François Kasanda
Après les ordonnances signées le 1er août dernier nommant de nouveaux mandataires des entreprises publiques, le Chef de l’Etat a élevé un albinos au rang de secrétaire général du ministère en charge des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables. Il s’agit de François Kasanda Lumembu.
C’est la concrétisation de la promesse du Président de la République à l’ouverture des travaux du premier colloque panafricain de sensibilisation à l’albinisme tenu en octobre 2019. A cette occasion, le Premier d’entre les Congolais avait promis d’élever la personne atteinte d’albinisme au plus haut niveau des instances de prise de décisions de la RDC. Homme de Dieu et père de famille, l’heureux promu est fonctionnaire de l’Etat depuis 2008 après ses études à l’Université pédagogique nationale. François Kasanda est un ancien directeur-inspecteur/pool finance au Secrétariat général des Affaires sociales
Hadassa Elonga
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Mercredi 27 septembre dernier, le Président de la chambre des mines, Louis Watum a pris part à la clôture de la 7ème édition de l’alternative mining Indaba de la RDC (AMI/RDC). A cet effet, il a appelé les investisseurs, le gouvernement et les communautés locales à la prise de conscience et à l’application des obligations sociétales pour améliorer le secteur minier en RD-Congo.
«… Chaque partie prenante de la tripartie, c’est-à-dire, les investisseurs, le gouvernement, les communautés locales, doit pouvoir comprendre qu’il n’a pas que de droits mais, il a aussi des obligations », a signalé Louis Watum lors de son intervention.
Cherchant à expliquer et expliciter l’idée générale couchant dans son postulat, Louis Watum a précisé que les investisseurs doivent respecter le cadre légal ; conduire le travail en toute transparence, veiller à ce que les communautés autour d’elle se retrouvent avec le bien-être. Le gouvernement a aussi un rôle à jouer, qui est d’assurer la paix, la sécurité et également la stabilité du cadre fiscal. C’est un cadre légal suffisamment tactique pour les investisseurs. En outre, ils doivent veiller à ce que les infrastructures soient érigées à cette fin. Les communautés locales ont un rôle important à jouer et des obligations.
Il a, en même temps, appelé cette tripartie à prendre leur destin en mains avant de demander de participer à un débat constructif avec les opérateurs qui viennent s’installer dans leur zone.
«Ce forum a pour objectif d’amener la population à la prise de conscience. Il place l’homme au centre de toutes les activités et fonctionnalités de la société. C’est la responsabilité de 100 millions de Congolais de changer le paradigme de notre pays», a-t-il affirmé.
Ainsi, il a donné les éléments qui font en sorte que la population puisse accéder au changement de mentalités. Il s’agit de : l’amour, l’intégrité, la publication de résultat et la méritocratie. A en croire le Président de la chambre des mines, celui qui aime son pays, ne le trahit pas, ne fait pas la guerre avec son compatriote. Car, il a en lui les quatre valeurs constitutives du bon sens de l’être.
Placée sous le thème de la promotion de la bonne gouvernance et la mobilisation des recettes du secteur minier dans le contexte de la transition énergétique en République Démocratique du Congo, la 7ème édition a pour objectif de promouvoir un secteur minier congolais transparent, participatif contribuant efficacement au développement socio-économique de la RD-Congo et de sa population.
Cet objectif est accompagné des autres objectifs notamment, fournir une plateforme de discussions directes, libres et constructives aux principales parties prenantes à savoir, gouvernement, entreprises, communautés locales, organisations de la société civile, sur les questions majeures qui affectent la gouvernance des ressources minérales ; à examiner les politiques du gouvernement et des entreprises minières sur le thème principal sélectionné, et obtenir des améliorations des politiques afin de leur prise en compte par le gouvernement.
Hénoc Akano
Suite à une requête soumise par le Ministère de Pêche et Elevage sollicitant un accompagnement technique et financier, il y a eu, ce mercredi 27 septembre au Cercle Elaïs, le lancement officiel de la mise en œuvre du programme d’Actualisation de la Stratégie et du Plan de Développement de l’Aquaculture en RDC. C’est dans un climat de collaboration harmonieuse et fructueuse, que les parties prenantes ont réfléchi sur les éléments à adopter afin de doter la RDC d’un outil qui lui permettra de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à travers le développement de son secteur aquacole.
Le Ministère de la Pêche et Elevage, représenté par son Secrétaire général, définit ce grand pas comme une dynamique décisive. Car, ce document que le Ministère se propose d’actualiser, grâce à l’appui technique de la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture), est un facteur déclencheur de l’amélioration de l’aquaculture et des conditions de vie des aquaculteurs.
Considérée comme une activité la moins développés en RDC, le Ministère affirme que l’Aquaculture est capable d’un apport considérable dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et l’importation des produits de faible qualité une fois qu’elle est soutenue et bien organisée.
Treize ans après l’élaboration de ce plan de développement de l’Aquaculture de la RDC, le cadre institutionnel a évolué. Pour le représentant-Pays de la FAO, M. Aristide Ongone Obame, cette organisation se réjouit à chaque fois qu’elle apporte dans le cadre de son mandat, une assistance aux institutions de la RDC et particulièrement au Ministère de Pêche et Elevage.
A cet effet, la RDC par les conditions agro hydrologique et climatique qui s’y prêtent, regorge un important potentiel piscicole favorable au développement de l’aquaculture à travers une variété de systèmes de production envisageable, à savoir : la pisciculture en étangs, en cages flottantes, en enclos et en bacs.
Il est remonté à un rapport de la FAO élaboré en 2020, qui a estimé la production piscicole/aquacole annuelle à environ 3.600 tonnes essentiellement constitué de Tilapias.
Eu regard à ce qui précède, cette production reste encore dérisoire et très en dessous des potentialités pendant que le pays fait face aux défis de sécurité alimentaire et de son développement socio-économique.
En conséquence, plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation parmi lesquelles : l’inadéquation des politiques de développement et promotionnelles, l’absence de cohérence d’investissement, l’absence généralisée de compétitivité des systèmes de production utilisées ainsi que la faiblesse des capacités institutionnelles et des services d’encadrement et de vulgarisation en place.
Aux éléments cités ci-haut, il a épinglé le manque d’écloseries pour la production des alevins de qualité et de provenderies pour la fourniture des aliments de dépendance des promoteurs et des pisciculteurs extérieurs.
«Au regard de cette évolution technique et aux changements politico-juridico-administratifs intervenus au cours de ces dernières années, il été donc impérieux de procéder à une actualisation de la stratégie et du plan de développement de l’aquaculture, afin de doter la RDC d’un outil adapté au contexte actuel et aligné aux normes et principes internationaux en matière de gestion des ressources naturelles», a-t-il confirmé.
Ainsi, cette actualisation de la stratégie permettra d’améliorer sensiblement et durablement la production en ressources piscicoles, de contribuer à la sécurité nutritionnelle et de la création de revenus.
Au terme de cet atelier, toutes les parties prenantes ont été conviées à avoir un même entendement sur le projet afin que l’exécution des activités atteigne les objectifs escomptés.
Niclette Ngoie

Me Freddy Bonzeke, Directeur de cabinet du Gouverneur Gentiny Ngobila
*Le Cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, est sorti de son silence pour fixer l'opinion quant au climat malsain créé au sommet de la ville par le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa et dont il fait la promotion à travers les différents médias depuis un temps.
Dans une interview accordée à la presse ce mercredi 27 septembre 2023, Me Freddy Bonzeke, Directeur de cabinet du gouverneur Gentiny Ngobila, s'est dit surpris d'entendre le président Godé Mpoy annoncer sur un média de la place, la décision de la Conférence des présidents de l'APK interdisant à quelques membres de l'exécutif provincial et deux mandataires de poser tout acte de gestion, sous peine de s'exposer à des poursuites supplémentaires.
Pour Me Freddy Bonzeke, il s'agit d'une illégalité qui ne dit pas son nom, dans la mesure où la Conférence des présidents n'a pas qualité de mettre en accusation des membres du gouvernement provincial. Cette compétence est dévolue à la plénière qui est un organe de l'assemblée provinciale.
Concernant le retrait des signatures aux ministres provinciaux incriminé par le président Godé Mpoy, le Directeur de cabinet du Gouverneur de la Ville de Kinshasa a renseigné que cette décision paraît comme une innovation qu'on ne trouve dans aucune discipline juridique, ni en droit administratif moins encore en droit parlementaire.
Par ailleurs, Me Freddy Bonzeke a dit ne plus reconnaître le président Godé Mpoy, professeur d'Université de surcroît, au regard de nombreuses tergiversations dont il fait montre.
"Le Président Godé Mpoy a d’abord sollicité la révocation de ces membres du Gouvernement provincial de Kinshasa.
Quelques jours après, il transmet au gouverneur de la ville une initiative parlementaire avec une question orale avec débat initiée par l'Honorable Modero Mudisi.
Et quelques temps après, il revient avec une mise en accusation de ces membres de l'exécutif provincial. Finalement, on ne comprend plus ce qu'il veut", a indiqué Me Freddy Bonzeke. Si le président de l'Assemblée provinciale a dit tout haut dans les médias que la Conférence des Présidents avait un seul point à l'ordre du jour qui consistait à préparer le calendrier pour la session prochaine ; et que c'est la dynamique de la salle qui a fait inscrire la mise en accusation des membres du Gouvernement provincial, le Directeur de cabinet du gouverneur Gentiny Ngobila, lui, estime que le président Godé Mpoy aurait dû s'apercevoir que cette dynamique l'a induit en erreur.
Car, a-t-il insisté, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa doit comprendre qu'en tant organe délibérant, il faut respecter toute une procédure pour faire partir un membre du gouvernement provincial.
En ce qui concerne la dette de 150 millions de dollars qui serait contactée par la ville de Kinshasa, comme l'a annoncé le président Godé Mpoy, le Directeur de cabinet Freddy Bonzeke a, à son tour, invité le président de l'APK à indiquer clairement le nom de l'institution auprès de laquelle l'Hôtel de ville est allé s'endetter.
Par ailleurs, même s'il en était le cas, l'article 40 de la loi sur la libre administration des provinces voudrait que tout emprunt est subordonné à l'autorisation préalable de l'assemblée provinciale. "Et si tel est le cas, le président Godé Mpoy est, lui aussi, débiteur qu’il a donné cette autorisation ", a conclu Me Freddy Bonzeke.
Dans sa démarche, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa vise à faire tomber trois membres du Gouvernement provincial et deux responsables des régies.
Il s'agit du ministre provincial de l'intérieur, Gratien Tsakala, du ministre provincial des Finances, Félicien Kuluta, de la Commissaire générale en charge de l'environnement, Laetitia Bena Kabamba, du Directeur général de la Direction générale de la publicité extérieure de Kinshasa –DGPK et du Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa -DGRK.
Cellcom/HVK
Ce mardi 26 septembre 2023, à Kinshasa, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, au nom du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tsholombo, procédé au lancement officiel du Projet Conjoint du Partenariat des Nations Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées ( UNPRPD) et à la validation des documents stratégiques du ministère en charge des Personnes Vivant avec Handicapes ) notamment, le document de Politique nationale de Promotion et Protection des droits des PVH, Stratégie nationale d'autonomisation et d'inclusion sociale des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables.
Cette cérémonie organisée par le ministère délégué en charge des personnes vivant avec Handicap, a connu l'appui technique de plusieurs agences du système des Nations-Unies notamment l'UNDESA, le PNUD, l'UNESCO, l'UNICEF, l'UNFPA, l'ONU femmes et l'OMS.
Dans son discours d'ouverture de ces activités, le Chef du Gouvernement a souligné que la détermination du Chef de l'État a auguré une nouvelle ère dans la perception et la considération de la personne humaine en général et en particulier des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables.
"Dès son investiture à la magistrature suprême comme cela a été rappelé ici en 2019, le Président de la République et Chef de l'État, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par sa vision, a placé au cœur de l'action sociale du Gouvernement la problématique de l'inclusion des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables. Aussi, prenant en compte l'article 33 de la convention relative aux droits des personnes handicapées et conformément à l'article 49 de notre constitution, le Chef de l'Etat a concrétisé cette vision par la création, au sein du Gouvernement, que j'ai l'honneur de diriger, d'un ministère délégué chargé des personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables auprès du ministère des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale. Cette détermination du Chef de l'État a inauguré une nouvelle ère dans la perception et la considération de la personne humaine en général et en particulier des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables", a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde tout en rappelant que "le programme d'action du Gouvernement 2021-2023 dans son pilier 13, met un accent particulier sur la lutte contre la pauvreté et la marginalisation sous toutes ces formes concernant la personne vivant avec handicap et autres personnes vulnérables. D'ailleurs, dans ma lettre de mission adressée aux différents Ministres, l'un des résultats attendus de la Ministre déléguée en charge de ce secteur, je cite est "la promotion et la protection des catégories sociales longtemps marginalisées, en l'occurrence des personnes avec handicap et autres catégories vulnérables".
La cérémonie de ce jour, marque donc un point important dans le cadre du partenariat entre notre pays et les Nations-Unies. Le lancement des activités du projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des droits des Personnes handicapées, permet en effet à la République démocratique du Congo de bénéficier d'une nouvelle opportunité dans la résolution des problèmes auxquels elles sont confortées. L'appui que ce projet va apporter dans l'élaboration des politiques et programmes stratégiques du secteur du handicap renforce les efforts du Gouvernement.
"Notre souhait est de voir cette première expérience du partenariat avec les Nations-Unies porter des résultats escomptés et permettre, par conséquent, l'extension du projet au-delà de la période 2023-2024. J'en appelle donc à l'implication de tous les acteurs concernés à savoir : toutes les agences du système des Nations-Unies et autres partenaires techniques et financiers sans oublier les institutions et associations qui accompagnent traditionnellement l'action gouvernementale dans le secteur concerné", a déclaré le Premier Ministre.
Sama Lukonde a, par ailleurs, rassuré de son engagement dans la promotion des droits des Personnes Handicapées.
" Pour ma part, je peux vous assurer, une fois de plus, l'engagement du Gouvernement et particulièrement de ma personne, non seulement à ce projet de la promotion des droits des personnes vivant avec Handicap mais à toute action qui est menée dans ce secteur", a-t-il conclu.
Peu avant, la Ministre déléguée en charge des Personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables, Irène Essambo, a rappelé la volonté politique manifestée au plus haut sommet par le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, pour porter la voix des personnes vivant avec Handicap en promulgant en premier lieu la Loi organique n°22/003 portant protection et promotion des Droits des personnes vivant avec Handicap. Selon elle, la rencontre de ce jour revêt une importance très capitale sans oublier l'accompagnement du Gouvernement dans la mise en œuvre effective de la vision inclusive qui est la résultante de ce projet.
(LPM avec la Cellcom/Primature)
*La République Démocratique du Congo sera à l'honneur l'année prochaine en accueillant la première édition des Jeux de la Solidarité pour la Paix. Cette compétition va rassembler les neuf nations de la région des Grands Lacs, dont l'Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Kenya, le Sud-Soudan, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie. Des invitations ont également été envoyées au Nigeria et au Cameroun pour rejoindre l'événement.
C'est le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, qui a annoncé cette nouvelle lors de la cent-quatorzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres. Ce choix a été fait suite à la 7ème Assemblée Générale des Représentants des Pays membres de l'Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA) en février 2022 à Freetown.
Les nations présentes à cette assemblée ont pu constater et déplorer la persistance de l'insécurité sur le continent africain ainsi que les conflits entre certains pays. Il est donc urgent de trouver des solutions pour mettre fin à ces situations. Les Jeux de la Solidarité pour la Paix ont donc été créés pour donner une autre dimension à la coopération entre les pays membres de l'OSMA.
Cette compétition sera l'occasion pour ces nations de se réunir et de montrer leur solidarité dans la recherche de la paix. En effet, les équipes seront composées de militaires et de civils, symbole de l'union entre les différents acteurs de la société. Les différentes épreuves sportives proposées mettront l'accent sur les valeurs de paix et de solidarité, avec une importance particulière accordée à l'esprit d'équipe et à l'entraide.
Au-delà des enjeux sportifs, ces Jeux ont pour objectif de renforcer les liens entre les pays de la région des Grands Lacs et de favoriser la coopération internationale pour la paix. Des ateliers et des tables rondes seront organisés pour discuter de la sécurité et de la prévention des conflits. Les gouvernements et les organisations internationales pourront ainsi échanger sur les défis à relever ensemble pour instaurer une paix durable dans la région.
Les Jeux de la Solidarité pour la Paix sont donc, l'occasion de montrer que le sport peut être un vecteur de paix et de solidarité.
Cette compétition va permettre à neuf pays africains de se rassembler autour d'un objectif commun : mettre fin aux conflits dans la région des Grands Lacs. Cette première édition sera donc un moment fort pour la région mais également pour l'Afrique toute entière, pour montrer au monde que l'union et la solidarité peuvent être des solutions efficaces pour instaurer la paix.
Célestin Lubo
Barnabé Muakadi, DG de de la DGI
*Les initiatives du DG Barnabé Muakadi Muamba en faveur des agents de la DGI
La Direction Générale des Impôts (DGI) vient de bénéficier d'une mobilisation optimale pour accroître la maximisation fiscale. Cette initiative est le fruit d'une décision prise par le Directeur Général, Barnabé Muakadi, qui a eu à cœur d'améliorer les conditions de travail de ses cadres et agents.
Ainsi, le DG a offert un premier lot de 7 grands bus pour le transport du personnel, 26 véhicules tout terrain pour les services opérationnels ainsi que quelques services d'administration centrale. Sans oublier les 334 motos qui ont été également affectées au service opérationnel dans l'ensemble du territoire national pour permettre aux agents et cadres fiscaux d'être plus efficaces sur le terrain.
Barnabé Muakadi est convaincu que si les agents et cadres de la DGI travaillent dans des meilleures conditions, la DGI atteindra les objectifs fiscaux du Chef de l'Etat.
Denise Kasalu, Directrice de la Gestion Budgétaire et Services Généraux, a symboliquement reçu les clés de contacts pour marquer son approbation à cette initiative.
Le DG a souligné que cette action s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des conditions sociales et professionnelles des agents et cadres de la DGI. Elle vise à leur permettre d'arriver à temps au service et à améliorer la mobilité de service pour atteindre les objectifs, notamment le recouvrement, la recherche et le recensement fiscaux.
Il est important de noter que la maximisation de la recette fiscale est un enjeu crucial pour le développement économique et social de la République Démocratique du Congo. Le gouvernement, sous la direction du Chef de l'État, attache une grande importance à cet enjeu, d’où l'importance de l'action de la DGI.
Cette action, bien que très louable, ne doit nullement occulter la nécessité de la formation continue des agents et cadres de la DGI pour améliorer leurs compétences techniques et leur capacité à répondre aux besoins de l'administration fiscale.
Il est également important de souligner, par ailleurs, que la mission fiscale de la DGI est de plus en plus complexe, car elle doit s'adapter aux évolutions technologiques et aux enjeux de la mondialisation.
Par conséquent, la mobilisation optimale des recettes fiscales est un défi majeur pour la DGI, mais aussi pour l'économie congolaise tout entière.
L'initiative du DG de la DGI est un pas important dans l'amélioration des conditions de travail des agents et cadres de cette régie financière, mais d'autres mesures devront être prises pour relever les défis de la mission fiscale et de l'environnement économique et social du pays.
Célestin Lubo
Elue à l’issue de l’élection organisée depuis le 13 juin dernier, la nouvelle délégation syndicale nationale du Cadastre Minier, en sigle CAMI, a été officiellement installée hier, mardi 26 septembre 2023. C’était au terme d’une cérémonie solennelle organisée dans l’enceinte même de cet établissement public de l’Etat à Kinshasa-Gombe, à laquelle ont pris part le Président du Conseil d’Administration Crispin Mbindule ; le Directeur Général Paul Mabolia Yenga et son adjoint Jacques Muyumba Ndubule, les agents et cadres ainsi que d’autres invités de marque.
Cette nouvelle équipe dirigeante du syndicat du CAMI est désormais composée de Peter Lusa Lumba, président ; Philippe Mbuyamba, vice-président ; Suzanne Djoho Wengo, secrétaire ; Simon Nkutshi, caissier ; Theresa Mbombo, conseillère et d’un suppléant pour chaque poste.
Dans son allocution, le Directeur Général du Cadastre Minier a exhorté, avec verve, la nouvelle équipe dirigeante de la délégation syndicale nationale à travailler en toute conscience professionnelle et avec loyauté. Et, surtout, d’être une composante qui fournie des remarques constructives capables de contribuer, en tout état de cause, à l’éclosion de l’établissement. « Je suis donc convaincu que le syndicat national demeure constructif et loyal, capable de dialoguer, de négocier et de proposer des solutions adaptées aux enjeux de notre établissement et de ses collaborateurs. C’est dans ce sens que, Messieurs les délégués syndicaux, vous avez été invités à la première réunion du Conseil d’administration pour que vous puissiez porter tout haut les doléances de la base», a indiqué le Directeur Général Paul Mabolia.
Le numéro un du CAMI a, de ce fait, réaffirmé son ferme engagement à réaliser, à travers le Cadastre minier, la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à contribuer à la création des millionnaires congolais, gage de l’éclosion de l’économie nationale. Il a ainsi rassuré qu’à ce titre, sous son leadership, le Cadastre Minier jouera pleinement son rôle dans la réalisation de cette vision essentielle.
«Chers cadres et agents du Cadastre minier, permettez-moi de partager avec vous notre plan pour atteindre cette vision du Chef de l’Etat. Nous devons tout d’abord renforcer la transparence et l’efficacité dans nos opérations en ce qui concerne notamment, le développement des différents droits miniers… pour ce faire, nous devons tous développer une culture de redevabilité. A ce titre, mon souhait le plus ardent demeure la numérisation de nos services pour plus d’efficience», a-t-il déclaré.
Poursuivant son adresse, Paul Mabolia a fait noter que ses aspirations en tant que Directeur général est de faire du Cadastre minier un acteur clé de la décision, un exemple de réussite et un pilier essentiel pour l’avenir de la République démocratique du Congo. C’est dans ce sens qu’il a invité, encore une fois, les syndicats à travers la nouvelle équipe installée à travailler de concert et dans un esprit de partenariat avec tout le reste du personnel pour atteindre ces objectifs ambitieux.
Le Directeur Général Paul Mabolia reste ‘’convaincu que le Cadastre Minier a un rôle crucial à jouer dans le développement de notre Nation. Ensemble nous pouvons transformer cette institution en moteur de croissance économique, de développement durable et de prospérité pour tout le monde’’.
Le Président de la Délégation syndicale, Peter Lusa Lumba, a invité son équipe au travail avec professionnalisme pour impulser le rayonnement du Cadastre Minier.
A noter qu’en seulement 20 ans d’existence, le Cadastre Minier a organisé quatre séries d’élections pour élire sa délégation syndicale.
Merdi Bosengele
Prof. Gaston Dyndo Zabondo
*’’Mettons la pression pour avoir le dialogue qui sera salutaire pour la nation congolaise’’, lance le Professeur Gaston Dyndo, en émettant librement son opinion sur l’évolution à haut risque de la situation politique en RD. Congo, à moins de trois mois des élections du 20 décembre 2023.
Libre Opinion
Cher (e)s camarades et cher(e)s compatriotes,
Faisons attention !
Je ne comprends pas l'élite intellectuelle et politique congolaise. Le processus électoral va d'irrégularités en irrégularités dans un contexte de violence, de la guerre à l'Est et à l'Ouest, de terrorisme et d'assassinat.
Avec une tricherie planifiée, en commençant par le fichier électoral non fiable, dont l'audit par un organisme international crédible est refusé par la CENI.
Je ne comprends pas une certaine opposition dont les candidats se proclament pour ces élections.
Tout le monde ne doit pas quand même être opportuniste en politique et qu'est-ce qu'ils vont gagner, ces candidats, si la tricherie est préparée d’avance comme cela semble l’être.
La seule chose que les vrais opposants doivent faire, c’est de refuser ces élections, manifesté pour réclamer le forum ou le dialogue national pour organiser les bonnes, justes et transparentes élections.
Mukwege, Fayulu, Katumbi ne décevez pas la population congolaise en mettant des candidatures qui ne valent pas la peine.
Ne tombez dans le piège de mettre vos candidatures suite à la pression de certains soi-disant partenaires.
Qui sont ces partenaires qui vont pousser leurs partenaires dans le gouffre ?
Ne les écoutons pas !
Mettons la pression pour avoir le dialogue qui sera salutaire pour la nation congolaise.
Prof. Gaston Dyndo Zabondo
Le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi et les responsables du PNUD ont animé la conférence sur le marché en marge de la 78ème session des Nations Unies. C’était une occasion de rappeler l’Article 6 de l’Accord de Paris qui permet un partenariat gagnant-gagnant.
Le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d'établir un prix juste de la tonne de carbone au sein d'un marché mondial du crédit carbone mieux structuré afin de soutenir les pays africains qui doivent relever le défi du développement.
« La RDC s'est engagée à concilier des objectifs en apparence contradictoires, à savoir, la lutte contre le changement climatique et la construction d'un développement économique durable et harmonieux’’, a-t-il souligné.
La Directrice régionale du PNUD-Afrique Ahunna Eziakonwa a, quant à elle, déclaré « Nous sommes ici pour parler de justice climatique et de développement. Je suis convaincue que le crédit carbone est une nouvelle opportunité que nous n'avons pas eu dans le passé ».
Source : Pnud


