Delly Sesanga, président national du parti politique Envol, s’était rendu samedi 8 juillet dernier à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu. Les cadres et militants ont attendu leur leader depuis les bonnes heures de la matinée munis des drapeaux et écharpes de leur parti. C’est pour la première fois que Delly Sesanga foule le sol de Bandundu après l’étape de Nioki dans le Maï-ndombe.
Dans un grand oral, le candidat président de l’Envol, a harangué la foule en rappelant les recommandations formulées avec les autres leaders du quatuor pour la tenue de bonnes élections en République démocratique du Congo. Il s’agit de la représentation de l’opposition à la CENI ; la publication des résultats des élections bureau de vote par bureau de vote ; et la recomposition de la Cour Constitutionnelle avant la tenue des élections.
Et de marteler : “A l’opposition, nous nous étions réunis et avons demandé 3 choses. D’abord, nous voulons qu’au sein de la CENI, il y ait des représentants de l’opposition parce que la CENI d’aujourd’hui n’est composée que de la majorité. La deuxième chose c’est la Cour constitutionnelle. Les juges qui siègent pour le contentieux électoral doivent-être désignés conformément à la loi. On les désigne en regardant la figure, on désigne des gens qui ne rendront pas justice correctement. C’est pourquoi, on exige le respect de la loi. Troisièmement, c’est l’opération de lutte contre la fraude électorale. Le jour de l’élection, nous tous devons être là pour suivre les résultats des élections, bureau par bureau. Ça va demander aux jeunes, les mamans, aux papas et nous tous, de nous tenir devant le bureau de vote pour avoir des résultats”.
Il a par ailleurs indiqué que : “Si on ne change pas la composition de la Cour constitutionnelle, nous n’irons pas à cette Cour, si la population dit que c’est Sesanga qui est élu, nous allons nous en tenir, nous n’irons pas à la Cour constitutionnelle”.
Delly Sesanga a, en outre, déploré la situation sécuritaire qui secoue plusieurs parties du pays notamment, à l’Est et dans le Grand Bandundu avec le phénomène Mobondo.
A ce sujet, il a rappelé que le gouvernement congolais a failli sur toutes les décisions prises sur la sécurité et de renchérir : «(…)Avant, il y avait de l’insécurité seulement à l’Est, mais aujourd’hui, nous constatons le contraire. Même le grand Bandundu est touché. Avec le phénomène Mobondo, le banditisme urbain communément appelé kuluna. Mais ces kulunas ce sont nos enfants, qui devraient être pris en charge par le gouvernement, ils sont sans emploi».
Pour ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023, il apporte à la population de Bandundu son projet de refondation du Congo qu’il a voulu fouler le sol de la ville de Bandundu en insistant : «(…) Dans le cadre de cette tournée de la refondation, c’est pour la première fois que je foule le sol du Kwilu, par la capitale qui est ici, la ville de Bandundu. Je suis très heureux de me retrouver là, aux côtés des compatriotes pour leur parler de ce projet qui porte pleins d’espoirs et d’optimisme pour notre pays».
Il a clôturé son speech en appelant la population du Kwilu à la vigilance pendant cette période préélectorale.
Emma Muntu
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Devant la presse ce lundi 10 juillet au siège du parti politique Ensemble pour la République, l’Honorable Dieudonné Bolengetenge, avec un ton sévère, exige la libération de Salomon kalonda, Conseiller de Moïse Katumbi Chapwe, candidat président de la République au scrutin du 20 décembre prochain.
Arrêté le 30 mai dernier à 10h à l’Aéroport International de N’djili, et amené à une destination connue quelques jours après, ‘‘Salomon Kalonda est victime des fausses accusations cousues de fil blanc’’, a déclaré, d’entrée de jeu, Dieudonné Bolengetenge.
Des griefs mis à sa charge prévenu sont notamment, ‘‘détention illégale d’une arme de guerre ; incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ; atteinte à la sûreté de l’Etat, en vue de réaliser un coup d’Etat pour y placer un Katangais à la tête du pays’’.
Le SG de Ensemble pour la République dément ce montage grossier, et alerte l’opinion tant nationale qu’internationale sur ce qu’il qualifie d’‘‘Une affaire politique et non judiciaire’’.
Des précisions
A en le conférencier, l’arme dont questions porte les spécifications communiquées par les services des renseignements militaires. Et, accusé Salomon Idi Kalonda Della d’en être le détenteur illégal, c’est absurde car l’accusé n’a jamais détenu cette arme, précise-t-il.
Et d’ajouter : ‘‘Cette arme a été reconnue par Augustin Matata Ponyo qui, dans un tweet publié le 07 Juin 2023, indique ce qui suit : «Le pistolet Jéricho attribué faussement à Monsieur Salomon Idi Kalonda Della, collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe, appartenait à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier Ministre. Cette arme était perdue le 25 mai 2023 le jour du Sit-in». Nous avons appris que les services attitrés en étaient informés, soutient Dieudonné Bolengetenge. Aucun militaire, renchérit-il, n’est commis illégalement au service du Conseiller aux arrêts.
‘‘Le niveau de légèreté dans les accusations de nos services des renseignements fait croire à un Coup d’Etat d’un civil à mains nues, avec un pistolet qu’il n’a jamais détenu, pour installer au pouvoir quelqu’un d’autre, un Katangais, synonyme de Lucifer ou quelque autre monstre’’, soutient le SG Bolengetenge. Qui, plus est, dément l’hypothétique ‘‘contact d’un certain Général étranger qui n’est rien d’autre qu’un point focal commun à l’ancien Président du RASSOP, M. Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de la délégation et Moïse Katumbi, quand ils se rendaient à Addis-Abeba avant les élections de 2018 à la rencontre du Président en exercice de l’Union Africaine, M. Paul Kagame, pour le compte de l’opposition’’.
Par ailleurs, Bolengetenge dénonce avec la dernière énergie la diabolisation du Parti Ensemble pour la République par le pouvoir en place, en vue de favoriser le processus électoral calamiteux et mal engagé, dans un pays régit par l’arbitraire.
Et de conclure : ‘‘M. Salomon Idi Kalonda Della est totalement innocent des accusations portées contre lui. Il fait plutôt l’objet d’un montage grossier des services des renseignements militaires, en vue de nuire à sa personne et à l’organisation politique à laquelle il appartient. Cette cabale est orchestrée suite à la montée en puissance de l’opposition politique et particulièrement, du Président National du parti Ensemble pour le République’’.
Le Roi Manza
La saga judiciaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo est loin de se clôturer. Le parquet général près la Cour constitutionnelle a rebondi dans une correspondance adressé, lundi 10 juillet, invitant à comparaitre le sénateur Augustin Matata Ponyo ce mercredi 12 juillet.
"Nous demandons au sieur Matata Ponyo Mapon de comparaître devant nous, en notre cabinet à Kinshasa Gombe pour être entendu sur des faits infractionnels à lui imputer et lui faisons savoir que faute de se faire, il sera contraint conformément à la loi", peut-on lire dans ce mandat.
Ci-dessous mandat de comparution
*Le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé ce mardi, au colloque scientifique organisé par plusieurs structures de la ville diamantifère, au Club MIBA, sous le haut patronage du Ministère National en charge de la Santé.
"Droits de l'homme et Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme" a été le thème développé par le président de la CNDH. Il a relevé, à cet effet, que les personnes atteintes de l'albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde.
Comme moyen de résoudre cette problématique, il a proposé : "les campagnes d'éducation et de sensibilisation peuvent aider à lutter contre les superstitions et les stigmatisations associées à l'albinisme".
Et d'ajouter : "le terme personne atteinte de l'albinisme est préférable au terme albinos, souvent utilisé avec une connotation péjorative".
Il a aussi déploré que dans certains pays comme la Chine, et autres d'Asie, selon certains renseignements, les enfants atteints de l'albinisme souffrent d'abandon et de rejet de la part de leurs familles.
Concernant la journée internationale en faveur de l'albinisme, célébrée le 13 juin de chaque année à travers le monde, le président de la CNDH a prôné pour une collaboration entre le Gouvernement congolais et son institution ainsi des organisations de la société civile pour se lancer dans des campagnes et sensibilisation pour lutter efficacement contre cette problématique.
Il a rappelé qu'il y a d'ailleurs une sous-commission au sein de la CNDH chargée des personnes vivant avec handicap, VIH Sida, et autres groupes vulnérables et personnes de 3ème âge. Elle est coordonnée par la commissaire nationale Véronique Ngongo Furah, qui fait partie de cette délégation de la CNDH en mission de travail à Mbuji-Mayi.
Il a, également, rappelé le thème de la Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme de cette année 2923 qui est : "Inclusion fait la force".
C'est depuis le 10 juillet dernier que le président de la CNDH, Paul Nsapu et sa délégation, constituée notamment de son directeur de cabinet, René Kabala, ont quitté Kinshasa pour Mbuji-Mayi.
(Avec la CELLCOM/CNDH)
Docteur Joël Ngoie Nshisso, Président de FICE
Docteur Joël Ngoie Nshisso, Président de FICE, et le Père Ngoyi de FICE (Nigeria)
Depuis le Nigeria, la Représentation du Forum des Intellectuels des Congolais de l’Etranger (FICE), dirigé par le Docteur Joël Ngoie Nshisso, a, dans une communication, dénoncé l’agression rwandaise à l’Est de la RD. Congo, sous le label de la rébellion du Mouvement du 23 mars 2009 (M23). A tour de rôle, brandissant les ouvrages « Rwanda : assassin sans frontières » et « Holocauste au Congo : l’Omerta de la Communauté Internationale », quelques leaders de cette organisation ont exprimé leur désarroi et en appellent, sans conditions, à une mobilisation générale de cette même Communauté Internationale pour stopper les élans pernicieux du Rwanda dans l’Est de la RD. Congo.
Que retenir des livres exposés ?
Dans l'ouvrage « Rwanda : Assassins sans frontières », Michela Wrong livre une véritable enquête journalistique sur les pratiques du régime de Paul Kagame, ancien commandant au sein du Front patriotique rwandais parvenu au pouvoir après le génocide rwandais de 1994 et président de l'Etat rwandais depuis 2000.
Au fil d’entretiens avec des exilés rwandais et d'anciens proches du président rwandais, Michela Wrong dresse le sombre portrait des pratiques de la dictature instaurée par Paul Kagamé. Sans nier le rôle de responsables du régime actuel dans le renversement du pouvoir génocidaire, elle remet en cause, témoignages à l'appui, le récit officiel selon lequel l’arrivée au pouvoir de Paul Kagamé aurait fait entrer le Rwanda dans une paix, une prospérité et une stabilité pérenne.
Une enquête qui s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large venant mettre en lumière l’impuissance de Kinshasa et de Pretoria face à Kigali et qui interroge le positionnement occidental à l’égard du Rwanda.
Par contre, dans le livre « Holocauste au Congo : l’Omerta de la Communauté Internationale, Charles Onana démontre que l’on assiste, depuis 1994, à l’invasion masquée du Congo par des milices et des troupes de Paul Kagame, le Chef de l’Etat rwandais soutenu, au départ, par l’administration Clinton et, ensuite, par la France de Nicolas Sarkozy.
A partir de témoignages exclusifs et de documents de la CIA, du Pentagone, des archives de la Maison Blanche, de l’Elysée et de l’Union Européenne, l’auteur dévoile comment les Etats-Unis ont formé cet homme sans foi ni loi, pour servir leurs intérêts en RDC, en République Centrafricaine, au Congo-Brazzaville, et dans d’autres états d’Afrique Centrale où la guerre entre l’Occident, la Chine et la Russie est féroce pour le contrôle des ressources minières stratégiques. Insatiables, les prédateurs dépècent la RDC et pillent ses richesses.
Après 20 années de recherches, l’auteur alerte l’opinion sur l’extermination programmée des populations locales alors que plusieurs chefs d’Etats de la région et un ambassadeur européen ont déjà été assassinés.
Charles Onana explique surtout comment la mise à mort de la RDC est organisée en utilisant la terreur et le mensonge dans le dessein de faire main basse sur des minerais indispensables à l’industrie mondiale de l’armement, de la téléphonie mobile et de la transition énergétique. Un document explosif sur les coulisses du gigantesque massacre d’êtres humains qui se déroule à quelques heures d’avion de nos pays occidentaux.
Quid sur le FICE ?
Le FICE a pour mission de regrouper les intellectuels congolais qui vivent et œuvrent à l’étranger dans un cadre de réflexions, d’échanges et d’actions sur les questions qui touchent à la République Démocratique du Congo et à leur épanouissement dans leurs pays d’adoption ou d’accueil.
La Pros.
Le Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba, a effectué, ce lundi 10 juillet 2023, une descente d'inspection à la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), question de palper du doigt l'état d'avancement des travaux de modernisation des infrastructures de cette espace foraine. Sur place, le numéro Un du Commerce Extérieur Congolais, accompagné du Directeur Général de la FIKIN, Didier Kabampele Ngabul, a effectué le tour du lieu pour se rendre compte de l'effectivité des travaux exécutés par l'entreprise turque MILVEST.
Selon les précisions fournies par le Ministre, l'ouvrage sera livré dans 14 mois tout en signalant que l'objectif est d'aller aussi vite afin que les congolais puissent bénéficier de ce site.
Sur place, Jean-Lucien Bussa a insisté sur la matérialisation de la vision du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, et s’est dit satisfait de l'évolution des travaux. « L'ambition du Président était de permettre aux congolais de disposer finalement d'un vrai centre qui répond aux normes internationales et qui soit au niveau international. Je vais dire aux congolais que le Président est passé de la parole à l'acte et aujourd'hui, nous venons de voir que depuis quelques mois, des gros travaux ont commencé et ces travaux ne vont pas s'arrêter jusqu'à ce que sorte du sol de la FIKIN, des infrastructures haut de gamme, modernes et que les enfants, les jeunes de Kinshasa et d'ailleurs puissent avoir un parc d'attraction moderne. Que la FIKIN joue son rôle au niveau africain et au niveau mondial. Et que la tradition d'organisation d'expositions revienne en République Démocratique du Congo», a déclaré Jean-Lucien Bussa.
Selon le Ministre du Commerce Extérieur, sa présence en ce lieu si historique est pour voir les étapes qui ont déjà été franchies depuis que le Chef de l'Etat a pris la décision de la réhabilitation de ce patrimoine national et cela, dans le but de suivre les étapes qui restent.
«Nous sommes venu suivre ce qui se passe parce que nous poursuivons au nom du Président de la République un objectif précis, net et clair. Les Congolais doivent savoir que demain, ils vont avoir une FIKIN toute autre que celle qu'ils ont connu», dit-il.
La Pros.
Le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy Kadima, n’est pas prêt à abdiquer après sa destitution du perchoir de cet organe délibérant. 48 heures après sa déchéance, il a saisi la Cour constitutionnelle jugeant la procédure irrégulière. Dans un tweet sur la toile, il est notamment écrit : “Décidé de mettre hors d’état de nuire les maîtres des fictifs, comptes parallèles et fausses pièces comptables dans la ville de Kinshasa, Godé Mpoy saisit la Cour constitutionnelle contre sa déchéance jugée irrégulière”.
C’est le vendredi 7 juillet dernier au cours d’une séance plénière que les députés de la ville-province de Kinshasa ont scellé le sort du pasteur président. Sur les 41 députés présents à la plénière, 34 ont voté pour sa déchéance, 4 contre et 3 se sont abstenus. Il y a lieu de rappeler que les élus provinciaux avait accordé un sursis de 48 heures au speaker de cette assemblée provinciale pour présenter ses moyens de défense. Après l’expiration de ce nouveau délai, le concerné qui a brillé par son absence et a été déchu.
Attendu mercredi 5 juillet dernier, Godé Mpoy a brillé par son absence évoquant le repos intellectuel de 45 jours. Les auteurs de cette motion reprochent à Godé Mpoyi l’abus de pouvoir, la diffamation et atteinte à l’honneur des députés provinciaux.
Pour rappel, une première motion de défiance avait été signée par 17 députés provinciaux de l'Union sacrée contre Godé Mpoy du FCC en avril 2021, il avait survécu après son rejet par 33 députés provinciaux sur les 36 votants.
Bras de fer avec Ngobila
La paix des braves entre les deux autorités de la ville-province de Kinshasa, n’a pas apaisé les cœurs. La rancœur était plus forte, la réconciliation devant les photographes. Il est reproché au chef de l’organe délibérant entre autres, les arriérés des émoluments des députés provinciaux et la mauvaise gestion des finances de la capitale congolaise.
C’est dans une correspondance que le premier d’entre les élus de Kinshasa a saisi en ces termes son institution : " Je vous informe, qu'à la suite de ma dernière consultation que j'ai faite en Afrique du Sud, il m'a été demandé d'observer un repos intellectuel de 45 jours avec activité physique régulière, comme vous pouvez le constater dans le rapport médical après ce repos".
Cependant, tout en affirmant avoir pris bonne note de la motion de déchéance initiée contre lui, il a promis de se mettre à la disposition de la plénière après son repos et son prochain bilan de santé. Et de poursuivre : " En attendant la décision finale de mon médecin, vous continuerez d'assumer mon intérim".
Il a par ailleurs rappelé à l’attention de ses collègues que l'assemblée provinciale de Kinshasa a déjà connu un cas pareil qui pourrait servir de jurisprudence à l'exemple de l'ancien ministre provincial des finances et économie qui s'était présenté devant les élus plusieurs mois après parce qu'étant dans une situation d'indisponibilité. Et de conclure que la démarche initiée par les députés provinciaux révèle tout simplement la vitalité de la démocratie au sein des institutions.
Ngobila interdit la kermesse de Limete
C’est sur ces entrefaites que le gouverneur de la ville de Kinshasa a interdit la kermesse organisée par Godé Mpoy à la 7ème rue vers la Place Commerciale. Selon sa correspondance adressée au bourgmestre de la commune de Limete le 4 juillet 2023, ces événements provoquent notamment, des embouteillages et l’insécurité dans la capitale de la République démocratique du Congo.
«Suite à la dépravation des mœurs, aux nuisances sonores, aux embouteillages et à l’insécurité qu’occasionnent généralement les organisations des activités socioculturelles, je porte à votre connaissance que la kermesse organisée par l’honorable Godé Mpoy à la 7ème Rue Place Commerciale dans votre juridiction est d’office prohibée à dater de ce jour », a écrit Gentiny Ngobila.
De ce fait, le gouverneur de la ville a chargé le bourgmestre de ladite commune ainsi que le commissaire provincial de la Police, le général Sylvano Kasongo, de veiller à l’exécution de cette décision.
Emma Muntu
*Un vent de changement souffle dans le secteur de la production de l'or artisanal congolais. Six mois seulement après sa création, Primera Gold DRC SA se félicite d'avoir enregistré plusieurs prouesses et relevé de nombreux défis auxquels l'entreprise était confrontée. Tel est l’essentiel de ce qu’il convient d’être retenu, après la tenue, le vendredi dernier à Kinshasa, d’une conférence de presse co-animée notamment, par son Président du Conseil d'Administration et son Directeur Général qui, littéralement, ont vanté ses multiples réalisations en ce si laps de temps.
"Il était question de fixer et de répondre à toutes les questions confuses qui ont tendance à ne pas reconnaître les efforts menés par Primera Gold. Après seulement 6 mois d’activités, Primera Gold DRC SA vient d’exporter, officiellement, 2 tonnes d’or
artisanal, un record équivalant à 80 ans des exportations de la province du Sud-Kivu, en partant de la moyenne de 25 kg exportés par an et à 20 ans des exportations d’or artisanal de toute la RDC sur une moyenne de 100 Kg l’an.
Pour rappel, en 2021, seulement 23 kg ont été déclarés officiellement exportés et 34 kgs en 2022. Comment se fait-il que cette réalité n’avait jamais interpellé l’opinion ? N’eut était la persistance de la fraude, il serait possible d'exporter officiellement, à partir de la seule province du Sud-Kivu, entre 1 500 et 3 000 kg par mois.
Mais, pour y arriver, il faut compter sur les efforts, le patriotisme de tous les acteurs exerçant dans ce secteur et, surtout, sur la reconversion des fraudeurs", a déclaré le directeur général, Joseph Kazibaziba.
Créée avec mission de permettre à l’État congolais d’exercer sa pleine
Souveraineté sur les minerais des filières aurifères et stannifères, que sont l’or, la cassitérite, le coltan et le wolframite (3TG), issus principalement de l’exploitation artisanale, qui échappaient, jadis, au circuit officiel à cause de la fraude massive vers les pays voisins et étrangers.
Primera Gold DRC SA a pu ramener dans le circuit bancaire, toutes les transactions financières liées à l'achat et à la commercialisation de l'or.
"S’agissant de la circulation incontrôlée des capitaux en dehors du circuit bancaire, Primera Gold DRC SA a apporté une réponse claire en ce sens. C’est la première fois que les flux financiers pour l’achat et la commercialisation de l’or artisanal sont rapatriés dans le circuit bancaire en RDC », a renchéri, substantiellement, le Directeur Kazibaziba, tout en dévoilant, en outre, les perspectives d'avenir de cette société, au bénéfice de la RD. Congo et de la population congolaise.
"D'ici la fin de cette année 2023, Primera Gold DRC SA projette de rapatrier plus de 500 millions de dollars américains, ce qui aura un impact avantageux sur l'équilibre de la balance commerciale et qui devra accroître les chiffres d'affaire des banques partenaires et assureurs, développer bien d'autres activités économiques connexes par la création de véritables richesses et la réduction du taux élevé de la pauvreté", a-t-il dévoilé.
Devant la presse, le président du Conseil d'Administration de Primera Gold DRC SA, Vagheni pay pay a, par ailleurs, expliqué que Primera n'a jamais reçu d’allègements fiscaux, et que l’accord de Joint-Venture ne peut être considéré comme un contrat léonin.
Selon ce contrat, précise-t-il, la RDC prend une taxe unique, de 0,25% mais aussi, 45% de bénéfice, et que Primera n’a pas le monopole, ni l’exclusivité de l’exploitation des mines d’or, comme d’aucuns peuvent l’imaginer.
Primera Gold DRC SA, a pour mission notamment la lutte contre la fraude et la contrebande de l'or artisanal. Elle est née de l'Accord de Joint-venture conclu le 10 décembre 2022 entre la République démocratique du Congo et les Emirats Arabes Unis.
Jimmy Sita/CP
*Elysé Bokumwana Maposo, Vice-ministre du Budget, a, au nom du Ministre d'Etat Ministre du Budget Aimé Boji Sangara en mission, procédé, ce lundi 10 juillet 2023 au salon rouge de l'Immeuble Intelligent, au lancement des conférences budgétaires de l'exercice 2024 prévues du 10 au 21 juillet 2023.
Dans son allocution, le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo a montré aux conférenciers l'importance desdites assises qui sont une étape décisive du processus d'élaboration du budget inscrite dans le calendrier budgétaire.
C'est l’occasion, pour le Gouvernement, de traduire, à travers les lignes budgétaires élaborées par les sectoriels, son programme d'action, afin d'atteindre les objectifs socio-économiques fixés en étroite ligne avec la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ces conférences, dit le Vice-ministre du Budget, offrent également un cadre de discussion autour des prévisions budgétaires élaborées par les services, afin de s'assurer de la cohérence des actions de politiques publiques prévues, avec les politiques contenues dans le cadre Budgétaire à Moyen Terme, et ce dans le respect de la contrainte budgétaire.
En effet, la politique budgétaire envisagée repose, en matière des dépenses, sur la réduction de train de vie des institutions et Ministères en 2024, la rationalisation des dépenses de rémunérations, la priorisation de secteurs de sécurité, de santé, de l'enseignement et de l'agriculture dans l'affectation des ressources, a fait savoir le Vice-ministre du Budget aux conférenciers.
Par ailleurs, il sied de signaler que le budget de l'exercice 2024 s'élabore dans un contexte économique caractérisé principalement par la poursuite de la guerre à l'Est du pays et le conflit entre la Russie et l'Ukraine, qui nécessitent du Gouvernement des efforts conséquents, en vue de réduire leurs effets néfastes déjà manifestes sur l'économie de la RDC.
En matière des dépenses, les discussions sur les crédits sollicités par les services doivent permettre au Gouvernement de faire un arbitrage sur le relèvement du défi de développement du pays notamment dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Programme de Développement Local à la base des 145 Territoires, l'amélioration progressive des conditions sociales et économiques de la population, la poursuite de la sécurisation de la partie Est du pays (Nord Kivu et Ituri) et le renforcement de l'autorité de l'État sur toute l'étendue du pays.
Avant de clore son discours, le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo, au nom du Ministre d'État Ministre du Budget Aimé Boji Sangara, a souligné que la tenue de ce rendez-vous annuel doit impérativement aboutir à l'élaboration d'un budget réaliste en harmonie avec le Programme économique conclu avec le FMI dont la 4eme revue venait d'être validée par son Conseil d'administration, preuve du respect des engagements du Gouvernement Congolais.
Ainsi, Elysé Bokumwana Maposo a-t-il invité les participants à ne ménager aucun effort, tout au long de ces conférences, pour produire un travail de qualité, susceptible de doter le pays d'une préfiguration des dépenses et des recettes crédibles, permettant au Gouvernement d'améliorer les conditions de vie des congolaises et congolais.
La Pros.
Engagé dans la réussite des assises du prochain Conclave du Génie Scientifique Congolais, prévu du 14 au 24 août prochain à Kinshasa, Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, a officiellement lancé le portail numérique d’inscription, donnant ainsi lieu directement à l’ouverture effective du Pré-Conclave. L’annonce a été faite par le Ministre Kabanda, lui-même, au cours d’une cérémonie officielle tenue, le vendredi 7 juillet dernier, en présence d’un parterre des scientifiques de haut rang dont le Secrétaire Général du Ministère, le Président du Conseil Scientifique National et de nombreux membres En prévision de la tenue du Conclave du Génie Scientifique Congolais Point d’information C’est déjà parti sur les chapeaux de roues concernant le Conclave du Génie Scientifique Congolais tel que déjà annoncé officiellement par le Ministre Gilbert Kabanda lui-même. Marquant l’Acte 2 des préparatifs, ce portail numérique permettra à l’inscription en temps réel, de tous les inventeurs, les innovateurs, les chercheurs mais aussi de tous les étudiants préparant leurs mémoires de fin de cycle, qu’ils soient au pays comme à l’étranger mais, de nationalité congolaise. « C’est d’ailleurs l’une des conditions sine qua non pour prétendre avoir droit de participer au Conclave du Génie Scientifique Congolais. Car nul n’aura droit à participer à cet événement majeur et de 1ère importance sans avoir été inscrit préalablement à ce lien numérique lancé solennellement par le Patron de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique », a noté la Cellule de communication du Ministère, dans une note parvenue hier, dans la soirée, à La Prospérité. Pour rappel, ‘’il est à noter que le Pré-Conclave ira du 10 juillet au 10 août 2023, tandis que le Conclave, d’une durée de 10 jours, s’étendra du 14 août au 24 août 2023’’, indique-t-on, dans cette même note. Interventions Au cours de cette cérémonie de présentation officielle, il y a lieu de noter les interventions du Directeur de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, du Président du Conseil Scientifique National ainsi que du Commissaire Général à l’Energie Atomique. A tour de rôle, ils ont salué cette invention, fruit de l’ingéniosité des ingénieurs congolais, ont expliqué le mode de fonctionnement de ce Portail numérique dont l’acronyme est Agismac, tout en démontrant, de manière technique, l’importance de sa mise en place ainsi qu’en expliquant la procédure d’accès instantané et facile pour toutes les personnes intéressées, quel que soit leur nombre.
La Pros