Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, était l’invité du journal Afrique de TV5 Monde, dimanche 25 juin 2023, en marge de la participation de la RDC, représentée par le Premier ministre Sama Lukonde, au Sommet sur le nouveau pacte financier mondial tenu à Paris. Il a passé au peigne fin les grandes lignes d’actualité du pays avec un ton aigu sur les élections de décembre prochain. Sans langue de bois, il a réitéré la détermination et l’engagement du Gouvernement de la République à tout mettre en œuvre, en termes des moyens financiers notamment, afin de permettre à la CENI de s’acquitter de son devoir d’organiser, en décembre prochain, les joutes électorales, conformément aux délais constitutionnels. A ceux qui veulent faire porter au Chef de l’Etat la casquette de dictateur, il a précisé ‘’qu’Il n’y a aucune dérive autoritaire lorsqu’il faut faire respecter l’autorité de l’Etat’’.
Le Porte-parole du Gouvernement a également réitéré son interpellation à l’Opposition, qu’il appelle, sans plus tarder, à rejoindre le train de la Centrale électorale qui poursuit sa marche en lieu et place de se livrer à une campagne de victimisation et de boycott du processus électoral. Embouchant la même trompette que le Président Félix Tshisekedi, qui a taclé les évêques de la Cenco lors de participation à la messe du jubilé d’argent de Monseigneur Bernard Emmanuel Kasanda, à Mbuji-Mayi, l’homme du changement de narratif a appelé l’Eglise catholique à toujours rester au milieu du village. ‘’L’Eglise, elle est censée être au milieu du village’’, a-t-il souligné.
En route vers les élections
«Les contestations sont inhérentes à tout processus électoral. Depuis 2006, Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire n’avait pas participé à ces scrutins. Il y a eu 2011, il y a eu 2018. Il y a toujours ces vagues de contestations. Mais aujourd’hui, le Président de la CENI a affirmé la convocation de l’électorat… Même lorsqu’on a lancé le calendrier électoral, personne n’y croyait. Mais, aujourd’hui, nous disposons d’un fichier électoral avec plus de 44 millions de congolais qui sont enrôlés. Aujourd’hui, les écueils qu’il y avait notamment sur la question du financement ont été, pour la plupart, réglés. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons la ligne droite vers le mois de décembre. Je pense que les opposants, surement, ils ne sont pas prêts et s’attèlent à porter un discrédit sur le processus électoral et ne reconnaissent pas les efforts qui ont été fournis dans un contexte difficile parce qu’il faut financer la guerre dans l’Est », a indiqué Patrick Muyaya, face à Tchimbakala.
Le Gouvernement au contrôle de la situation !
Pendant qu’il répondait, il a pris soin de préciser que le Gouvernement s’attèle également à créer des conditions favorables à la tenue effective des élections, même dans les coins du pays encore en proie à l’insécurité notamment, dans l’Est, où le M23 martyrise injustement les paisibles citoyens avec le soutien avéré de l’armée rwandaise.
«Il y a la responsabilité du Gouvernement qui est celle de mettre le financement à la disposition de la CENI. Et, de ce point de vue, mon collègue des Finances a eu des réunions avec le Bureau de la CENI la semaine dernière. Pour nous, il ne devrait pas y avoir des écueils du côté du financement, du côté de la sécurisation… La Commission électorale indépendante, c’est elle qui s’occupe de l’organisation technique des élections. Nous comme Gouvernement, nous avons notre responsabilité et les autres parties prenantes notamment, les opposants et la Société civile devraient s’inscrire dans ce processus qui ne peut pas être parfait parce que même dans les pays occidentaux, il y a toujours des difficultés qui sont inhérentes à un processus qui est laborieux, surtout pour un pays comme le nôtre. C’est l’occasion d’inviter les uns et les autres à mettre un peu de côté tous ces discours sur le discrédit du processus et à commencer à préparer leurs discours à la rencontre des congolais qui vont décider de qui va diriger le pays », a clarifié le ministre de la Communication et médias.
Qui du sommet de Paris ?
S’agissant du Sommet de Paris, puisqu’il était à la suite du premier ministre à ce grand rendez-vous, il a appelé les pays industrialisés au respect des engagements envers les pays africains dont la RDC, pour son rôle de pays-solution au niveau des enjeux climatiques. «On ne saura pas être satisfait tant qu’on ne sera pas encore pays bénéficiaire des compensations. Ça fait plusieurs sommets, il y a des engagements notamment, ces fameux 100 milliards de dollars attendus par plusieurs pays dont la République démocratique du Congo pour le travail que nous faisons pour la protection de l’environnement. Mais, au moins, c’est la prise de conscience parce qu’il faut situer toutes ces réunions dans une dynamique mondiale où on veut maintenir la température mondiale.
La Pros.
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Félix Tshisekedi lors de son dernier à Mbuji-Mayi
Prof. Gaston Dyndo Zabondo
*En réponse au Chef de l'Etat au sujet de son propos à l'endroit de l’église, le Professeur Gaston Dyndo déclare que Félix Tshisekedi a besoin de connaître la doctrine sociale de l'Eglise fondée sur les textes de l'évangile.
Dans les Actes du concile de Vatican II, "Gaudium et spece", le père de l'Eglise, se référant à l'Evangile, déclarent : "les joies, les espoirs, les angoisses et les souffrances des peuples de Dieu sont les joies, les espoirs, les angoisses et les souffrances de l'église".
Dans Matt 5, 3-13, le Christ dit : "Heureux les affamés et les assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés...Heureux les persécutés pour la justice car les royaumes de cieux sont à eux." Selon ces textes sacrés l'Eglise et tout "vrai " chrétien sont appelés à chercher la justice dans la gouvernance de la chose publique, dans la gestion du bien commun, quel que soit ce qu'il en coûte, afin d'être les artisans de la cohésion sociale.
Le même texte des écritures saintes disent : "Heureux les artisans de la paix car ils seront appelés fils de Dieu."
Notre pays traverse une période des sérieuses tourmentes. Le peuple de Dieu de la RDC a perdu la joie et l'espoir à cause de toutes les souffrances qui lui sont infligées injustement.
Il vit dans l'angoisse et dans la peine. L'Eglise a la mission prophétique de faire voir cela aux dirigeants du pays et de les interpeller pour ce qui concerne la justice, la recherche de la paix et la redistribution équitable des richesses.
La menace du Chef de l'Etat à l'égard de l'église démontre qu’il a besoin de s’imprégner des textes bibliques et de la doctrine sociale de l’Eglise, telle qu'exprimée dans les Actes du concile de Vatican II.
Les propos du chef de l'Etat sont un coup de poing dans l'eau car, jamais l'Eglise ne se dérobera de sa mission de rechercher la justice, de défendre les victimes des injustices et les plus démunis ainsi que celle de dire la vérité à temps et contre temps.
Prof. Gaston Dyndo Zabondo
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, s'est confié à la presse à l'issue du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 22 et 23 juin à Paris, Capitale de la République française. Le Chef du Gouvernement s'est montré satisfait d'avoir porté haut la voix de la République démocratique du Congo à ces assises de grande portée économique et financière pour les différents pays du monde, le continent africain en particulier y compris la RDC. Le premier des warriors a donc représenté valablement le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ce grand rendez-vous des Chefs d'Etat et des Gouvernements du monde.
Contexte du sommet mondial
Face à la presse, le Premier Ministre Sama Lukonde a tout d'abord vanté la position de pays solution qu'occupe la RDC en ce qui concerne les questions liées à la lutte contre le changement climatique. «Je suis venu ici en représentation de Son Excellence Monsieur le Président de la République qui, lui, était invité à ce grand rendez-vous mondial pour une réflexion sur le nouveau pacte financier. Ces questions financières se retrouvent directement liées aux questions de climat et de développement du pays. Et partout où on parle climat, vous le savez, la RDC, c'est 60% du bassin du Congo en termes des forêts. C'est 10 % d'eaux douces mondiales, 52 % d'eaux douces au niveau africain. C'est ce que nous représentons, sans compter nos tourbières, sans compter nos forêts de Miombo que nous partageons au niveau de la SADC et que toutes entrent dans le système de lutte contre le réchauffement climatique, avec l'absorption du gaz carbonique. Et donc, partout où on parle des questions de climat, le Congo, pays solution de par son apport forestier, mais aussi de par son apport du point de vue des énergies nouvelles et des métaux de transition énergétique, doit toujours être présent. C'est une option que nous avons levée. Et donc, nous sommes venus pour cela», a dit, d'entrée de jeu, le Chef du Gouvernement.
Crédit carbone
Le Chef du Gouvernement a passé aussi en revue les questions du crédit carbone. «Là, c'est la question du crédit carbone qui vient sur la table. Nous disons que nous sommes pays solution, à trois titres. Le premier, c'est d'abord de dire nous avons 62% des forêts du bassin du Congo, que nous partageons avec 16 autres pays, mais à l'intérieur de la seule RDC, nous avons 62%. A côté de cela, nous avons des tourbières, des mangroves, qui permettent aussi de capter les gaz à effet de serre. Aujourd'hui, nous parlons de près de 3% des gaz à effet de serre qui sont émis, que nous pouvons, nous, capter », a relevé Sama Lukonde.
Réforme des institutions financières
En effet, dans son intervention, Sama Lukonde est revenu sur les discussions au centre du débat notamment, d'importantes réformes proposées pour assouplir et rendre efficace le système financier mondial, à travers les deux principales institutions financières internationales, en l'occurrence la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international.
A l'en croire, tous les participants sont tombés d'accord sur la nécessité de réformer ces deux institutions financières, mises sur pied, il y a 80 ans, à Breton Woods sans les pays africains, mais aussi sur la nécessité de prendre en compte la souveraineté de ces derniers (les pays africains), dans le choix des projets et des secteurs auxquels il faut orienter les financements.
« Mais au-delà de ça, parler des objectifs, qui avaient été fixés du point de vue du financement mondial. Parce qu'il fallait finalement qu'on se pose la question, pourquoi on s'est retrouvé là et quelle orientation, nous, on devrait donner. Et bien sûr, nous avions des propositions à faire. A Paris, le Congo était là pour faire entendre sa voix. On est revenu sur l'analyse du système financier, qui passe par deux grandes structures : le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale, à côtes desquelles, on trouve un système des banques de développement au niveau de différents continents », s’est-il exprimé.
Et de poursuivre en ces termes : « Nous sommes revenus sur les objectifs qui avaient été assignés à ces deux grandes structures. Il y a quatre-vingts ans, à Breton Woods. Toutes les nations de cette époque-là s'étaient réunies pour dire qu'il faut faire une lutte contre la pauvreté post guerre mondiale. Il fallait répondre à la question sociale et de développement des pays. Et donc aujourd'hui, c'est un constat à faire. Et on se rend compte à cause de derniers faits récents, notamment la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne que face à tout cela, nous avons des pays qui sont toujours pauvres. Nous avons des pays encore beaucoup plus endettés qu'ils ne l'étaient avant. Et finalement les objectifs de permettre aux différentes couches sociales, aux différentes populations d'avoir accès aux systèmes de base, c'est-à-dire l'éducation, l'eau, l'électricité, n'a pas beaucoup avancé, surtout en l'Afrique. Et donc l'Afrique dit, au moment où ces discussions se sont faites, nous n'étions pas là. La RDC y compris. Et donc aujourd'hui, on doit regarder de notre point de vue, l'accès à l'eau, à l'électricité, différents projets avec ces structures-là (FMI, BM), qu'est-ce que cela a donné ».
Pour clôturer ce chapitre de son récit, le Premier Ministre a affirmé ce qui suit : «On se rend compte à partir de ce moment-là que le système a été trop lourd. Beaucoup de procédures et des notations qui doivent toujours s'en suivre sur chaque projet et qui finalement ont rendu le système inefficace. Cela n'a pas permis d'atteindre la cible. Tout ce qui était visé, c'était un impact au niveau social. Ce qui n'a pas été atteint. Le Congolais lambda ne s'est pas retrouvé. Deux choses ont été mises en exergue ici. D'abord, revoir le système. Nous avons obtenu qu'il faut une réflexion qui doit être menée par tout le monde pour restructurer ces deux institutions, le FMI et la BM, revoir leur efficacité et les adapter à notre système actuel avec tout ce à quoi nous faisons face. C'est clair. Tout le monde (que ce soit les pays du nord comme les pays d'Afrique et de l'Asie), est d'accord que ça n'a pas fonctionné et nous devons restructurer, revoir absolument le système de fonctionnement. Mais surtout assouplir les procédures ».
Partenariats équilibrés
Par ailleurs, il a souligné le fait qu'il faut, dans le nouveau système préconisé, privilégier les partenariats, avec des investissements privés. «Nous, on aimerait orienter les financements vers les partenariats, parce que l'endettement, on est revenu sur le taux, sur lequel, nous nous endettons, nous pays africains, la RDC y compris, ça n'a rien à voir avec ce qui se fait avec les pays du nord. C'est deux poids, deux mesures. Nous, ça ne nous agrée plus. Aujourd'hui, vaut mieux aller vers les projets de partenariat. D'où aussi le besoin d'avoir des investissements privés. Et donc ouvrir cette porte à avoir cette tripartite où les Etats doivent rester souverains sur le choix de leurs projets. Parce que ça aussi, c'était un problème. On vient avec un accompagnement financier important, on vous impose de notations difficiles à atteindre. Cela fait trainer les projets. On vous impose des agences qui sont supposées vous suivre dans la mise en œuvre des projets, avec des lourdeurs qui s'en suivent. Puis finalement, on vous impose aussi quelques fois, pas de manière orientée, mais obligeante, les secteurs dans lesquels vous devez investir, même si on s'était mis d'accord au départ même des projets », a-t-il décrié.
Et de souligner : « Les pays se disent aujourd'hui, maintenant nous sommes conscients de nos problèmes. Il faudrait que nous puissions revenir dans notre souveraineté en termes de choix des projets. Là où on se rend compte qu'il y a un besoin important, l'État peut donner sa part, nous pouvons avoir ce financement qui peut venir de l'extérieur, nous pouvons laisser une ouverture pour les privés qui viendraient à ce moment-là à des conditions avantageuses, pour pouvoir permettre aux projets de démarrer et avoir plus d'investissements qui pourraient venir du secteur privé... Donc, l'idée, c'était de dire que chaque fois qu'on va investir un dollar du point de vue institutionnel, on devrait avoir un dollar aussi qui viendrait du privé. C'est l'idée qui a été donnée. On va se mettre là-dessus pour travailler et voir comment est-ce que cela peut se matérialiser, surtout en mettant un cadre fiscal qui va permettre cela ».
La Pros.
*Devant plus de 40.000 personnes réunies au Stade Kashala Bonzola de Mbuji-mayi pour la messe jubilaire de Mgr Bernard Kasanda, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a prêché l'unité entre l'Eglise et le pouvoir, en invitant l'Eglise d'être au milieu du village. "L'Etat et l’Eglise ont l'obligation de collaborer", a dit le Président Tshisekedi dans une allocution d'une dizaine de minutes, avant de renchérir, tout en fustigeant :"parmi vous, certains ont pris une tendance dangereuse qui pourrait nous diviser; je n'accepterai pas une telle dérive".
A l'ouverture de cette célébration eucharistique, l'Evêque jubilaire a dit une prière spéciale pour le Président à qui Dieu a accordé 60 ans de vie. "Prions Dieu pour qu’il continue à faire du bien", a dit Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda.
Par ailleurs, dans son homélie, le prédicateur du jour, Monseigneur Pierre-Célestin Tshitoko, Evêque du diocèse de Luebo dans la province voisine du Kasaï-Central, a exprimé la reconnaissance de tout le peuple kasaïen au Président Félix Tshisekedi.
"Vous nous avez touché par votre sollicitude paternelle spécialement envers les pauvres, les orphelins et les abandonnés; à combien d’élèves et des jeunes vous avez rendu la joie de vivre en supportant leurs études et en les protégeant de la méchanceté des hommes. Courageusement vous avez porté votre croix au quotidien", a, en substance, prêché Mgr Tshitoko.
Nommé Evêque auxiliaire de Mbuji-Mayi par le Pape Jean-Paul II à 44 ans, le 14 juin 1998, le jeune prélat a été confirmé à son siège épiscopal 11 ans plus tard. Outre sa mission prophétique, Mgr Bernard Kasanda est un notable engagé dans la cause de ses concitoyens.
Comme il a toujours fait en pareille circonstance, le Président Félix Tshisekedi a remis un véhicule tout terrain dernier cri à Mgr Bernard Kasanda pour son itinérance.
(Avec la Cellule de Communication de la Présidence)
*La RD. Congo, en réponse aux exigences de plus en plus accrues des usagers, des citoyens et des contribuables, s’emploie depuis 2010, à travers le Plan Stratégique de Réforme des Finances Publiques, à réformer son cadre de gestion publique pour l’orienter vers les résultats, la recherche de l’efficacité et de l’efficience.
Dans cet élan, la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques (LOFIP) a été promulguée en vue de moderniser le cadre légal de finances publiques en instaurant une budgétisation fondée sur une logique de résultats au moyen de budgets-programmes
Selon la volonté du législateur qui avait prévu la mise en application des dispositions de la loi susmentionnée de manière progressive sur une période de sept années à dater de sa promulgation, le basculement vers le budget-programme devait avoir lieu au premier janvier de la huitième année suivant celle de sa promulgation.
Compte tenu des difficultés inhérentes à la démarche pour sa mise en œuvre, un premier moratoire repoussant le basculement en 2024 avait été accordé par le législateur, au travers de la loi n°18/010 du 9 juillet 2018.
Pour s’apprêter à ce basculement, le gouvernement sous la vision éclairée de Son Excellence M. le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, s’est doté d’une feuille de route du basculement vers le budget-programme 2022-2024 qui est en cours d’implémentation.
Suite à la persistance des contraintes techniques préalables à la migration vers le budget-programme, le gouvernement à travers le ministère du Budget a fait œuvre utile en présentant à l’assemblée nationale un projet de loi modifiant et complétant la loi relative aux Finances Publiques en vue d’un réajustement de l’échéance du basculement.
Néanmoins, Convient-il de saluer les efforts colossaux déployés par Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji SANGARA en termes de mise en œuvre d’outils susceptibles d’asseoir une conception du budget fondée sur la performance à travers tous les secteurs, en commençant par le pouvoir central.
La Signature en 2022 du décret n° 22/37 du 29 octobre 2022 portant gouvernance budgétaire, lequel enrichit l’arsenal juridique sur les modalités d’élaboration du budget de l’Etat en instaurant en son article 50 les conférences de performance, en est une parfaite illustration.
C’est dans cette perspective que le Ministère du Budget par le truchement de la Direction Générale Développement et Suivi des Performances (DGDSP), sous la supervision de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji SANGARA, a lancé ce lundi 26 juin 2023 les conférences de performance dont les travaux se tiendront pendant 10 jours au centre d’Accueil CARITAS. Elles concernent 7 ministères pilotes dont : (1) la Santé Publique, Hygiène et Prévention, (2) les Infrastructures et Travaux Publics, (3) la Défense Nationale, (4) l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, (5) le Développement Rural, (6) l’agriculture et (7) la Pêche et Elevage.
Ces conférences offrent un cadre inédit des discussions de la mise en œuvre des politiques publiques et des choix budgétaires autour des budgets-programmes et des Projets Annuels de Performance en déterminant leurs cadres de performance. Elles constituent l’élément essentiel d’un système de gestion des performances.
Somme toute, les conférences de performance permettent d’accroître la responsabilisation des acteurs de la gestion de finances publiques en améliorant la formulation des politiques publiques à travers une budgétisation liant les objectifs de développement poursuivis aux moyens à mettre à leur disposition. Le budget devient ainsi un instrument de développement du pays.
(LPM avec LWL/CP)
Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l’homme, CNDH, a effectué mardi 20 juin 2023, une visite d’inspection à la prison centrale de Makala. Après cette descente, le président a promis de mener des plaidoyers auprès des autorités du pays pour l’amélioration des conditions carcérales en République démocratique du Congo.
Accueilli par Joseph Yusufu Maliki, Directeur du centre pénitentiaire, Paul Nsapu a débuté sa visite par le pavillon des mineurs, le centre de santé et la cuisine de la Prison centrale de Makala.
Juste après, le président a personnellement palpé du doigt les conditions dans lesquelles se trouve ce centre pénitentiaire. Le directeur de la prison a, à cette occasion, brossé le tableau de cet espace carcéral.
Selon les explications, la prison a été construite pour recevoir au moins 1500 personnes, mais actuellement, a-t-il affirmé, la Prison centrale de Makala accueille dans les 11.717 détenus.
Il a notamment ajouté que 8000 détenus sont encore devant les cours et tribunaux. ‘’Les conditions ne sont pas bonnes’’, a dit le directeur Yusufu Maliki.
C’est en relevant cette situation de surpopulation de la prison, qu’il a sollicité la mise en place d’une commission mixte pour voir comment désengorger la Prison centrale.
C’est dans ce contexte que le président de la CNDH a, au nom de son institution, promis de faire un plaidoyer auprès des autorités du pays pour l’amélioration des conditions carcérales en République démocratique du Congo.
«Ça va être un grand plaidoyer pour que les pensionnaires de cette prison et ceux d’autres prisons du pays puissent bénéficier de bonnes conditions de séjour dans les structures de privation et restreinte de la liberté », a déclaré le président de la CNDH. A lui d’ajouter, ‘’Ce programme qui va démarrer à Kinshasa, va être élargi aux provinces’’.
‘’Puisque la volonté y est’ ’, a-t-il confirmé, il a lancé un appel à tous les partenaires techniques et financiers de soutenir la CNDH à avancer sur cette question. Néanmoins, le directeur de la Prison centrale de Makala a sollicité de la CNDH ‘’de faire le plaidoyer pour que le projet de construction d’une nouvelle prison d’une capacité d’accueil de 11.000 détenus, qui devrait être financé par le Gouvernement turc, soit lancé’’. Cela permettra, pense-t-il, de résoudre ce problème de surpopulation de la Prison centrale de Makala. Un massage accepté par le président de la CNDH, qui a promis de revenir dans les très prochains jours, dans le cadre de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture afin de libérer certains détenus, éligibles bien sûr à la libération.
Cette visite d’inspection de Paul Nsapu Mukulu et certains membres de son cabinet s’inscrit dans le cadre de la ‘’Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture’’ célébrée le 26 juin de chaque année. Nelly Somba
Cela fait exactement 18 ans, jour pour jour, depuis que le journaliste Franck Ngyke et son épouse, Hélène Mpaka, ont été assassinés. En marge de la commémoration de leur disparation, il s’est tenu hier, jeudi 22 juin 2023, une conférence de presse organisée par le Groupe de presse La Référence Plus, organe de presse où travaillait l’illustre disparu. Il s’est agit dans cet échange de demander à la justice congolaise d’instruire la réouverture du procès, pour que les auteurs et leurs complices de ce forfait répondent de leurs actes devant la loi.
L’éditeur de La Référence Plus, André Ipakala Abeiye, l’un des intervenants de la conférence, a, en circonscrivant le cadre, indiqué que l’objectif poursuivi dans cette démarche est de d’abord d’appeler la justice congolaise à ordonner la réouverture des instructions sur le procès de l’assassinat du journaliste Franck Ngyke, «comme l’a martelé le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi le 3 mai dernier, disant qu’il veut réaffirmer l’Etat de droit et ce procès là ne s’est jamais terminé, et qu’il faut le rouvrir».
Deuxièmement, l’éditeur a souligné que la démarche vise aussi à mener des plaidoyers afin d’arriver à prescrire une sorte de reconnaissance ‘’méritée’’ pour le travail qu’assurent les chevaliers de la plume et du micro pour la République. «Au Rond-point Victoire, il y a le monument des artistes à la place des artistes. Mais, les journalistes qui font aussi un travail noble pour la nation ne sont, malheureusement, pas honorés. Il faudra quelque part reconnaitre la place de la liberté d’expression où tous les journalistes assassinés seront répertoriés», a-t-il précisé.
Il est revenu sur le 2 novembre, journée internationale de la fin de l’impunité contre les journalistes, où il a invité les journalistes, en général, à se préparer pour des plaidoyers par rapport à la reconnaissance par l’Etat congolais pour ce métier ‘’noble’’.
Enfin, il a conclu par une forte recommandation adressée aux autorités du pays, attestant que « si on veut aller de l’avant en RDC ou émerger, c’est en comptant sur les médias. Parce que quand les médias diffusent les informations, il y a toujours des réactions, positives ou négatives. Et, cela permet que l’on puisse avancer. On ne passe pas à l’émergence sans la presse », a-t-il achevé.
A rappeler que le journaliste Franck Ngyke et son épouse Hélène Mpaka ont été assassinés il y a 18 ans à Kinshasa, le 3 novembre 2005, un jour avant la journée dédiée à la célébration de la fin de l’impunité contre les journalistes. A La Référence Plus, Franck Ngyke a travaillé pendant 15 ans.
Fidel Songo
Journalistes En Danger, de concert avec Internews, a organisé durant deux jours, soit mercredi 21 et jeudi 22 juin, dans la salle André Cnockaert du Centre Culturel Boboto, à Gombe, un atelier dit d’évaluation de ce qui est désormais connu comme étant ‘’outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes’’.
Pour en parler avec exactitude, Journalistes En Danger a fait appel à des Experts en la matière. Le Professeur Emmanuel Kabongo a eu en charge l’évaluation de ces outils de surveillance durant laquelle il a évoqué en premier lieu les alertes sur, entre autres, les atteintes à la liberté de la presse, les entraves à la liberté d’informer, les censures, les pressions économiques et administratives, les harcèlements, les agressions, les tortures, les interpellations, les arrestations arbitraires, les détentions, les incarcérations, les enlèvements, les assassinats , et la liste n’est pas exhaustive.
a fait mention dans le même ordre des choses de la nomenclature mise en place par JED pour la surveillance de la circulation des informations. Il a ajouté à cela l’auto-régulation qui doit exister dans chaque rédaction pour mettre de côté tous les articles ‘’mal écrits’’.
Foi sur ses propos, ces outils sont très capitaux dans l’amélioration de la protection des journalistes.
Cependant, il n’a pas manqué de mots pour déplorer l’affaiblissement des instances de régulation et d’auto-régulation de la presse congolaise, à cause de leurs prises de position politiques.
A ces alertes, s’ajoutent les communiqués qu’émettent les Ong des droits de l’homme ainsi que les lettres de protestations.
Maître Noël Kabeya a parlé, lui, des mécanismes de protection des communs de vivants y compris la gent journalistique, mécanismes qu’il a présentés sous deux formes : mécanismes de protection juridictionnels et ceux non-juridictionnels. Il a cité, sur le plan continental, la Cour Africaine des Droits de l’Homme, comme mécanisme de protection juridictionnel, et la Commission Africaine des Droits de l’Homme, comme celui non-juridictionnel, les deux étant sous contrôle de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Du pont de vue universel, il a cité la Cour Pénale Internationale et la Cour Internationale de Justice comme des mécanismes de protection juridictionnels.
A en croire Monsieur Scott Mayemba, qui était intervenu en guise de lever de voile , ces outils de surveillance et mécanismes de protection peuvent être renforcés par la soumission du travail du journaliste à cinq obligations : obligation de vérité, de responsabilité de sa propre sécurité, de respect de la dignité humaine, d’indépendance vis-à-vis des acteurs socio-politiques et, enfin, de solidarité avec les confrères qui sont dans le filet de services de sécurité.
Félix Kalala, Assistant en charge de la recherche au sein de JED, représentant à ces assises le Coordonnateur de JED, Tshivis Tshivuadi, a parlé de cet atelier comme ayant eu toute sa raison d’être dans la mesure où il a eu lieu dans un triple contexte qui ne permet pas au journaliste congolais de mieux faire son travail de collecte, traitement et diffusion de l’information : guerre d’agression dans l’Est de la République Démocratique du Congo, rivalités de clocher dans le Bandundu ainsi que des élections qui s’annoncent très prochaines à travers toute la République.
Foi sur ses propos, il est question de faire une mise en garde aux journalistes congolais au regard de la dangerosité actuelle liée à ces trois contextes et à laquelle ils doivent faire face dans l’exercice de leur travail de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Il a fait savoir que la RDC est un arsenal juridique important pour soutenir l’exercice de la liberté de la presse, que Chateaubriand définit comme étant le thermomètre d’évaluation de la température démocratique d’une nation, mais le hic, c’est que, comme qui dirait le Professeur Malembe, tous ces jolis prescrits ont toujours souffert de leur non-application.
Dans la situation actuelle, le journaliste congolais dans son usage de sa liberté d’informer, doit en premier lieu tenir compte de sa propre sécurité.
‘’La sécurité du journaliste passe en premier lieu par sa protection personnelle’’, parole de Monsieur Scott Mayemba, activiste indépendant de la liberté de la presse.
A l’en croire, le journaliste congolais, à l’heure actuelle, doit assujettir sa liberté d’informer à la fois à sa propre sécurité et, par sa manière de diffuser l’information, à celle de ses sujets informés.
Dans sa responsabilité de sa sécurité privée, sur le triple plan professionnel, civil et pénal, il devra faire usage de prudence, de modération et de précaution, surtout en se réservant de diffuser des informations dites ‘’sous embargo’’ ou ‘’non divulgables’’, tels que des fuites d’information liées aux discours non encore prononcés, aux résultats de vote non encore publiés, des informations dites à micro fermé, des informations top secret, celles relatives aux secrets de défense, celles liées aux plans de guerre, sans oublier celles ayant trait aux secrets de fabrication. A cet effet, a-t-il souligné, le journaliste doit savoir entretenir des bonnes relations de confiance avec ses informateurs, journalistiquement appelés sources d’information ; il devra en plus et surtout, dans ses diffusions ou publications, tenir compte du contexte et de la température politiques de l’heure.
C’est ici que le journaliste congolais se voit bloqué entre deux autres principes : d’un côté, celui de Daniel Cornu qui déclare : ‘’il n’y a pas information sans référence obligée à la vérité’’ et, de l’autre, celui de Marc Bernier qui souligne : ‘’toute vérité n’est pas bon à diffuser’’.
Voilà ce qui rappelle un tout petit peu ce qui constituait le leitmotiv de l’ancien président du Conseil Supérieur congolais de l’Audiovisuel et de la Communication, Christophe Tito Ndombi, qui n’arrêtait de répéter : ‘’La liberté de la presse n’est pas sans contrepartie ; elle est toujours sous réserve de la Loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs’’.
Ce point de vue juridique, faut-il le souligner, rencontre d’énormes contradictions dans le domaine de la presse en ligne.
C’est dans ce domaine qu’est intervenu David Mukendi Kalonji, étudiant en Communication sociale, orientation journalisme, 2e Licence, doublé de rédacteur à politico.cd. L’homme a eu, lui aussi, voix à ce chapitre, mais d’une manière corsée sur les menaces virtuelles qui se font perpétrer contre les journalistes qui évoluent en ligne. Pour entrevoir la possibilité d’y mettre un terme, il a proposé que l’ARPTC prenne désormais part aux séances de régulations de la presse. Plus que ça, il a mis les clous sur la collaboration qui devra désormais exister entre la règlementation, la régulation et l’autorégulation. En termes clairs, il veut parler d’un travail en commun qui devra régner entre le pouvoir judiciaire, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication(CSAC) et l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) , sans que soit mise de côté l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication.
Autre chose qui a été signalé, c’est que, allusion faite à ses publications sur les réseaux, le journaliste congolais, homme ou femme soit-il, devra désormais savoir faire la part des choses entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle.
Pour une défense efficace des journalistes de la RDC, JED sollicite l’implication, entre autres, des Journalistes En Action (JEA) que supervise Paulette Kimuntu, de l’Observatoire pour la Liberté de Presse en Afrique (OLPA) de Joseph-Alain Kabongo, sans oublier Journalistes pour les Droits de l’Homme.
William Baye, juriste et défenseur des droits de l’homme, présent à ces assises, a proposé aux journalistes, pour leur sécurité lexicale vis-à-vis des services de sécurité, la disponibilisation d’un glossaire qui renfermera des concepts qu’ils devront éviter d’utiliser. Ce qui leur permettra d’avoir un vocabulaire sécuritaire qui leur évitera tous ces ennuis auxquels ils font face jours et nuits.
Les ‘’Journalistes en danger’’ se sont dit heureux du fait qu’il y a à l’heure actuelle zéro journaliste en prison ; c’est depuis la levée d’écrou, il y a de cela quelques jours, en faveur du journaliste Diego Kayiba, dit Avocat du peuple, qui a été incarcéré pour justement à cause de son usage de certains vocables qui n’avaient pas trouvé un accueil favorable de la part de ceux qui s’étaient sentis visés.
JED est favorable à la loi du 23 mars, mais aussi et surtout au principe de la dépénalisation des délits de presse.
Saint-Germain Ebengo
*’’Ecobank RDC S.A. tient à préciser qu’une action en justice est en cours depuis trois ans, à la suite d’une saisie-attribution de créance pratiquée fin 2020 par la société ASTALIA LTD, sur les avoirs de la société NB MINING AFRICA S.A détenus dans ses livres. Ecobank RDC S.A a exécuté cette saisie-attribution de créance sur base de la décision de justice de Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe sous MU 1364. La Banque a donc agi en tant que « tiers-saisi », sur base de la décision de justice « exécutoire sur minute », rendue par le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe. Elle ne peut donc être tenue pour débitrice des sommes ayant fait l’objet de ladite exécution et encore moins, étiquetée de détourneur des fonds, étant donné que son action a été purement édictée par le respect des dispositions de l’article 164 de l’Acte Uniforme portant Procédure Simplifiées de Recouvrement et Voies d’Exécutions de l’OHADA’’, précise un Communiqué de presse émanant de cette Institution bancaire qui rappelle, en même temps, qu’elle est respectueuse des lois et décisions de Justice, depuis son installation en RD. Congo. ‘’D’ailleurs, toutes les actions initiées par la société NB MINING S.A. contre la banque notamment, celle sous MU1966 ordonnant la main levée de la saisie ainsi que le MU1969 rétractant la décision rendue sous MU1917 ayant permis de procéder aux saisies mobilières et immobilières des biens appartenant à la banque ont été toutes annulées et levées par le même Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe’’, précise le même communiqué de presse, tel que repris, ci-dessous.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Ecobank RDC S.A., face aux fausses allégations parues dans le journal
« L’Avenir », affirme n’avoir occasionné aucun détournement
Kinshasa, le 23 juin 2023 – Ecobank RDC SA réfute les allégations et affirmations mensongères récemment parues dans le journal « L’Avenir » N° 8041 du vendredi 23 juin 2023 et relayées par plusieurs médias sociaux, prétendant un détournement de fonds par les Hauts Cadres de son institution. Ecobank RDC S.A. tient formellement à démentir cette information et à souligner que ses employés incriminés n’ont nullement été auteurs d’un quelconque détournement, scénario inimaginable au vu des valeurs éthiques et professionnelles qu’elle prône.
Ecobank RDC S.A. tient à préciser qu’une action en justice est en cours depuis trois ans, à la suite d’une saisie-attribution de créance pratiquée fin 2020 par la société ASTALIA LTD, sur les avoirs de la société NB MINING AFRICA S.A détenus dans ses livres.
Ecobank RDC S.A a exécuté cette saisie-attribution de créance sur base de la décision de justice de Tribunal de Commerce de Kinshasa/ Gombe sous MU 1364.
La Banque a donc agi en tant que « tiers-saisi », sur base de la décision de justice « exécutoire sur minute », rendue par le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe.
Elle ne peut donc être tenue pour débitrice des sommes ayant fait l’objet de ladite exécution et encore moins, étiquetée de détourneur des fonds, étant donné que son action a été purement édictée par le respect des dispositions de l’article 164 de l’Acte Uniforme portant Procédure Simplifiées de Recouvrement et Voies d’Exécutions de l’OHADA.
Par ailleurs, toutes les actions initiées par la société NB MINING S.A. contre la banque notamment, celle sous MU1966 ordonnant la main levée de la saisie ainsi que le MU1969 rétractant la décision rendue sous MU1917 ayant permis de procéder aux saisies mobilières et immobilières des biens appartenant à la banque ont été toutes annulées et levées par le même Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe.
Ecobank RDC S.A., institution bancaire respectueuse des dispositions légales en vigueur en RDC, ainsi que des décisions de justice rendues au nom du Président de la République, continue à croire en la justice de notre pays pour rétablir dans leurs droits, ces Cadres supérieurs qui ont agi dans l’exercice de leurs fonctions, par leur relaxe immédiate.
Elle se réserve, par ailleurs, le droit d’exiger un droit de réponse à cette presse et invite le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication à veiller à la bonne déontologie journalistique.
Tenez-vous bien, les choses sérieuses viennent de commencer ! Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a présidé hier, dimanche 25 juin 2023, en la salle Abbé Apollinaire Malumalu au siège de la CENI, la cérémonie de la convocation de l'électorat pour l'élection des députés nationaux du 20 décembre 2023.