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Encore un sommet de la SADC, Félix Tshisekedi à Luanda

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce mercredi, 16 Août 2023, à la mi-journée à Luanda, en Angola, pour participer au 43ème Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qu’il va présider ce jeudi en sa qualité de président en exercice de cette organisation sous-régionale.

Au cours de ce sommet ordinaire, le Président Félix Tshisekedi va passer le bâton de commandement à son homologue d'Angola Joâo Lourenco , président en exercice pour 2023-2024.

Avant l'ouverture solennelle du sommet ce jeudi, le Chef de l’Etat congolais va prendre part, ce mercredi, au Sommet de la Troïka de l’Organe de la SADC qui traite des questions liées à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région et fournit aux États membres les orientations à suivre. 

Cette rencontre réunit le président sortant, le président actuel et le futur président de la SADC. 

Cette année, le Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement a pour thème : « Capital humain et financier : les principaux moteurs de l'industrialisation durable de la région de la SADC ». Les participants vont ainsi plancher sur ces catalyseurs qui soutiennent l'industrialisation régionale, à savoir des ressources humaines adéquates en termes de nombre et de capacité technique, et des ressources financières appropriées pour assurer des mécanismes de financement plus durables.

Encore un sommet de la SADC, Félix Tshisekedi à Luanda
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RDC : un groupe de jeunes ressortissants de l’Est réclame la levée imminente de l’état de siège !


Fin de la table ronde initiée par le Président de la République en vue d’évaluer l’état de siège décrété il y a deux ans dans les provinces de l’Ituri et Nord Kivu. Les parties prenantes à ces assises, réunies durant trois jours au Palais du Peuple devaient choisir entre la décision de maintenir l’état de siège, le requalifier ou carrément le lever. A ce propos, un groupe de jeunes ressortissants de la partie Est du pays a, dans une déclaration signée par le coordonateur du groupe, M. Alain Shukuru, exigé la levée ou la requalification de cette mesure jugée de «déboire».
Cet échec de l’état de siège s’explique, selon ces jeunes, suite notamment aux révélations données par les Nations Unies, qui ont indiqué que depuis juin 2020 à mars 2022, les deux provinces sous cette mesure ont vu le nombre de victimes plus que doublé, passant de 559 à 1261 et deux territoires sous contrôle de M-23, à savoir Masisi et Rutshuru, mais aussi la multiplicité des groupes armés dans cette partie du pays. «Alors que l'objectif de cette mesure était de restaurer la paix et d'éradiquer les groupes armés qui ont atteint environ le nombre de 266, selon le rapport du "P-DDRCS" (programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) et Starec (stabilisation et reconstruction des zones sortant des conflits armés) », s’inquiètent-ils.
Toutefois, les jeunes ressortissants de l'Est demandent aux FARDC, à la police nationale et aux leaders politiques toute tendance confondue, ainsi qu'aux populations des provinces concernées de demeurer vigilants, car « les groupes armés instrumentalisés par les armées Rwandaise et Ougandaise continueront à commettre des crimes ».
Cependant, ces jeunes de l’Est regrettent que Kinshasa n’ait pas consulté ces populations après les ‘’désastres’’ occasionnés par cette mesure, et estiment néanmoins qu'il serait mieux de les consulter avant de prendre cette décision.
Par conséquent, les jeunes ressortissants de l'Est réitèrent leur proposition de la tenue d'un forum national entre les leaders politiques « de tout bord » et de la société civile pour concilier les vues et élaborer des stratégies communes pour la paix dans l'Est du pays.
Fidel Songo

 

RDC : un groupe de jeunes ressortissants de l’Est réclame la levée imminente de l’état de siège !
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ICCN : Cosma Wilungula et consorts dans les viseurs des USA !

Département d’Etat Américain
Déclaration de Matthew Miller, Porte-parole
Désignation de fonctionnaires de la République démocratique du Congo (RDC) pour des faits de corruption importants
Les Etats-Unis désignent les personnes suivantes comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux Etats-Unis en raison de leur implication dans des actes de corruption importants :
• Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ;
• Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et directeur de l’ICCN ; et
• Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN. En tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin. Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l'état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages.
L’action d’aujourd’hui montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de ceux en RDC qui s’évertuent de perturber le trafic des espèces sauvages et de préconiser l’obligation de rendre des comptes incombant aux fonctionnaires corrompus et aux criminels transnationaux.
Ces désignations réaffirment également l’engagement des États-Unis à lutter contre la corruption, qui est préjudiciable à l’intérêt général, freine la prospérité économique des nations et entrave la capacité des gouvernements de répondre efficacement aux besoins de leurs peuples.
Ces désignations publiques sont faites selon l’article 7031 (c) du Département d’État, en vertu de la loi de 2023 portant ouverture de crédits en faveur des programmes d’activités à l’étranger et des programmes connexes. Le Département d’Etat a aussi désigné la femme de Léonard Muamba Kanda, Rose Ngokali, et la femme de Cosma Wilungula, Esther Mwanga Wilungula, comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux Etats-Unis.

 

ICCN : Cosma Wilungula et consorts dans les viseurs des USA !
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Coopération Indo-congolaise : L’Inde se veut être un partenaire fiable !

«Bien que les défis soient là, il y a aussi des raisons d’espérer. La RDC est l’une des économies à la croissance la plus rapide en Afrique. Sous le leadership efficace de S.E M le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons constaté un fort désir du Gouvernement Congolais pour des réformes institutionnelles, de réduction de la corruption et d’amélioration de la gouvernance. Et nous sommes convaincus que le peuple congolais et le Gouvernement surmonteront ensemble ces défis et en sortiront encore plus forts et unis.» C’est avec ces mots d’espoir adressés au peuple congolais que Dhruv Mittal, Chargé d’Affaires indien par intérim en RDC a clôturé son discours fait le mardi 15 août à l’occasion du 76e anniversaire d’indépendance de son pays.
Devant un parterre d’invités congolais dont le vice-ministre de la sécurité nationale, M. Samy Adubango et le secrétaire général aux affaires étrangères, il a été question pour l’officiel indien de citer les avancées notables accomplies par sa nation depuis son accession à l’indépendance.
Pour lui, la plus grande réalisation de l’Inde reste l’expérience d’édification de la nation qui abrite toutes les grandes religions du monde, plus de 120 langues différentes et des milliers de dialectes différents.
Aussi, l’Inde a fait un boom économique, alors qu’elle était « désespérément » pauvre lors de son accession à l’indépendance : « elle s’est élevée pour devenir la 5e plus grande économie du monde et celle qui connait la croissance la plus rapide avec un PIB de plus de 3750 milliards de dollars américains. » Son système sanitaire est à ce jour mondialement connu, l’espérance de vie a augmenté de plus de 100%.
Sur le plan nucléaire et spatial, l’Inde se définit comme une « puissance responsable » ; à ce jour, elle a atteint la lune et est devenu la 4e nation à atteindre Mars.
Sur le plan international, l’Inde est aujourd’hui considérée comme un partenaire de choix de grandes puissances et se sert de cette position pour défendre les intérêts des pays du Sud. «L’Inde a été la meneuse la plus bruyante de la lutte contre le terrorisme. Aujourd’hui, nous sommes une voix de premier plan dans les forums multilatéraux et nous avons particulièrement défendu les intérêts des pays du Sud. Qu’il s’agisse d’anticolonialisme, d’antiracisme dans les années 50-60 ou des enjeux contemporains du changement climatique, de la sécurité alimentaire et énergétique (…)», a-t-il martelé.
Cette année, l’Inde assure la présidence du G20 et veut faire de ce mandat une occasion d’aider à amener le discours mondial dans la bonne direction, en faisant en sorte que les institutions internationales reflètent l’ordre mondial contemporain et soient plus représentatives des intérêts des pays du Sud, y compris le continent africain.
En outre, l’officiel indien n’a pas manqué de saluer la coopération entre son pays et la RDC : «l’année dernière nos Ministres de la Défense se sont rencontrés et ont eu des discussions fructueuses. (…) Des progrès significatifs ont été accomplis vers l’achèvement du projet hydroélectrique de Kakobola dans la province du Kwilu ainsi que le financement de 200 millions de dollars américains supplémentaires pour l’achèvement du projet hydroélectrique de Katende dans la région du Grand Kasaï. »
Par ailleurs, il a réitéré l’engagement de son pays à être un partenaire fiable pour la RDC dans son parcours de développement.
Déborah Nitu

 

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Elections 2023, Députation nationale : Denis Kadima a publié la liste provisoire de candidats


Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, poursuit son bonhomme de chemin vers les élections devant se tenir au mois de décembre prochain.
Lors d’un point de presse vendredi 11 août dernier, il a rendu publique la liste provisoire des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil recevable à la députation nationale et aussi, celle qui n’a pas été validée et déclarée irrecevable.
Au total : 155 candidats indépendants, 3785 présentés par les partis politiques et 19713 par les regroupements politiques. Par conséquent, ils ont été déclarés éligibles.
Parmi ces partis et regroupements politiques figurent Ensemble de Moïse Katumbi qui a aligné 449 candidats et le parti LGD de Matata Ponyo : 383 candidats…
Ci-dessous, quelques partis et regroupements déclarés recevables : Mouvement de Libération du Congo (MLC), Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand (AACPG), Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC), Congo Debout (CODE), Union pour la Démocratie et le Progrès Social/TSHISEKEDI, Actions des Alliés de la Convention et Parti Lumumbiste Unifié (AAC/PALU), Nouvel élan (NOU.EL)…
Un délai de cinq jours a été accordé à ceux dont les dossiers ont été déclarés non-recevables, pour se mettre en ordre.
En attendant, l’ECIDE de Martin Fayulu n’a pas officiellement déposé la liste de ses candidats.
Hadassa Elonga

 

Elections 2023, Députation nationale : Denis Kadima a publié la liste provisoire de candidats
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Devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe : Début ce jeudi du procès Salomon Kalonda

La famille politique de Salomon Kalonda, à savoir Ensemble pour la République exigeait que ce conseiller spécial de Moïse Katumbi puisse comparaitre devant son juge naturel. C’est finalement ce jeudi 17 août qu’il va être présenté devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Le collectif de ses avocats souligne que la citation à prévenu a été signifiée au concerné depuis lundi 14 août à la prison militaire de Ndolo où il a été détenu en détention préventive.
Interpellé le 30 mai à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, il lui est reproché trois griefs : l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d'arme et des munitions de guerre et l'atteinte à la sûreté intérieure de l'État.
Ce que rejettent ses avocats qui dénoncent le maintien en détention de leur client. Ils ont, à cet effet, exprimé leur inquiétude sur tous les points de la procédure avant de déplorer le non-respect des droits fondamentaux. C’est l’occasion pour le conseil de Salomon de rappeler que leur client a été arrêté et gardé au secret pendant plus de 10 jours sans visite de membres de sa famille ou de ses avocats.
Kidnapping des enfants : le clan Moïse révolté
Le gouverneur intérimaire du Maniema, Afani Idrissa Mangala, a accusé samedi 12 août dernier, Salomon Idi Kalonda, d’entretenir un réseau des kidnappeurs d’enfants à Kindu. Les premiers résultats de l’enquête auraient révélé que les enfants kidnappés étaient gardés dans les canots rapides de Salomon Idi Kalonda, au beach central de Kindu.
«Ces canots rapides, identifiés comme ceux d’un politicien aux arrêts à Kinshasa à cause de ses complicités criminelles dans ce pays. Je voudrais que ce monsieur soit jugé en flagrance. Et que dès maintenant ces trois canots, cités par cet enfant, un seul a déjà été identifié, c’est celui de Salomon, les deux autres canots rapides seront dévoilés au public le jour de l’audience », a fait savoir cette autorité provinciale.
En réaction, Jeff Tchomba Fariala, membre d’Ensemble et 1er suppléant de Salomon Idi Kalonda Della aux législatives nationales, parle d’une histoire ridicule et d’une honte pour ceux qui l’ont montée, en rappelant que les bourreaux de son leader n’ont jamais prouvé les premières charges fabriquées et pour lesquelles il croupit dans la prison de Ndolo.
«Son arrestation n’est qu’arbitraire et politique, car à ce jour ses bourreaux continuent à tâtonner sur le motif de son accusation. Tantôt coup d’État, tantôt complicité avec des généraux étrangers. Et comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui on voudrait le mêler, sans honte, dans un réseau des kidnappeurs. C’est ridicule, scandaleux et rigolo. Honte à eux », a-t-il dit.
Et au 1er suppléant de SK Della de préciser que le canot de SK Della, évoqué par le gouverneur ad intérim où serait hébergé l’enfant kidnappé par Omari Mussa, n’appartient pas à ce proche de Moïse Katumbi. Le canot de SK Della n’est pas mis à l’eau et est protégé par un gardien, en la personne de Papy Lukongo, a-t-il conclu.
Emma Muntu

Devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe : Début ce jeudi du procès Salomon Kalonda
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