certains dispositions de statut de l’UNC, à la réalité actuelle, de renouveler le mandat de son Président national ; de désigner le candidat du parti à l’élection présidentiel du 20 décembre 2023 et d’entériner les listes des candidats aux élections législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales... Vu la nécessité et l’urgence, l’UNC décide, article 1 : le troisième congrès de l’UNC est convoqué à Kinshasa, du 19 aout 2023 à 10h précise ; article 2 : du secrétaire générale de l’UNC, de chargé de l’exécution de la présente décision qui rentre en vigueur à la date de sa signature », a lu David Ilunga, Rapporteur du congrès de l’UNC.

Après la lecture de cette décision que, le Secrétaire général de ce parti politique a autorisé à prononcer son discours.

Prenant la prenant la parole à cette occasion, Vitale Kamerhe a déclaré officiellement la candidature du Président de la République, Félix Tshisekedi pour l’élection du 20 décembre 2023.

Ikoyi Aimerance, Pelendo Dorcas Joyce & Bernadette Faradja

Election présidentielle, RDC : Vital Kamerhe et l’UNC soutiennent Félix Tshisekedi en 2023
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2ème Quinquennat, Présidentielle 2023 : Kamerhe laisse libre cours à Tshisekedi

Le jeu politique se dessine clairement mieux à quelque quatre mois des élections en République démocratique du Congo. Vital Kamerhe a finalement pris position en acceptant de s’effacer une fois encore au profit de Tshisekedi. Ce choix de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a été officiellement annoncé samedi 19 août dernier au terme du mini-congrès dudit parti.

Le secrétaire général de ce parti de Kamerhe, Billy Kambale, a justifié ce choix par le souci de laisser Félix Tshisekedi poursuivre son œuvre à la tête du pays. Quoi de plus normal du fait de l’appartenance de l’UNC à l’Union sacrée. Entretemps, le deal entre l’UDPS et l’UNC en terre kenyane en 2018 devra être actualisé. Il faudra reconnaitre que pendant le premier quinquennat de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, beaucoup d’eau aura coulé sous le pont. Est-ce la fin de l’accord de Nairobi ? Le temps finira par apporter tout l’éclairage sur l’avenir de ce partenariat politique entre Tshisekedi et Kamerhe.

Lors de la prise de parole devant ses partisans, Vital Kamerhe s’est exprimé en ces termes : « L’union exige de l’humilité et surtout, de la prise en compte des différences, car même si physiquement vous n’êtes pas dans une action, si elle est tributaire d’une union elle se fera de manière satisfaisante ».

Il a, par ailleurs, rappelé que “la politique étant une activité pliante”, elle exige de ceux qui l'ont embrassée de considérer chaque instant l'équilibre entre les ambitions personnelles et la destinée du groupe.

Reconduit, à la présidence de son parti, Vital Kamerhe a expliqué aux congressistes et aux membres de l'UNC qu’il ne s'est jamais trompé de combat car, dès le début de sa marche, elle a placé l'Union des Congolais comme son objectif suprême. Et cela, a-t-il poursuivi, en comprenant très tôt que le secret de la gouvernance de la République Démocratique du Congo est dans la recherche de l'union entre les forces semblables et les forces complémentaires mieux les intelligences au service de la nation.

“La première des unions que les fils et filles de l'UNC ont manifesté est celle qui a réuni deux partis politiques, à savoir: l'UDPS et l'UNC”, a-t-il dit avant de renchérir : “Vous vous rappelez tous du CASH à travers FATSHIVIT, cette plateforme qui nous a amené à la victoire le 24 janvier 2019”.

A l'en croire, la RDC étant le cœur de l'Afrique, c'est dans cette logique qu'en 2018, l'UNC avait accepté de soutenir son partenaire du CASH, Félix Tshisekedi, à la présidentielle. Car, a souligné Vital Kamerhe, c'est dans l'unité qu'ils poursuivent les mêmes objectifs entre autres changer le court des évènements pour donner aux congolais l'opportunité de vivre dans la dignité.

Le président de l'UNC a, en outre, indiqué que son parti est conscient du chemin qui reste à parcourir du fait de l'immense défi du développement.

“Aujourd'hui conscient de notre responsabilité, nous sommes résolument tournés vers l'avenir. Nous savons que la route que nous avons empruntée est la bonne et nous amènera vers les verts pâturages de la paix. Que vive le président Félix Tshisekedi et candidat à la présidentielle 2023 à la demande de notre parti”, a-t-il conclu.

Emma Muntu

2ème Quinquennat, Présidentielle 2023 : Kamerhe laisse libre cours à Tshisekedi
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Pour un développement économique et social, RDC : Guy Loando lance les travaux de la révolution agricole

Le Ministre d'Etat en charge de l'Aménagement du Territoire, Son Excellence Me Guy Loando Mboyo, a pris part à un événement historique en participant à l'atelier national de lancement de l'étude sur le potentiel agricole de la République Démocratique du Congo, en vue de la réalisation du Schéma National d'Aménagement du Territoire (ISNAT). Cet atelier a été organisé avec l'appui du Ministère de l'Agriculture, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et de l'initiative Central African Forest (CAFI).

Dans le cadre de cet événement, Me Guy Loando a également annoncé officiellement le lancement des travaux, qui viendront compléter les études déjà en cours afin de doter enfin le pays d'un outil de planification spatiale essentiel, appelé le Schéma National d'Aménagement du Territoire. L'objectif majeur de cette initiative ambitieuse est de positionner l'agriculture comme un levier essentiel de transformation économique et de développement social au sein de la République Démocratique du Congo.

Cette entreprise novatrice, financée grâce à l'initiative CAFI en partenariat avec le Gouvernement et de multiples acteurs, s'inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi, qui vise à réaliser la revanche du sol sur le sous-sol.

Lors de son allocution, Me Guy Loando a souligné l'importance accordée par le Chef de l'Etat au secteur de l'aménagement du territoire, identifié dans le cinquième pilier des programmes gouvernementaux.

Le Ministre d'Etat a affirmé la volonté de faire de cette initiative un vecteur majeur de développement socio-économique pour le pays, tout en constituant un cadre stratégique national pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (RED+).

Le Ministre d'Etat a conclu en exprimant sa profonde reconnaissance envers l'ensemble des partenaires techniques et financiers qui, depuis 2017, soutiennent et accompagnent activement la réforme de l'aménagement du territoire.

(Avec la Cellule Communication du Ministère d'Etat en charge de l'Aménagement du Territoire)

Pour un développement économique et social, RDC : Guy Loando lance les travaux de la révolution agricole
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