Depuis l’alternance politique de 2018, la victoire de Félix Tshisekedi a suscité un grand espoir pour un Congo nouveau. Cependant, ce changement radical est perçu comme une menace par ceux qui s'accrochent au statu quo, une force corrosive ayant gangrené la gestion du pays pendant des décennies. Pour contrer cette dynamique de transformation et de bonne gouvernance, les adversaires de la démocratie ciblent désormais le président, en s’attaquant directement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le pilier de sa majorité. Cette stratégie vise à déstabiliser le parti présidentiel pour compromettre les réformes et freiner la vision progressiste du chef de l’Etat.
L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi a marqué un tournant décisif dans la quête de démocratie véritable en République Démocratique du Congo. Ce moment historique, célébré comme l’avènement d’une démocratie réelle et exemplaire dans la sous-région africaine, a suscité un renversement stratégique chez les adversaires de la démocratie d’hier. Ces acteurs se retrouvent désormais contraints de changer de fusil d’épaule. Leur nouvelle stratégie consiste à combattre le système de l’intérieur pour maintenir le statu quo et freiner la dynamique de développement tant espérée par le peuple.
Et pourtant, avec l’alternance au pouvoir en 2018, la population a placé de grands espoirs dans la vision d’un Congo nouveau promue par Félix Tshisekedi. Cependant, ce changement est perçu comme une menace par les partisans du statu quo, qui se sont enchevêtrés dans les rouages du pouvoir comme un cancer, gangrenant la gestion du pays depuis des décennies. Face à cette dynamique de changement et de bonne gouvernance, les ennemis de la démocratie se sont adaptés, ciblant désormais le chef de l’État pour entraver sa vision.
Pour y arriver, la stratégie des adversaires consiste à s’attaquer au parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est le pilier de la majorité au pouvoir. En s’attaquant à ce fer de lance, ils cherchent à déstabiliser l’appareil politique et à compromettre la mise en œuvre des réformes promises. Dans cette perception, Augustin Kabuya, malgré ses imperfections et ses qualités dans la gestion du parti, incarne un verrou crucial de la protection du pouvoir de Félix Tshisekedi. En tant que dirigeant de l'UDPS, il joue un rôle central dans la consolidation du pouvoir présidentiel.
Pourtant, certains membres de l’UDPS, impliqués dans des jeux de déstabilisation, participent à ce plan orchestré contre Félix Tshisekedi. Cette trahison interne constitue une menace sérieuse pour le projet de réforme et le progrès tant attendu. La bataille pour un Congo nouveau oppose aujourd’hui le pouvoir de Tshisekedi sur deux fronts : contre les ennemis du changement qui opèrent de l’extérieur et contre les forces corrompues qui minent le pouvoir de l’intérieur.
De cette évidence, il est impératif que les soutiens de Félix Tshisekedi et les véritables partisans de la réforme restent vigilants et unis pour contrer ces manœuvres. Car, la consolidation d’une démocratie authentique requiert non seulement une vision claire, mais aussi une résistance déterminée contre les forces qui cherchent à préserver un ancien ordre défaillant.
Les événements récents au sein de l’UDPS mettent en lumière une dynamique politique troublante où Augustin Kabuya, le secrétaire général faisant office de président par intérim du parti, autrefois considéré comme un ange lorsqu’il proposait des personnes pour occuper des postes au sein des institutions, est maintenant transformé en bouc émissaire. Les louanges et les reconnaissances affluaient alors, témoignant d’une appréciation unanime pour son engagement envers le service du parti. Cependant, dès lors que les portes du pouvoir se ferment pour certains, Kabuya est soudainement qualifié de piètre dirigeant et d’ennemi à abattre.
Défendre la démocratie et la vérité
Ce revirement spectaculaire soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la sincérité de ceux qui, animés par la haine et la jalousie, se laissent guider par des motivations personnelles plutôt que par des principes de justice et de respect. Le théâtre auquel nous assistons, où des individus frustrés du parti se livrent à une campagne de dénigrement, est non seulement préjudiciable pour l’intégrité du débat politique, mais aussi dangereux pour la cohésion du parti et la démocratie.
Ainsi, il est crucial que chaque Congolais, défenseur de la démocratie et de la vérité, prenne position face à ce spectacle déconcertant. La démocratie se construit sur des valeurs d'équité, de respect mutuel et d’honnêteté. Se laisser entraîner dans cette spirale de critiques infondées et de rancœurs personnelles compromet non seulement le bon fonctionnement des institutions, mais aussi la crédibilité du processus démocratique.
L’heure est venue pour tous ceux qui croient en une gouvernance juste et en des principes démocratiques de se lever avec courage pour défendre la vérité et promouvoir un dialogue constructif. Les attaques personnelles et les manipulations ne doivent pas éclipser les valeurs fondamentales de respect et de décence qui doivent guider la vie politique et, surtout, au sein du parti au pouvoir.
Qu’on l’apprécie ou non, il est indéniable qu’Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS, marquera l’histoire politique du parti de manière significative. Bien qu'il ne soit ni le premier ni le dernier à occuper ce poste, son action va laisser une empreinte indélébile en raison des défis majeurs qu’il a su relever dans un contexte politique tendu. L’on note sous sa direction : il a réussi à redynamiser le parti et à le préparer efficacement pour les échéances électorales. Kabuya a joué un rôle essentiel dans l’atteinte de deux objectifs majeurs : obtenir un second mandat pour le Président Félix Tshisekedi et assurer une majorité écrasante au Parlement. Ce résultat a permis au président de disposer des marges de manœuvre nécessaires pour concrétiser sa vision de développement du pays.
Le score électoral réalisé par l’UDPS, avant même d’être consolidé avec celui des partis satellites, témoigne du travail de fond réalisé sous la houlette de Kabuya. Ce travail a non seulement permis de remporter les élections, mais aussi de solidifier la majorité présidentielle, grâce à une gestion habile des ambitions internes et externes. Fort de ce résultat, Kabuya a bénéficié de la confiance directe du chef de l’État pour identifier la majorité parlementaire, tâche qui a facilité la formation d’un gouvernement efficace.
Soutenir le travail accompli
Dans ce contexte, Kabuya a été un acteur clé dans la gestion des ambitions au sein de l’UDPS et dans la coordination avec la majorité présidentielle. Son engagement a été guidé par les orientations du président de la République, cherchant à éviter la désunion et à répondre aux grandes attentes de la population. Son exhortation constante aux membres du parti de rester concentrés sur les attentes populaires, loin d’être une trahison, est en réalité un acte de bravoure et de grandeur. Il rappelle aux uns et aux autres la raison pour laquelle ils ont été élus, soulignant ainsi l'importance de rester fidèles aux engagements pris devant le peuple.
Ainsi, les véritables traîtres ne sont pas ceux qui, comme Kabuya, s’efforcent de maintenir l’UDPS unie et efficace, mais ceux qui cherchent à déstabiliser le parti. Car déstabiliser l’UDPS, c’est aussi déstabiliser la majorité présidentielle et, par conséquent, entraver la vision de développement portée par Félix Tshisekedi.
Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de soutenir le travail accompli par Kabuya, tout en rejetant les tentatives de déstabilisation qui mettent en péril les intérêts nationaux.
Il est clair que les frustrations, qu’elles soient liées aux ambitions non satisfaites ou aux rivalités personnelles, sont exacerbés par les manipulations, souvent orchestrées pour servir des intérêts particuliers au détriment du bien commun.
En fin de compte, le soutien indéfectible à la vision de Tshisekedi et la résistance aux tentatives de déstabilisation seront cruciaux pour garantir que les espoirs suscités par l’alternance politique de 2018 ne soient pas réduits à néant.
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des États-Unis d’Amérique / UDPS-Tshisekedi)
Cher Honorable Peter Kazadi,
Votre récent appel à l’unité au sein de l’UDPS a certes capté l’attention et éveillé l’espoir parmi nos membres. Toutefois, il est impératif d’aborder cette question avec une perspective plus approfondie et une approche systématique pour réellement résoudre les problèmes internes qui affligent notre parti.
L’UDPS traverse actuellement une crise de cohésion marquée par des fractures internes sévères. Ces divisions ont été exacerbées par des décisions controversées prises récemment et une gestion jugée opaque, qui ont sapé la confiance des militants et mis à mal l’intégrité de notre organisation. En particulier, les choix de leadership et les processus décisionnels peu clairs ont généré des tensions croissantes et une frustration parmi les membres, alimentant ainsi des conflits qui ont sérieusement affecté la cohésion interne.
Votre leadership est crucial pour guider notre parti à travers cette période critique.
Un engagement sincère à résoudre ces problèmes fondamentaux est indispensable pour restaurer l’unité, renforcer notre crédibilité, et assurer le succès de notre mission politique et de notre soutien au président Félix Tshisekedi.
Je vous invite à prendre des mesures concrètes et décisives pour transformer cet appel à l’unité en une opportunité réelle de réforme et de renouveau pour l’UDPS.
Contexte et Sources des Conflits Internes
Depuis l’accession de l’UDPS au pouvoir, notre parti a été confronté à des défis significatifs en matière de gestion interne, qui ont exacerbé les divisions internes. Ces tensions ont été particulièrement prononcées sous la direction de l'ex-secrétaire général Jean-Marc Kabund, période durant laquelle les décisions controversées ont souvent été perçues comme manquant de transparence et d'équité.
En tant que leader majeur du parti et acteur clé lors de l’avènement au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, vous êtes bien placé pour comprendre les complexités de ces dynamiques et la nécessité d’une approche réfléchie et alignée sur nos statuts.
Décisions Contestées : Les récentes décisions concernant les nominations internes et les orientations stratégiques ont soulevé des préoccupations parmi les membres du parti. Ces décisions ont non seulement alimenté des débats animés, mais ont également intensifié les mécontentements. Il est crucial de clarifier quelles décisions spécifiques ont aggravé les conflits internes et d'évaluer leur impact sur la cohésion du parti. Une analyse détaillée et impartiale de ces décisions permettra d'identifier les zones de friction et de proposer des ajustements nécessaires pour rétablir l'harmonie interne.
Gestion des Conflits : L'approche adoptée jusqu'à présent pour résoudre les conflits a été critiquée pour son manque de rigueur et de transparence. Une gestion efficace des conflits nécessite non seulement des mesures proactives et équitables mais aussi une évaluation honnête des stratégies mises en place. Une réévaluation critique de la gestion des conflits est essentielle pour comprendre les lacunes actuelles et élaborer des solutions plus robustes qui répondent aux préoccupations des différents groupes au sein du parti.
Fragmentation de la Base Militante : L’érosion de la confiance parmi les militants a conduit à une fragmentation significative de notre base. Pour restaurer cette confiance et réconcilier les différentes factions, il est impératif de développer une stratégie de réunification qui s’attaque aux causes profondes de cette désaffection. Une telle stratégie doit inclure une interprétation et une application rigoureuse des articles 26 et 30 de nos statuts, afin de garantir que les décisions soient prises de manière transparente et conforme aux principes de notre parti.
Votre appel à l’unité est une étape positive, mais il doit être accompagné d’une compréhension approfondie et d'une résolution claire des problèmes sous-jacents. Une réconciliation authentique et durable ne peut être atteinte sans une gestion efficace des conflits et une restauration de la confiance parmi les militants. Il est crucial de prendre des mesures concrètes et alignées avec nos statuts pour assurer la crédibilité du leadership et la cohésion du parti.
Pistes de Solutions
Un appel à l’unité doit être accompagné de mesures concrètes et systématiques pour adresser les problèmes internes de manière efficace.
Mesures Concrètes : Quelles actions spécifiques allez-vous mettre en œuvre pour résoudre les tensions internes ? Il est crucial de proposer des solutions telles que la création d’un comité de médiation indépendant chargé d’enquêter sur les conflits récents et de formuler des recommandations claires. La mise en place de mécanismes de transparence, comme des réunions régulières ouvertes aux membres pour discuter des décisions clés, est également indispensable.
Réformes Nécessaires : Quelles réformes allez-vous entreprendre pour restructurer les mécanismes décisionnels du parti ? Une évaluation des structures actuelles et une refonte des processus décisionnels sont nécessaires pour éviter la répétition des mêmes problèmes. Il pourrait être pertinent de réviser les statuts pour inclure des procédures de gouvernance plus rigoureuses et des critères de sélection plus transparents pour les postes clés.
Engagement des Membres : Comment allez-vous mobiliser tous les membres, y compris ceux qui se sont éloignés, vers une résolution commune ? Une stratégie de dialogue inclusif est essentielle. Vous pourriez organiser des forums de discussion où chaque faction puisse exprimer ses préoccupations et participer activement à la recherche de solutions. Des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer l'esprit d'équipe et l'adhésion aux valeurs du parti doivent également être envisagés.
Pour assurer une réconciliation durable et efficace, il est crucial de combiner ces actions concrètes avec un engagement sincère envers la transparence et l’inclusivité dans tous les aspects du fonctionnement du parti
Respect des Textes du Parti
Le respect rigoureux des statuts et règlements est fondamental pour maintenir la légitimité et l’intégrité du parti, comme l’ont souligné les fondateurs de l’UDPS. Actuellement, des déviations notables et une gestion déficiente mettent en péril ces principes.
Application des Règlements : Comment allez-vous assurer que toutes les décisions soient prises conformément aux statuts du parti ? Il est essentiel d’instaurer un mécanisme de contrôle interne indépendant pour veiller à ce que les décisions respectent les règlements établis. Ce mécanisme pourrait inclure un comité de conformité chargé de surveiller la mise en œuvre des décisions et de signaler les infractions potentielles. De plus, il est crucial d’établir des protocoles clairs pour la documentation et la communication des décisions afin de garantir transparence et responsabilité.
Révision des Pratiques : Quels ajustements spécifiques proposez-vous pour garantir des processus décisionnels plus transparents et inclusifs ? Une révision approfondie des pratiques actuelles doit être effectuée pour identifier et corriger les lacunes. Il est pertinent de mettre en place des procédures de consultation et de validation plus inclusives, permettant à toutes les factions du parti de participer activement aux décisions majeures. La formation des membres sur les procédures internes et l’élaboration de directives claires pour la nomination et l’évaluation des responsables peuvent également contribuer à éviter les erreurs de casting et à gérer les ambitions individuelles de manière plus équitable.
En résumé, le retour au respect strict des textes fondateurs et la mise en place de réformes ciblées sont nécessaires pour restaurer la confiance et garantir la cohérence des actions du parti avec ses valeurs fondamentales.
Appel à la Sincérité et à l’Intégrité
Dans cette période cruciale pour l’avenir de l’UDPS, il est impératif que chaque acteur assume pleinement ses responsabilités et œuvre avec sincérité pour surmonter nos défis actuels. Nous avons devant nous une opportunité unique de renforcer notre cohésion et de garantir la pérennité des acquis que nous avons obtenus grâce à nos efforts collectifs.
Assumer leurs Responsabilités : Il est essentiel que chaque membre du parti reconnaisse sa part de responsabilité dans les tensions qui ont émergé.
Cette prise de conscience doit se traduire par une volonté ferme de résoudre les conflits de manière honnête et proactive. Nous devons tous nous engager à faire face aux critiques constructives et à travailler de manière collaborative pour dépasser nos divergences.
La transparence et l’intégrité doivent guider toutes nos actions et décisions pour restaurer la confiance au sein du parti. Prioriser l’Intérêt du Parti : Les intérêts personnels et les ambitions individuelles doivent être mises de côté pour se concentrer sur l’intérêt supérieur du parti et du peuple congolais.
Notre responsabilité collective est de mettre en œuvre des solutions qui servent les objectifs du parti et soutiennent efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi. Cela exige un engagement sincère envers les valeurs et les principes qui fondent notre organisation.
Nous devons tous faire preuve de patriotisme et de dévouement pour garantir que notre action politique soit alignée avec les aspirations de notre peuple et les impératifs de notre gouvernance. Vôtre appel à l’unité constitue une première étape essentielle, mais il doit être accompagné de mesures concrètes et d’un engagement sincère de chaque membre. Il est crucial de construire une base solide de confiance et de coopération pour surmonter les défis auxquels nous faisons face et pour assurer un avenir prospère pour notre parti.
Ensemble, travaillons à préserver les acquis de notre lutte, à renforcer notre cohésion et à garantir la réussite de notre projet politique. La résolution de cette crise est non seulement une condition pour le succès de notre parti, mais aussi pour soutenir efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi et répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.
Respectueusement,
Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des Etats-Unis d’Amérique/UDPS-Tshisekedi Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0981228121 ; 0837456078
1. Le respect strict et par toutes les parties de la vision et du pouvoir du chef de l'État,
2. Tenir une petite révolution de la réflexion politique pour booster autrement l'UDPS qui est en réalité une vitrine politique et démocratique à la base, surtout un patrimoine politique ou historique commun,
3. Identifier toutes les compétences disponibles et qui chôment gratuitement...
4. Identifier toutes les catégories des combattantes et Combattants,
5. Redynamiser et budgétiser toutes les structures de l'UDPS,
6. Développer les grands projets de formation et de préparation des combattants à des activités coopératives, agricoles, bref, créer une unité économique puissante au sein de l'UDPS, une opportunité pour mettre fin au chômage et à la distraction,
7. L'UDPS devrait comprendre qu'elle est un parti de masse, les millions de membres qu'elle a, est une SOURCE DE RICHESSE, la réflexion et le travail suivent,
8. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut,
9. Organiser une journée porte ouverte " CONNAÎTRE ET PRESERVER LA PENSÉE POLITIQUE DU Dr ETHIENNE TSHISEKEDI" chaque année pour que l'opinion garde dans la mémoire collective, le sens réel du combat de ce grand et historique personnage,
10. Le débat démocratique ou libre doit demeurer une vraie identité ou l'A. D. N de l'UDPS.
Mon avis étant qu'un ami et partenaire de l'UDPS de toujours.
Me Frank SHAPETA NGALAMULUME/ Conseiller du Président Laurent BATUMONA
(Par l’Honorable Peter Kazadi Kankonde, Député National)
Mes chers Combattantes et Combattants de l'UDPS,
Aujourd'hui, nous traversons une période difficile, marquée par des tensions et des divisions au sein de notre grand parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Ces défis ne doivent pas nous détourner de notre mission première : servir le peuple congolais et défendre les valeurs de justice, de démocratie, et de progrès qui ont toujours guidé notre action.
1. J'en appelle à l'unité :
De part la volonté de nos pères fondateurs, l'UDPS a été bâtie sur la solidarité et la détermination de ses membres à se tenir ensemble face à l'adversité. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. Les divisions internes affaiblissent notre capacité à réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour notre pays. Ce n'est qu'en restant unis que nous pourrons surmonter les obstacles qui se dressent devant nous.
2. Respectons nos valeurs fondatrices :
L'UDPS, notre parti, est fondée sur des principes de démocratie, de justice sociale, et de respect des droits de l'homme. Nous devons rester fidèles à ces principes, même dans les moments de désaccord. Les débats internes sont nécessaires dans toute organisation démocratique, mais ils doivent se faire dans un esprit de respect mutuel et de dialogue constructif.
3. Privilégions l'intérêt supérieur du peuple :
Nous ne devons jamais perdre de vue la raison d'être de notre engagement politique : servir le peuple congolais. Les querelles internes ne doivent pas prendre le dessus sur notre devoir envers ceux qui nous ont fait confiance pour défendre leurs intérêts. Le peuple congolais attend de nous que nous soyons à la hauteur de notre mission historique.
4. Mon appel en faveur du dialogue :
Je vous invite tous à mettre de côté les rancœurs et à privilégier le dialogue. Parlons ensemble, écoutons-nous mutuellement, et trouvons des solutions qui permettront de renforcer notre parti plutôt que de le diviser. La diversité des opinions est une richesse, mais elle ne doit pas être une source de conflit.
5. Engageons nous pour l'avenir :
Je vous appelle à vous engager à reconstruire la cohésion au sein de notre parti. Ensemble, nous pouvons redonner à l'UDPS la force et la vitalité nécessaires pour continuer à porter haut les aspirations du peuple congolais.
Mes chers Combattants, l'histoire de l'UDPS est celle de la résilience et du combat pour la démocratie. Ne laissons pas les divisions compromettre cet héritage. Ensemble, main dans la main, nous pouvons surmonter cette crise et avancer vers un avenir meilleur pour notre parti et pour notre pays.
Le jeu politique s’éclaircit depuis la rentrée du Chef de l’Etat de son séjour médical en Belgique. Plus de doute sur le candidat devant piloter le ticket de l’Union sacrée au Sénat. A cela s’ajoute, la fin de la crise à l’UDPS avec la défénestration, hier dimanche 11 août, du secrétaire général Augustin Kabuya par la Convention démocratique du parti politique Union pour la démocratie et le progrès (CDP/UDPS-Tshisekedi).
Déogratias Bizibu Balola, secrétaire adjoint de l’UDPS, a été désigné par cette structure du parti présidentiel comme intérimaire. Cette décision résulte de l'une des résolutions de la CDP à l’issue de sa session extraordinaire organisée à Sainte-Anne à Kinshasa.
Pour le député national André Mbata, cadre de l’UDPS et membre de la CDP, cette décision marque la renaissance du parti avant de préciser en ces termes : « Aujourd’hui c’est un grand jour, c’est le début de la renaissance du parti, nous avons connu l’un des dirigeants le plus piètre du parti. L’ancien secrétaire général a voulu tout simplement vendre le parti, il a renoncé aux idéaux, il était la somme de toutes les antivaleurs contre lesquelles nous nous sommes battus ».
Nul n’est besoin de commenter, outre mesure, cette décision de la CDP. Ce, d’autant plus qu’avant ces assises, les pros Kabuya avaient réaffirmé que les prérogatives de la CDP sont celles d'un organe de concertation et non de décision. S’opposant à la tenue de la session extraordinaire d’hier dimanche, Augustin Kabuya avait, pour sa part, annoncé la convocation de la convention démocratique du parti pour une session inaugurale, dont il n'avait pas précisé la date.
La convention démocratique dit avoir pris cette décision après analyse des rapports de la commission de médiation, constituée des députés nationaux de l’UDPS, et de la commission de discipline sur la crise qui secoue ce parti depuis quelques temps. Il est reproché à Augustin Kabuya, entre autres griefs: « usurpation du pouvoir », « violation des statuts du parti », « dédoublement des structures du parti », « tribalisme», « régionalisme », « despotisme » ou encore «tyrannie».
Dans le compte-rendu de la session extraordinaire de la CDP, il a été précisé que Monsieur Augustin Kabuya demeure sur ce, membre à part et entière du parti et exerce, sans désemparer, son mandat de député national.
La CDP réunit des hauts cadres de ce parti, dont le secrétaire général, les députés nationaux et sénateurs élus sur la liste de l’UDPS.
Rien ne permet de confirmer qu’Augustin Kabuya va accepter cette décision de la CDP comme un enfant de cœur. Il sait manipuler à son compte un autre groupe de ce même organe de l’UDPS à sa guise. Il n’est pas impossible qu’un autre groupe dissident se réunisse, à son tour, pour désavouer le groupe des frondeurs en réaffirmant son soutien à Augustin Kabuya.
Impossible de l'être et saluer les saletés du fameux "Dinosaure" ou se reconnaître dans les menaces Joël Kitenge à l’endroit du chef de la police provincial Blaise Kilimba.
Des vidéos de « Force du Progrès» comme s'il en pleuvait ! Des menaces à l'égard des acteurs institutionnels et non institutionnels comme s'il en pleuvait également ! Depuis le 31 juillet 2024, « Force du Progrès» est en pleine démonstration de sa force, allant jusqu’à défier l'Autorité établie incarnée par Félix Tshisekedi. Très mauvais signal au regard de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques...
Un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler
Branche ou pas de l'Udps, «Force du Progrès» devient un danger réel pour le parti présidentiel et sa plateforme (Union sacrée de la nation), tout comme pour le reste de la communauté, notamment les Congolais et les étrangers résidant au pays.
A l'analyse de ses faits et gestes actuels, rien n'indique dans son chef la moindre connaissance des dispositions légales qui régissent les partis politiques. Il y a pourtant violation délibérée de la Constitution et de la loi régissant les partis politiques.
Pour la Constitution, les 4 premiers alinéas de l’article 6 sont les suivants : «Le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».
Pour la Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, l'article 3 dispose : «Les partis politiques se créent, s'organisent et exercent leurs activités librement sur toute l'étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l'ordre public et des bonnes mœurs. Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d'unité et de souveraineté nationales».
L’énoncé de son article 6 est : «Sous peine de dissolution, toute activité à caractère militaire, paramilitaire ou assimilée, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite aux partis politiques».
Or, par ses actes inciviques, «Force du Progrès» tombe sous le coup de l’article 190 de la Constitution selon lequel «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée».
Bref, à ce stade, on peut dire de l'Udps qu'il a créé un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler.
Comment, du reste, y parviendrait-il lorsqu'Augustin Kabuya, dans son communiqué du 31 juillet dernier en réaction aux incidents qui venait de se produire, a signé en qualité de «Président a.i.», fonction qui n’existe pas dans les statuts en vigueur du parti.
Des violences physiques...
Depuis avril 1990, chaque fois que des incidents se produisent au cours des activités engageant l'Udps (manifestations publiques principalement), son leadership brandit rapidement l'argument «non-violence».
On l'a vu le 15 décembre 2023 avec le saccage de la résidence de Franck Diongo et des installations de la paroisse CBCO dans la cité des Anciens Combattants, commune de Ngaliema, aux environs de Gramalic. L'expédition punitive avait été menée par «Force du Progrès» ayant squatté depuis plusieurs années une propriété privée à la hauteur de l'arrêt dit Upeko.
Augustin Kabuya avait surpris l'opinion en niant tout lien entre l'Udps et cette organisation. «Je tiens à préciser que l'UDPS n'a pas cette structure en son sein. Chercher à nous faire porter le chapeau, c'est malhonnête. La force du progrès n'est pas une structure de l'UDPS qui n'entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques», avait-il déclaré le 17 décembre.
Lors des manifestations de protestation organisées en février 2024 contre les missions diplomatiques et la Monusco, les premiers indices ont impliqué «Force du Progrès». A l’époque VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, l’Udps Peter Kazadi a contredit Augustin Kabuya en déclarant le 14 février 2024 de cette structure : «Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent».
Les incidents du mercredi 31 juillet dernier survenus en période de perturbations au sein du parti présidentiel ont obligé Augustin Kabuya à se dédire.
Cependant, pour son malheur, les éléments de «Force du Progrès» affirment dans les vidéos qu'ils mettent eux-mêmes en ligne être auteurs des actes des violences physiques perpétrés !
...Aux violences verbales
Le problème avec les responsables de l'Udps est généralement de vouloir circonscrire les violences dans l'aspect physique (voies de fait, casse etc.) alors qu’il y a aussi les violences verbales.
Depuis 1990 - année de proclamation de la libéralisation politique que l'Udps considère comme son œuvre - jamais parti politique dans ce pays n'a l'injure et le mépris aussi faciles que celui managé par la famille Tshisekedi.
Au cours de ces 34 dernières années, personne ne sera épargnée.
-Parmi les acteurs religieux : J. Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, Ambongo, Nshole, et désormais Muteba.
-Parmi les pays étrangers : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, Rwanda, Ouganda, RCA, États-Unis, France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Pologne...
-Parmi les institutions communautaires : Onu, Union européenne, Union africaine, Cééac, Eac et même Sadc...
Tout le monde est mauvais, tout le monde est méchant, tout le monde est jaloux...
Aujourd'hui, même en étant au Pouvoir, c'est-à-dire en étant en devoir de se comporter de façon digne, l'Udps se révèle incapable de sanctionner ceux de ses communicateurs réputés impolis. Cas du fameux «Dinosaure» et, maintenant, hélas ! de Joël Kitenge.
C'est à croire qu'il ne se trouve au sein de l'Udps ni de la famille biologique des Tshisekedi aucun homme, aucune femme, aucun religieux, aucune religieuse, aucun journaliste, aucun activiste des Droits de l'homme, aucun beau-père ni belle-soeur, moins encore un enfant pour les ramener à la raison.
UN INCIDENT DE PARCOURS
Or, Félix Tshisekedi est censé le savoir : tous les faits et gestes des leaders politiques ayant pignon sur rue sont sous surveillance. Tout est sélectionné, tout est traité. Les ambassades et même les correspondants de presse des médias accrédités au pays font ce travail de façon méticuleuse.
L'Udps y a mauvaise presse, et cela du fait d'un leadership peut être trop tolérant à l'égard de ses «faucons» qui, probablement, ont perçu différemment les incidents du mercredi 31 juillet 2024.
Il n'est toutefois pas exclu que des téléphones, des tweets x.com, des mails aient été adressés à qui de droit, et que la neutralisation de «Force du Progrès» et la mise en accusation de ses «Blé Goudé» opérées en deux temps trois mouvements soient la réponse donnée. Car, les partenaires extérieurs n'ont pas oublié, eux, que les manifestants de février dernier de la première heure n'ont pas été ceux de la deuxième heure.
Quand on connaît toutes ces subtilités et qu'on se proclame tshisekediste, on ne peut pas prendre fait et cause pour une «Force du Progrès» se comportant en milice. A moins de n’avoir rien compris au sens de la dénomination Union pour la Démocratie, fondement du Progrès Social. Ce qui fait dire à d’aucuns – et ils n’ont pas tort – que l’Udps est juste un incident de parcours !
Normalement, avec tous ces déchaînements d’éléments négatifs au même moment, son leadership devrait en appeler à un congrès extraordinaire…
(Par Eric Kamba, Analyste de la géopolitique, Coordonnateur de CADA)
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, candidat engagé dans la course à la Présidence du Sénat
Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, un autre candidat à la Présidence du Sénat
Eric Kamba, Analyste de la géopolitique, Coordonnateur de CADA
*‘’Mathématiquement, la messe est déjà dite pour Jean-Michel Sama Lukonde. Mais, comme l’impossible n’étant pas Congolais, il y a lieu de rappeler le retournement de la situation autrefois par Léon Kenga wa Dondo qui avait battu à plate couture She Okitundu qui, pourtant, fut le candidat du pouvoir’’, soutient Eric Kamba, dans une nouvelle tribune de réflexion libre axée sur les derniers développements de la situation politique en RD. Congo à quelques encablures de l’élection de nouveaux membres du Bureau définitif du Sénat, telle que prévue le samedi 10 août 2024.
Non au chantage…
Le problème de la RDC c’est aussi la qualité de son personnel politique qui, dans l’ensemble, est enclin à se faire valoir par son appartenance à telle ou telle autre tribu, à telle ou telle autre province, sous prétexte de représentativité, que par ses valeurs intrinsèques pouvant, sur fond de notoriété et de leadership, lui donner des aptitudes à non seulement comprendre mais aussi, de relever les défis qui se posent à son pays.
Ancien Premier ministre, Président du Regroupement politique AB (Agissons et bâtissons) et Membre du présidium de l’USN (Union Sacrée de la Nation), plateforme politique soutenant le président de la République, Jean-Michel Sama Lukonde ne s’en démarque pas. Manifestant son ambition de candidater à la présidence du Bureau du Sénat, ce qui est légitime, il use, cependant, d’un vil chantage en voulant se servir du Katanga, sa province d’origine, comme un épouvantail, et en voulant également prendre le Président Félix Tshisekedi aux mots sur une éventuelle promesse qu’il lui aurait été faite en son temps relativement au poste de Président du Bureau du Sénat.
Ceci sans préciser à quel moment réellement cette promesse lui aurait été faite : avant, pendant ou après les élections générales du 20 décembre 2023 ?
Dans la course vers le perchoir de la chambre haute, l’on dirait que le plus grand atout dont disposerait l’ancien DG de la Gécamines, c’est la promesse du président de la République. Pourtant, en tant qu’ancien Chef de l’Exécutif, il aurait pu révéler, même si la campagne n’est pas encore ouverte, aux Congolais comment son expérience passée et la maîtrise des dossiers pouvaient impulser le Sénat à devenir une des institutions pivot de la République dans la perspective de la consolidation de la démocratie et de la gouvernance en RDC.
Même alors, cette promesse aurait été faite en contrepartie de quoi ? C’est pourquoi il importe de la contextualiser. Si elle a été faite avant ou pendant les élections, il conviendrait d’y voir l’euphorie des élections avec tous les tableaux positifs auxquels on s’attendait.
Mais, si c’est après les élections, elle devrait, en toute évidence, prendre en compte la configuration du paysage politique en rapport aux résultats de ces joutes électorales qui confèrent dorénavant le poids politique à tel ou tel autre parti politique, voire les regroupements politiques, constituant l’USN. Et point n’est besoin de rappeler que l’ex-Katanga, choyé lors du premier mandat, constitue l’espace où le président Félix Tshisekedi a été mal élu en décembre dernier.
Même à Kasenga, fief de l’ancien premier ministre, il avait mordu de la poussière face à Moïse Katumbi.
Désormais donc, c’est par rapport aux élus engrangés aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat qu’on vaut. C’est cela la base des calculs. Président de l’UNC et membre du présidium de l’USN, Vital Kamerhe a pris le marteau à la chambre basse parce que son parti, voire tous les mosaïques gravitant autour de lui, se sont classés, outre ses valeurs intrinsèques, utilement après l’UDPS. Malgré les controverses soulevées par sa désignation, le bon sens avait fini par l’emporter.
En scrutant la configuration actuelle du Sénat, il y a aussi des évidences qui se passent de tout commentaire. Le nombre total des sénateurs est de 108 auquel il faut ajouter le sénateur à vie Joseph Kabila, à raison de 4 sénateurs par provinces et 8 pour la ville de Kinshasa. Huit sénateurs manquent à l’appel du fait que les provinces du Kwilu et du Nord-Ubangi sont recalées ; les élections provinciales n’ayant pas encore été organisées dans la circonscription de Masimanimba pour la première citée et dans celle de Yakoma pour la seconde. Hormis le sénateur à vie absent du pays, il y a donc au total 100 sénateurs qui vont prendre part au vote pour l’élection des membres du Bureau définitif prévue pour ce samedi 10 août et pour laquelle le dépôt des candidatures a eu lieu les 05 et 06 août. Au poste de président, Jean-Michel Sama Lukonde n’est pas l’unique candidat. Le Patriarche Jonas Mukamba, 93 ans, Sénateur élu de la province de l’Equateur, est aussi sur la ligne de départ. L’UDPS n’est pas en reste.
Contrairement à la forte rumeur qui a enflammé la toile ces derniers jours, ce n’est pas Roger Tshisekedi, le frère ainé du Président de la République, qui est aligné mais plutôt, Afani Idrissa Mangala, ancien Président Fédéral de l’UDPS dans le Maniema. Il l’a emporté sur le Sénateur Boketshu de la Province de l’Equateur.
Avec l’entrée de l’UDPS en danse, les chances de l’emporter pour Jean-Michel Sama Lukonde sont quasi nulles. Sur 100 Sénateurs dont deux non alignés (indépendants), l’UDPS et ses mosaïques comptent 49 Sénateurs contre 16 pour l’AB de l’Ancien Premier Ministre. Cela sans compter ses alliés.
Mathématiquement, la messe est déjà dite pour Jean-Michel Sama Lukonde. Mais, l’impossible n’étant pas Congolais, il y a lieu de rappeler le retournement de la situation autrefois par Léon Kenga wa Dondo qui avait battu à plate couture She Okitundu qui, pourtant, fut le candidat du pouvoir.
Toutefois, il y a à craindre que l’on crie en fin de compte à la non-représentativité du Katanga, un éternel chantage que le pays traîne comme un boulet à ses pieds depuis l’indépendance. Ceci comme pour dire que le problème du Congo, c’est aussi celui de son personnel politique dont la rationalité laisse à désirer. L’on ne peut donc s’étonner que des Congolais, à travers des rébellions fantoches, se vendent ainsi auprès de Paul Kagame dans la perspective d’une illusion du pouvoir chez-eux tout en consolidant la mainmise de celui-ci sur l’Est de leur pays.
Installé le 17 Juin 1960 sous le régime de la loi fondamentale du 19 mai 1960, le Parlement congolais a connu une histoire mouvementée. Sous la première République, le Bureau de chacune des chambres était renouvelé au cours de la session ordinaire d’avril, tandis que, sous la deuxième République et pendant la transition, sa durée de vie correspondait à celle de la législature. Le nouvel ordre institutionnel issu du dialogue intercongolais a réinstauré le bicaméralisme qui avait disparu depuis 1967 en instituant une Assemblée nationale composée de 500 membres et un Sénat comprenant 120 membres désignés par les composantes et entités issues de ce forum. Le Parlement de transition a été privé de la prérogative de censure contre le gouvernement. Toutefois, au plan législatif, il a élaboré les lois essentielles à l’aboutissement du processus électoral, notamment le projet de Constitution adopté par référendum le 18 et 19 décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006, ainsi que la loi n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Le siège, qui avait été transféré à Lubumbashi, a été réinstallé à Kinshasa, au Palais du peuple, au croisement du boulevard Triomphal et de l’avenue des Huileries.
L’élection du président du Bureau définitif de la chambre haute étant fixée au 3 août 2024, notre Institut d’analyses sociopolitiques a instruit ses agents installés dans toutes les provinces d’interroger rapidement les populations, toutes couches sociales confondues, pour qu’elles désignent les probables personnalités qui pourraient occuper ce poste prestigieux. Les Congolais interrogés sont formels: les personnalités mentionnées ci-dessous sont capables, selon eux, de diriger la chambre haute du Parlement en cette période difficile sans provoquer un conflit inutile avec la présidence de la République. Il s’agit de:
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, 85%
Cet ingénieur, né à Paris, France, et diplômé de l'université de Lubumbashi, a le sens du leadership pour avoir déjà dirigé la Gécamines en qualité de Directeur général, ministre et puis Premier ministre du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Sa bonne gouvernance des affaires publiques lui a valu un plébiscite lors des dernières élections législatives à l’Assemblée nationale et au Sénat. Pour plus de clarté, il a opté pour la chambre haute du Parlement où il entend faire profiter la nation de son expérience. Tout au long de son passage à la Primature, les Congolais retiennent de lui des actions d’éclat qui s’inscrivent dans la vision du président de la République axée sur la reconstruction du pays et son émergence sur la scène internationale. C’est pour cette raison que le chef de l'Etat l’a choisi pour diriger le perchoir du Sénat afin d’éviter des conflits qui avaient précédé la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Malgré son jeune âge, l’on pense qu’il sera en mesure de revaloriser le travail de cet organe délibérant, surtout lors des contrôles parlementaires auxquels les populations ne croient pas du tout à la fiabilité.
Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, 75%
Cette bibliothèque vivante de l'histoire politique de notre pays a encore plus de secrets dans les manches de sa veste. Homme politique congolais, il est né le 4 janvier 1931 à Tshikapa. Jonas Mukamba Kadiata est le fils de Ilunga Lubumbashie et de Ngomba Shilumbayi, marié à madame Bintou, il est le père de plusieurs enfants dont l'entrepreneur Edouard Moukendy.
Jonas Mukamba a fait ses études primaires à la mission catholique Mayi-Munene de Tshikapa. Il fit ses études secondaires au petit Séminaire de Kabwe près de Kananga. Il finit enfin ses études en 1961, en tant que licencié de l'Université catholique de Louvain en sciences politiques et administratives. Il fut président de la société minière de Bakwanga, ambassadeur en Ouganda, en Suisse et a dirigé le club de football kinois Daring Club Motema Pembe Imana.
Le patriarche continue de participer à la lutte contre le chômage de la jeunesse et l'exode rural, à travers des actions économiques qu'il pose dans plusieurs provinces. Nationaliste, il a réussi à se faire élire sénateur pour le compte de la ville de Mbandaka, province de l’Equateur, où les populations gardent de très bons souvenirs de son passage comme gouverneur du Grand Equateur. C’est d’ailleurs grâce à ses bons offices que les leaders politiques qui étaient divisés entre eux, ont fumé le calumet de la paix. Nul doute que sa candidature sera soutenue par les sénateurs pour le perchoir.
Pascal Kinduelo Lumbu,69%
Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République.
Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo Central. Il fait ses études primaires à l'institut du Kasai de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d'abord changeur de monnaie selon la volonté politique du président Mobutu de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, Alaska.
Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il assume la présidence du conseil d'administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d'administrateur de Barclays Bank, et comme président de l'association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo.
Par sa politique managériale, la société Vodacom Congo est relevée de 2001 à 2006, étant l'un des cofondateurs de Vodacom Congo.
En 2008, il crée la société Sud Oïl, une société de distribution de pétrole qui possède un réseau de sept stations-service, en 2011 il vend ces stations-service.
Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des Entreprises –FEC- du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d'institution spécialisée, en 2016 la banque centrale BCC publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo.
Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu Sénateur de la province du Kongo Central avec six voix pour le compte de l'UDPS/Tshisekedi. Et mardi 14 mai, il est placé au bureau provisoire du Sénat étant le doyen d'âge.
En très peu de temps, Kinduelo a réussi à doter le Sénat d’un Règlement intérieur qui comporte plusieurs innovations, notamment celle permettant aux Sages d’avoir un droit de regard sur la gestion des finances de la chambre haute du Parlement. Tous les services administratifs du Sénat se réjouissent de l’avoir eu comme président du Bureau d’âge, tant leur sort l’a préoccupé également.
Modeste Bahati, 61%
Né le 13 janvier 1956 à Katana au Sud-Kivu, Modeste Bahati est un économiste et homme politique congolais. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, de questeur à l’Assemblée nationale, de président du Sénat, de Directeur de la Banque de crédit agricole, et de mandataire de la société nationale d’assurances.
Il est détenteur d'un master en finances publiques et de deux doctorats. Un en économie appliquée, option: finances et banque centrale et un en économie appliquée comptabilité.
Celui que les mauvaises langues considéraient comme l’inamovible président de la composante Société Civile/Forces Vives, a été porte-parole adjoint au Dialogue intercongolais à Sun City. C’est donc une personnalité qui est au fait de plusieurs événements ayant émaillé l’histoire mouvementée de notre pays.
Jean-Paul Boketshu Bofili 53%
Économiste international, haut-fonctionnaire des Nations Unies et expert près du gouvernement congolais, Jean Paul est l'un des rares citoyens qui ont conscience de leur mission. Ceux qui le fréquentent ou ont eu à travailler à ses côtés, reconnaissent sa capacité à transformer le Sénat. L'élu de Basankusu se caractérise par un dynamisme hors pair qui pourrait bien faciliter la tâche des Sages, en termes notamment de la seconde lecture des lois déjà votées à la chambre basse du Parlement et, à donner une nouvelle connotation au contrôle parlementaire que les Congolais voir aboutir à des sanctions, au lieu d’engraisser certains élus. Avec un expert de la trempe de Boketshu, tant de vices déplorés, à tous les niveaux, seront bannis. Lors d'une visite électorale dans sa circonscription électorale, il avait étalé son programme qui tourne principalement autour du développement des 145 Territoires.
Conclusion
Il est évident que d’ici le 3 août, d’autres candidatures pourraient se signaler à la chambre haute du Parlement. Cependant, l’on pense que le prochain speaker du Sénat de la quatrième législature sortirait du choix émis par les personnes interrogées lors de ce sondage. Car, le souhait de toutes les couches sociales qui se sont prononcées est de voir le Sénat jouer véritablement son rôle, celui de donner un avis cohérent sur toutes les matières qui seront soumises à son examen. Et surtout que le Sénat revalorise le contrôle parlementaire qui ne doit plus servir de prétexte pour remplir les poches des élus choisis à cette fin.
A l’issue d’un point de presse tenu le jeudi 18 juillet 2024 au Centre culturel Boboto, le Comité exécutif de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a informé à l’opinion nationale et internationale qu’il aurait déchu l’Honorable Augustin Kabuya de ses fonctions de Secrétaire Général du parti et aurait jeté son dévolu sur Mukendi Membu pour lui succéder à ce poste. Le Comex du parti au pouvoir reproche à son Secrétaire Général sa mauvaise gestion des affaires courantes, et du népotisme qu’il aurait instauré au sein de leur famille politique. L’organe exécutif de l’UDPS a accordé à l’actuel Président ad intérim du parti un délai de 48 heures pour déposer sa lettre de démission, faute de quoi, la base se chargera de le faire partir.
Au cours de ce point de presse, plusieurs personnalités du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont manifesté leur désarroi à l’encontre d’Augustin Kabuya, qui, depuis la prise du pouvoir, a toujours individualisé les affaires du parti, remerciant les militants par une monnaie de singe.
Ainsi, le secrétaire général du comité exécutif n’a pas tardé à demander à Augustin Kabuya de déposer sa démission pour permettre au parti de concrétiser la vision du Chef de l’Etat. Selon lui, la base qui constitue une force vive du parti, a décidé de retirer la gestion du parti des mains d’Augustin Kabaya. « L’UDPS est un parti des démocrates, créé pour contrer la dictature à l’époque, mais pendant le règne d’Augustin kabuya, il prétend instaurer la dictature combattue à l’époque», ont déclaré les membres dudit comité.
Par ailleurs, le secrétaire exécutif a fait savoir que l’UDPS reste un et indivisible, on ne peut pas pratiquer le clientélisme, le népotisme, l’UDPS est un parti du peuple. Depuis sa création, il a son modus operandi qui est «la pyramide renversée», la présidence du parti a le devoir d’écouter la base, et l’UDPS reste le seul parti en République Démocratique du Congo à avoir des représentants partout au monde.
Dans la même perspective, le secrétaire exécutif demande le soutient de la base pour renverser le système érigé par le contesté Secrétaire Général, et salue une décision salvatrice de remplacer l’honorable Augustin Kabuya par le Doyen d’âge. Désormais, souligne-t-on, la gestion quotidienne du parti sera conduite par le Doyen d’âge, Me Mukendi Membu Célestin.
Pour lui, Augustin Kabuya peut rester à l’Assemblée nationale et siéger en tant qu’Honorable député, c’est ce que le règlement du pari prévoit, comme Augustin a perdu la qualité de Secrétaire General, il est invité à la démission avant que la base s’érige sur son chemin.
« S’agissant de la gestion de l’ambition au sein du parti, ils informent tous les partenaires de l’Union Sacrée de la Nation qu’à partir de ce jeudi 18 juillet, Augustin Kabuya n’a plus qualité d’engager le parti et de prendre une quelconque décision, la base du parti l’ayant désavoué, elle nomme à titre provisoire, le Doyen d’âge pour conduire les affaires courantes du parti, l’exécutif du parti ainsi que les forces vives du parti continueront dans l’adhésion de la vision du Chef de l’Etat », a-t-il conclu.
(Par Corneille Mulumba, Membre co-fondateur de l'UDPS)
La situation politique, économique, sociale et sécuritaire que traverse notre pays en ce moment est désastreuse à tous points de vue. La désorganisation de la chaîne de commandement et désordre actuel au sein de l'UDPS paralysent ce parti et l'empêchent de soutenir, comme cela aurait dû l'être, les politiques salvatrices du gouvernement.
En effet, l'UDPS est le seul parti politique en RDC qui a démontré qu'il était capable de mobiliser les Congolais de toutes les villes, de tous les territoires, et de toute la diaspora ; raison pour laquelle, d'ailleurs, les puissances occidentales ont toujours cherché à l'anéantir par tous les moyens afin de pouvoir continuer à piller nos ressources naturelles et mettre en exécution leur plan machiavélique de balkanisation de notre pays.
D'autre part, l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens exige d'opérer des réformes économiques drastiques que seul un gouvernement soutenu par un parti politique puissant, comme l'a été l'UDPS, peut lui apporter.
Malheureusement, à cause de défaillances de leadership, le manque de vision, de capacité d'organisation, et de courage politique dont ses dirigeants ont fait montre ces dernières années, notre parti n'a pas pu répondre aux attentes du peuple congolais ; lui en qui ce dernier avait placé tous ses espoirs.
Dès lors, la solution aux maux dont souffre l'UDPS ne se trouve ni dans l'achat des consciences, des combinés de toute nature, ou dans des petits arrangements boutiqués par ceux qui voudraient à tout prix protéger leurs intérêts matériels acquis et autres avantages de position ; mais dans un électrochoc, un traitement de choc qui redonnerait toute sa force et sa vigueur au parti. Il faut coûte que coûte faire "tabula rasa" et repartir sur des nouvelles bases, notamment en permettant aux propriétaires du parti d'assumer leurs responsabilités.
Qui sont donc les propriétaires de l'UDPS ?
Ce sont les fondateurs survivants, eux dont l'audace et le courage politiques avaient fait fléchir le genou au part-Etat. Ce sont les co-fondateurs qui, par dizaines de milliers, à travers le pays et dans la diaspora, avaient réussi à donner corps à ce qui n'était alors qu'une idée facilement étouffable par la machine à broyer de la dictature. Ce sont enfin ces millions de Congolaises et de Congolais des quatre coins du pays, de toutes les catégories sociales, et de tous âges qui ont payé de leur sang, ont subi tortures, et ont connu la prison sans jamais renier leurs convictions politiques et leur foi en l'avenir de notre parti.
C'est dire que l'UDPS est différente de tous les autres partis de l'échiquier politique congolais. C'est dire que c'est l'UDPS qui est en mesure d'infléchir la chute du géant congolais pour peu qu'elle se dote d'un leadership à la hauteur des enjeux.
Je suggère donc les étapes suivantes pour une solution durable et fructueuse :
1. Conférence de presse des 4 membres du Groupe des Treize survivants ; à savoir :
- Charles Dia Onken Ambel
- Protais Lumbu Maloba
- François Lusanga Ngiele
- Paul Kapita Shabani
2. S'exprimant au nom des pères fondateurs de l'UDPS, de la plus haute autorité de notre pays, membre de notre parti, de tous nos martyrs, et de tous nos combattants.
3. annonçant avoir décidé de prendre leurs responsabilités en vue de stopper la descente aux enfers du patrimoine commun, l'UDPS.
4. A cette fin, annonçant avoir pris les mesures radicales ci-après :
a. Toutes les structures existantes de l'UDPS, tant au niveau national, provincial, local, que dans la diaspora, sont dissoutes à dater de ce jour ;
b. Les statuts actuels, ainsi que tous les textes du parti en vigueur sont réputés caduques ;
c. Le Congrès de Refondation de l'UDPS sera organisé du 6 au 12 septembre 2024, à Kinshasa ;
d. Le Comité organisateur du Congrès de Refondation, constitué des 4 membres du Groupe des Treize survivants et d'une dizaine d'autres cadres du parti qu'ils auront discrétionnairement sélectionnés pour leur technicité, est désormais seul habilité à engager le parti par la signature de son doyen d'âge.
e. A l'issue du Congrès de Refondation, l'UDPS sera dotée de
- nouveaux statuts et d'un nouveau Règlement intérieur,
- un nouveau Bureau politique constitué d'hommes et de femmes expérimentés, matures, idéologiquement armés, conscients des enjeux géostratégiques de la RDC, de l'Afrique, et du monde, à même d'apporter au Président de la République et au Gouvernement la perception de l'UDPS dans tous les dossiers qui touchent à la vie de la nation.
Camarades, et Compagnons de lutte, si nous prenons à cœur les souffrances de notre peuple, particulièrement celles de nos frères et sœurs de la partie est de notre pays, ainsi que les dangers que court notre pays constamment agressé et distrait de ses objectifs de développement par certaines puissances que nous devrions qualifier de "l'axe du mal", nous devrions ravaler notre orgueil, faire montre de plus d'abnégation et de patriotisme, et accepter que nous puissions repartir sur des nouvelles bases, ragaillardis, et combatifs, plus déterminés que jamais pour défendre la cause de la mère-patrie.
Dans une déclaration faite le vendredi 12 juillet dernier à l’issue d’une réunion extraordinaire dont les conclusions portent la signature d’une trentaine de membres avec pour objet, la situation sécuritaire à l’Est, la situation sociale de la population et celle au sein du parti présidentiel; les quatre Secrétaires généraux adjoints et les cadres des structures composantes de l’UDPS/ Tshisekedi ont réitéré leur confiance au chef exécutif du parti, Augustin Kabuya.
UNION
POUR LA DEMOCRATIE
ET LE PROGRES SOCIAL
PRESIDENCE DU PARTI
DECLARATION POLITIQUE DE LA PRESIDENCE DE L’UDPS/TSHISEKEDI DU VENDREDI 12 JUILLET 2024
La Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/Tshisekedi en sigle, a tenu ce vendredi 12 juillet 2024 une réunion extraordinaire.
L’UDPS/TSHISEKEDI a examiné, tour à tour, la situation sécuritaire du pays, la situation sociale de la population et l’expression de frustration de quelques cadres du parti ;
Concernant la situation sécuritaire du pays, l’UDPS/TSHISEKEDI :
Salue les efforts que ne cessent de fournir Son Excellence Monsieur Félix-Antoine THISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement ainsi que l’ensemble des Forces de défense et de sécurité de la République dans la protection du territoire nationale contre les velléités expansionnistes du Rwanda.
Renouvelle sa loyauté à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et lui garantit un accompagnement indéfectible dans la réalisation de ses missions particulièrement dans la recherche du retour de paix à l’Est de la République.
Encourage le Gouvernement de la République à redoubler et encourage d’efforts pour mettre fin au phénomène « Kuluna » et à tout autre forme de banditisme urbain dont est victime la population dans certaines contrées du pays.
Par rapport à la situation sociale de la population, l’Exécutif National de l’UDPS/TSHISEKEDI :
Salue le discours programme du Gouvernement de la République et encourage Madame la Première ministre à en poursuivre l’exécution sans faille pour répondre rapidement aux attentes des citoyens congolais.
Exhorte le Gouvernement de la République à pérenniser les acquis du premier mandat du Chef de l’Etat sur le plan social, notamment la gratuité de l’enseignement primaire et le PDL 145 T
Rassure le peuple congolais de demeurer à ses côtés pour encourager le gouvernement de la République à multiplier des efforts pour trouver…
Sur la situation du parti, l’UDPS/TSHISEKEDI :
Rappelle aux combattantes et combattants que lors des assises tenues à Kisantu du 06 au 07 janvier 2023 plusieurs résolutions ont été prises, notamment la R2solution n°02/UDPS/CDP/2023 de la Convention Démocratique du Parti conférant des attributions particulières au Secrétaire Général, définissant la stratégie électorale, la restructuration des organes de base du Parti ainsi que l’habilitation du Secrétaire Général à engager pleinement le Parti.
Rappelle également que lors de son Congrès extraordinaire tenu en date du 26 août 2023 à Nsele, trois résolutions majeures ont été ^prises, dont la Résolution n°1/UDPS/CON-EXTRA/23 du 26 août 2023 coulée dans le Procès-verbal du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI portant reconduction de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en qualité de Président du Parti et Haute Autorité Politique de Référence pour un nouveau mandat de 5 ans, son investiture comme candidat du Parti à l’élection présidentielle de décembre 2023 et la confirmation du pouvoir donné à l’Honorable Augustin KABUYA TSILUMBA, Secrétaire Général pour pouvoir engager pleinement le Parti pendant 5 ans.
Note que la légitimité du Pouvoir de l’Honorable Augustin Kabuya TSHILUMBA telle qu’issue de l’organe suprême du Parti (le Congrès) ne peut aucunement être remise en question par quelques personnes frustrées pour des raisons purement personnelles.
Renouvelle sa confiance à Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président du Parti et à l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA, Secrétaire Général.
Encourage l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA à poursuivre, sans désemparer, l’exécution des recommandations et résolution de Kisantu dont les prémices ont conduit le Parti à une large victoire lors des élections générales de 2023-2024.
Prend acte du retrait de l’Exécutif national du Parti des membres ayant participé à une réunion irrégulièrement convoquée et tenue à un endroit non approprié, en date du 11 juillet 2024, et invite le Secrétaire Général Augustin KABUYA TSHILUMBA à prendre urgemment les dispositions utiles pour suppléer à ces départs volontaires
Après son refus de donner une suite favorable à la demande de M. Eteni Longondo, l’un des cadres du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui lui a préconisé de réunir le parti en congrès pour un toilettage, les Secrétaires généraux de l’Udps/Tshisekedi ont tourné les dos à Augustin Kabuya, et ont retiré toute leur considération placée en sa personne comme Secrétaire Général du parti, pour soutenir l’ancien ministre de la santé publique, le Docteur Eteni Longondo dans sa démarche.
Dans leur déclaration politique de ce jeudi 11 juillet 2024, plusieurs secrétaires nationaux de l’Upds/Tshisekedi ont exprimé leur mécontentement à l’endroit de l’écritoire du parti. Au moment où celui-ci jette les fleurs sur la marche du parti présidentiel contrairement aux arguments soulevés par le Docteur Eteni Longondo, ceux-ci cognent le leadership de Kabuya.
Ceci sème une division au sein du parti, d’un côté le morceau pour le secrétaire général, et, de l’autre, le camp qui s’oppose à son leadership. C’est ainsi que le côté opposant constitué d’un groupe de secrétaires nationaux désavouent l’autorité de Augustin Kabuya qui, selon ces derniers, confond la gestion du parti à celle de sa maison. Cette situation met en péril le parti de Tshisekedi Wa Mulumba, car elle risque de servir un point fort pour ces concurrents politiques. Les opposants à Kabuya militent pour le changement au sein de cette famille politique afin de marquer ce second mandat de son autorité morale à la Magistrature Suprême et conserver le pouvoir après la fin de celui-ci. C’est ainsi qu’ils ont réitéré leur confiance à son égard dans leur discours.
‘’ Nous réitérons notre totale confiance et loyauté envers SEM le Président de la République, Chef de l’Etat et haute autorité de référence du parti, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, ont-ils déclaré.
Lors de son passage à l’émission ‘’Bosolo na Politik’’ présentée par le confrère Israël Mutombo, le professeur Tshilumbu affirme que cette affaire touche même les fédérations œuvrant à l’intérieur du pays et demande au Secrétaire Général de céder l’administration. ’’ Augustin Kabuya va partir, et il sait qu’il va partir. Si réellement qu’il aime le parti comme il le prétend, qu’il cède’’.
De l’autre côté, Jonas Mukamba appelle le Président Tshisekedi à remédier à cette situation que soulève des tentions au sein de l’Udps. Car, on gère le pouvoir avec le cerveau et non avec le cœur. Les combats qu’a menés l’Udps pour conquérir le pouvoir ne peuvent pas passer en vain, mais plutôt porter les fruits au bénéfice de la population et du parti.
L’Udps à couteaux tiré. La restauration de la paix au sein du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social est impérative, au risque d’aggraver la situation. En sa qualité d’autorité morale du parti et de l’Union sacrée, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a un grand rôle à jouer quant à ce.
Après 38 années passées dans l’opposition à lutter pour l’intérêt du peuple congolais, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a les rênes du pouvoir depuis maintenant plus d’un an. Cependant, la bataille est loin d’être finie au niveau du parti. Il est primordial de s’assurer de l’implantation de l’UDPS à tous les niveaux et sur l’ensemble du territoire national, pour la stabilité et la continuité de la politique initiée par Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’est, en effet, ce que rappelle Maître Jacques Kapanga Nyembue, Combattant et Membre d’Honneur à la Fédération du Kasaï-Central, dans un mémo adressée au président a.i de l’UDPS et aux membres des organes.
Dans ce memo, il retrace brièvement le parcours de son combat politique depuis plusieurs années, à l’image de son défunt père, Tshimanga Nyembue, qui était l’un des partisans et pionniers du Parti de longue date.
Mais, il formule également des recommandations et suggestions pour l’intérêt supérieur du parti. Il demande, entre autres, au président a.i de l’UDPS de pouvoir établir la réconciliation au sein du parti et prôner la paix et l’unité en lançant un message de pardon vis-à-vis des membres ayant quitté le parti, mais manifestant aujourd’hui la volonté de réintégrer.
Mais aussi, que le parti soit réellement implanté sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, de la cellule à la fédération, au niveau provincial afin d’envisager comment gagner les élections municipales, locales et celles de 2023 à tous les niveaux. «Que le choix des candidats aux futures échéances électorales se fasse conforment à l’article 57 alinéa 2 des statuts de notre parti », a-t-il écrit.
Maître Jacques Kapanga Nyembue suggère, par ailleurs, la mise en place d’un mécanisme de récompense des familles de tous les membres décédés qui se sont sacrifiés pour le parti ou qui ont engagé leurs moyens financiers au bénéfice de celui-ci.
«Je vous recommande, pour le bon fonctionnement du parti, d’appliquer la loi de complémentarité, c’est-à-dire, trouver des personnes intelligentes, même en dehors du parti, pour le bien-être de notre parti, car le parti n’est pas une dynastie.
UDPS est un esprit qu’Etienne TSHISEKEDI nous a laissé et nous devons tout faire pour sa survie sur notre sol congolais comme le Parti Républicain et Démocrate aux USA ou encore le socialiste en France», a-t-il fait comprendre au président a.i de l’UDPS dans ledit mémo.
MEMO A L’INTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT AD INTERIM ET MEMBRES DES ORGANES DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
EXP : Maître Jacques KAPANGA NYEMBUE
Combattant et Membre d’Honneur de la Fédération du Kasaï-Central et fils de l’Ex-Président Fédéral, Feu Père TSHIMANGA NYEMBUE
Tél : 0997049237/0900729993
MEMO A L’INTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT AD INTERIM ET MEMBRES DES ORGANES DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
Transmis copie pour information à
-Monsieur le Secrétaire Général de l’UDPS ;
-Monsieur le Président de la Commission électorale permanente du parti/UDPS
-Monsieur le Président de la Convention Démocratique du parti /UDPS
A Monsieur le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social à l’intérim
A KINSHASA/LIMETE
Son Excellence le Président a.i,
Je soussigné, Monsieur Jacques KAPANGA NYEMBUE Combattant et membre d’honneur de notre cher Parti Politique Union pour la démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, et fils de Feu père TSHIMANGA NYEMBUE EX- Président Fédéral de l’UDPS Kasaï Occidental, actuellement Fédération du Kasaï-Central.
Néanmoins ; Monsieur le Président ai de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle, vu le combat mené et la lutte engagée par le parti et par tous ses membres combattants et combattantes, qui ont abouti à l’élévation au Poste du Président de la République Démocratique du Congo, de son Excellence Monsieur Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
Vu votre engagement, le travail ainsi que la stratégie d’une manière constante par votre bravoure en s’opposant aux choix de Genève selon l’accord qui a été signé dans le cadre de LAMUKA, notre parti, avec tous ses membres du Directoire National, faisant la continuité de combat acharné et la détermination nous léguée par notre Patriarche Feu ETIENNE TSHISEKEDI wa MULUMBA qui nous a laissé le Parti U.D.P.S. dans l’esprit du changement de vie du peuple congolais par la démocratie et le Progrès Social et pour son bien-être en instaurant un Etat de droit et démocratique pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise.
Monsieur le président ai, je profite de cette occasion pour vous présenter ce Memo en toute liberté respectueuse afin de présenter à toute la direction du parti, secrétaire exécutif et chefs des départements de notre cher parti UDPS et à vous-même Monsieur le Président ai, mes chaleureuses félicitations les plus émues pour la victoire de notre Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême de la République Démocratique du Congo et à cette même occasion je vous présente mes sincères félicitations et tous les vœux les meilleurs pour votre élection au poste du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, nous disons gloire et merci à Dieu au nom puissant de Seigneur Jésus-Christ (Psaumes 37-36) et que Dieu vous donne la capacité et la sagesse pour conduire le parti à bon port dans les élections locales en cours et celles de 2023 à venir et ceci doit se faire dès maintenant par l’implantation du parti, correction de quelques heures et recrutements des hommes et femmes, jeunes et vieux compétents pour leur adhésion dans le parti et faire des sensibilisations sur terrain dans le cadre des conférences, meeting et formation politique du point de vue de notre statut et projet de société.
Néanmoins, notre adhésion à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, l’UDPS en sigle vers les années où nous étions encore jeunes sous tutelle de nos parents à la proclamation du Multipartisme par le Feu Président MOBUTU, était dû à l’ambition d’une participation active aux activités du parti en suivant notre Feu père Tshimanga Nyembue qui était l’un des partisans, pionniers du Parti de longue date et il était tous les temps interpellé par le service de renseignements de l’époque et ceci étant depuis notre jeunesse, vers les années 1983, nous avons connu l’UDPS, mais clandestinement dans les années 1990 étant étudiant au campus de Lubumbashi. Apres le discours du Feu Président de la République du Zaïre le 24/04/1990 proclamant le multipartisme au pays à raison de trois partis politiques, bien que le Feu président Etienne Tshisekedi avait répliqué demandant le multipartisme intégral ; ayant déjà eu le goût de faire la politique au sein du Parti UDPS de l’opposition contre le régime de Mobutu.
Nous avons saisi l’occasion de faire cette politique au campus de Lubumbashi en formant le groupe d’étudiants membres de l’UDPS et y menant des actions sur le terrain.
Monsieur le président ai, vu mon engagement en tant qu’étudiant actif sur le terrain du campus de Lubumbashi au nom de l’UDPS, dans la nuit de la complicité avec les étudiants, fils des autorités du régime Mobutu et les autorités politico-administratives du Mouvement Populaire de la Révolution M.P.R en sigle, il y a eu massacre au Campus dans une opération dénommée « LITITI-MBOKA » et dans ce massacre, je fus tombé victime étant grièvement blessé où j’avais eu une opération chirurgicale à la tête et une grande blessure à la poitrine tout en étant dans le coma. Par la suite j’avais été transféré en Afrique du Sud accompagné du médecin TSHOWA assisté par les infirmières dans un avion médicalisé. Après le massacre, le monde entier avait pris l’option contraignante contre le régime Mobutu et dès mon retour de l’Afrique du Sud j’étais invité à la Conférence nationale souveraine, C.N.S en sigle, pour témoignage dans cette conférence et aussi au procès de l’ex-gouverneur du Katanga, en son temps, Feu KAYAGIALO comme témoin oculaire de massacre sur le Campus de Lubumbashi.
Monsieur le Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social U.D.P.S en sigle et les membres de notre Directoire du parti, par mon activisme politique pour l’intérêt et le bien-être de notre cher parti étant combattant et membre d’honneur à la fédération du Kasaï-Central, mais résident à cheval entre Kananga et Lubumbashi et j’avais été toujours l’objet des poursuites par le pouvoir sortant et j’avais connu la perquisition de ma résidence de Lubumbashi m’accusant de détention des documents secrets cachés contre le pouvoir comme membre de l’UDPS et aussi j’ai connu l’arrestation arbitraire de la part des agents de l’ANR pour avoir déclaré publiquement la fin du mandat du Président honoraire sortant Joseph Kabila. J’ai risqué la prison et ma vie, mais grâce à Dieu, j’ai été sauvé suite aux interventions des ONG de droits de l’homme et les publications sur les réseaux sociaux et radio Okapi sur mon arrestation arbitraire.
Son excellence Monsieur le Président, compte tenu de tout ce qui précède et que nous étions venus ici à Kinshasa avec notre président fédéral du Kasaï-Central que nous citons : le Patriarche Doyen Papa Tshimbombo Bulanda Buimpe Blanchard pour l’assistance à la Prestation de serment de prise de pouvoir de Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo comme Chef de l’Etat et après nous devrions le voir ensemble, vu la circonstance de temps et des imprévus ça n’a pas été comme prévus ; jusqu’à ce nous sommes toujours en attente de notre demande d’audience déjà introduite.
Notre président Fédéral Tshimbombo Bulanda Buimpe Blanchard nous avait fait entendre qu’il avait causé avec Son Excellence Monsieur le Président de la République, lors de sa dernière rencontre à la Cité de l’U.A avec tous les fédéraux et aurait donné l’ordre au Secrétaire Général actuel, Monsieur Augustin Kabuya de nous recevoir puis nous entendre sur nos dossiers qu’il avait reçus auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la République au nom de la fédération, il y a de cela plus ou moins 3 à 4 mois, nous faisons des va-et-vient à la permanence du Parti et nous n’avons eu que des promesses sans suite jusqu’à ce jour et nous sommes toujours dans l’espoir quant à ce.
Néanmoins, nous avons pris l’option en toute liberté respectueuse pour profiter de cette occasion suite au climat déshonorant et malsain qui règne au sein de l’UDPS et pour son avenir de faire ce mémo pour l’intérêt supérieur du parti en vous présentant nos suggestions sur nos pensées en vous adressant à Monsieur le Président ai de rester vigilant pour l’implantation à tous les niveaux de notre cher parti UDPS pour la stabilité et la continuité avec la politique et le schéma que nous a laissé le Feu Patriarche Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA car ceci est fondamental pour la considération et existence du parti sur le terrain d’une manière constante que d’être là d’une manière figurée par mouvement de masse.
Son Excellence Monsieur le Président ai, il n’est pas à oublier que l’UDPS est un parti politique qui incarne le changement dans ce qui est dans la tête de tous les Congolais et surtout que c’est un parti politique qui est tout un esprit comme l’esprit Saint que le Seigneur Jésus-Christ nous a laissé pour nous conduire en nous engageant dans le travail avec la foi.
Son Excellence, le Feu patriarche Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA nous a laissé avec un testament « le peuple d’abord » et nous devons faire des efforts pour nous dépasser afin d’accomplir la mission que ce dernier nous a laissée. Dans la vie politique, comme le pasteur à la bergerie avec ses brebis, il vaut mieux viser la perfection et l’atteindre que de viser la médiocrité et l’atteindre » (dicton de François Blanche) il faut l’intérêt du peuple d’abord en montrant vos capacités et ceux des combattants et combattantes du parti pour le bon fonctionnement de notre cher parti et pour son implantation sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Messieurs le Président ai, le Président de la Convention Démocratique du parti et le Président de la commission Electorale Pérennante du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social U.D.P.S en sigle, il y a un groupe des gens qui sont en train de combattre indirectement son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en faisant sortir des idées allant même au-delà de notre statuts au parti en invoquant l’article 26 sur l’intérim du président du parti.
A vous Monsieur le Président ai, Monsieur le Président de la convention Démocratique du Parti, vous savez bien que son Excellence Monsieur le Président National de notre Parti n’est pas décédé, ni démissionnaire, ni empêché définitivement, ni l’expiration de son mandat de 5 ans ni non plus interdit d’exercer sa fonction du Président de notre cher Parti, comment envisager la cogestion du parti par un Directoire pour convoquer un congrès dans trois mois sera possible ? Il est temps Son Excellence Monsieur le Président ai, et le Président des commissions citées haut, de créer la paix et l’unique au sein du parti dans le respect des statuts et règlements du parti et saisir les taureaux par les cornes et mettre fin à cette situation qui ternit l’image du parti et de celui de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Congo, actuellement frappé par l’article 96 de notre constitution de la République Démocratique du Congo.
Monsieur le Président ai et vos collaborateurs, les gens qui ne veulent pas le respect des textes, les lisent et le comprennent toujours à l’envers, mais nous vous encourageons de vous lever et mettre fin à cette situation tout en vous priant de faire une relecture sur ces articles sur le mandat au sein du parti, articles 62,63,64 et surtout l’application stricte des articles 65 et 66 sur le régime disciplinaire des statuts de notre parti et les appliqués ou mieux le faire comprendre avant de prendre les mesures contraignantes comme nous devons toujours sauvegarder l’image de notre autorité morale empêche.
Dans le cadre des recommandations et des suggestions, nous vous proposons ceci :
RECOMMANDATIONS :
Président, nous sommes prêts à travailler comme nous l’avions toujours fait encore trop jeunes, car la politique est dans notre sang comme un héritage nous légué par notre Feu père Paul Crispin TSHIMA NGA NYEMBUE pour le bon fonctionnement à tous les niveaux de notre cher parti.
Je vous recommande pour le bon fonctionnement du parti d’appliquer la loi de la complémentarité, c’est-à-dire trouver des personnes intelligentes même en dehors du parti pour le bien-être de notre parti, car le parti n’est pas une dynastie. L’UDPS est l’esprit qu’Etienne TSHISEKEDI nous a laissé et nous devons tout faire pour sa survie sur notre sol congolais comme le Parti Républicain et Démocrate aux USA ou encore le socialiste en France.
SUGGESTIONS
Notre pays est un scandale géologique et c’est un Etat qui devrait être du point de vue économique égal à la Chine au même niveau que d’autres Etats qui sont dans le classement économique et aujourd’hui le Congo est un pays non classé et sous développé.
Le développement économique est l’ensemble et social fait référence à l’ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires …..) que peut connaitre une zone une nation ; c’est comme le décollage d’un avion sur la piste de l’aéroport. Pour que ceci ait lieu :
1. Il faut que l’avion soit en bon état
2. Un avion doit avoir un bon équipage formé et professionnel.
3. Un avion pour mieux voler ou décoller, il doit faire le taxi way donc faire, un allé au fond de piste, et prendre l’allure en vitesse pour mieux voler ou décoller.
Notre pays avait bien demandé son indépendance, mais nous l’avons mal obtenu par manque de retenue et de patience ; voilà que la Belgique nous demandait la patience, en raison de l’éducation, l’apprentissage et la construction du pays avec le plan tracé nommé ‘’plan van binsen’’ qui devrait terminer en 1990 pour la construction du pays et formation des élites sur le plan politique, économique, juridique, social, scientifique etc en raison d’obtenir l’indépendance total en 1980 tout en étant mûr ; nous sommes allés loin et nous avons manqué le développement jusqu’à ce jour à cause de manque de l’homme d’être au centre de son développement, comme moteur.
Pour un bon décollage économique, il faut bien observer les quatre étapes qui sont :
1. L’homme
2. Les objectifs à atteindre
3. La volonté politique
4. La mise en œuvre de ses projets ; donc les objectifs fixés à atteindre.
D’où je vous suggère Monsieur le Président et tous les membres des organes du parti, de bien revoir notre relation diplomatique avec la Belgique.
Aussi que le pays se prenne en charge du point de vue éducationnel à tous les niveaux pour son élite et l’avenir du pays.
Que votre autorité et bienveillance, nonobstant vos charges actuelles à l’Assemblée Nationale, de bien vouloir veiller sur le bon fonctionnement du parti en ayant un regard particulier, d’autant plus que votre mandat en qualité de Président National du parti ai, court encore conformément aux articles 63 et 64 de notre statuts du parti et que notre Président National empêché suite à ses hautes fonctions.
Que votre autorité puisse faire pouvoir la réconciliation au sein du parti et prôner la Paix et l’Unité en lançant un message de pardon vis-à-vis de tous nos membres ayant quitté le parti mais manifestant aujourd’hui la volonté de réintégrer le parti.
Que les communicateurs du parti soient recrutés au sein du parti et le soumettre à une formation sur la communication et que les chargés de la communication au sein du parti puissent le faire d’une manière professionnelle afin que leurs interventions publiques ou médiatiques s’alignent toujours avec la philosophie du parti. Et chaque communication doit être faite avec l’autorisation de la hiérarchie.
Que le parti soit réellement implanté sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo de la cellule à la fédération ; au niveau provincial enfin d’envisager comment gagner cette fois-ci ou jamais les élections municipales, locales en cours et celles de 2023 à tous les niveaux.
Que les choix des candidats aux futur échéances électorales se fasse conforment à l’article 57 alinéa 2 des statuts de notre parti. D’onc que toutes les fédérations donnent leurs candidats d’une manière indépendante en cas de manquent de candidats, la Direction Nationale fera des recommandations.
Qu’un mécanisme de récompense des familles des tous les défunts qui se sont sacrifiés pour le parti ou qui ont engagé leurs moyens financières au bénéfice de notre parti soit mise pour leur indentification.
Veiller à ce jour les membres du parti ayant un mandat électif ou nominatif au sein des institutions et les mandataires publics qu’ils puissent régulièrement verser leur cotisations de 10% au parti en vue de permettre au parti d’assurer sa politique conformément à l’article 60 alinéa 2 des statuts de notre parti.
Monsieur le Président à l’intérim est chers membres des autres organes du parti, notre parti a le bureau d’études et de stratégies politiques, cet organe est habileté de faire les études du point de vue politique, sociale et économique et de prendre des stratégies pour faire face aux enjeux qui peuvent nous surprendre ou bien quand nous sommes obligés de signés des accords avec nos alliés ; il faut que des questions à traiter soient soumises à ce bureau pour éviter des dérapages. D’où il est utile de choisir des hommes bien compétents en la matière. Un sage chinois conseillait à son empereur: si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durée plusieurs années et perdre beaucoup de vies humaines ; il suffit de détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption et ensuite attendre 20 ans et vous aurez un pays constitué d’ignorants dirigé par des voleurs ; il vous sera très facile de le vaincre. Ceci étant, notre pays, est un pays ou beaucoup veulent profiter de nos richesses naturelle pour soutenir leur économie, d’où ils profitent pour des organisations de nos systèmes politiques par l’organisation des guerres qui ne nous profitent pas et aujourd’hui il y’a autant qui étudie comment détruire UDPS et voir même surtout à l’extérieur vu que l’UDPS est un parti de masse et sans un tel parti ils ont tout le pays dans leurs mains. D’où ce bureau doit être permanent et d’y donner beaucoup d’attention et de valeur.
Par exemple il y’a eu des accords entre l’UDPS et le FCC du point de vue de partage des provinces : il y’a eu un accord qui n’était pas exécuté, et jusqu’à ce jours il n’y a aucune réaction de la part de l’UDPS. Je suggère qu’il vaut voir avec eux dans le cadre de formation des gouvernements provinciaux qu’il ait aussi quelques ministres de l’UDPS dans chaque gouvernement provincial pour que nos fédérations se retrouvent et qu’ils soient vigilants sur la gestion de la chose publique.
Par ailleurs, je vous suggère au nom de la famille Tshimanga Nyembue et au mien propre, une attention particulière en récompense du combat mené par notre Feu père de son vivant en finançant les activités du parti pour son implantation intégrale à tous les niveaux dans la fédération de l’ex Kasaï-Occidental au bénéfice du parti aujourd’hui acquis et conquis par Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle pour preuve, le président était élu avec 98% de suffrages exprimé dans les provinces du Kasaï Central et Kasaï fruit d’une bonne implantation du parti que Papa TSHIMBOMBO à continuer avec son équipe.
Pour terminer, je sollicite une audience auprès de votre autorité et bienveillance pour vous présenter de vive voix aussi mes ambitions politiques consécutives aux différents échanges que j’ai eus avec le Feu Papa Etienne Tshisekedi wa Mulumba de son vivant.
Veuillez accueillir Monsieur le Président à l’intérim et cher Secrétaire Général ainsi que tous les secrétaires généraux, notre MEMO et notre demande du point de vue de demande d’audience auprès de Chef de l’Etat. Vous pouvez nous faciliter étant membre d’honneur du parti ; je reste ouvert pour tout échange et point de vue.
Connaissant vos sens d’intégrité et de compréhension, je vous prie de bien vouloir en prendre compte et agréer, Monsieur le Président et Membres du parti, mes sentiments distingués avec remerciements anticipés.
Sé/Maître Jacques KAPENGA NYEMBUE
Membres d’honneur de la fédération de Kasaï Central et Fils du Feu Président TSHIMANGA NYEMBUE