Les opérateurs économiques et le monde des affaires issus des pays africains croiseront ceux de la Chine pour parler affaires et opportunités d'industrialisation, de commercialisation et de transformations des ressources naturelles et de partage de valeurs ajoutées.
Cela se fera à l'occasion de la troisième Exposition économique et commerciale sino-africaine, qui se tiendra du 29 juin au 02 juillet 2023 dans la ville de Changsha de la province du Hunan.
Cette grande rencontre économique et commerciale arrive dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement de la croissance, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a mis à terre l'économie planétaire. L'économie fragile du continent africain a particulièrement subi les effets de la crise sanitaire. La planète s'en remet progressivement, en particulier l'Afrique. Soutenue par la Chine, celle-ci cherche les voies et moyens pour reconstituer un nouveau modèle adapté à son avenir.
Faisant partie des « Huit actions majeures » proposées par le président chinois Xi Jinping, l'Exposition économique et commerciale sino-africaine 2023 se tient dans un contexte où l'Afrique amorce une nouvelle vision conçue par elle et pour son développement. La vision de l'Afrique nouvelle se définit sur la base d'un partenariat divers et diversifié, fondé sur l'équité, l'égalité et le partage mutuel de biens et service et le transfert de technologie. Le concept « gagnant-gagnant » semble donner satisfaction dans la plupart des cas de la coopération. Sa spécificité : les accords conclus par les parties produisent un résultat immédiat et escompté.
Le Tchad, comme les autres pays d'Afrique, prête une attention soutenue à cette exposition. Le président de la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat du Tchad, Ali Adji Mahamat Seid, a souligné dans une interview récente publiée sur CGTN, l'importance de cette rencontre pour les opérateurs économiques tchadiens et africains.
Selon lui, « Le commerce avec la Chine prend une proportion importante. La Chine devient un partenaire de premier rang », en notant que l'exposition offre l'opportunité des rencontres directes entre les partenaires africains et chinois.
Le Tchad dispose d'immenses potentialités à transformer ou à exporter. Avec ce capital de potentialité, le pays a toutes les chances de charmer ou d'attirer les investisseurs chinois.
Dans un article publié sur CGTN, notre confrère Karim Badolo fait une analyse sur l'exposition, avec des chiffres détaillés. Partant de ces analyses, on remarque que les échanges commerciaux et économiques avancent significativement pour un modèle d'avenir en confiance.
Selon Djabre Dadi, coordonnateur de l'Unité de mise en œuvre du cadre intégré renforcé du ministère tchadien de l'Industrie et du Commerce, le Tchad possède des chaînes de valeur et l'Exposition économique et commerciale sino-africaine constitue une occasion indiquée pour attirer les investisseurs.
(Auteur : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l'Agence Tchadienne de Presse et d'Edition)
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur et pas nécessairement celui de CGTN
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Sous la thématique : «Luttons tous ensemble contre les antivaleurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire lors de l’organisation, la passation et la publication des résultats des épreuves certificatives 2023 », que le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a procédé, au lancement officiel de la supervision provinciale de la session ordinaire de l’examen d’état 2023. Au cours de ces assises tenues le lundi 26 juin dernier à l’Institut de la Gombe, Charles Mbuta Muntu s’est emparé de cette occasion pour prodiguer des conseils aux élèves pour bien affronter ces épreuves significatives pour leur avenir.
En présence des élèves, surveillants ainsi que de toute la famille éducationnelle de la capitale, le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a ouvert les rideaux de la supervision provinciale de l’examen d’Etat, édition 2022-2023. Par la suite, le Ministre provincial a parcouru quelques centres de la ville de Kinshasa pour superviser et constater l’effectivité ainsi que le déroulement de ces épreuves. Le Complexe scolaire Kimbuta, Institut Salongo... ont été visités lors de cette tournée. Sur ce, Charles Mbuta Muntu est sorti heureux et satisfait du bon déroulement de la première journée des épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat : « Je me suis rendu compte que les choses sont bien organisées, et partout où nous sommes passés, les gens ont respecté le mot d’ordre, la consigne. Et je suis fier de mes collaborateurs du comité provincial de la Ville de Kinshasa, qui ont mis en application des recommandations du Ministre national, le Professeur Tony Mwaba, qui lui, a lancé les examens d’Etat depuis la Ville de Mbuji-Mayi »
A en croire le Ministre Provincial en charge de l’éducation de Kinshasa, le lancement de la supervision de la session ordinaire de l’examen d’État s’est effectué dans le cadre de la vérification de l’application des méthodes mises en place pour lutter efficacement contre les antivaleurs. Il promet de faire le suivi des épreuves de l’examen d’État pendant ces 4 jours pour s’assurer qu’ils ont bien gagné leur pari, celui de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire.
Par ailleurs, ces examens ont été lancés officiellement sur toute l’étendue de la République, à Mbuji-Mayi, par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba. Signalons que 1.002.806 candidats dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons participent à ces épreuves de quatre jours : « Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales », a déclaré le patron de l’EPST, avant de souligner que la session ordinaire de l’Examen d’État se déroule en même temps que ceux du jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5 447 candidats disséminés à travers 275 centres de passation tous ouverts sur le territoire national : « 1 031 candidats du Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4 416 des garçons. Ils représentent respectivement 19% et 81% de l’effectif total », souligne-t-il.
Ronsard Malumalu
Le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé ce lundi 26 novembre 2023, à l'Institut Technique Professionnel Mazzarero, dans le Territoire de Katanda, Province du Kasaï-Oriental.
Premier à prendre la parole, M. Mbuyi Bukasa Aaron, Administrateur du Territoire de Katanga, a souhaité la bienvenue au Ministre et à toute sa délégation tout en le remerciant pour avoir choisi son territoire pour lancer cette épreuve de fins d'études secondaires.
Il a dit au nom de la population de sa juridiction qu'il sent dans cette volonté du Ministre, la valeur qu'il accorde aux finalistes aussi bien des milieux ruraux qu'urbains, étant donné que le diplôme décerné aux élèves a une même valeur et ne reprend pas les écoles des lauréats.
Ensuite c'est le Directeur Provincial de l'EPST, Kasaï-Oriental 1, Monsieur Jean Willy Momat Munga qui a indiqué à titre de renseignements que la Province du Kasaï-Oriental a enregistré 1.23.592 dont 8.124 filles attendus dans 62 Centres dont 41 sont implantés dans la ville de Mbuji-Mayi et 21 en dehors.
Avant de lancer officiellement la 57ème Edition, le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a rendu de vibrants hommages au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo pour avoir concrétisé sa volonté de mettre en application la gratuité de l'enseignement primaire public conformément à l'article 43 de la Constitution du 18 février 2006. Grâce à cette mise en application de cette gratuité, plusieurs avancées ont été réalisées au profit, et de l'enseignant, et des élèves que des parents. Et les parents ont pu épargner pour investir dans d'autres projets. Plus de cinq millions d'enfants ont retrouvé le chemin de l'école, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.
Revenant sur le sujet du jour, le patron de l'EPST a déclaré : « La session ordinaire de l'examen d'Etat 2023, reçoit 1.002.806 candidats, dont 411.621filles représentant 41% et 591.185 garçons. Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales' », a-t-il indiqué.
Ce, avant d’ajouter : « En même temps que la session ordinaire de l'Examen d'Etat, vont se dérouler les épreuves de la session ordinaire du Jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5.447 candidats disséminés à travers 275 Centres de passation tous ouverts sur le territoire national. 1031 de ces candidats au Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4416 sont des garçons. Ils représentent respectivement 19 et 81% de l'effectif total », a fait savoir le n°1 de l'EPST qui a lancé officiellement l'Examen d'État sur toute l'étendue du territoire national et hors-frontières.
(Avec la Cellule de Communication de l'EPST)
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, clôture ce mercredi 28 juin 2023, au Fleuve Congo Hôtel, dans la commune de la Gombe, le 3ème Forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite en RDC. Après une longue période de crise due à la pandémie à Coronavirus qui a fait reculer la vaccination infantile partout dans le monde, l’organisation de ce Forum, ouvert hier, mardi 26 juin, témoigne de l’engagement et de la volonté des autorités du pays de mettre en place une politique sanitaire efficace, capable de permettre à la RDC de rattraper le retard et d’atteindre, d’ici 2027, au moins 75% de couverture vaccinale pour les enfants complètement vaccinés avant leur premier anniversaire, conformément à l’esprit de la Déclaration de Kinshasa, signée en juillet 2019.
Deux temps forts ont marqué la journée d’ouverture de ce 3ème Forum national. Il s’agit du mot de bienvenue du Docteur Roger Kamba, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, et la poursuite des travaux en panels autour de quatre principales thématiques, à savoir : renforcement de la mise en œuvre du Plan Mashako II ; financement de la vaccination ; comment atteindre les enfants de « zéro-dose » ; en finir avec la polio en RDC. Ce mercredi, hormis le discours de clôture qui sera prononcé par le Président Félix Tshisekedi, la journée sera marquée par la remise des prix aux Provinces, les allocutions du VPM en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, du Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Mbaka Ngobila, et des partenaires du Ministère de la Santé dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Banque mondiale, Gavi, la Fondation Bill & Melinda Gates.
« Notre pays a réussi grâce à la mise en œuvre du Plan Mashako à augmenter de manière significative le taux de couverture vaccinale. Cela témoigne du dévouement de nos agents de santé. Je sais qu’ils continuent à surveiller activement l’apparition d’éventuelles épidémies, et à réagir rapidement si elles sont découvertes, en vaccinant tous les enfants ou qu’ils soient dans le pays. Cependant, nous devons redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif de 75% d’enfants vaccinés en 2027 tel que fixé par le Président de la République. Je tiens à réaffirmer que je suis pleinement déterminé à faire en sorte que l’ensemble des personnels du Ministère de la Santé s’engagent avec tous nos partenaires pour que chaque centre de vaccination ait les moyens de vacciner tous les enfants sont responsables. Je tiens aussi à chaleureusement remercier la mobilisation des missions diplomatiques, des partenaires du Système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et du secteur privé, ainsi que tous les personnels de notre système de santé pour leur implication et participation effective à cet effort qui nous implique toutes et tous », souligne le Docteur Roger Kamba dans le fact sheet de ce 3ème Forum National sur la vaccination et l’éradication de la Poliomyélite en République démocratique du Congo.
Gloire Mfemfere
Professeur Emérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy
Me Clément Kitengye Kisaka
*‘’Nous plaidons pour que sous l'impulsion du Chef de l'Etat, son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dont une des batailles est l'éradication de la corruption dans notre pays, un effort soit davantage fourni par le Gouvernement pour relever le titre de noblesse du corps de la Magistrature, en répondant positivement à l'amélioration des conditions sociales des Magistrats. C'est la République qui, en définitive, trouverait son compte à travers des magistrats motivés à garantir une Justice suffisamment équitable et indépendante, à l’abri de toutes tentations’’, a déclaré Me Clément Kitengye, lundi 26 juin 2023 à Kinshasa, en marge de la commémoration du 6ème anniversaire, depuis la disparition de son Feu Papa, le Professeur Emérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy, Ancien Premier Président de la Cour Suprême de Justice et, de surcroit, ancien Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature.
MESSAGE DE CIRCONSTANCE A L’OCCASION DU 6ème ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DU PROFESSEUR EMERITE Astérie KISAKA-kia-NGOY
A l’occasion de cette date, nous nous faisons le devoir en ce jour anniversaire du décès de ce Grand Professeur émérite Astérie KISAKA-kia-NGOY qui a œuvré au sein de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa et de bien d’autres encore, de raviver la mémoire de l’illustre disparu.
En effet, né à Kibandila, dans la Province de Lomami, un certain 17 décembre 1936, ce dernier, fils de NGOY-KISAKA Antoine et de maman ELEMBA KALENGA Anastasie, entreprit ses études primaires à Kalonda et secondaires à Likasi, au Collège Saint François.
Il devint, malheureusement, très tôt, dès son jeune âge, lui et sa grande sœur, orphelin de père.
C’est en 1968, à Kinshasa, qu’il obtint, à l’Ecole Nationale d’Administration, son diplôme de licence en droit, puis quelques années après, en 1971, il décrocha avec mention « Grande distinction », sa thèse de doctorat en droit pénal et criminologie, à l’Université de Bordeaux I Talance, en France.
Avant d’entamer ses études universitaires, il se retrouvera à la Banque nationale du Congo, à Likasi et puis, en 1960, il exerça, pendant 3 ans, les fonctions de Greffier au sein du Tribunal de Grande Instance de Likasi.
Après ses études post-universitaires, il fut engagé, en 1972, comme professeur à la Faculté de droit.
Il dispensa, entre autres, durant toute sa carrière professorale, les cours d’organisation et de compétence judiciaires, de procédure pénale, de droit pénal international, de droit pénal des affaires et de déontologie des magistrats.
Il y a, également, lieu d’épingler que dans son parcours académique, il fut doyen à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, de 1984 à 1988.
En 1974, débutant sa carrière dans la magistrature, il fut nommé juge, affecté au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, puis il gravit rapidement les échelons, pour se retrouver comme Conseiller à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.
Il deviendra, en 1980, Conseiller à la Cour Suprême de Justice, et plusieurs années vont s’écouler avant qu’il ne soit nommé Président à la Cour Suprême de Justice, en 1998, fonction qu’il exercera jusqu’à la date fatidique que nous commémorons ce jour.
Bien qu’ayant choisi de servir la Nation tant dans l’enseignement supérieur que dans la magistrature, il eut à offrir, autrement, son expertise, en 1979, en qualité de Conseiller principal du Président du Conseil judiciaire Kengo wa Dondo.
De 1997 à 1998, il fut Chef de Cabinet au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, animé par Mwenze Kongolo.
Il s’en suivra qu’il assumera en 1998, les fonctions de Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Que faudrait-il retenir du Haut magistrat KISAKA-kia-NGOY ?
L‘on retiendra qu’il a construit sa notoriété par les valeurs qu’il ne cessait de mettre en exergue, sa force de caractère, sa forte personnalité, le souci d’une justice indépendante et incorruptible, son incorruptibilité, son comportement basé sur l’éthique, …
Ce pays regorge de modèles à suivre dans plusieurs domaines, nous nous devons de profiter de son exemple pour la bonne marche de la Justice en République démocratique du Congo.
Il criait fort pour une Justice véritablement indépendante, digne de représenter le 3ème pouvoir.
Un effort doit être accompli dans ce sens par le gouvernement congolais pour honorer la noblesse du corps judiciaire.
Fait à Kinshasa, le 26 juin 2023
Me Clément Kitengye Kisaka
Président de la Corporation des Enfants des Magistrats, en sigle « C.E.M. »
Représentant le Gouvernement de la République dans son secteur, Me Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat à l’Aménagement du Territoire, a officiellement signé un contrat d'ingénierie d'approvisionnement et de construction avec la société turque Milvest. Ce contrat marque une étape importante dans les efforts continus de la RDC pour améliorer les infrastructures de transport dans la Capitale, Kinshasa. Le projet de téléphérique vise à soulager la congestion routière à Kinshasa en introduisant une ligne de transport aérien par câble reliant deux gares stratégiques : l'Université de Kinshasa dans la commune de Lemba et la station Triangle dans la commune de Mont-Ngafula. Avec une longueur de 2 kilomètres, le téléphérique aura une capacité de transport quotidienne de 5000 passagers.
Ce projet ambitieux s'inscrit pleinement dans la vision du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, qui s'est engagé à développer les infrastructures de transport en RDC pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. Le gouvernement de la République a ainsi accordé un financement pour la réalisation de ce projet d'envergure.
Les travaux de construction de ce projet ambitieux sont prévus pour débuter en juillet 2023. Milvest estime que la majeure partie du projet sera livrée d'ici décembre 2023, ce qui permettra aux habitants de Kinshasa de bénéficier rapidement de ce nouveau moyen de transport moderne.
Le téléphérique est un mode de transport déjà exploité avec succès dans plusieurs grandes villes du monde, telles que New York, Medellin et Rio de Janeiro. Son introduction à Kinshasa contribuera à la valorisation des quartiers desservis et aidera à désenclaver ces zones urbaines.
Outre ses avantages en termes de développement urbain, le téléphérique est également un moyen de transport respectueux de l'environnement. Il émet moins de CO2 que d'autres modes de transport tels que les tramways ou les métros, ce qui en fait une option durable pour la RDC.
Le contrat d'ingénierie avec Milvest témoigne de l'engagement du gouvernement congolais à améliorer les infrastructures de transport de Kinshasa et à offrir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de mobilité de sa population en pleine croissance.
La RDC se réjouit de ce partenariat avec Milvest et attend avec impatience la mise en service du téléphérique, qui marquera une nouvelle ère de développement et de modernisation pour la capitale congolaise.
John Ngoyi
Le Président de la République qui est arrivé à Mbuji-Mayi samedi 24 juin dernier, a pris part le lendemain, soit le dimanche 25 juin, à la messe solennelle au stade Kashala Bonzola à Mbuji-mayi célébrée pour les 25 ans de l’épiscopat de Mgr Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi. C'est la quatrième visite de Félix Tshisekedi au Kasaï Oriental. Près de 40.000 personnes ont participé à cette célébration eucharistique. Le Chef de l’Etat ne s’est montré tendre vis-à-vis du clergé catholique face au risque de diviser les Congolais à l’approche d’élections.
Prenant la parole pour la circonstance, le Chef de l’Etat a commencé par réaffirmer l'unité qui doit exister entre l'Eglise et le pouvoir, avant de dénoncer sur un ton sec l'attitude de certains prélats catholiques qui, d'après lui, risque de diviser les Congolais à la veille des élections.
Il a fait savoir à cet effet : « C'est peut-être ici l'occasion pour moi de tirer la sonnette d'alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l'église catholique. Une dérive que je qualifierais de dangereuse surtout en cette année électorale, l'église doit être au milieu du village. Ici, je serai tenté de dire l'église doit être au milieu des Congolais, elle doit prêcher l'amour, l'unité et l'égalité, l'Eglise doit accompagner toutes les filles et fils de la République qui sont en politique de la même manière sans distinction aucune car il y va de la de la stabilité de notre cher pays».
Félix Tshisekedi a saisi cette opportunité pour encourager l’évêque jubilaire du diocèse de Mbuji-Mayi, Mgr Emmanuel Bernard Kasanda, à continuer de prêcher l’évangile de paix aux fidèles catholiques basés au Kasaï Oriental. Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi s’est réjoui, quant à lui, de la proximité de Félix Tshisekedi envers l’Eglise catholique et des Congolais.
Et le Chef de l’Etat d’enchainer : «Et je sais que vous Monseigneur Utembi, que vous Monseigneur Kasanda, comprenez cela de la plus belle manière. Il se fait que parmi vous il y a malheureusement quelques personnes qui ont pris une tendance dangereuse qui risquerait de diviser notre nation. En tant que garant de l'unité de cette nation, je me sens obligé de dire que je n'accepterai jamais une telle dérive. Je continuerai parce que j'y crois à entretenir les meilleures relations avec l'église en général et l'Eglise catholique en particulier».
A propos de l’insécurité à l’Est
Félix Tshisekedi s’est également montré intransigeant sur la sécurité à l’Est du pays avant de réaffirmer sa détermination à protéger l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Sur un ton ferme, il a mis en garde toute personne qui mettrait en danger la sécurité du pays et sa stabilité.
«Je vais terminer mon propos en réaffirmant encore ma détermination à garder ce pays uni et à le pacifier, je ne reculerais pas devant les menaces et les intimidations de toute genre. J'ai passé quasiment les 3/4 de ma vie à combattre aux côtés d'un grand homme je citais Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, cet homme m'a appris l'amour du Congo et des Congolais et donc je ne serai jamais, au grand jamais le fossoyeur du Congo et des Congolais», a-t-il indiqué.
Et de conclure : «En revanche, je m'attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l'on dira, violation des droits de l'homme, privation de liberté, je n'en démordrais pas parce que démocrate je suis, démocrate, je resterai, je n'ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ce domaine».
C’est dans un climat de fortes tensions entre d’un côté, la République démocratique du Congo et l’Eglise catholique qui tient à la crédibilité des scrutins et de l’autre côté, avec l’opposition qui exige avant toute chose, la révision du fichier électoral, la recomposition du bureau de la CENI…
Emma Muntu
COMMUNIQUE DE PRESSE N°007/LGD/SG/TMF/06/2023
Le parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, « LGD » en sigle, informe l’opinion nationale et internationale ce qui suit :
1. Depuis deux ans, jour pour jour, son Président National, le Professeur Sénateur Augustin MATATA PONYO se trouve être victime d’un acharnement politico-judiciaire de la part du pouvoir en place sous prétexte qu’il aurait détourné les fonds destinés au Parc Agro-industriel de BUKANGA LONZO alors que l’on sait que ce projet a été géré par la société Sud-africaine dénommée : « Africom Commoditties » dans le cadre d’un partenariat public-privé ;
2. Interrogé lors d’une audition par la police Sud-africaine et dont les procès-verbaux ont été certifiés conformes, Monsieur Christo Grobler, Gérant de la société « Africom Commoditties » avait déclaré n’avoir jamais remis, directement ou par personne interposée, un seul dollar américain à l’Honorable Augustin MATATA PONYO, déclaration qu’il a confirmée lors d’une interview lui accordée par le journaliste Christian BOSEMBE dans sa chaîne de télévision dénommée :« CONGO BUZZ » à Kinshasa en date du 25 novembre 2021 ;
3. Curieusement et contre toute attente, malgré toutes ces évidences, les détracteurs de l’Honorable Augustin MATATA PONYO, à l’instar du Président du Sénat en complicité avec le Parquet Général près la Cour Constitutionnelle, persistent dans la violation intentionnelle flagrante de la Constitution, des lois et des règlements du pays et ne jurent qu’à l’éliminer à tout prix de la course à l’élection Présidentielle de décembre 2023 au moyen d’un procès judiciaire sans fondement légal ;
4. Heurté face à l’arsenal juridique Congolais qui ne leur permet d’atteindre leur objectif obscur nonobstant la volonté manifeste de passer au forcing comme dans une jungle, ces ennemis de la nation ne cessent de concocter des stratagèmes pour atteindre leur finalité d’écarter l’Honorable Augustin MATATA PONYO de la course à l’élection Présidentielle de décembre 2023 ;
5. Comme tout parti politique, le LGD a entre autres comme objectifs : la « Conquête du pouvoir par la voie démocratique et pacifique, conformément aux prescrits de l’article 10 de ses statuts. Dès lors, les moyens dont il se dote pour parvenir à cette fin sont un combat d’idées et une lutte politique pacifique, démocratique et républicaine
6. Au regard de la qualité et de l’élitisme de ses membres, le LGD ne saurait nullement emprunter la voie de la lutte politique violente et encore moins celle de la lutte armée ;
7. De tout ce qui précède, le LGD dénonce de la manière la plus vigoureuse le montage grossier d’un scénario actuellement en cours dans la Province du Maniema, en complicité avec les acteurs politiques à Kinshasa, ayant pour but d’impliquer son Président National dans l’organisation d’une soi-disant milice armée dans cette partie de la République. Ceci après avoir échoué dans la tentative d’un scenario de la même nature dénoncée lors du passage de l’Honorable MATATA PONYO dans les Provinces de Nord et Sud-Kivu, le mois dernier où l’on voulait le lié au M23 ;
8. Le LGD condamne fermement la résurgence de ces pratiques anti-démocratiques honteuses et d’une époque déjà révolue qui n’honorent nullement le sacrifice de la multitude d’illustres personnages qui se sont battus pour l’avènement d’une véritable démocratie dans notre pays ;
9. Le LGD appelle à la mobilisation du peuple congolais pour barrer la route à la dictature résurgente, l’impunité, le népotisme, le tribalisme et l’injustice, devenus un mode de gestion par excellence dans le pays.
Que vive la République Démocratique du Congo uni et fort ;
Fait à Kinshasa le, 25 juin 2023
Tshiamala Manyiku Franklin
Les rideaux sont tombés, ce vendredi 23 juin 2023, sur les travaux préparatoires de la Table ronde sur l'état de siège. Lancés par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le lundi 19 juin, ces assises ont été clôturées par le Vice-premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, représentant le Chef du Gouvernement appelé à d'autres charges d'Etat. Ces travaux préparatoires ont été conduits sous la modération du Directeur de cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul-Gaspard Ngodankoy.
Après l'identification des participants et l'éclairage de la problématique sous examen par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula, les participants, éclatés en deux groupes de travail, ont réfléchi, les uns, sur le contenu, c'est-à-dire, les termes de référence et les matières qui seront débattus durant la Table ronde, et les autres, sur l'organisation de celle-ci. Puis sont venus les échanges et débats en plénière, l'adoption ainsi que la mise en commun du travail de ces deux groupes dans le rapport final lu devant le VPM de l'Intérieur par le Directeur du cabinet adjoint du Premier Ministre, chargé des questions sociales et culturelles, Eddy Tambwe.
Il sied de rappeler que la table ronde, qui fait l'objet de cette préparation, a pour objectif de réfléchir sur les forces, les faiblesses, et les autres contours de l'état de siège en vue d'éclairer et d'orienter la décision du Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur son maintien, sa requalification ou sa levée pure et simple.
Décrété depuis le 6 mai 2021 pour mettre fin à l'insécurité et autres conséquences néfastes découlant de l'agression dont la République démocratique du Congo est victime dans sa partie orientale de la part de son voisin le Rwanda, à travers les groupes armés, cet état de siège a déjà fait l'objet de plusieurs évaluations conjointes Gouvernement-Parlement menées soit par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde lui-même, soit par les autres membres du Gouvernement.
Deux ans plus tard et après avoir reçu les rapports de toutes ces différentes missions d'évaluation conjointes, le Président de la République a estimé qu'il est temps de convoquer cette Table ronde dont les réflexions lui permettront de lever une option quant à ce.
Dans son mot de clôture, précédé par la lecture du rapport final des travaux préparatoires, le Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi a, au nom du Chef du Gouvernement, félicité le comité préparatoire pour le travail abattu. Car, ce travail, a-t-il dit, servira de base à la convocation proprement dite de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
Ont pris part à ces travaux préparatoires, les délégués de l'Assemblée nationale, du Sénat, des ministres sectoriels, des gouvernements militaires et civils de deux provinces sous état de siège et leurs assemblées provinciales, les acteurs politiques, ceux de la société civile, les opérateurs économiques et les délégués de la présidence de la République et de la Primature.
La Pros.
Avec l'ouverture des BRTC, c'est en somme un pas de plus que la CENI est en train de franchir sur le parcours conduisant vers les élections prévues le 20 décembre 2023. Attendez ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est prête à accueillir les candidats aspirants députés nationaux avec leurs dossiers. Ce lundi 26 juin 2023, Denis Kadima Kazadi a effectué une ronde de deux antennes de la Centrale électorale où sont ouverts, depuis la matinée d’hier, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) pour recevoir les dossiers de candidature.
A l'antenne de Limete (Discrit du Mont-Amba) située dans la maison communale de Lemba, puis dans celle de Lingwala (antenne de la Gombe, district de Lukunga), le numéro un de la CENI s'est rendu compte de l'effectivité du fonctionnement des BRTC. Il a pris langue avec le personnel commis à la tâche. Aux questions posées par la plus haute hiérarchie de la Centrale électorale, les membres des BRTC, à chaque étape, lui ont apporté des réponses relatives aux procédures prescrites par la loi dans l'attente d'accueillir les candidats. « La CENI est prête, les équipes et le matériel sont en place, la formation a eu lieu. Maintenant, c'est question que les candidats voire les mandataires pour le compte des partis et regroupements politiques se présentent, nous les attendons à bras ouverts. Il est vrai que c'est encore long et je parie que les candidats sont en train de s'organiser. C'est un processus inclusif, tout le monde dont le dossier est prêt et réunissant les conditions requises par la loi se verra admis comme candidat. Sur le plan logistique et technique, nous sommes prêts. C'est à eux de se mettre en règle avec la loi et nous allons les recevoir. Qu'ils se présentent à temps, car s'ils viennent en retard et que c'est la date limite, ils risquent de ne pas avoir leur dossier pris en compte. Venir à temps avec un dossier complet, c'est l'idéal ! Ils peuvent toujours compter sur nous pour les aider à les compléter, le cas échéant. C'est un processus que nous avons souhaité inclusif prenant en compte tout le monde », a arboré Denis Kadima Kazadi.
La CENI, en tant qu’organe de gestion, compte jouer pleinement son rôle qui est notamment celui de préserver la possibilité pour tous de participer à des élections crédibles, transparentes et inclusives. La CENI ne tient pas pour acquise toute l’intégrité des élections, raison pour laquelle elle s’applique à faire un savant mélange du respect de la Constitution et des lois aux bonnes normes et pratiques électorales.
Dimanche dernier, lors de la convocation de l’électorat à la députation nationale, Denis Kadima avait laissé entendre que la CENI n’est pas intransigeante, mais plutôt ne transige pas avec le délai constitutionnel. Les membres de la CENI sont, tous, animés de bonne foi et d’un sens élevé d’éthique. «Raison pour laquelle, la CENI agit en toute indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique», avait-il déclaré.
Merdi Bosengele