All Stories

Les politiques et actions de la Chine en matière de contrôle des émissions de gaz à effet de serre

Récemment, l'ouverture de la session 2024 de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) et de celle de l'Assemblée populaire nationale (APN) a suscité beaucoup d'intérêt parmi les internautes du monde entier pour la Chine. Nous avons sélectionné certains de ces sujets que nous allons en discuter ensemble.

Nous commençons par examiner les politiques et actions de la Chine en matière de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.

La Chine a promis au monde, en 2020, de faire tout son possible pour atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone avant 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060. Cette promesse a une grande valeur, et le système politique actuel de la Chine, au niveau national, est résumé par le concept de "1+N".

Le "1" fait référence au "Plan d'action pour atteindre le pic d'émissions de carbone avant 2030" publié par le Conseil des Affaires d'État en octobre 2021. Ce plan fournit une orientation stratégique globale et à long terme pour la gestion et le contrôle du carbone.

Le "N" comprend les plans de mise en œuvre du pic d'émissions de carbone pour différents sous-domaines et industries, tels que l'énergie, l'industrie, les transports, la construction urbaine et rurale, ainsi que les plans de soutien en matière de technologie, de sécurité énergétique, de capacités de séquestration du carbone, de politiques fiscales et financières, de normes de mesure, d'inspection et d'évaluation, etc.

Le document de conception de haut niveau "double carbone" établit les principaux objectifs pour 2025, 2030 et 2060. Il mentionne également pour la première fois que la part de la consommation d'énergie non fossile devrait dépasser 80% d'ici à 2060.

La Chine attache une grande importance à la poursuite du développement économique tout en veillant à la protection de l'environnement.

Comment réduire de manière optimale les impacts négatifs du développement sur l'environnement et atteindre les objectifs de pic des émissions de carbone et de la neutralité carbone ? La Chine estime que la clé réside dans l'utilisation pleine et entière de la science, de la technologie et de l'innovation. Les faits ont également démontré que la Chine a apporté une contribution majeure à la transition énergétique mondiale et au développement des énergies renouvelables.

Depuis huit années consécutives, la Chine occupe la première place mondiale en termes de production et de ventes de véhicules à énergies nouvelles. Depuis son lancement, le marché national du carbone a élargi son échelle d'échanges depuis plus de deux ans. En 2023, le volume annuel des transactions de quotas d'émissions de carbone a atteint 210 millions de tonnes, pour une valeur annuelle de 14,44 milliards de yuans.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la croissance de la capacité installée de la production d'électricité renouvelable de la Chine triplera au cours des cinq prochaines années par rapport aux cinq années précédentes, le pays représentant un chiffre sans précédent de 56 % de l'expansion mondiale. Entre 2023 et 2028, la Chine déploiera près de quatre fois plus de capacités renouvelables que l'Union européenne et cinq fois plus que les États-Unis.

Source : https://www.iea.org/reports/renewables-2023/electricity

La Chine renforce sa coopération dans le domaine de l'environnement avec les pays du monde entier grâce à l'initiative "la Ceinture et la Route". En raison du développement intensif des énergies renouvelables, la capacité installée des énergies renouvelables en Chine a déjà dépassé celle du charbon, ce qui constitue une transformation majeure de la structure énergétique. Nous devons continuer à renforcer le développement et l'utilisation des énergies renouvelables, et progressivement remplacer les énergies fossiles. Le G20 a fixé l'objectif de doubler la capacité mondiale des énergies renouvelables, et la Chine soutient cette initiative.

Les politiques et actions de la Chine en matière de contrôle des émissions de gaz à effet de serre
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Pour la défense de la patrie : Constant Mutamba exige des poursuites contre les traîtres de la République

En conférence de presse samedi 2 mars dernier, le président du regroupement politique Dynamique progressiste de l’opposition républicaine (DYPRO), Constant Mutamba, a demandé à la justice congolaise d’engager des poursuites contre les Congolais qui ont pris les armes contre leur propre pays.

Il a commencé par recommander que cette même justice fasse autant pour le président rwandais Paul Kagame pour agression de la RDC. « Il faut mettre en branle la machine judiciaire contre tous les compatriotes d’abord complices et suspects internes, contre même ceux qui ont adhéré au M23 puisqu’ils sont Congolais. Mais, pourquoi la justice congolaise n’arrive-t-elle pas à lancer de mandat d’arrêt international contre ces gens-là, Corneille Nangaa et sa bande ? », s’est interrogé Constant Mutamba.

Et de poursuivre : « Il est également possible pour que notre Etat saisisse directement la CPI contre Paul Kagame et vous en verrez les conséquences. L’Etat congolais devrait rapidement saisir la Cour internationale de justice. Il est bien possible pour un Etat de pouvoir se plaindre contre un autre Etat ».

Sur ce, il propose la mise en place d’une dynamique des résistants nationalistes pour mobiliser toutes les filles et fils du pays autour des normes qui concourent à la loyauté et au patriotisme.

« Il faut chercher à rassembler, mobiliser et fédérer, toutes filles et fils du pays au sens patriotique pour l’accompagnement aux efforts de la guerre », a-t-il conclu.

La Pros.

Pour la défense de la patrie : Constant Mutamba exige des poursuites contre les traîtres de la République
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kasaï : Me Crispin Mukendi dans la course au Gouvernorat à Tshikapa

 A la veille de la clôture du dépôt des candidatures initialement prévue le premier mars 2024, le candidat gouverneur Me Crispin Mukendi wa Bukasa a foulé le sol de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, ce jeudi, 29 février 2024, à bord du régulier Air Kasaï.

Le Conseiller du Chef de l'Etat en matière des Mines est à la tête d'une forte délégation de ses frères et sœurs du Kasaï composée  notamment, du Ministre national de la Pêche et élevage, quelques députés nationaux et provinciaux, la liste n'est pas exhaustive.   

A sa descente d’avion, Me Crispin Mukendi est surpris agréablement par l'accueil chaleureux lui réservé par ses frères et sœurs et membres de son parti politique et alliés.

La foule a bravé le soleil et à pied jusqu'au Bureau de la CENI/Kasaï où il est allé déposer sa candidature au poste de gouverneur. 

Au sortir du bureau de la CENI après avoir rempli les formalités y afférentes, le candidat gouverneur s'est livré au Journal La Prospérité.

‘‘J'appartiens à une famille politique ! Je suis  Haut cadre de l'UDPS et l'UDPS appartient à l'Union Sacrée ! 

Si candidature il y a, je dois la  déposer au nom de l'Union Sacrée. 

C'est à ce titre-là que j'ai déposé ma candidature. J'ai déposé ma candidature au nom de l’UDPS et au nom de l’Union Sacrée’’, a martelé le candidat gouverneur, Me Crispin Mukendi.

Quant à son programme du gouvernement, il promet  de le dérouler pendant la campagne électorale. 

Le candidat gouverneur n'a pas été ingrat. Il a remercié tous ses frères et sœurs pour l'accueil chaleureux lui réservé, malgré leur agenda chargé ; et remerciant par la même occasion, le ministre national, le seul du  Kasaï et les députés nationaux qui l'ont accompagnés, sans oublier les députés provinciaux qu'il appelle affectueusement, " les grands électeurs ".

Il sied de rappeler que Me Crispin MUKENDI n'est pas seul dans la course à la tête du gouvernorat de cette province. Il y a aussi un autre candidat de taille,  Me Guy Mafuta Kabongo dit " Munayala double brassards " du fait qu'il est élu député provincial et national. 

Rendez-vous aux urnes pour le dernier coup de sifflet et que le plus fort l'emporte.

Léonard Muamba Ngamba Malu

Kasaï : Me Crispin Mukendi dans la course au Gouvernorat à Tshikapa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Le MLC, l’AFDC/A et l’AMSC dénoncent la création du PCR, Jusqu’où ira le forcing de Vital Kamerhe ?

Au lendemain de la prestation de serment de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat et la publication des résultats provisoires pour les élections législatives, provinciales et des conseillers communaux par la commission électorale nationale indépendante (CENI), un malaise exalte au sein de l’Union sacrée de la nation, plateforme du président de la République réélu. Certains sociétaires de l’USN pointent du doigt accusateur Vital Kamerhe, membre du présidium, actuel vice-premier ministre de l’économie nationale et ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.

A la base de ce malaise, le mardi 23 janvier 2024, à l’initiative de Vital Kamerhe, Jean –Lucien Bussa, Julien Paluku et Tony Kanku Shiku, une alliance dénommée « Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) a été créée.

« L’alliance que nous avons décidé de constituer a  pour fondement la confiance que notre peuple a placée en nos élus. Notre démarche politique est de participer à la consolidation, autour de Félix Tshisekedi, d’une majorité parlementaire confortable par le nombre d’élus qui la constituent et la portée des idées ainsi que la force de ses actions », a déclaré Vital Kamerhe à la sortie officielle de cette alliance.

Mais les autres sociétaires de l’Union sacrée non les moindres, notamment le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel VPM de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC/A) du président du Sénat, Modeste Bahati et l’Alliance des Mouvements de solidarité pour le changement (AMSC) de l’actuel ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ne digèrent pas cette initiative. Ils accusent Vital Kamerhe de créer une rébellion au sein de l’union sacrée dans le but de fragiliser le chef de l’Etat et freiner son élan du développement pour la RDC durant son second quinquennat.

A l’AMSC, regroupement politique membre de l’union sacrée de la nation dont Tony Kanku Shiku fait partie, on ne s’explique pas l’initiative de la création d’une nouvelle plateforme politique, soi-disant pour soutenir les actions du chef de la nation Félix Antoine Tshisekedi. Les élus de l’AMSC désapprouvent cette initiative qui ne cadre pas avec les objectifs de l’union sacrée de la nation  axés sur le soutien indéfectible aux actions du Président de la République. Et c’est sur base de sa vision que tous les sociétaires de l’union sacrée après la dissolution de la coalition FCC-CASH, ont décidé de le soutenir et il a été réélu avec une victoire écrasante de 73,47%.

Même son de cloche du côté de l’AFDC/A et du MLC.

Sans mâcher les mots, le Professeur Francis Mabanze, membre du MLC-Mouvement de Libération du Congo, dénonce ce qu’il considère comme un chantage de la part des initiateurs de la méga plateforme dénommée Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR). «On ne peut pas créer une majorité dans une majorité », regrette-t-il.

Et d’ajouter : « c’est une rébellion, un désordre dans une organisation telle que l’union sacrée, qui a été créée par le Président de la République. L’USN a été démontré ses preuves lors des élections du 20 décembre. Je suis sidéré de voir qu’il y a un groupuscule, des opportunistes anarchistes qui veulent créer la rébellion au sein de l’union sacrée Ils veulent faire le chantage au Chef de l’Etat ».

Du côté de l’UDPS, les propos de son secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba selon lesquels « on ne peut pas refuser à certains membres de l’union sacrée de se réunir pour discuter sur leur avenir politique » cacheraient des frustrations de sa part. « Car si la création du PCR ne gênait pas le fonctionnement normal de l’union sacrée, le même Augustin Kabuya n’aurait pas consulté, au lendemain de sa création, les membres du présidium de l’USN notamment le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo », laisse entendre un analyste politique.

Du coup, Vital Kamerhe serait considéré comme une épine sous le pied de Félix Tshisekedi, un homme aux ambitions démesurées et un opportuniste.

Les autres sociétaires de l’USN accusent publiquement Vital Kamerhe de chercher à diriger l’Assemblée Nationale en réclamant environ 230 députés à l’Assemblée nationale et les Assemblées provinciales.

Sa démarche consisterait à contrôler Tshisekedi à partir des chambres législatives. Ils demandent à VK de revoir ses ambitions et revenir à la raison pour assurer l’unité et la cohésion de l’union sacrée. Notons que la nouvelle plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l’union sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC) de Vital KAMERHE, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 (A/B50) de Julien PALUKU et coalition des Démocrates (CODE) de Jean-Lucien Bussa.

A ce stade, seul Félix Tshisekedi est appelé à remettre de l’ordre dans sa boutique. Sinon son deuxième mandat connaitra des problèmes comme au premier mandat avec la coalition FCC-CACH. Lors de sa prestation de serment, le même Tshisekedi avait dit de tirer les leçons pour que les erreurs du passé ne pose reproduisent pas durant son second quinquennat.

Mutuma Kuamba ML/CP

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image