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Le MLC, l’AFDC/A et l’AMSC dénoncent la création du PCR, Jusqu’où ira le forcing de Vital Kamerhe ?

Au lendemain de la prestation de serment de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat et la publication des résultats provisoires pour les élections législatives, provinciales et des conseillers communaux par la commission électorale nationale indépendante (CENI), un malaise exalte au sein de l’Union sacrée de la nation, plateforme du président de la République réélu. Certains sociétaires de l’USN pointent du doigt accusateur Vital Kamerhe, membre du présidium, actuel vice-premier ministre de l’économie nationale et ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.

A la base de ce malaise, le mardi 23 janvier 2024, à l’initiative de Vital Kamerhe, Jean –Lucien Bussa, Julien Paluku et Tony Kanku Shiku, une alliance dénommée « Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) a été créée.

« L’alliance que nous avons décidé de constituer a  pour fondement la confiance que notre peuple a placée en nos élus. Notre démarche politique est de participer à la consolidation, autour de Félix Tshisekedi, d’une majorité parlementaire confortable par le nombre d’élus qui la constituent et la portée des idées ainsi que la force de ses actions », a déclaré Vital Kamerhe à la sortie officielle de cette alliance.

Mais les autres sociétaires de l’Union sacrée non les moindres, notamment le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel VPM de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC/A) du président du Sénat, Modeste Bahati et l’Alliance des Mouvements de solidarité pour le changement (AMSC) de l’actuel ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ne digèrent pas cette initiative. Ils accusent Vital Kamerhe de créer une rébellion au sein de l’union sacrée dans le but de fragiliser le chef de l’Etat et freiner son élan du développement pour la RDC durant son second quinquennat.

A l’AMSC, regroupement politique membre de l’union sacrée de la nation dont Tony Kanku Shiku fait partie, on ne s’explique pas l’initiative de la création d’une nouvelle plateforme politique, soi-disant pour soutenir les actions du chef de la nation Félix Antoine Tshisekedi. Les élus de l’AMSC désapprouvent cette initiative qui ne cadre pas avec les objectifs de l’union sacrée de la nation  axés sur le soutien indéfectible aux actions du Président de la République. Et c’est sur base de sa vision que tous les sociétaires de l’union sacrée après la dissolution de la coalition FCC-CASH, ont décidé de le soutenir et il a été réélu avec une victoire écrasante de 73,47%.

Même son de cloche du côté de l’AFDC/A et du MLC.

Sans mâcher les mots, le Professeur Francis Mabanze, membre du MLC-Mouvement de Libération du Congo, dénonce ce qu’il considère comme un chantage de la part des initiateurs de la méga plateforme dénommée Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR). «On ne peut pas créer une majorité dans une majorité », regrette-t-il.

Et d’ajouter : « c’est une rébellion, un désordre dans une organisation telle que l’union sacrée, qui a été créée par le Président de la République. L’USN a été démontré ses preuves lors des élections du 20 décembre. Je suis sidéré de voir qu’il y a un groupuscule, des opportunistes anarchistes qui veulent créer la rébellion au sein de l’union sacrée Ils veulent faire le chantage au Chef de l’Etat ».

Du côté de l’UDPS, les propos de son secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba selon lesquels « on ne peut pas refuser à certains membres de l’union sacrée de se réunir pour discuter sur leur avenir politique » cacheraient des frustrations de sa part. « Car si la création du PCR ne gênait pas le fonctionnement normal de l’union sacrée, le même Augustin Kabuya n’aurait pas consulté, au lendemain de sa création, les membres du présidium de l’USN notamment le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo », laisse entendre un analyste politique.

Du coup, Vital Kamerhe serait considéré comme une épine sous le pied de Félix Tshisekedi, un homme aux ambitions démesurées et un opportuniste.

Les autres sociétaires de l’USN accusent publiquement Vital Kamerhe de chercher à diriger l’Assemblée Nationale en réclamant environ 230 députés à l’Assemblée nationale et les Assemblées provinciales.

Sa démarche consisterait à contrôler Tshisekedi à partir des chambres législatives. Ils demandent à VK de revoir ses ambitions et revenir à la raison pour assurer l’unité et la cohésion de l’union sacrée. Notons que la nouvelle plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l’union sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC) de Vital KAMERHE, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 (A/B50) de Julien PALUKU et coalition des Démocrates (CODE) de Jean-Lucien Bussa.

A ce stade, seul Félix Tshisekedi est appelé à remettre de l’ordre dans sa boutique. Sinon son deuxième mandat connaitra des problèmes comme au premier mandat avec la coalition FCC-CACH. Lors de sa prestation de serment, le même Tshisekedi avait dit de tirer les leçons pour que les erreurs du passé ne pose reproduisent pas durant son second quinquennat.

Mutuma Kuamba ML/CP

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RDC : Marcel Ngoyi pour le renouvellement de la classe politique

 

Au cours de son intervention, vendredi 26 janvier 2024, sur les ondes de BBC FM, sur la situation politique actuelle en République Démocratique du Congo, l’Editeur-Directeur Général du journal La Prospérité, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, a insisté sur la mise en place d’une nouvelle classe politique pour les institutions prochaines afin de répondre aux aspirations du peuple et concrétiser la vision du Chef de l’Etat.

Vu les difficultés qu’a connues le Chef de l’Etat durant son premier mandat à la tête du pays, Marcel Ngoyi place au centre de ce second mandat une détermination que doit afficher ce dernier pour rencontrer les attentes de la population.

Il a, dans son intervention, à propos de la création des plateformes au sein de l’Union Sacrée, précisé l’objectif poursuivi par ces figures emblématiques du pays. « L’objectif de ces groupes politiques est que le moment venu, qu’ils soient bien positionnés en fonction du dépeçage des postes de haute responsabilité du pays », a-t-il lancé.

En outre, il a éclairé l’opinion publique que ces plateformes sont composées de grandes figures politiques congolaises de l’Union sacrée de la nation qui doivent apporter la majorité au parlement pour le Chef de l’Etat qui en a besoin afin de concrétiser les six objectifs phares évoqués lors de son discours d’investiture au Stade des martyrs. « Les acteurs de ces plateformes sont tous de l’union sacrée qui ont battu campagne pour le Chef de l’Etat pour sa réélection, le moment est venu pour dégager la majorité au sein du parlement afin d’identifier chaque groupe en fonction de son apport en termes de nombre de  députés », a-t-il renchéri.

Enfin, il a souhaité le rajeunissement de la prochaine classe politique afin d’éviter les mêmes figures politiques qui sont considérés comme ménopausées du point de vue politique. « Le chef de l’Etat doit appliquer de nouvelles politiques publique, mieux les adapter pour répondre aux besoins de la population. Il ne doit pas forcement travailler avec les mêmes figures qui sont considérées comme ménopausées, par contre, il doit recourir au rajeunissement de la classe politique pour la concrétisation de sa vision », a argumenté cet analyste de grandes questions d’actualité.

Doudou Cibambe

RDC : Marcel Ngoyi pour le renouvellement de la classe politique
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