A l’occasion de la célébration du dixième anniversaire de la Dynamique pour la Démocratie au Congo (DDC), Jean-Marie Ingele Ifoto et les siens ont réchauffé leurs ambitions politiques, le week-end dernier, au niveau de Binza Pigeon, à Ngaliema, au cours d’un rendez-vous empreint de solennité. Ils brulaient tous de joie au regard du chemin parcouru en dépit de toutes sortes de contraintes qu’impose la vie humaine.
Au cours de cette matinée politique là, il était question pour le Leader du parti, Ingele Ifoto pour ne pas le citer, de mobiliser, au lendemain des élections générales du 20 décembre 2023, les cadres et membres de la DDC pour les échéances à venir. L’ancien Ministre des Mines a martelé, au cours de cette activité, sur l’idéal de la conquête du pouvoir, qui précèdera son exercice en vue de la mise en application du Projet de société de la DDC : ‘’la garantie morale dans toute action politique’’.
Dans sa communication, M. Ingele Ifoto a saisi le moment pour rendre hommage aux cadres de son parti pour l’engagement et le dévouement qui ont caractérisé leur marche dans cet exode. ‘’Je suis très heureux de trouver les collègues, hommes et femmes qui répondent présent à l’appel de la patrie. Et quand vous êtes initiateur, vous êtes animateur principal, et que vous avez des collègues qui répondent à votre appel, ça fait l’objet d’une grande satisfaction», a-t-il indiqué. C’était justement après qu’il a rappelé le sens du combat de la DDC, qui se veut un parti aux ambitions osées dans le microcosme politique RD. Congolais.
«C’est une association qui se donne une mission parce qu’elle s’est réunie autour de certaines valeurs connues et partagées. Quel est notre projet rêve ? Quel est notre but sociétal ? Quelle est notre vision de la gestion de la chose publique ? Nous nous sommes mis d’accord sur ces valeurs là et nous avons une vision. Nous sommes à même de gérer ce pays et lui procurer le bien-être… Nous avons une formation politique qui a ses ambitions, qui a une marche, une vie, comme vit l’homme, il faut chaque fois vérifier si la santé est bonne. Nous sommes venus par ce truchement jeter un coup d’œil à ce que nous avions fait, ce que nous faisons maintenant et ce que nous pouvons faire demain. Donc, c’est une question d’introspection », a insisté, dans son mot, le Leader magnifique de la Dynamique pour la Démocratie au Congo.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 20 janvier 2024 lors de son investiture
André-Alain Atundu Liongo
*‘’La victoire triomphale du Président Tshisekedi à l’élection présidentielle ne peut, en aucun cas, lui garantir la béatitude démocratique, ni une félicité sociale à nos populations pendant 5 ans de son mandat. Seuls, les résultats aboutiront à une adhésion des populations plutôt qu’une communication qui se repose sur aucun fait crédible aux yeux de l’opinion pour n’être finalement qu’une brève illusion à satisfaction momentanée qui peut être dangereuse pour la suite’’, soutient André-Alain Atundu Liongo, Analyste Politique, Président de la Convention pour la Démocratie et la République, CDR en sigle, et, en même temps, Ambassadeur de son état, dans une nouvelle Tribune d’expression libre, la première du genre, après la tenue des élections du 20 décembre 2023 et l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RD. Congo, le 20 janvier 2024. Pour lui, en effet, ‘’les animateurs à la tête des ministères doivent travailler dans un même état d’esprit pour garantir la synergie de l’action gouvernementale qui aboutit aux résultats escomptés de façon satisfaisante. C’est dans cet ordre d’idées, l’action gouvernementale doit avoir comme finalité, l’amélioration de la gouvernance et de la situation sociale de nos populations’’, précise-t-il.
Tribune d’expression libre
Pistes d’Envol
Au cours de son discours d’investiture, le Président TSHISEKEDI a annoncé ses six engagements pour réussir son deuxième mandat sur fonds de développement à partir des 145 territoires.
A cet effet, la première étape consiste à mettre en place l’exécutif national chargé de les traduire en gouvernance. D’où l’importance du choix d’un Premier Ministre crédible pour l’opinion, fiable pour le Président de la République, non conflictuel pour favoriser et consolider l’unité et la cohésion nationale autour du Président et des institutions, enfin un Premier Ministre efficace sur la base de présomption de compétence.
Et, d’une façon générale, les animateurs à la tête des ministères doivent travailler dans un même état d’esprit pour garantir la synergie de l’action gouvernementale qui aboutit aux résultats escomptés de façon satisfaisante.
Dans cet ordre d’idées, l’action gouvernementale doit avoir comme finalité, l’amélioration de la gouvernance et de la situation sociale de nos populations.
Pour atteindre l’autosuffisance et l’autonomie, force sera de veiller à la réhabilitation des infrastructures de communication comme les routes d’intérêt économique, de desserte agricole et d’interconnexion entre les 145 territoires pour transformer la République Démocratique du Congo en un marché national adéquatement interconnecté.
L’autonomie consiste à réduire la dépendance du Pays aux assistances étrangères. D’où la nécessité absolue de produire et de transformer nos produits sur place et de consommer nous-mêmes en grande partie ce que nous produisons. Ce qui aura, par ailleurs, pour effet de réduire le circuit financier.
Le Gouvernement doit prendre des mesures incitatives pour la consommation sur place du cuivre, de l’or, du coltan, du diamant ; au moins jusqu’à concurrence de 50%.
Le Gouvernement doit avoir un plan national de l’électricité et de l’eau.
La Justice doit jouer pleinement et efficacement son rôle d’hypotenseur social par une stricte application de la Loi par l’intolérance systématique aux atteints des lois et des règlements et sanctionner les auteurs d’actes punissables sans considération de statut social.
L’exemple étant un moyen de dissuasion efficace.
Tout ceci suppose de ne pas perdre du temps dans la mise en place du Gouvernement pour utiliser à bon escient et augmenter la valeur stratégique du temps imparti.
Puisque les philosophes accordent à la vie une valeur primordiale dans l’existence, nos forces de défense doivent bouter hors de nos frontières toutes les forces qui empêchent notre marche en avant vers le progrès dans la paix.
Car, la victoire triomphale du Président Tshisekedi à l’élection présidentielle ne peut lui garantir la béatitude démocratique, ni une félicité sociale à nos populations pendant 5 ans de son mandat.
Seuls, les résultats aboutiront à une adhésion des populations plutôt qu’une communication qui se repose sur aucun fait crédible aux yeux de l’opinion pour n’être finalement qu’une brève illusion à satisfaction momentanée qui peut être dangereuse pour la suite.
Ceux disant, je ne sous-estime pas, tant s’en faut, le rôle irremplaçable d’une communication proactive et pertinente dans l’accompagnement des populations congolaises.
Le BRTC du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI/Lomami vient d'afficher, ce jeudi 29 février la liste de candidats qui pourront mouiller le maillot pour l'élection sénatoriale dans la circonscription électorale de Lomami. Onze Candidatures au total ont été reçues. Parmi lesquelles celles des personnalités politiques telles que : Maître Malangu Muabila André Dieudonné (indépendant), la sénatrice honoraire Kabedi Kazadi Micheline (indépendant), Mutombo Mbwebwe Hyppolite (du regroupement politique AAND), le Député national honoraire Kaniki Mesu Tshiakatumba Robert (du regroupement A24), Muabilu Mbayu Mukala Pius (du regroupement politique AACPG), Lumanu Mulenda Bwana N'sefu (du regroupement politique ACP-A), etc.
Ces candidats sénateurs vont concourir à ces élections pour 4 sièges prévus pour la province de Lomami. Pour rappel, dans son calendrier réaménagé du 29 janvier 2024, la Centrale électorale Rd-Congolaise fixe l'élection des sénateurs au 31 mars 2024. Au terme de la loi, les sénateurs sont élus au scrutin indirect par les grands électeurs qui sont les Députés provinciaux.
*Aux termes de ses consultations en vue d’identifier la majorité parlementaire, l’Informateur Augustin Kabuya a présenté ce lundi son rapport préliminaire au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans un communiqué du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat diffusé hier lundi dans la soirée sur les antennes de la RTNC, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a décidé de reconduire l’Informateur afin de lui permettre de compléter son rapport.
« Après examen, le Président de la République a reconduit la mission de l’Informateur afin de compléter son rapport par certains éléments structurants qui faciliteront la conclusion d’un accord de Gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire, portant sur la composition du Gouvernement et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent », stipule le communiqué.
Les conclusions finales sont attendues par le Président de la République.
Désigné par le président de la république le 7 février dernier en qualité d’Informateur, le Député national Augustin Kabuya dispose d’un mandat de 30 jours, renouvelable une seule fois.
C'est désormais la fin du suspense qui a duré longtemps à Lubumbashi. Après moult tergiversations, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) fédération Lubumbashi 3, a jeté son dévolu sur la candidature de Jacques Kyabula Katwe, au poste de Gouverneur du Haut-Katanga.
La décision de soutenir Jacques Kyabula appelé affectueusement «Wa Ndani» a été prise ce dimanche 25 février 2024, au cours d'une matinée politique, organisée à la permanence de cette famille politique, située au croisement de l'avenue Upemba coin Rue 16, dans la commune Katuba, en présence de toutes les structures du parti (sectionnaires, ligue des jeunes, ligue des femmes).
Joël Mutangala Musodi, président fédéral de l'UDPS Lubumbashi 3 à justifié ce choix par le fait qu'il est important de consolider les acquis dans la province du Haut-Katanga.
Cette base de l’UDPS connue sous son célèbre nom de MATSHIPISHA, place forte située au croisement de l’avenue UPEMBA et Route Kipushi tranche ainsi en faveur du gouverneur Jacques Kyabula pour permettre au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de consolider réellement les acquis.
"A partir d'aujourd'hui, sachez que nous UDPS, fédération Lubumbashi 3, nous allons soutenir la candidature de Jacques Kyabula Katwe, comme Gouverneur du Haut-Katanga, à qui je vous demande d'applaudir très fort. Wa Ndani est la première personne dans la province à avoir dit tout haut, qu'il soutiendra le Président Félix Tshisekedi. Il a été chassé du PPRD et même du FCC, il a battu campagne du Chef de l'État partout dans la province, avec l'effigie du président Fatshi", a-t-il dit sous les fortes acclamations des combattantes et combattants de l'UDPS venus nombreux pour l'écouter.
Il sied de noter que le Gouverneur Jacques Kyabula a marqué plusieurs esprits au cours de son premier mandat de 2019 à 2024 avec plusieurs travaux amorcés sur la voirie urbaine et la construction spéculaire du siège de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga .
De nombreux cadres et combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont accueilli avec une immense joie la nomination par Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, de Monsieur Augustin KABUYA TSHILUMBA, Secrétaire général de l’UDPS, comme informateur avec mission d’identifier formellement une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale en vue de la formation du gouvernement conformément à l’article 78 de la Constitution. Pour eux, cette nomination traduit la confiance et la reconnaissance du Chef de l’Etat envers son parti. Elle honore également les fondateurs de l’UDPS et plus particulièrement Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, qui avait sacrifié sa vie pendant 37 ans de lutte, avec des privations de toutes sortes, pour le triomphe de la démocratie et le progrès social dans notre pays, la République Démocratique du Congo (RDC). Lors de son investiture pour le deuxième mandat dans un Stade des Martyrs archicomble le 20 janvier 2024, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait promis de relever plusieurs défis auxquels notre peuple est confronté depuis plusieurs décennies. Il s’agit notamment de la consolidation de l’Etat de droit démocratique avec une justice au service du peuple et du peuple d’abord, du développement par la relance de l’économie et la construction des infrastructures, de la revanche du sol sur le sous-sol ainsi que de la réorganisation de l’Etat avec des institutions efficaces capables de mettre fin à l’agression de la RDC par le Rwanda agissant directement et indirectement par les terroristes du M 23, en complicité avec plusieurs puissances occidentales (États-Unis, Grande Bretagne, France, Allemagne …) et leurs multinationales qui tirent grandement profit du pillage d’immenses ressources naturelles dont regorge le pays de Patrice-Emery LUMUMBA. Dieu, la Nation, l’Afrique et le Monde représentés par une vingtaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement et plusieurs autres invités de marque, le President Félix-Antoine TSHISEKEDI qui en était conscient avait rassuré son peuple que « les erreurs du passé ne se reproduiront pas ». Au moment où la mission de l’informateur tend à sa fin avec un rapport qu’il déposera bientôt sur la table du Chef de l’Etat et qui confirmera l’UDPS comme chef de file de la majorité parlementaire avec ses 70 Députés nationaux et plus de 150 Députés nationaux des partis alliés et de sa mosaïque, il est bon de signaler que ce ne serait que justice pour l’UDPS d’occuper pour la première fois la Primature et la présidence de l’Assemblée nationale, postes qu’il n’avait pas occupés sous le premier mandat de son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, le parti présidentiel se contentant des seconds rôles comme Vice-premier ministre, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale ou du Sénat. Cela pouvait se comprendre par le fait que l’UDPS n’avait que 32 Députés nationaux. A présent que l’UDPS est de loin le plus grand parti de la majorité, le parti devrait occuper à la fois la Primature et la présidence de l’Assemblée nationale. Céder à la fois la Primature et la présidence de l’Assemblée nationale à un autre parti qui n’aurait même pas la moitié de ses Députés ou qui n’aurait que quelques Députés nationaux nous ramènerait à l’époque de la coalition FCC-CACH lorsque l’UDPS n’avait ni la Primature ni la présidence de l’Assemblée nationale. Céder à un autre parti politique la Primature et surtout la présidence de l’Assemblée nationale dont les membres représentent la Nation serait une erreur politique grave qui nous ferait revivre le passé et constituerait pour l’UDPS même un acte de haute trahison envers le peuple souverain qui a donné à ce parti le plus grand nombre de Députés nationaux. Il convient de rappeler que sous l’ancien régime, lorsque le parti au pouvoir qui pouvait aussi compter sur une coalition (AMP, MP puis FCC) comme c’est actuellement le cas avec l’UDPS et l’Union Sacrée de la Nation (USN) avait une fois accepté de céder la primature à un autre parti de la coalition, en l’occurrence le PALU qui avait présenté Antoine GIZENGA comme Premier Ministre avant son remplacement par Adolphe MUZITO. Cependant, le PPRD n’avait jamais cédé la présidence de l’Assemblée nationale qui était successivement dirigée par Vital KAMERHE, Evariste BOSHAB, Aubin MINAKU et Jeanine MABUNDA qui avaient renoncé à d’autres responsabilités au sein du PPRD, de l’AMP ou du FCC ! Aucun parti ou leader politique de la majorité présidentielle n’avait protesté contre le fait que le PPRD occupe la Primature avec Augustin MATATA PONYO ou qu’il dirige l’Assemblée nationale avec les Honorables KAMERHE, BOSHAB, MINAKU et MABUNDA. L’on devrait espérer qu’aucun parti ni leader politique véritablement loyal envers Président FATSHI qui a été élu avec un score sans précédent d’environ 70% ne s’opposera pas non plus à ce que l’UDPS son parti occupe à la fois la Primature et la présidence de l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, même si par solidarité l’UDPS arrivait à céder la Primature, le parti ne devrait jamais céder la présidence de l’Assemblée nationale pour ne pas trahir le peuple congolais qui, après avoir plébiscité Félix-Antoine TSHISEKEDI comme Président de la République, a donné à son parti plus de sièges qu’à aucun autre parti politique. L’UDPS dispose actuellement de nombreux cadres compétents dans plusieurs domaines. Nous nous remettons à la sagesse et au pouvoir discrétionnaire de Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, pour le choix des personnalités dignes d’animer l’Assemblée nationale et le gouvernement de la République suivant sa vision au cours de son second mandat.
La situation sécuritaire dans l’Est du pays préoccupe au plus haut point l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, en sigle AAAP sous le leadership de Tony Kanku Shiku. Dans une déclaration politique de soutien au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lu le 21 février 2024, à Kinshasa par le Président de cette plateforme politique et électorale AAAP, Laurent Batumona encourage le Président de la République à ne pas dialoguer avec les rebelles du M23 soutenus et armés par le Rwanda. A l’issue des travaux du mini-sommet d’Addis-Abeba, l’AAAP, qui estime que le Chef de l’Etat a une lecture exacte des enjeux régionaux et internationaux de la situation dans l’Est de la RDC, salue sa ferme position à cet effet. ‘’ En sus, cette position fait de lui une conscience africaine partagée par le peuple congolais’’, soutient clairement l’AAAP dans cette déclaration libre. Elle salue la participation de la SADC aux efforts de la stabilisation de l’Est de la RDC avant de s’incliner devant la mémoire de deux vaillants soldats Sud-Africains qui sont tombés au champ d’honneur aux côtés de leurs homologues soldats des FARDC. Par ailleurs, l’AAAP a félicité le peuple congolais, son esprit de résilience dont il a fait montre face à cette guerre injuste que nous impose le Rwanda. Ci-après, la déclaration de l’AAAP.
DECLARATION DE SOUTIEN DE LA PLATEFORME ELECTORALE ET POLITIQUE AAAP
A Son Excellence Monsieur le Président de République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO,
A l’issu de mini-sommet extraordinaire d’Adis Abeba sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, notre pays.
La Plateforme électorale et politique AAAP suit toujours avec grand intérêt qui anime le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chaque fois qu’il est appelé à garantir l’unité et la souveraineté nationale et à défendre par ricochet l’intégrité du territoire national.
S’agissant particulièrement des travaux du mini-sommet extraordinaire d’Addis Abeba sur la situation sécuritaire dans la partie Est de notre pays, la plateforme électorale et politique AAAP soutient le Chef de l’Etat dans sa position ferme de ne pas dialoguer avec les rebelles du M23 armés et soutenus par le Rwanda.
La Plateforme politique AAAP salue cette position et considère en outre que le Président de la République a une lecture exacte des enjeux régionaux et internationaux de la situation de l’Est dans notre pays.
En sus, cette position fait de lui une conscience africaine en ce qui concerne la défense de l’intégrité de notre pays, position par ailleurs partagée par le peuple congolais.
La Plateforme électorale et politique AAAP salue la participation de nos frères de la SADC aux efforts de la stabilisation de l’Est de la RDC. Elle s’incline devant la mémoire de deux vaillants soldats Sud-Africains qui sont tombés au champ d’honneur aux côtés de leurs homologues soldats des FARDC.
Par ailleurs, la Plateforme électorale et politique AAAP félicite les congolaises et congolais pour leur esprit de résilience dont ils ont fait montre face à cette guerre injuste que nous impose le Rwanda, les invite à garder courage face à cette adversité.
(Par l’Honorable Théophile Lunkamba Ntambue, Député Provincial honoraire de Lomami)
1. Piliers sur lesquels devraient reposer cette gestion :
- la rotation du pouvoir entre les territoires (5) de la province et la ville, la seule ville qui existait à cette époque dispose de 6 entités.
* 7 postes pris en compte : les 2 gouverneurs (gouverneur et Vice-gouverneur), les 5 membres du Bureau de l'Assemblée provinciale,
Les 2 chefs coutumiers à coopter à tour de rôle et de manière rotative.
* Le poids politique lié au nombre d'élus provinciaux par entité.
* La parité homme- femme conformément au règlement intérieur de l'Assemblée provinciale de Lomami
2. Principes de base pris en compte :
- garantir la cohésion provinciale liée à la cohabitation pacifique entre communautés (provinciales).
- éviter de retomber aux frustrations des communautés Lomamiennes à Mbuji- Mayi
- lier le poids politique de l'époque à l'octroi des postes de gouverneur titulaire et de président de l'Assemblée provinciale ainsi que leurs adjoints respectifs.
- éviter d'octroyer pour le même mandat les postes de gouverneur titulaire et de président de l'Assemblée provinciale à une même souche linguistique telle que songye ou luba, Kanyok.
3. Mouture retenue par les pionniers- députés provinciaux de Lomami en 2016 : (2016-2018)
- questeur : une élue provinciale (femme, Mwene-Ditu, (Cfr. Règlement intérieur de Lomami)
* Cooptation des chefs coutumiers : 2 cooptés des territoires de Luilu et de Kabinda.
4. Poursuite de l'exécution des acquis du consensus : (2019- 2023) (Total Lomami : 27):
- gouverneur titulaire : Kabinda (5 d.p.)
- Vice-gouverneur : Ngandajika
- président de l'Assemblée provinciale : Luilu
- Vice-Président : Lubao
* Cooptation : Lubao et Ngandajika
De ce qui précède :
A. Les candidats gouverneur et son Vice ainsi que les président et son Vice sont désignés par les élus provinciaux par entité retenue par le consensus, après des primaires concluantes ou pas, pareillement pour la cooptation des chefs coutumiers.
C'est ainsi qu'en 2016 la candidature des gouverneurs retenue par consensus a été présentée à la Céni en indépendant par l'Assemblée provinciale. Quant au bureau de l'Assemblée provinciale des primaires avaient départagé les candidats à la présidence.
B. Pour le mandat 2019- 2023, je suis sûr que le processus a été le même au vu du résultat présentant les animateurs des institutions avec prise en compte du consensus précité.
C. Dans ce processus, personne parmi nous pionniers ne peut témoigner d'une implication quelconque des députés nationaux et des sénateurs de l'époque dans la détermination de la rotation.
Par contre, l'expérience a été dupliquée avec satisfaction dans d'autres provinces de la RDC, témoignages à l'appui et des nationaux de Lomami et des autres provinces.
5. Pour ce mandat 2024- 2028, si mes conseils peuvent être considérés comme l'un des pionniers et président du caucus des députés provinciaux de Lomami, autrefois retenu candidat Vice-gouverneur de Lubao du candidat gouverneur titulaire Honorable Prosper Bukasa de Luilu :
-que la latitude soit laissée aux députés provinciaux de Lomami de se retrouver en élus de nos populations pour qu'ils se prononcent sur la continuation du consensus de rotation de la gestion au pouvoir de nos 7 entités actuelles de Lomami et si possible, consulter, en cas de nécessité, les députés provinciaux de la 1ère législature provinciale de Lomami pour éviter des dérapages :
- s'en tenir à la rotation jusqu'à la fin du processus de tour de rôle sans tenir compte de nouveaux poids politiques survenus suite au dynamisme de chaque cycle électoral
- que la loi du respect de la minorité soit privilégiée comme aussi la parité en toutes circonstances.
- enfin, tenir compte de deux premières rotations pour asseoir l'actuelle rotation comme attendu de tous.
Sur ce, j'espère avoir apporté ma pierre à l'édification de la province de Lomami qui tarde à décoller suite aux tiraillements de surface, incapables de booster le développement des de nos entités reléguées à vivre indécemment en ce 21ème siècle de la modernité.
Au lendemain de la prestation de serment de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat et la publication des résultats provisoires pour les élections législatives, provinciales et des conseillers communaux par la commission électorale nationale indépendante (CENI), un malaise exalte au sein de l’Union sacrée de la nation, plateforme du président de la République réélu. Certains sociétaires de l’USN pointent du doigt accusateur Vital Kamerhe, membre du présidium, actuel vice-premier ministre de l’économie nationale et ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.
A la base de ce malaise, le mardi 23 janvier 2024, à l’initiative de Vital Kamerhe, Jean –Lucien Bussa, Julien Paluku et Tony Kanku Shiku, une alliance dénommée « Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) a été créée.
« L’alliance que nous avons décidé de constituer a pour fondement la confiance que notre peuple a placée en nos élus. Notre démarche politique est de participer à la consolidation, autour de Félix Tshisekedi, d’une majorité parlementaire confortable par le nombre d’élus qui la constituent et la portée des idées ainsi que la force de ses actions », a déclaré Vital Kamerhe à la sortie officielle de cette alliance.
Mais les autres sociétaires de l’Union sacrée non les moindres, notamment le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel VPM de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC/A) du président du Sénat, Modeste Bahati et l’Alliance des Mouvements de solidarité pour le changement (AMSC) de l’actuel ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ne digèrent pas cette initiative. Ils accusent Vital Kamerhe de créer une rébellion au sein de l’union sacrée dans le but de fragiliser le chef de l’Etat et freiner son élan du développement pour la RDC durant son second quinquennat.
A l’AMSC, regroupement politique membre de l’union sacrée de la nation dont Tony Kanku Shiku fait partie, on ne s’explique pas l’initiative de la création d’une nouvelle plateforme politique, soi-disant pour soutenir les actions du chef de la nation Félix Antoine Tshisekedi. Les élus de l’AMSC désapprouvent cette initiative qui ne cadre pas avec les objectifs de l’union sacrée de la nation axés sur le soutien indéfectible aux actions du Président de la République. Et c’est sur base de sa vision que tous les sociétaires de l’union sacrée après la dissolution de la coalition FCC-CASH, ont décidé de le soutenir et il a été réélu avec une victoire écrasante de 73,47%.
Même son de cloche du côté de l’AFDC/A et du MLC.
Sans mâcher les mots, le Professeur Francis Mabanze, membre du MLC-Mouvement de Libération du Congo, dénonce ce qu’il considère comme un chantage de la part des initiateurs de la méga plateforme dénommée Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR). «On ne peut pas créer une majorité dans une majorité », regrette-t-il.
Et d’ajouter : « c’est une rébellion, un désordre dans une organisation telle que l’union sacrée, qui a été créée par le Président de la République. L’USN a été démontré ses preuves lors des élections du 20 décembre. Je suis sidéré de voir qu’il y a un groupuscule, des opportunistes anarchistes qui veulent créer la rébellion au sein de l’union sacrée Ils veulent faire le chantage au Chef de l’Etat ».
Du côté de l’UDPS, les propos de son secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba selon lesquels « on ne peut pas refuser à certains membres de l’union sacrée de se réunir pour discuter sur leur avenir politique » cacheraient des frustrations de sa part. « Car si la création du PCR ne gênait pas le fonctionnement normal de l’union sacrée, le même Augustin Kabuya n’aurait pas consulté, au lendemain de sa création, les membres du présidium de l’USN notamment le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo », laisse entendre un analyste politique.
Du coup, Vital Kamerhe serait considéré comme une épine sous le pied de Félix Tshisekedi, un homme aux ambitions démesurées et un opportuniste.
Les autres sociétaires de l’USN accusent publiquement Vital Kamerhe de chercher à diriger l’Assemblée Nationale en réclamant environ 230 députés à l’Assemblée nationale et les Assemblées provinciales.
Sa démarche consisterait à contrôler Tshisekedi à partir des chambres législatives. Ils demandent à VK de revoir ses ambitions et revenir à la raison pour assurer l’unité et la cohésion de l’union sacrée. Notons que la nouvelle plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l’union sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC) de Vital KAMERHE, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 (A/B50) de Julien PALUKU et coalition des Démocrates (CODE) de Jean-Lucien Bussa.
A ce stade, seul Félix Tshisekedi est appelé à remettre de l’ordre dans sa boutique. Sinon son deuxième mandat connaitra des problèmes comme au premier mandat avec la coalition FCC-CACH. Lors de sa prestation de serment, le même Tshisekedi avait dit de tirer les leçons pour que les erreurs du passé ne pose reproduisent pas durant son second quinquennat.
Félix Tshisekedi, le Président réélu et investi pour un nouveau mandat de cinq ans en RDC
Félix Tshisekedi à l’heure du choix de la compétence et de l’efficacité
Felly Fwamba Mubalamate, le Coordonnateur National
Une vue du Collectif des cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi
*‘’Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souhaite que l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, qui a des compétences et des intelligences variées et multiformes, serve de PIVOT dans toutes les institutions nationales, provinciales et locales tout au long de ce deuxième mandat. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande au Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir concilier son programme électoral « Le Peuple d’abord » avec « Le Changement Radical » cher au Lider Maximo, le Feu Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, afin de rompre avec les mauvaises pratiques jadis décriées par l’UDPS dans le but de procurer le bonheur au Peuple Congolais. Car, le deuxième quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, devra servir à la stricte application du programme politique de l’UDPS.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI invite, enfin, le Peuple Congolais à soutenir et à accompagner Président de la République, Chef de l’Etat, dans la matérialisation de ses six engagements qui exigent la mobilisation des toutes les énergies nationales’’, écrit, dans une nouvelle déclaration, le Collectif des Cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi à titre, à la fois, d’alerte générale et de manifestation de leurs disponibilités à contribuer à la réalisation de la vision de Félix Tshisekedi tout au long de son nouveau mandat de cinq ans à la tête de la RD. Congo.
Déclaration Politique
Le Collectif des Cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi souhaite que l’Udps serve de pivot de toutes les institutions
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire tenue ce mercredi 31 janvier 2024, publié la Déclaration Politique dont la teneur suit :
1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue l’éclatante cérémonie de prestation de serment de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, réélu Président de la République Démocratique du Congo lors de l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023 qu’il a brillamment remportée.
2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se réjouit du score électoral réalisé par le Candidat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, lequel score démontre clairement que le Président de la République a une forte assise populaire telle que vécue pendant la campagne électorale.
3. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Peuple Congolais qui a fait preuve de maturité, de patriotisme et de prise en main de sa propre destinée en portant son choix judicieux sur la personne de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
A travers ce choix, le Vaillant Peuple Congolais a confondu les ennemis internes et externes de notre pays, a écrit la plus belle page de la glorieuse Histoire de notre indépendance et de notre souveraineté, s’est érigé en grand rempart contre le funeste projet de « balkanisation » de la République Démocratique du Congo, et s’est résolument engagé dans la salutaire voie de la renaissance nationale sous la direction de son Grand Leader Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
5. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se félicite également de six engagements présidentiels annoncés le 20 Janvier 2024 en vue de consolider les acquis du premier quinquennat et de servir de boussole pour le deuxième.
6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue aussi le Président de la République, Chef de l’Etat, pour le courage dont Il a fait montre en reconnaissant, devant toute la Nation, d’avoir commis quelques erreurs de parcours pendant son mandat écoulé, et en prenant, en conséquence, l’engagement de ne plus retomber, cette fois-ci, dans les mêmes erreurs du passé.
7. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Président de la République, Chef de l’Etat, d’avoir bien apprécié la précieuse contribution de son Parti à sa réélection, à savoir l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, sans épithète, ni autre artifice et sans citer une quelconque tendance, ni sensibilité.
Cela traduit sa préoccupation en faveur de la cohésion et de la réconciliation de la grande famille de l’UDPS actuellement émiettée en vue de sa réunification.
8. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souhaite que l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, qui a des compétences et des intelligences variées et multiformes, serve de PIVOT dans toutes les institutions nationales, provinciales et locales tout au long de ce deuxième mandat.
9. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande au Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir concilier son programme électoral « Le Peuple d’abord » avec « Le Changement Radical » cher au Lider Maximo Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire afin de rompre avec les mauvaises pratiques jadis décriées par l’UDPS dans le but de procurer le bonheur au Peuple Congolais.
Car, le deuxième quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, devra servir à la stricte application du programme politique de l’UDPS.
10. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI invite, enfin, le Peuple Congolais à soutenir et à accompagner Président de la République, Chef de l’Etat, dans la matérialisation de ses six engagements qui exigent la mobilisation des toutes les énergies nationales.
*Fabrice Lonkeke Isambele, Autorité morale de la Nouvelle Génération Consciente (NOGECO), a pris une décision ce lundi 29 janvier 2024, en signant un document consacrant de nouvelles mises en place au sein de sa formation politique.
Dans la foulée, Paula Kurara Chirezi est portée à la tête du Secrétariat Général de ce parti membre de l'Union Sacrée de la Nation.
A côté, ces adjoints sont Timothée Makela Kwengwey et Olivier-Brandt Mutuale Tshibambe Tambwe respectivement, en tant que Secrétaires Généraux adjoint chargé des questions techniques et chargé des activités politiques.
Aussi, Béatrice Limpemu Manzingo est désignée, quant à elle, Secrétaire Générale adjointe chargée de l'administration et Esméralda-Marie Kibassa Maliba Kunda dans les opérations.
Considérant la nécessité de restructurer le Secrétariat Général de son parti en vue de son dynamisme, Fabrice Lonkeke a procédé à ces nominations après examen et appréciation du dossier personnel de chaque « camarade candidat en vertu du respect des idéaux du parti ».
*’’Ensemble, nous continuerons à lutter pour la vérité, la justice et la paix dans l'Est de la RDC, en refusant d'être victimes de la désinformation et en affirmant notre droit à un avenir sûr et prospère pour tous’’, réaffirme M. Thierry Monsenepwo, Analyste Politique mieux connu sur l’agora politique en RD. Congo.
‘’Nous appelons la communauté internationale à reconnaître la véritable nature du conflit dans l'est de la RDC et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au soutien de Kagame au M23 et à d'autres groupes armés. La paix et la stabilité dans la région ne seront réalisables que lorsque les responsables de l'ingérence étrangère seront tenus responsables et que des efforts sérieux seront déployés pour répondre aux besoins et aux aspirations légitimes du peuple congolais’’, écrit, par ailleurs, Thierry Monsenepwo, dans une tribune de réflexion libre contre les propos spécieux de Paul Kagame, le Président Rwandais, sur la nature même de la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RD. Congo.
‘’En réaffirmant notre engagement envers la vérité et la justice, nous, Congolais, refusons de tomber dans le piège des mensonges et de la propagande de Kagame. Nous sommes prêts à défendre notre souveraineté et à lutter pour la paix dans notre pays, non pas parce que nous n'avons rien à perdre, mais parce que nous avons tout à gagner : la sécurité, la stabilité et un avenir meilleur pour nos compatriotes de l'Est de la RDC’’, insiste-t-il, dans cette même tribune.
La Pros.
Tribune d’expression libre
Thierry Monsenepwo contre les Propos Mensongers de Paul Kagame : Rétablir la Vérité pour la Paix dans l'Est de la RDC
Dans une récente déclaration, le président rwandais Paul Kagame a, une fois de plus, propagé des informations trompeuses et infondées concernant la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
En accusant le Chef de l'Etat congolais d'avoir hébergé les rebelles du M23 à Kinshasa sans dialogue préalable, Kagame tente de détourner l'attention de la véritable origine du conflit et de la souffrance des millions de Congolais dans la région.
Les faits sont, pourtant, clairs et documentés : le M23 n'est pas un groupe de rebelles congolais indépendants, mais plutôt le bras armé des forces armées rwandaises, comme l'ont confirmé de nombreux rapports des Nations Unies et d'autres organismes internationaux. Les armes, le financement et le soutien logistique du M23 proviennent du Rwanda voisin, dans le but de déstabiliser la région et de poursuivre les intérêts politiques et économiques de Kagame.
Les conséquences de cette ingérence étrangère sont dévastatrices pour le peuple congolais, qui a déjà subi des décennies de conflit, de violence et de pertes humaines incommensurables. Des millions de vies ont été perdues, des familles ont été déchirées et des communautés ont été déplacées de force, dans ce qui est devenu l'un des conflits les plus meurtriers et les plus prolongés de l'histoire récente de l'Afrique.
En réaffirmant notre engagement envers la vérité et la justice, nous, Congolais, refusons de tomber dans le piège des mensonges et de la propagande de Kagame. Nous sommes prêts à défendre notre souveraineté et à lutter pour la paix dans notre pays, non pas parce que nous n'avons rien à perdre, mais parce que nous avons tout à gagner : la sécurité, la stabilité et un avenir meilleur pour nos compatriotes de l'est de la RDC.
Nous appelons la communauté internationale à reconnaître la véritable nature du conflit dans l'est de la RDC et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au soutien de Kagame au M23 et à d'autres groupes armés. La paix et la stabilité dans la région ne seront réalisables que lorsque les responsables de l'ingérence étrangère seront tenus responsables et que des efforts sérieux seront déployés pour répondre aux besoins et aux aspirations légitimes du peuple congolais.
Ensemble, nous continuerons à lutter pour la vérité, la justice et la paix dans l'Est de la RDC, en refusant d'être victimes de la désinformation et en affirmant notre droit à un avenir sûr et prospère pour tous.
Au cours de son intervention, vendredi 26 janvier 2024, sur les ondes de BBC FM, sur la situation politique actuelle en République Démocratique du Congo, l’Editeur-Directeur Général du journal La Prospérité, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, a insisté sur la mise en place d’une nouvelle classe politique pour les institutions prochaines afin de répondre aux aspirations du peuple et concrétiser la vision du Chef de l’Etat.
Vu les difficultés qu’a connues le Chef de l’Etat durant son premier mandat à la tête du pays, Marcel Ngoyi place au centre de ce second mandat une détermination que doit afficher ce dernier pour rencontrer les attentes de la population.
Il a, dans son intervention, à propos de la création des plateformes au sein de l’Union Sacrée, précisé l’objectif poursuivi par ces figures emblématiques du pays. « L’objectif de ces groupes politiques est que le moment venu, qu’ils soient bien positionnés en fonction du dépeçage des postes de haute responsabilité du pays », a-t-il lancé.
En outre, il a éclairé l’opinion publique que ces plateformes sont composées de grandes figures politiques congolaises de l’Union sacrée de la nation qui doivent apporter la majorité au parlement pour le Chef de l’Etat qui en a besoin afin de concrétiser les six objectifs phares évoqués lors de son discours d’investiture au Stade des martyrs. « Les acteurs de ces plateformes sont tous de l’union sacrée qui ont battu campagne pour le Chef de l’Etat pour sa réélection, le moment est venu pour dégager la majorité au sein du parlement afin d’identifier chaque groupe en fonction de son apport en termes de nombre de députés », a-t-il renchéri.
Enfin, il a souhaité le rajeunissement de la prochaine classe politique afin d’éviter les mêmes figures politiques qui sont considérés comme ménopausées du point de vue politique. « Le chef de l’Etat doit appliquer de nouvelles politiques publique, mieux les adapter pour répondre aux besoins de la population. Il ne doit pas forcement travailler avec les mêmes figures qui sont considérées comme ménopausées, par contre, il doit recourir au rajeunissement de la classe politique pour la concrétisation de sa vision », a argumenté cet analyste de grandes questions d’actualité.