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L’ombre de Laurent Batumona plane dans le Tanganyika, MSC : Placide Luzolo installe le Comité Interfédéral du MSC à Kalemie

Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, a vibré au rythme d’une activité politique intense d’installation d’un nouveau comité interfédéral du MSC. Nyembo Bin Gaston est le nouveau président Interfédéral du MSC. Une délégation du Mouvement de Solidarité pour le Changement conduite par le Conseiller politique du Président National Laurent Batumona séjourne dans cette province pour redynamiser les activités du Parti.  Placide Luzolo Maboya a mis sur pied la nouvelle composition du Comité Interfédéral  du parti.

Le samedi 18 mai 2024, un nouveau comité interfédéral a été installé par Placide Luzolo, l’envoyé spécial du Président National du MSC, le Patriarche Laurent Batumona dans la province de Tanganyika.  Le camarade Nyembo Bin Gaston a été élu président Interfédéral en remplacement du camarade Issa Pascal.  

L’ombre de Laurent Batumona a plané dans la province de Tanganyika dans les préparatifs de l’installation du nouveau comité interfédéral de Kalemie : l’organisation, la sérénité et le pragmatisme qui ont régné ont fait croire aux militants et militantes la présence de Laurent Batumona à Kalemie-centre. 

Nyembo Bin Gaston a été installé dans son fauteuil de Président Interfédéral.  Dans sa prise de parole, il a félicité d’abord le Président National du MSC qui a suivi avec attention les cris de militants et militantes du MSC de Tanganyika de voir le parti prendre de nouvelles orientations sur le comité interfédéral de Kalemie.

«Je mettrai toute mon énergie en tant que leader pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire, la transformation profonde de notre cher Parti le MSC de notre respectueux Autorité Morale Laurent Batumona afin d’implanter le parti sur tout le territoire de Tanganyika et de construire ensemble le MSC prospère et solidaire pour tous. » Telle est l’ambition que Nyembo Bin Gaston a affiché, samedi 18 mai dernier, lorsqu’il a conclu son mot qui a abouti à son élévation.

Cette action est l’aboutissement d’une matinée politique d’échanges sur la rentrée politique du MSC qui a été annoncée au mois de mars dernier par l’Autorité Morale Laurent  Batumona, qui en outre avait expliqué de la plus belle manière le nouveau départ du MSC.
La Solidarité, c’est le thème abordé par le Conseiller Placide Luzolo. Il a rappelé que le MSC est un parti basé sur la solidarité, un mouvement qui œuvre pour unir le peuple autour de l’idéal du changement de l’homme dans son intégralité. Selon lui, la redynamisation des activités du MSC passe par l’effort de tous parce que c’est par la solidarité que l’on doit parvenir aux résultats durables et enfin, de travailler pour implanter le parti afin d’améliorer le social de nos populations dans toute la province de Tanganyika. ‘’Même en étant élu, il a fallu de la solidarité des militants et militantes du MSC autour d’un nouveau leadership du MSC dans le Tanganyika’’.

A l’occasion, Placide Luzolo a exalté la vision portée par Laurent Batumona qui, selon lui, a su hisser le Parti MSC au premier carré dans l’agora politique en RDC.  Il a encouragé les militants et militantes du MSC au niveau de Ligues de femmes, Ligue de Jeunes, Ligue de communicateurs, les Nzoyi de Kalemie de maintenir le bon choix d’appartenir au Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC.

Quant à Issa Pascal, le Président Interfédéral sortant, il s’est focalisé sur l’organisation et le fonctionnement du MSC notamment, sur les organes centraux et ceux de la base et a souhaité un heureux mandat au nouveau président interfédéral du MSC.

Après l’installation du nouveau comité Interfédéral de Kalemie dans la province de Tanganyika, plusieurs personnes ont porté leur choix sur le Parti de Laurent Batumona.

Peter Tshibangu

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Election du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale : Soleil Kashize avance des raisons du vote d’une personnalité  compétente

Depuis 8 heures du matin, le Palais du peuple a vibré au rythme de l’élection du Bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Cette institution de la République est appelée à être dirigée par des personnes dignes. L’ambiance était au top auprès de partisans de différentes formations politiques à qui on avait refusé l’accès dans la salle du congrès.

Cette élection prévue le 18 mai dernier a connu un report après les discordances politiques au sein de l’Union sacrée. La réunion tenue avec le Président de la République Felix Tshisekedi a permis d’aplanir les divergences. Le Président de la République a demandé de mettre de côté les différends des uns envers les autres pour sauver la République en votant un Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

D’après, un analyste indépendant rencontré au Palais du peuple, Soleil Kashize a démontré la nécessité qui s’impose pour le moment à voter une personne compétente au sein de l’Assemblée nationale, un technocratique, comme Vital Kamerhe qui a fait preuve d’une gestion orthodoxe de cette institution en 2007 en refusant l’entrée des hommes armés au pays.

Ensuite Soleil Kashize fait savoir que si jusqu’ alors le gouvernement tarde à sortir parce qu’on n’a pas une Assemblée qui doit investir le gouvernement, et demande aux députés de choisir des dirigeants dignes, capables de défendre le peuple Congolais et non assister ce que nous venons de voir à la législature passée, aucun contrôle parlementaire ne s’est effectué au parlement et que cette fois- ci nous voulons un contrôle parlementaire sévère.

Selon lui, Vital Kamerhe lorsqu’il était président de l’Assemblée en 2006 avait sauvé ce pays en refusant la demande que les étrangers armés entrent dans ce pays, il a jeté tout son dévolu et laissé tous ses avantages au profit du pays.

Soleil Kashize demande aussi aux députés de porter leur choix sur Vital Kamerhe pour sa volonté de veiller au respect strict de la loi et à la rétrocession de 40% à chaque province pour les aider à bien fonctionner, a-t-il conclu.                                              

Michel Okaso

 

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La PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024

Déclaration Politique de la Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP

La Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP, a appris, avec consternation et indignation, la tentative de déstabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo.   

Résolument déterminée, à l'instar de l'ensemble des forces vives de la Nation, à respecter l'alternance pacifique du pouvoir comme seul mode d'accession à la gestion du pouvoir dans notre pays, la PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024 et appelle également la Communauté Internationale à exprimer son soutien à notre gouvernement légitime et à condamner avec force ce dérapage anticonstitutionnel.

La PEP-AAAP réaffirme son engagement indéfectible au Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix, de la Démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité des Institutions de la République. 

La PEP-AAAP salue la vigilance et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité, qui ont su déjouer cette menace contre l'ordre constitutionnel. 

Par ailleurs, la PEP-AAAP est convaincue que cet acte criminel ne peut pas ébranler notre détermination à œuvrer pour le bien-être et le progrès de la Nation congolaise. 

C'est pourquoi, la PEP-AAAP invite le peuple congolais à demeurer vigilant et uni, pour qu'ensemble nous puissions continuer à nous battre pour la prospérité de notre cher pays.

Vive la RDC !

Vive la démocratie !

Vive notre Président de la République ! Vive notre cher peuple !

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Le CREFDL réactive l’IGF et la Cour des comptes, Assemblée Nationale : Mboso accusé de dépenser plus de 90,2 millions USD pour l’acquisition de 26 bus     

Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL) a, dans un rapport intitulé « le biface du parlement : un contrôleur à contrôler », publié jeudi 9 mai 2024, indiqué un dépassement budgétaire au Parlement. Pour les dépenses de l’Assemblée Nationale, de 2021 à 2023, le CREFDL révèle que plus de 90,2 millions de dollars américains ont servi à l’achat des véhicules terrestres contre une prévision de 4,5 millions USD. 

La société civile affirme, pour sa part, que le bureau Mboso a utilisé cet argent pour se procurer seulement 12 bus de 30 places assises de marque Coaster affectés au transport du personnel administratif, ainsi 14 minibus destinés au transport des directeurs des services.

La même ONG soulève également un cas de parcelle achetée par le même bureau Mboso dans la commune de Lingwala à 4,1 millions USD afin d’ériger les services de l’administration et les bureaux des commissions permanentes.

Il sied de remarquer que la procédure pour l’achat de cet immeuble à savoir, le prix de cette parcelle et son adresse physique sont gardés secrets. Les bureaux des commissions permanentes sont toujours locataires, a révélé Valery Madianga, coordonnateur national de CREFDL.

Pour rappel en 2023, le bureau Mboso à contracter une dette de 3,4millions de USD et en 2024 le même bureau a ajouté une seconde dette de 7,6 millions pour la construction d’un bâtiment devant abriter le centre médical de l’institution que dirige l’élu du Kwango.

Le CREFDL recommande, pour ce faire, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi de responsabiliser la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances d’effectuer un audit sur l’utilisation des fonds alloués au Parlement de manière générale.

Le rapport budgétaire du Parlement de 2021 à 2023 établit que les deux chambres ont dépensé 1,1 milliard USD, un dépassement de 298,9 millions, dont 60% utilisés par l’Assemblée nationale et 40%, par le Sénat.

Jackson Mutamba       

Le CREFDL réactive l’IGF et la Cour des comptes, Assemblée Nationale : Mboso accusé de dépenser plus de 90,2 millions USD pour l’acquisition de 26 bus      
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Bureau définitif de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe dépose sa candidature au poste de Président

Le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) et député national, Vital Kamerhe, a officiellement déposé, ce lundi 13 mai, sa candidature pour le poste de président de l'Assemblée nationale. Ce choix intervient à l’issue des résultats des primaires du présidium de l’Union sacrée de la Nation qui avait jeté son dévolu sur cette candidature unique.

Dans un communiqué officiel portant finalisation du ticket du bureau de l’Assemblée Nationale pour le compte de la majorité, l’Union sacrée de la nation a dévoilé la liste de candidats de la majorité devant constituer le bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Parmi les personnes retenues figurent Vital Kamerhe au poste de président du bureau définitif, Jean-Claude Tshilumbayi : 1er Vice-président; Christophe Mboso N'kodia Pwanga : 2e vice-président, Serge Bahati : questeur et Caroline Bemba : questeur adjoint.

Ce communiqué a fait couler beaucoup d’encre au sein de la même majorité présidentielle. Un groupe de députés se nommant « Républicains » évalué à une centaine, a rejeté cette proposition du ticket de l’Union sacrée. Ces élus reprochent au présidium le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, … dans le choix des candidats aux différents postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ils accusent ledit présidium de ne pas tenir compte de l'équilibre géopolitique.

Ils rappellent, par ailleurs, que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur sur le principe de la représentation équitable des provinces avant de réitérer les engagements du Chef de l’Etat. Le 2ème mandat de Tshisekedi sera consacré à la lutte contre les antivaleurs tout en reconnaissant le principe de solidarité dans l’attribution des responsabilités.  

Le samedi 18 mai à partir de 11 heures est prévue l’élection et l’installation officielle du bureau définitif. La mise en place de ce bureau définitif est la dernière mission du bureau provisoire que conduit Christophe Mboso N'kodia Pwanga.

Abed-négo Ibanda

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Après qu'ils aient été au pouvoir, le MPR et le PPRD ont "disparu". Qu'en sera-t-il de l'UDPS?

(Par Hubert Mwipatayi) 

Si goûter au pouvoir est une bonne chose, tenir ou continuer d'exister après ça n'est pas facile. Le MPR, le PPRD et le PALU en donnent l'illustration.  Quid demain de l'UDPS?

Le Mouvement populaire de la révolution de Joseph Désiré Mobutu n'a pas pu tenir longtemps lorsque le Maréchal du Zaïre a quitté le pouvoir en 1997. En digne héritier politique, le fils du défunt président, Nzanga Mobutu, a tenté de perpétuer l'idéologie de son géniteur, mais sans succès. Pas même Catherine Nzuzi Wa Mbombo n'a pu...

Toute chose ayant un début et une fin,  le mobutisme a pratiquement tiré sa révérence.

D'autre part, il a fallu qu'Antoine Gizenga Fundji goûte au pouvoir comme premier ministre pour que son parti commence son processus de désintégration. Aujourd'hui, sans avoir accédé à la magistrature suprême, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) n'est plus resté debout.  Il continue au contraire  à se déchirer...

Que dire brièvement de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL)? Comme mouvement de libération prédateur, ce "conglomérat d'aventuriers" a disparu comme un feu de paille quelque temps après l'accession de Laurent Désiré Kabila au pouvoir, ses parrains rwandais ayant démontré qu'ils n'étaient là que pour piller le Congo au profitde Kigali. 

Quant au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ce dernier est carrément en train de vivre ses derniers instants avant la disparition. Depuis son départ du pouvoir,  Joseph Kabila, pourtant autorité morale de cette formation politique,  a opté pour l'idéologie "motus et bouche cousue". Muet, JKK a laissé la charge du PPRD sur les épaules de Ramazani Shadary et Ferdinand Kambere que l'on entend souvent sur les ondes de Top Congo FM. Emmanuel Shadary, connu comme "coup sûr coup", fait lui aussi un profil bas comme Joseph Kabila, au point que d'aucuns se demandent si réellement le PPRD continue à tenir régulièrement ses réunions... D'où la lancinante question qui taraude les esprits : comment fera Joseph Kabila pour remettre son parti sur le rail?

En réalité, c'est ce dernier parti qui devait être la première force politique d'opposition  du pays. Hélas !

Que dire alors de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique du Sphinx?  Certains observateurs se demandent si ce parti cher au lider maximo tiendra longtemps après le deuxième mandat du président Tshisekedi. Tristement, le constat est que les membres de l'UDPS qui accompagnent le Président de la République n'ont pas pu faire la différence. Nombreux auraient sombré dans des compromissions graves et des dossiers de détournement. 

En effet, l'opinion est arrivé à la conclusion selon laquelle que ce soit l'époque de Mobutu, de Laurent Désiré Kabila, de Joseph Kabila ou de Félix Tshisekedi, les antivaleurs dont l'enrichissement sans  cause, la corruption et le détournement sont un dénominateur commun. Ils ont tous pour caractéristiques : parlementaires qui se soucient seulement de leurs avantages, ministres qui détournent les deniers de l'Etat,  magistrats qui se font corrompre...

Au regard de tous ces éléments,  il y a lieu de s'interroger davantage de l'UDPS.  Reviendra-t-elle dans l'opposition au terme des deux mandats de Fatshi? Avec quel discours? Continuera-t-elle à dénoncer la corruption? Ses militants feront-ils des marches de protestation comme par le passé? Qui osera donner le mot d'ordre pour une journée ville morte? 

Pour rappel,  après ses deux mandats, le président Tshisekedi deviendra lui aussi sénateur à vie.

Hubert Mwipatayi/CP

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UDPS/Tshisekedi : le Collectif des Cadres et Membres lance une interpellation !

« Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo », déplore cette Structure, qui exige des mesures idoines pour la restauration, dans les plus brefs délais, de l’idéologie des pionniers du parti. Voici la déclaration :

Déclaration politique du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 08 Mai 2024, l’état chaotique dans lequel se trouve la Tendance UDSP/TSHISEKEDI actuellement au pouvoir, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur ci-dessous :

1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI dénonce la violation flagrante de l’article 10 des Statuts de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui a fixé, entre autres objectifs, « L’INSTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE, LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET AUTRES ANTI-VALEURS » par son arrogante direction en exercice.

2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate, non sans amertume, que la bande à KABUND-KABUYA-PETER KAZADI et autres Combattants de la 25me heure de la génération spontanée qui a fait la main basse sur la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, a trahi l’idéal noble de l’héroïque combat qui avait mobilisé et fondé les espoirs des millions de Congolais de voir se construire en République Démocratique du Congo, une grande démocratie et un véritable Etat de droit, gage d’un réel progrès social pour leur bien-être.

3. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate fort malheureusement que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fait la honte du combat implacable de l’UDPS Originelle, lequel combat a été mené pendant plus de trois décennies.

4. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, sans réserve, les actes répréhensibles dont les auteurs se recrutent parmi les membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI notamment les vols, l’exclusion, la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements des deniers publics, le népotisme, l’égoïsme, le clientélisme, le gangstérisme politique et autres anti-valeurs coulés sous la répugnante formule de « TOSA OBIKA » mise en place un « petit parlementaire-debout » élevé, sans le mériter, au rang d’animateur principal de ladite tendance à cause de ses courbettes et salamalecs indignes d’un vrai militant d’un parti social-démocrate de l’Internationale Socialiste.

6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo.

7. En conséquence, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande enfin aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie de s’assumer en convoquant les assises de renaissance de l’UDPS Originelle.

Fait à Kinshasa, le 09 Mai 2024.

POUR LA COORDINATION NATIONALE

Felly FWAMBA MUBALAMATE

Coordonnateur National

Désiré NGANGU ZAKANDA

Premier Coordonnateur Adjoint

Rigobert MULONDA TSHIBOLA MULUME

Deuxième Coordonnateur Adjoint

Brigitte DIYOYO KAMUINA NSAPU

Troisième Coordonnatrice Adjointe

Jules Roger NSEVANI

Secrétaire-Rapporteur

Dr Jean-Félix KALONJI KATAMBWA

Trésorier

Jean-Marie ILUNGA wa MULAMBA En faveur de qui

Caissier

Pierre-Damien TSHIMANGA NGINDU

Conseiller

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président du Conseil des Sages

Jean-Pierre MUNOKO KADINGU KADIEBWE

Vice-Président du Conseil des Sages

Elodie LUSAMBA LUMBALA

Secrétaire du Conseil des Sages

Maurice KANYINDA NTUMBA

Conseiller au Conseil des Sages

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Pages d’opinions libres de Me Jean Claude KATENDE, « Mon conseil au Président TSHISEKEDI : Ne touche pas aux dispositions verrouillées de la Constitution»

Le Président TSHISEKEDI a annoncé le 3 mai 2024 sa volonté de réviser la Constitution ou de doter le pays d’une autre Constitution, en ces termes : «Je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays».

Les choses que nous entendions, depuis 2021, au milieu des membres de l’UDPS et selon lesquelles on disait : « nous allons changer la Constitution pour donner au Président un autre mandat » commencent à se préciser ». L’opinion est en train d’être préparée petit à petit à accepter le fait accompli. 

Devant la diaspora congolaise à Bruxelles la semaine passée, le Président TSHISEKEDI a franchi un nouveau pas en parlant de la commission qui réfléchira sur comment doter le pays d’une constitution « digne ? ». 

Je rappelle au Président TSHISEKEDI que la Constitution actuelle est le résultat d’un processus long et douloureux qui a vu beaucoup de congolais mourir soit par la guerre soit par les troubles sociaux et politiques. Personne n’a le droit d’oublier tout ce parcours pour ses propres intérêts de conservation du pouvoir. 

En Afrique, je n’ai pas encore vu un Président de la République qui a révisé ou changé la Constitution de manière désintéressée et uniquement pour l’intérêt du pays.  Je doute que l’initiative que le Président a annoncée soit dans l’intérêt du pays. Sa gouvernance du pays ne me permet pas de croire le contraire. 

Je rappelle au Président TSHISEKEDI que la Constitution actuelle est la base qui permet aux congolais d’accepter les institutions actuelles, malgré les conditions dans lesquelles les élections ont été organisées en 2023, d’une part, et de s’opposer à tout autre groupe qui veut prendre le pouvoir par la force, d’autre part. Briser ce symbole de stabilité du pays, c’est livrer le pays à l’inconnu.

Le régime du Président Kabila avait révisé la Constitution en 2011, mais il n’avait pas touché aux dispositions verrouillées. Toute tentative de toucher auxdites dispositions avait mobilisé les congolais contre le régime du Président Kabila. 

Toute tentative de réviser la Constitution ou de changer la Constitution en modifiant notamment le mode d’élection du Président de la République, le nombre et la durée des mandats présidentiels rencontrera la même résistance. Pareille tentative affectera la légitimité du pouvoir du Président TSHISEKEDI et la stabilité du pays. 

Même au sein de sa majorité actuelle au pouvoir, il y a des gens qui ne disent rien par esprit de conserver encore pour un temps les avantages que leur donne le pouvoir, mais ils ne sont pas prêts à accepter que le Président TSHISEKEDI fasse un troisième mandat ou qu’il puisse prolonger la durée de son mandat. Les gens qui ont lâché le Président Joseph KABILA au grand jour, sans scrupules, ils lâcheront aussi le Président TSHISEKEDI de la même façon. 

Révisez toutes les autres dispositions de la Constitutions, mais abstenez-vous de toucher aux dispositions verrouillées. 

Prenez vraiment en compte ce conseil qui est dur, surtout quand on a déjà touché aux délices du pouvoir, mais qui est juste et vrai. 

« Quand un chef ne s’entoure que des gens qui lui disent ce qu’il aime, il doit savoir qu’il est entouré des traitres ». 

Fait à Kinshasa, le 05 mai 2024.

Prière de partager largement cette page. 

Me Jean Claude KATENDE

 (X : @JeanClaudekat2)

Téléphone : +243811729908(WhatsApp)

Le Gardien du Temple.

Pages d’opinions libres de Me Jean Claude KATENDE, « Mon conseil au Président TSHISEKEDI : Ne touche pas aux dispositions verrouillées de la Constitution»
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Gouvernement Judith Suminwa : la NSCC dans l’attente des résultats

COMMUNIQUE DE PRESSE

La NSCC averti déjà que dans les 100 premiers jours du «Gouvernement Judith Suminwa» si la situation chaotique que traverse le pays ne connait pas le début de solution durable, au lieu d’être derrière son action, la NSCC sera en face.

La « Nouvelle Société Civile Congolaise », NSCC en sigle, salue la nomination de Madame Judith Swamina Tuluka comme première ministre, une première dans l’histoire politique de la RDC. Cependant cette nomination ne devrait pas occulter les défis majeurs auxquels fait face et assiste impuissamment le peuple congolais sur le plan sécuritaire, économique et sociale. Toutes les pistes de solutions proposées et exploitées à ce jour ne semblent rien apporter dans l’amélioration du quotidien des citoyens. Les congolais brulent d’impatience de voir votre programme apporter des solutions : 1. sur le plan sécuritaire, la RDC fait face dans sa partie orientale à l’agression barbare organisée par le Rwanda et l’Ouganda avec la complicité des certaines puissances étrangères et régionales (cas du Kenya et autres) qui semblent jouer à l’hypocrisie, mais ayant un agenda de la balkanisation et de pillage des ressources naturelles du pays. Près de 7 millions de déplacés internes sans assistance humanitaire régulière, plusieurs villages et des écoles brulés hypothéquant l’avenir des enfants comme si la RDC n’avait pas un Gouvernement ; 2. sur le plan de la gouvernance économique, le détournement de denier public devenu sport national accentué par la corruption et l’impunité organisée, caractérisent la gestion de la chose publique actuelle, une économie totalement extravertie, dépendant à 90% des importations sans aucune production locale fiable et cela dans tous les secteurs de la vie nationale ; 3. sur le plan social, les fonctionnaires de l’Etat ont perdus sensiblement le pouvoir d’achat avec des salaires de misère difficilement payable, l’accès aux soins de santé primaire, à l’éducation et à l’eau potable de qualité demeurent un sérieux problème. Que dire de l’état des routes de desserte agricole et celles de centres urbains ? 4. avec la levée de moratoire sur la peine de mort avec une justice malade à en croire le magistrat suprême lors d’une de ses interventions publiques, sans réforme en profondeur, la NSCC craint le règlement de compte, la corruption, monnayage et jugement fantaisiste, surtout beaucoup des victimes risquent de se faire enregistrées dans le rang des innocents.

 

Gouvernement Judith Suminwa : la NSCC dans l’attente des résultats
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